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| Mar 28 Fév - 20:41 - Découvertes - -Oh !
-Hein ?-Comment ?Monsieur Kok se tenait devant moi, le visage rougeâtre, les lèvres pincées. Il me tendait la pochette carrée de sa main droite, tout en me confisquant mon livre de l'autre. Je grimaçai lorsque je sentis tous les regards posés sur moi, je venais de me rendre compte d'une chose qui me déplut fortement. J'avais commis une grossière erreur et j'allais en payer le prix, de quelque manière que ce soit. Tout cela à cause de cet idiot de Dodo, j'avais sous-estimé mon professeur en m'étant dit qu'il devait être possible de finir mon bouquin durant son cours si ennuyant. Après tout, si mon frère pouvait s'octroyer une petite sieste avant le déjeuner, pourquoi n'aurais-je pas le droit de m'improviser une courte séance de lecture, histoire de faire passer plus rapidement les trente dernière minutes de ce cours ? Face au regard insistant de l'enseignant, je fus contraint de saisir l'objet primitivement présenté avant de me lever dans un raclement de chaise. En effet, il valait mieux se faire humilier de cette manière plutôt que de contrarier le si susceptible Kok-sensei. En effet, entre être l'objet des moqueries de tous ces abrutis de camarades pendant une semaine, voire deux - en fonction de comment j'allais me débrouiller - et donner à cet instituteur un motif de se plaindre au secrétariat, ce qui revenait à lui offrir un moyen de pression sur moi puisque dès lors il aurait pu me menacer de faire remonter l'affaire aux oreilles de ma mère, le choix était vite fait. Il n'avait même pas de raisons d'exister ! Je soufflai, déjà las de penser aux prochains jours qui allaient suivre cet événement. Mes phalanges s'approchèrent donc de la pochette, tous les élèves observèrent la scène avec ébahissement, Dodo était déjà retourné auprès de Morphée et Ado, lui, continuait de rédiger quelques notes sur son calepin. -Bien, vous allez commencer la démonstration. Monsieur Kok m'intima l'ordre de me rendre au devant de la salle, sur l'estrade, d'un simple signe de main, accompagné d'un plissement d'yeux ainsi qu'un vilain rictus. Un très vilain même. Une fois face à tout le monde, j'entrepris l'ouverture de l'emballage. Cela n'était pas aussi aisé que je l'avais cru et certains se foutaient déjà de ma gueule. J'étais bien parti pour vivre le plus honteux moment de mon existence. Il me fallut cinq bonnes minutes pour finalement ouvrir cette connerie, je découvris donc le contenu et à peu près tous purent constater mon malaise. Quelques gouttes de sueur commençaient à poindre sur mon front, je venais d'extraire l'objet de l'emballage déchiré et je sus instantanément que la suite n'allait pas me plaire. Sous demande de l'enseignant, je brandis le bout de polyuréthane en direction de mes camarades, pour que tous furent en mesure d'assister à la suite. Ado lâcha un second << Oh ! >>, puis prit d'assaut son crayon de papier afin de réaliser un schéma à propos de la chose. J'indiquai avec mon menton le bureau du professeur, il me répondit d'un hochement de tête. -Allez-y, jeune homme. Nous n'avons pas tout notre temps. Et n'oubliez pas toutes les étapes !
Je déglutis une dernière fois tandis que mes doigts enlacèrent l'objet de mon dégoût, un cucurbitacée.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Mar 28 Fév - 20:47 Île pourrie Deux mois après avoir fait ce que l’on pourrait qualifier de « fugue », au cours de laquelle elle avait rencontré la dénommée Maud Butterfield, la verte avait su retrouver ses amis, son camp et surtout son mentor. Le chauve balèze lui avait alors passé un savon digne des plus grands accompagné d’une leçon de morale qu’aurait pu tenir un général des armées à un vice-amiral après avoir commis une erreur fatale au milieu d’une guerre totale. Quoiqu’il en soit, la recrue avait rapidement retrouvé le foyer de ce père adoptif, de sa femme et la première fille, de sang, de la famille. Les deux mois suivants furent constitués d’entrainements plus qu’intensifs dispensés par le mentor qui s’amusa largement à faire souffrir sa subordonnée. Certes, elle le méritait. S’il semblait avoir passé l’éponge, le vieux avait encore quelques réticences et se refusait maintenant à laisser la jeune femme sans surveillance. Ainsi, lorsqu’il décida de partir rendre visite à un ami d’un certain âge sur l’île méconnue de Diminuto sur West Blue, la jeune fut plus ou moins obligée de le suivre. Si elle était reconnaissante à cet homme de l’avoir reprise sous son aile, la belle n’en restait pas moins toujours dans une phase légèrement rebelle, toujours en train de briser les bras des jeunes hommes qui s’approchaient un peu trop d’elle. Quand elle apprit son sort et la destination vers laquelle ils vogueraient, la Toupex se permit de manifester fortement dans le but de rester tranquillement posée à Marijoa. L’absence du chauve signifiait beaucoup de chose, et notamment de longues journées de repos et de promenade au parc botanique. Mais non, il en fut décider autrement et finalement la verte dut embarquer sur le navire en partance pour cette île inconnue. Elle se renseignait donc durant la traversée à propos du lieu de destination, apparemment il n’y avait rien de bien notable sur la place en question, une île sur laquelle se trouvaient une ville d’importance et un petit village plus excentré, entre autre. Le duo gouvernemental s’entretenait sur le bateau et la future gradée réussit finalement à prendre le dessus dans la négociation. La situation finale se résumait enfin de la façon suivante dans la bouche de l’actuel gradé. Ecoute bien ma petite fleur, je te laisse à Nano et je vais rendre visite à mon ami. Je comprends que son village ne t’intéresse pas spécialement. Pour autant, si tu fais la moindre erreur, le moindre grabuge, ou si tu fugues de nouveau, je m’occuperai personnellement de ton cas. Compris ? La verte avait donné son accord pour ce deal tout en gardant à l’esprit une petite donnée primordiale : l’homme qu’elle avait en face d’elle était d’une puissance non négligeable, s’il n’était que colonel, il avait selon ses supérieurs le niveau d’un contre-amiral, si ce n’est plus. La petite recrue se ferait donc balayer au moindre écart de conduite. Dans ses conditions, les choses étaient plus que claires : Kanäe ne ferait pas un pas de travers. Elle releva cependant une demande exceptionnelle. Si un homme m’approche et se montre trop entreprenant, je pe… La réponse ne tarda pas, sans même laisser le temps à la gamine de terminer sa phrase. Je te laisse carte blanche en ce qui concerne ta propre protection, je te demande cependant d’éviter d’en tuer un, ou d’en plonger un dans le coma. Reste sur les membres brisés, je peux étouffer ça. Le sourire aux lèvres, la mignonne reprit son entrainement journalier sur le pont du navire en attendant que les mouettes arrivent enfin sur cette île. Plus tard, l’île fut enfin en vue. Un bloc de terre de grande taille ouverte sur un port découvrant une ville fortifiée. L’embarcation accosta finalement et le vieux confia quelques berrys à sa subordonnée pour qu’elle puisse s’occuper le temps de cette journée ainsi que pour une nuit d’hôtel. Elle débarqua à son tour et se retrouva donc seule au milieu de cette grande ville inconnue, regardant tout autour d’elle avec une idée en tête : « Je vais où maintenant moi ? » © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Mar 28 Fév - 22:04 - Découvertes - Si il y avait une chose que mon père ne cessait de répéter, c'était bien qu'un homme n'avait pas le droit de reculer face à son destin, non pareil cas il devait se prendre en main. J'avais toujours considéré cette phrase comme une vaste idiotie, un truc que tout le monde racontait à leurs enfants dans l'espoir de se grandir, ne serait-ce qu'un peu, dans l'esprit de leurs progénitures à coup de paroles de philosophes en herbes. Puis vint ce fameux jour, celui où, mordillant ma lèvre inférieure, je me retrouvais être aux prises avec un bout de plastoc' et un concombre. Kok-sensei n'arrêtait pas de me rappeler les fameuses étapes, ce qu'il ne comprenait pas c'était que j'en avais un peu rien à faire, de ces procédures à la noix. Mon père avait déjà rapidement évoqué ce sujet un jour, selon lui il suffisait de prendre le préservatif et de le dérouler sur notre engin, pour reprendre ses mots. J'agissais donc en respectant les indications de mon paternel, mais ça ne fonctionnait visiblement pas, pourtant le truc était bien placé sur le cucurbitacée. Ok, la première fois je l'avais mis dans le mauvais sens et face à un tel constat je ne pus qu'accepter mon échec. Ainsi, quand vint le moment de recommencer, je m'assurai de le positionner dans le bon sens sur l’extrémité de la crudité puis entrepris de le dérouler. A ce moment là, je contemplai mon oeuvre en me disant que ça n'avait pas été si compliqué que ça, je remerciai mentalement mon père pour son seul conseil, et brandis fièrement le résultat à la classe. Une effroyable tempête se déferla alors sur moi, elle n'avait qu'un seul visage, celui du farouche enseignant qui prenait visiblement un malin plaisir à me ridiculiser devant les autres. Kok-sensei me pointa d'un doigt accusateur et me beugla dessus pendant de longues minutes. Il me parlait d'un foutu réservoir que j’oubliais de pincer à chaque fois, ainsi il me força à prendre une troisième pochette pour recommencer une nouvelle fois l'exercice. J'en étais sûr, cette fois-ci allait être le sans fautes et tous auraient dès lors cesser de glousser face à mon exploit. C'était donc parti, la réussite m'attendait. Déballage, ok, positionnement sur le bout du concombre, ok, dernière étape: pincer le recevoir et le maintenir pendant le déroulement. Concentrant toutes mes forces dans mon pouce et mon index, je les rapprochai lentement de l'embout avant de le saisir. Une fois mon emprise assurée, je saisis la partie basse du préservatif et tira dessus d'un coup. Un bruit de claquement se fit alors entendre, je venais de le trouer par je ne savais quel moyen. Mes camarades me firent donc part de leur solidarité sans bornes en riant à gorge déployé. Le professeur, lui, se retint en se mordant l'intérieur des joues, Ado m'observait les yeux écarquillés et mon second frère s'était réveillé, un filet de bave sortait de sa bouche. Après de très longues minutes, Kok-sensei ramena ses doigts vers ses lèvres avant de siffler à deux reprises. -Un peu de silence, nous ne sommes pas en cours de récréation ici ! Il me rejoint sur l'estrade, puis réquisitionna le concombre avant de poser sa main sur mon épaule. -Bon, comme vous avez pu le voir, il n'est pas évident d'utiliser ce petit objet qui vous sera indispensable plus tard. Vous comprenez donc pourquoi il faut être attentif en cours, surtout si on n'a jamais été initié à la pratique, pas vrai, jeune homme ? - dit-il en se tournant en ma direction - Vous pouvez vous rasseoir.
Je m’exécutai, j'avais perdu sur quasiment toute la ligne. Heureusement que ma mère n'avait pas été mêlée à cela, il fallait dorénavant m'assurer qu'Ado ne lui raconte pas ce soir, au dîner, ce que je venais de faire. Je ruminai tout le long de la fin du cours, tapant du pied afin de décompter les secondes. Pour sûr, je n'allais pas manger à la cantine, entouré par toutes ces enflures qu'étaient mes soi-disant camarades de classes. Je venais de me trouver un autre projet pour ce midi et comme d'habitude, j'allais embarqué mes frères avec moi, ainsi ces derniers n'auraient pas été en mesure de me balancer à maman sous une quelconque menace de privation de dessert, ou punition. Une fois le cours terminé, je saisis Dodo par le bras et ordonnai à Ado de me suivre. Nous allions utiliser l'argent de poche, que papa nous avait donné à sa dernière venue, dans le but de s'offrir un bon repas en dehors de l'enceinte de ce foutu collège aux professeurs tous plus méprisants les uns que les autres et au nom stupide: Pico. Nous fonçâmes dans le couloir, évitant de bousculer certains élèves rangés, descendîmes en une fraction de seconde les escaliers, puis sprintâmes jusqu'aux portes de l'établissement. Le pion n'était pas encore là, comme prévu il devait encore raconter ses conneries de mensonges aux filles du supérieur, nous pûmes de cette manière quitter les lieux sans soucis. Ni vus, ni connus. Il était désormais temps de se trouver un coin où manger.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Mar 28 Fév - 22:11 Un college
Kanäe avait fini par prendre le chemin du centre-ville et avait même prit le parti de découvrir les modes locales et alla donc, très logiquement dans une boulangerie afin de pouvoir déguster son plat préféré sur cette île inconnue. Elle avait ainsi pu rencontrer Hilda, femme de boulanger s’occupant de la vente en boutique, portant un accent incroyablement prononcé et qui l’avait informé que son mari, ayant des problèmes de santé, devait se restreindre sur la viande et donc que, logiquement encore une fois, il ne voulait plus en manipuler. Il s’était alors décider à ne proposer que des dérivés salés totalement végétariens, nouvelle qui effraya la mouette malgré son amour pour les produits naturels. Elle s’enquit d’une adresse où elle pourrait trouver l’objet de ses désirs, ce à quoi on lui répondit simplement que l’on pouvait trouver « un tripot de barbare viandard à côté du collège ». Elle avait ensuite ajouté pour la verte qu’elle n’était qu’une petite bourgeoise qui ne supportait les initiatives novatrices et saines pour la santé des concitoyens, lui priant enfin de sortir de son établissement dans les plus brefs délais. Précisons à toutes fins utiles que le langage utilisé n’était pas réellement celui rapporté par le narrateur.
Quoiqu’il en soit, la belle retrouva la rue et mit sa faim de côté quelques instant supplémentaires pour se laisser prendre au jeu que toute jeune femme aime : shopping ! Elle fureta ainsi entre un fleuriste où elle eut l’occasion de découvrir une espèce locale de toute beauté, une librairie où elle se laissa tenter en achetant un recueil complet de la flore et de la faune locale, un antiquaire qui bradait du matériel médical et notamment de magnifique seringue à injection rapide et enfin une sublime boutique d’alchimiste spécialisé dans les fabrications gazeuses en tout genre. Le shopping selon Kanäe Toupex était effectivement très différent de la même notion pour l’extrême majorité des autres femmes de son âge. Les vêtements n’étaient pas sa passion, loin de là. Après toutes ces magnifiques découvertes, la Toupex eut enfin la joie de trouver l’objet principal de son désir : la boulangerie pleine de viande.
La vendeuse, également femme du patron, Céline, fut ravie de rencontrer la jeune amatrice de friand à la viande, vendant deux pièces à la cliente et lui en offrant une en guise de fidélisation. Elle n’avait probablement pas compris que la visiteuse était une touriste et que donc cette manœuvre de fidélisation n’était pas, peu ou très peu utile. Une fois les achats effectués, et la bouche pleine de cet entremet succulent, la jeune déambula dans la rue avant de passer devant un bâtiment de taille importante avec une jolie petite murette en briquette rouge et une grande plaque portant un nom et une dénomination.
« Collège Pico »
A la lecture de ce mot, l’herboriste ne put s’empêcher de sourire largement… Un collège. Elle n’avait jamais mis les pieds dans une seule institution enseignante de toute sa vie, si l’on considérait que les camps d’entrainements de la marine n’en étaient pas, évidemment. Elle se présenta ainsi devant la porte pour détailler la scène qui se passait sous ses yeux, plein de jeunes étaient dans la cour, principalement regroupés en bande de quelques individus ; très loin donc de l’ambiance de ce qu’elle connaissait au quotidien. Poussée par sa curiosité naturelle, la beauté franchit le portail pour entrer dans la cour de l‘établissement et s’offrit ainsi une meilleure vue sur les activités récréatives. S’enquérant de son environnement, elle finit par croiser un groupe de trois garçons qui apparemment étaient pressés de sortir. Sans plus attendre, elle monta sur le toit, chanceuse de ne tomber sur aucun cadre de l’établissement et y resta quelques temps, profitant de son repas. Ella avait une vue périphérique sur toute la cour et tous ses occupants.
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| Mer 1 Mar - 20:31 - Découvertes - Nous venions de sortir du bâtiment principal sans encombres, nous continuâmes alors sur cette belle lancée et franchîmes la cours centrale de l'école jusqu'à atteindre le portail, qui était ouvert depuis belle lurette: ce matin à huit heure pétante, comme d'habitude. Le collège était constitué d'un imposant corps central ainsi que deux ailes antérieures, situées de part et d'autre du bâtiment duquel nous venions de sortir. Tandis que l’aile de droite était destinée aux activités sportives, celle de gauche était une grande bibliothèque où l'on pouvait trouver des livres en tout genre. Évidemment, des choix avaient été faits concernant les bouquins mis à la disposition des élèves. Si les professeurs étaient les principaux acteurs de notre bourrage de crâne, ceux qui nous formataient activement, les décisions prises par le secrétariat - concernant cette bibliothèque et bien d'autres domaines - était un second acteur. C'était à cette époque que je commençais à remarquer toutes ces choses que l'on nous masquait, du moins ce que nos innocents et manipulables esprits ne pouvaient voir. Une prise de conscience qui m'aurait finalement permis de m'émanciper bien plus tard, en prenant la décision de tout balancer à la poubelle, faire table rase de toutes ces années « d'éducation » afin de commencer ma véritable vie, du moins celle que je désirai mener depuis que j'étais gamin. Après avoir bousculé par inadvertance un pauvre gars, Dodo me stoppa net devant le portail de l'établissement en saisissant la lanière de mon sac. Je me tournai donc vers lui, étonné par ce qu'il venait de faire. Si il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas c'était bien la faim alors je fus grandement surpris par cette action. Je découvris Dodo en train remuer ses narines tandis qu'Ado, à la chevelure noire bien plus longue et négligée que celle de son frère, était retourné et semblait contempler quelque-chose, l'index posé sur ses lèvres. -Oy', vous me faites quoi là ? On a pas tout notre temps bon sang ! Plus on poireaute ici, plus on aura de queue à faire pour acheter cette bouffe !
-Tu ne sens donc pas cette bonne odeur ? - me questionna Dodo en posant son doigt sur la pointe de mon nez. J'haussai les épaules avant de saisir sa phalange et de l'abaisser d'un coup. -Pas le temps pour tes énigmes farfelues ! Gardes la dans un coin de ta tête pour plus tard, on doit se trouver un endroit où manger.
-Mais c'est déjà tout trouvé abruti, on va aller chez Bread & Meat ! C'est juste au coin de la rue en plus. A cette heure ça doit être bondé, on va se prendre un truc à em... Hey tu m'écoutes un peu ? C'est quoi cette mine déconfite, t'as vu maman ou quoi ? Ne sachant comment aborder la chose, je pointai du doigt Ado qui était en train de partir à l'intersection de l'aile droite et du bâtiment central. Il semblait se diriger vers la cage de l'escalier extérieur qui menait au toit de l'établissement. Un lieu interdit aux étudiants en temps normal. Lorsque Dodo s'en rendit compte, il frotta frénétiquement son crâne. Notre frère semblait perdu dans ses pensées et allait commettre une infraction au règlement. Au moment où nous le vîmes, il était déjà en train de saisir l'un des barreaux de la porte métallique, entrouverte, afin de pouvoir accéder aux premières marches. Nous nous regardâmes, Dodo et moi, il fallait prendre une décision. Manger ou régler ce problème, la deuxième option nous privant donc de la possibilité d'avoir un bon repas, bien copieux. Ado avait entrepris son ascension. Il n'était pas du tout conscient du fait qu'il venait d'outrepasser quelques points du fameux bout de papier, celui que notre mère nous faisait lire à voix haute puis signer à chaque début d'année scolaire. Non, ce que l'adolescent venait de voir était la chose la plus étrange qu'il eut l'occasion d'observer dans ce si déprimant collège. Lorsqu'elle déboula sous ses yeux, en train de s'enfourner un friand dans la bouche, il sentit quelque chose se déclencher en lui. Il se retourna d'un coup afin de la détailler, ignorant complètement les problèmes de ses frères. Cette chevelure verdâtre ainsi que cette peau légèrement basanée étaient réellement intrigantes. Cependant, ce qui retint son attention n'était pas ces deux attributs étrangers à l'île de Diminuto, non ce sur quoi il focalisa - inconsciemment ou non - son attention était la région glutéale de cette jeune femme. De si belles courbes eurent de quoi faire frémir d'excitation Ado. La splendide créature s'éloignant, il fut contraint de la suivre. Était-ce de la sorcellerie ? Non, c'était autre chose. Le jeune pygophile voulait à cet instant la contempler de plus près, peut-être était-ce pour étudier plus en détail les différences qu'existaient entre le phénotype masculin et féminin. Lorsqu'il atteint le toit il s'approcha doucement de la femme, déglutis sa salive afin de calmer son estomac, puis prit la parole une fois suffisamment près. -Bon..bonjour ! Je peux... prendre place à côté de vous ? - interrogea-t-il la verte, pointant d'un doigt tremblant le lieu où il désirait s'installer. _______________ -Bingo ! Prochain repas ici et on aura une réduction de quinze pour cent, c'pas fantastique ça ?
-Mouais ! Bougeons, on doit retourner là-bas et voir ce que mijote Ado, et faut qu'on le fasse vite, j'ai pas envie de me taper un retard avec cet enflure de prof' de maths.
Nous quittions finalement Bread & Meat. Il fallait accélérer le pas, durant le trajet je conservais ma main droite à hauteur de lèvres afin de taper quelques crocs dans le fameux friand, ma main gauche, elle, tenait un sac en plastique rempli de plein d'autres petits plats, sûrement tous succulents.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Mer 1 Mar - 21:15 Rencontre inattendue Interpellée par une voix étrangère, la belle en pleine dégustation se retourna soudainement pour voir un jeune probablement un peu plus jeune qu’elle lui demandant de prendre place sur le rebord de toi où elle était assise. Apparemment, il n’avait pas le vertige étant donné que les pieds de la belle se balançaient au-dessus du vide de la cour de l’établissement. Elle le détailla un peu plus en avalant une bouchée de plus avant de lui laisser un peu plus de place par un petit bon de côté. Elle avala avant de pouvoir parler d’une voix totalement passive, le jeune-là n’avait pas l’air méchant et ne méritait donc pas d’avoir un bras brisé. Il avait les cheveux longs et brun, avec quelques kilos en trop mais avait une bonne tête, il semblait d’ailleurs un peu troublé mais l’herboriste ne savait qu’elle était la cause de ce trouble. Oui viens, pas de souci. C’est sympa comme coin, on voit toute la ville, on a une super vue sur la mer et en plus l’air est plus pur ici. La vue de cet endroit était tout simplement éblouissante et la ville avait quelque chose de différent ce que voyait au quotidien une jeune recrue de la marine en poste à Marijoa. La cité des dragons célestes était composée de bâtiment haut et très rude au niveau architectural, pour voir de plus belles choses et de plus majestueuses bâtisses il fallait monter dans la cité pour tomber sur les villas des grands de ce monde. Quartiers gardés auxquels la beauté n’avait jamais pu accéder. Elle reprit une bouchée de plus avant de porter le regard sur le gamin à sa droite et constatant qu’il n’avait rien à manger. Ses parents lui avaient toujours dit qu’il était impoli de manger devant les gens sans leur proposer de la nourriture. Elle tira donc le dernier friand à la viande qui lui restait du petit sac, le friand gratuit d’ailleurs, avant de le tendre au visiteur en articulant difficilement entre deux bouchées. Ch’en veux ? Ou autrement dit « tu en veux ? » pour le commun des mortels ou les gens mieux élevés que l’ado en pleine crise faisait fi des conventions sociales. Elle ne le connaissait pas certes, mais bon elle était dans un bon jour. En contrebas, au niveau du portail, deux garçons habillés un peu comme le voisin de la Toupex entraient au sein du collège. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Jeu 9 Mar - 6:53 - Découvertes - L'adolescent était suspendu aux lèvres de l'étrangère, il comprit seulement plusieurs secondes après la réponse de la demoiselle qu'elle l'invita à s'installer à ses côtés. Il opina donc du chef, comme pour s'auto-convaincre, et s'avança un peu plus dans le but de prendre place. Il eut l'étrange sensation qu'à chaque pas effectué en direction de la jeune femme sa coordination physique et sa capacité de raisonnement s'amenuisaient. Une fois ce constat effectué, il prit place au bord du toit en imitant sa camarade au friand, laissant ses jambes librement voguer dans les airs. Son rythme cardiaque accéléra d'un coup lorsqu'il lança un regard en biais à la Toupex, la proximité l'intimida, il ne savait pas quoi faire. Ado fouilla dans sa mémoire à la recherche d'un passage qui aurait pu figurer dans l'un de ses nombreux manuels scolaires, peut-être qu'il en avait lu un concernant ce genre de situation. Si ça avait été le cas, alors il ne réussit guère à s'en rappeler : son cerveau, tout comme son cœur, était troublé par la présence féminine. Le jeune à la chevelure de jais fit de son mieux pour sourire quand elle lui proposa sa dernière part, néanmoins le résultat était loin d'être là puisque l'on aurait dit une douloureuse grimace. Ado baragouina une mélasse de mots incompréhensibles avant de tendre une main malhabile vers la nourriture proposée. Il sentit ses doigts effleurer ceux de la verte. Gêné, il ramena brusquement son membre vers lui et malheureusement le stress lui fit faire une étourderie supplémentaire : le friand offert lui échappa avant de s'écraser aux pieds d'un élève plusieurs dizaines de mètres en bas, dans la recrée. Dodo était sidéré lorsqu'il comprit que c'était autre chose que de la fiente de pigeon qui lui était tombée sur une partie de son visage. Nous nous stoppâmes dans notre avancée et levèrent tous deux les yeux à la recherche d'une explication. Ce fut à cet instant précis qu'un frisson nous parcourut l'échine, notre frère avait visiblement perdu toutes ses capacités cognitives pour s'installer de la sorte en haut du bâtiment. Nous devions nous dépêcher avant qu'il ne subisse le même sort que ce pauvre friand à la viande. Sans plus attendre, nous fonçâmes en direction de la cage d'escalier extérieure puis la pénétrâmes. Aucun d'entre nous ne s'inquiétait quant au fait de respecter un quelconque règlement, la vie de notre frère était désormais dans la balance. Cet imbécile agissait de manière totalement déraisonnée, pourquoi nous faisait-il ce sale coup ? Pour sûr, une fois arrivés sur le toi nous nous occuperions de son cas à cet idiot. Et pour lui faire passer le message, nous aurions sûrement évoqué maman, voir pire : la mettre au courant. Ado continuait de reluquer du coin de l’œil la demoiselle au teint halé, un son rauque s'échappa de sa gorge tandis que son regard se posa sur la poitrine de la demoiselle. Quelque chose de perturbant émanait de l'enveloppe charnelle de la verte et prit d'assaut le peu de raison restant à Ado. Il sentit de la chaleur se propager dans chacun de ses membres, et soudain, lorsque Dodo et moi déboulions sur le toit en hurlant à notre fraternel de bouger d'ici, il perdit définitivement le contrôle de la situation. Pour l'une des premières fois de sa vie, son corps spongieux venait de se manifester en se brandissant d'un coup. Lorsqu'il s'en rendit compte, il rougit ostensiblement et se redressa en s'éloignant quelque peu de la Toupex. Ado avait le barreau, mais le plus grave était qu'il risquait de chuter : son mouvement de retrait l'avait quasiment condamné.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Jeu 9 Mar - 20:06 Chute en chaîne ! Quel boulet ce mec… Il venait de faire tomber le sacrosaint friand à la viande dans le vide abyssal du cours de collège. Ah tiens, d’ailleurs un mec pouvait remercier le seigneur car il venait de louper de peu un attentat au pâté piégé : un grand moment de solitude pour le touché et de rigolade pour les tireurs. Enfin, dans tous les cas il l’avait loupé, ce qui fit encore plus mal au cœur de la verte qui avait donc perdu son aliment gratuit pour réellement rien du tout. En bas, les deux petits jeunes s’étaient mis en marche, ou plutôt en course en direction de l’escalier. Un tel comportement n’évoquait qu’une seule conclusion pour la visiteuse qui ne savait absolument pas que les trois énergumènes étaient frères. Aussi, elle se tourna vers celui qui était le plus proche d’elle, achevant d’un coup son friand. Je crois qu’ils viennent te frapper, enfin tu le mérites, t’as quand même gâché un friand gratuit. La suite de l’intrigue avait donc reprit, entrainant donc le début de chute du gâcheur de friand sous l’effet de surprise lancé par les deux arrivants. Alors donc que le corps de Ado commençait à basculer dans le vide, le bras droit de la verte se tendit pour attraper le boulet par le col. Elle fut alors elle-même attirée dans le vide mais avait prévu son coup, son bras gauche attrapant le rebord au dernier moment. De cette façon, vue de l’extérieur, Kanäe était pendu au rebord et tenait tant bien que mal l’autre abruti qui se trouvait pendant dans le vide au niveau des fenêtres du dernier étage du bâtiment. La combattante analysa la situation avant de laisser échapper un petit souffle d’agacement. Les deux sur le toit n’avaient probablement pas la condition physique pour remonter la belle jeune femme et leur frère, en plus, ils seraient probablement trop retissant à toucher la main d’une femme sous peine de voir l’intégralité de leur sang quitter leurs cœurs pour une autre partie corporelle. Détentrice d’un plan presque sûr elle avertit donc la principale personne visée. Oh, ferme les yeux et met toi en boule quand je te lâcherai. Sans laisser à l’autre le temps de réagir, Kanäe posa le pied contre le mur et se donna un élan important, balançant alors le suspendu au bout de son bras, elle le lança à travers l’une des fenêtres lorsque le moment de balancier revenait vers le mur. Il ne restait plus qu’à espérer qu’il avait fermé les yeux et s’était mis en boule, sinon il fallait prier pour qu’il n’ait pas perdu un œil. La verte, quant à elle tira sur les bras pour retrouver le toit. Elle y parvint avec un peu d’effort avant de voir les deux autres membres de la fratrie leur déclamant avec une simplicité déconcertante. Votre ami est au dernier étage du bâtiment. Sur ces mots, elle se dirigea tranquillement en direction vers l’escalier. Elle allait rejoindre le point de chute, mais tranquillement. De toute façon, s’il avait perdu un œil, un doigt ou autre, c’était trop tard. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Mer 22 Mar - 18:42 - Découvertes - Dodo et moi déboulâmes à toute vitesse sur le toit, nous n'avions même pas pris le temps d'ouvrir le petit portique de fin d'escalier : nous l’enjambâmes. Un effort qui nous aurait fait gagner du temps et ainsi nous permettrait de venir raisonner notre frangin le plus vite possible, après l'avoir extrait de cette périlleuse situation. Néanmoins, ce que nous découvrîmes une fois face à Ado et cette adolescente assise à ses côtés eut le don de nous figer. Notre frère venait de perdre l'équilibre, il avait tenté de se reprendre une ultime fois en vain : la gravité l'emporta. Il disparut alors de notre champ de vision, nous laissant là, tétanisés, bouche-bées, ne comprenant pas ce que l'on avait fait pour mériter une telle chose. Puis un mouvement capta notre attention, la nouvelle camarade d'Ado se jeta elle aussi dans le vide en tendant un de ses bras vers mon semblable. Ne sachant pas sur quel pied je devais danser, je lançai un regard en biais à Dodo. Ce dernier ne réfléchit pas plus, il fonçait désormais vers le bord de la toiture. Je le suivis donc en refrénant toute pensée négative de mon esprit. Je venais de passer en pilotage automatique et espérais que les deux personnes, puisque la vie de mon frère dépendait de la jeune à la chevelure verdâtre, étaient saines et sauves. Cependant, à peine étais-je arrivé aux côtés de mon frère, qui contemplait le spectacle que l'on pouvait voir en contrebas, que nous entendîmes un gémissement suivi d'un autre bruit. Une vitre venait de se briser. Sans plus tarder, la verte nous revint en pleine forme d'une simple pirouette. Elle nous ignorait complètement une fois nous avoir mis au courant que notre frangin se localisait désormais au dernier étage du bâtiment. Elle se dirigea dès lors vers le portique préalablement enjambé. Mon regard s'était posé sur le visage de cette étrange personne qui venait de faire montre de capacités extraordinaires, pour des gamins de notre veine. Mes yeux s'écarquillèrent tandis que je la détaillais. Elle était... -Hey Fudo ! Fudo ! On doit se bouger !
-Hein ?Dodo s'était disposé devant moi, me tirant le poignet dans le but de m'embarquer avec lui. De la cour provenait de plus en plus de bruit, un brouhaha se formait là-bas et était porté par le vent jusqu'à nos oreilles. Des jérémiades inutiles des autres collégiens, probablement stupéfaits par ce qu'il venait de se passer. C'était là, à n'en pas douter, le début d'autres emmerdes. Pour sûr, les surveillants étaient déjà en train de se diriger vers la salle où mon frère venait de se faire projeter par l'adolescente. D'autres étaient certainement en route vers l'escalier. Ainsi il nous fallait déguerpir d'ici au plus vite. Ni une ni deux je me mis à sprinter à la suite de Dodo. Durant la descente je pouvais distinguer les traits de la mystérieuse personne au travers des contremarches. C'était elle la cause de tout ça. Elle avait altéré, par je ne savais quel moyen, les capacités de mon frangin, elle avait embourbé son esprit. Des cheveux d'une telle couleur, cet étrange teint, la conclusion vint d'elle-même : une sorcière ? Jamais je n'eus l'occasion d'en rencontrer jusqu'à ce jour, et c'était bien normal, toutefois c'était là le seul argument raisonnable pouvant répondre à mon interrogation. Mon père m'avait informé que dans un vaste océan, à dix mille lieux de notre île, existaient des personnes aux capacités fantastiques. Je conclus donc que j'en avais une sous mes yeux. J’accélérai ainsi le pas, bousculant presque Dodo afin de passer devant lui, et rattrapai du mieux que je le pus l'ensorceleuse. Mon bras se dirigea vers le sien, ma paume grande ouverte menaçait d'atteindre son poignet, mes phalanges auraient dès lors enlacé son articulation. -Oy', toi ! Qu'est-ce que t'as fait à mon frère ? ________ Comme d'habitude Mikael était assis au second rang, tout à gauche. Sa joue était collée contre la fenêtre. De temps en temps, il lorgnait la cour de récréation dans l'espoir d'y observer un quelconque spectacle qui l'aurait distrait l'espace d'un instant. Il ne comprenait rien de ce que lui racontait son professeur de mathématiques. Résoudre une équation du second degré... Mikael ne savait pas le faire et il s'en tapait royalement. Trouver l'inconnu, à quoi cela lui servirait ? A rien, du moins après avoir obtenu son diplôme. Néanmoins, en ce jour si particulier, une inconnue se présenta à lui de façon impromptue. La vitre, sur laquelle son visage reposait, explosa vers l'intérieur de la salle de classe. Mais là n'était que le début de ses ennuis. En effet, outre les débris de verre qui s'étaient fichés dans le derme de l'étudiant, il s'était violemment pris le corps d'Ado dans la tronche. Le professeur restait interdit devant les cris des élèves. Il s'approchait timidement de la table où s'était installé Mikael. Une fois suffisamment près, il put voir les deux corps au sol. Un son rauque émanait des lèvres du nouvel arrivant, toutefois ce n'était pas ça qui inquiétait l'enseignant. Ce dernier s'abaissa en direction du second collégien afin de constater son état. La face de Mikael était écrasée par l'entrejambe de l'ovni, monsieur Okalm entreprit donc de soulever la carcasse d'Ado afin d'extirper Mikael de là. Lorsqu'il le fit une grimace déforma ses traits. Il déglutit quand il vit une auréole sur le pantalon de l'être venu du ciel.
Oh lala, désolé de ce retard ! o: | | | | |
Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Mer 22 Mar - 20:13 Honte ultime Les deux frères d’Ado avaient suivi la verte dans l’escalier descendant vers la cour, si la verte avait pour objectif d’aller voir comment se portait celui qu’elle venait de propulser à travers une fenêtre, elle en fut néanmoins empêcher par l’un des deux. Le moins chevelu du lot vint donc arrêter la beauté tout simplement par une simple emprise sur le poignet et se présentait comme le frère du débile. Si dans un premier temps, et par reflexe, la Toupex avait dégagé son bras d’une simple torsion, elle avait ensuite prévu de mettre son talon dans la joue de son assaillant. Elle s’en retint néanmoins à l’évocation du lien de parenté entre le gâcheur de friand à la viande et le jeune chauvin qui venait défendre l’honneur de son ainé, jumeau ou cadet. La chasseresse porta ses grands yeux verts sur son interlocuteur, sans le chercher réellement mais se faisant naturellement, les iris verts de la belle pouvaient charmer sans trop de difficulté. Fudo allait-il tomber dans le même piège qu’ado : le piège charnel ? Quoiqu’il en soit, la présumée sorcière ou sirène se mit à sourire en réconfortant le futur hors-la-loi. Qu’ai-je fait à ton frère ? Je lui ai sauvé la vie je pense. Je n’y peux rien s’il a fait le choix de venir s’asseoir à côté de moi, s’il a jeté mon friand à la viande dans le vide et encore moins s’il n’a aucun sens de l’équilibre. Maintenant, non pas que l’existence ou l’état de ton frère m’intéresse excessivement, je vais aller voir ce qu’il en est. Je l’ai lancé dans une salle de cours pleine, je pense qu’il aura besoin d’aide pour expliquer ça. Kanäe reprit sa descente inlassable vers l’étage déjà bouleversé mais se retourna très rapidement vers les deux frères. Elle ne connaissait rien de l’île, rien de cette école, rien de cette fratrie : rien du tout donc. Il lui fallait prendre en considération certains éléments. Heu, vous devriez peut-être venir avec moi, et expliquez-moi un peu le contexte. Risque-t-il quelque chose pour ça ? Y’a-t-il un souci particulier de votre côté ? Quelque chose que je devrais savoir ? A cet instant elle n’imaginait pas que le propulsé s’était pissé dessus, qu’il avait fracassé un autre élève, que le prof s’en mêlait et surtout, que la mère des adolescents était une vraie peau de vache. Une fois l’accord des deux instigateurs de la discussion exprimé, ils reprendraient ensemble le chemin vers l’étage avec des explications espérons. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Mar 28 Mar - 19:25 - Découvertes - Dès que la pulpe de mes doigts rentra en contact avec l'épiderme de la présumée sorcière, celle-ci les éjecta d'un leste mouvement. Elle se tourna brusquement vers Dodo et moi avant de nous lancer un regard inquisiteur, cessant de ce fait notre avancée. Je compris alors comment Ado avait pu perdre la tête lorsque je vis les deux émeraudes siégeant dans les orbites de l'inconnue. Je me crispais tandis qu'elle déblatérait des âneries, je fis un pas en retrait quand un picotement se fit ressentir sur mes pommettes. Je secouai brusquement ma tête afin d'éviter de tomber dans son piège, elle allait m'avoir cette garce. Je clignais des yeux un bon nombre de fois quand que je découvris son corps qui se présentait à moi de trois quarts. C'était la première fois que je devais utiliser ce genre de subterfuge afin de contempler une silhouette féminine. Un être venu d'autre part. Ses formes m'ensorcelaient, tout comme elles l'avaient fait avec Ado. Ayant finalement mis le doigt sur la source du problème, je m'efforçais de fixer les deux fines herbes qui servaient de sourcils à la créature mystique, tout en bannissant de ma pensée les images qui venaient, malgré moi, de se graver dans mon esprit. Je voulus faire le tri, essayer de visualiser autre chose à la place, mais je n'y arrivais qu'un court instant puisque dès que je réussissais à me défaire d'une de ses nombreuses photographies spirituelles, il fallait que mes yeux viennent malencontreusement zieuter la partie de son corps oubliée en guise de rappel. Cette peau bronzée, cette chute de rein, les courbes de ses cuisses, son cou délicatement arqué, la manière dont ses cheveux tombaient sur ses épaules, toutes ces choses ne lui servaient qu'à embrouiller l'esprit de ses cibles. J'enrageais donc tout en me retournant vers Dodo afin de trouver un point d'ancrage, une personne qui m'aurait permis de faire fi de cette somptueuse morphologie, la source d'un potentiel envoûtement. La mâchoire décrochée, les yeux écarquillés, Dodo venait de prendre mesure de la gravité des événements. Ses lèvres frémissaient alors qu'il fixait, l'air abasourdi, la vitre brisée du dernier étage. Lui qui avait toujours désiré mener une vie sans encombre venait de prendre un sacré coup ce jour-là. Il se laissait porter par les flots de la vie et n'avait jamais rien demandé, toutefois il fit une demande spécifique en ces instants, il priait pour que le caillou qu'avait jeté l'étrangère ne ferait pas de cercles concentriques lorsqu'il aurait atteint l'étang de sa vie. Et pour dire vrai, c'était très mal parti. Je voulus m'approcher de lui afin de l'arracher à ses pensées, lui dire que nous allions faire le maximum pour que Ado s'en sorte en bon état, pour que l'histoire ne se répercute pas sur notre scolarité, et surtout afin que l'histoire ne remonte guère aux oreilles de notre mère. Néanmoins, nous ne pouvions pas faire grand chose si ce n'était ne pas se faire repérer ici par les surveillants. Ce qu'allait advenir notre fraternel nous était totalement hors de portée, malheureusement. Nous devions ainsi nous en remettre au cours de la vie, espérer que celle-ci ne soit point trop rude avec nous. Sans quoi, nous aurions eu de sacrés problèmes. Quand la cause de nos actuels maux se mit à brailler une seconde fois, je saisis la manche de la veste de Dodo avant de la tirer doucement, en même temps que je lançais un coup d’œil en biais à la verte qui avait quelque peu continué sa descente. Embrassant du regard ses sourcils, j'en arquai un des miens avant de lui maugréer quelques mots en guise de réponse. Le ton utilisé ainsi que mon expression faciale laissait sans aucun doute transparaître la rage qui me parcourait en ces instants, ce fut après tout l'une des rares fois que je vis Dodo si inquiet. -Bien sûr que l'on risque quelque chose ! Ado est probablement dans un mauvais état ! Et même s'il s'en est sorti sans être blessé, que crois-tu que le professeur va faire quand il va comprendre qu'il provient du toit de l'établissement ? Le règlement stipule à plusieurs reprises, et les surveillants nous le répètent bien souvent, qu'il est strictement interdit de se rendre dans les zones restreintes au personnel du collège. Et avec cette enflure de proviseur, tu peux être sûre qu'on va se faire...
-Il va sûrement nous faire parvenir la note, pour les réparations de la fenêtre.Les mots s'étaient évadés de la bouche de Dodo en un simple murmure, pourtant ils se faisaient aussi percutants qu'un hurlement. Ce fut au tour de ma mâchoire de tomber, ils allaient identifier sans problèmes Ado, ce connard de Krung -le proviseur- n'allait pas se priver de faire part de cette nouvelle à notre mère afin que l'on se soit fait réprimander ici comme chez nous. Et le coût des réparations... dans un tel scénario, j'aurais préféré chuter au sol sans préavis. Puis la vie nous planta un autre couteau dans le dos quand des voix nous parvinrent d'en bas. -Faut trouver l'imbécile qui s'est permis de faire ça ! Préviens les autres et envoie des personnes en salle 502 voir ce qu'ils se passent là-bas. Les surveillants étaient déjà là, ils allaient bientôt ouvrir la porte métallique de la cage de l'escalier extérieure et nous atteindre d'ici quelques minutes. -Bordel de merde ! -grommelai-je lorsque le bas de mon poing heurta la rambarde. ______
C'était en faisant fi du dégoût que lui inspirait cette tâche aux bords blanchâtres que Monsieur Okalm étala les deux corps inertes au sol. Il avait demandé aux élèves de rester calme, alors que lui même ne l'était vraisemblablement pas, et de se rendre dans la salle de cours d'à côté histoire de voir si son collègue pouvait mieux gérer cette situation que lui. Une fois les corps allongés au sol, les étudiants partis, il se dirigea vers son bureau et y ouvrit un petit tiroir où reposait un mini den-den mushi. Il le saisit sans plus attendre et composa un numéro avant de porter le combiné à ses lèvres. Durant l'attente il posa un regard inquiet en direction du pauvre Mikael dont le visage était parsemé de bris de verre. -Allô ?
-Oui, madame Grobobo ? Monsieur Okalm à l'appareil, je me trouve actuellement en salle 502 et j'ai deux gaillards qui ont besoin d'être pris en charge le plus vite possible.
-Oh ! Je fais de suite le déplacement, qu'ont-ils comme symptôme ?
-Euh... les deux sont dans le coma, l'un a ses avants-bras jonchés de plein de petite coupure, l'autre à des morceaux de verre plantés un peu partout sur ses joues.
-Comment ?!
-Je suis très sérieux madame, pouvez-vous quelque chose pour eux ?
-Je suis en route ! Je raccroche, prévenez les secours de suite pour le second élève. Ne touchez aucune plaie sans vous désinfectez les mains !
-Bien...L'infirmière raccrocha, laissant seul le professeur de mathématiques. Ne sachant pas ce qu'il devait faire, il se permit d'appeler le secrétariat afin qu'il contact les urgences au plus vite.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Mar 28 Mar - 20:03 L'art du jeu Les deux frères étaient apparemment inquiets et le pull rouge semblait passablement énervé par la situation. Aussi, en l’entendant maugréer dans son dos, la belle tourna simplement la tête dévoilant son profil gracieux à Fudo qui jurait en voyant les surveillants arriver vers eux. Vous la fermez, je m’en occupe. Kanäe descendit encore une bonne volée de marche, probablement suivie par les deux membres de la fratrie avant de tomber sur trois surveillants essoufflés, énervés et soucieux qui ouvraient déjà la bouche pour demander des explications. Ils ne purent pas en placer une que déjà la verte prit la parole et coupa le sifflet de tout le monde. Kanäe Toupex, recrue de la marine. Dégagez de là, je suis en opération. Allez plutôt me chercher votre directeur avant que mon supérieur ne débarque pour s’occuper de toute cette situation, ce qui risque d’être beaucoup moins drôle. Heureusement au moins que les trois frères ont coopérer au bon déroulement des opérations. L’établissement leur doit une fière chandelle ! A peine avait-elle fini, devant trois abrutis bouches-bée , qu’elle se retourna encore une fois devant ses deux suivants, leur lançant un clin d’œil, elle reprit sur un ton toujours aussi autoritaire pour poursuivre son plan machiavélique. Aller vous deux, on va voir comment s’en est sorti votre frère, ce héros ! En ajoutant ce dernier mot, la Toupex eut presque un fou rire intérieur, elle venait de transformer une bêtise monumentale en un geste d’héroïsme. Pour la suite, tout son plan était écris et elle savait déjà comment prendre en charge le directeur et qui contacter si les choses allaient un peu plus loin. Restant dans le personnage, elle reprit sa descente en bousculant les cadres de l’administration écolière, retrouver la cour de récréation et reprendre les escaliers intérieurs pour monter jusqu’au cinquième étage. Elle pensait bien ne pas voir le directeur des lieux avant d’arriver dans la salle tant recherchée. Elle enchaina donc les marches à grande enjambés et arriva finalement à l’étage ciblé en croisant une femme en tenue d’infirmière qui courait du mieux qu’elle pouvait. Elle se tourna encore une fois vers Fudo et son frère pour leur lancer un nouveau regard. Elle cherchait à faire entrer les deux dans le jeu qui allait être le sien dans les minutes à venir. Elle se finit par se présenter devant la salle, poussa la porte d’un air assuré et sérieux : tout allait se jouer maintenant. Kanäe Toupex, recrue de la marine, comment va le héros de l’île ? En déclamant sa réplique, quelque chose taquina l’esprit joueur de la mouette. Elle aurait pu se contenter de partir de cette école en laissant les trois frères se débrouiller, mais non elle était entrée dans ce jeu d’acteur et s’y amusait beaucoup. La pièce pouvait donc continuer et s’ouvrait déjà sur un nouvel acte. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Sam 13 Mai - 12:34 - Découvertes - Nous étions faits comme des rats ! Ces foutus pions avaient déjà atteint l'escalier, bientôt ils seraient en face de nous afin de nous conduire devant Krung pour qu'il puisse nous infliger une sentence digne de son nom. Que devions nous faire ? Rien, nous ne disposions point d'autres alternatives. Remonter sur le toit nous aurait permis de gagner un certain temps, mais nous n'étions que deux élèves face à un groupe de surveillants, des représentants de l'autorité tant respectée dans cette foutue ville. Essayer de les fuir auraient ainsi aggraver notre cas, nous nous octroierons une image de rebelles et, ici, ce genre de personne ne faisait pas long feu, surtout quand ils possédaient une mère comme la nôtre. Mon corps s'était entièrement raidi, chaque parcelle de mon être frémissait. C'était injuste, nous allions nous faire anéantir pour les fautes d'autrui. Monde de merde ! La voix cristalline de la créature émeraude me tira hors de ces pensées affligeantes. Elle voulait nous sortir de ce pétrin en prenant les choses en mains. Etait-ce une blague ? La cause de tous ces maux, celle qui brusqua le courant de nos vies et nous condamna à une injuste punition, désirait prendre la situation en main ? Elle ne ferait que de nous conduire à notre perte plus rapidement ! Je ris donc jaune en entendant son injonction, cela eut le don de mettre Dodo en mouvement. Sa paume vint se poser sur mon épaule, je me tournai ainsi vers lui pour découvrir une mine dépitée. Les yeux vides d'espoir, il courbait l'échine face à l'injustice : il ne pouvait pas en supporter plus. L'état de santé incertain de son frère, l'optique d'un sombre avenir, il n'avait pas la tête à se dresser contre quoique ce soit. Dodo savait que l'autorité était immuable, il préférait donc remettre son destin entre les mains d'une autre : laisser le temps faire son travail pour qu'il lui révèle la fin de toute l'histoire. Les frémissements se stoppèrent un instant avant que mon poing vienne heurter l'un des barreaux de la cage. Dodo s'était lentement mis en marche, il allait se confronter à son destin en tant que simple spectateur. Je me devais de le suivre. -Marine ?
Lorsque nous découvrîmes la scène, Dodo ne put s'empêcher de faire part de son étonnement à tout le monde. Sa voix vacillante trahissait son état psychologique, mais au fin fond de son intonation était décelable de l'espérance. Et pour cause, les paroles de la sorcière venait de percer les ténèbres denses dans lesquels se retrouvait l'esprit de mon fraternel. Elle venait de se dresser contre ce qui nous était inatteignable, elle avait le pouvoir de remuer l'établissement tout entier, de le mettre à ses pieds afin de nous sauver, si là était son ambition. Ses mots firent se figer les surveillants tandis qu'elle se retournait vers nous deux avant de nous lancer un clin d'oeil. Mon être se fit heurter de plein fouet dans un bruit de déglutition. Mes muscles se détendirent sous l'effet de cette douce chaleur qui se propageait désormais dans mon corps. Mon regard s'agita tant je cherchais une explication à ce phénomène, il se posa sur la silhouette de la Toupex. Elle avait traversée la barrière que représentait ces vulgaires pions, laissant une brèche dans laquelle Dodo et moi pouvions s'engouffrer. Nous le fîmes et traversâmes la cour de recréation à la suite de cette créature à la splendide plastique, dénuée d'imperfection, sous les yeux ébahis des quelques élèves encore en pause. Durant cette avancée, chacun des pas de cette sorcière salvatrice diminuait ceux que je haïssais, avec à leur tête Krung, et me grandissait. Sa simple vue me prodiguait une étrange sensation jamais ressentie auparavant, elle avait réalisé l'infaisable pour nous secourir. Si quelques doutes voulurent persister au sein de mes pensées, le fait qu'aucune irrégularité venait rompre l'harmonie de ses courbes idéales les balaya immédiatement, d'un simple déhancher. Nous débutèrent finalement une ascension vers l'endroit où se trouvait mon frère. Si Dodo avait tendance à accélérer la cadence, impatient d'atteindre la fin de l'histoire, je me contentais de suivre lentement le sublime être qui me faisait dos. Madame Grobobo se situait dans l’entrebâillement de la porte de la salle 502. La mallette qu'elle tenait en main, contenant sans aucun doute le matériel nécessaire aux premiers soins, tomba dans un léger fracas au sol. Son expression faciale était figée tandis que nous venions d'arriver à son niveau. Elle se mit alors à pousser un léger cri avant de se ruer dans la salle. Kanae y entra à son tour, suivie par Dodo, mes yeux toujours rivés sur la carrure idéale de la marine j'avançai simplement jusqu'à atteindre le cadre de la porte. Monsieur Okalm était agité, il avait fait fi des paroles de notre déesse et écoutait l'infirmière. Ses mains tremblantes s'approchèrent des morceaux de verres plantés dans le visage d'un étudiant que je ne connaissais guère. Dodo, lui, était agenouillé à côté de mon frère. Quand il vit qu'Ado n'était pas blessé et que Madame Grobobo lui expliqua qu'il n'avait visiblement rien de grave, contrairement à l'autre, il put enfin soupirer et sourire. De mon côté, mon attention était captée autre part. Lorsque l'infirmière lança un regard circulaire dans la salle avant de demander à quelqu'un d'aller chercher une civière, il se produisit une chose inédite. Cette chute de rein... les images défilèrent dans mon esprit, à cet effet une érection s’amorça. _______ Le secrétariat avait bien reçu l'appel de Monsieur Okalm, dès lors la personne en charge contacta la caserne de pompier de Nano. Une petite troupe de sapeurs pompiers équipés sortit de la caserne en chevauchant des équidés au pelage blanc et à la crinière colorée en rouge. Le comité arriverait incessamment sous peu aux portes de l'établissement scolaire. Le secrétaire reçut alors un autre appel de Monsieur Okalm, d'une voix apeuré le professeur lui demandait de contacter des surveillants pour ramener une civière au cinquième étage. Son correspondant, voulant faire preuve d'intelligence, n'en fit rien. Les pompiers auraient de quoi faire ce travail. Il pouvait de ce fait raccrocher et se remettre à lire son journal.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Sam 13 Mai - 13:50 Trop d'excitation La salle était dans un état catastrophique en fin de compte : les deux étudiants étaient étalés au sol comme deux vulgaires déchets, des bouts de verre brisé jonchaient la salle de toute part et l’infirmière semblait passablement dépitée devant la situation. Au moins, la professionnelle de santé venait de confirmer l’état d’Ado, le membre de la fratrie des « Do » était donc hors de danger mais Kanäe nota un détail particulier sur le corps de l’acrobate. Un détail situé dans la partie basse de son corps, une tâche relativement incommodante pour la plupart des visiteurs à venir. La Toupex se rendait bien compte que cette situation était, en partie au moins, de son fait personnel. L’adolescent n’avait très probablement jamais touché de femme et elle savait, par expérience, que ses formes pouvaient donner envie aux hommes. Il s’avança alors vers le blessé, l’infirmière et les deux frères en commençant à défaire la ceinture de sa veste de kimono. En-dessous, la belle portait toujours des vêtements cachant parfaitement la quasi-totalité de son buste, mais ses bras n’était alors plus couverts. Quand enfin elle arriva au niveau du groupe de la fenêtre, elle laissa tomber sa veste sur le corps étalé d’Ado, tout en souriant à l’infirmière. Je pense que cela est mieux ainsi, non ? Il ne faisait nul doute que Grobobo avait également remarqué cette tâche et comprendrait le fait qu’un jeune homme présenté comme un héros ne pouvait être vu dans cet état. La recrue était heureuse que le frère défenestré ne soit pas blessé, qu’il s’en sorte avec des blessures superficielles, voire inexistantes. Le problème majeur en l’espère se trouvait au niveau de l’adolescent qui avait reçu le précoce sur la tête et qui était donc dans un état… précaire ? Vous pouvez faire quelque chose pour lui ? Alors qu’elle s’inquiétait, a minima, de l’état de santé du blessé, des bruits de course et des cris se firent entendre dans la cage d’escalier. Un groupe montait et s’encourageait dans l’escalier. Interpellée, Kanäe se retourna vers la porte et remarqua le regard figé de Fudo sur elle, avait de remarquer un autre signe de contentement… Décidemment cette fratrie semblait très facilement impressionnable par la plastique féminine. Ca, ou le plus belliqueux des frères fantasmait sur les jeunes hommes criblés de bout de verre : un fétichisme particulier. Après un long soupir dépité, la belle appris par Okalm que les intervenants étaient les sapeurs-pompiers de l’île. Elle venait de sauver l’honneur d’un des frères, elle allait continuer avec un autre. Retrouvant alors sa place près de la porte et près de Fudo, elle fit mine de lui souffler gentiment à l’oreille, en réalité le ton était beaucoup plus dur. Tu feras bien de cacher ton entrejambe si tu ne veux pas te taper la honte devant tout le monde. Les pompiers arrivèrent tous dans l’intervalle et remplirent la salle en débutant la prise en charge des deux jeunes hommes. Le chef de l’escouade se présenta et chercha à recueillir des informations sur les évènements, là encore l’actrice magistrale devait de nouveau entrer en scène. Bonjour, je m’appelle Kanäe, je suis une recrue de la marine. Mon supérieur m’a envoyé ici pour enquêter sur une sombre histoire de produits illégaux. Au fil de mes découvertes, j’ai finalement été amenée à me rendre sur le toit où une embuscade m’avait été tendue. Je me trouvais dans une bien triste posture lorsque ces trois frères sont intervenus, interpelés par le danger, et m’ont sauvé. Ce pauvre jeune homme a été projeté du toit malheureusement, et je n’ai pu le rattraper qu’en le lançant à travers cette fenêtre. Quel jeu ! Kanäe méritait au moins un oscar, son mensonge était parfait, son élocution solide et tout semblait parfaitement se dérouler. Mes opposants ont disparu et nous sommes descendus prendre des nouvelles de notre accidenté. Voilà, vous savez tout. Il ne restait plus à espérer que Fudo, Ado et Dodo rentrent dans le jeu, tout en cachant leur virilité grandissante. © Codé par Kari Crown - Tenue:
C'est la partie rose/rouge représentant la veste qui est déposée sur Ado
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| Jeu 25 Mai - 21:26 - Découvertes - Elle se dandinait prestement afin de se délester du poids que représentait cette veste écarlate. Ses bras dénudés m'apparurent finalement tandis que le vêtement fut déposé sur le corps de mon frère. Je déglutis subitement en constatant ce qui était en train de se passer. Je venais de me faire avoir une nouvelle fois, mon esprit s'était encore fait atteindre par les charmes de la verte sans même que je m'en rende compte. Elle parlait à une infirmière muette qui lorgnait, de ses deux yeux agités, la carcasse parsemée d'éclats de verre. Puis, au bout de quelques secondes, madame Grobobo opina du chef comme pour s'encourager et actionna les fermoirs de sa mallette qui claquèrent sèchement. Elle put dès lors l'ouvrir et enfiler une paire de gants en latex pour des raisons d'hygiènes. Enfin, elle se munit d'un coton qu'elle imbiba d'un désinfectant avant d'approcher, d'un geste gauche, l'une de ses frêles mains vers le visage de l'étudiant blessé. L'infirmière saisit entre son pouce et son index un morceau, prit une longue inspiration, puis le retira d'un coup. Le coton fut de suite comprimé au niveau de la plaie pendant un bon moment. Elle venait de commencer les premiers soins, se rendre utile aux yeux du système, remplir sa tâche d'infirmière. Un brouhaha me parvint subitement en provenance des escaliers du cinquième. Celui-ci se réverbéra sur chaque paroi du couloir jusqu'à atteindre son paroxysme quand ils déboulèrent. Les pompiers. A cet instant, la voix cristalline de l'enchanteresse abreuva mes tympans de sa douce tonalité. L'agréable devint alors inconfort quand je compris finalement le sens de ses mots. Mon regard se figea sur mon bas ventre, seconde déglutition, mes mains se ruèrent vers la source de ce malaise avant que quelqu'un ne puisse le voir. L’humiliation sublima l'inconfort, mes pommettes se mirent à crépiter. Un amas de pétards explosèrent sous cutanée en ces instants, tandis que les boules de muscles franchirent le seuil de la porte sans même me calculer. Ma mâchoire se crispa, mes doigts s'agitèrent de manière anarchique sous l'effet de cette rage naissante. Quelle merde j'étais ! Les soldats du feu déposèrent la civière qu'ils avaient sur eux aux côtés du garçon, puis ils le déplacèrent dedans. L'un des pompiers s'était dirigé vers monsieur Okalm, il le tira hors de sa torpeur en l'interpellant. Il désirait savoir ce qu'il s'était déroulé, de l'autre côté madame Grobobo donnait des indications à propos des deux élèves, dont mon frère. Ce dernier était selon elle le moins urgent à traiter, cela me rassura un peu plus, l'autre, par contre, se trouvait dans un véritable bourbier. Il fallait l'amener à l’hôpital le plus rapidement possible. Ni une, ni deux, les nouveaux arrivants repassèrent devant moi en transportant le corps inerte du bonhomme au visage éteint. Seul deux gaillards demeuraient dans la classe auprès de mon frère et des professeurs. Celui qui coupa court à sa discussion avec Okalm posa l'une de ses mains sur l'épaule de Dodo. Il lui sourit en disant qu'ils allaient le prendre en charge lorsque l'équipe remontrait avec la civière vide. Ils n'en avaient pris qu'une ces... -Allô, Monsieur Krung ? C'est à propos de l'acc... -s'exclama d'une voix vacillante l'enseignant de mathématiques. Le marasme auditif débuta, le proviseur s'époumona au travers de son den-den mushi, il déversa une myriade de reproche à son pauvre employé. Après quelques secondes de déluge, le calme retrouva sa place dans la pièce. Krung avait décroché, ponctuant sa dernière phrase de mots qui eurent raison de moi. Il le fit. Il me condamna, et personne ni-même cette soi-disant déesse n'était en mesure de me sauver. -La famille Zetsu et le petit Bimbim.
-J'arrive de suite, je contacte leurs responsables légaux._______ Après avoir abrégé son appel avec l'abruti d'Okalm, le directeur du collège sortit d'un tiroir un épais document contenant de nombreuses pages. Chacune d'entre-elles était dédiée à un élève, il humecta l'un de ses doigts boudinés d'un coup de langue avant d'apposer son pouce sur le post-it où était inscrit au marqueur noir la lettre qui l'intéressait. Première page, il le trouva. Quelques secondes lui suffirent pour entrer en contact avec le diable. -Allô ?
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Jeu 25 Mai - 22:15 Mise au point Suite à l’engueulade magistrale que venait de prendre le pauvre enseignant de mathématique, devant la fratrie Zetsu et l’infirmière Grobobo, la verte, amusée de la situation, entreprit de se moquer un peu du chef d’établissement. Se tournant vers la figure d’autorité maintenant rabaissée plus bas que terre, la recrue se mit à sourire et à le chambrer. Pas commode le patron Monsieur le professeur. Où est son bureau ? Je vais devoir m’entretenir avec cet abruti qui aboie avant de parler. La belle n’avait pas spécialement apprécié la façon dont cet illustre inconnu avait parlé à son employé sans ne rien savoir de l’intrigue qui se déroulait dans son propre établissement. Ce genre de comportement méritait une mise au point que la mouette serait très heureuse d’apporter, elle comptait bien poursuivre son jeu, voir jusqu’où son jeu d’acteur pouvait la mener. Elle tira donc les vers du nez du professeur, sans trop de difficulté, et entreprit la descente des marches pour retrouver le premier étage, là où se trouvait le bureau de ce « Krung ». Ne s’inquiétant pas pour Ado, et se moquant un peu du destin de ce « Bimbim », la verte avait le cœur léger, elle profitait de ce séjour et ne tenait pas compte des blessés qu’elle pouvait laisser derrière elle. Après tout, objet de nombreux désirs, la jeune femme était habituée à laisser des hommes aux membres brisés dans son sillage ; celui-ci n’avait que quelques bouts de verre dans le visage, rien de bien méchant… Voyons. Une fois l’étage rallié, le bureau du directorat fut bien rapidement découvert. La Toupex, postée devant la porte de cette pièce prit une grande inspiration, leva la jambe et envoya un coup de pied magistral dans l’obstacle de bois. Sans céder, la porte s’ouvrit brusquement et dévoila l’intérieur de la pièce et son occupant. Monsieur Krung n’était apparemment pas à plaindre, il bénéficiait là d’une pièce spacieuse et confortable garnie d’un bureau massif et travaillé, d’un fauteuil magnifique et rembourré et deux quelques sièges pour les visiteurs. Il avait également tout le nécessaire pour confectionner des boissons chaudes et disposait également d’un mini réfrigérateur à porter de main. L’homme, quant à lui, debout derrière son meuble de travail, était de petite taille, de très petite taille. Kanäe, bien qu’étant elle-même d’une taille peu impressionnante, dépassait en taille ce nain qui devait mesurer à peine un mètre cinquante. Crâne dégarni, tonsure et barbe rousses, ventre proéminent et petits doigts potelés ; l’homme avait finalement tout pour plaire. Et c’est cet homme que Kanäe entreprit de … raisonner. C’est vous Krung ? Vous vous croyez où là ? Vous êtes peut-être le directeur de cet établissement mais vous n’avez absolument aucune autorité sur la marine dont je fais partie. Ici, aujourd’hui, dans votre misérable collège, trois jeunes hommes se sont comportés en héros et vous osez appeler votre subordonné pour lui passer un savon ? Vous osez vous plaindre auprès de l’être qui a engendré ces sauveurs ? Vous ne valez donc pas grand-chose… Le rouquin semblait ne pas apprécier les remontrances de la petite et commença gentiment à se rebeller. Mais de quel droit osez-v… Le pauvre homme dû s’arrêter pour cause de gêne relativement importante. En effet, devant le spectacle du principal se défendant, la belle se laissa aller et sortit une de ses dagues pour venir la coller sous la gorge de son interlocuteur. Tu feras bien de te calmer, comme je l’ai dit je ne compte pas me laisser faire par un petit principal qui semble plus obnubiler par son confort que par la vie de son établissement. Alors, mes amis Zetsu ont-ils à s’en faire pour toute cette histoire ? © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Jeu 8 Juin - 16:09 - Découvertes - Après quelques instants de négociations avec Okalm, la verte enjamba madame Grobobo et fonça en ma direction. Je déglutis donc, me raidis, essayai de me tenir correctement. Elle m'ignora royalement et continuait sa ruée vers les escaliers. Je compris alors en observant Okalm regarder tristement son escargophone. Merde. Je voulus donc courir à la suite de l'enchanteresse afin de l'empêcher de comettre une terrible erreur, mais je fus freiner par une désagréable sensation au niveau de mon caleçon. Une texture gluante vint frotter ma cuisse lors de mon premier pas. Je dus donc tempérer ma cadence dans le but d'éviter de ressentir cette immondice une nouvelle fois. Lorsque je parvins finalement au premier étage, j'entendis un énorme fracas. -Merde !
Faisant fi de ma semence, j'accourus au bureau du proviseur pour découvrir un bien étrange spectacle. Une dague sous la gorge, un torrent de sueur affluant vers sa barbe depuis le sommet de son crâne : cette créature à la chevelure verte m'épatait. -J'ai... j'ai juste prévenu leurs responsables légaux. -bégaya subitement le petit empoté. Touché. Mon estomac se noua. Ma bouche restait entrouverte. Un filet de bave sortit de celle-ci avec pour seule mission de relier ma lèvre inférieure au sol. Mes poings se verrouillèrent, mes paupières se fermèrent. Je visualisais déjà la scène. Lorsque j'ouvris à nouveau mes yeux c'était tout mon être qui hurlait intérieurement. Rien ne sortit, pour l'instant. Il restait un seul espoir. J'en étais sûr et certain. Oui. Ce n'était pas possible. Alors, tandis que mon faciès se distordait sous cette intense crispation afin d'être fendu par un étrange sourire, je laissais mon rire se déverser dans la salle. Il était rythmé par maint sanglots. Quelques instants plus tard, je pris finalement la parole d'une voix atrophiée. -Mais non, tu... vous... ne l'avez pas... tu te fous... non, ce sont des conn..
Son regard grave parcourut mon visage un long moment avant de finalement se planter dans mes orbites. Mon cœur manqua un battement. Mes ongles taillèrent mes paumes dans une intense frénésie. Mes maxillaires frémirent pendant que j'essayais de contenir le nœud au niveau de ma gorge. L'image me revint. Un hurlement guttural déchira mes cordes vocales. -NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
______ Quand il nous vit partir, Dodo se releva avant d'arquer un sourcil. Il haussa alors les épaules en reportant une partie de son attention sur le professeur de mathématiques qui semblait perdu dans ses pensées. Il était lui aussi une victime après tout, son cours avait été interrompu par l'entrée fracassante de notre frère, puis le mena dans cette incommode situation. Dodo se rendit finalement compte que nous avions eu chaud, très chaud. Notre destin était devenu incertain pendant une bonne dizaine de minutes et il n'avait pas apprécié cela. Pas du tout. Ainsi il fut grandement soulagé lorsque la verte nous vint en aide. Dodo se posta alors au niveau du trou béant dans la vitre par laquelle Ado débarqua quelques minutes auparavant. De cette nouvelle position mon frère put contempler toute la cour de récréation. Le calme retrouva peu à peu sa place, et bientôt Dodo espérait que cette journée ne serait qu'un mauvais souvenir sans importance, voué à être oublié. Cela aurait été trop beau, trop facile. Et l'accalmie naissante vint se faire cruellement assassiner par une silhouette familière et pourtant si monstrueuse. Le diable venait d'entrer en scène. Dès que mon fraternel le vit franchir le portail de l'établissement, un terrible effroi eut raison de lui. Une tâche grandissante naquit au niveau de son entrejambe. Et le reste du flot d'urine, non absorbé par le vêtement, atteint ses souliers. -Merde. -laissa-t-il s'échapper.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Jeu 8 Juin - 22:38 Chemin vraiment pas tranquille Ah ok, ça va alors. Finalement le principal de l’école n’avait rien commis d’irréparable, il avait seulement contacté la mère ou le père des « héros » du collège. Enfin ça, c’est ce qu’une personne normale aurait pensé mais la situation était tout à fait différente et peut-être que, au final, le roux chauve avait commis là la pire des erreurs. Face à l’évidence d’un simple appel, la chasseresse avait baissé sa garde et ses lames, laissant ainsi respirer sa victime plus facilement. Ce fut alors qu’elle perçut les tergiversations orales et à peine audible de Fudo puis ce cri du cœur. Etonnée, presque apostrophée, la belle se dit alors que le jeune homme s’était fait mal mais son visage exprimait une terreur réelle : quelque chose lui donnait envie de devenir invisible. Le plus simplement du monde, et adoptant la réaction la plus normale possible, elle se planta devant l’ahuri et déclama une réplique pleine de compassion. Bah qu’est-ce que t’as à hurler comme ça ? T’es débile ? Il a juste appelé tes parents. Rien de plus insignifiant en somme … Mais quelque chose clochait et au fond d’elle, la Toupex sentait un malaise envahir les lieux. Etrangement, elle sentait une aura se manifester dans l’enceinte du collège et s’approcha de la fenêtre du couloir pour regarder en direction de la cour. AU niveau du portail de l'établissement apparaissait peu à peu une ombre baignée par le soleil brillant. La personne en question avançait d'un pas lourd, assuré et diaboliquement violent ; comme si cette personne s’apprêtait à entrer en guerre, à retourner un champ de bataille, à abattre des centaines d'ennemis. En réalité, il n'y avait pas des milliers d'ennemis, il n'y en avait pas des centaines ni même une dizaine ; les adversaires de l'inconnue n'étaient en réalité qu'au nombre de trois : Fudo, Ado et Dodo. Un problème réel était en approche… Le jeu d’acteur allait reprendre ! © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Dim 18 Juin - 12:31 [quote="Fudo"] - Découvertes - Le Soleil avait atteint le zénith désormais. La température semblait atteindre son point culminant, Dodo s'en rendit compte lorsqu'il ouvrit ses lèvres asséchées. Une bouffée d'air chaud suffocant s'engouffra dans sa gorge sans préavis tandis que son regard était stoché à cette fine silhouette démoniaque qui s'avançait dans la cour de récréation en contrebas. L'air en contact avec ce diable au féminin s'élevait en vagues ondulantes, la peau du démon brilla comme une flamme blanche quand elle se figea abruptement. Un courant vint balayer sa chevelure ténébreuse, le cortège de pompier tout juste sorti du bâtiment se fit déchiquter par deux lames verdâtres, celles qui étaient jusqu'alors terrées dans deux orbites masquées par une simple mèche. La mère se rua vers le groupuscule, elle se planta devant eux et examina le corps jonché de bris de verre. Elle fut soulagée et la pression accablant les soldats du feu, stoppés net par la prestance diabolique de la femme, diminua d'un coup en un seul soupir. Celle-ci ré-augmenta cependant lorsque la dame s’exclama d'une voix glaciale. -Mes fils, où sont-ils ?
Les yeux du chef de la troupe s'écarquillèrent, il s'avança timidement après qu'un de ses collègues eut refermée sa prise sur la civière. -Le deuxième garçon n'est pas dans un état critique comme ce pauvre enfant, il est encore dans sa salle de classe. L'infirmière le prend en charge le temps que nous nous occupons d'acheminer le garçon au secours.-Quelle salle ? -Cinquième étage, salle 502... -il lorgna ses collègues un instant, l'un acquiesa d'un hochement de tête - Salle 502 !
La femme fonda vers la porte sans plus tarder. Les portes semblèrent s'ouvrir d'elles-même lorsque la paume de la cheffe de la famille Zetsu s'approcha de leur surface. Ses pas rythmèrent l'écoulement du temps, ils étaient lourds et oppressaient les pauvres marches de l'escalier. Son talon droit s'écrasa bruyamment sur le palier du premier étage. Monsieur Krung put souffler un coup lorsque la lame se décolla de sa gorge. Pour autant, ses paupières s'étirèrent soudainement quand il entendit le hurlement de l'élève. Il déglutit un instant alors que la Toupex questionna le bonhomme. Celui-ci était comme immobilisé, son regard porté vers le plafond, ses iris papillonnaient, le jeune homme n'était plus là, il se trouvait à mille lieux d'ici, prisonnier dans un tourbillon d'images dont le seul point commun était qu'elles mettaient en scène une seule et même personne. Une petite silhouette féminine dont l'ombre s'étirait vers lui et menaçait d'engouffrer la sienne d'un instant à l'autre. Elle avait passé le seuil de la porte. L'ombre du bougre fut fauchée au moment où, alors qu'il se retournait, intrigué par les bruits de pas qui s'étaient cessés, son regard croisa celui de sa mère. Dodo vacilla quand elle rentra dans la pièce, les yeux de la créature s'étaient détachés de l'apeuré. Ado était allongé sur le dos. Une jeune femme était agenouillée à ses côtés. Elle ne faisait pas grand chose. -Dites. - l'infirmière fut arrachée à ses pensées, elle tourna sa tête lentement jusqu'à apercevoir la personne la dévisager - Qu'est-il arrivé à mon fils ?-Sa santé n'est pas en...
-Que lui est-il arrivé ? Dodo s'humecta les lèvres, il fit un pas vers sa génitrice et voulut maladroitement calmer le jeu. Il se figea cependant, quand les poings de sa mère se fermèrent. Son faciès se crispa. Madame Grobobo était mal à l'aise, elle ne savait pas comment lui expliquer les faits. Elle était effrayée. L'angoisse était entrain de prendre le dessus. Son regard se porta vers Monsieur Okalm, ce dernier était toujours là, dans le coin de la salle, tête baissée. -Je...La distance séparant le corps inerte d'Ado de sa mère fut avalé en une seconde. Elle s'était alors abaissée, sa main caressa le front de son fils. Ses yeux fusillèrent toujours l'infirmière. -Répond.
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| Lun 19 Juin - 10:08 Mama Zetsu Kanäe avait vu la femme pénétrer dans l’établissement, aucun doute qu’il s’agissait là de la mère du pauvre trio fraternel. Enfin, rien n’était certain et la verte avait un doute persistant. La cause en était cette attitude et cette marche lente et résignée qu’adoptait la mère de famille, elle ressemblait là à un samurai se présentant au duel de sa vie. Etrange… Les pas de la Zetsu se firent entendre dans l’escalier et lorsque son pied entra en contact avec le sol du premier, elle fut prise en chasse par la Toupex qui se devait de lui expliquer les choses. La chasseresse ne put cependant pas la rattraper dans l’escalier du fait du poids que pouvait représenter Fudo. En effet, avant de suivre la nouvelle arrivante, elle était allée récupérer un futur hors-la-loi pour qu’il puisse retrouver sa mère quelques étages plus haut. Durant l’ascension, la belle ne dit pas un mot, elle avait un pressentiment étrange mais assez familier en même temps. Elle sortit donc le denden mushi que lui avait confié son mentor et composa l’un des seuls numéros qu’elle connaissait par cœur. Il sonna deux fois avant que le destinataire ne finisse par décrocher. Bart, c’est Kanäe, tu peux te ramener en vitesse au collège de la ville, je pense que je vais avoir besoin de toi. Y’a des pots cassés. Sans laisser son interlocuteur répondre, elle raccrocha le combiné. Elle savait que Bart viendrait nettoyer les pots cassés en rigolant plus qu’autre chose alors à quoi bon s’embêter avec ça. La recrue devait encore géré un problème de taille. Et finalement, lorsqu’elle arriva, avec Fudo tiré par le col, devant la salle, elle entendit seulement la demande réitérée de la mère s’agissant du destin de son fils. La famille Zetsu au complet était maintenant réunie, excepté le père. Ce fut donc la principale intéressée qui prit la charge de la réponse. Il est passé à travers la fenêtre parce que je l’y ai envoyé. Claire, nette, précise ; la réponse de la mouette avait toutes ses qualités et ne cherchait pas à approfondir et à explorer les différents aspects des évènements qui avaient pu avoir lieu sur ce toit. Ce n’était qu’un aperçu de tout ce qu’avait à dire la belle à la matriarche. Ainsi elle lui expliqua de façon concise que ses fils lui avait porté secours sur le toit face à une troupe de contrebandier qui cherchait à introduire des drogues dans l’enceinte de l’établissement afin d’étendre leur réseau sur l’île. Que malheureusement, à la suite d’une escarmouche, Ado avait été projeté du toit et que Kanäe n’avait d’autre moyen pour lui sauver la vie que de le projeter à travers une fenêtre. Elle lui raconta encore qu’il était très mal retombé et qu’un autre élève avait été blessé pour finalement conclure sur une question sociétale d’importance mais qu’elle exécrait. S’agissant des conséquences financières de l’accident, ne vous inquiétez pas, la marine prendra ça en charge. Mon supérieur est en chemin. De même pour ce qui est des frais médicaux et de la prise en charge. Une question était donc réglée, ne restait donc finalement qu’à voir la réponse de la mère et sa prise en charge de ses enfants. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Mer 21 Juin - 16:42 - Découvertes - Elle s'était subitement levée lorsque la jeune femme eut l'audace de lui répondre de cette manière. Si la verte ne pouvait se rendre compte de ce qu'elle venait d'enclencher, peut-être qu'un regard vers un Dodo mortifié ou un Fudo comateux lui aurait mis la puce à l'oreille. Deux grandes enjambées, brusques et glaciales, permirent à la créature infernale de faire face à la Toupex. Ses deux frêles émeraudes, sises dans ses orbites, subissaient dorénavant une pression accablante. De sa grandeur métaphysique, la matriarche voulut détruire cette méprisable gamine qui osait lui faire face. Son regard vorace rongeait avec ferveur les yeux de la verte, ses muscles faciaux étaient au comble de la crispation, elle tirait une expression froide, cruelle et surtout inhumaine. Elle voulait la tuer de par cette seule expression. Soudain, sa main se leva en direction de la Toupex qui avait débuté son récit inventé de toute pièce. Des phalanges pâles vinrent traverser la chevelure de la gamine, elles frôlèrent sa pommette, avant d'atteindre le visage de l'inconscient soutenu par le cadre de la porte. Dodo déglutit quand la gouvernementale finit de raconter sa version des faits. Sa mère n'avait pas bougé depuis, son regard se portait sur Fudo et seulement lui. L'être qui lui faisait face, aussi détestable était-elle, venait de se sauver la mise. La cible semblait avoir changée. Le visage de la démone se tourna de trois quarts, elle fusilla un Dodo tremblotant. -Je vous...
Son poing gauche se ferma. Elle s'enhardit. -Je vous ai déjà dit que les problèmes d'autrui ne vous concernait pas ! Un vif déplacement lui permit de se confronter à Dodo, elle le saisit par les deux épaules. -Qu'est-ce qui vous a pris de risquer ce vers quoi je m'évertue à vous conduire pour aider des... une... marine ?
-Mais maman...
-Il n'y a pas de mais ! Tu te rends compte des risques que vous avez pris ? - son index se dirigea dangereusement vers Ado - Regarde l'état dans lequel est ton frère, il est au seuil de la...
-Il est hors de danger, mad...
-Occupe toi plutôt de le remettre sur pied ! Incapable ! J'en toucherai deux mots au proviseur, tiens ! Vint alors l'ultime intervention de la marine. -Bien sûr que vous allez tout payer ! Et puis quoi encore ? Je devrais être heureuse de l'apprendre ? Vous êtes décidément de bons à rien, vous, la marine !Elle se retourna vers son fils au pantalon gorgé d'urine. -Tout ça, c'est de la faute de votre père ! De vous mettre de telles idées dans la tête, non mais vraiment... quel abruti celui-là.
Elle continua de vociférer pendant un bon moment, le déluge provoqué par cette goutte d'eau constituait, du moins pour la mère de famille, une manière de faire passer ses maux. -Les études ! Il n'y a que ça qui compte, tu comprends Dodo ? Mon chéri, on a la milice en cas de problèmes. Pas besoin d'être marine, toi tu as une place qui t'es déjà réservée au sommet du monde de l'industrie, j'en suis sûre ! Alors maintenant va réveiller ton frère, tu veux bien ? Il acquiesça timidement. Le calme avait visiblement retrouver sa place dans cette pièce devenue exiguë. Une fois à hauteur de la marine, le collégien murmura à la Toupex de ne rien faire. Il secoua alors Fudo pendant un certain temps, les paupières de ce dernier s'ouvrirent douloureusement, puis il vit sa génitrice. Son esprit voulut s'évader une nouvelle fois, cependant la punition n'en serait que plus grande. Il se contenta d'agir mécaniquement et attendit les paroles de son bourreau. -Bien, récupérez votre frère. Si la pou... -elle désigna la future révolutionnaire de son menton- si tu veux réellement rendre service, va plutôt aider mes fils à transporter leur frère chez nous. Tu dois être suffisamment forte pour ça, après tout.Et elle ne la résumait qu'à ça. Un simple tas de muscles qui gesticulait lorsque la hiérarchie le lui demandait. Si la marine acceptait, avec ou sans l'aide de son mentor, le groupuscule pourrait finalement quitter les lieux et se diriger vers l'appartement des Zetsu, situé dans le quartier résidentiel. Le chemin s'effectuerait dans un silence sépulcral, oppressant, et personne, à part la matriarche, ne pourrait faire sortir les deux frères de leur mutisme. Le futur hors-la-loi ne lorgna même pas les formes de la jeune femme plantureuse, son regard ne se détachait pas de ses godasses.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
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| Mer 21 Juin - 20:46 Une mère ... intéressante Quand la Zetsu s’était plantée devant elle en faisant les gros yeux, la mine de la verte s’était immédiatement durcit, la mère croyait-elle vraiment pouvoir l’intimider avec une posture infernale et en gueulant sur ses fils ? Non ce n’était clairement pas le style de la maison. Et alors que l’attention de la mère se reportait sur ses triplés, la verte eut le loisir de voir quelle femme elle était, et surtout de comprendre pourquoi le jeune Fudo avait si peur de sa génitrice. Ce comportement inspirait la crainte à ses enfants, elle savait mener ses troupes mais avait préféré choisir la peur comme moteur plutôt que le respect et s’il s’agissait d’une erreur selon la mouette, il s’agissait néanmoins de la preuve d’une grande force de caractère. Dans une certaine mesure, cette femme ressemblait à sa défunte mère, la violence en plus bien sûr. Au contraire de celle-ci, la mère Toupex était une femme très douce mais qui devenait une véritable démone dès lors que ses proches étaient mis en cause sans aucune violence : tout se trouvait dans le regard. Lorsqu’elle s’énervait, son visage devenait impassible ; vierge de tout expression ; mais derrière elle semblait apparaitre un véritable démon destructeur, une aura noire et destructrice au moins équivalente à celle que pouvait détenir le célèbre directeur d’Impel Down. Pourtant, elle inspirait le respect à sa fille qui avait cherché à suivre cet exemple dans le centre de formation de la marine en inspirant le maximum de terreur à toutes les recrues masculines. En tout cas, cette mère Zetsu était intéressante et fit sourire la verte lorsqu’elle lui imposa presque de s’occuper d’Ado. Ce sourire fut accompagné d’une mimique admiratrice en voyant les deux autres frères disposer à chaque parole de leur tutrice, il n’avait donc aucune volonté face à ce titan de frayeur. En passant à côté d’elle, la mouette décida de jouer encore, une petite pique aux frères en passant. Je vous comprends Madame Zetsu, laissez-moi vous dire que je vous considère une mère incroyable. La vie de vos fils semble plus importante que toute autre chose pour vous et c’est tout à votre honneur. Première leçon de Bart le jour où il a expliqué à sa protégée la vie dans ce monde de fou : « Quand cela peut t’apporter un peu de confort dans un moment tendu, n’hésites pas à jouer les faux-culs ». Oui, le colonel était un homme de principe, un homme glorieux qui n’hésitait pas à faire passer des valeurs nobles avait toute autre chose. La recrue aida donc Fudo et Dodo à charger leur frère sur leur dos et à prendre la route de l’appartement de la famille, calmement, sans parler outre mesure. Mais une question lui brûlait les lèvres, une question la taraudait plus que tout : qui était le père Zetsu ? Un gouvernemental de toute évidence, mais un AOI, un marin, un Cipher Pol ? Elle n’avait jamais entendu parler de ce nom dans le monde de la marine alors qui était-il ? Une fois que l’un des frères serait remis sur pied, elle pourrait le questionner à ce propos, il ne fallait pas prendre le risque de questionner la démone. Il ne tarderait probablement pas à arriver. ***
Bart venait de rejoindre le collège que lui avait indiqué sa petite fleur mais aucun signe d’elle, c’était tout elle : donner des rendez-vous et se barrer avant que les autres n’arrivent. Il rencontra néanmoins trois personnes au milieu de la cours de récréation : une infirmière, un prof de math et le principal de l’établissement. Ce dernier lui avait parlé de ce qu’il venait de se passer et avait causé chez le Jonas un certain ennui : Kanäe avait encore fait des siennes. Il n’existait aucun indice, aucun signe d’un quelconque marché underground d’importance sur l’île alors une seule explication : la fleur avait menti pour couvrir ses bêtises. Il fallait donc, en bon père adoptif, la couvrir auprès du directeur. Mais oui, calme toi petit homme, je vais te la rembourser ta fenêtre. Bon pour le gamin, je verrai ce que je peux faire mais quel idiot ! Il aurait se pousser en voyant un de ses copains arriver par la fenêtre. Vous leur apprenez quoi à ces gosses ? Bah oui ! C’est bien connu que les lycées civils apprenaient l’esquive de projectile humain à leurs élèves ! © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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| Mer 21 Juin - 22:09 - Découvertes - La troupe se faufila silencieusement jusqu'à l'immeuble où logeait les Zetsu. Certains passants furent stupéfaits de voir un gamin inerte porté par trois personnes, dont deux collégien en uniformes. La mère, à la tête du cortège, fusillait le moindre individu osant les dévisager pendant trop de temps. Elle accéléra le pas, sans se soucier de savoir si ses suivants pouvaient s'adapter à cette cadence augmentée. Une fois face au bâtiment, ils durent se lancer dans l'étape la plus éprouvante. En effet, il n'y avait guère d'ascenseur et le logement de la famille se trouvait au cinquième. Si cela ne posait pas de problème en temps normal, réaliser une telle tâche tout en étant lesté du poids de l'enrobé de la famille s'avérait plus complexe. D'autant plus que la cage d'escalier était plutôt étriquée. Il fallait ainsi bien manœuvrer, ce qui devenait coûteux en énergie. Les enfants n'avaient, contrairement à leur mère, pas encore manger le petit repas qu'ils avaient acheté préalablement. Après une pénible et épuisante montée, la mère s'engouffra dans un long couloir empestant la propreté. Elle atteignit finalement, à l’extrémité du corridor parsemé de portes, son palier. La matriarche inséra sa clef dans la serrure puis tourna brusquement, elle poussa alors la porte puis franchit son seuil. De là, la créature démoniaque put finalement souffler avant de se retourner vers le quatuor. Elle les attendit sans broncher, toujours plongé dans ce silence accablant. Lorsque Dodo posa pied dans le cadre de la porte, la main de la mère vint supporter le dos du pauvre Ado. Sur le chemin il avait quelque peu gémit, signe qu'il était bel et bien en forme. Du moins c'était là l'interprétation de la mère. Dodo et Fudo reçurent comme tâche finale de conduire, à deux seulement, leur frère dans leur chambre. La Toupex fut retenue par la cheffe de famille à l'entrée, elle ne pouvait rentrer dans leur logement. Il était bien trop exigu à son goût pour qu'elle puisse se permettre de recevoir quelqu'un, d'autant plus qu'elle n'avait pas fait le ménage. Enfin, cela était l'excuse habituelle, en réalité elle n'appréciait tout simplement pas ce toutou écervelé du gouvernement. Quelques instants plus tard, Fudo et Dodo revinrent voir leur mère et Känae, s’enchaînèrent alors murmures et signes de têtes puis vint le temps de fermer cette porte. Fudo voulut s'occuper de cette tâche lorsqu'il intercepta un regard de celle qu'il avait considérée comme une sorcière. Qu'importait, sa mère lui laisse faire. La verte posa alors une question au brunet. -Mon père n'est qu'un lieutenant sans grande importance.Les mots avaient été crachés mécaniquement, le jeune collégien n'aimait pas que l'on évoque son père. Ses sentiments à son égard étaient complexes, il ne le voyait quasiment jamais, et quand il venait à la maison il ne lui trouvait rien de particulier. Ca aurait pu être un type comme un autre, cela n'aurait pas changé grand-chose. En somme c'était un gars sympathique qui apportait un peu de bonne humeur et d'excitation quand il rentrait de mission. Ni plus, ni moins. La porte débuta son inexorable course vers son cadre. Elle allait le heurter d'une seconde à l'autre. Le futur hors-la-loi profita de ce moment pour glisser ses derniers mots à la verte. -Merci pour ton aide, et adieu.Le claquement résonna dans tout le couloir.
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Kanäe ToupexBreaker of Chains | Messages : 2062
Race : Humain
Équipage : Inquisition
| Mer 21 Juin - 22:54 L'oubli Quelle bande de salaud dans cette famille finalement : pas foutu de tous remercier la belle pour les avoir couvert et pour les avoir aidé à transporter Ado. Enfin, rappelons à toutes fins utiles que la verte était celle qui avait placé la famille Zetsu au centre de cet ouragan de problème qu’elle connaissait maintenant. Enfin, Fudo ne lui avait même pas laissé le temps de lui dire au revoir, elle n’avait pas eu le temps de prendre plus de nouvelle d’Ado ou de Dodo et n’avait pas pris d’informations sur la suite des événements. Mais finalement, elle n’en voulait pas tant que ça aux gamins qui allaient très probablement prendre une avoinée MONUMENTALE, ce qui faisait sourire une chasseresse en pleine descente de la cage d’escalier. Bon, aller rentrons. Sur cet auto-encouragement, la belle reprit le chemin du port en direction du bâteau de Bart. Au fond d’elle, elle avait l’impression d’oublier quelque chose mais l’oublie ne concernait pas une chose, il s’agissait d’une personne. ***
L’oublié en question se débattait maintenant de calmer le petit gros, chauve à barbe rousse qui vociférait au milieu de la cours. Il trouvait honteux qu’une représentante du grand gouvernement mondial menace un gentil proviseur de collège en lui collant une arme blanche « de type machette » sous la gorge, menaçant ainsi sa vie et son intégrité morale en l’échange d’informations confidentielles sur les élèves de ce noble établissement. Il ne comprenait pas non plus comme une recrue pouvait finir par se battre sur le toit de son bahut contre une bande de trafiquant de drogue et comment, au final, deux de ses élèves avaient été envoyés sur le carreau. COMMENT !? OH ! Je t’ai dit de te calmer mon gars ! Je suis pas ton ami, je suis pas ta secrétaire, je suis pas ton employé ! Je suis colonel de la marine alors on se détend. Kanäe Toupex est un espoir de la marine de demain alors si elle veut te frapper, elle te frappe. T’avais dû jouer au con encore. Bon, sinon te poses pas trop de questions, c’est comme ça et pas autrement. Envoies la facture à Marineford en précisant que ça vient du colonel Jonas, ils s’occuperont de tout. Ok ? Bon sur ce, j’vous laisse, je dois trouver ma petite fleur moi. Sans plus d’explication, il décampa en direction de la ville, à la recherche de la Toupex. Il erra ainsi plusieurs heures sans la trouver, mais où pouvait-elle être ? Une chose était certaine, elle ne serait pas retournée au bateau sans lui. ***
Pendant ce temps, Kanäe dormait paisiblement au fond de sa couchette en attendant que Bart revienne de son rendez-vous. © Codé par Kari Crown _________________ | | | | |
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