Feuille de personnage Niveau: (43/75) Expériences: (297/500) Berrys: 341.428.650 B
Jeu 1 Sep - 17:10
Individu de Code Rouge!
Après les événements de la veille Kiru et Lorka étaient finalement restés sur le Royaume de Trader, leur affrontement avec les deux colonels demeurait encore un point noir dans leur esprit alors qu'il semblaient tous deux avoir perdu leurs souvenirs au même moment. Dans tous les cas ceux-ci n'étaient plus là à leur réveil, et n'étaient visiblement pas partis à leur poursuite d'après les premiers renseignements qu'ils avaient pu se fournir. La Guilde Marchande avait-elle trouvée qu'ils étaient trop gênants pour ne pas intervenir? Ils n'en savaient rien mais de toute manière cet épisode serait rapidement derrière eux, ils s'étaient rejoins et cela demeurait le principal. Pour autant alors qu'ils étaient attendus dans les jours à suivre sur Grand Line par la Commandante Harlock Zora un événement impromptu les avait poussés à demeurer encore une journée de plus sur la dernière île de South Blue. Il semblait effectivement qu'une fuite ait eut lieu au sein des informations du Gouvernement Mondial et que la position d'un individu de code rouge sur l'île ait été découverte. Ils n'avaient pas pu avoir l'identité de l'individu mais ce qu'il savait de la signification de ce code était largement suffisant. Il pouvait s'agir d'un allié aussi bien que d'un ennemi du Gouvernement Mondial mais l'important était que celui-ci le considère comme un élément auquel porter une attention toute particulière, une personne pouvant se révéler jouer un rôle clé dans le futur de cette mer.
Traquer un individu dont on ne connait ni le nom, ni le visage, ni aucun détail particulier n'allait pas s'avérer facile, mais la prise de contact ou la neutralisation dudit individu pouvait finalement s'avérer comme un atout majeur pour la Révolution. Ainsi les deux amis devaient mettre les bouchées doubles pour ratisser leurs informateurs et tenter de trouver l'inconnu en question. Kiru et Lorka s'était séparé un peu plus tôt dans la matinée afin de couvrir un périmètre plus large, et pour l'instant l'homme de pierre n'avait pas vraiment eus beaucoup de chance. Désormais il se trouvait dans une taverne, une choppe de bière posée devant lui tandis que l'heure du déjeuner approchait, les tables autour de lui commençant lentement à se remplir. Il attendait un autre allié de la Révolution qui ne tarda pas à se montrer! L'informateur passa la porte, s'arrêtant un instant avant de s'avancer vers le golem d'un pas pressé. S'asseyant devant celui-ci tout en conservant la capuche qui lui masquait le visage il semblait particulièrement nerveux, s'assurant sans cesse que personne ne le suivait ou ne s'intéressait un peu trop au duo assis face à face. Le laissant faire son cinéma le maudit attendit simplement que l'homme ne se mette à parler :
On n'aurait pas du se rencontrer ici! Nous allons nous faire repèrer!
Pour l'instant je ne suis pas celui qui a l'air suspect et attire donc l'attention.
La phrase de Kiru vint s'adresser à son vis-à-vis sur un ton légèrement amusé, en réalité il ne connaissait pas l'individu derrière la capuche, celui-ci était peut-être particulièrement connu sur l'île. Le Golem quant à lui malgré sa prime à 40 millions de Berrys n'était encore que peu renommé sur cette mer, sa présence passant totalement inaperçu tant qu'il ne se transformait pas en géant de pierre. Néanmoins sa légère pique sembla stopper la paranoïa de l'inconnu quelques secondes, celui-ci le fixant avant de dire :
J'ai peut-être quelques choses pour vous, mais c'est juste une rumeur qui...
L'homme s'arrêta de parler en voyant la bourse de pièces atterrir sur la table peu discrètement. Kiru avait coupé court à la phrase de l'individu afin que celui-ci arrête de tourner autour du pot, le temps était un luxe dont il ne disposait pas aujourd'hui. Celui-ci reprit alors d'un ton plus décidé :
Dans la ruelle à l'angle du "Chien Fou" un homme avec un chapeau noir pourra vous renseigner!
A peine eut-il fini sa phrase que l'homme agrippa la bourse de pièce et s'empressa de quitter les lieux tandis que Kiru poussait un léger soupir, certaines personnes n'étaient pas capable d'assumer leurs actes. Attrapant quant à lui sa choppe il vida ce qui y restait d'une traite avant de se relever, il savait où il devait aller désormais!
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Kabayochi.M.Kiru
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Jeu 1 Sep - 21:15
Hips ! ft. Kabayochi.M.KiruFait chier.
C’était pas tant le fait que le commerce Bingley coule, qui me saoulait. C’était l’ennui. J’avais rien à faire, personne avec qui traîner. Il était même pas midi, mais mon aubergiste favori m’avait renvoyée sous prétexte que je lui ramenais les ennuis. En même temps, si ses clients essayaient de me pigeonner, fallait pas s’étonner que je me défende. Le dernier, il était plutôt bel homme – bien que saoul lorsqu’il m’avait fait des avances. Je lui avais mordu le nez jusqu’au sang. Bon, il me l'avait bien rendu, si bien que mon oeil gauche était resté décoré d'un cocard pendant plusieurs jours, mais j’espère qu’il a la gueule bien dégueulasse maintenant, ça lui apprendra. Je suis pas Charlotte.
Globalement, c’était ma seule façon de faire passer le temps : râler. Je repensais à ma vie, et je râlais. Toujours, toujours, toujours. Je me plaignais de si, je pleurais de ça. Et je m’ennuyais, terriblement.
Il n’empêche que j’avais fini par trouver la solution : boire. L’alcool, non seulement ça me portait loin, ça me saoulait vite, mais surtout, ça accélérait le temps. Je sais pas qui a inventé l’alcool, mais ce gars est un génie, vraiment. Je buvais, souvent en compagnie d’inconnus tout aussi ennuyés de la vie que moi, parfois un poil trop dépressifs, ou un peu flippants aussi. Quoi qu’il en soit, on était tous dans la même optique, celle de tout faire précipiter. Avec ces gens-là, je pouvais tout me permettre. Ca ne comptait pas le lendemain, puisque nous savions que nous ne reverrions sûrement pas - ou nous ne nous en souviendrions pas. Mais mon auberge ne voulait plus de moi.
J’errais misérablement dans des ruelles plus puantes et sales les unes que les autres, à la recherche d’une occupation. Mon ventre gargouillait bruyamment, au point de faire sursauter quelques chats sommeillant dans le coin. Je faisais demi-tour, histoire d’aller me cuisiner un truc dans la cellule qui me servait de maison. Une maisonnette si petite que je me demandais comment j’arrivais à respirer à l’intérieur. Moi qui avais vécu dans une grande demeure, j’avais du mal à rentrer là-dedans. Je rentrais rarement, d’ailleurs. J’aimais pas être seule, encore moins enfermée.
Au final, je m’étais retrouvée dans une auberge dont la façade payait pas de mine, mais qui, de l’intérieur, était plutôt sympathique. Il y avait des musiciens qui jouaient : un guitariste moustachu, je crois, et… Et les autres je sais pas, j’y connais que dalle en instruments. Tout ce que je pouvais savoir, c’était que j’aimais bien ce qu’ils faisaient. Et qu’avec un peu de bière, un peu de laisser aller, c’était presque relaxant. Comme de bons souvenirs mis en musique. Le hic, c’est que je tenais pas l’alcool. Au bout de quoi ? Deux ? Trois choppes de bières, j’avais déjà la tête qui tournait. Pas beaucoup, j’étais pas complètement inconsciente, mais pompette. J’étais bien. Je riais pour rien, je m’amusais. Voilà, c’est ça. Je ne buvais pas pour oublier mon passé, ou même juste pour boire ; je m’enivrais pour être plus gaie.
Plus vive. Trop vive. Là aussi, je m’étais faite avoir. Le bon point : je m’étais pas faite virer. Le problème, c’était en sortant. Je crois que je m’étais mise à me foutre de la gueule d’à peu près tout ce qui passait. Je sais pas, je le trouvais marrant, ce monde. S’il fallait rire d’une chose, c’était d’un tout. De tout ce qui passait. J’avais les larmes aux yeux tant j’étais hilare. Un couple assis au bord de l’eau, un commerçant qui réussissait tout dans la vie, un gars bourré qui riait pour rien. Je continuais ma marche, toujours plus heureuse à chaque pas. Et j’arrivai devant la vitrine d’une boutique, une taverne ou je ne sais quelle entreprise où je lisais, à voix haute :
- Un « rien flou ».
Pendant un instant, je fus tellement concentrée sur les lettres qu’on aurait pu croire que j’étais à deux doigts de détenir le sens de la vie. Pourtant, à nouveau, je plongeais mon regard plus précisément sur les écriteaux de la vitrine :
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Jeu 15 Sep - 12:03
Hep Vous Là-Bas!
Malgré le grand soleil éclairant les ruelles d'une lueur estivale il semblait que bien peu de gens aient décidés de sortir aujourd'hui. Etait-ce une habitude du coin, les événements de la veille ou bien encore autre chose qui échappait au Golem de son point de vue? Il n'en savait rien et à vrai dire il s'en fichait, au moins il serait plus facile d'identifier l'individu qu'il recherchait, même si par la même occasion l'aborder de manière discrète serait difficile. Dans tous les cas il avançait d'un pas décidé en direction de l'hôtel du Chien Fou, réputé pour accueillir des brigands bas de gamme et des poivrots à bas prix. Cette partie de la ville était loin d'être des plus accueillantes, et y trouver un bourgeois semblait quasiment mission impossible. C'était tant mieux, les meilleures informations venaient toujours plus des bas-fonds que des hautes sphères. Progressant donc d'un pas pressé dans les ruelles en parties désertées Kiru s'immobilisa finalement au détour d'un coin de rue, fixant pendant quelques secondes l'enseigne de l'hôtel en question en demeurant immobile. Sondant alors les alentours du regard il tenta tant bien que mal de repérer une personne un peu plus suspecte que les autres, essayant de deviner lequel pouvait bien détenir les informations qu'il recherchait. N'y parvenant finalement pas il se contenta d'avancer d'un pas anodin, faisant mine de fureter à droite et à gauche, observant les vitrines quelques secondes tandis qu'il se rapprochait de son objectif. Il préférait ne pas prendre le risque de faire fuir l'informateur, certes lui courir après n'était pas impossible mais une nouvelle fois la discrétion était une meilleure option. Parvenant tout de même rapidement aux abords du "Chien Fou" il s'arrêta finalement à nouveau, observant non sans déception l'absence de personnes aux alentours de celui-ci. L'informateur lui avait-il menti?! Il en doutait, celui-ci était trop peureux pour en avoir le courage, mais peut-être avait-il été trompé également. Prêt à repartir voir l'homme en question pour l'interroger non sans l'intimider il fut alors stoppé par l'arrivée d'une inconnue à l'apparence particulière.
LE CHIEN FOU!
La phrase avait été prononcée dans un cri de réussite après des difficultés visibles à le déchiffrer. Au comportement de la jeune femme le Golem hésitait à savoir lequel du chien ou d'elle était le plus fou, jusqu'à ce que celle-ci se mette à rire comme une damnée, lui ôtant alors ce doute. L'inconnue semblait totalement ivre, son corps dérivant sans qu'elle ne semble réellement pouvoir trouver une position stable. C'était triste de voir quelqu'un dans cet état aussi tôt dans la journée, surtout lorsqu'il s'agissait d'une personne aussi jeune. Des vies étaient gâchées très tôt et même s'il appréciait lui-même une bonne beuverie il pensait fermement que boire n'était pas une bonne manière d'avancer, peu importe ce que l'on avait vécu! Une image de son père, tué sous ses yeux, repassa dans sa mémoire un court instant, le rendant nostalgique et lui faisant presque oublier la raison de sa présence ici. Dans un léger soupir il s'avança vers la jeune femme pour lui lancer :
Je peux vous aider mademoiselle?
La question était totalement anodine, de toute manière il semblait que l'information du Golem était erroné alors autant réaliser une bonne action en aidant un citoyen, après tout c'était censé être son but premier. Et puis dans un sens peut-être apprendrait-il des informations intéressantes, les personnes ivres parlaient plus facilement et les femmes avaient souvent tendance à savoir beaucoup de choses, certains ne s'en méfiant pas suffisamment. Pour autant alors qu'il allait parvenir au niveau de celle qui empestait déjà l'alcool un bruit l'interpela dans une ruelle adjacente, une caisse en bois venait de tomber et un homme semblait vouloir s'éloigner d'un pas pressé. Les paroles de son informateur revinrent alors à l'esprit de Kiru qui identifia aussitôt l'individu comme celui qu'il recherchait. Oubliant alors aussitôt la jeune femme devant lui il s'élança à sa poursuite sans un bruit afin de ne pas le voir détaler trop vite. Néanmoins il était tellement obnubilé par l'inconnu qu'il n'en voyait plus la femme ivre sur son chemin, et si celle-ci ne faisait rien elle se retrouverait certainement très vite le cul par terre.
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Kabayochi.M.Kiru
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Sam 17 Sep - 15:20
Il court, il court, le furet ft. Kabayochi.M.KiruJ’eus du mal à calmer mon rire. Je me sentais si bête de ne pas arriver à lire trois pauvres mots. Mais c’était drôle, malgré tout. Et ça faisait du bien. Quand on n’a rien à faire de ses journées, on s’amuse comme on peut.
Mon hilarité fut interrompue par une voix masculine, qui se voulait rassurante. Une voix qui me demanda si j’avais besoin d’aide. Besoin d’aide, moi ? C’était vraiment à moi, qu’il parlait ? Impossible, il devait se tromper. Ou être fou. Ou ne pas venir d’ici. Je me retournai vers l’homme en essuyant les gouttelettes qui étaient montées à mes yeux. Je ne répondis pas de suite. Ses yeux m’hypnotisèrent l’espace d’un instant. Violets. Ils brillaient, ils éclataient, mais en violet. Une teinte magnifique, qui donnait à cet silhouette plus que banale un air mystique. Comme un enfant de dieu. Ouais, ce gars, ça se voyait à sa gueule, il avait un truc. Enfin, c’est l’impression qu’il me donnait. Ivre comme je l’étais, je n’arrivais pas à différencier le vrai de l’illusion. De toute façon, même sobre, je ne suis pas sûre d’arriver à les distinguer.
Il s’approchait de moi, tandis que son regard me charmait un peu plus à chaque pas. J’entrouvrais les lèvres, faisant trembler mes babines pour trouver que répondre à une telle question. Ouais, j’étais vraiment pas habituée à ce qu’on veuille m’aider. D’abord, aucun son ne sortait de ma bouche. Et alors que je m’apprêtais à répliquer, un bruit retint l’attention de l’homme. Ça avait détonné, pas comme un tir de canon ou un orage, mais comme un gros truc qui s’était éclaté par terre. Ce genre de bruit, ça arrivait tout le temps dans des ruelles comme celle-ci. Ça n’avait rien d’extraordinaire pour moi, c’est pour ça que je n’y ai pas vraiment prêté attention. Mais mon mystérieux nouvel ami avait l’air vraiment préoccupé par l’impact de cette boîte sur le sol.
Sans que je n’ai le temps de lui répondre, et sans un bruit, il se sauva vers la caisse. Vexée par sa fuite, je décidai de le suivre. Juste pour le faire chier. Il avait l’air vraiment pressé. Et il venait de me mettre le vent de ma vie. Je ne pouvais pas le laisser filer comme ça, sans rien dire ni faire. Vraiment, il allait payer. Je déteste qu’on m’ignore. Fallait que je lui montre à quel point j’existe.
Je n’attendis pas qu’il soit à quelques mètres de moi pour le suivre. Je partais dans une course folle, bien qu’assez longue – je me rajoutais des mètres en zigzagant à cause de mon équilibre douteux. Soudainement, mes pieds s’emmêlèrent sur un pavé mal enfoncé. Je m’étalais par terre, égratignant mes genoux, mes coudes, mes mains et mon menton. Ca piquait à peine ; l’alcool aidait. Sans attendre, je poussais sur mes bras, m’éjectant en même temps à plusieurs mètres en avant. Je tentais de ne pas rechuter grâce à de grandes enjambées.
Finalement, je me retrouvais quelques mètres derrière le gars. Il s’éclipsa même plus loin que la caisse. Qu’est-ce qu’il cherchait ? Je gardais en tête mon but : le faire chier. Mais le voir s’éloigner de la caisse attisa ma curiosité. Je voulais aussi savoir ce qu’il y avait de si important. Si je ne meurs pas d’avoir trop bu, ce sera ma curiosité qui me perdra. J’étais déjà essoufflée, et pourtant, je réussis à lui glisser quelques mots, en riant :
- Vous êtes sûr que ce n’est pas vous qui avez besoin d’aide ?
Mais je sentais qu’au fond, cette fois, mon rire était mauvais.