Joshua venait de défaire et de tuer son propre opposant, réduisant pratiquement à néant les chances des gouvernementaux encore présents dans la banque de l'emporter sur leurs assaillants cambrioleurs. Les deux demoiselles venaient également de surgir à nouveau des entrailles de la banque, manifestement en pleine possession des diamants qu'elles avaient eu pour mission de récupérer. Lester était lui-même assis sur l'une des deux marines qui s'étaient occupés de lui tenir tête, et tenait en joue le dernier adversaire de taille, le commandant des forces autrefois réunies pour protéger cette place économique forte et qui n'étaient désormais ni plus ni moins qu'un champ de ruines et de cadavres amoncelés. Cependant, ce qui signa définitivement la fin de cette petite mascarade, ce fut une métamorphose pour le moins étrange opérée par le hors-la-loi aveugle : lorsque ce dernier revêtit une apparence plus métallique, le commandant de la marine, éberlué, écarquilla les paupières de stupéfaction et d'incompréhension avant de réaliser enfin l'instabilité de la situation dans laquelle il était plongé. Les renforts n'allaient potentiellement pas tarder à arriver, compte tenu du bruit dont s'étaient rendus coupables les criminels... Ils risquaient à ce moment précis d'entrer dans la banque pour constater l'étendue des dégâts et l'état des troupes restées sur place, en faction. Si personne ne les informait, ils se heurteraient alors à la présence de cette gigantesque bombe, de laquelle naîtrait probablement une détonation plus imposante encore... De surcroît, il était le dernier militaire encore en état de combattre. Son devoir était par conséquent de se dresser face au crime et d'empêcher de nouvelles innombrables et dramatiques pertes civiles, dommages collatéraux déjà nettement trop tragiques. Son arme dégainée, il décida donc d'agir héroïquement... Et bêtement, sous le coup de l'émotion. Effectivement, pour menacer Joshua, il oublia momentanément la présence et le danger que représentait le Sheerin... Lequel ne manqua pas l'occasion d'en finir une bonne fois pour toutes. Le hurlement effrayé de la demoiselle sur laquelle il reposait encore n'y changea rien, cette fois-ci : il tendit sa main droite dans la direction du gouvernemental qui, trop tardivement, tenta vainement une manœuvre d'esquive. Le Roi du sable avait utilisé l'une de ses techniques les plus sadiques, Flecha... Et si le fin filet de sable qu'il avait projeté en direction de son adversaire ne lui toucha que l'épaule gauche, la conclusion n'en fut pas moins implacable.
Avant même que le pauvre épéiste n'ait l'occasion de rétorquer d'une manière ou d'une autre, son teint sembla devenir plus gris, plus sec, plus terne. Ses muscles, lentement, perdirent de leur surface et ses forces s'affaiblirent tandis que son corps, tout entier, en venait à s'assécher. Les hurlements horrifiés de sa pauvre subordonnée, plongée dans la plus incommodante des impuissances, ne modifia en rien la sinistre conclusion à ce petit bras de fer : le commandant s'effondra, desséché et à bout de forces. C'est alors que Lester, lassé des grognements suraigus de sa pauvre otage, décida d'assommer cette dernière d'un violent coup en pleine nuque tout en levant les yeux au ciel, soulagé du répit accordé à ses propres tympans. Il était grand temps de prendre désormais la poudre d'escampette en imitant le duo féminin qui avait de son côté semblé pressé de fausser compagnie à l'homme bombe... Le Roi du Sable se redressa donc et, tout en plaçant la prénommée Karmen sur son épaule, décerna quelques paroles à son collègue :
-Bon, grouille-toi, par contre. S'ils te coffrent, j'viens pas t'chercher.
Cela avait toujours été un accord plus ou moins tacite entre l'aveugle et le dealer : ils agissaient de concert tant qu'ils pouvaient utiliser l'autre partie du binôme de manière productive... Si l'un d'entre eux devenait un boulet pour l'autre, alors la séparation ne se ferait guère attendre, et ne serait potentiellement pas aussi cordiale que leur entente, jusque-là. Cela étant, le fait de faire diversion n'était pas sot de la part de Joshua. Lorsqu'ils allaient apprendre la mort de quelques uns de leurs gradés et l'enlèvement même d'une lieutenante, les marines allaient probablement envoyer l'artillerie lourde en riposte. Mieux valait les recevoir avec la brutalité qu'ils méritaient. Sans perdre plus de temps, le Sheerin quitta donc la banque parsemée de cadavres et de flaques de sang en délaissant totalement le corps inanimé et asséché du commandant, pourtant toujours bel et bien vivant. De toute manière, l'explosion allait très probablement l'achever, alors à quoi bon se donner du mal ? Lorsqu'il parvint enfin à l'extérieur, il se rendit effectivement compte du fait que la situation pressait : les rues adjacentes semblaient désertes, comme attendu, signe de la frayeur engendrées par leurs actions au sein des civils alentours. De fait, toute l'île devait d'ores et déjà être au courant de leurs agissements criminels, et la contre-attaque n'était par conséquent plus qu'une question de secondes. Fort heureusement, ils avaient agi vite et efficacement : ils avaient sans doute encore le temps de quitter l'île sans avoir à tuer d'autres gardiens de la paix. D'ailleurs, il aurait juré entendre les bruits des bottes percutant les pavés, à quelques centaines de mètres de là... Sans plus attendre, le logia du sable décerna un bref signe de la tête aux deux demoiselles, les enjoignant à le suivre si elles espéraient sortir vivantes et récompensées du capharnaüm qui s'annonçait.
-Venez, on se tire. L'autre taré nous retrouvera.
Sans plus attendre, le Dealer prit donc la tangente dans une ruelle proche, embarquant avec lui sa nouvelle amie, la jeune otage gouvernementale assommée qui risquait, dans les jours à venir, de s'avérer de plaisante compagnie.
Descriptif : Après avoir perdu un pari Perkins, un cinquantenaire, s'est fait retiré sa collection de diamants purs. Il est prêt à tout pour les récupérer dans le coffre de Jo-Jo à la banque, surtout qu'ils ont une valeur sentimentale à ses yeux (ils lui venaient du grand-père de l'oncle de la soeur de sa tante, vous comprenez ?!). Alors il vous mandate, vous quatre, pour cette sale mission de braquage dans la banque la plus Kawaii de toutes les Seas. Précision : La banque de Kawaii Kazan Shima est protégée par plusieurs PNJs gouvernementaux, dont ces quatre-là : Orgon, un commandant qui se bat avec une épée reliée à un hydro-dial et capable de lancer des lames d'eau, Val, un homme-lion lieutenant avec un retour à la vie de la queue, Karmen, une ancien chanteuse actuellement lieutenante dont le souffle lui permet de tirer des boules d'air puissantes avec sa bouche, et Frey, une maudite du Zoan de l'Antilope.
Sûrement mon dernier poste je pense !
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Joshua Anderson
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Lun 1 Mai - 2:13
Braquage so Kawaii !
Les hommes les plus fous, les plus mentalement dérangés n'avaient absolument pas conscience de l'être. Joshua était-il conscient du propre chaos qui régnait son esprit ? Réalisait-il à quel point il avait dévidé de la noie moralement acceptable pour se plonger dans la fange et dans les pires travers connus de l'être humain ? Réalisait-il à quel point il était perdu et condamné à brûler l’allumette par les deux bouts ? Non, bien sûr que non car à ses yeux c'était bien le reste du monde qui était sujet à une telle anomalie.Pourquoi était-ce anormal d'avoir envie de refaire le portrait à quelqu'un, sans explication ? Pourquoi était-ce considéré comme horrible de castrer un homme avant de le pendre à une branche d'arbre par ses propres intestins ? Pourquoi était-ce moralement répréhensible de voler les biens d'un autre individu ? À bien y réfléchir le jeune aveugle n'avait jamais compris pourquoi on lui reprochait tous ces actes et ne le comprendrait sans doute jamais, il était de ceux qui vivaient leur vie pleinement et attirait la jalousie des misérables qui vivaient leur existence avec des œillères. Pourquoi devrait-il se justifier d'agir comme il le souhaitait, alors qu'il était entouré de moutons s'enferment dans ne existence tragiquement pathétique et ennuyeuse ? Il avait décidé de crier son envie de vivre pleinement à la face du monde et bon nombre de ses congénère n'étaient pas capables de supporter la force de ce cri, beaucoup préféraient se boucher les oreilles ou pointer du doigt celui qui avait l'audace de vouloir sortir du lot.
Lui et Lester étaient des individus avec suffisamment de caractère et de force pour obtenir par la force ce qu'ils désiraient car c'était la façon la plus directe, ils crachaient à la figure des lois car ils étaient des loups parmi cette innombrable foule de moutons, ils étaient composé du même métal que les grands hommes dont les noms résonneraient encore des siècles après leurs morts. Ils avaient tous deux bien compris depuis longtemps qu'ils ne devaient pas s'embarrasser des critiques d'individus inférieurs qui ne pourraient jamais comprendre à quel point ils étaient grands, ils étaient les deux seuls à savoir à quel points ils étaient destinés à la grandeur et jusqu'où ils étaient prêts à aller pour l'obtenir.
Braquer une banque n'était pas ce que le jeune aveugle avait fait de pire dans sa vie, en vérité c'était relativement raisonnable et gentillet si on prenait en compte les meurtres, tortures et autres viols qui lui revenaient en tête en faisant le décompte de ses actes définis comme horribles. Bon ici c'était différent car en plus de braquer il avait tiré dans une foule d'innocents moutons, ce qui lui voudrait encore plus de colère de la part du reste des moutons et de leurs supposés protecteurs. Mais s'en souciait-il ? Non, en vérité il trouvait un certain amusement en sentant tous ces regards et cette colère dirigés vers lui.
Éternel insatisfait, désireux de toujours découvrir de nouvelles expériences, le jeune aveugle s'était amusé un temps à massacrer tous ces moutons criards mais après le meurtre de son bestial adversaire il ressentit un arrière-goût d'insatisfactions, comme s'il venait de se débarrasser de sa plus grande source de plaisir de la journée et qu'il devait désormais passer à autre chose. Aussi, par une volonté de laisser une trace dans le cœur de gens plus que de faire le ménage derrière lui sans se soucier de ce que Lester pensait.
Ils n'étaient pas compagnons, le concept d'amitié n'aurait jamais cours entre eux deux, ils étaient deux psychopathes dont les travers s'accordaient à merveille mais qui ne seraient jamais attachés l'un à l'autre. Joshua savait bien que le jour où Lester l'emmerderait un peu trop il pourrait lui planter une épée mouillée dans le cœur, il savait aussi que l'autre taré en ferait de même sans hésitation : ils n'étaient pas des enfants de cœur et la trahison était une seconde nature pour eux.
Alors que le petit groupe s'en aller d'un pas rapide sans demander son reste, le corps de Joshua se contracta et ne cessa de rétrécir jusqu'à prendre la forme d'un petit engin explosif comportant un minuteur sur le dessus. Les secondes défilèrent à une vitesse vertigineuse compte tenu du chaos ambiant et, si quelques moutons parvinrent à s'extirper dans la pagaille, d'autres restèrent tétanisés jusqu'au moment où l'explosion rasa le bâtiment dans un souffle aussi rapide qu'étouffant.
Si Joshua était devenu un véritable couteau suisse en mangeant ce fruit il devait bien avouer que les bombes n’étaient pas ses transformations préférées, elles enlevaient tout le fun et mettaient fin à tout bien trop rapidement. Mais il fallait en finir ici car tirer dans des cibles apeurées n'était amusant qu'un temps, il devait partir en chasse d'une autre source d'intérêt à présent.
Sans arriver à véritablement chronométrer il fallut quelques longs instants à l'aveugle pour retrouver une forme humaine et, se relevant, une odeur de chaire brûlée satura son odorat si bien que, fronçant les sourcils devant cette odeur incommodante, il se demanda à voix haute :
« Qui est-ce qui a forcé sur le barbecue, comme ça ? Ça sent le graillon. »
L'odeur d'un rôti laissé un peu trop longtemps dans le four passait encore mais ici cela en devenait vraiment gênant. Portant la main à ses narines pour tenter de jguuler une partie de son inconfort, il réalisa finalement ce qu'il avait oublié en un instant :
« Ah merde, c'est moi. »
Lâchant un petit rire amusé face à cette révélation qui n'en était pas vraiment une, réalisant que ce fameux barbecue était son œuvre, Joshua remit ses idées en place et s'extirpa des ruines de la banque avant de partir à la recherche du trio. Il avait déjà plusieurs endroits en tête où trouver son partenaire et espérait, en route, trouver d'autres sources d'amusement.
Charlotte s’en alla vers une ruelle en me saluant d’un geste de la main, sans plus de cérémonie. Elle n’eut pour réponse qu’un regard déçu, alors que je suivais, sans vraiment savoir pourquoi, le sablonneux portant la soldate vers d’autres petites rues sombres. La ville semblait vide, au moins autant que mon fort intérieur. M’enfin, c’était une nouvelle fin, qui se suivrait certainement d’un nouveau commencement, comme, j’imagine, toutes les histoires, toute la vie. Je me préparais à être triste un petit moment, puis à oublier ces conneries. Plutôt que de me lamenter sur le sort que Charlotte m’imposait – la solitude – je tentais de réaliser l’excitation qui aurait dû m’envahir à la fin de ce braquage.
Parce que, putain, je venais de participer à un braquage. Moi qui étais habituée à piller les petits marchands sans défenses, un peu chétifs et avec qui j’en venais facilement à bout, je venais de braquer une banque. Ce n’était peut-être rien à l’échelle mondiale de la piraterie, mais mon but n’était pas de devenir aussi salope que… que… je sais pas, prends un avis de recherche et lis un nom : je ne veux pas devenir comme lui. Ni même la plus grande des hors-la-loi. Ca, franchement, je m’en branlais pas mal. Mais pour moi, pour les sensations et tout le bordel, c’était cool. C’était bien plus excitant que faire les marchés à la recherche d’un couillon à voler. Bon, j’avais rien fait d’extraordinaire, par rapport au peu que j’avais vu des deux autres, mais j’avais senti quelque chose en plus que d’habitude.
Ouais, l’habitude, c’était ça, le problème. Voler de petits cons, c’était devenu une routine, c’était devenu banal, tout à fait inintéressant. J’avais besoin d’aventures, de sensations, d’émotions, de… de théâtre ! Sur la scène de la banque, j’en avais trouvé un avant-goût. J’avais pu me délecter des senteurs, de la beauté de la pièce. C’était cool, vraiment. J’en voulais plus.
Même le Yami, ça avait été différent. Je m’étais accoutumée de ses contraintes, je faisais avec, comme doit faire avec un trou dans la tête. On fait avec, on a pas le choix. Dans la banque, ça avait été tout à fait différent. Là, ils m’avaient attirée, comme parfois ils l’avaient fait, mais sans que moi, j’en ai forcément envie. Cette fois, ils m’avaient attirée et je l’avais voulu, j’avais envie qu’à nous deux, nous ne fassions qu’un, et pas que seulement l’un d’entre nous prenne le dessus. Ils me donnaient leur force, je leur donnais mon corps, et dans l’alliage si complexe de nos âmes, nous ne formions qu’une entité. Pas quelque chose qui n’était pas eux, ou pas moi. C’était nous deux à la fois, et chacun de nous en même temps. En fait, il n’y avait plus de un ou de deux, il y avait tout et rien. Et c’était la meilleure chose au monde. Je voulais que ça recommence et me découvrait un petit amour pour ceux qui m’avaient hanté depuis si longtemps.
Alors que je me perdais dans mes pensées, bien loin de tous les malheurs du monde et plongée dans mon nirvana, une détonation gigantesque, affolante, me tira de tout ce bonheur comme d’un sommeil profond. Quelques cris, dans les habitations alentours, accompagnèrent l’explosion. Effrayée sur le coup, je n’eus pour réaction que de tourner la tête dans tous les sens, afin de savoir d’où venait la déflagration, avant d’apercevoir, au-dessus des toits des grandes maisons, une fine brume de poussière et de cendres s’élever jusqu’au ciel. Ce n’était que l’homme-bombe. Je continuai de suivre, plus aveuglément que le premier, le second.
L'une des deux filles venait de prendre la poudre d'escampette, profitant de cette brève entracte pour se faire la malle de son côté, apparemment peu soucieuse de toucher sa part du pactole. Pas un problème aux yeux de Lester : elle avait fait sa part du taff, et si elle décidait de renoncer à son gain, c'était elle que ça regardait. Sans pour autant se réjouir de son départ, le Dealer se contenta tout bêtement de vérifier que l'autre criminelle le suivait à la trace, espérant qu'elle n'irait pas se perdre dans le dédale des ruelles de Kawai Kazan Shima. Des forces militaires plus conséquentes numériquement et potentiellement mieux armées ne tarderaient guère à débarquer pour lever le voile sur le massacre sordide qui s'était déroulé durant le braquage. Il fallait par conséquent éviter de se séparer, tant que les diamants n'étaient pas placés en sûreté. Certes, Joshua s'occupait de mettre en place une diversion de taille, mais l'explosion cataclysmique qu'il allait déclencher n'allait pas pour autant effacer toute trace de leurs forfaits et de leur fuite... C'était même très certainement tout le contraire. Si une partie du bataillon de renforts était engloutie et annihilée par les agissements détonnant de l'aveugle, les forces gouvernementales de l'océan n'allaient pas tarder à vouloir répliquer par la force qui s'imposait. Les mouettes avaient déjà énormément de mal à s'imposer sur South Blue à cause des présences combinées de la Révolution et de la Guilde Marchande, alors qu'une bande d'anonymes s'amuse à les défier ouvertement et à braquer un commerce pourtant sous leur juridiction et sous leur protection risquait de mettre leurs troupes en branle et en effervescence. Pas angoissé non plus, imaginant qu'il n'aurait aucun mal à s'occuper de leurs ennemis en temps et en heure, le Sheerin se contenta de reposer la lieutenante de la marine récupérée quelques instants auparavant à même le sol avant de lui glisser une balle entre les deux yeux. Un assassinat bref et soudain qui, s'il ne figurait guère dans ses habitudes, allait de paire avec les précautions qu'ils devaient prendre : leurs portraits n'allaient pas être communiqués avant quelques heures, et il valait donc mieux éviter de se balader avec un otage voyant sur les épaules, dans ces conditions. Le Roi du Sable décerna un prompt regard à Maud et lui décocha quelques paroles avant de reprendre son inlassable avancée, s'écartant toujours plus de l'explosion qui venait tout juste de retentir.
-Plus vite. Par ici.
Les ordres avaient claqué, sommaires et puissants, avant que l'homme aux dreadlocks ne se remette en marche, rangeant sagement son pistolet dans son holster et allumant sa pipe avec un calme olympien et une détermination froide. Il s'agissait désormais de savoir comment agir dans un avenir proche, dès lors qu'ils auraient récupéré le butin que leur promettait leur employeur quelques temps auparavant. Leurs intérêts à Joshua et à lui-même concordaient évidemment : leur objectif le plus imminent était de prendre possession de la pègre de South Blue, d'une manière ou d'une autre. Cela passait par l'élaboration d'une fortune colossale, celle d'un marché underground puissant et influent, et par la revendication de commerces noirs tout entiers afin de rendre leur organisation naissante non seulement omniprésente mais aussi et surtout incontournable. Quant à Maud, Lester ne savait absolument pas où se trouvaient ses priorités, ses préoccupations et ses ambitions, mais s'en fichait à vrai dire. Si elle décidait de les accompagner un bout de chemin pour leur filer un coup de main, il n'allait certainement pas lui refuser cette faveur... Toutefois, avec ou sans elle, le Roi du Sable était convaincu d'une chose : ce braquage n'était que le commencement d'une folle épopée qui n'allait pas tarder à mener jusqu'à l'avènement de leur duo fou et indomptable.
Descriptif : Après avoir perdu un pari Perkins, un cinquantenaire, s'est fait retiré sa collection de diamants purs. Il est prêt à tout pour les récupérer dans le coffre de Jo-Jo à la banque, surtout qu'ils ont une valeur sentimentale à ses yeux (ils lui venaient du grand-père de l'oncle de la soeur de sa tante, vous comprenez ?!). Alors il vous mandate, vous quatre, pour cette sale mission de braquage dans la banque la plus Kawaii de toutes les Seas. Précision : La banque de Kawaii Kazan Shima est protégée par plusieurs PNJs gouvernementaux, dont ces quatre-là : Orgon, un commandant qui se bat avec une épée reliée à un hydro-dial et capable de lancer des lames d'eau, Val, un homme-lion lieutenant avec un retour à la vie de la queue, Karmen, une ancien chanteuse actuellement lieutenante dont le souffle lui permet de tirer des boules d'air puissantes avec sa bouche, et Frey, une maudite du Zoan de l'Antilope.