En cette fin d'après-midi, je me sentais étonnamment légère, presque sereine. Mon arrivée à North Blue s'était extrêmement bien déroulée, je pouvais me tenir tranquille en attendant mes instructions. J'y étais allée à l'aveuglette, sans pression, pressée de savoir où tout cela allait m'emmener. Au final, j'étais arrivée sur l'île de Micqueot, surnommée poétiquement "Le Royaume des Ivrognes". Mon père était déjà passé par là, et m'avait vanté étant petite le nombre incalculable de tavernes présentes ici. Une véritable mine d'or pour les amateurs d'alcool en tout genre. Personnellement, mon objectif n'était pas de finir par rouler sous la table, mais je disais pas non à une bonne petite cuite un de ces jours.
Cela faisait déjà trois jours que j'étais ici, et je m'étais installée dans une auberge pas trop miteuse, situé au sud de la ville, près du port. L'ambiance y était géniale, et j'avais acquis un excellent moyen pour occuper ma chambre sans dépenser un berry. Le gérant avait besoin d'une nouvelle danseuse, et j'avais immédiatement postulé, lui montrant l'étendue de mes talents. Inutilement de dire qu'il a été littéralement éblouis par ma prestation, et que la place était à moi. Tous les soirs, depuis trois jours, je virevoltais sur la petite scène, m'offrant un quart d'heure de gloire au milieu de mon anonymat. Anonymat qui, je l'espérais, n'allais pas durer.
Je sentis tout à coup une boule remuer sur mon épaule. Zai sortit la tête de mes cheveux, et me fixa en poussant un miaulement. Je souris légèrement, et fixais le ciel. Il allais falloir rentrer. Je pressais le pas vers la taverne, frissonnant légèrement sous ma robe légère et ma petite capeline sombre. J'arrivais vite devant le bar, et en poussais la porte. A l'intérieur, c'était déjà la foire à "L' Ours de minuit", et certains usagers étaient déjà ivres morts. Pressant le pas vers les escaliers, mon regard fut soudainement attiré par une ombre au fond de la salle. Elle, ne m'avait pas vu, le nez baissé sur quelque chose que je ne voyais pas. Cela semblait être un homme, mais la personne s'étant réfugiée dans un recoin assez ténébreux, je ne pouvais le confirmer. Rapidement, je détournais les yeux, et montais les escaliers quatre à quatre. Arrivée dans le couloir des chambres, je me dirigeais vers le fond, et ouvris la porte donnant sur la mienne.
Elle était simple, mais confortable. Je posais mon persan blanc sur le lit, le laissant s'allonger près de la fenêtre en ronronnant. Vite fait, je me dirigeais vers une petite armoire de bois, et en sortais mes vêtements de ce soir. Il allait faire chaud, et je devais être libre. Une robe en voiles noirs, mes bijoux préférés et mes grandes mitaines. J'enfilais tout ça, et réajustais le voile couvrant ma bouche. Je sortis de la pièce, fermant la porte derrière moi à clé. Descendant promptement, je me dirigeais vers le bar. Je remarquais avec inquiétude l'absence du musicien qui assurait la prestation d'habitude, et en touchait deux mots au barman.
Carl était grand et fort comme un ours, sûrement ce qui l'a poussé à choisir cet endroit, disait-il. Son crâne rond et lisse brillait sous les lumière, et il essuyait un verre un sifflotant. Je m'approchais du bar, m'accoudant à celui-ci en m'exclamant:
" Hey, Carl ! Il est où Teddy, il ne devrais pas déjà être arrivé ? - Si, je me faisais la même réflexion. D'habitude, il est ponctuel, c'est étrange. S'il n'est pas là, tu ne peux pas bosser, et Milena non plus."
Un filet de sueur coula sur ma nuque. C'était un problème. Milena, qui passait après moi, avant une chambre en ville, mais moi, je devais danser chaque soir pour pouvoir dormir. Et le patron n'aurait aucun scrupule à me jeter dehors si un usagé prêt à payer se présentait. J'attrapais le barman par le col, soufflant d'un air affolé :
" Bah fait un appel, quelque chose, n'importe quoi ! Je suis pas un chien, j'ai pas à dormir dehors ! - Allons, calme-toi. Je fais ça tout de suite, il y a une tonne de musiciens ici prêts à aider une jolie demoiselle."
Je vis l'homme sourire légèrement. Puis, il se tourna vers le reste de la salle, et sa voix de stentor résonna dans la pièce.
" Hey, les gars ! Il y aurait pas un bon guitariste parmi vous pour aider notre princesse ?"
Je pouffais, désespérée, pendant qu'il me décochait un clin d'oeil jovial. Quelques habitués rigolèrent et proposèrent leurs services de musicien du dimanche, mais j'espérais vraiment qu'un véritable artiste vienne régler tout ça.
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Raki Goshuushou
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Dim 30 Juil - 2:10
Pas de danse et petits mensonges !
Deux jours que j'étais sur l'île de Miquéot. Véritable havre de paix pour tout buveur invétéré qui se respectait. Je me trouvais ici sans réellement trop savoir pourquoi. Oublié le douloureux souvenir de cette macabre nuit volatile ? Ne plus pensais a ce passé lointain, inconsistant mais tellement tangible ? Ou juste l'envie de m'oublier dans ce que je savais faire de mieux ?
Je me posais ces question tandis que j'observais l'astre divin plonger dans les profondeurs de nacre de l'horizon, une cancéreuse dégageant ses délicates volutes calé entre mes lèvres je cessais de me tourmenter avec ces questions pour ne profiter que de l'instant, a savoir cet instant et ce paysage duquel se dégager tellement de choses dont je n'étais seulement capable d'appréhender. Je ne savais trop combien de temps je restais a regarder le paysage ci ce n'est que l'heure du souper étais déjà arrivée lorsque je lâchais l'étendue saline du regard pour prendre de l'auberge où se trouvait ma chambre. Un établissement pas trop miteux et de relative bonne compagnie pour une île et une mer propice a la criminalité comme North Blue.
Cela faisait deux jours que je me trouvais ici et j'avais profité de la vieille pour prendre la teneur de l'ambiance de la salle commune de " L'ours de Minuit". J'avais notamment pu constater que la bonne humeur y régner avec plaisir et que le public toujours partant pour plus de frasque et de fantaisie. Notamment lorsque les danseuse entraient en scène, l'une doué mais presque apeuré m'avais vaguement fait sourire ce soir la tandis que la deuxième, se mouvais avec une aisance qui m'avais semblait être presque féline m'avais presque donnais envie de prendre mon instrument pour remplacer l'empoter qui se disais musicien.
Mais passons, je me trouvais donc encore une fois ce soir la dans la salle commune m'installant dans un coin sombre, ne laissant que mon regard luire dans les ténèbres qui m'entourais je m'étais allumer une cigarette qui éclairé mon visage d'une lueur rougeâtre au rythme doux et langoureux de ma respiration. Commandant une bière et de quoi manger je ne fit pas attention a qui pouvait monter l'escalier menant au chambre, trop occupé a observer ce qui se passait dans la pièce. Les hommes commençais a chanter déjà ivre d'alcool et d'envie quand au spectacle de danseuse qui leur avaient étés promis par le patron. Voyant alors l'une d'elle apparaître la foule commença a s'agiter un peu plus, laissant place a des bougres excité par la boisson et le souvenir de ce qu'ils avaient vue la veille. Mais peu a peu une sorte de tension s'installa, des voix commençais a monter tandis que le patron réclamer un musicien. Je pouvais les entendre clamer haut et fort leur compétences un instrument a la mains juste pour avoir le plaisir de se faire voir par la belle, le tout ajustant quelque début d’échauffourée dans le fond de la salle pour savoir qui pourrais prétendre a ce titre.
Spoiler:
De mon coté je souriais, écrasant ma cancéreuse je pris une grande lampé de bière. Puis prenant ma guitare calé dans les ténèbres de mon coin reculé je posais doucement les pied sur la table qui se trouvais devant moi. Mon sourire s'élargis un peu plus pour devenir enjôleur et prenant pleinement conscience que tout pouvais dégénérais en un instant je fixer mon regard sur la belle danseuse pour commençais a gratter quelque notes du bout des ongles. Au départ simple mélodie au accents chaud elle attira l'oreille et des client non loin de moi pour prendre en puissance et gagné rapidement l'ensemble de la salle. Les voix se firent plus calme et je laissait ma musique s'éteindre aussi rapidement qu'elle était venu comme pour ne laissait que l'envie d'un peu plus dans l'âme des clients de l'auberge.
Me mettant alors debout et finissant ma bière d'une traite je m'avancer vers le patron, hochant la tête en direction de la danseuse comme pour la salué j'entendis alors le patron s'adressait a elle en disant:
" Je crois bien qu'on l'a trouvé ton musicien princesse !"
L'inconnu de tout à l'heure. Je l'écouter gratter avec passion sa guitare, faisant résonner les notes d'une mélodie à la fois douce et endiablée. Un rythme crescendo me convenant tout à fait. Carl était enthousiaste, et faisait signe au musicien de s'installer sur la scène, avant de me faire un clin d'oeil. Mais moi, je détaillais cet homme au talent certain. Doté d'un physique assez agréable, le regard sombre et le torse bien bâti, je le voyais me fixer, l'oeil provocateur, la main négligemment posée sur son instrument, m'attendant. Je finis par quitter le bar, me déplaçant souplement entre les tables, écoutant les commentaires, la plupart des clients étant impressionnés par le talent de ce touriste. Car assurément, il n'était pas d'ici. D'ailleurs, qui était-il ? Il n'avait rien d'un marchand, et une aura assez sombre semblait flotter autours de lui. Je ne savais pas pourquoi, mais mon instinct me criait de rester sur mes gardes. Mais je le faisais taire.
Sautant gracieusement sur la scène, j'atterris à côté du prodige, détaillant son torse musclé. Il commença à jouer, recommençant l'air qui l'avait fait connaître. Instantanément, je me sentis... inspirée. Mes pieds s'animèrent d'eux-mêmes, et je sentis mes mains s'élever, comme pour effleurer le ciel. J'adorais cette musique, porteuse de cet accent sudiste qui m'était si cher. Elle me rappelait de multiples souvenirs, faisant bouger mon corps, telle un serpent et son charmeur. Je frappais la scène en rythme, faisant teinter mes bijoux et voler les pans de ma robe, levant haut les jambes et me contorsionnant avec grâce et élégance. Je me sentais vibrer, suivant le tempo avec grand plaisir. Mes cheveux m'entouraient, tels une onde azure, et je ronronnais intérieurement, me sentant aussi agile que le félin que j'étais.
Rapidement, l'air prit fin, et je me stoppais, les bras tendus vers le public Bien que celui-ci soit passablement éméché, il avait adoré la prestation, et les applaudissements fusèrent de toutes parts. Je me sentais revigorée, écoutant leurs bravos avec plaisir. Il était heureux, et c'est ce qui comptait sur l'instant. Bien que je ne sois pas un modèle d'altruisme, j'éprouvais néanmoins un certain plaisir à illuminer leur visage et leur vendre du rêve. Je finis par me tourner vers mon partenaire, toujours assis sur le siège mis à sa disposition. Il n'avait pas pipé un mot depuis le début. Avançant vers lui d'un pas léger, je finis par me baisser devant lui, plongeant mon regard doré dans le sien, couleur charbon.
" Merci pour votre aide monsieur ;" commençais-je d'une voix veloutée. " Pourrait-on connaître le nom du merveilleux musicien que vous êtes ?"
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Raki Goshuushou
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Lun 31 Juil - 0:47
Une musique ? vous rigoler ce n'est qu'un interlude !
je me retrouvais sur scène plus vite que ce a quoi je ne m'attendais a la base. Le patron trop heureux d'avoir trouvé un musicien me pressa de m’asseoir sur le siège du vieillard parkinsonien qui tenais la guitare habituellement, le tout accompagné d'une bière bien fraîche offerte par la maison. La belle ne s'étais pas non plus faite prié, et laissant mes doigt courir sur les cheveux d'ébène de ma douce maîtresse de jais je renouais avec ce morceau que j'avais laissé s'envoler peu de temps auparavant. Laissant l'ambiance de la salle m'inspiré plus que tout autre chose je me laissais aller tout en observant la belle d'un regard presque langoureux. Elle effectuer ses entrechats de façon tellement gracieuse que j'avais l'impression de voir ma musique personnifié. Ces notes que je ne voyais qu'en rêve où dans ces instant d'ivresse durant lesquels je me laissait totalement aller a ma musique, je pouvais voir quelqu'un répondre a ma musique d'une manière sublime, j'en serais presque tomber amoureux si mon instinct ne me disais pas de me méfier des inconnus.
J'observais ses courbes sensuelles et attirante répondre au moindre contre temps comme si ma musique la contrôler et s'en était littéralement bluffant au point ou j'en oubliais d'observer les réactions dans la salle. Sans vraiment le vouloir le reconnaître elle m'attirais et attisais ma curiosité plus que de raison. Ce ne fut que lorsque ma musique pris fin en même temps que ça danse et que j'entendis ses mots que je me décidais a monté d'un cran. Cachant ce que je pouvais ressentir sous un sourire enjôleur je plongeais mon regard de charbon dans ses yeux d'ambre pour lui répondre sur un ton tout aussi langoureux:
" Merveilleux ? Vous appelez ça de la musique, ce n'étais qu'un interlude, un simple prologue. Mais simple curiosité serrez vous capable de suivre le morceaux qui suis ? "
Spoiler:
Je me levais alors posant ma guitare contre le siège je m'approchais du piano que j'avais remarqué peu de temps avant cette voluptueuse danse. Sirotant ma bière je vérifier l'accordage de l'instrument qui même s'il n'étais pas parfait serrais suffisant pour ce que j'avais a faire. Un homme sage m'avais dit un jour qu'un musicien apte a égailler la foule était bon, mais celui qui la faisait pleurer était meilleur. Finissant ma pinte cul sec afin de m’éclaircir la gorge pour ce qui allais suivre, je dirigeais un regard a la fois malicieux et envoûtant en direction de la belle pour enfin lui dire d'un ton voluptueux:
" Je m'appelle Raki ! Ne me donnais pas votre patronyme, en revanche si j'arrive a vous émouvoir un tant soi peu avec ce morceau promettez moi de me le révéler ! "
Je commençais alors a jouer, laissant mes doigt danser sur les touches comme une course éffrainé je laissais un peu de temps a cette mélodie dans laquelle insufflais mes propres sentiments dans ces simples notes. Ces simple vibration qui se rependais dans l'air de la salle pour ne formais que ce tout mélodieux et délicat. Ces a ce moment que mon chant commença, laissant libre court a ma voix grave qui portait jusqu'au fond de la salle, elle apporta un peu plus d'impact a la mélodie que je jouais au piano. Je laissais libre court a mes sentiments pour former qui arriver a arracher quelque larmes a la majorité des client présent dans le bar. Je jouais ainsi jusqu’à ce que mon morceaux prenne fin et que je me tourne vers la douce, la dévorant presque du regard attendant une réponse de sa part.
Le musicien s'était assis au piano, une lueur de défi dans le regard. Toute la salle le fixait avec insistance, pressée d'assister à sa prestation. Je m'assis sur le bord de la scène, appuyant mon visage sur mes mains, puis fermant les yeux. Un air de piano commença à s'envoler dans les airs. une mélodie mélancolique au premier abord, mais qui prenait de l'ampleur, montait, gonflait pour donner une musique poignante, limite tragique. Je devais avouer que ce morceau ne me laissait pas indifférente. Immobile, je vibrais pourtant de tout mon être, frissonnant et retenant mon souffle. Sa voix grave, une voix de basse au timbre chaud. Rapidement, le morceau s'éteignit comme il était venu. Des bravos explosèrent dans toute la salle, les clients louant le talent de cet inconnu. J'esquissai un sourire sous mon voile. Non, je n'avais pas pleuré, mais je devais admettre que cette performance avait réveillé en moi des sentiments jusqu'alors enfouis. Une vague de souvenirs prête à m'engloutir. Lui aussi était musicien. Lui aussi avait une voix grave et sensuel. N'y pense pas ma belle, ne commence pas avec ça.
C'est là que je vis l'homme me fixer intensément, toujours assis sur son tabouret. Raki. Un nom terriblement exotique pour moi. C'était tellement agréable que quelqu'un ait de la considération pour vous, cherche votre approbation. Et lui visiblement voulait mon avis. je marchais vers lui, et finis par m'appuyer sur le piano. Fixant l'individu, je laisser couler ma voix, prenant un ton un peu plus sérieux et formel :
" Pas mal, pas mal du tout. Il faut admettre que vous avez du talent. Je dois avouer avoir été secouée, mais sans avoir pleuré. Alors disons que pour vous, ce sera... Seï. Maintenant, je vais prendre congé."
Honnêtement, tout cela commençait à me fatiguer. Tournant les talons et partant en vitesse, je ne pris même pas le temps d'attendre la réponse de l'homme. Je montais les escaliers quatre à quatre, et atterris dans ma chambre. Fermant la porte à clé derrière moi, je me jetais sur le lit, surprenant Zai, toujours à faire ses griffes dessus. Il se retourna, me fixant, avant de venir lécher le bout de mon nez. Je le pris dans mes bras et commençai à jouer avec, un peu comme une enfant. Il tournais comme un chiot, poussant des miaulements tapageurs. Arrivé à un moment, je m'arrêtais, levant les yeux au ciel. Puis je me penchais de nouveau sur lui.
" Allez mon grand, on va faire un tour dehors;" lui proposais-je.
Enfilant ma capeline, je pris le persan d'une main, et de l'autre, ouvris la fenêtre. Un vent froid s'engouffra dans la chambre, faisant danser mes cheveux. Souplement, je me mis à escalader la façade de la taverne, atterrissant sur le toit. Je m'asseyais, le chat entre mes bras, avant de lever les yeux au ciel. Il faisait nuit noire, et les étoiles resplendissaient au creux de la voûte céleste. Différentes couleurs, différentes intensités, différents mystère pour certains curieux. Je n'étais pas une scientifique, mais j'appréciais quand même assister à ce magnifique spectacle. Cela me rappelait des souvenirs, d'excellents souvenirs. Ceux de soirées dansantes, des fous rires, des nuits entières à reconnaître les constellations. Étais-je plus heureuse que maintenant ? Impossible à dire. Mais une chose était sûre : je ne regrettais rien.
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Mar 1 Aoû - 1:11
La passion !
Spoiler:
J'écoutais la belle, ainsi donc elle ne me donnais qu'un pseudonymme. Mais plus que ça elle s'en alla, s'évaporant aussi facilement qu'un écran de fumée je la vis rejoindre le calme de l'étage me laissant seul sur cette scène et devant ce public échaudé par l'alcool et ses mouvement sensuel. Descendant de scène a mon tour je souriais tandis que je me frayais un chemin vers le comptoir pour toucher deux mots au patron. Je pouvais le voir se décompser, blémir au fur et a mesure que mes mots se déversait dans son oreilles pour enfin le voir acquiescer hativement et sans broncher.
Puis me frayant un chemin a travers la foule enivré qui s'agglutiner devant moi pour enfin déboucher sur l'air frais en dehors de l'établissement, je m'allumais alors une cancéreuse tandis que j'observais les étoiles. Durant toutes mon enfance et mon adolescence je n'avais jamais eux l'occasion de les observer, Ironfall étant trop recouverte par les fumées évacuées par les mines et les forges elle était trop souvent recouverte d'un épais nuage acre et amer privant la population de ce simple réconfort. J'admirais ces ténèbres enluminés repensant succintement a ce qui s'était passé récement, jusqu'au moment ou, du coin de l'oeil, je discernais un mouvement. Ne changeant pas de position j'observais le toit pour voir la belle danseuse admirais ces lucioles céleste accompagné d'un chat. Faisant comme si de rien n'étais j'écrasais ma cigarette pour entré une nouvelle fois dans l'établissement bondé et traverser la foule pour rejoindre la porte de derrière et pénétrant dans la petite cour de service j'escalader le batiment de façon féline, rapide et silence. Je gagnais le toit rapidement pour m'y déplacer silencieusement afin de garder l'effet de surpise et constaté que la pauvre n'avais qu'une simple capeline pour se préserver du froid. Retirant ma veste aussi silencieusement que possible je laissait les arabesques cicatricielles luire au clair de lune pour poser délicatement le cuir chaud sur les épaule de la danseuse et dans le même mouvement m'assoir non loin d'elle et dire d'un ton enjoleur:
" C'est un bien jolie spécimen que nous avons la !"
Je laissais le double sens volontairement dans ma tirade même si je pensais ma phrase dirigeais principalement vis a vis du persan qui se trouvait sur Sei. Ne lui laissant pas le temps de rétorquer quoi que ce soit je poursuivait en disant d'un ton prèsque amusé: " Vous ne devriez plus avoir de problème de loyez d'aprés ce que le patron m'as dit, au moins votre ne pourra être que ce qui me semblait être a l'origine, une passion ! Mais aurais-je tord en disant cela ? "
J'étais bouche-bée devant tant d'initiative. Un beau spécimen ? Et puis quoi encore ? Il y avait des limites à ne pas pousser tout de même. Et qu'est ce que mon loyer venait faire là-dedans? J'étais parfaitement capable de me débrouiller seule sans qu'un inconnu sortie de nul part ne vienne jouer les chevaliers servants. Cela m'horripilait plus qu'autre chose. Zai s'agitait déjà, sentant ma mauvaise humeur remonter. Je ne savais rien de cet homme, si ce n'était qu'un nom et une compétence. Je retirais brusquement la veste de mes épaules, et la faisait retomber dans ses bras. Je pris ma voix la plus cassante.
" Je vous remercie de votre sollicitude monsieur, mais je n'ai pas besoin qu'on me traite comme une petite chose fragile. Je suis grande, je peux me débrouiller seule. De plus, sachez que je déteste qu'on se mêle de mes affaires et qu'on se montre trop curieux à mon égard. Alors je vous prierais de me laissez en paix maintenant."
Se faire assister ainsi, quelle tristesse. Si j'avais vraiment eu froid, je me serais transformée, voilà tout. Les gens ne se gênaient pas de me rappeler mon statue de femme dans la profession, et voilà qu'un musicien à la galanterie mal placée perpétuait leur oeuvre. J'étais mal tombée. Soupirante, je caressais le chat au creux de mes bras, effleurant son petit nez rose et ses grandes moustaches. Je ne voulais pas qu'on m'assiste, je voulais qu'on me respecte, mais ça, peut de personne l'avait compris. Chaque jour, je m'évertuais à m'améliorer, à devenir plus forte pour faire honneur à mon organisation et à mon père. Je ne voulais pas qu'on s'occupe de moi, je voulais qu'on ai besoin de moi.
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Mer 2 Aoû - 11:23
Je laissais ma veste tomber en faisant un bruit mat sur les tuile du toit, n'y prétend même pas attention. Inconsciement mon sourire s'aggrandit d'avantage, une femme forte voila ce que j'avais devant moi et j'en prenait pleinement conscience a présent. J'avais déjà un petit doute lorsque je l'avais rencontré dans la salle de l'auberge mais sa réaction quand a ce que j'avais pu dire au patron du bar m'apprenais plusieur choses. Il y avait tellement a apprendre d'une simple réaction, un agacement, un ton différent une simple mimique tout ça m'apprenais qu'elle ne souhaitait en aucun cas être assisté, ce que je pouvais aisément comprendre et que je respectais. Mais j'apprenais également via ces réactions que d'une part elle ne tentait même pas de vérifier l'information que je lui donnais, j'avais en réalité expliqué au patron que je n'avais pas le moindre sous sur moi mais m'étant montré un tantinet aggressif verbalement il en avait juste conclu que ma musique suffirait amplement a remplir ses caisses et que c'est tout ce dont il avait besoin.
M'allumant donc une cigarette je continuais de sourire mais cette fois un peu plus chaleureusement a la demoiselle pour enfin dire d'un ton un peu géné:
" Veuillez m'excusez, a vrai dire je n'ai pas étais totalement franc avec vous, en réalité je voulais juste savoir qu'elle genre de caractère vous étiez. Les seul mots que j'ai dit au patron ne concerné que moi. Je suis désolé d'avoir usé de cette méthode j'en suis vraiment navré. Et ne le prenait pas mal mais, le beau spécimen concerné votre charmant compagnon que vous avez la, non pas que vous êtes laide loin de la !"
Je preférait me taire constatant avec horreur que je commençais a perdre mes moyen au fur et a mesure de ma tirade. Le rouge commença me monté au joue et je détournais le regard de gène. J'étais vraiment géné par la méthode que j'avais utilisé pour tenter d'en apprendre un peu plus sur elle et je voulais me rattraper un tant soit peu, mais dans mon fort interieur je me doutais que rien que ma phrase n'avait en réalité certainement dut faire pire que mieux.
Au fur et à mesure de sa tirade, je haussais les sourcils, à la fois choquée et amusée. Visiblement, ce dénommé Raki était plus intelligent qu'on ne le pensait. Plus provocateur aussi, pour me confesser un acte aussi bas. J'étais déçue, mais d'un certain côté, cela ne faisait que le rendre un peu plus intéressant à mes yeux. Malgré tout, cet homme ne m'inspirait pas confiance. Au final, je ne savais que peu de choses sur lui, et cela m'inquiétait. Il fallait la jouer fine. Calant Zai sur mon épaule, je me levais, gardant l'équilibre sur le toit légèrement pentu.
" Bien, si vous le dites. Vous êtes quand même un sacré numéro. C'est bas de votre part, je m'attendais à mieux. Mais dites moi monsieur, pourquoi s'intéresser à moi ainsi ?"
Je soupirais légèrement, lui tournant le dos. Caressant d'une main le pelage immaculé du persan, je fixais la lune, ronde et blanche ce soir. Une nuit parfaite pour certains Zoans adeptes du spectacle. Je reprenais ma tirade, ma voix prenant un ton interrogateur.
" Après tout, je ne suis qu'une simple danseuse parmi tant d'autres. Avez-vous l'habitude d'espionner ainsi les femmes ?"
Je me retournais légèrement vers lui, le fixant de mes yeux ors. Même mon chat darda sur lui un regard félin, les pupilles étirées au maximum pour capter la lumière nocturne.
" Et par cette phrase, j'entends... Qui êtes-vous vraiment Raki ? Quel est votre but ?"
C'était stupide, mais je me sentais en position de force. Il ne s'attendait certainement pas à une question pareille, aussi vague et précise à la fois. Mais cet individu m'intriguait, je devais percer sa carapace, et le mettre à nu.
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Raki Goshuushou
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Jeu 3 Aoû - 0:02
Un but ?
Un but ? en avais-je vraiment un ? Je me posais ces question tandis que je caché mon visage dans les ténèbres de la nuit pour ne pas dévoiler cette fugace expression morose et cette pale tristesse qui commençais a gagner mon regard. Je dois bien l'avouer j'errais sans fin depuis la mort de Mélia, et pourquoi ? Pour les désir cupide de son trafiquant de père ou simplement a cause de la folie qui m'avais poussée a l'aimé ? Je n'en savais absolument rien, la seul réponse que je pouvais apporté a cette question n'était que cette réponse vide de sens et évasive.
Toute ces pensées me firent lâcher un petit rictus ironique que je camoufler dans une légère quinte de toux avant d'écraser ma cigarette. Puis me tournant vers la belle et me levant a mon tour je tournais mon regard vers les cieux. Me regardait-elle de la haut ? Approuvait-elle ce que j'étais devenue ? Je n'aurais certainement jamais la réponse et je n'en avais plus grand choses a faire, j'avais tourné la page même si pensée a ça faisait briller cette tristesse de l'âme dans mes yeux qui trancher avec le sourire que j'affichais. Je pris alors le temps de répondre aux questions de la danseuse d'un ton franc et légèrement charmeur:
" Mon but ? Pour être franc je n'en ai pas, j’erre comme ça sur les mers sans vraiment savoir quoi faire ni où allé. Je vous l'accorde une vie profondément ennuyeuse. Qui je suis ? Juste un pauvre diable qui aime jouer de la musique, boire de temps en temps plus que de raison et surtout passé mes soirée en compagnie de personne intéressante avec qui je pourrais avoir une conversation intelligente et qui comme vous ne tombe pas dans le piège de mes extravagances vocales...."
Je laissais ma phrase en suspens, expirant un coup laissant un nuage de brumé s'envolé dans le froids glaciale de la nuit. Je ne savais trop pourquoi j'avais étais aussi franc, l'alcool ? Non je n'avais pas bus au point de faire ce genre d'erreur. Avais-je simplement envie de continuer cette joute verbale sans que l'on me prenne pour un autre ? Trés certainement. Je continuais alors:
" Mais tant que j'y suis autant allé au fond des choses. Ce qui m’intéresse chez vous ? Vous semblez forte et ne vous en laissez pas comptez. Vous auriez put être comme beaucoup d'autre avec l'histoire du loyer, sauter de joie ou être gênée et me remercier, mais non vous vous êtes énervé car vous ne supporté pas qu'on vous traite différemment a cause de vôtres sexe et j'apprécie cette façon de pensée. Concrètement vous pourriez être chasseuse de prime, tueuse a gage ou assassin que ça ne me ferrais ni chaud ni froid, ce qui m'importe est de pouvoir conversé avec quelqu'un de fort et d’intelligent, ce que vous semblez être...."
Je laissait un large sourire non plus charmeur mais véritablement franc se déployer sur mon visage, et prenant le temps d'allumer une autre cancéreuse je repris après avoir expirer la fumé acre:
" En revanche dite moi, vous n'êtes certainement pas de North blue pour sortir la nuit avec juste cette simple cape, j'ai tord ? "
Je l'écoutais attentivement, détectant une profonde amertume dans sa voix grave de basse. A coup sur, cet homme avait vécu des choses difficiles, c'était perceptible dans son cynisme à peine dissimulé. Et honnêtement, cela m'étonnait qu'on trouve ma conversation intéressante. Après tout, en tant normal et avec mon vrai caractère, je n'étais pas une personne extrêmement loquace, et j'avais la fâcheuse manie de faire la leçon aux excités de la bande. Même si, je devais l'avouer, entendre Fudo parler de la façon dont il a détruit un sous-marin était particulièrement amusant. Me concentrant sur mon interlocuteur, j'écoutais son monologue, assez surprise par sa franchise. Et honnêtement, j'étais légèrement flattée par ses compliments. Il avait parfaitement cerné mon caractère et ma façon de penser, à tel point que ça en était inquiétant. Peut être résonnait-il également ainsi ?
Je l'écoutais, fronçant le nez au moment où il alluma sa cigarette. Dieu que je détestais ça. Puis, il me posa une question. une question à laquelle je ne préférais pas répondre. Mais honnêtement, je trouverais dommage d'arrêter cette discussion en si bon chemin. Et c'est à ce moment là qu'une idée me vint en tête. Complètement idiote, stupide, voir un peu folle. Mais au point où j'en étais, je ne pouvais pas tomber plus bas. Et j'avais envie de m'amuser. A voir si mon nouveau partenaire jouerait le jeu.
" C'est une question bien indiscrète dites-moi. Mais... Je suis prête à y répondre, mais à une seule condition."
Il semblait attentif, bien. J'allais avoir l'air horriblement puérile, mais c'était ça qui était drôle, non ?
" La pâtisserie Prates vend des fraisiers divins. Ils en ont toujours en réserve. Alors, je répondrais à ta question si tu m'en apportes un. A moins... Que tu ais peur ?"
Honnêtement, je ne me savais pas aussi provocatrice, à voir si le petit allait mordre à l'hameçon.
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Raki Goshuushou
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Jeu 3 Aoû - 21:19
Casse de patisserie !
Je me mis doucement a rire en l'écoutant, indiscret moi ? Non pas du tout juste trés curieux ! En revanche son défi me titilla un tantinet, je n'étais pas le genre d'homme a refuser un défi, mais je comprenais peu a peu que nous ne parlions pas d'un simple vole de patisserie, il y avais anguille sous roche. Certes Prate faisait les sois disant meilleurs fraisier mais il s'agissait aussi d'une boutique luxueuse, et qui disais luxe disait forcément pas mal d'argent vue les prix astronomique qui y était pratiqué.
Partant de la je laissais ma clope tomber sur les tuiles pour l'écrasé tout en expirant la fumer dans la nuit froide. ET esquissant un sourire taquin je pris le ton qui allais avec pour lui répondre:
" En somme un simple casse de patisserie ! Mais dites moi, pour une femme souhaite se démarqué et n'avoir besoin que d'elle même vous me semblait un peu frileuse sur ce coup la ! Serrais-je vraiment celui qui a peur dans la situation actuelle ? "
Et n'attendant pas sa réponse je bondissait du toit dans une ruelle sombre, atterissant souplement et me déplaçant discretement dans le dédale de rue qui mennais a la boutique en question. Attrapant au passage une bouteille que je fracasser pour en récupérer le tesson, j'arrivais au niveau de la boutique qui a l'heure actuelle se trouvais fermé, seul lumière a l'horizon celle du bureaux du patron certainement entrain de compter ses gains du jour. N'attendant pas je prenais la direction de l'arrière boutique et arrivant au niveau d'une porte vitrée j'utilisé le tesson de bouteilles pour créer une ouverture circulaire dans la vitre proche de la poignet pour enfin l'ouvrir le plus discrétement possible. Mes différente traque des homme de Gunther m'avais enseigner tout un tas de choses notament comment entrée incognito dans un endroit pour y récupérer des informations. Ici je me diriger a pas de velour vers le bureau du patissier veinale plonger dans ses livres de compte et ne lui laissant pas le temps de réagir je comprimais sa pomme d'adam dans le creux de mon coude et maintenant mon autre avant bras sur l'arrière de la nuque le privant ainsi d'oxygène. Je le lachais une fois que ses yeux se révulsèrent l'allongeant au sol pour ne pas créer de bruit pouvant attiré de badaud. Puis fourant la totalité de la recette du jour dans une bourse je prenais le chemin du retour en emportant au passage un fraisier et une cerise que je placé sur le gateau.
Le chemin du retour me pris un peu plus de temps esquivant le plus de monde possible pour evité que le cliquetis de l'or ne s'entende, je finit par arrivé proche de l'auberge et par planquer le sac d'or et enfin remonter sur le toit le gateau a la main tout en disant: a la danseuse d'un air taquin:
" c'est de ça que nous parlions ? En ce qui concerne la recette je me suis permis un leger ecart, question de garantis. Donc ou en étions nous déjà ? "
Attrapant le gâteau, je passais mon doigt sur la crème à la surface, avant de le fourrer dans ma bouche. Il n'y avait pas à dire, les gâteaux de la famille Prâtes étaient divins. J'étais restée là, l'attendant, et je devais avouer qu'il m'impressionnait. Par son talent, ou sa stupidité ? A voir. Qui cambriolait une pâtisserie de luxe sur commande juste pour un gâteau. Mais quelque chose me disait qu'il n'avait pas seulement pris un encas. Une garantie, hein ?
" Tu aurais pu partager, et ça me conforte dans l'idée que tu n'es certainement pas un enfant de coeur. Mais je me dois de répondre à ta question. Non, je ne suis pas du Nord, je suis une sudiste de Trade. Le paradis sur terre en somme."
Il est vrai que pour moi, Trade était une ville magnifique, avec ses vieilles maisons et la grande guilde des marchands. Et puis, on y rencontrait tellement de personnes, c'était génial. Et quand on savait où chercher, on pouvait tomber sur des lieux fabuleux. Je souris, repensant à tous ces bons souvenirs. J'observais l'île qui s'étendait devant moi, quelques lumières encore allumées, comme des petites étoiles tombées du ciel. Au final, même si on prenait la mer, on avait toujours un endroit où revenir. Je laissais Zai piocher dans la pâtisserie, caressant son pelage. Je levais les yeux vers le voleur, lui accordant un petit sourire amusé.
" En tout cas, chapeau, vous vous êtes montré téméraire. Mais dites-moi, j'ai répondu à votre question, alors répondez à la mienne : D'où venez-vous vous aussi ?"
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Raki Goshuushou
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Mar 8 Aoû - 20:40
Nostalgie !
Je pouvais voir comme un lueur de nostalgie dans le regard de la jeune femme comme si l'endroit d'où elle venait lui rappelait plus qu'une terre d'attache, de bon souvenir. Mais quand a moi d'ou pouvais-je bien venir ? Pouvais-je vraiment considérer Ironfall comme ma terre natal ? Hormis la misère, la souffrance et la torture le seul évènement heureux qui s'y était passé n'avais était que mon apprentissage en tant que musicien. Hormis ça j'avais passé de meilleurs moment en compagnie du cornu sur Gaimon.
Sortant de mes réverie mélodramatique je savais pertinament que ce a quoi la jeune femme s'attendais n'étais pas un ressentis quand a mon veritable foyer mais bien la terre qui m'avais vue naitre. Une idée me vint alors, souriant d'un air relativement carnassier je pris la décision de la mettre a l'épreuve a mon tour. Je pris alors la parole d'un ton taquin une lueur malicieuse dans le regard:
" Ce ne serrais pas amusant de vous réveler d'où je viens sans te donner un peu de fil a retordre. Ce ne serras donc qu'un simple énigme et la réponse en est le nom de mon ile natale a toi de la découvrir...."
Souriant d'avantage je préparer mentalement mon énigme pour la proposer ardu mais avec une difficulté tout même abordable, le but n'étant pas d'humilié la belle mais bien de la mettre au défis. Prenant a nouveau la parole je commençais donc:
" Mon premier est une richesse de la terre convoité par l'animal bipède, mon second n'est que vie et mort a la fois, ainsi mon nom est composé, quand mon troisième est considéré comme idolatrie ténébreuse, je ne suis autre que l'île des Damnés !"
Ainsi se finissais mon énigme, la richesse terrestre du fer composant la première partie du nom de ma patrie tandis que la vie et la mort représentait une chute d'eau meurtrière et vivasse a la fois. J'avais intentionnelement induit les termes en double sens pour évité que la solution ne soit trop aisé, le fer pouvant ici etre confondu avec l'or et la chute avec un macabre massacre, ce qui n'était pas totalement faux en ce qui concerné mon ïle natale. Je regardais la belle une lueur taquine brillant dans mon regard je lui dit d'une voix velouté:
Je poussais un soupir exaspéré, levant les yeux au ciel. Une énigme, et puis quoi encore ? Ce type était vraiment bizarre. Je n'ai pas la patience pour ce genre de choses, ça me gonfle, me frustre,et ça sert à rien à part de de sous-entendre que tu dois la fermer. Malgré mon exaspération, je réfléchissais à sa devinette, enfouissant mon visage dans le pelage du matou. Des richesses, il y en avait tellement, c'était trop vague à mon goût.
" De l'or, de l'argent, du charbon, du fer... T'es chiant ma parole."
Quand je deviens vulgaire, c'est que ça me soûle vraiment. Ou que je suis en colère. Dans les deux cas, faut éviter d'être dans les parages. Et Raki ne m'inspirait plus de sympathie tout à coup, juste une furieuse envie de le secouer comme un prunier pour qu'il me lâche la réponse gratuitement. Vie et mort, vie et mort... Quand tu vis, tu sors, quand tu meurs, on t'enterre. Tu descend donc.
" Fall..."
L'île des Damnés ? Ma parole, c'était vachement joyeux par chez lui ! Encore un éclopé de la vie qui cachait des cicatrices tellement profondes qu'on ne les voyaient même plus de l'extérieur. Faut croire que j'attire les chiens battus et les animaux errants. Je triturais ma boucle d'oreille, tirant la langue en réfléchissant. Grand dieu, heureusement qu'il ne le voyait pas, je devais avoir l'air fine. Je finis par m'affaler sur le dos, les tuiles s'enfonçant dans ma peau. Lâchant un cri résigné, je donnais une réponse totalement au hasard :
" GoldFall ?
Fallait me rendre à l'évidence : j'étais pas une inspectrice du Cipher-Pol, c'était peine perdue.
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Raki Goshuushou
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Ven 8 Sep - 22:22
Goldfall ? Presque !
Je souriais doucement tandis que je voyais la jeune femme se triturais les méninges pour trouver la réponse a mon énigme qui n'était en soit pas si compliqué. Puis la laissant réfléchir tranquillement et ne faisant pas spécialement attention a ce qu'elle pouvait marmoner j'en profitais pour observer un peu plus les étoiles. Elles étais magnifique, libre comme l'air et de toute contrainte terrestre. Libre de toute animalité ou animosité elle voguaient tranquillement dans l'océan célèste qui s'entendait a perte de vue au dessus de nos tête.
Je restais ainsi jusqu'au moment où la jeune femme me proposa une réponse, Goldfall ! Elle n'était pas si loin que ça de la réponse exact, et lui souriant je ne me voyais pas la laisser dans une situation aussi frustrante alors qu'elle se trouvait si prés du but. Prenant alors la parole d'un ton taquin je lui dit alors:
" Présque ! il s'agissait en réalité d'Ironfall, une ile peu connu qui se trouve a quelque jours d'ici si on ne tombe pas sur des eceuilles ou des tempètes maritimes ! "
Je n'entrais pas volontairement dans les détails de l'ile préférant esquiver le sujet je m'allumais une cigarette pour m'approchais un peu plus du bord de la toiture, la nuit avais beau être un peu plus fraiche que d'habitude ce soir la, le ciel était dégager et c'était une belle nuit pour vadrouiller dans les rues et se balader sur le port. Reprenant la parole j'employais alors un ton limite enjoleur pour lui dire:
" C'est pas que je commence a m'ennuyer sur ce toit, mais que dirais-tu d'une pette balade en ville et sur le port histoire de voir si des opportunités se présente ? Dans le pire des cas tu pourras te consoler en te disant qu'une somme rondelette t'attend bien au chaud ici !"
Je fronçais les sourcils, soucieuse. Je ne connaissais pas cette île, elle ne devait pas être bien grande ou importante. Elle était plutôt proche, mais je n'avais ni le temps ni l'envie d'aller la visiter, d'autant que son nom me faisait penser à une mine minière. Le suicide capillaire en somme. Venant d"une grande île, je ne savais pas ce que ça faisait de naitre sur une plus petite, mais cela devait être ennuyeux. Je chassais le matou de ems genoux, me levant et m'étirant. J'écoutais la proposition du musicien, acquiesçant doucement. J'avais besoin de bouger, ou je n'arriverai jamais à dormir tout à l'heure. Je me tournais vers lui, soufflant sur une mèche azure.
"Pourquoi pas, j'ai envie de bouger. J'ai peut être un endroit sympa, et je t'y emmènerais si tu arrêtes de roucouler comme un pigeon. Je déteste ça."
Et sans l'attendre, je sautais sur le sol, mes jupons se soulevant légèrement. En effet, j'avais une bonne adresse plus que sympathique quand on voulait égayer ses soirées. Même si ladite adresse n'était pas à mettre entre toutes les mains. Ne vérifiant même pas s'il me suivait, je me m'y en marche, plutôt enjouée et sifflotant une petite comptine. Si tout se passait bien, ma bourse serait encore mieux remplie que ce qu'il croyait. Les ruelles que j'empruntais étaient de plus en plus sombres et étroite. Les murs n'étaient pas de la première fraicheur, et on distinguait le cadavre d'un ou deux ivrognes. Les écartant du bout du pied, je finis par arriver devant une grande trappe de bois, celui-ci assez solide et renforcé par des plaques d'acier. Je toquais légèrement contre la petite porte, attendant une réponse. J'entendis un bruit sourd, et une voix me demander :
" C'est qui ? " Shining Blue Bird et un invité. On a de quoi s'amuser, pas de souci."
La trappe s'ouvrit, laissant voir la tête d'un gardien, celle-ci couverte de percings. Soufflant légèrement, il s'écarta, nous laissant descendre. Je regardais le tunnel qui s'ouvrait devant moi, long et éclairé par quelques lanternes. Un sourire se fendit sur mes lèvres.
" Tu vas voir, tu vas t'amuser mon vieux."
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Jeu 2 Nov - 0:00
Mocking Bird
Moi roucouler ? Je ne voyais pas où cette jeune danceuse voulais en venir, mais s'il y avait une choses pour laquelle j'étais d'accord pour bouger. C'était bien beau d'admiré la canopée rayonnante au dessus de nos tête, mais le fait était qu'il y avait bien peu de distraction en soit hormis cet échange vocal sur lequel nous n'étions l'un comme l'autre pas prés a céder un pouce de terrain.
Je me mit donc a suivre la jeune femme, arpentant des sentier de plus en plus sombre, m'enfonçant au fur et a mesure dans les affres de ce monde souterrain que j'avais cotoyais d'un peu trop prés sur Logue Town. Ces ruelles où les yeux injecter de sang des ivrognes avide de rapine se pose sur vous, ces endroit regorgeant de femme aux appats proéminent outrageusement mis en valeur par un décoletté un trop plongeant et curiose de l'argent que vous étiez prés a débourser pour leurs compagnies. J'avais cotoyais ce monde sur Logue Town dans l'unique but d'embraser deux chef de la pègre local au vue de la chute de cette infernale histoire je ne m'en étais pas trop mal tiré.
Pour une fois je restais étrangement silencieux, laissant mes yeux s'habituer a l'obscurité grandissante je commençais aprés quelque minute a mieux percevoir mon environnement et arborant une attitude des plus détendu je laissait cette tension intérieur grandir autant qu'elle le souhaitait. Ces affres ténébreuse réveillais chez moi ce coté gangréné de mon être, ce miasme transcendant qui pullulait a l'ombre de mes propres démons. Je ne saurait dire combien de temps le trajet dura mais lorsque nous arrivâmes je vis la jeune femme toquer a une porte et se présenter sous forme d'oiseau. Encore une chose qui me rappelé des souvenirs pas si éloigné que ça, et comme si mes souvenirs concordé avec mon faciès je commençais a arboré un large sourire au videur, un sourire limite malsain. Passant a coté de celui-ci je dit sur un ton qui n'avait rien a voir avec celui employait avec la jeune danseuse:
" Vous pouvez m'appelez Mocking Bird" L'oiseau moqueur, ce doux nom me rappela ce masque souriant et narquois, ce nom me rappela ces longues soirées folles a traquer, a interroger et enfin a abattre ces proies tout aussi pourrient que moi. Je pris alors le temps de répondre a la jeune femme toujours le même sourire sur le visage et le ton nettement moins roucoulant mais tout de même chaleureux:
" Je pense que d'une manière où d'une autre je devrais trouver de quoi m'amuser ici ! Tu me fais le tour du propriétaire ma vieille ? "