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Elle est où la bibiste à son papa? [Mission - Présent]
Rainbow Dieulegrand
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Elle est où la bibiste à son papa?






Cette entrée dans la taverne laisse tout le monde indifférent, sauf Roberto, le barman. Il a même un instant de questionnement en voyant ma tête et s’arrête un court instant dans l’essuyage de la pinte qu’il a dans sa main, avant de retourner à sa tache et de la finir. J’approche du bar et avant même que je m’asseye, il a déjà mis un petit verre rempli de ma liqueur verte préférée devant ma chaise habituelle. Ca fait un bout de temps, mais il n’oublie pas ses clients… La chaise la plus à gauche du bar, là où les ivrognes n’arrivent jamais car ils se sont effondrés avant. J’ai ma capuche sur la tête, pour éviter les commentaires habituels sur mes cheveux multicolores : je m’en était douté, mais avec le temps, les indic’ ne passent plus trop par chez Roberto. Ils sont tous à fouetter de plus gros chats, et tout ça pendant que j’étais en période de grand questionnement. J’ai dû en rater des choses, depuis le temps… Quelle imbécile. Je pose mes fesses sur mon tabouret, et souris à Roberto en prenant le verre dans ma main pour lancer un toast.

« A la vie, à la mort, Roberto.

-A la vie à la mort, petite. »

J’engloutis le verre d’un seul coup, et la sensation de chaud se répand en moi comme un énorme coup de fouet. Me voilà plus que réveillée, prête à parler des choses sérieuses. Sans compter qu’il est sans aucun doute au courant de tout ce qui m’est arrivé dernièrement ! Je connais Théo, il ne sait pas tenir sa langue.

« Qu’est-ce que j’ai raté?

-Boarf, rien d’énorme. Nakata Fenice qui a fait des siennes.

-Ah? En même temps, les pirates aiment bien ça : foutre le bordel et n’en faire qu’à leur tête.

-Tu le connais non?

-Ouais… Je l’ai rencontré, mais c’était y’a un gros bout de temps.

-C’est sûr. Ca serait bien que tu te concentres sur le présent. Surtout maintenant. »

Je le fixe. Il a… Il a quelque chose pour moi. De gros. Sinon, il ne l’aurait pas balancé direct. Et maintenant… C’est urgent? Je pose ma question en haussant un sourcil. Et… J’aurais pas dû. Roberto me lance son regard « Sérieusement? ». C’est clairement urgent. Va savoir pourquoi. En tous cas, un vieil ami à lui est passé peu de temps avant moi, et devait avoir un peu trop bu de la liqueur de Roberto, assez pour laisser sortir quelques ragots pas si inintéressants que ça.

« T’as raté beaucoup de choses, petite. Un paquet ! Enfin bon… Si ça peut t’intéresser, Théo a parlé de toi la dernière fois au bar. Un de mes vieux amis était là, et bien sûr, ton pote s’est senti obligé de raconter ta vie en plus de la sienne. »

Je soupire franchement. Bordel d’abruti… Il va finir par me faire tuer ! Il a pas encore compris qu’on vend pas les indic’ comme ça?! Roberto rigole dans sa barbe. Si c’est effectivement un pote à lui, je ne devrais pas trop craindre, sinon, il aurait assommé Théo? Enfin j’espère…

« Rien de trop embarrassant, ne t’en fais pas ! Juste ce qu’il faut, et mon vieil ami était dans un bel état lui aussi. A tel point qu’il m’a laissé son numéro pour que tu puisses lui accorder un rencard ! T’imagines ça? On en est presque au cliché du conte, tu vois? Celui où la vieille dame veut attendrir la jeune fille avec une pomme! C’était à mourir de rire. Les vieux croutons de nos jours espèrent toujours séduire les jeunes filles en fleur… »

Je me fige. C’est pas très subtil, c’est même gros comme une maison. Voire un volcan soit dit en passant… Simple et efficace. Je suis avec difficulté son rire, pour donner le change, mais je sais très bien ce qu’il se passe. Non seulement Théo ne sait pas tenir sa langue, mais il a finir par comprendre que j’étais on ne peut plus sérieuse quant à ma décision sur les fruits du démon : ils doivent disparaitre de ces mers pour toujours. Et il a vendu la mèche en prenant un verre avec un vieil indic’ en retraite, visiblement un ancien pote que Roberto a dû aider dans ses jeunes années. Et ce dernier a vendu du rêve en parlant d’une information intéressante sur ces bordel de fruits. Eh bah… Pour reprendre du service, je reprends du service, et ça aura carrément pas trainé ! Ca me tombe littéralement du ciel. Et mon coeur bat à cent à l’heure. Ca fait tellement du bien de ressentir ça… Je me sens vivante. Je trépigne d’impatience, j’ai envie de bouger, de courir. Mais je dois me contenir.

« Allez, je t’embête pas plus avec mes histoires de papi gâteux. Je t’offre une dernière bière pour la soif, en hommage à ton retour sur le champ de bataille et je te laisse filer sans payer. C’est pour moi, petite souris. »

Je ne prends pas souvent de bière, je ne bois que de l’alcool en général. Pourquoi une bière? Parce qu’on peut coller discrètement un bout de papier en dessous. En l’occurence, un numéro d’un vieil ami trop bavard. Ce qui me fait me figer une seconde fois, c’est la manière ont il pose la choppe sur le comptoir. Imperceptible pour les autres, mais je le reconnaitrait entre mille : deux coups secs.

« Sois prudente, Rain’. »

Il est sérieux. Deux coups. Le CP2, voilà ce que ce code veut dire. C’est pour ça que je suis sensée me dépêcher : si je veux avoir l’info avant eux, je dois « filer » et surtout, surtout ! Agir discrètement. Sauf que s’il y a bien un domaine que j’adore et dans lequel j’excelle , c’est… La discrétion. Après tout ce temps, ce vieux crouton s’inquiète toujours autant pour moi. ‘Fallait s’y attendre. J’attrape savamment la choppe, récupère le numéro et engloutit la bière avant de reposer vigoureusement le récipient. Un grand sourire pour mon cher Roberto et me voilà debout en moins de deux.

« Je reviendrai de temps en temps, Roberto ! Promis ! »

Je me précipite dehors, heureuse comme jamais.

La chasse est ouverte !

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Elle est où la bibiste à son papa? [Mission - Présent] B7pn3

[30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario !
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Elle est où la bibiste à son papa?






Quand on flâne dans les rues, qu’on apprend à se cacher, à se faufiler, on finit toujours par trouver des endroits incongrus. Sur cette petite ile, pas loin des verres de Roberto, existe un mur végétal que personne n’a jamais pensé à franchir. Et pourtant ! Si ces gens savaient… J’attend que personne ne me voit et je me glisse entre les lianes et autres feuillages pour me retrouver dans une petite cour intérieure, une cour où je me suis déjà retrouvée par le passé avec ce fou de Nakata. Dire que Roberto parlait de lui tout à l’heure… Je prends le temps comme à mon habitude de humer l’air empli du parfum doux et suave de cet endroit bucolique. Le rosier fleurit encore dans cette petite cour abandonnée. Je me demande si un jour, quelqu’un redécouvrira cet endroit ? Il y aurait plein de choses à faire, mais il y aurait surtout le risque que le « secret » des amants cachés que le Fenice et moi avions trouvé soit déterré, et jeté. Et je dois avouer que ça me briserait le coeur… Je garde un très beau souvenir de cet après-midi. Enfin bon…

Le papier dans la main, je m’approche de l’entrée du vieil immeuble et m’introduit par une porte mal barricadée avant de me rendre dans l’appartement du premier étage. Tout est tellement cassé, mais tout est tellement désespérément beau… Dommage que je n’ai pas vraiment le temps de flâner un peu plus. Je m’approche du vieux Den Den à peine fonctionnel, et compose le numéro écrit à la va-vite… Ca c’est quoi comme chiffre?! Je plisse les yeux, et me dis que je n’ai pas le choix : au pire, je tenterai plusieurs numéros. Je lance l’appel, et une voix atrocement aiguë me répond.

« OuiiiIIIIIIII? Ici Madame IrmaaaAAAAAA? Voulez-vous connaiiiIIIIIIItre votre aveniiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIR? »

Je raccroche directement alors que des frissons me remontent la colonne, et compose une deuxième fois le numéro en changeant le chiffre dont je n’étais pas sûre. Cette fois, une voix d’homme me répond, et les frissons d’horreur donnés par l’autre voix insupportable disparaissent progressivement. Allez, Rainbow, à toi de jouer !

« Ici Bakabou et fils, que puis-je pour vous?

-Bonjour, je m’appelle Rose ! J’appelle de la part de Roberto, il a passé une commande pour moi et j’aimerais savoir si cette dernière est prête? »

Un instant de silence. Il réfléchit, et ses neurones semblent se mettre efficacement en place car sa réponse arrive, claire et sans appel.

« Pas pour l’instant Mademoiselle, et elle ne le sera pas pour ce soir ! J’ai un bateau à prendre d’ici une dizaine de minutes et nous ne rentrons pas avant demain, j’en suis navré.

-Il n’y a pas de soucis, merci bien Monsieur ! Bonne soirée ! »

Je raccroche, et me mets à courir plus vite que mon ombre. Dix minutes pour aller jusqu’au port? Heureusement que j’ai toujours mon nécessaire sur moi, parce que je suis partie pour une mission en l’espace d’une demi-journée. Je sors en courant des appartements, et m’arrête au niveau du mur végétal pour tendre l’oreille et vérifier qu’il n’y a pas de bruit dans la ruelle. Quand je suis certaine qu’il n’y a personne, je me glisse hors de cet espace doux pour me lancer dans une course folle contre la montre. Je suis comme une souris, à courir et raser les murs, ma tête recouverte de ma capuche pour être moins visible. Ca va être chaud, mais j’y serais ! Une dizaine de rues plus tard, j’arrive sur la placette qui fait face au port, et je me permets de relever ma capuche. Sur cette place tout le monde me connait de toutes manières, et le seul endroit dans lequel je ne doit surtout pas être vue en train de roder, c’est là d’où je viens. Un bateau est en cargaison plus loin, et ça ne fait aucun doute : le mec à la barbe rousse là-bas, qui me regarde déjà dans les yeux, est sans aucun doute le contact de Roberto. Je m’avance nonchalamment vers lui et lui tend la main alors qu’il me tend la sienne.

« Mademoiselle Rose, je suppose?

-Yep ! Vous pouvez aussi m’appeler « petite », j’y suis habituée.

-Ok, petite. Allez, monte dans le rafiot ! Je t’emmène en ballade. Maurice ! Marcel ! On lève l’ancre ! Et qu’a saute ! »

Ni une ni deux, je saute sur la passerelle, le coeur qui bat encore fort, et je mets la main à la patte en préparant le bateau au départ. Plus vite on est partis, plus vite on sera en train de discuter ! Et j’ai beaucoup trop hâte de savoir de quoi il retourne… Ca n’est pas le plus grand des bateaux, mais parfait pour transporter la marchandise et… Les infos. Quelques minutes plus tard, Mr Bakabou est à la barre et les deux autres bossent dans leur coin sur de plus petites besognes. Je m’approche de lui et me présente enfin, plus sérieusement.

« Rainbow Dieulegrand, d’Azalariane. Comment dois-je vous appeler?

-Mateo. Mateo Bakabou. Enchanté, jeune fille ! Tu sais, Roberto m’a pas mal parlé de toi.

-Ca… Je n’en ai jamais douté. D’une certaine manière, ce vieux Roberto est presque comme un grand-père pour moi.

-C’est un grand-père, je vous le confirme. Pas besoin de liens du sang pour avoir une famille… »

Il a l’air assez sérieux en parlant de ça. Vu l’âge qu’il a, il doit avoir de la bouteille, ça c’est sur. Il a dû en voir des vertes et des pas mûres, et perdre des amis. Comme nous tous…

« Tu sais petite, prend le temps de te détendre. Tu as déjà sprinté jusqu’au port, va poser tes affaires et si tu veux, tu peux lancer le ragout pour ce soir ! On dormira sur le bateau.

-Je vous avoue que je suis assez impatiente de parler avec vous…

-Ah mais j’en doute pas un seul instant ! C’est juste que le ragout a besoin de mijoter un minimum, et quand ça sera le cas, on aura plus de temps pour papoter ! On va pas grailler direct. Allez, hop ! Au boulot ! »

Après tout, toute information mérite récompense, et je n’ai même pas pensé à comment j’allais le remercier, j’étais complètement focalisée sur ce qui me tombe dessus. Je me rends dans la mini cuisine improvisée et lance le ragout. Carottes, oignons, herbes, une viande de cerf, un petit vin et j’en passe… Allez zou, coupé puis dans la marmite ! Quelques épices, et la magie opère. Je m’aperçois à quel point ça me fait un bien fou de cuisiner. Je repense directement à l’orphelinat, où je devrais être en train de faire de même. Lina, Edouard, Sacha… Je ne les reverrai sans doute plus jamais. Ou pas comme ça. Ils auront soit poussé, soit ils auront pris le large. Ils arrivent trop tôt, mais repartent tout aussi tôt…

« Une fine cuisinière, comme l’a dit le chef !  Merci bien, mademoiselle. Quand on court après les petits boulots comme moi, on a pas souvent l’occasion d’avoir d’aussi douces mains pour nous faire la cuisine, ça nous change. On ouvrira une bonne bouteille ce soir, si vous voulez ! »

Un des ouvriers, celui qui s’appelle Maurice, s’est glissé dans la cuisine sans que je le voie. J’étais concentrée sur mon ragout à ce point?… J’espère que c’est ça. Je ne voudrais pas avoir perdu de ma vigilance, il ne manquerait plus que ça ! Après l’homme qui murmure à l’oreille des chevaux, l’indic’ qui perd sa vigilance en cuisine. Tout à fait cliché. Un instant, en passant près de moi, je sens une odeur accrochée à lui. Pas mauvaise, non ! C’est surprenant… On dirait… De la menthe.

« C’est avec plaisir, j’ai l’habitude. »

Je pose le couvercle sur la marmite et remonte auprès de Mateo, plus calme. Il est peut-être plus futé que ça le monsieur… Il voulait que je me calme, je le sens. Il me regarde arriver, et un grand sourire illumine son visage.

« Merci, petite. Bon, je vais te dire pourquoi je t’emmène. Tu te doutes que je t’ai pas juste embarquée pour m’amuser. On va livrer là où j’ai entendu des ragots, mais avant que je ne te lance toute l’info, Roberto m’a dit que ça faisait longtemps que t’étais pas sortie de ta taverne, alors je vais te remettre en scelle. »

Je hoche la tête, et il me dévisage un instant avant de se mettre à parler.

« Y’a beaucoup de rumeurs, tu sais, en ce moment. Au début, je me disais que c’était pas possible. Puis les rumeurs se sont intensifiées. Quand une personne le dit, ok, deux pourquoi pas. Mais cinq ou six fois? J’ai stocké l’information et toutes ses versions dans ma tête. En tous cas, le vieux bonhomme que je suis voit à quel point les mers deviennent étranges, ces dernières années. Comme si le monde entier partait en vrille. Alors j’ai fini par conclure que ça n’était peut-être pas que des sornettes. Voilà ce que j’ai compris : il y a des fruits bizarres sur le marché. »

Je le regarde, interloquée. Des fruits bizarres? Mais… Les fruits du démon sont eux-même bizarres !

« Oui, oui, je sais ce que tu te dis. Les fruits du démon en soi sont bizarres, mais je te parle de quelque chose d’étrange. Les personnes qui en ont parlé semblaient vraiment mal à l’aise. Tu vois cette sensation, quand une personne se retrouve confrontée à quelque chose qu’il pensait connaitre, et que soudainement… Plus rien n’est sûr? Que le doute s’insinue, et soit tellement malfaisant qu’il a du mal à oser se poser la question rien qu’à lui-même? C’est ça. J’ai la certitude qu’il s’est passé des choses pas claires. Je sais pas exactement quoi, mais ça ressemble à un apprenti sorcier qui a voulu créer un plus gros gâteau. »

Des fruits étranges, des hommes donc, qui se baladent?…

« Le dernier mec qui m’en a parlé m’a dit qu’un homme se faisant appeler l’ancien savait où deux d’entre eux se trouvaient. Deux mecs ayant bouffé ces fruits bizarres. Et tu veux savoir comment je lui ai extorqué ça? Je me suis fichu de sa tronche, je lui ai rabâché qu’il mentait et je lui ai servi quelques bières alors qu’il avait déjà une quinzaine de pintes à son actif. Le type avait l’air trop fier de savoir tout ça. Si tu veux mon avis, il est soit très salement amoché soit mort. La fierté n’a jamais été une bonne chose, surtout en possession d’informations aussi délectables. »

Je fais la grimace ; Mateo a très clairement raison, soit il est en pièces, soit il est six pieds sous terre, aucun doute là-dessus. C’est bien une des raisons pour lesquelles il faut absolument savoir tenir sa langue et ne jamais accepter les verres d’un homme aguerri… Un indic’ qui ne sait pas tenir l’alcool est un indic’ mort, c’est tout.

« En tous cas, au moment où je l’ai laissé, il avait encore la tchatche, mais je savais ce que je voulais. Et je sais soit dit en passant que l’ancien en question se trouve pas loin du port… Reste juste à savoir comment arriver jusqu’à lui. Il a de l’influence, et il aime blanchir de l’argent à coup de parties de protchiloni dans une salle au fin fond d’un bâtiment désaffecté. Mais… Si t’as pas d’invit’, ou d’argent à blanchir, tu rentres pas. Autant dire que je vais te donner une adresse, mais ça sera à toi de t’infiltrer, et de prouver ton talent pour arriver jusqu’à lui. Pour l’entrée en matière et la parlote, je sais que tu t’en sortiras comme une princesse !

-Espérons-le, oui !

-Voilà, tu sais tout. Maintenant… A toi de jouer ! Sur ce, allons casser la croute. J’ai une faim de loup, et je suis sûr que ces deux ouvriers ont autant envie que moi de gouter au ragout de la meilleur cuisinière d’Azalariane… »

Il me fait un clin d’oeil, et je souris. Nous mangeons dans le calme et la bonne humeur, et chacun retourne à ses occupations. Je vais dans une petite cabine et m’allonge sur le lit avant de bouquiner un peu. Je prends le temps de repenser aux informations, et à ce qu’elles impliquent… Mateo m’a fait un petit plan du quartier où se trouvait le fameux ancien en question, et je le regarde en me posant une question. Pourquoi c’est toujours un vieux crouton appelé l’ancien qui détient les meilleures infos du pays?! Ils pourraient faire preuve d’un peu d’imagination des fois, sérieux… Après avoir élaboré un plan en fonction des indications rapportées par le vieil homme roux, je finis par m’endormir et plonger dans un sommeil légèrement agité. Et ça n’est pas la pluie dehors, c’est juste cette mission qui met mes nerfs à rude épreuve. Des fruits bizarres? Qui sait ce que c’est que ces histoires étranges. Il n’y a qu’en y allant que j’aurai plus d’informations, et si ce vieux croulant peut même me donner l’occasion de savoir où trouver ces deux hommes? Maintenant, reste à savoir qu’est-ce que je peux bien avoir à offrir à cet ancien en question pour qu’il me dise quelque chose d’aussi essentiel? J’ai plusieurs choses à proposer, et l’une d’elle pourra peut-être faire parler. Dans tous les cas… Ca n’est pas la nuit qui me le dira.

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Elle est où la bibiste à son papa?






Le réveil est difficile, et je peine à émerger, encore prise dans un cauchemar peuplé de bananes volantes. Je m’étire, vais me débarbouiller, regroupe mes affaires et me rend sur le pont où je vois Mateo, frais et dispo, toujours collé à sa barre.

« Bonjour, petite ! Alors, prête? Tu te sens d’attaque?

-Pas avant quelques heures…

-Pourtant, va falloir que tu carbures, parce qu’on arrive ! »

Je me retourne et voit l’île, plus proche que je ne l’aurais pensé. Maurice et Marcel me saluent, et je profite de l’arrivée pour me réveiller doucement, assise sur les marches à côté de Mateo. Une trentaine de minutes plus tard, me voilà sur les lieux, ma capuche sur la tête et les mains dans les poches. Je commence par faire un rapide état des lieux, en me dirigeant de tête grâce au plan du capitaine : c’est exactement comme il me l’avait décrit ! Une sensation étrange me poursuit cependant, alors que je continue de me promener dans la zone et même quand je me rend dans une petite taverne pour manger. Je suis certaine qu’on me suit. Je le sens, la sensation d’un regard posé sur moi… Pourtant, rien à faire. J’ai beau utiliser un miroir de poche discrètement, user toutes mes ruses, impossible de comprendre qui pourrait être après moi. Je doute d’être paranoïaque : mon nez ne me ment jamais, il y a quelque chose d’étrange. Quelques heures plus tard, j’ai finalement perdu cette sensation. On m’a sans doute lâchée, et je me détend enfin.

Le soir arrive, et mon coeur commence à accélérer. C’est l’heure… Des chats ! Dès que le crépuscule laisse place à la nuit, je commence à me faufiler dans une petite rue du genre coupe-gorge. C’est une impasse étroite, mais assez pour que je puisse passer sans avoir à rentre le ventre. Personne… Ca commence bien au moins. Au bout, une gouttière que j’escalade à l’aide des plantes grimpantes et des pierres. Heureusement qu’il ne pleut pas, car sinon, j’aurais pu glisser et mourir aussi facilement qu’on dit bonjour. Arrivée en haut, me voilà sur les toits, à scruter le moindre bruit aux alentours, et à avancer avec le plus de discrétion possible. Les toits sont en mauvais état, mais ça il n’aurait pas pu le prévoir… Une tuile tombe, et je me rigidifie comme une statue quelque instant, le coeur qui explose dans la poitrine. Satanée tuile ! C’est pas le moment de me faire un coup pareil ! Faut vraiment qu’ils refassent les toits par ici. Après 7 minutes sans bruit ni sensation de présence, je me remets à marcher doucement avant d’arriver à bon port : une fenêtre, sensée être celle d’un des entrepôts de l’ancien. Pas de lumière, pas de bruit émanant de l’intérieur, parfait moment pour ouvrir la fenêtre, dont le bois pourri par le temps ne fait pas long feu. A ce moment, un hennissement un peu plus loin me fait tourner la tête. Heureusement, le bruit semble venir des box que j’ai vus pendant mon repérage un peu plus tôt. Même si c’est cruel d’enfermer un animal, je me réjouis qu’il n’y ait pas de cavalier pour m’avoir vue venir jusqu’ici…

Je sors la corde que j’avais prévue, et la noue à une cheminée avant de balancer le reste par la petite fenêtre en triangle que je viens d’ouvrir. Je descends tranquillement dans les lieux, et me voilà déjà à la moitié du chemin ! Enfin de compte, c’est presque une ballade de santé, limite trop facile. La salle est vide, mais on dirait un lieu propice aux combats de coqs… Et j’avoue que je n’aime pas trop ça. Moi qui croyait que le blanchiment se faisait par le jeu?… Mais bon, c’est le jeu, dans le monde du dessous, chacun fait le trafic qu’il veut, il n’y a pas de petits profits ! J’avance jusqu’à la porte, tend l’oreille pour vérifier que tout est calme et crochète la serrure pour pouvoir m’engager dans le couloir. Il fait très sombre et je peine à voir, je crains de finir par me perdre dans ce labyrinthe qui part dans tous les sens… Jusqu’à ce qu’une main m’attrape par le sac à dos et me soulève à deux mètres du sol, et qu’une lumière aveuglante me soit mise en pleine face.

« Bah alors, espèce de ragondin? Qu’est-ce que tu fous ici? C’est privé ! »

La montagne en question plisse les yeux, et continue alors que je me tortille sans pouvoir me défaire de lui.

« Oh ben ça, tiens, le ragondin est une gonzesse… Qu’est-ce qu’une jeune fille peut bien faire ici la nuit? Je vais te ramener à l’ancien, on va bien voir ce qu’il fera de toi, de toutes manières. »

Pour l’entrée discrète, c’est raté. Par contre, c’est sur, j’ai trouvé l’ancien ! Après quelques minutes de chemin où je m’applique à retenir le chemin au cas où je dois m’échapper en urgence, nous arrivons enfin devant une double-porte. Et quelle double-porte. Elle est rose, recouverte de plein de petits coeurs. Oh mon dieu, dans quel pétrin je me suis encore fourrée, pitié, achevez-moi… La montagne ouvre la porte, et nous faisons notre entrée, moi toujours pendue à mon sac à dos tel un ragondin pris en faute.

« M’sieur, j’ai fait une prise dans le couloir ! Un ragondin femelle. Qui avait pas rendez-vous, ça c’est sur.

-Pause-là à terre, Jean-Eudes ! Voyons, ne traite pas ce petit bichon comme ça. Il doit y avoir une explication. »

Je reste sans voix devant le spectacle qui se déroule sous mes yeux. Un mec, tout de rose vêtu, sur un canapé avec des formes de coeur… non, dans une salle entière où absolument tout même la boule à facettes est en forme de coeur voire rose fuchsia, entouré d’une ribambelle de petits bichons teints en rose en train de japper joyeusement autour de leur maître. La montagne découvre ma tête, et mes cheveux multicolores font leur petit effet, l’ancien en question fait une moue de la bouche en signe d’appréciation.

« Alors, mon bichon. Pourquoi me déranger? C’est mal de s’introduire chez moi comme ça, pendant mes heures de détente avec mes petits chériiiiiiiis ! Alors faisons simple, mon bichon. Sois honnête, et va droit au but. »

Soudainement, son regard se fait plus dur, et la phrase qu’il me lance l’accompagne dans une note qui se veut sérieuse, sans détour ni retour.

« Si tu mens, je n’hésiterai pas une seconde à te vendre contre un véritable bichon. »

Il est totalement sérieux. Je n’ai plus qu’à faire mon boulot… Et à le convaincre.

« Je m’appelle Rainbow. J’ai eu vent d’une information, comme quoi un homme qu’on appelle l’ancien sait où se trouvent deux hommes ayant mangé des fruits étranges, inhabituels. Je les recherche pour… En savoir plus sur eux? Ou même les connaitre, si j’arrivais les contacter, ça serait juste le jackpot pour moi… J’aimerais avoir des réponses à mes questions. Les fruits éveillent ma curiosité depuis peu, et commencer par chercher des hommes ayant mangé des fruits étranges me semblait un bon commencement. Bien entendu… Je me doute que l’information ne sera pas gratuite. Je peux déjà, en guise de reconnaissance pour votre écoute, vous promettre que je tairai votre localisation si des marines me la demandent. »

Il me sourit. Il sait que je dis la vérité, et il réfléchit un instant.

« Bon. Il y a peut-être moyen de faire affaire mon petit bichon, mais… Comme tu l’as si bien exposé, toute information a un prix. En l’occurence, tu arrives à point nommé. Je recherche un animal qui à mes yeux n’a pas de prix ! On me l’a enlevé… Mon pauvre petit amour de ma VIIIIIIIIE ! Si tu parviens à me le retrouver, ça sera déjà… Un bon début de négociation.

-C’est d’accord, j’accepte. Dites-m’en plus sur lui, et j’y vais de ce pas.

-Parrrrfait, parfait, mon petit bichon ! C’est un beau cheval, blanc, avec un tatouage de coeur rose sur son fessier gauche. Il répond au nom bichonement mignonissime de Wesh Baby ! C’est l’amouuuuur de ma vie. »

Je le regarde, et doit me faire violence pour ne pas rire malgré l’improbable de la situation. Qui vit dans une sale rose remplie de coeur, remplie de bichons, tatoue son cheval d’un coeur et le prénomme Wesh Baby????

« Marché conclu.

-Jean-Eudes, ramène-la à l’entrée. J’attends ton retour, mon petit bichon ! Reviens vite ! »

De retour à l’entrée, Jean-Eudes me fait un… Mignon signe de la main et monte la garde devant la porte. Bon. Il va falloir que je fasse vite, j’ai pas super envie de passer la nuit à chercher un cheval. Mais au vu de la description, ça devrait être simple à trouver, non?… Sans indice… Sans rien d’autre… On dirait que j’ai appris à faire mon boulot en lisant les mots doux dans les paquets de céréale. C’est à ce moment que ça fait tilt dans ma tête. Le hennissement de tout à l’heure… Dans le box pas loin… NOOOOOON, pas possible?! Ca peut pas être aussi simple. C’est un test ou il est vraiment assez stupide pour ne pasarriver retrouver un cheval qui serait caché limite sous ses yeux? Je revois la tronche de cet « ancien », vieux crouton lové dans le rose, entouré de ses bichons, et me rend à l’évidence : oui. Je marche quelques secondes, et arrive dans la rue où se trouvent les quelques box et entend des bruits d’animal provenant du troisième dont je m’approche. Il est cadenassé, et… J’entends un cheval agité à l’intérieur. Va falloir que je murmure à l’oreille du cheval ! J’aurai tout fait. Je vérifie que personne n’est dans le coin, mais je n’ai senti aucune présence depuis le début. Je crochète sans soucis le cadenas et ouvre la porte pour faire face à … Des fesses de cheval, et accessoirement un coeur d’un rose, plus kitsch tu meurs. Trouver le cheval, ça c’est fait !

Je fais mon possible pour l’apaiser, et parvient non sans mal à me rapprocher de sa crinière. Coup de bol, du matériel est entreposé avec lui, et je décide d’y aller lentement mais surement et de l’équiper pour pouvoir le tenir et le ramener à son maître. Le matériel est tout aussi rose… Je préfère ne pas penser plus à ce détail, me faisant la réflexion qu’il n’avait peut-être pas été enlevé difficilement. C’est peut-être une des choses qui explique pourquoi quand on est un tant soit peu futé, on peut arriver avoir des informations sur lui… Ce type a visiblement quelques problèmes pour veiller sur ses arrières ! En tous cas, il y a une couille dans le pâté, pour sur. Je flatte Wesh Baby et l’emmène à mes côtés. Pour sûr, il y a déjà eu plus discret qu’un cheval avec ses bruits de sabots en pleine nuit, mais c’est pas comme si j’avais beaucoup de chemin à parcourir… En quelques minutes, me revoilà face à Jean-Eudes, qui tire une tronche de 5 mètres. Il est impressionné, et m’ouvre les portes de la place en contenant plus ou moins bien son excitation. Pour ne pas dire qu’elle est aussi palpable et imposante que ses muscles… Pas besoin d’atteindre ni d’ouvrir nous-même la double-porte rose : c’est l’ancien qui se précipite sur son cheval, heureux comme jamais. Il ramène son canasson dans son antre du rose kitsch sans trop porter attention à moi, ce qui ne me gène qu’à moitié : au moins, il est tellement heureux que je devrais facilement avoir accès à mes informations non? Après un moment d’amour d’une longueur et d’une pesanteur insoutenable, alors que la salle est presque devenue une boîte de nuit grâce au reste du gang des gardes du corps rameutés, le calme revient progressivement. Le vieux bonhomme, rose de plaisir, fait honneur au lieu et son regard chaud conduit vers moi me fait avoir la chair de poule. Je… Je veux en finir. Je ne tiendrai plus longtemps.

« Mon bichon, je ne sais pas comment tu as fait ! Toi et tes merveilleux cheveux, bien qu’ils ne soient pas roses, avez fait des merveilles ! »

Les gardes se calment automatiquement et un petit rond se forme autour de notre duo face-à-face. Les négociations sont plutôt bien engagées, je crois?…

« Je ne sais pas où il était mais… Tu me l’as ramené… Wesh Baby, l’amouuuuuur ma viiiiiie ! En un temps record. Tu es une indic’ de talent !

-Non, non, j’ai encore du progrès à faire, je vous assure…

-Et modeste en plus, mon petit bichon ! »

Euh… Comment dire… Ne rien dire.

« Je vais te donner ce que je t’ai promis. Un tel talent, une telle dévotion mérite récompense !

-Très sincèrement, permettez-moi de vous dire que si je peux encore faire quoi que ce soit pour vous, je le ferai. »

Et disons que déontologiquement parlant, même si je suis pas sûre qu’il y ait une quelconque déontologie chez les indic’, j’ai l’impression claire et nette de le voler…

« Un amouuuuuuuur de bichon ! Bon. Je t’écris leurs noms et où les trouver sur un petit papier, laisses-moi juste une minute. Il s’agit non pas de deux hommes, mais d’un homme et une femme, et ces fruits étranges dont tu parles sont des Beasts. Voilà, tiens mon amour de bichon. »

Jean-Eudes se précipite pour attraper du papier à lettre en forme de coeur - encore - et un stylo qui écrit rose. Au vu de son écriture, je me dis que c’est la première fois où je n’aurais pas à brûler un papier contenant des informations aussi importantes : personne n’écrit ça sur ce genre de papier, avec du rose, en italique et… Avec des enluminures… Bordel de… Hm? Alors qu’il me tend le papier et que je le prend avec délicatesse, je ressens subtilement quelque chose, jusqu’au moment où une odeur parvient à mes narines. Et alors que j’identifie cette odeur, tout s’imbrique subitement dans ma tête. L’odeur de menthe. Le type engagé par Mateo avait cette odeur. Le CP2, à la recherche de la même info que moi… Je suis dans la gueule du loup, et par la même occasion, j’ai mené le CP2 exactement là où ils voulaient aller ! Ils se sont servis de moi… La seule chose que j’ai à faire, c’est de prier en espérant qu’il agissait seul, en mode infiltration. Je localise le goujat qui porte l’odeur de menthe et tente le tout pour le tout. Je mime une révérence, genre bonne fillette reconnaissante, une main contre la poitrine avec la feuille dans la main, et l’autre plus bas… Comme une caresse d’oiseau… Maintenant !

J’attrape ma dague empoisonnée et en un geste rapide la plante dans le mollet de celui que je pense être l’infiltré. Le type, sans doute surpris d’être repéré alors que rien redevait le trahir, n’a pas trop le temps ni la possibilité de réagir car l’effervescence créée par mon mouvement fait paniquer humains comme animaux, et la salle se transforme en champ de bataille et de hurlements.

« STOP ! »

Je hurle un grand coup, et à défaut de stopper les animaux qui mettent plus de temps à reprendre leurs esprits, les humains se figent nets, interloqués par la puissance de ma voix. Je note que le mec a qui j’ai planté le couteau est sous l’effet du poison, et n’est pas en état de se relever. Je le pointe du doigt, et regarde l’ancien dans les yeux.

« C’est un infiltré ! Ca n’est pas votre garde du corps. Le CP2 est sur l’affaire des deux hommes aussi, il est probable que ce gredin ait trouvé un moyen de se faire passer pour votre garde. »

Après un court mais intense moment d’hésitation, et l’ancien me faisant confiance après l’épisode du cheval, le gredin en question est très vite déshabillé, démaquillé, et qui apparait? Tout sauf le garde du corps du vieux type rose bonbon. Bien évidemment, ce coup du sort fait de moi l’héroïne aguerrie de la soirée, et j’ai droit à un nouvel épisode larmoyant alors que le pauvre type du CP2 se fait casser la tronche et conduire dans une cellule. L’ancien et Jean-Eudes me raccompagnent jusqu’à la porte d’entrée.

« Mon bichon, je te dois énormément. Tu as le flair, c’est certain. Je te serai éternellement redevable. J’ignore encore ce qu’on va faire de ce type… Tuer un CP2 ne me semble claiiiiirement pas une bonne idée, mais je trouverai une solution. On ne me dupe pas comme ça, moi ! Il mérite une bonne correction… Et si je trouve un moyen de lui faire oublier?… Je ne sais pas, je ne sais pas. Mais grâce à toi, j’ai l’occasion d’essayer d’empêcher le CP2 d’avoir accès à cette information !

-Je… Je vous en prie. Merci encore pour le… Le papier. Grâce à vous, je vais avancer. Sur ce, je vais vous laisser, le devoir m’appelle !

-Bien entendu mon bichon. Fais belle route, et si tu passes dans le coin, n’hésites pas à venir me dire coucouuuuuu ! 

-Evidemment ! »

Suuuuuurement pas ! FUYONS ! Trop de rose tue le rose, sauvez-moi de cet enfer, pitié ! Je trottine tranquillement jusqu’au port, alors que la nuit est calme et que le ciel commence tout juste à s’éclairer. Même pas encore l’aurore ! C’aura été une nuit bien agitée… Et rose. Tout est calme. A partir de là, je me mets en route pour une auberge qui devrait être dans le coin.

Cette nuit, je vais pouvoir dormir…

Une fois dans mon lit, je regarde le papier en forme de coeur, l’écriture rose beaucoup trop girly. Je prie pour que cette information soit bonne, vraiment… Deux noms, un lieu. Il n’y a pas de raison, non? Beasts… Drôle de nom, et loin d’être rassurant…

Quand je me réveille le lendemain matin, j’ai toujours la feuille, serrée contre moi.

J’ai des informations, mais ça n’est pas fini. J’ai du travail et… La recherche continue.

Plus que jamais.

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Elle est où la bibiste à son papa? [Mission - Présent] B7pn3

[30/08/14 00:26:35] Zeke: It's a me mario !
Rainbow Dieulegrand
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