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[FB] Heiwaein : Premier Envol (Solo)
Mio R. Konki
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Mio R. Konki
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    Heiwaien

    8 Novembre 1503



    « Le vent soufflait fort ce jour là. »



    "Falaise des Vents"




    Ce petit bout de terre n'était rien face à l'immensité du monde, mais s'y tenir suffisait à nous emballer le cœur. Il n'avait pourtant rien de spécial, le genre d'endroit commun, situé par milliers dans le monde. Cependant, son ampleur restait la même, de même que sa beauté. Quand on s'y tenait, on pouvait y voir l'horizon, marqué par la mer. Un monde sans fin, insoupçonné, qui faisait rêver et pleurer les esprits. On ne pouvait s'empêcher d'être attiré par cet espace sans fin qui se laissait désirer par son côté insaisissable.

    Cette falaise avait été le commencement de tout. Banale, elle arborait la sortie de la forêt et fixait les limites de cette petite île ignorée du monde. L'herbe y restait verte et ravigotante, balayée par les vents puissants que rien ne pouvait arrêter. Le bruit des vagues fracassées contre les rochers retentissait, faisant disparaître tout bruits extérieurs. Ce n'était que dans ces instants là qu'elle se sentait réellement seule, comme coupée de l'univers tout entier. La mer, la hauteur, la violence du vent et des vagues ... Tout semblait fascinant, absorbant. Se tenir là debout était suffisant pour arrêter le temps. Les frissons gagnaient rapidement sa peau pâle que presque rien ne recouvrait. Ses cheveux virevoltaient violemment dans le vent. Puis très rapidement, ses membres se déformèrent. Il grossirent de plus en plus, des poils et des écailles prirent place sur sa peau, des ailes énormes sortirent de son frêle dos. Une bête immense et mythique se tenait sur la falaise. Elle prononça ses mots, légèrement teinté par l'angoisse :


    "Il est temps."


    Un jeune homme se tenait derrière, observant la scène. Il restait muet et immobile devant ce spectacle, mais on pouvait discerner dans ses yeux sérieux l'inquiétude et voir sentir ses membres se crisper. Tandis que la bête commençait ses premiers mouvements, il serra le poing et fit un pas en avant. Une sorte de vacillement, une peur insoutenable. Pourtant il se retint d'en faire plus. Chaque enfant vole de ses propres ailes, il était inutile de les enfermer dans une cage d'amour. Shinrai, le cœur gros, le savait très bien. Le risque était à prendre mais l'action était à faire. Si nécessaire, que le risque devenait anodin. Et elle que ressentait-elle, se ruant vers le vide et la mort ?


    Un ignorant ne sait rien. Donc que peut-il savoir de la peur ?
    CQFD


    Mio ne savait pas beaucoup de choses. C'était comme si elle avait grandit avec un vide dans son cerveau, et que son développement ne pouvait survenir qu'à l'âge adulte. Ce fut sûrement cette raison qui la poussa à agir ainsi ce jour là : au fond, elle ne savait rien. Et cela ne se limitait pas seulement à elle, mais à tous les êtres vivants du monde. Il y avait bien une connaissance qui ne pourrait être acquise par aucune personne : le futur. Alors non, elle n'avait pas peur de ce qu'elle ne connaissait pas.

    L'idée était en effet effrayante. Il était temps pour rouquine de s'envoler, et cela, dans une situation réelle. L'entraînement mené par son frère avait été rude. Nombreux furent les échecs douloureux : Mio n'était pas le meilleur des oisillons. La patience était aussi une rude épreuve. La jeune fille devait observer les oiseaux et comprendre comment ils volaient. Tous les jours, elle s'entraînait sur la falaise à battre des ailes et s'élever légèrement au dessus du sol. Il était impossible pour elle de s'entraîner à voler dans la forêt ou dans d'autres endroits de l'île sans prendre le risque de se faire repérer ou de détruire des espaces par la masse de son corps de griffon. Souvent l'envie lui prenait de cesser toutes ces choses ennuyeuses et de se jeter dans le vide, comptant sur son instinct et sa chance. Mais dès que son frère revenait la voir les bras chargés de fruits et prenant de ses nouvelles, Mio ressentait l'envie de faire de son mieux et d'aller jusqu'au bout de l'entrainement de son aîné.

    Le jour était enfin arrivé. Et alors qu'elle courrait se jeter hors de la falaise, un sentiment d'excitation s'empara de tous ses membres. Si son visage de jeune fille était présent, on aurait pu y distinguer un grand sourire et des yeux pétillants. Son cœur battait de plus en plus vide, sa tête se vidait, éliminant toute trace de raison. Quand son dernier pied se posa, provoquant son saut, elle souffla fort d'un coup, bloquant ses poumons. Durant quelques instants, tout sembla vide. Elle regardait la mer, mais ne pensait rien. Elle laissait planer ses ailes immenses, mais ne pensait rien. Tout avait disparu, tandis qu'elle expirait doucement, rejetant toute son exaltation du moment. Puis, dans un soupir de soulagement, elle sourit et batta des ailes pour prendre de la hauteur.

    La rouquine n'était pas douée de réflexion. Cependant, ses sens et son instinct étaient développés, lui permettant de s'adapter à ce nouvel environnement. En effet, la terre ferme et les airs étaient grandement opposés. Tandis que sur la terre, le sol dure nous dirigeait et nous maintenait dans un équilibre vertical, la ciel semblait libre et dépendait de l'air. Mio sentit très vite que si elle voulait se déplacer ou prendre de la hauteur, elle devait se laisser aller dans les courants d'air. Ainsi, il fallait en quelque sorte les sentir et s'y engouffrer, les ailes ouvertes pour planer. Cela était surprenant de constater qu'en réalité, la mer et le ciel étaient liés et que leur fonctionnement était le même. Comme un bateau qui prendrait le courant de la mer les voiles hissées, Mio était là, à faire de même dans le ciel. Ainsi était la nature : tout était un, et un était tout.

    Aussi étrange que cela puisse paraître, la rouquine n'eut pas l'impression de subir les courants d'airs, bien qu'ils furent présents. Elle avait du mal à se figurer le fait qu'elle fusse en train de voler. Son corps avançait tout simplement. Il lui parut lent, alors qu'en réalité, son déplacement était rapide. La notion de la distance avait été complètement balayée : elle était incapable de dire à quel point elle s'était éloignée de son île. La peur était toujours absente, il n'y avait que la place pour la curiosité et l'expérimentation. C'est sous le poids de la fatigue qu'elle finit par regagner la terre.





    Plus les jours passaient, plus elle volait aux alentours de l'île et même au dessus. Elle découvrait son pays ; elle découvrait ce château qu'elle n'avait jamais vu et où résidait l'homme le plus puissant du pays ; elle découvrait les montagnes et les autres villages. Et plus le temps passait, plus elle maintenait son vol. Plusieurs fois, elle songea à prendre son frère avec elle, lui faire découvrir ces merveilles. Mais la jeune amoureuse ne voulait réserver cette place qu'à une seule personne.

    Les terres défilaient avec les arbres, les forêts, les maisons et les gens. Ils n'étaient pas grand chose, à peine perceptibles. Le ciel semblait être un autre monde, un autre univers. Et la nuit, quand tout disparaissait dans la pénombre, seuls persistaient la lueur de la lune et des étoiles. Une autre dimension, un rêve éveillé. Dans son cœur volatile, la rouquine se sentait absorbée par le ciel, au point d'en oublier son humanité.

    Comme l'oiseau écarlate, survolant la terre, et qui voyait passer au loin les oiseaux. Serein, il fendait l'air. Majestueux, il planait en ouvrant grand ses ailes. Mais il était trop haut, il brillait trop. La jalousie des hommes était bien trop forte. La peur des enfants était bien trop présente.
    VRAM TAC TAC TAC. L'armée du roi se mobilisait, les sabots tapaient le sol, les armures de fer s'entrechoquaient. TAC TAC TAC TAC. Le temps était compté pour l'oiseau écarlate, se croyant seul au monde dans son ciel. TAC TAC TAC TAC TAC. Les arcs se courbaient, les flèches brûlantes brillaient dans la nuit. Et ... SHLAC ! Des milliers de flèches s'élevèrent dans le ciel ! Si haut, si haut, encore plus haut, tels des fusées abominables. Ils atteignirent leur cible. Une pluie rouge effroyable sembla tomber du ciel. La douleur fut atroce. Et mortelle.


    La rouquine s'éveilla en sursaut. Elle toucha son corps frêle et transpirant. Rien. La forêt l'entourait. Tout était noir et sombre. Elle s'était endormie là, plus tôt, après son vol.

    Ce fut la dernière fois, ce soir là, qu'elle survola son île.



    ...



    "Ma femme ! S'il vous plaît, quelqu'un, aidez moi ! Sauvez ma femme !"
    "Qu'est-ce qu'il a à pleurer lui ?"
    "Tu ne sais pas ? Sa femme est tombée atrocement malade. Même la doyenne et ses soit disant remèdes ne fonctionnent pas."
    "Eh bien ! Ainsi va la vie. Il ne lui veille plus qu'à veiller sur elle jusqu'à la fin."
    "Mais oui ! Evidemment. Mais il insiste. Il dit qu'il faut faire venir un docteur du château qui pourra la sauver".
    "Heeeein ? Mais ? Il a perdu la tête ?"
    "C'était un étranger lui tu sais. C'est bien parce que Mara l'a choisi en époux que le village l'a accepté. Mais bon sang les étrangers. Ils n'y comprennent rien. Personne ne va lui venir en aide. Nous sommes des Bachatiari . Qui va nous venir nous aider ?
    "MA FEMME ! S'il vous plaît ... Il lui faut juste des médicaments ... S'il vous plaît..."




    ...




    "Mio ? Mio ?"
    "Hmm ?"
    "Réveille toi Mio."
    "Qu'est-ce que tu veux Shinrai ?"
    "Mio, j'ai besoin de ton aide. Toi tu peux voler. Tu as ce pouvoir. C'est un don ça, tu sais"
    "Qu'est-ce que tu veux que je fasse ?"
    "Il faut que tu l'aides, cet homme. Celui qui crit dehors. Il faut que tu l'emmènes dans le chateau, que tu survoles les barrières. Ou alors on peut y aller ensemble si tu veux."
    "Hein ?"
    "Mio, cet homme ... On doit l'aider ok ? C'est mon ami. Je veux l'aider. Et pour ça, j'ai besoin de toi."
    "Mais ... Je ne ve... " * Je ne veux plus voler *
    "'Hein ? Mio. Tu vas voler hein? Tu peux bien faire ça pour moi? Je t'attends après le dîner derrière la maison. Ne tarde pas"
    .


    La peur était une chose incontrôlable, et qui avait bien plus de puissance qu'on l'imaginait. Il fallait toujours, et absolument une raison pour la surpasser. La raison de ne pas avoir peur :

    "Okay ! Je serais un héro"


    Le Héro, par la définition la plus globale et la plus logique. Cœur vaillant, se donner pour les autres, sauver les autres, le monde, battre les méchants. Le Héro avait un don, un pouvoir qui faisait de lui ce qu'il était. On ne pouvait être un héro sans pouvoir, même si on en avait l'âme. Parce qu'un Héro qui ne pouvait sauver personne était un incapable. Secouant sa cape orange de cheveux, le Héro s'élança hors de son lit, la démarche assurée. Eh oui. Un Héro avait toujours confiance en lui. Il devait inspirer la confiance. Egalement, le Héro ne devait pas révéler son identité. Il se dissimulait dans la population, à l'affut de tout débordement. La famille, les amis, ... Personne ne devait savoir. Mais il pouvait toujours compter sur le soutien de son acolyte. Un guide, un ami, un mentor, ... Qui souvent n'avait pas de pouvoirs (on vole pas la place du héro svp).


    Spoiler:



    La vieille aux histoires des mers et des fées en parlait souvent. Il était commun de voir devant sa maison un groupe de gamins aux yeux rêveurs en train d'écouter ses histoires. L'histoire du Roi des Mers qui avait conquis toute la planète et amassé un mythique trésor était leur préféré.

    Le Héro, un sourire plein de confiance, arpentait les rues de son village. Il veillait à la sécurité de la population. Des enfants qui couraient trop près de l'homme qui coupait du bois ? Sauvés. Ordre rétabli. Une femme qui portait une charge trop lourde pour elle et qui manquait de se casser le dos ? Sauvée. Ordre rétabli. Un homme qui jouait avec sa machette ? Confisquée. Sauvé. Ordre rétabli. Que de bonnes actions, que de gens sauvés.


    "Mio, à quoi tu joues depuis tout à l'heure ?"
    "Ah ! Saigo ?! Heeu ... Rien ! De quoi tu parles ? Et puis qu'est-ce que tu fais ici ?! Tu dois aider maman à la maison tu sais ?"
    "... Et toi, tu n'es pas censée travailler ? C'est maman qui m'envoie. Elle est furieuse."
    "Mais je travaille figure toi !"
    "Non, tu embêtes les villageois. Tout le monde ne parle que de toi. Tu nous fais honte"
    "Ne commence pas à faire tes grands airs sale mor..."
    "MIO !! On vient de me dire que tu as volé la machette de Rutor ?!"
    "Ma machette ! Oui c'est ta fille qui me l'a prise, la voilà, la sale voleuse !"
    "AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!"



    Qui a dit que la vie d'un Héro était facile ? Et oui, tout Héro devait travailler, même en dehors de ses activités héroïques. Il devait accepter de se faire frapper et réprimander.


    * Grrr ... Je ne sais pas ce que j'attends pour partir et rejoindre l'homme de ma vie moi ! *


    Le Héro orangé partit donc travailler auprès des siens, reprenant sa vie normale. Quand la nuit tomba. Le Héro et son acolyte se retrouvèrent derrière la maison des Konki.


    "Bon Mio, tu es prête? Tu sais ce que tu as à faire ?"
    "Heeeu ... Ouais, on vole pour aller dans l'enceinte du royaume. Je t'attends, tu reviens, on repart ?"
    "Parfait ! N'oublie pas de regarder si tu vois quelqu'un. Personne ne doit nous voir"
    "Mais ... Qu'est-ce que tu vas faire toi ?"
    "C'est pas ton problème, tu attends et c'est tout. Et si on a des problèmes, tu dois fuir sans moi, est-ce que c'est compris ? Je me sens déjà mal de te faire prendre tous ces risques ... "
    "Mais..." *Mais c'est moi le héro ... *



    Les deux jeunes se faufilèrent dans la forêt pour se rendre à la falaise des vents. La rouquine n'était pas sereine : elle ne pouvait accepter ce rôle. Elle était un héro, elle ne pouvait rester en retrait de cette façon. Quoi qu'en dise Shinrai.

    Le vent soufflait fort ce jour là. Il lui glaçait la peau. Et quand elle se tint sur la falaise, elle ne put savoir si ces frissons venaient du froid ou de la peur.

    TAC TAC TAC TAC TAC

    "Allez Mio, go !"

    La jeune fille ne bougea pas, ressassant les souvenirs de son cauchemar.

    "MIO ?! Qu'est-ce qui se passe ? Ces derniers jours, tu as passé ton temps à voler, c'est quoi le problème maintenant ?"

    Le héro ne bougeait pas. Non...

    "Non je ne suis pas héro. Je ne peux pas faire ça."

    "Mio attend !"


    La jeune fille se mit à courir le plus vite possible. Elle aurait voulu être un lapin pour ce cacher dans un terrier profond, à l'abri de tout dangers.

    TAC TAC TAC TAC

    Les bruits de fers résonnaient encore dans sa tête. Recroquevillée près d'un buisson, elle tremblait, sans bouger.



    Un ignorant ne sait rien. Donc que peut-il savoir de la peur ?
    Mais la peur ne s'apprend pas.



    Quand Mio se réveilla, elle eut l'impression d'avoir tout oublié de cette nuit, comme si son corps avait tout nettoyé pendant son sommeil. La rouquine se sentait comme un enfant, ignorante, innocente. La vie reprenait. Sans se demander la raison de sa présence en pleine nature, elle retourna au village l'air de rien, appréciant les chauds rayons du soleil, le chant des oiseaux et le bruit des branches balancée par le vent. Alors qu'elle rentrait chez elle, elle aperçut Shinrai en pleine discussion avec un homme, derrière leur maison. Curieuse, elle se cacha pour les écouter.

    "Sonja, je suis désolé, je n'ai rien pu faire cette nuit, mais je te promets de faire quelque chose ce soir! On la sauvera !"
    "Shinrai. J'apprécie. Mais c'est trop tard. Ce matin... je l'ai retrouvée morte."


    "..."


    "Ah Mio ! N'essaye pas de t'échapper cette fois !"
    "Chhhhht ... Saigo, chuchote..."
    "Qu'est-ce qu'il y a ?"
    "Il y a l'ami de Shinrai qui a perdu sa femme..."
    "Oh ..."
    "Viens on s'en va..."


    * En parlant de partir, il serait temps que j'aille le rejoindre moi ! Cet homme ! *





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[FB] Heiwaein : Premier Envol (Solo) Siigna
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Mio R. Konki
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