Feuille de personnage Niveau: (9/75) Expériences: (6/25) Berrys: 100.000 B
Lun 18 Avr - 14:01
★ Demeure natale de Moka ★
Une nuit semblable à tant d'autres, une nuit sans lune et sans étoiles ... Au final ... Je n'ai jamais vu ni l'un, ni l'autre. Je regardais le ciel, assise non loin de cette demeure lugubre qui avait bercée mes dix premières années, ces années d'emprisonnement malgré cette liberté hypocrite, et puis ... La vie en elle même est hypocrite, faisant croire à des moments de bonheur, pour mieux nous achever ensuite. Cette vie que nous partagerons tous, elle est éphémère, tout finit par s'arrêter, le dernier souffle, le dernier battement de cœur, la dernière fois qu'on voit ce monde pourri et corrompu par ces cafards d'humains, ces géants qui au final ... Sont juste aussi abruti que grands, ces demi-géants, des bâtards nés de deux races, ces hommes poissons, qui malgré leur ténacité, sont haït et rejetés par les humains. Encore eux, toujours eux, ces bipèdes qui sont au même niveau que les animaux. Je ne peux retenir un air de dégoûts quand je vois tout ces marines qui abattent leurs congénères en prétextant une justice faussement véridique, une justice mensongère et illusoire qui n'arrange que ces hommes et femmes méprisable et pitoyable, qui se cache derrière une armée entière de peur de ce faire fusiller par un pirate ou autres. Et ces dragons céleste, les Tenryubito, la seule chose de céleste est leur égo surdimensionné et leur narcissisme dont même Narcisse n'est pas à la hauteur, minable, tout bonnement pathétique et exécrable. Soupirant, je me relevait de cette chaise qui avait longtemps était le "trône" de mon géniteur, regardant un de ces portrait avant de prendre la parole, avec une pointe de mélancolie et de haine.
« Tu vois ... Papa ... On dirait que je te ressemble plus qu'à maman ... Je te haït ... Tu as humilié ma mère et pourtant ... Je ne cesse de t'admirer pour ton caractère et ta façon d'être ... »
Je regardais ce portrait face à moi, ce vampire avait toujours été vantard et égoïste, il ne pensait qu'à lui et son nombril, aujourd'hui il est mort, j'en ai fini de lui, et pourtant ... Je continuais de fixer ce portrait qui remplissait mon âme de haine, finissant par tourner les talons pour refaire un tour du bâtiment, laissant ma main caresser les murs de pierre, froid et dur, remplie de souvenir. Mon enfance gravée dans la roche, marqué au fer rouge dans ma mémoire et les entrailles de cette demeure qui avait vu tellement d'horreur naître et disparaître comme si jamais rien ne s'était passé. Continuant de marcher d'un pas lent, mes pas résonnant dans les longs couloirs. Arrivant alors dans ma chambre, une pièce sombre, dépourvue de jouets enfantin, avec en guise de lit, un cercueil, assez confortable je le reconnais, les murs étaient couvert de masques terrifiants, même l'enfer ne saurait faire mieux, la pièce était dépourvue de joie, soupirant, j'avais toujours refusée de dormir ici ... Cette chambre m'avait toujours terrorisée, pourtant aujourd'hui je n'eus aucun mal à entrer et à y fermer la fenêtre d'un geste brutal, comme si je m'enfermais moi même dans ce bâtiments. Sortant alors de la chambre, j'allais dans celle de ma mère, cette dernière récemment morte de la main d'un humain alors qu'elle dormait, elle qui m'avait chérie et protégée, elle ... Qui avait tout fait pour moi, la seule ... La seule que j'arrivais à aimer ... Aujourd'hui j'étais seule et je devais me débrouiller ... Cette chambre, je ressentais toujours la présence de ma mère tandis que j'entendais sa voix, ayant une hallucination et revoyant cette dernière, assise sur le lit et moi dans ses bras, celle-ci me berçant pour que je me rendorme. Fermant la porte d'un revers de la main pour ne pas me faire plus de mal et quittant l'intérieur de la maison, arrivant dans le jardin j'allais sur le banc devant le grand arbre, c'est ici que j'avais appris à rire et à sourire ... Mais pas de la même manière qu'aujourd'hui ... Puis j'empruntais le chemin couvert de pierres, me dirigeant vers la sortie de cette demeure, passant une dernière fois le portail de ce lieu lugubre et mortuaire, tournant alors le visage vers l'horizon, remettant ma capuche et filant vers le port ... J'allais partir, et je ne reviendrais pas ici avant un long B moment, pas avant d'avoir détruit le gouvernement de ces cafards.
★ Au port et ses alentours ★
Assise sur un toit, inspirant la crainte des passants, je regardais le port et la mer, attendant calmement et patiemment. Qu'est-ce que j'attendais ? Un humain suffisamment fou pour accoster sur cette île, attendant de pouvoir lui voler son bateau, et j'en vis un, il était caché par un énorme bâtiments de la marine, et le propriétaire de ce navire était apparemment celui qui mettait en difficulté le cadavre qui marchait encore, souriant avec machiavélisme et d'un regard sadique. Sautant alors du toit en m'approchant des deux humains, attrapant le propriétaire du navire par le bras et l'expédiant contre le mur à côté de lui puis relevant la grand-mère qui me remercia bien gentiment mais ce mît à trembler en voyant mon aspect. Elle connaissait sans doute la rumeur, mais une chance pour elle, elle ne m'intéressais pas, la lâchant avant de lui répondre froidement « Dégage insecte, estime toi heureuse » et l'homme à côté riant, lui en revanche ne connaissait rien de cette île, il riait, toujours et encore, ce rire gras d'un homme stupide et qui se surestime.
« Bravo, effrayer une grand-mère, quel courage, et après ça joue les héros bwahahah. »
« Écoute moi bien, tu va me laisser ton navire, sans discuter et tout ce qu'il contient »
« Mon navire ? Va crever merdeux ! »
Ce dernier s'estima alors capable de me vaincre sans savoir ce que j'étais, envoyant alors une vulgaire pierre pour m'assomer, ce qui ne fonctionnaires guère puisque j'attrapais la pierre mais il avait juste chercher à m'occuper et asséna un coup de genoux dans mon estomac, me faisant plier de surprise, je l'attrapa par la tignasse et lui rendit son cou après m'être relevée, tandis qu'il se redressait également.
« Je vais t'arracher la tête et la garder en souvenir de ta stupidité, misérable cloporte »
Le voyant sourire, amusé par le défi, j'allais le briser, lui détruire chaque os de son corps, le faire mourir lentement et avec énormément de douleur, le tuer après l'avoir vidé d'espoir, de sang et de volonté. Il sortit alors une arme à feu, un pistolet apparemment, s'amusant à me cribler de balle, enfin ... Essayant ... Mais je courus en zig-zag pour l'approcher, une fois assez proche de lui, je lui fît lâcher son arme tout en recevant une balle dans le bras droit, attrapant sa jambe avec la mienne et le faisant tomber au sol, posant violemment mon pied sur sa jambe gauche, la lui écrasant, lui brisant le tibia et le laissant se relever en riant sadiquement, à jamais il regretterait le moment où il m'as croisé, le regardant froidement et sans aucune pitié, la marine arriva alors, apparemment ils avaient été prévenu, sans doute la grand-mère, qui était d'ailleurs à côté d'un commerce, se cachant, aussitôt je me précipita vers elle, sortant les dagues, les lui enfonçant d'un coup dans chaque poumon, tournant et retournant, lui susurrant alors des mots d'effroi, « Quel gâchis, tout ce sang gaspillé, tant pis ... Allez ... Crève ». Retirant alors les dagues et attrapant l'autre humain, le pirate, le prenant sous le bras et l'embarquant avec moi.
« On va terminer ça ailleurs, j'aime pas le public, il me paraît trop ... Enflammé ahahahah »
L'emmenant alors assez loin du village, dans la forêt, le relâchant, lui qui se débattait depuis tout à l'heure, le voilà servît, sans rien dire, je le laissait ce relever, il n'y a aucun mérite à détruire un homme à terre, même si à mes yeux, ce n'est ni plus ni moins qu'un insecte pitoyable, le regardant calmement. Une fois debout, il me sortit une dague, apparemment il voulait en finir, il approcha vers moi en boitant, difficilement néanmoins et je lui laissais le choix, m'offrant à lui en retirant ma cape, riant, qu'il y aille ! Apparemment il visa mon visage, esquivant de peu, il m'entailla la joue, ça ne laissera sans doute pas de marque mais il continua d'essayer, me faisant d'autres entailles sur le ventre et les bras. Penchant la tête, j'attrapais son bras, lui faisant lâcher la lame, « C'est fini microbe ». Lui tordant le bras sèchement, le lui brisant en l'entendant hurler, ces cris, quel plaisirs de les entendre, tordant le deuxième, je ne m'en lasser pas, c'était si doux à mes oreilles, plantant une de mes dagues dans sa cuisse, le regardant geindre et souffrir le martyr. Enfonçant alors mes canines dans sa gorge, pompant son sang avant qu'il n'en perde trop, le laissant alors retomber lourdement, mais voilà ... Je lui avais fais une promesse, attrapant sa tignasse, je trancha sa tête froidement, attrapant un sac qu'il avait avec lui et le vidant par terre, mettant ensuite mon trophée dedans, remettant ma cape, il était temps de partir ... Espérant que la marine ne serait plus là-bas, malheureusement ... Ils y étaient encore et j'avais pas envie de me battre une fois de plus, regardant alors une petite troupe de quatre marines, sans doute de jeune recrues. Une idée germa dans ma tête, attendant alors qu'ils soient seuls, chose qui ne tarda pas puisque ... Ces crétins devaient fouiller la zone pour retrouver les deux pirates, enfin, le pirate et la folle furieuse comme l'avait dit leur supérieur.
Ils étaient donc seuls, dans l'une des rues du village portuaire, sautant alors, les marines pris de court, j'eus la chance de les hypnotiser assez facilement, enfin ... Ça aurait pu se finir en bain de sang ce piège, et probablement le mien. J'ai beau être rapide, quatre fusils braqués sur moi ... Je vois pas comment j'aurais pu m'en tirer ... Mais ça c'est pas produit et ces quatre là étaient désormais mes marionnettes. Une fois sous mon emprise, ils détournèrent auprès des autres, et quelques minutes plus tard, ils se mirent à tirer sur tout les autres marines, j'avais même pas eu besoin de me salir les mains, leur ayant ensuite ordonnée de ce tirer une balle eux-mêmes, le crime parfait, souriant sadiquement, je regardais le carnage présent sur le port, jamais je n'avais fais un tel bain de ce liquide rouge et si goûteux, et quel gaspillage bordel. J'avoue que j'étais un peu dégoûtée de ne pas pouvoir stocker tout ça ... Mais bon, tant pis hein. Il me fallait voir le bon côté des choses, regardant le bateau qui était désormais à moi, je montais à bord, tenant le sac contenant la tête de l'ancien propriétaire du navire, d'ici peu, je mettrais le cap vers Grand Line, et d'ici quelques minutes, je quitterai cette île qui à vu naître la veuve noire, et qui à vu de quoi j'étais capable ...