Maud, voyons, fais un effort. Maintenant, tu n’as plus besoin de boire.
Quelle blague ! Ça doit être génétique, ou quelque chose comme ça, d’être dépravé. Ma mère était une pute, mon père un malade mental… et moi, je suis certainement alcoolique. En même temps, quelle idée d’aller sur cette île. C’était dans le nom, j’étais au courant de ce dans quoi je me jetais. On aurait pu me dire qu’elle s’appelait « l’île où tu vas forcément céder, Maud, l’île où tu vas boire comme un trou », ça aurait été la même chose. Mais bêtement, j’ai voulu me lancer un défi. Voir si j’allais résister à la tentation d’une goutte d’alcool. Ou un verre, ou deux peut-être. Et un troisième, et tous ceux qui suivent une fois qu’on ne peut plus compter. L’alcool, ça avait quelque chose d’unique. Avec lui, j’avais la sensation qu’autour de moi, tout devenait n’importe quoi. C’était parfait, c’était extra.
Sans compter que, sans Charlotte, je m’ennuyais. A cause de mon boulot, j'avais pas toujours le temps de la voir. Et quand enfin je prenais une pause, j'avais besoin d'en profiter en voyageant un peu seule. C'était con, je me disais. Mais j'étais comme ça, j'avais besoin d'une partie de vie rien qu'à moi. J'étais pas tout à fait du genre solitaire, mais j'avais du mal à rester longtemps avec les gens que je connaissais. Même si je les appréciais, comme Charlotte. Moins souvent je les voyais, et mieux je me portais.
Cette époque, c’était vraiment la belle vie. Enfin, j’en avais presque oublié qui j’étais, ou ce que j’étais. Ce à quoi je tendais. Je devenais presque calme. Il y avait toujours des moments où je pouvais m’amuser, mais ils se raréfiaient avec le temps. Je paraissais presque sage, et peut-être qu’inconsciemment, c’était ma façon de me rebeller face à un père qui croyait trop au destin. Je ne voulais pas le suivre, encore moins le croire, et pourtant, je ne pouvais pas changer ce que j’étais. D’ailleurs, pour changer, il aurait fallu que je comprenne ce qui clochait, chez moi. Mais je n’y arrivais pas.
Alors je m’en foutais, et je profitais de ce qui me passait sous les mains. Comme ces bouteilles, dont le contenu me remplissait le bide de liquide. J’avais bien mangé un bout, avant de boire. Mais pas assez pour que la première galette que je déposai – jamais avant minuit – soit consistante. Si mes compagnons de beuverie, ce soir-là, se moquaient de moi, qui n’étais qu’une frêle petite femme, je tenais le coup. De vomir, ça m’avait remise d’aplomb. Alors, ils avaient beau rire, je continuais de jouer, aux jeux d’argents, d’alcool, ou de je ne sais quoi.
Enfin, je gagnais pas forcément, et comme je perdais, je finis par ne plus avoir un sous. Jusqu’au moment où, étant donné que je ne savais pas réclamer la monnaie comme Charlotte savait si bien le faire, un des joueurs fut mécontent de ne pas avoir sa récompense. J’avais parié, je devais payer. Selon lui, c’était logique. Il commença à s’énerver, à taper du poing contre la table tandis que ses amis tentaient de le calmer. En fait, j’avais de l’argent, un peu, mais… je ne pouvais pas me permettre de tout dépenser dans les jeux. C’était nul. Alors il hurlait que je l’arnaquais, et tout le blabla. Moi, n’ayant rien à perdre, je me moquais de lui. Je le taquinais, riant d’autant plus qu’il enrageait. En même temps, il était con. Ça se voyait, que depuis dix minutes, je pariais en prenant l’argent des autres. On était bourrés, mais quand même.
Enfin, au final, tous les autres joueurs étaient mécontents, parce que la partie était gâchée à cause de moi, et que ça ne se faisait vraiment pas, de ne pas payer. Alors à mon tour, je me levais en élevant la voix, l’air agacée, cherchant des excuses vaseuses, du genre « tout ça parce que je suis une femme ! ». Mais ils ne niaient pas, ces enfoirés. Mais en faisant de grands gestes, pour manifester mon mécontentement, j’attrapais par-ci par-là quelques billets et pièces, que j’enfilais directement dans ma manche.
Et là encore, si je me pensais maline, je ne passai pas inaperçu. Un des gars me vit, et en retenant mon bras en l’air par le poignet, commença à hurler que j’étais une sale voleuse, et tricheuse. Là, la soirée commença à devenir amusante. Je ne sais pas exactement combien de coup de poings ont atterrit sur ma face, mais au final, je me suis bien amusée. Un œil au beurre noir et quelques bleus, ça valait bien une bonne baston générale ! Mais au bout d’un moment, au milieu de tous ces hommes trop épais pour me laisser respirer, je me faufilais finement entre eux, pour sortir de la taverne et prendre un peu l’air.
Si je voulais me faire encore un peu d’argent, et faire durer la soirée, il allait falloir que je cherche une autre auberge. Et je commençai ma balade dans la rue, complètement ivre, mais bien contente de ma première nuit sur North Blue.
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Mar 20 Déc - 1:40
Sans aucune modération !
Spoiler:
J'errais encore et toujours sur les eaux troubles de ma vie, ce feu dévorant de l'amour que j'éprouvais pour ma belle, confronté à ce désir revanchard de renvercer le trafic de Gunther et de ses hommes. J'avais obtenu les réponses que je désirais de cette symphonie macabre que nous avions joués avec Diégo. Le gaillard avait chantonnait jusqu'au bout de la nuit pour que je puisse obtenir ces fameuses informations et c'était grâce à elle que je me trouvais ici à présent. Quoi de mieux qu'une ile gouvernée par la corruption pour trouver ce dont j'avais besoin pour rejoindre incognito Ironfall !
Je me trouvais dans cette auberge, enfouie dans les ténèbres réconfortant d'un coin de la salle, seul l'incandescence de ma cigarette éclairé sobrement les traits de mon visage tandis que j'aspirait profondément la fumée acre de ma cancéreuse. Je sirotais un whisky, n'aspirant qu'a noyer ma rage sempiternel dans le breuvage nacré, la bouteille qui se trouvais a coté de moi s'était trouvée à mon grand regret, vide comme la pause que prenait le mouvement symphonique de mon éxistence. Je fit un signe de main au serveur pour lui indiquer que je souhaitais une autre bouteille.
J'étais à ce moment la trop focalisé sur les ténèbres qui m'habitaient pour ne cesserais-ce que comprendre ce qui se passait non loin de moi. Je ne réagis pas tout de suite lorsque la jeune femme se fit passait à tabac, en revanche les cris des hommes pertubant le calme de la pièce à cette heure tardive me sortis de ma torpeur. Je tournais vers l'attroupement un regard dégoulinant de haine. Je vis cette jeune femme avide de vivre la vie comme elle l'entendait et ces hommes emplis d'un désir péremptoire de soumission de l'autre. Je m'enfilait le dernier verre de whisky qu'il me restait d'un trait, la décharge brulante propulsant ma rythmique cardiaque vers des sonorités endiablées. Tout en m'approchant d'un pas nonchalant du groupe je put voir la jeune femme se frayer un chemin dans cette cohut informe de corps musculeux et impropre a tout art qui puisse voir le jour sur cette terre maudite.
Finissant ma cigarette j'écrasais ma douce incandescente entre les deux yeux du premier larrons et envoyant un violent coup de poings dans la machoire du deuxième, j'envoyais un regard meurtrier associer d'un sourire carnassier au autres joueurs. Il n'en fallut pas plus pour intimider la bande à moitié ivre me laissant une partie conscèquente de leurs gains je sortis de l'établissement. Profitant de la fraicheur de la brise je m'allumais une autre cancéreuse, Mon regard vadrouillant sur la voute celeste je me pris à vouloir les contempler de plus prés. Grimpant sur les toits je finis au détour d'un carrefour par tomber sur l'ame enivré qui sorté de ce même lieux de basse extraction. Prenant plusieurs bourse que j'avais récolté quelque minutes plus tôt je les lançait a ses pieds délicats tout en m'assayant sur le rebord qui nous séparaient pour enfin lui dire tout en continuant de fumée et de contempler les étoiles:
" Ceci vous reviens il me semble ! Permettez que je vous offre un verre ou deux, a vrais dire vous êtes d'une exquise nonchalance."
Mon ésprit commençant a s'abimer dans les limbes de l'alcool que j'avais engloutis je commençais à me libérer du spectre de ma Belle qui me poursuivait sans cesse.
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Raki Goshuushou
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Mar 20 Déc - 11:16
It's raining money money ft. Raki Goshuushou
Un peu d’air, après tout ce chahut, c’était tout ce dont j’avais besoin. Un doux vent nuptial caressait mon œil enflé et mes joues teintes en rose par l’alcool. Je sentais quelques mèches de mes cheveux qui s’envolaient, me laissant penser que dans la bataille, mes couettes s’étaient peut-être détachée pour libérer ma chevelure. Assez loin de la taverne pour me sentir en sécurité, je soupirai, tandis que le souffle de mes narines vint embrasser timidement mes lèvres. Il me semblait être… étrangement apaisée. Comme quoi, une petite baston, ça permettait de bien dormir.
Je me dirigeai vers le bord de l’eau, les quelques verres en trop me faisant valser avec une certaine légèreté. Là, je m’étalai volontairement à genoux sur le sol, observant mon visage dans l’eau. C’était pas top, l’œil au beurre noir, à demi clos. Ça me rappelait l’époque où c’était moi, la plus forte, la plus dangereuse. Dans mon tout petit monde d’adolescents, où je n’avais peur de rien, même pas de moi. Mais une fois relâchée dans l’univers du réel, dans la vraie vie, j’avais tout perdu. Ça avait bien commencé, pourtant, mais la réalité de la marine, des hommes violents, des pirates, de tout… ça m’avait bien calmée. J’avais même peur de moi, de faire des conneries avec ce fruit du démon dont je ne savais rien. Tout ce que je pouvais faire avec, c’était quelques tours de passe-passe plus divertissants qu’utiles. Enfin, ça, c’était ce que je contrôlais. Quand je m’emportais, là, ça craignait vraiment. Tuer ou blesser des gens, ça, peu importe. J’avais surtout peur qu’on m’arrête, qu’on m’enferme, qu’on m’exécute. Ou que je me tue, toute seule. Ça aurait été vraiment trop bête. Je m’en voulais d’avoir perdu ma fougue d’autrefois, à l’époque où rien ne pouvait m’arrêter. Pourtant, je savais ce que j’avais à faire, pour ça. Mais encore une fois, j’avais peur. Toute seule, je n’y arriverais pas.
Je creusais ma main pour la sculpter en bol, et recueillir un peu d’eau au creux de celle-là. Doucement, j’apportais cette eau fraiche vers mon œil, pour la faire couler dessus et soulager la douleur.
- RAAAAH PUTAIN QUELLE CONNE !
Même si j’étais bourrée, j’étais bien contente qu’il n’y avait personne autour de moi pour me voir. Quelle merde, putain. Je ne comprenais même pas comment j’avais pu penser que me foutre de l’eau salée dans l’œil, ça allait me faire du bien. Je sentais les larmes me monter aux yeux, même si je tentais de résister. Mais putain, depuis que j’avais bouffé ce fruit, ça avait été toujours pareil. Ok, de l’eau de mer dans les yeux, ça faisait mal, mais ça n’avait jamais été aussi douloureux que ce que je ressentais. Ca piquait, ça brûlait, j’avais l’impression que mon œil allait fondre. Je savais que je devais éviter de me faire mal, parce que même si ça ne durait que quelques instants, cette douleur n’avait rien de comparable. Je maudissais ce fruit de quelques jurons, en glissant mes mains sur mon œil, comme pour en arracher la souffrance.
Puis, naturellement, ça s’en alla. Je ne savais pas si c’était normal, ou si, comme un réflexe, je le faisais de moi-même. Ou si c’était eux, les ténèbres, qui le faisaient pour moi. Après tout, parfois, j’avais l’impression qu’ils étaient presque une entité munie d’intelligence. Une personne en eux-mêmes.
Je me relevai alors doucement, sentant tout de même une petite larme perler sur mon œil blessé. Je l’essuyai en reprenant ma route, avec lenteur. Je commençai à fatiguer, et à me décider de chercher un endroit où dormir plutôt qu’un lieu où boire et voler, lorsque, soudainement, il se mit à pleuvoir quelques bourses bien remplies, juste devant moi. Si d’abord, mon premier réflexe fut de sursauter en criant, je manquai de tomber sur les fesses en reculant d’un pas, le regard rivé vers ces bourses, sans trop comprendre pourquoi le Ciel me les envoyait. Si un Dieu existait, j’imaginais que je n’étais pas la première personne à qui il aurait eu envie d’offrir tant d’argent. Alors, par un réflexe tout à fait naturel, je relevai les yeux vers le haut, tandis qu’une voix me confirma que je regardais bien au bon endroit :
- Ceci vous revient, il me semble ! Permettez que je vous offre un verre ou deux, à vrai dire vous êtes d'une exquise nonchalance.
Je fermais mon œil gonflé, pour mieux viser la face du gars. A vrai dire, l’alcool n’arrangeait rien. Dans la nuit, et dans le flou de mon regard, j’avais bien du mal à dévisager le type qui m’offrait de l’argent, comme ça. J’aurais pu refuser, parce que c’était amusant de le mériter en le volant, en me battant pour l’avoir. Mais je ne faisais pas partie de ceux qui pensaient ainsi. Le mérite, c’était bon pour les cons. Moi, je me contentais de ce que j’avais, de ce qu’on m’offrait ou de ce que j’obtenais. C’était même drôle, de voir un crétin me donner des bourses comme ça. Alors je ramassais l’argent, et en souriant, je relevais le visage vers l’homme.
- J’ai pas tout compris, mais je veux bien l’argent. Par contre, si tu veux des putes il va falloir chercher ailleurs.
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Ven 23 Déc - 20:34
Douce nuit !
La nuit était belle ce soir la, la multitude d'astres qui brillaient dans les ténèbres omniprésent qui nous enveloppaient, tous ces points luminescent formant une mélodieuse partition céleste tantot dramatique tantot euphorique. Toutes ces belles portées observant avidement la scène qui se déroulait entre l'ivresse incarnée qui se trouvait dans la ruelle et moi.
Je me mit à rire tout en sautant agilement du toit pour descendre dans les ténèbres de la ruelle sombre. une fois au sol je pris le temps de m'arreter de rire pour allumer l'une de mes douces cancéreuses, en proposant une au passage à la jeune muse combative que j'avais devant moi, je me mit a sourire largement tout en allumant ma cigarette pour enfin lui dire d'un ton amusé:
" Les putes ? Ces pauvres filles n'ont pas besoin de moi pour gagner leur vie. De plus il n'y a aucun amusement avec elle. Mais je m'égare, Raki Goshuushou Musicien de mon état, puis-je me permettre de vous demander votre prénom pauvre demoiselle cabossée ? "
De l'amusement avec les putes ! en avais-je révélé trop ? Je n'en savais rien a vrai dire j'étais plus intrigué par la jeune femme pochée que j'avais devant moi, elle ne semblait pas faible loin de la et pourrais certainement me servir d'une façon ou d'une autre. En outre je n'avais pas pour objectif ce soir de trouvais quelqu'un pour consoler mon desespoire constant, Je devais trouver rapidement un navire qui me permettrais de rejoindre Ironfall en toute discretion afin de faire une surprise mémorable à Gunther et ses larbins.
Fourrant mes mains dans mes poches, ma guitare calée dans mon dos grâce à la bandoulière je continuais d'inspirer les vapeurs acre et suave de ma douce tueuse blonde. Souriant a la jeune femme par dessus mon épaule je lui dis d'un ton toujours aussi amusé:
" Si c'est de l'or que vous souhaitez j'en ai bien plus a vous offrir, j'ai ce métal brillant en sainte horreur, mais je m'égare a nouveau, mes opinions ne vous concerne en rien. J'aurais bien une proposition a te faire, et elle n'a strictement rien a voir avec le fait de réchauffer mon lit par cette nuit si froide "
J'avais finit ma phrase sur le même ton mais mon regard avait évolué au fur et a mesure que j'avançais dans mon discour, Les mirroirs de mon ame exprimant au fur et a mesure l'océan de cette folie vengeresse qui m'habité.
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Raki Goshuushou
Invité
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Ven 23 Déc - 21:38
Le prix ft. Raki Goshuushou
- Ouais, ouais, bah avec moi tu t'amuseras pas plus, mon coco. Sauf si te faire éclater le nez, ça te fait rire. 'Fin moi c'est Maud.
Non, mais franchement, il se prenait pour qui ce gigolo ? Avec ses airs de Don Juan, de beau parleur... Rah, quelle envie j'avais de lui refaire le portrait. C'était physique, j'en aurais presque senti mes membres trembler. Son rire d'homme à femmes et son regard charmeurs, j'en voulais pas. Cigarette en bouche, sourire en coin, je connaissais bien ce genre de gars. Les types sûrs d'eux, qui pensent pouvoir tout obtenir de toutes les femmes. Dommage pour lui, ce soir, il tombait sur moi. J'avais toujours haï ceux qui aimaient tant les femmes, et qui trouvaient en elles l'objet de leurs désirs. Ils pouvaient jouer à ce jeu avec n'importe quelle femme, forcer jusqu'aux larmes celles qu'ils voulaient. Mais moi, non. Sans compte qu'après la soirée que je venais de passer, surtout l'eau salée dans l’œil, j'étais vraiment sur les nerfs. Qu'il ne cherche qu'à me toucher, ne serait-ce qu'une caresse, et il le paierait. Cher.
Je restais donc sur le qui-vive, prête à me battre s'il le fallait pour que ce Raki me lâche. Je m'attendais vraiment à ce qu'il cherche à me faire chier. J'imaginais déjà le scénario banal et ennuyant où il commençait à me susurrer de belles paroles pour m'amadouer, accompagnant le discours d'une brume de sa cigarette. Jusque là, je serais restée calme, et aurait continué d'affirmer qu'il ne pouvait rien attendre de bon de moi. Puis il aurait essayé... je ne savais pas, de me prendre les mains, de me voler un baiser, ou je ne sais quoi. Et ça aurait dégénéré. Ça se passait toujours comme ça.
Mais il n'en fut rien. Au lieu de s'approcher de moi, il me tourna le dos, et comme un chat, il traça sa route, mains dans les poches, en méprisant ma présence même en ces lieux. Comme si, après tout, je n'étais pas assez importante pour qu'il tienne compte de mon existence. Ça aussi, ça avait le don de m'énerver. Ok, beaucoup de choses m'énervaient, mais ce genre de gars, c'était sanguin. Cette oisiveté, cette insouciance, mêlées à conviction que le monde lui appartenait, s'il le souhaitait. Connard.
Puis il tourna le visage vers moi, toujours avec ce sourire irritant :
- Si c'est de l'or que vous souhaitez j'en ai bien plus à vous offrir, j'ai ce métal brillant en sainte horreur, mais je m'égare à nouveau, mes opinions ne vous concernent en rien. J'aurais bien une proposition à te faire, et elle n'a strictement rien à voir avec le fait de réchauffer mon lit par cette nuit si froide.
Je ne savais pas si c'était de l'humour ou non, si c'était pour me mettre en confiance... mais ses derniers mots eurent quand même l'effet de me rassurer. Déjà, il n'attendait pas de moi ces horreurs que je ne comprenais pas. C'était un bon point. Mais pourquoi il voulait me donner de l'or, alors ? J'aurais été bien surprise qu'il me donne de l'argent gratuitement, sans rien attendre en retour de moi. J'étais marchande, trafiquante même, et je connaissais bien le prix des choses. L'or, lui, s'il servait bien souvent à acheter d'autres objets moindres, avait son propre prix. J'aurais pu me contenter de ce qu'il venait de m'offrir, mais ma nature curieuse me poussa à vouloir savoir. Mes sourcils s'affaissaient au-dessus de mes yeux, témoignant d'une profonde réflexion. Puis, sans bouger, je penchai la tête sur mon épaule, élevant la voix de façon à me faire entendre :
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Ven 23 Déc - 22:26
Argent trop cher !
Spoiler:
L'or, ce métal maudit à mes yeux qui n'avait su qu'apportais le malheur et le tourment dans ma vie. D'aussi loin que je pouvais m'en souvenir tout ce qui m'étais arrivé n'était dut et n'avait été causé que par l'appat du gain. Cette ivrogne veinale qui se trouvais devant moi ne dérogeait pas à la règle a mes yeux. L'on pourrais ressentir son agacement vis a vis de mes manières et cela avais le don de me pousser a aller plus loin.
Il n'avait suffit qu'a parler d'or pour captiver d'avantage son attention, la corruption que cette foutu monnaie exerçait sur ce monde pourri me poussait dans des recoins enténèbré de ma personnalité. Gardant le regard fixer sur la jeune femme il n'y avait plus une seul once de sympathie, de galanterie ou d'oisiveté. Seul une rage froide, purulente et envahissante se lisait dans mes pupilles de jais, mon sourire s'effaça dans le même temps révélent non plus le coureur que je pouvais être, mais le démon en soif de vengeance et de sang que j'avais été durant les dernières années. Ma mélodie macabre ne désirée que de voir la gorge de Gunther répendre son fluide vitale sur le parquet vernie de sa salle de reception, je voulais qu'il entende le chant d'agonie qui avait été le mien durant toutes ces années, ce chant de désespoire qui ne lui apporterait que la mort qu'il ne trouverais qu'au bout de longue heure de symphonie lancinante. Je lui arracherais le moindre chant douloureux jusqu'a lui en briser les cordes vocales s'il le fallait.
C'était en ruminant tout ça que mon faciès avait a son tour changer, m'appuyant contre un mur dans les ténèbre qui masquerais ce visage non avenant je dit d'une voix froide dans laquelle seul la haine se percevait:
" J'ai des personnes a tuer, beaucoup de personnes, je cherche deux choses que je pense tu es suseptible de me fournir. Premièrement des informations sur ce qui se trame dans le milieux des traficants sur north blue en ce moment. Deuxièmement, j'ai besoin d'un navire qui pourrait m'emmener discretement ou je le souhaite...."
M'approchant alors d'elle d'un pas calme et froid j'approchais mon visage du sien, plongeant mon regard froid, calculateur et meurtrier dans son orbite difforme. Je repris alors d'un ton glacial:
" Et au vu de ce que j'ai pu entrevoir dans cette auberge, tu peux m'offrir ce que je cherche. En contre partie je te file tout l'or dont je n'ai pas besoin pour ma traversé. "
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Raki Goshuushou
Invité
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Ven 23 Déc - 23:15
Argent gratuit ft. Raki Goshuushou
Soudainement, comme passant du tout au rien, son charme fit place à un froid meurtrier. D’abord surprise, j’ouvris l’œil qui me restait en grand, dévoilant à la lueur des rues voisines la couleur émeraude de son iris. Plus rien, ni chaleur, ni séduction, n’émanait de lui. Du vide. C’était tout ce que l’on pouvait trouver au fond de son âme : du vide. Son œil n’avait plus d’éclat, si ce n’était celui qui désire la mort. Le coureur de jupons se changeait en éventreur. Un frisson me parcourut, quand je sentis toute la haine qui le traversait. C’était un sentiment que je connaissais, mais que je n’avais pas ressenti depuis longtemps. La véritable haine, celle qui vous prend aux tripes à vous en arracher les boyaux. Cette notion, elle faisait un peu partie de moi, à la fois à cause de mon père, qui me légua cet affreux sentiment, et à cause de mon fruit du démon. Les ténèbres renfermaient en moi toutes ces sensations dont personne ne voulait, et qui, pourtant, en hantaient bien plus d’un.
Raki avait fait le chemin retour jusqu’à moi, avec une lenteur presque sordide. Je ne bougeais pas d’un poil, et me pinçait discrètement les lèvres, espérant que ce simple geste passe inaperçu dans l’obscurité de la rue. Et merde, je pouffai une seconde, avant d’exploser de rire, alors qu’il m’annonçait vouloir me payer pour l’aider à tuer des gars. Enfin, pas tout à fait à les tuer, mais ça revenait au même. Merde, merde. C’était nerveux, ce rire. En même temps, comment j’aurais pu rester sérieuse ? Il m’arrivait souvent de rire. Les moments où je me mettais à flipper pas mal en faisaient partie. Ca me faisait marrer, et après ça, j’avais moins peur. Des larmes me montaient aux yeux tant je riais, et je commençai à plier mon corps sur lui-même. Bordel, je sentais les verres en trop qui, maintenant, forçaient sur ma vessie.
Par contre, si je ne refusais pas son argent, j’aurais eu bien du mal à répondre à ses attentes. Ok, je marchais dans le trafic, et ça me plaisait pas mal. Mais je ne connaissais absolument pas ni les autres commerçants, ni les flux qui fusaient sur North Blue. Et les navires… si encore, j’étais venue sur l’île pour le boulot, j’aurais bien eu de quoi le faire voyager, lors de mon retour. Mais là, j’étais en vacances. J’avais avec moi, sur cette île, rien de plus que l’argent que j’avais volé et les bourses qu’il m’avait offertes. Rien d’extraordinaire, et encore moins intéressant pour lui. S’il avait l’impression que je pouvais l’aider, je me demandais bien en quoi.
L’alcool me faisait chavirer, et je dus me tenir à un mur pour ne pas tomber alors que je me foutais de sa gueule. Puis mon rire se calma, lentement, doucement, ne laissant comme souvenir de lui qu’une petite larme sous mon œil opérationnel. Je redressai le visage, et échangeai un rapide regard avec lui. A nouveau, un rire me prit, mais moins fort, et avec moins d’insolence. Celui-ci disait plutôt « quelle naïveté, c’est presque mignon ». Mais non, chez lui, je ne trouvais rien de mignon. Quand il ne me faisait pas peur, il m’emmerdait. Alors, mignon, certainement pas. En tout cas, il était con de penser que pour un peu d’argent, j’allais l’aider. L’argent, ça n’avait jamais été qu’un plus. Comme le cadeau d’une vieille tante à l’haleine de mort, qu’on ne peut pas refuser. L’argent, ça s’acceptait de n’importe qui. Je trouvais toujours de quoi le dépenser, de toute manière. Et si les idées me manquaient, il y avait toujours Charlotte.
Ainsi, mêlant ma voix à un léger rictus, je lui donnai ma réponse :
- J’ai aucune idée de ce qu’il se passe ici. Seules mes affaires m’intéressent, pas celles des autres. Et pour le navire, démerde-toi, je suis pas une compagnie de croisière. L’argent, par contre, si t’en fais rien… je peux te dépanner.
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Ven 30 Déc - 0:02
L'ambition !
Ce rire, cette euphorie démente résonnait dans la ruelle tel un accord diatonique, m'herissant le poil j'avais envie de la frapper pour ça. Jamais je n'avais porté atteinte a une femme et ce n'était pas encore le jour ou cela arriverait, mais ce rire sardonique me donnait des envies de meurtre encore plus poussée. Je ne la regardais pas, laissant son hilarité monter encore et encore. Ce rire maudit me poussant, l'alcool aidant, vers des visions du passés que je préférais ne pas revoir.
A ce moment la, la rage pris le pas sur mon être, m'approchant délicatement de la jeune femme comme l'aurait fait tout baladin qui se respectais un tant soi peu, je la laissait finir son discour, puis lui souriant de façon démentielle, une lueur pale dans le regard, j'envoyais un coup qui passa a coté de son visage pour allais s'écraser contre la brique, occasionnant au passage une rosasse circulaire et symétrique. Ma rage ne s'aténua pas pour autant mais au moins elle passait d'une température digne de l'enfer a celle polaire de la banquise. M'adressant alors a elle d'un ton froid je lui dit en arborant ce même sourire démentiel:
" Egocentrique et non chalante, tout ce qui aurait put te menais loin, si seulement tu avais un minimum d'ambition. Enfin, puisque tu le dis je garde mon or, une trouillard ne saurais pas quoi en faire si se n'est que se planquer sous sa couette ou dans les jupes de sa mère "
Je commençais a m'éloignais d'elle, prenant la direction du port ou je trouverais certainement mon bonheur. Allumant une cigarette sur le chemin je ruminais cette rage sourde, ne désriant qu'une chose cognais et jouer cette mélodie qui avait était fatale a diégo. C'était le regard froid, emplis de haine et avide de sang que je m'éloignais de la donzelle
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Raki Goshuushou
Invité
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Lun 2 Jan - 15:54
Frayeur rapide ft. Raki Goshuushou
Mon hilarité s’éteignit nettement lorsque Raki planta son poing dans le mur derrière moi, manquant de l’écrouler. La force du coup porté avait abîmé le mur de façon à y dessiner une large fissure circulaire, autour du point d’impact. Et lorsque son bras passa à côté de mon visage, la mèche qui cachait délicatement mon œil blessé s’envola, découvrant, en plus de la blessure déjà visible sous la mèche, ma seconde iris écarlate, ainsi qu’un regard tremblant, effrayé et surpris. Avec l’alcool qui m’empêchait de tenir droite, j’avais vacillé vers l’arrière. Seul le mur me retint.
Au même moment, en une fraction de seconde, j’ai senti quelque chose, en moi, une drôle de sensation. Comme si je me pissais dessus, ou que je chiais dans ma culotte. Mais j’avais bien conscience que la « chose » n’avait rien du déchet métabolique. Au fond de moi, ils réagissaient comme un nouvel organe. En me sentant attaquée, sous la panique, mon cœur avait bondi, et ces ténèbres avec. Comme un tourbillon, ils avaient parcouru mon corps, à travers les os les muscles, les organes, les nerfs ou je ne sais quoi, jusqu’à ma peau, pour y faire jaillir des frissons. Mes cheveux s’hérissèrent sur mon crâne, et mes yeux se figèrent sur l’assaillant. Un peu plus, et ils s’éjectaient de mon corps pour tenter de buter le gars. Et à partir de là, je n’aurais plus rien contrôlé. J’aurais assisté passivement à sa possible torture, et quoi que jouissant de ce spectacle, je n’aurais été maîtresse d’aucun de ses mouvements. Et qui sait jusqu’où ce serait allé ?
Si jusque-là, je traitais ce gars comme de ceux de la taverne, je me calmai de suite. Au vu du coup qu’il venait de porter, Raki n’avait rien d’un poivrot banal, qui attend au coin d’une auberge que l’ambiance dégénère pour participer à une bonne bagarre. Ahem. Pendant un court instant, je me posai mille questions à son sujet. Ou une seule, en fait, mais qui me semblait importante pour comprendre à peu près à qui j’avais à faire – le reste m’importait peu : comment pouvait-il être aussi fort ? Je le craignis l’histoire de quelques secondes, mais, peut-être faut-il remercier le ciel pour ça, j’étais une inconsciente. Un soupir me suffit à reprendre mes esprits, et à ne plus craindre en rien ce type qui se pensait si impressionnant.
Quoi qu’il en soit, sur le coup, la feinte avait eu son effet : je ne riais plus du tout. Je m’apprêtai alors à riposter, mais il prit la parole avant que je n’effectue aucun mouvement. Un sourire affreux traversait ses joues, de façon presque malsaine. Egocentrique et nonchalante. Pfiou, que de mots compliqués, pour moi. Je laissai cette partie de la phrase de côté, me contentant de l’intelligible, et du simple. Il faut savoir aller à l’essentiel.
De l’ambition, non, je n’en avais pas. A quoi bon ?
- L’ambition, c’est pour les attardés.
Je vivais au jour le jour, sans me soucier ni de devenir célèbre, intelligente, grandiose ou je ne savais quoi. J’étais comme ça. Je ne visais pas grand, et je me contentais de ce qui venait. Je prenais la vie presque comme un jeu. Ouais, je préférais m’amuser, et bien rire de ceux qui se poussaient toujours plus haut, plutôt que de me casser la tête à m’élever dans un monde qui n’hésiterait pas à me faire un croche-patte, à la moindre occasion. Comme pour le commerce Bingley. Si celui-ci, à l’époque sous ma direction, fleurissait de jour en jour, je m’en foutais pas mal. Ça me rapportait du pognon, mais c’était tout ce qui m’intéressait dans celui-ci. Le travail m’ennuyait, mais il restait essentiel. Je ne me doutais pas qu’un jour bien plus porche que l’on ne pouvait l’imaginer, la petite entreprise ferait faillite. M’enfin…
Ce que je venais de rétorquer sur l’ambition, je le pensais, mais c’était aussi un peu pour l’attaquer. Il venait de me traiter de froussarde, il fallait bien que je réponde ! Et vu sa manière de parler de l’ambition, j’imaginais qu’il en avait, ne serait-ce qu’un petit peu. Mais « attardé », c’était insuffisant comme réponse. J’avais envie de le tabasser, pour lui montrer si j’étais une trouillarde. Enfin, dans l’état dans lequel j’étais, ce n’était pas raisonnable.
Je me doutais qu’il m’insultait ainsi pour que je le suive. J’étais pas conne au point de ne pas l’envisager. Le problème, avec moi, c’était que j’étais conne au point de marcher quand même, juste parce que je n’aimais pas qu’on m’insulte de trouillarde. Peut-être parce que je l’étais. De toute façon, je n’avais rien à perdre : il me proposait de l’or en échange d’un service, et si jamais ça tournait mal, ma couardise pourrait me sauver. Lâche, ouais, je l’étais. Mais personne n’avait le droit de me le dire. Alors qu’il me tournait le dos pour reprendre sa route, je tentai de le retenir en clamant, assez fort pour qu’il puisse entendre :
- Hé, si je peux t’aider autrement, dis-le ! Parce que ton or, je le veux bien.
Je ris doucement en finissant ma phrase. Il n’avait pas l’air d’apprécier cette dévotion que j’avais pour l’or. J’étais un peu une pie, c’était vrai. Mais j’espérais que mon rire lui ferait comprendre que je ne prenais pas l’or tout à fait au sérieux. Ça aussi, c’était pour m’amuser.
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Mer 4 Jan - 23:55
L'ignorance !
Spoiler:
L'ignorance n'est elle pas la plus belle souffrance au monde ? Ce dédain global que l'on accorde qu'au personne indigne de notre attention. Clairement en cette situation cette donzelle ne cherchait qu'à se moquer de moi, à quoi bon lui accorder de l'importance à elle ou a ses dires alors que je n'avais aucun interret à y gagner ? Ce que j'avais pris au début pour de la nonchalance ne se révélait etre à mes yeux qu'un écran de fumée.
L'alcool aidant je ne fit absolument pas attention à la diffenrenciation de ses pupilles, j'étais trop obnubilé par cette obsession qui me poussée à aller plus loin dans mes recherche et dans mes ténèbres. Je ne pouvais pas m'attarder à ce moment la sur une femme veinale, et encore moins sur une rapace de cette éspèce la. Faisant totalement fie de ses dires je pris la direction du port. Ne prenant que le temps de m'arreter dans une boutique nocturne je dit au boutiquier d'un ton froids et sans aucune chaleur:
" Un paquet de clope, et des glaçons pour la demoizelle !"
Payant l'intégralité le lascar s'empressa de fournir les articles, à ce moment la je supposé toujours qu'elle me suivait sans réelement savoir si c'était réelement le cas. Sortant de la boutique je pris la direction d'un bar non loin de la, avide d'alcool pour noyer cette rage et ce noir chagrin qui me consummais j'étais déterminé à dilapider le moindre centimes qu'il pourrait me rester, que ce soit en alcool, en cancéreuse ou en informations, à ce moment la peu m'importais du moment que j'oubliais mes erreurs passé. M'assayant au comptoir du bar en question je commendais une bouteille de whisky que je m'empressais de boire, jusqu'au moment ou un inconnue me tapota sur l'épaule:
" Dit moi tocard le coup de la cigarette ça te dit rien ? "
L'ignorant je m'enfiler un autre verre de cette bouteille de rédemption ignorant totalement ce qui pouvais m'entouré. Jusqu'au moment ou un poing vola. Je le parrer in extrémis, ressentant toute la haine de mon opposant je lui retourné un regard des plus meurtrier en constatant qu'il s'agissait du lascar qui m'avait servis de cendrier quelques heures plus tot. Je lui dit alors d'un ton glacial:
" Retourne jouer a la dinette avec tes copains si tu ne veux pas chantonnais au rythme de ma symphonie la plus macabre !"
J'avais conscience que mes paroles pourrais faire rire, mais au moins le gaillard me laissa tranquille du moins pendant un temps. Il rejoignit ses compagnons de soirée pour continuer a picoler et qui sais, élaborer un plan pour s'en prendre a moi.
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Raki Goshuushou
Invité
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Jeu 5 Jan - 11:18
VNR ft. Raki Goshuushou
L’alcool descendait, et ma lucidité revenait, à son rythme. Les bâtiments, qui s’élevaient et s’abaissaient en ondulant, comme si la Terre respirait sous eux, reprenait leur allure froide, immobile et méprisante naturelle. La ville n’était plus qu’un enchainement de rues fades, sans intérêt, sans vie si ce n’était celle des Hommes, insignifiante. La mer, qui jusque-là m’avait semblé naviguer sur elle-même, tant elle tanguait, s’était endormie aussi. Seules de timides vagues osaient s’écraser contre les pierres du port, avant de s’évanouir à nouveau dans l’infinité de l’océan. Un regard vers le ciel : pareil. Ivre, il m’avait semblé que toutes les étoiles étaient filantes, qu’une course se déroulait là-haut, pour peut-être élire le meilleur soleil. A présent, plus rien. Juste de petits points lumineux, morts, qu’on ne voyait qu’à peine, à cause des lampadaires. Sobre, le monde semblait vide et ennuyant.
Enervant, même. J’avais eu l’amabilité – ahem – de proposer à ce Raki mon aide, malgré tout. J’aurais très bien pu le laisser croupir dans sa merde, et le regarder en riant. Au lieu de ça, non, comme une idiote, je lui avais tendu la main. Merde. Comment pouvait-il se permettre de m’ignorer ? Sans compter qu’il me condamnait à l’ennui, s’il y avait une chose que je détestais plus que tout au monde, c’était qu’on m’ignore. Ça, ça avait le don de m’agacer. J’avais toujours su passer au-dessus de plusieurs faits embêtants de mon enfance : l’absence d’un père biologique, dont le remplaçant me battait, mon étrange enlèvement, et tout ce genre de choses. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne donnais pas plus d’importance à ces événements. Par contre, si un point m’avait touché, c’était l’ignorance, cette forme de mépris des plus détestables. Toujours, on m’avait mise de côté, oubliée, on avait préféré penser que je n’existais pas, on avait rendu mon existence moindre. Comme si je n’avais pas eu le droit d’être traitée comme les autres enfants. Alors forcément, adulte, qu’on m’ignore, ça me rendait folle.
Je prenais d’abord sur moi, admettant que peut-être, je n’avais pas parlé assez fort :
- Hé, tu m’as entendue ?
Il n’avait pas l’air de vouloir répondre, et je le vis entrer dans une sorte de boutique, visiblement encore ouverte malgré l’heure tardive. Il ressortit aussitôt, alors que, continuant ma route, je l’avais plus ou moins rattrapé, à quelques mètres près. Je continuai de le suivre, d’abord en silence, et tandis que l’alcool continuait de se dissiper, ma colère montait, mon sang chauffait.
Merde, pourquoi tu le suis ? T’es son petit chien-chien ?
Putain. Il continuait sa route, comme si de rien n’était. Je comptais bien lui faire remarquer que j’étais là, et bien comme il faut. Ma présence lui serait tout à coup plus évidente. M’ignorer, moi ? Ah ah, non, certainement pas. Il allait vite le comprendre.
Je sentais mes joues chaudes malgré la chute de la température avec celle du jour. L’alcool avait toujours un peu d’effet sur moi, après les quelques heures durant lesquelles je n’avais pas bu. J’avais besoin d’attendre encore un peu, de rafraichir mon esprit, avant de m’en prendre à ce gars qui osait me rendre méprisable, comme un insecte.
Merde, qu’est-ce que tu attends pour lui sauter dessus ?
Et pourtant, j’ai attendu. Juste un peu, à l’extérieur. Je l’avais suivi jusqu’à une taverne, où il est entré. Je suis restée à l’extérieur un instant, remarquant qu’il s’agissait de celle où je m’étais battue. L’ambiance semblait s’être calmée à l’intérieur. Je savais que dès que j’entrerais, on chercherait à me buter. Mais cette fois, je ferais en sorte de ne pas me fatiguer à me battre avec ces poivrots. J’irais directement au but : Raki.
Alors, brusquement, j’ouvris la porte de la taverne, sans plus réfléchir aux conséquences de ce que je m’apprêtais à faire. J’entendis directement. Raki parler, au comptoir :
- Retourne jouer à la dînette avec tes copains si tu ne veux pas chantonner au rythme de ma symphonie la plus macabre !
Arrache-lui les doigts, fends-lui la gorge, histoire qu’il ne puisse plus ni jouer de sa guitare, ni chanter. Ce serait même plutôt drôle, comme punition, de le réduire au silence.
Je n’eus pas le temps de faire un pas vers lui qu’un gars, à nouveau, m’attrapa par le bras en le serrant fort dans ses grosses pattes, histoire que je ne m’échappe pas.
- Ah, toi, tu r’viens ici ? Tu penses bien que si on t’a donné de l’argent, faut qu’tu donnes en échange. Mwarharharh !
Je balançai, me mordant les lèvres en explosant intérieurement de rage, la bourse que Raki m’avait donnée vers la table d’où venait le gars. Puis je lui offris mon sourire des plus arrogants et dédaigneux, le genre de sourire qui voulait dire « va chercher ». Par chance, le type était plus avare que pervers, et il sauta vers la bourse. Ses amis en firent autant, étant donné qu’ils essayèrent de piller la bourse du premier. Au moins, j’étais tranquille.
Puis, tout à coup, en quelques grands pas, j’atteignis le musicien. Mon poing droit se détacha du reste de mon corps pour cogner sa joue, en déversant toute la haine qui s’était accumulée en moi durant le chemin. Si je n'étais pas la personne la plus puissante au monde, j'étais peut-être la plus enragée.
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Lun 16 Jan - 23:15
Mauvais usages !
Spoiler:
Le coup me percuta la joue de plein fouet, la douleur se propageant tel la plus enivrante des drogues dans mon visage. Je ne bougeais pas, laissait mes mèches d'ébènes cacher mon visage. Je n'entendais qu'a moitié les hurlements rageurs de la jeune femme, trop absorbé par les émotions que l'on pouvais sentir dans son coup et dans sa voix. Je m'abreuvais de ça plus que de tout l'alcool que j'avais ingurgité jusque la, laissant cette mélodie rageuse nourrir ma propre haine qui ne faisait que s'accentuer.
Je finis enfin par bouger, essuyant le fluide vitale et sanguinolant qui s'était échappé d'une interstice formée sur ma lèvre inférieur par l'impact du coup. M'enfilant une autres rasade je me mis a sourire toujours le visage auréolé de ma couronne d'ébène. La scène était des plus cocasse et pouvais porter certes au comique, mais pour l'instant la seul choses que j'avais reussi n'était autres que de déclancher une pur réaction emotionnelle chez la jeune femme, preuve qu'elle n'était pas aussi insencible qu'elle souhaitait le laisser croire. Je me mis a la regarder à travers ma tignasse, à la fois obsédé par ce caractère impétueux, mais d'autres part exédé par ce manque totale de considération pour autres choses que l'or. Mes épaules se mirent alors a se secouer tandis que je m'enfilais un autre verre, ce qui au début pouvais passer pour des sanglots se révéla trés vite être un rictus dément, ce rictus se transforma rapidement en rire glaciale pour enfin s'éteindre tranquillement comme il était venu. Attrapant un verre de l'autre coté du comptoir je servis deux verres, et prenant les deux je me levais pour me mettre face a cette muse ténèbreuse, lui plaçant le verre dans la main je m'approchais de son visage, dégageant la mèche qui caché son iris sanglante et plongeant mon regard dans cette pupille pourpre je lui dit alors d'un ton à demi fou:
" J'ai trés bien entendu, cette douce caresse n'était en rien necessaire. Ce que je veux hormis séduire la déese sauvage que vous êtes ? Du sang, un navire et le plus d'information possible ! "
La proximité de son visage me rendait fou, l'alcool n'aidant pas je n'arrivais plus a dompter l'animal infernal que j'étais. Je pouvais sentir l'odeur saline qui s'envolé de son faciès, ce doux parfum de liberté a la fois violent et réconfortant. Je finis enfin par détacher mon regard pour le porter sur les lascars entrain de jouer. Je me mis alors a sourire de façon sadique, vidant alors mon verre en me rassayant, je proprulsais le récipient qui attérit dans le tas d'or amassé sur la table. Enérvé, celui qui semblait être le meneur, s'approchat de moi le regard injecté de sang et d'ivresse pour me dire tandis que je prenais un autre verre et que je me reservais:
" Dit moi joli coeur ! c'est quoi ton problème ?! Tu veux qu'on te mette sur la tronche comme on a dégommer ta pouffe ! "
M'enfilant mon verre je souris au lascar de façon diabolique, la veine au niveau de ma tempe ressortant lorsqu'il employa son injure, je lui dis d'un ton a la fois glaciale et enjoueur:
" Ce que je veux ? Ta tête et les infos de tes potes m'iront trés bien ! Ah ! et avant que je te fasse bouffer tes valseuses excuse toi auprés de la demoiselle !"
Je m'étais une nouvelle fois lever pendant que je lui parlais, me redressant de toute ma stature que les années de travail dans une forge avait façonnait.
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Raki Goshuushou
Invité
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Mar 17 Jan - 19:06
Le vase dans la goutte ft. Raki Goshuushou
J’enrageais toujours, bien qu’au fond de moi, j’étais plutôt satisfaite d’entendre les pleurs de Raki et de voir une larme rouge perler au coin de ses lèvres. Surtout que, si mon coup n’avait eu aucun effet, ça m’aurait vraiment fait chier : mon poing me faisait mal. Ce n’était pas une douleur assez conséquente pour que les ténèbres choisissent de me soigner, même si elle était plutôt désagréable. Alors il semblait évident que, si mon agression avait été vaine, ça aurait été plutôt ballot. Je remuai discrètement les doigts en étirant leurs articulations, comme pour dissiper naturellement la douleur. Intérieurement, je sautais de joie, satisfaite de la réaction du gars. Au moins, maintenant, il comprendrait que je n’étais pas comme toutes ces petites nanas qui avaient déjà cédé à ses charmes. Il ne pouvait attendre de moi que des coups ; ni bisous, ni câlins, ni ce genre de douceurs débiles que savent si bien offrir les greluches à leurs amants.
Mais alors que le bonheur m’emplissait l’âme et le corps, l’attitude de Raki vira brusquement à l’exact opposé. De cette sorte de soumission et de couardise qu’il démontrait, il passa à un dédain total de mon acte. D’abord, je remarquai qu’il souriait de façon plus qu’agaçante, et que ce que je pensais être des pleurs ressemblaient plus à un horrible rire. Comme si le premier coup de poing n’avait pas suffi. J’allais lui en redonner, de la torgnole, s’il en voulait tant. Puis il s’enfilait des verres comme si je n’étais qu’une lampe de décoration, tout juste utile à l’éclairer. A nouveau, je serrai les poings, commençant déjà à en lever un au-dessus de mes hanches pour m’apprêter à le frapper une seconde fois. Mais brusquement, il se leva et se plante en face de moi, en plaçant l’un des verres qu’il tenait dans ma main levée. Je ne disais rien, tandis que son visage souriant s’approcha près du mien. Trop près à mon goût, si bien que je reculai légèrement le visage alors qu’il virait la mèche qui me barrait la face vers mon oreille.
Merde, sa façon de faire, je n’y comprenais rien. De toute façon, je crois que je n’ai jamais rien compris de personne. Les gens sont bien trop compliqués. Impossible de saisir le sens d’aucun de ses mouvements. Pour moi, c’était comme s’il jouait aux échecs aux hasards – même si je n’ai jamais su jouer aux échecs. Tout ce que je pouvais comprendre de ce qu’il était en train de se passer, c’est que la proximité qu’il établissait entre lui et moi me déplaisait au plus haut point. Elle me mettait mal à l’aise, et accentuait mon envie de lui botter le cul.
Et quand il daigna enfin me répondre, je crus l’étriper. « Douce caresse » ?! Ok, d’accord, je n’avais pas une force extraordinaire. Ok. MAIS UNE DOUCE CARESSE ?!! J’avais lui en montrer, des douces caresses, à ce connard. Il allait vite regretter d’avoir voulu jouer avec moi, le coco. Mais je n’eus pas le temps de réagir qu’il envoya son verre vers les poivrots à qui j’avais balancé la bourse. Aussitôt, l’un d’eux, qui devait être le chef de la bande, se propulsa vers Raki, en furie. Une fois qu’il eut parlé, à son tour, le mot « pouffe » raisonna dans mon esprit. Un instant, je crus devenir folle. Je crois que c’était ce qu’ils cherchaient : me rendre complètement maboule. Je voyais rouge.
« Calme, calme. C’est juste un crétin. » Ca, c’est certainement ce qu’aurait dû me dire mon cerveau. Parce qu’après tout, blablabla, il faut s’en foutre de l’avis des personnes qu’on ne connaît pas. A la place de quoi, mes pensées ressemblèrent plus à : « *CENSURE* ». Raki eut à peine le temps de finir de réclamer des excuses au type que je lui bondis dessus, éclatant le verre plein d’alcool que j’avais dans la main sur son crâne dégarni. Le type se mit à hurler comme un cochon à l’abattoir, alors que mes poings suivaient déjà le verre brisé pour lui éclater la face.
- J’VAIS TE FAIRE BOUFFER LES DENTS PAR L’ANUS, BATARD !
S’ensuivirent tout un tas d’insultes du même goût, tandis que les amis de cet enfoiré se ruaient sur moi, à la fois pour sauver leur camarade, et certainement pour me donner une leçon.
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Mer 18 Jan - 1:57
La haine !
Spoiler:
Je fermais les yeux, m'impregnant des coups, des cris de rage de la belle impétueuse, les bruits de pas des compagnons du goujat, fondant tels des animaux sur celle qui ne faisait que se défendre. Ce qui n'était qu'une fraction de seconde me sembla durer une éternité, les ténèbres de mes paupières m'abimant vers des souvenirs que je ne désirait pas revivre. Je me souvenais des coups de fouet, de la douleur du marquage au fer rouge, de la complainte mortuaire de mes compagnons infantile dans les mines d'Ironfall. Je me remémorrais la faim qui me tordait les vicère à la mort de mon père, mais surtout je me remémorais cette haine, cette rage qui m'habitait, qui m'obnubilait, mais surtout qui en cette instant me domina.
J'ouvris les yeux sur cette scène puéril et avilissante, le regard braqué sur les trois lascars qui ne cherchais qu'a en découdre. Ce regard noirs empreint de folie, dégoulinant de cette haine corruptrice qui me consumé de l'intérieur. Passant a l'action j'empoignais le tabouret qui m'avait servis de siège, et fondant a mon tour j'envoyais un violent coup amplis de toute ma rage qui percuta les cotes du premiers assayant de plein fouet l'envoyant valser contre un mur non loin de la et fracassant le tabouret par la même occasion. Cette rage sourde et glaciale ne faisait que monter en intensité lorsqu'une volée de coup me percuta l'abdomen me forçant a reculer dans un premier temps, je reconnu le gaillard qui m'avais servis de cendrier, et en hommage a sa personne je m'allumais une cigarette avant d'enlever ma veste tandis qu'il lancer son assault suivant. Dévoilant les arabesque qui me couturé le dos j'envoyais ma veste au visage du larron qui déstabilisé par le geste ralentis momentanément sa course. Je l'acceuillais alors d'un violent coup d'avant bras dans la gorge, le laissant la réspiration coupé au sol je dirigeais enfin mon regard infernal vers le troisième lascar qui s'empressa de prendre la poudre d'éscempette.
Je ne laissais pas cette rage descendre, ce chant enivrant qui me possédait litteralement m'amena a me diriger vers ma veste pour la récupérer et la caler sur mon épaule. Attrapant une esquille de bois issu du tabouret et les reste de ma bouteille que je vidais sur le visage du lascar pour le reveiller je lui souris, cette symphonie macabre commençant doucement son premier mouvement au sein de mon ésprit ivre de haine, je pouvais voir l'incompréhension et la peur chez lui. M'agenouillant je lui dit alors en empoignant fermement mon archet de fortune:
" J'ai besoin d'information ! le trafique d'arme en provenance d'Ironfall tu peux m'en dire plus ? "
Je ne lui laissais pas le temps de répondre, entamant la premier mouvement de ce morceau lancinant je jouais violement de l'archet, laissant son choeur lancinant accompagné ma mélodie vindicative, ne lui laissant presque aucun répis la pause arriva, me laissant alors le temps de lui parler a nouveau:
" Alors ? J'entamme le deuxième mouvement de ma symphonie ou tu désirs m'en dire plus ? "
" Je sais qu'il y a pas beaucoup d'activité en ce moment ! il prépare un mariage d'aprés ce qu'on m'as dit ! pitié arrete tes connerie ! ta connasse on ...."
L'archet fusa, laissant un chant inodible s'échaper des lèvres béante de l'homme tandis qu'un flot vitale s'écoulait de la croche que formait l'archet dans la gorge de l'homme. Me levant je dit alors d'un ton glaciale:
" Mauvaise réponse, et mauvais termes pour qualifier cette demoiselle..."
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Raki Goshuushou
Invité
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Mer 18 Jan - 14:48
En fuite ft. Raki Goshuushou
Autour de moi, plus rien n’existait. Raki et moi avions relancé une vague de pugilat, mais les autres clients de la taverne, qui se battaient entre eux, n’étaient plus là. Raki non plus, d’ailleurs. Il n’y avait plus que ma proie, et moi. Bien loin de toute cette scène, je nous voyais en tant que spectatrice, moi sur lui, en position de faiblesse. Et doucement, en découvrant ce tableau, mon sentiment de rage se métamorphosait en un bien-être inégalable. Il y avait son corps qui, lentement, voyait sa peau se briser comme un pot de terre. Dont les membres se fissuraient à chaque coup. Et moi, je me visualisais toute peinte de noir. Pas de cette couleur triste dont on dit qu’elle est l’absence de lumière. Non, j’étais bel et bien peinte. J’étais un mélange de tout un tas de magnifiques couleurs, emplie de sentiments de toutes sortes, qui s’unifiaient pour en créer une nouvelle : le noir, mon bonheur.
C’était bien différent de l’impression de se sentir plus vivant que jamais. Avoir le pouvoir de retirer la vie d’un homme, ça n’avait rien de semblable, encore moins d’égal. En tout cas, pas pour moi. Chaque coup provoquait un coup d’électricité qui traversait mon corps dans son entier, et soulevait de petits frissons sur ma peau. Le moindre petit son qui s’échappait des lèvres de ma victime me faisait vibrer d’une béatitude que je redécouvrais à chaque fois. L’odeur du sang me faisait exploser la cervelle, même si la sienne risquait de réellement subir ce sort. Ça me rendait folle, dans un bon sens cette fois, si bien que goûtai délicatement à ses baisers, sans cesser les coups. C’était ça, l’amour ?
Si au départ il s’était vraiment défendu, il ne bougeait plus beaucoup, à présent. Il abandonnait la vie, désespéré. Il attendait de mourir. Je le sentais physiquement, comme si sa détresse avait une odeur. Elle venait titiller tous mes sens, en fait, de façon à rendre unique ce moment. Je voulais qu’il dure infiniment, que le gars ne meure pas de suite. La mort devait éclore avec tout le temps qu’elle désirerait prendre. Malheureusement, je ne réussis qu’à le réanimer qu’une fois, après qu’il se soit évanoui, avant de devoir partir.
Trop absorbée par ma méticuleuse torture, je n’avais pas vu le tavernier courir à son escargophone pour appeler des secours. Je n’avais pas non plus remarqué la victime qu’avait fait Raki, juste à côté. Ni que beaucoup de monde, autour de nous, était sorti de la taverne en nous voyant battre à mort nos victimes. Ils n’avaient même pas essayé de nous arrêter ; de quoi on devait avoir l’air ?
Je sortais du rêve qui m’avait engloutie lorsque déboulèrent une dizaine de types armés. Leurs grosses voix qui hurlaient « Arrêtez-vous ! » et leurs pas lourds qui faisaient trembler le plancher m’arrêtèrent directement. Ils n’avaient rien de marines, mais je sentis que c’était tout comme. Ils ne venaient pas pour taper la causette, non. Ils venaient me ramener à la réalité, celle où je n’étais qu’une brindille dans une forêt éparse, qui pouvait craquer d’une seconde à l’autre. Et là, je me trouvais face à des types qui pouvaient me fendre sans difficulté, recouverte de sang sur un homme à l’agonie, coupable. Sans compter que l’homme qui m’accompagnait venait de donner la mort sans scrupule. On était mal. Mon premier réflexe fut de remonter les bras en l’air, en regardant nos assaillants avec des yeux de chaton, tandis qu’ils nous visaient de leurs armes.
- C’est pas moi !
J’imaginais bien qu’ils ne me croiraient pas. C’était juste pour détendre un peu l’atmosphère. Après tout, ils m’avaient sortie d’un moment d’euphorie et avaient l’air vraiment mécontents : j’essayais seulement de satisfaire tout le monde.
Quoi qu’il en fut, il me semblait avoir vu, plus tôt dans la soirée, une porte au fond de la taverne, pas bien loin de nous, qui donnait sur une cour intérieure, ou quelque chose comme ça. Avec un peu de chance, je pouvais sortir par un autre bâtiment, grimper sur un toit ou me cacher. Je passai un regard vers Raki. Lui dire de me suivre aurait été trop risqué pour moi, et je n’avais a priori aucune raison de prendre ce risque pour lui. Il fallait juste que j’attende la bonne occasion.
Elle arriva assez vite, puisqu’une femme, aux courbes enchanteresses mais au visage masqué, se défit du groupe pour se mettre en avant. Ce devait être la meneuse, étant donné qu’elle demanda au reste du groupe, d’une voix sensuelle mais autoritaire, de baisser les armes. J’en profitai pour bondir vers l’arrière, et m’éjecter vers la porte du fond, qui, par chance, était ouverte. Si Raki avait l’intention de me suivre, il aurait intérêt à faire vite.
Feuille de personnage Niveau: (41/75) Expériences: (478/500) Berrys: 999.999.999.999 B
Jeu 19 Jan - 22:41
Délire ou Réalité ?
Spoiler:
La fumée s'échappait tranquillement de ma cancéreuse et de mes narines, créant de douces volutes acre dans l'astmosphère exigue et incipide de cette auberge. L'odeur fereuse du sang commença a me monter aux nasaux en même temps que les cris de terreurs des autres clients s'amenuisaient au fur et a mesure que l'établissement se vidait. J'écrasais ma cigarette au sol, enfilant dans la foulée ma veste j'allais m'appuyer contre le bar pour siroter un autre verre quand une bande d'hommes armés fit irruption bien décidés a nous arreter.
Ils braquèrent leurs armes sur nous pret a faire chanter l'explosif chant de la poudre, je ne put m'empécher de sourir lorsque la jeune femme leva les mains en l'air pour leur expliquer qu'elle n'avait rien fait. La situation etait des plus cocasse, la frèle jeune femme avec ses mains et ses vétements couvert de sang qui faisait mine d'être l'innocence incarnée. Décidément il n'y avait pas de limite à son effronterie, je ne put m'empécher de laissais échapper un leger rire sincère, qui cessa rapidement lorsqu'une voix féminine me percuta de plein fouet.
Les arme se baissèrent tandis que la donzelle prenait la fuite, quand a moi je resté paralysé, étais-je entrain d'haluciner, cette voix, ce parfum, ces courbes. Bordel ça ne pouvais pas être elle, pas dans un endroit comme celui-ci. Cela ne pouvais être dut qu'a l'alcool, j'étais entrain de divaguer, elle n'aurait jamais mit un masque pour m'aborder. Désorienté et impuissant je pris la seul option qui me semblait logique, je lançais un tabouret dans la direction de la troupe et je pris a mon tour la fuite. Ne cherchant pas a me retournais la peur me fit pousser des ailes, je sentis plus que je ne vis une balle me traverser l'épaule, me faisant tituber sous la force de l'impact ainsi que la douleur dantesque qui se répendais dans mon bras. J'entendis un violent coup porté a la suite de ça, mais trop obnubilé par la douleur, et mon désir de fuite pour entendre ce que la femme masquée dit au moment ou j'atteignais la porte:
" Fuis mon amour ! l'on se retrouvera plus vite que tu ne le pense "
Je ne le savais pas encore au moment ou je franchissais cette maudite porte et que je m'enfuyais dans la nuit, mais j'étais amené a en découvrir a mon grand malheur bien plus sur cette inconnue que je ne pouvais l'imaginer.