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Mer 1 Mar - 4:48
Taito
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Arrivée en douceur
Le voyage vers Marinford se faisait calmement. Chacun se remettaient des décisions qui avaient été prises et pas que pour soit. En effet, il s’agissait là d’une véritable évolution qu’il fallait assumer. Restais à voir ce que les autres allaient faire. Que ce soit pour avancer réellement ou simplement pour tenter de devenir amiral. Pour ma part, je me dirigeais vers Marinford pour rencontrer comme prévu l’Amiral Pacifique. Depuis le dernier grand événement, Charaioka m’avait “ arrangé “ un “ cours “ si on peut dire avec cet homme. Mon désir de devenir Amiral n’était pas inconnus de tous - pour ne pas dire de personne - et donc apprendre d’eux, devenir fort et assez mature pour assumer un tel rôle était important. Et même si je ne le devenais pas, le rôle d’un Vice-Amiral est tout aussi essentiel car cela correspond presque à un second d’Amiral, donc un soutient tout aussi important. Restait à savoir si cet Archer allait pouvoir assumer une telle chose, ou s’il allait se laisser consumer par cette soif de pouvoir sans réel but.
Soupirant de lassitude, je sortais de mes pensées avant d’aller voir ma soeur. Cette dernière s’entraînait comme d’ordinaire. Que ce soit pour tuer le temps, noyer ses peines ou autres, cela est toujours un retour aux entraînements. La plus studieuse de nous deux... Mais aussi celle avec le plus sur les épaules. En effet, comme l’avait ressentit le plus “ gradé “ des Thalassa, elle était une femme qui indirectement vivait dans mon ombre. Dur qu’est la vie... Aussi douée que moi, son évolution n’était pas si prestigieuse à cause de moi. Est-ce injuste ? Oui... Car elle méritait autant que moi que d’être Contre-Amiral, voir Vice-Amiral. Mais comme l’avait souligné le Thalassa, elle se devait d’apprendre ce que le leadership. Tandis qu’à ce niveau j’étais très sûr qu’elle y arriverait, elle, elle prenait cela au sérieux afin d’être encore et toujours plus utile lors des missions.
L’observant du coin de l’oil, je l’observais s’entraîner avec son bokken sur le ponton. Seule, se foutant des regards des “ voyeurs “, celle-ci était là, le haut du corps dévoilé. Seules des bandelettes cachaient son torse et notamment sa poitrine. Suintant à force de faire de l’exercice, elle était concentrée sur l’horizon. Depuis combien de temps était-elle en train de s’entraîner ? Sans doute des heures me disais-je... Inquiet comme souvent, alors qu’elle s’arrêta, je m’approchais en silence avant de presque me faire surprendre. Son buste se tourna d’un coup et son corps suivait le mouvement, son bras lançant son arme sur moi. Attrapant la lame de bois, je montrais comme souvent mes réflexes que m’offraient mon zoan et la regardais droit dans les yeux. Concentrée elle était, mais elle revint à elle en voyant que ce n’était que moi.
“ Désolée. “ “ Ce n’est rien. “
Se détendant quelque peu, je la vis et entendis faire craquer ses épaules montrant que comme toujours, son entrainement n’était pas pour rire. Lui lançant de quoi boire, je la laissais faire une pause me dirigeant vers ses bokens. Pensif un bref instant, je lui lançais aussi une serviette afin de s’essuyer un peu.
“ Merci.. “ “ Tu bosses dures comme toujours...” “ ... “ “ Rassures moi... Tu ne te tortures pas l’esprit à cause de ces promotions hm ? “
Son silence d’or me fit quelque peu tilter et comprendre son “ mal “ qui n’en était pas réellement un. Malheureusement ni elle ni moins ne serions d’accord pour que j’utilise mon “ grade “ pour la pistonner. Elle se hissera à ma hauteur par la seule force de sa volonté. Mais autant lui donner un petit coup de pouce moralement.
“ ... Hey... “
Me redressant, je vins à me saisir d’un bokken pour lui faire face. Celle-ci remettant son kimono en place, je voyais son interrogation sur son visage. Montrant le bokken, je lui laissais deviner où je voulais en venir. L’air sérieux, je ne voulais pas m’amuser, mais bel et bien faire comme au bon vieux temps, à cette époque où c’est moi qui lui montrais comment copier les leçon que notre père m’enseignait. Jusqu’à ce qu’elle me dépasse d’ailleurs. Il fallait que je sois sûre de certaines choses et que je lui fasse voir cette vérité : elle était forte.
Croisant le sabre en guise de salut, son regard changea du tout au tout. Perdant aussi le sourire, l’atmosphère se fit plus lourde. N’importe qui qui observait pourrait comprendre qu’il ne s’agissait pas d’une chose à la légère, mais bel et bien d’un “ choc “ important. Lui laissant le premier geste, je me contentais de contrer via des parades simples. Elle restait classique dans ses mouvements, pure et puissante. Moi, quand je me décidais à attaquer, je fis un mouvement en diagonale qu’elle para de façon brutale. Tuant la distance entre nous, elle maintenant la pression me laissant que peu de choix. Ou bien maintenir cette pression et laisser mon sabre être bloqué, ou alors rompre cette pression mais laisser une terrible ouverture. Alors que je réfléchissais, la miss me donna alors un coup de pied pour m’infliger quelques dégâts. J’allais la complimenter, mais celle-ci ne me laissa aucun répit et je dus réagir immédiatement en entamant un rush de coups pour essayer de la déstabiliser. Les gouttes de sueur commençaient à perler le long de mon front alors qu’elle s’était plus abondant, cependant je le ressentais clairement : son souffle était parfait et donc j’en déduisais que comparé à moi, son état mental était plus destiné à la victoire. Totalement dans le combat, elle ne comptait pas perdre et elle me le fit comprendre simplement. Alors que je réussis à la faire “ tourner “ et la mettre dos à moi, elle para mon coup vertical censé être “ mortel “ via une parade horizontal. Donnant un coup pour me faire perdre mon équilibre, elle fit un mouvement brutal en arrière puis trois mouvements éclairs au niveau du torse, les bras et la nuque pour finir. Si nous avions été dans un combat purement d’épéiste avec aucun droit à utiliser nos talents autre que ceux de manieur d’épée : j’étais découpé sur place. Lâchant mon bokken, je vins à lui sourire en reprenant quelque peu mon souffle, tout comme elle. La fixant intensément je vins alors à la prendre dans mes bras.
“ ... Tu es forte soeurette. “
Silencieuse, après un moment d’hésitation, elle se permit un peu de “ douceur “, venant m’enlacer à son tour sans dire quoi que ce soit. Mais ce bonheur fut rompu quand enfin à l’horizon se fit voir un bâtiment tout aussi légendaire que Marijoa : Marinford.
Intimant à ma soeur de se faire “ présentable “, celle-ci s’exécuta. Nous nous tenions prêt à arriver. Accostant sur le port, je descendis en premier, suivis de près par ma soeurette venant à demander à certains “ matelots “ sur place.
“ Nous sommes là pour voir l’Amiral Pacifique. “
Seul fait qui pourrait m’être reproché était sans doute le fait que j’avais oublier de préciser mon arrivée. Peut être devais-je passer voir les autres amiraux s’ils étaient là.
“ L’amirale Charaioka et Midoritaka sont-elles présentes ? “
Simple curiosité, en sachant que si oui - si je suis vivant après mon entrevue avec l’ours blanc - je me permettrais un passage éclair pour leur dire bonjour. Sans quoi, je demanderais à ce que mes salutations soient transmises.
J’étais loin de me douter des dernières péripéties de l’ours blanc et notamment sa confrontation aux Shadow Ghost, l’ex Amiral Kizaru et les Décimas.
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Taito Nowaki
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Dim 5 Mar - 3:12
Marineford était, comme toujours, plongé dans une certaine effervescence. Un grand nombre de navires se trouvaient à quais, en pleine opération d'entretien ou de réapprovisionnement : il y avait du travail partout sur ces fichus océans, et ça n'était clairement pas le commandant Dory qui allait en dire le contraire. Ce vieil homme, doué d'une certaine expérience, s'était récemment illustré en capturant un pirate, Jero Poli, primé à 15 millions de berrys, et en l'amenant à Impel Down. Cela lui avait valu quelques félicitations de la part de ses supérieurs ainsi qu'un brin d'autonomie supplémentaire... Etant désormais son propre capitaine, il prévoyait de continuer la guerre sur les Seas Blues, là où il avait le plus de chances de se montrer utile : son corps vieillissant commençait doucettement à souffrir le martyr, et il ne se voyait plus capable de tenir tête à des Supernovas en puissance. De fait, c'était selon lui la toute dernière fois qu'il mettait les pieds à Marineford : il n'aurait par la suite plus aucune raison de le faire, et il finirait par prendre sa retraite dès lors que son élève aurait démontré suffisamment de maturité pour le remplacer. Si toute sa vie semblait tracée, il ne lui restait plus qu'un seul et unique regret : celui de ne pas avoir su monter plus haut dans la hiérarchie. Certes, commandant était déjà une condition respectable, mais il aurait volontiers grimpé davantage, notamment pour apprendre à connaître les membres de l'amirauté un peu plus en profondeur : les quelques discussions qu'il avait eu avec eux avaient été d'une sobriété regrettable. De surcroît, les figures de la nouvelle ère le passionnaient. Contrairement à une partie de ses contemporains, le vieil homme ne se contentait pas de vivre à travers des figures évanouies depuis belle lurette, mais appréciait au contraire le fait de voir grandir de ses propres yeux des personnes en apparence banales. C'était valable évidemment pour les marines, comme les récemment promus vices-amiraux Archer, Nowaki, comme les contres-amiraux Spown ou comme l'ancien gradé Aurola, mais c'était également vrai pour les criminels... Le fameux Nebula Kyo Kara, les révolutionnaires Eken Sor ou Erwin Dog, les Corsaires Mifune Rortto, Rasgarat Abel, Fenice Nakata et Kokoro Kururu... Il y en avait pour tous les goûts, et c'était cela qui l'intéressait. Tant et si bien que lorsque l'un d'entre eux sorti de son navire pour se diriger dans sa direction, ce fut un Dory tremblotant et impressionné qui lui répondit, réalisant tout juste que c'était bel et bien un vice-amiral qui venait de lui adresser la parole :
-De... Euh... Monsieur... Vice-amiral Nowaki ! L'amiral Shirokuma est revenu, il doit être dans ses quartiers... L'amirale en chef est dans son bureau, mais l'amirale Midoritaka se trouve en mission, elle n'est pas là... -Allons, commandant, vous n'avez pas à faire ? Retournez à votre navire, je vous prie : je m'occupe de tout.
Vice-amiral Keternel Alion.
Le vice-amiral venait de prendre la parole, émergeant des foules qui s'amassaient çà et là avec une prestance et un charisme hors norme. Sur ses talons se trouvait le contre-amiral Eridel, un jeune homme tout aussi prometteur que son supérieur et qui ne le lâchait jamais d'une semelle. Ces deux hommes s'étaient progressivement forgés une réputation flamboyante au sein de la marine, laquelle avait atteint des proportions dantesques lorsqu'ils étaient revenus de leur dernière expédition au Nouveau Monde avec, dans les cages de leur gigantesque navire de combat, pas moins d'une demi-douzaine de primés à plus de 50 millions, parmi lesquels un grand pirate dont la somme atteignait les 195 millions de berrys. Le vieux commandant, terriblement pâle, s'esquiva sans piper mot tandis que le haut-gradé avançait jusqu'à tendre une main franche à Taito. Des deux, malheureusement, le plus célèbre n'était pas Alion : grâce à ses récents succès et au combat mené sur Baltigo, Taito remportait la palme du plus populaire, et avait rapidement été préparé pour être pointé du doigt comme un héros. C'était probablement cet état de fait qui justifiait le sourire légèrement malsain et hautain qu'arborait son collègue : celui-ci ne tarda guère pour lui envoyer une première pique.
-Je dois vous féliciter quant à votre promotion, vice-amiral Nowaki. Nous voilà désormais sur un pied d'égalité... Enfin, symbolique tout du moins. Je n'ai pas eu besoin d'un piston pour prétendre à ce titre, moi : mes hakis sont parfaits.
Le bruit avait promptement couru dans les hautes strates du Gouvernement Mondial, impossible à taire. Bien entendu, la plupart des gradés s'en fichaient pertinemment, mais ils existaient deux types de personnes que cela pouvait profondément choquer : les rigoureux et les ambitieux. Le Keternel, bien entendu, faisait plutôt partie de la seconde catégorie, et c'était pour cela qu'il exécrait Taito, autant tout du moins que Ghetis : ces deux types s'étaient vus attribués le beau rôle simplement car ils avaient eu la chance de se trouver au bon endroit au bon moment. Du coup, l'épéiste avait du mal à digérer leur montée en grade spectaculaire pour des faits d'armes qu'il était convaincu de pouvoir assumer également. C'était d'autant plus vrai qu'il aimait se sentir désiré et populaire... Et que les articles à la gloire du vice-amiral étaient si nombreux qu'ils finissaient petit-à-petit par occulter les siens. En bref, cela faisait beaucoup de raisons de lui en vouloir, et il lui semblait désormais qu'il s'agissait là d'une merveilleuse occasion pour mettre les points sur les i. Avec un tant soit peu de condescendance et de mépris, il enchaîna donc en scrutant son homologue haut-gradé avec dédain :
-Quand vous déciderez-vous à nous rejoindre sur le Nouveau Monde ? Je suis certain que les Yonkous trembleraient à l'idée de rencontrer un si prestigieux soldat et son si féroce équipage...
Là-dessus, Alion et Eridel jetèrent tout deux un regard amusé à Violet, qu'ils jaugèrent un instant durant avant de se rabattre sur son frère. Celle-ci n'avait, selon eux, pas grand intérêt. Ils étaient certains qu'elle profitait de l'aura de Taito, déjà grandement surestimé, pour gravir des échelons qui auraient dû en théorie demeurer hors de sa portée. Restait à savoir ce que la fratrie allait bien pouvoir répondre à de tels invectives...
Tu connais forcément le vice-amiral Kernedel, qui est extrêmement célèbre et réputé. C'est un excellent sabreur, fréquemment cité comme hypothétique futur amiral et comme candidat au titre de Sword Master. Tu l'as peut-être même déjà vu, les quelques fois où tu te trouvais à Marineford, à Mariejoa ou sur d'autres places fortes. Le contre-amiral Eridel est nettement moins célèbre puisque ses faits d'armes sont occultés par ceux de son supérieur, mais il reste assez connu. Tu peux avoir lu le nom du commandant Dory dans des rapports, éventuellement.
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Taito Nowaki
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Dim 5 Mar - 3:58
Taito
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Rivalité à sens unique
L’arrivée à Marinford était tranquille, ou du moins l’étais jusqu’à maintenant. Un commandant prit en charge mon arrivée et je m’apprêtais à aller où il fallait - après l’avoir remercié - que voilà un homme qui apparait. Hm ? Intrigué dans un premier temps, j’observais de qui il s’agissait alors que ma soeur reconnu l’homme directement. Prometteur, une célébrité qui n’avait rien à envier de moi, ou du moins... Je pense ? Alors que je pensais avoir droit à une visite de courtoisie, voilà que très vite le regard de l’homme face à moi devint plus tendancieux. Mon instinct de lézard préhistorique me le disait, je n’aimais pas ce type et devinez quoi : lui non plus. Cool, un nouvel ami...
Tandis que je serrais sa main franchement, celui-ci débuta sa tirade. Au début, rien de bien folichon, mais très rapidement, ses dires se firent précis. Hm ? ... Tandis que moi je perdais le sourire sans pour autant devenir pâle comme un cachet d’aspirine - signe qu’il disait vrai - je me contentais de relâcher doucement sa main. Ma soeur quant à elle se demandait bien quel intérêt avait ce mec à dire ça ainsi. Aurait-il un souci avec les Nowakis ? Visiblement oui... Aussi, avant de savoir si je devais péter un câble ou non, ma soeur se permit de répondre à l’homme visiblement imbu de sa personne et de sa maîtrise de ses hakis.
“ Et nous vous félicitons de cela. “
Je souriais en coin de façon mesquine laissant croire à cet homme qu’il s’agissait là d’une simple réponse masquée du genre : super, et tu veux une médaille pour avoir une maîtrise parfaite ? Note : c’est une chose requise pour avoir le poste que tu occupes actuellement. Bref, me concentrant sur lui, je l’écoutais me poser une question amusante. Manque de pot, il aurait pu totalement passer à côté, mais le regard qu’ils lançaient à ma soeur était ce qu’il ne fallait pas faire. Agression personnelle direct, je ne comptais pas laisser passer ça. Ainsi donc, serrant le poing sans pour autant élever la voix, je vins à respirer un grand coup quand ma soeurette me donna un léger coup de coude. La regardant brièvement, je vins alors à rire d’un coup.
“ Le Nouveau Monde ? Mais ... Ne gérez vous pas déjà la situation ? Un Vice-Amiral comme vous n’a besoin d’aucune aide voyons. Ou alors... “
Jouant le jeu, je vins alors à lui sourire de façon moqueuse, me foutant ouvertement de sa gueule, comme il l’avait fait.
“ Est-ce une demande indirect comme quoi vous aimeriez notre compagnie pour vous aider ? Sachez que combattre auprès de mes collègues n’est autre que mon boulot, que dis-je notre boulot. Ce serais un honneur qu’apprendre de vous et aussi vous apprendre certaines choses. Je suis certain que nous avons beaucoup à apprendre l’un de l’autre. Par exemple ... Nous sommes deux forts caractères, un caractère de cochon même. Je suis sûr qu’une séance d’apprentissage de la politesse et la maîtrise de nos égos serait un bon début. “
Tandis que ma soeur restait en retrait, je venais simplement de répondre à cet homme. S’il voulait me faire regretter ma promotion, s’était loupé... Je n’allais pas entrer dans son jeu aussi tentant cela soit-il. Cependant, mon honneur était et reste une partie importante de moi. Et donc à défaut de le provoquer là, ici, maintenant, je me permis des paroles qui allait l’enchanter.
“ Navré de ne pouvoir vous accorder autant de temps que vous vous en avez pour moi, mais j’ai un rendez-vous avec l’Amiral Shirokuma et j’ai horreur d’être en retard. Hm... Peut-être pourrions nous convenir d’un entraînement ensemble un de ces jours ? Je suis sûr que vous pourrez vous rendre compte vous-même que si je suis arriver ici, ce n’est guère grâce à un ‘ piston ‘ comme vous dites, mais bel et bien grâce à ma volonté que de bien faire mon travail. Et surtout coopérer avec mes paires, j’y met un point d’honneur. “
Le saluant avec tout le respect qu’il méritait - aucun, mais comme l’avait dit l’étoile, l’hypocrisie est importante ... - je vins alors à me stopper au bout de quelques pas, ma soeurette m’ayant soufflé une petite blague à faire.
“ J’oubliais... “
Gentiment, je remis en place une de ses prestigieuses médailles qui trônaient fièrement sur son torse. Le mieux aurait été de lui mettre une petite tape sur la joue, mais il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. Je m’apprêtais à pénétrer le bâtiment, direction Marinford, à moins ... Que l’égo de mon “ rival “ improvisé soit trop grand pour laisser passer une telle subtilité ? D’une certaine manière, à défaut d’avoir décroché un aveu qui l’aurait fait jouir, il s’était fait humilier devant un publique très réduit. Nos deux “ seconds “ et nous-même.
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Taito Nowaki
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Dim 5 Mar - 9:22
Vice-amiral Keternel Alion.
On parlait volontiers dans les nombreux rapports qu'il avait pu lire du vice-amiral Nowaki d'un comportement sanguin, d'un tempérament virulent et d'un certain manque de sang froid, qui aurait pu le gêner et l'empêcher d'atteindre les plus hautes fonctions de la marine... C'était notamment à cause de ces remarques, auxquelles Alion s'était concrètement beaucoup intéressé, que le jeune épéiste considérait que la montée en grade de Taito ne pouvait être expliquée que par la chance et le piston. Comment expliquer qu'un être impulsif puisse arriver à séduire l'amirauté, autrement ? Certes, le Keternel adulait Chairoka et respectait indéniablement ses décisions et ses pensées, étant lui-même l'un de ses subordonnés favoris, mais il avait justement beaucoup de mal à accepter la dernière montée en grade obtenue par le Nowaki, octroyée simplement par une Étoile suite à une mission prétendument bien réussie. C'était une récompense disproportionnée et qui, d'une certaine manière, sapait le pouvoir, ne fut-ce que symboliquement, de la grande amirale-en-chef. C'était une chose que l'épéiste du Nouveau Monde ne tolérait pas vraiment, qu'il avait du mal à expliquer et qui, petit-à-petit, avait fini par le pousser à croire aux racontars, voire même à les véhiculer. Les deux Nowaki n'étaient ni plus ni moins que des menteurs et des opportunistes, et il entendait bien le prouver puis l'exposer à la face du Monde... C'était pour cela qu'il s'était montré si violent et si acerbe dans ses propos à l'attention du raptor et dans le dédain destiné à sa sœur : il voulait pousser l'idiot à la faute, le forcer à s'énerver et le défier en combat singulier pour le ridiculiser. Malheureusement, cela n'avait pas vraiment fonctionné, et l'autre gradé répondit avec plus de tact qu'il n'aurait pu le croire, allant même jusqu'à se montrer détestable en remettant sa médaille plus droite sur son torse. Là-dessus, les yeux du contre-amiral Eridel se plissèrent tandis que son supérieur plaçait son bras droit à l'horizontal, juste devant son second, pour l'empêcher de prendre les devants. Il posa simplement sa main gauche sur le pommeau de son katana et, tout en décochant un sourire plein d'assurance à Taito, lui destina quelques paroles méprisantes :
-Je n'ai pas besoin d'aide, non. Peut-être vous faudrait-il une preuve tangible pour vous en rendre compte ? Je serais ravi de vous aider à éveiller vos hakis, en vous faisant une démonstration des miens. Et je n'ai jamais vu de zoan antique en action... Vous devez être redoutable, n'est-ce pas ? Va pour un entraînement : revenez me voir, après votre... Réunion.
Sous ses dires calmes, habilement pesés et même relativement amicaux se cachait bien entendu une ironie cinglante et un mépris indéniable. A vrai dire, le vice-amiral Alion était absolument certain de l'emporter, en cas de duel, au moins aussi brillamment que son propre contre-amiral face à la jeune sœur du Nowaki. Pour autant, il ne pouvait pas se permettre de l'entraîner dans un combat sans y réfléchir à deux fois, et sans le pousser à être volontaire : ils se trouvaient sur Marineford ici, et les troubles ainsi que les bagarres entre soldats étaient fermement condamnées. En revanche, s'il ne s'agissait que d'un entraînement, personne n'y trouvait rien à redire, tant que le Keternel veillait à laisser l'intégrité physique de son opposant intacte... Carnassier, le haut-gradé s'apprêtait à en rajouter une couche lorsqu'une autre figure célèbre sortie des rangs pour interpeller Taito, coupant court à la discussion caustique que s'étaient réservés les deux rivaux.
Colonel Warren d'Albaret.
-Vice-amiral ! Colonel !
Si Alion était un vice-amiral réputé et un célèbre subordonné de l'amirale-en-chef, qui ne se gênait pas pour faire appel à lui afin de résoudre les quelques problèmes qu'elle rencontrait, Warren d'Albaret possédait une renommée presque équivalente : lui aussi était l'un des favoris de Chairoka, malgré son bas grade. En fait, Warren était principalement un bureaucrate : il avait toujours servi à Marineford et s'y était rapidement illustré grâce à ses connaissances et à son intelligence. Il était quelqu'un de consciencieux, d'efficace et de relativement malin, ce qui avait fréquemment attiré l'attention de ses supérieurs... Tant et si bien qu'il était désormais l'une des figures éminentes du Quartier Général de la Marine. Le récemment promu colonel s'avança donc pour arriver jusqu'aux deux silhouettes fameuses et se courba légèrement face à eux, leur véhiculant ainsi son respect. Après un bref regard jeté en direction d'Alion, il fit signe aux deux Nowaki de le suivre et commença à les mener droit vers l'incommensurable bâtisse, non sans prendre à nouveau la parole à leur encontre.
-L'amiral Shirokuma m'a envoyé vous chercher dès qu'il a appris pour votre arrivée imminente. Il doit déjà être en train de se préparer, j'imagine. Il a beaucoup de travail, et sa dernière mission en date l'a rendu amer... Je vois que vous avez eu l'occasion de discuter un peu avec le vice-amiral Kernedel. Faites attention à lui : il est un formidable soldat, et un subordonné de qualité, mais il fait un très mauvais collègue. C'est probablement pour cela qu'il n'est toujours pas amiral...
Après tout, le nom du vice-amiral était revenu trop fréquemment en réunion pour que la place d'amiral lui soit refusée sans raison valable. Il était jeune et talentueux, doté d'une puissance remarquable et épaulé de subordonnés d'une efficacité édifiante. Ces nombreux atouts jouaient indéniablement en sa faveur... Mais s'il était encore et toujours à son grade actuel, c'est que Chairoka avait une bonne raison de l'y laisser. Après tout, personne n'était mieux placé qu'elle pour savoir qui devait l'épauler : elle avait le pouvoir de lire dans les esprits...
Tu connais forcément le colonel d'Albaret. C'est un homme plus important que son grade ne le laisse penser, en témoigne ce RP https://www.op-seken.com/t5621-emancipation-pv-sypher où il est notamment choisi afin de fournir à Sypher son Cy-Wolf. C'est sûrement le gradé non-combattant le plus fréquemment en contact avec les amiraux.
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Taito Nowaki
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Dim 5 Mar - 13:28
Taito
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Les choses commencent bien... Cependant, c’est là qu’on voyais que j’avais changer. Autrefois, cette simple discussion aurait terminé~à coup de poings dans la gueule, pas plus, pas moins... Mais là, grâce à la complicité avec ma soeur, je savais me montrer clairement subtile dans ce genre de cas et j’envoyais chier ce prétentieux. Quelle idée que de se bouffer de la sorte. Entre ceux qui font la course à l’amirauté et désormais ceux qui font des crise d’égo... Mais où va la marine voyons ? Bref, m’apprêtant à partir, je l’écoutais parler de plus belle, ce dernier ne s’avouant pas vaincu. En effet, se saisissant de l’opportunité, il m’offrit clairement un défi à voix haute. Se pensait-il si puissant que ça ? Me retournant et l’observant tenir son pommeau, je vins alors à sourire en coin, mon instinct me guidant vers la gloire ou ma perte...
“ Croyez moi, donner des leçons à des prétentieux c’est mon péché mignon. “
Guerre déclarée, je m’apprêtais à cette fois lui faire péter ses quatre vérités à la gueule qu’un collègue arrivé. Un simple colonel, mais avec une réputation prestigieuse vint couper court à notre interpellation et sans doute est-ce tant mieux. Ainsi donc, alors que nous nous devions de suivre le colonel, je lançais un dernier regard à ce “ collègue “ trop prétentieux et agaçant en terme de comportement. S’il voulait la guerre, il l’aurait, cependant, je refuserais de m’abaisser à un simple concours de qui est le plus populaire, car s’il faisait la gueule pour ça, il allait vite comprendre notre différence : lui court après la reconnaissance et moi après la paix globale sur les mers. Lui pense à lui, moi je pense aux autres, lui est con et moi je suis un peu mieux...
Suivant l’homme dans l’immense bâtisse, je vins à soupirer de soulagement. Heureusement que les autres Vice-Amiraux ne sont pas tous comme ça, sans quoi, démission il y aurait eu... Tendant l’oreille, je souris aux dires de l’homme qui dévoilait une belle information. Lui ? Amiral ? Quelle blague... Ce serais comme foutre un chaton pleurnichard au milieu d’une cage de bulldog affamé, ce serais un carnage.
“ Oui... J’ai cru comprendre qu’il était ... Très mauvais esprit à défaut d’être un soldat d’exception... J’espère juste qu’il pourra changer, il ne semble pas être un mauvais bougre. Enfin je crois ? “
Qui sait si le colonel n’avait pas des anecdotes croustillantes à faire éclater ? Quoi qu’il en soit, j’en revins vite à l’homme pour lequel j’étais venu : Shirokuma. Oh ? Ainsi donc il était de mauvais poil car sa dernière mission avait du subir un couac ? Intrigué, je ne pouvais pas retenir ma curiosité.
“ ... Qu’est-il arrivé ? Où ? Comment ? Et contre qui ? “
Je m’inquiétais sans le montrer, car mine de rien, il faut être lucide : Nos forces sont limitées, la perte d’un amiral serait une très très très mauvaise chose... Pour ça que je me précipitais pour apprendre d’eux, tenter de faire bonne figure et surtout essayer “ d’unifier “ chaque collègues que je croise non pas pour m’assurer une montée en grade, mais bien augmenter nos forces. Car divisé on règne mieux, mais n’oublions pas que l’union fait la force. Bref, je me permis une nouvelle question repensant à mes questions d’avant. J’avais demander pour Charaioka, Midoritaka et Shirokuma mais... Il ne fallait pas oublier l’amiral Sorafuka.
“ L’amiral Sorafuka est-il présent ? “
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Taito Nowaki
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Dim 5 Mar - 15:52
Colonel Warren d'Albaret.
-Non, ce n'est certainement pas un mauvais bougre. Je ne le connais pas assez personnellement, mais puisque l'amirale-en-chef le conserve fréquemment à ses côtés, c'est sans aucun doute qu'elle l'estime comme étant digne de confiance.
En fait, aux yeux de Warren, le retour de Sorafuka était certainement la plus grande raison de la perte provisoire de popularité du vice-amiral aux yeux du bas peuple, puisqu'il jouait pratiquement sur le même terrain que l'amiral mais, en plus de posséder un niveau moindre, ne jouissait pas de la même aura et de la même expertise. Au final, les réputations grandissantes de quelques nouvelles têtes, y compris Taito Nowaki, avaient peut-être contribué à le reléguer au second rang... Mais Alion se trompait très certainement d'ennemi. Toutefois, comme il était plus sage pour lui de s'en prendre à l'un de ses collègues plutôt qu'à l'un des amiraux, personne n'avait vraiment pris la peine de le lui faire remarquer... Un tant soit peu de rivalité et d'animosité entre gradés n'était d'ailleurs pas forcément une mauvaise chose : elle les poussait tous à se surpasser mutuellement, à donner le meilleur d'eux mêmes pour ridiculiser leurs divers opposants. Cela ne favorisait pas forcément le travail en équipe, mais tant que les soldats maudissaient et haïssaient plus les pirates que les leurs, il n'y avait que peu de risques de les voir s'étriper en place publique... Quand le Nowaki demanda des informations supplémentaires quant aux raisons de l'agacement de Shirokuma, le d'Albaret se passa promptement une main dans la chevelure, l'air manifestement embêté. Les nouvelles n'avaient pas été bonnes, c'était le moins que l'on puisse dire, et il le savait même sans avoir eu à feuilleter le dossier personnellement. Savoir que les Decimas bougeaient n'était de manière générale jamais bon signe...
-Une altercation sur Paradise. Il y avait des Decimas, parmi lesquels l'ex amiral-en-chef Reis Jacob, et quelques hors-la-loi, notamment Ren Tao. Un Pacifista X-Edition a été détruit... Coup dur pour la Section Scientifique, qui s'en vantait ouvertement. Ils coûtent encore trop cher à produire et à ce rythme, je crains qu'ils ne soient pas plus rentables que les Numeros... Enfin, je n'ai pas beaucoup plus de détails. Il saura vous renseigner mieux que moi, et l'amirale-en-chef aussi. Chairoka voudrait vous voir, après votre entraînement. Cela ne presse pas, toutefois.
Quant aux raisons de cette convocation, le colonel les ignoraient. Bien entendu, la jeune femme voulait très probablement féliciter son subordonné pour cette nouvelle montée en grade, éventuellement la dernière de sa carrière s'il ne parvenait pas à se détacher très clairement du reste de la masse de l'amirauté, mais il était difficile de croire qu'elle n'avait pas une autre idée derrière la tête. Asya Lida n'était clairement pas femme à se contenter des banalités... Après un léger soupir, Warren songea à nouveau aux mouvements Decimas et à ce que cela impliquait. L'intervention de Pacifique, et la mission de l'équipe Archer-Nowaki sur Calm Belt ne signifiait en tout et pour tout qu'une seule et unique chose : Centes cherchait désormais des alliés, et prévoyait très probablement une très grosse action à l'encontre du Gouvernement Mondial dans les mois à venir. Quant à savoir ce que cela impliquait, le colonel en avait une petite idée, mais il était difficile à son niveau d'agir de quelque manière que ce fut sur de simples soupçons... Et puis, comme pour tout autre sujet, il avait en la matière une confiance aveugle en Chairoka : elle n'avait pas remplacé un homme de poigne tel que Kizaru pour rien. Elle était lucide, et intelligente... C'était très clairement le plus redoutable des ennemis que le Monarque avait à affronter. Bref, quand la question de Sorafuka fut évoquée le gradé de Marineford y répondit simplement par un haussement d'épaules :
-J'imagine qu'il s'entraîne. Il n'a pas quitté Marineford depuis quelques jours... Sa captivité sous Centes reste visiblement amère, et personne n'arrive à lui changer les idées. Bref, nous y voilà : prenez la première à droite, et ce sont les deux grandes portes en bois blanc sur votre gauche. L'Amiral Shirokuma l'a privatisée pour votre entraînement, vous n'aurez pas de visiteurs inopportuns... Pas même vice-amiral. A une prochaine fois, et à nouveau toutes mes félicitations. Vice-amiral, Colonel.
Sur un simple clin d’œil complice, Warren tourna les talons, s'en retournant à son propre bureau et à ses propres affaires. Le Quartier Général, contrairement au port, semblait à ces heures-ci relativement came... Et ce n'était pas pour rien : quelques pirates avaient voulu faire du grabuge durant les derniers jours, et une bonne partie des effectifs avaient par conséquent été envoyés dans le but de les tenir en respect. L'amirale Midoritaka elle-même ayant été dépêché, l'amirauté se trouvait pour l'heure être relativement placide... Et ce n'était pas un mal : il faisait bon travailler, pour une fois !
Amiral Shirokuma et Amiral Sorafuka.
Lorsqu'ils arrivèrent devant la porte de la salle, les deux Nowaki ne purent entendre que le bruit d'acier s'entrechoquant furieusement... Et le spectacle qu'ils découvrirent en ouvrant la porte étant assez édifiant, et suffisamment remarquable pour être inédit. La lame de Wakai Tsuki, féroce et vorace, couverte du noir de son haki de l'armement, décrivait une courbe descendante puissante en direction d'un John Pacifique à genoux, qui interposa immédiatement son bras droit sur la trajectoire de l'attaque en le couvrant exactement de la même matière. Les mâchoires dûment serrées, l'ours encaissa l'assaut sans broncher, demeurant parfaitement stoïque et immobile, puis répliqua en repoussant la lame adverse sans grande difficulté. Précautionneux, le requin fit un bond salvateur en arrière, évitant d'un chouïa le coup de pied que lui expédia son homologue en guise de représailles et envoya dans sa direction une large lame d'air, laquelle fut brisée en deux d'un simple coup de poing. L'épéiste n'avait pas reposé ses pieds au sol que déjà l'artiste martial se trouvait sur lui, expédiant un crochet du droit en visant la mâchoire. Habile et adroit, l'homme aux sabres dégaina de la main gauche et interposa sa seconde lame, toujours couverte de haki, avec suffisamment d'adresse pour éviter une sérieuse commotion. Il fut toutefois repoussée sur une bonne quinzaine de mètres, et usa de ses jambes à maintes reprises pour estomper progressivement la puissante projection imposée par son adversaire. Là, les deux hommes se stabilisèrent et reprirent une posture plus neutre : ils avaient remarqué leurs deux subordonnés. Ainsi, Taito et Violet purent les observer plus précisément : tout deux torses nus et d'une musculature impeccables, ils portaient respectivement quelques hématomes et quelques estafilades, signes de la violence des chocs qu'ils se portaient. Ils ne combattaient pas pour rire, mais bien pour tester leurs compétences... Shirokuma envoya un sourire franc à son adversaire et le complimenta brièvement, se heurtant comme d'habitude à un mur de sobriété :
-Tu t'es encore amélioré, Tsuki ! M'est avis que tu resteras amiral jusqu'à ta mort... -Et pourtant, je suis encore inférieur à Mifune.
Là-dessus, Wakai Tsuki rengaina sa majestueuse lame et se dirigea vers un banc, où gisaient d'eux serviettes. Il en jeta une à son comparse, s'empara de la seconde pour se tamponner le front, puis profita d'une bouteille d'eau pour se réhydrater tandis que John, vif et souriant, se dirigeait vers les Nowaki en se nettoyant promptement. Il prit la parole d'un ton clair et chaleureux, alors même qu'une bonne dizaine de mètres les séparait encore.
-Vice-amiral, colonel, laissez-moi, avant toute autre chose, vous féliciter pour vos récentes promotions. Satisfaire Thalassa Yang, voilà un fait d'arme qui restera gravé sur vos dossiers, vous pouvez me croire sur parole.
Restait à savoir si cela allait être le cas sur le long terme, ou si la vieille Étoile s'était montrée un brin trop enjouée...
Tu connais forcément les amiraux et... Bah oui, ils se cognent, les bougres !
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Taito Nowaki
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Dim 5 Mar - 17:31
Taito
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Rivalité à sens unique
Digne de confiance, mais con... Pourquoi les soldats “ doués “ étaient toujours aussi imbus de leurs personnes ? Quoi qu’il en soit, ce sujet fut clos de façon rapide et pour cause, je ne voulais pas m’attarder sur ce sujet qui pourrait vite devenir épineux. Bref, on aborda un sujet beaucoup plus joyeux par la suite, à savoir pourquoi l’ours blanc était dans une passe “ amère “. Le résumé du colonel n’était pas plaisant à entendre et pour cause, les pires saloperies étaient réunies dans la même tirade. Un ex amiral en chef, des Décimas et Ren Tao ? Ces derniers faisaient souvent parler d’eux et cela en devenait inquiétant. Autant les Décimas deviennent une habitude, mais le fameux “ Tao” ... Quand diable s’occupera-t-on de cette menace ? Fait-il toujours attendre qu’elle soit grande pour intervenir avec de gros moyens ? Mettant une question de côté, je me contentais d’avancer et noter les conseils de l’homme. J’étais juste étonné de savoir que Charaioka voudrait nous voir après mon entrainement. Oh ? Ou bien il s’agissait de me remettre mes troupes et “ cadeaux “ en main propre, ou autre chose ? L’excitation commençait à affluer en moi.
Nous dirigeant en douceur, il nous fit comprendre que visiblement le requin azur aussi avait un comportement amer. Décidément, la marine avait un vrai besoin de redorer son blason. Violet n’avait jamais rencontrer le requin, mais elle en avait entendu énormément de bien au point de l’intriguer. Quant à moi, je gardais une très belle image de cet homme au charisme - tout comme tout bon amiral qui se respecte - très posé. Bref... Heureux d’apprendre que tout le monde était présent - sauf Midoritaka - je me dirigeais vers les fameuses portes indiquées par le colonel. Lors de notre “ séparation “, je salua chaudement le colonel que je me mis à interpeller alors qu’il allait disparaitre.
“ Oh... Pourriez vous me rendre un service ? Si vous avez le temps et qu’il n’est pas trop tard, pourriez vous remercier le commandant Dory pour son chaleureux accueil ? C’est rare de nos jours des gens gentil comme lui et j'aimerais qu'il sache qu'il a droit à toute ma sympathie pour ça. “
Simple affaire personnelle, je ne savais pas pourquoi mais je voulais qu’il se sente bien, qu’il puisse voir que même un Vice-Amiral se permet de discuter avec des peu gradés. Je voulais casser les codes trop souvent imposés comme quoi un Vice-Amiral snobe les gens qui ne sont pas digne d’intérêt.
Arrivant devant la porte, nos toquions poliment avant d’ouvrir celle-ci intrigué par les bruits de luttes. Nous étions très loin de nous douter du spectacle qui allait se dérouler sous nos yeux. En effet, sous nos yeux se déroulait un véritable combat entre amiraux et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il était d’une férocité laissant comprendre les surnoms de chaque amiral présent. Shirokuma était féroce, vif et puissant laissant croire que chacun de ses coups était aussi puissant que ceux d’un marteau. Quant à Sorafuka, sa finesse n’avait rien à envier aux capacités destructrice de l’ours. Le requin avait des lames tranchantes comme des rasoirs et nul doute que cela était redoutable en combat. À ce niveau là, tandis que moi je voyais là une preuve de force brute, ma soeur était dans son monde, comparant cela à de l’art et non du combat. Le talent d’épéiste de l’homme à la chevelure aux reflets violets sautaient immédiatement aux yeux de la colonel et que dire outre qu’elle sentit une chose étrange en elle. De l’attirance ? Un coup de foudre ?
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et cela se traduisit par des compliments simples mais efficace. L’ours saluait le talent du requin, mais avec un côté humble évident l’animal marin restait neutre, désirant s’améliorer plus, plutôt que se reposer sur ses lauriers. Un point que Violet nota immédiatement et qui ne manquait pas de faire monter encore plus rapidement l’homme dans son estime. Un guerrier doué et avec un caractère de guerrier respectueux ? Et dire qu’il ne vient pas - jusqu’à preuve du contraire - du pays des samouraïs. Cette fois pour elle c’est sûr, elle l’aime bien et si elle devait désirer un mentor en particulier dans l’amirauté, ce serait lui son “ élu”.
Quand l’amiral s’approcha et nous salua et félicita, je ne pu m’empêcher de me gratter doucement la nuque, gêné par cette éloge. Ma soeur s’inclina en le remerciant montrant un comportement exemplaire comme toujours. Sans doute est-ce un de ses défauts d’ailleurs... Elle “ décroche “ difficilement, ce qui peut parfois gêner. Moi, je ne savais plus trop sur quel pied danser, étant désormais un collègue, un possible second un jour d’un de ces deux là, ou un futur successeur ? Qui sait. Je vins à sourire légèrement en faisant preuve de politesse.
“ N... Nous ne faisons que notre travail, il n’y a aucune gloire à ça. “
Essayant de reprendre mes esprit, je ne voyais guère ma soeurette qui indirectement se rinçait l’oeil en observant le torse de Tsuki. Il n’y à pas à dire, leurs corps dévoilés exprimait clairement leurs péripéties. Que ce soit des hématomes, des bleus ou les cicatrices, leur histoire étaient tatouées sur leurs corps et c’est à cela qu’on reconnais un bon soldat. Une cicatrice n’est pas forcément une mauvaise chose, surtout quand elle est faite quand on protège ses proches par exemple. Il n’y a que les coups bas ou dans le dos qui sont humiliant. Bref, observant l’ours blanc et ne désirant pas rester là à rien faire, je vins à faire un petit rappel aussi inutile soit-il.
“ Nous sommes là pour l’entrainement comme convenu. Du moins, vous et moi. C.. Cependant, l’Amiral Sorafuka étant présent.. Peut-être pourrait-il - s’il est disposé à le faire - donner une leçon à ma soeur ? “
Certes on en avais brièvement parler, cependant, le concerné étant ici, autant saisir la chance ? Ma soeur interloqué par une telle demande et nullement au courant, la surprise éclatait au grand jour. Son visage d’ordinaire aussi neutre que celui de l’amiral devint un peu plus expressif, étonné et ne sachant pas où se mettre, elle se contenta de se cacher une fois de plus derrière la politesse qui l’anime en général.
“ C... Ce serais un honneur. “
Restais à savoir quel était le programme sans doute déjà pensé par Shirokuma et peut-être Sorafuka.
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Mar 7 Mar - 18:14
Amiral Shirokuma et Amiral Sorafuka.
Le colonel avait répondu par l'affirmative au vice-amiral Nowaki avant de s'éclipser poliment, un sourire amusé vissé sur les lèvres. Il était rare de voir un haut-gradé féliciter ses subordonnés quant à leur politesse et à leur efficacité, car il était de notoriété commune, au sein de la marine, qu'un soldat se devait d'être loyal, fidèle et aussi utile que possible. Savoir que Taito pouvait remarquer et apprécier ce genre de comportements avait un côté soulageant : ce n'était pas un gradé stupide et imbu de lui-même de plus, mais un homme de bonne foi, selon toute vraisemblance. Malheureusement, cela n'allait pas le sauver, dans les minutes à venir... Car Shirokuma se rendit rapidement compte de la présence du frère et de la sœur et cessa volontairement l'échange entretenu avec Sorafuka pour se concentrer davantage sur le vice-amiral récemment promu. Il était grand temps de permettre au zoan de développer ses compétences en matière de haki, sans quoi il allait demeurer inefficace sur le champ de bataille. Son nouveau rôle impliquait un pouvoir colossal et un contrôle indéniable de son corps et de ses sens, après tout... Toutefois, lorsque Taito prit la parole, demande à Tsuki s'il accepterait d'entraîner Violet dans les instants à venir, Pacifique écarquilla les paupières, dans un premier temps à demi-décontenancé, puis se mit à sourire avec malice tandis que son collègue, non loin, observait le trio avec la quiétude et l'impassibilité qui le caractérisaient si bien. Devant l'air apparemment confus de la demoiselle, John fit un clin d’œil au vice-amiral et ponctua sa demande d'une réponse affirmative, sans même laisser le temps à l'autre amiral de donner son avis.
-Il en sera honoré, j'en suis convaincu. -John... -Ne commence pas à discuter, Tsuki. Tu as besoin de combattre de nouveaux adversaires, cela te fera du bien. -...
L'épéiste poussa un léger soupir, passa une main dans sa chevelure nocturne et ébouriffé puis plaça son sabre fétiche, Jimmu Tennō, sur le banc où il venait de déposer sa serviette et sa bouteille. Il s'empara d'un sabre banal puis, d'un bref signe de la tête, convia Violet à s'avancer dans sa direction, allant prendre place sur les tatamis non loin de là. Shirokuma, de son côté, laissa son collègue préparer son propre entraînement en se dirigeant de son côté vers une petite armoire placée le long de l'un des murs de la gargantuesque salle d'entraînement. Il l'ouvrit et en sortit un bandeau noir ainsi qu'une paire de bouchons d'oreilles, qu'il tendit à Taito avec légèreté. L'entraînement allait pouvoir commencer et, pour parfaire la maîtrise d'un haki de l'armement, rien n'était plus efficace que d'en forcer l'usage... Il arrivait dans certains cas que des combattants soient temporairement ou éternellement privés de l'usage d'un sens. De la vue, fréquemment, de l'ouïe, parfois. C'était d'autant plus dangereux pour un zoan qui, grâce à son fruit du démon, voyait ses capacités en la matière décuplées et donc, fatalement, sa dépendance à ces données rehaussée d'un cran. Si le haki de l'observation était une porte de sortie envisageable pour ce genre de soucis épineux, il ne suffisait pas forcément et éviter une attaque à laquelle on n'était pas préparés n'était pas toujours envisageable... C'était pour cela que l'utilisation du haki de l'armement était pratiquement systématique chez les grands combattants de ce monde tumultueux : car il permettait d'avoir constamment une sécurité, de ne pas laisser les circonstances dicter le rythme d'un combat, et encore moins son issue. Avec ces pensées basiques, l'amiral blond prit à nouveau la parole, désirant commencer les choses sérieuses sans plus attendre.
-Vice-amiral, vous allez mettre ceci sur vos yeux et ceci dans vos oreilles. De la sorte, vous n'entendrez ni ne verrez plus rien. Interdiction d'utiliser votre fruit du démon pour vous baser sur l'odorat. Je vous attaquerai, et votre objectif sera d'encaisser mes offensives sans pouvoir les discerner de quelque manière que ce soit.
C'était un entraînement fréquent au sein des forces militaires de la marine, car le moyen le plus simple et le plus efficace de pousser un gradé à se détacher de ses habitudes. Cependant, il était rare d'avoir de véritables résultats lors de la première séance : Shirokuma s'attendait donc à devoir cogner sur le pauvre Nowaki pendant plusieurs heures aujourd'hui, et devoir recommencer le même exercice le lendemain. De toute manière, sauf circonstances exceptionnelles, ni l'un ni l'autre n'auraient à devoir quitter Marineford dans les jours à venir... S'ils le souhaitaient, l'entraînement pourrait donc se prolonger très largement. De l'autre côté de la salle, Wakai Tsuki s'était donc paisiblement mis en garde, sans même prendre la peine de dégainer son katana. Il entendait manifestement combattre Violet sans prendre le risque de la trancher... Après un moment de silence, il se contenta de clore les paupières et expliqua brièvement sa démarche à la gradée :
-Je vous laisse une minute, colonel, pour me montrer ce que vous savez faire. Ni plus ni moins.
Son exercice personnel, à lui ? Utiliser cette combattante, une débutante selon lui, pour approfondir ses compétences prévisionnelles et analytiques. Il n'allait pas utiliser le haki de l'observation durant cet entraînement, pas même son sens de la vision : il allait juste se contenter d'écouter le moindre des bruissements des vêtements de la jeune femme, le moindre sifflement de sa lame à travers le vent. Son objectif allait être de repousser chaque assaut en imaginant ce qu'elle allait bien pouvoir réaliser comme mouvements pour le prendre de court, et non en les constatant, comme c'était habituellement le cas. En bref : il allait essayer de prédire, mais sans recourir à quelque artifice que ce soit.
Bagarre.
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Mer 8 Mar - 1:29
Taito
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Double entrainement
Ma question semblait étonner les deux animaux féroces qui nous faisaient face. Mais je fus le seul à pouvoir admirer le sourire en coin de l’ours blanc. Est-ce une bonne nouvelle ? La réponse finit par tomber et c’est ainsi que Shirokuma “ força “ un peu la main au requin azur. Visiblement, le squall ne semblait pas emballé, cependant, s’il y a bien une chose que Violet savait faire, c’est de ne pas décevoir les personnes qu’elle respecte et ce Tsuki... Était une de ces personnes. Ainsi donc, quand l’homme lui fit signe d’approcher, elle suivit celui-ci, me laissant seul à seul avec mon pire cauchemar : L’ours blanc de la marine, le génie du corps-à-corps, une des trois machines de guerre de la marine : l’amiral Shirokuma dit John Pacifique.
Le voyant fouiller quelque chose, je fus très étonné de le voir se saisir d’un bandeau et de bouchons d’oreille. Hm ? Ma soeur aurait elle comprit ce que j’allais subir, mais moi, je ne voyais pas où il voulait en venir. Ainsi, quand les instructions fusèrent, je me mis à écarquiller les yeux. On me prive de la vue, l’ouïe et l’odorat ? Que me reste-il ? Le toucher et le goût ? Autant le dire, j’allais juste devoir me fier à mon toucher ou au pire si mes derniers sens étaient entravés, seulement mon instinct et uniquement lui. Ce n’est que là que je cru comprendre le sens de son exercice. Trop de gens deviennent dépendant des fruits du démon... Le cas le plus préoccupant sont les logias qui sont souvent très peu endurant à cause de leurs habitudes à encaisser les attaques classiques, mais une fois face à du haki, encaisser de plein fouet devient une autre histoire... Pour ce qui est d’un zoan, c’est similaire, mais le souci cette fois est qu’on se base sur nos instinct animal et non de simple humain, au point d’en devenir dépendant. Comprenant cette leçon, je me mis donc à jouer le jeu. Plaçant les accessoires où il faut, je me délestais de mes armes afin de me concentrer sur le corps-à-corps. S’il y a bien un domaine où Shirokuma pourrait me faire exceller, c’est bien ça.
Me mettant en position de combat et sur la défensive, j’attendais le bon moment pour parer. Le tekkai additionné d’un éventuel haki de l’armement pourrait sans doute contrer un coup classique de l’amiral ? Je le pensais... Mais le problème était que sans le voir, impossible, le sentir ou l’entendre, impossible de me fier à mon esprit et donc parer. Sans surprise, le premier coup retentit et je finis sans surprise dans un mur. L’architecte aurait du travail après l’entraînement, pour sûr... La force du coup et ma surprise était telle, que j’en vins à cracher un peu de sang. Immobilisé dans le mur, j’essayais de gérer toutes ces sensations. Une douleur intense parcourait mon corps, mais ... Je refusais de capituler. Ainsi, après quelques instants à retrouver mes esprits, je me décrochais de là, titubant quelque peu. Soulevant le bandeau pour revenir sur le lieu qui nous servait de “ ring “, je remis le bandeau sur mes yeux et dit d’une voix décidée, bien que tremblante à cause de la douleur encore présente.
“ Encore une fois... “
Pas question d’abandonner tout de suite. Ce serais faire perdre son temps à l’ours blanc et quitte à avoir des cicatrices ou des hématomes, je ne partirais pas dès le premier coup trop fort. Mon but... C’est de le surpasser un jour, alors si je ne peux pas encaisser un seul de ses coups... Quelle utilité ?
De son côté, l’épéiste était aller rejoindre le beau ténébreux, mais hors de question de batifoler. Pas quand en face de soit, on a le possesseur de NOM DE LEPEE. Ainsi, quand elle le vit se positionner en défense et sans dégainer sa lame et que les paroles se firent entendre, la demoiselle savait qu’elle ne pouvait plus faire machine arrière. Elle allait devoir attaquer pendant une minute et tenter de le surprendre. Loin de se douter de son exercice qu’il s’imposait, elle se décida donc à y aller sérieusement. S’il y a bien une chose qu’elle déteste, c’est que l’adversaire ne la respecte pas et le fait de ne pas dégainer était comme une insulte pour la guerrière au sens de l’honneur implacable. Se mordant une lèvre au départ, elle poussa un profond soupire et prit une grande respiration. Sa lame noire - sans que cela soit du haki - bien dégainée, elle commença donc par un coup horizontal en visant l’épaule droite du requin et après cela, elle enchaîna comme une furie par un coup à l’épaule gauche en ayant changer de main montrant un maniement de l’épée fluide en terme de rapidité de mouvement et maniement. À défaut d’être la plus puissante, sans doute que le jeune homme reconnaitrait là le talent d’une ex-habitante du pays des samouraïs. Au fond d’elle, c’est tout ce qu’elle désirait : apprendre de lui et avoir sa reconnaissance quant à son statut. Avec un tel sésame, elle en était certaine : elle grandirait comme son frère et ferait régner la justice. Multipliant les assauts et harcelant l’homme, chaque coups parés semblait suivre d’un autre à la force décuplée. L’homme pourrait ressentir lors des échanges la frustration que la belle avait à ne pouvoir le faire dégainer ou entrechoquer sérieusement sa lame contre la sienne. Ce sentiment d’impuissance était tel qu’il était à la limite de déclencher quelque chose de puissant. Cette force cachée que son frère a éveillé il y a des mois de ça. Cette force qui se manifeste sous forme d’une plaque noire qui recouvre la peau et/ou les objets que l’on touche. Elle désirait devenir forte, compétente et redoutable et c’est dans un élan de détermination qu’elle tenta le tout pour le tout en guise de dernière action avant que la minute ne soit passée.
Sautant dans les airs en usant du soru pour se propulser rapidement, elle usa alors de ce qui faisait d’elle une épéiste au potentiel prometteur selon certains. Elle utilisa sa capacité spéciale. Dans le monde épéiste, on connait les gens qui coupent des éléments, des choses improbables, mais Violet avait décidée de se détacher de cette routine et elle, ce qu’elle coupait s’était ... Le son. Qui sait comment allait réagir l’homme face à une telle capacité ? Surtout vu le défi qu’il s’imposait à lui-même. En effet, il avait sans doute entendu la femme s’élancer et imaginer sa position. Deviner sa respiration lourde et deviner à quelle vitesse elle approchait de lui et quand elle serait à portée de le toucher, cependant le moment de surprise serait lors du coup de lame. En effet, le son du dégainement se fit entendre, la lame quitta son fourreau, mais comparé à tout les autres assauts... Aucun bruit. Il le savait, le devinerait, le comprenait, la lame arrivait vers lui, mais ... Absolument rien ne laissait deviner quelle courbe la lame utilisait pour essayer de l’atteindre et la belle visa de façon à tenter un coup classique. Une tranche nette horizontale tout en dégainant, mais au dernier moment elle tourna son katana sans un bruit, attrapa de son autre main le manche du katana et tenta une frappe direct au niveau de l’épaule droite. Face à un tel imprévu - à moins qu’il ait déjà lu des rapports sur les capacités de la miss - allait-il devoir faire l’impensable ? Utiliser son haki ? Ou ouvrir les yeux ? La belle elle attaquait et ne pensait qu’à cela. Aucune hésitation, seulement l’intention de frapper comme un samouraï qui manie l’épée. One move, one kill. Aucun mouvement inutile, aucune histoire de style, juste un maniement de l’épée qui demandait à être reconnu, respecté et combattu avec autant de vivacité qu’il n’en offrait. La belle attaquait avec l’espoir de gagner le respect de son supérieur épéiste.
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Jeu 9 Mar - 21:31
Amiral Shirokuma et Amiral Sorafuka.
La boulette. Pour le coup, Shirokuma, totalement emporté par l'élan et le côté glorieux et prestigieux de l'entraînement, avait complètement oublié de mesurer sa force avec précaution et doigté. Obnubilé par les éventuelles conséquences de cet exercice et gargarisé par le combat rondement mené face à Sorafuka une poignée de secondes seulement auparavant, il avait malencontreusement oublié le fait que son nouvel adversaire, le vice-amiral Nowaki, n'était ni aussi résistant, ni aussi endurant que le jeune épéiste auquel il avait jusque-là tenu tête. Tant et si bien que lorsque son premier coup de poing parti, le pauvre maudit antique, pas plus préparé à l'imminence de l'assaut en lui-même qu'à la force déployée, se retrouva bien vite violemment catapulté en direction du mur de la salle d'entraînement qu'il embrassa à pleines dents. Ce petit duel commençait bien mal... En constatant sa bêtise, John serra les dents et inspira, à demi craintif, en s'imaginant d'ores et déjà le pire. S'il balançait Taito dans un brancard d'emblée, alors leur petit entraînement privilégié risquait fort de virer court... Ainsi, le costaud baroudeur fit quelques pas en avant, légèrement inquiété, et prit la parole avant d'être coupé dans son élan par son subordonné :
-Désolé, vice-amiral, je vais recommencer moins... -Encore une fois...
En entendant ces mots, Pacifique crut d'abord être en proie à une violence hallucination. Pourtant, lorsque le maudit se remit en place, stoïque, tout en remettant son bandeau de manière précautionneuse, l'amiral ne bougea pas d'un pouce, demeurant silencieux et immobile, comme s'il cherchait à estimer cette situation d'un point de vue objectif. Il n'avait pas envisagé que Taito puisse accepter de subir une telle brutalité sans broncher, et encore moins qu'il puisse décider de l'encaisser plus encore sans piper mot. Il était vraiment déterminé, et c'était un fait qui éclatait désormais aux prunelles de Shirokuma qui, un léger sourire enjoué aux lèvres, se remit en garde. La jeunesse avait cela de fou et d'inconsidéré qu'elle semblait être capable d'en venir aux pires extrémités pour progresser un tant soit peu... Avec une certaine dose de respect cultivée à l'égard de son subordonné tireur, le baroudeur décida d'adapter légèrement sa force à la constitution de son opposant sans pour autant chercher à trop la restreindre. Il allait taper franchement, mais en faisant en sorte que son partenaire d'infortune ne finisse pas chaque bras de fer encastré dans le mur... Après tout, l'objectif sur le long terme était d'apprendre à maîtriser son haki de l'armement de manière défensive, et éventuellement d'éveiller des traces d'un haki de l'observation à utiliser de manière préventive. En aucun cas John n'espérait amener la carrière prometteuse du Nowaki à un terme de façon sérieusement prématurée...
De l'autre côté, même plongé dans une incontestable cécité, Wakai Tsuki démontrait toute l'étendue de sa dextérité légendaire et de son aisance remarquable. Les secondes défilèrent bien promptement, bon train, et Violet put rapidement se rendre à l'évidence, si ça n'était pas déjà fait a priori : cet homme luttait dans une autre catégorie qu'elle et son frère. En vérité, durant les premières passes d'armes qu'ils cultivèrent, le prestigieux épéiste parvint à dévier chaque assaut de la demoiselle tout en prenant le luxe de s'imposer d'autres contraintes en plus de celles qu'il avait annoncé. Premièrement, il n'esquivait rien : toutes les attaques qui le visaient directement étaient repoussées, ni plus ni moins. Deuxièmement, il ne semblait concéder aucun terrain, pas même un mètre : ses appuis demeuraient fermes et stables, peu importait finalement la virulence que lui opposait la demoiselle. Troisièmement, et bien plus effarant : son sabre encore enfourné, qu'il maniait avec une précision désarçonnante, ne touchait jamais le tranchant de l'épée de la colonel, mais bel et bien son plat... En vérité, Sorafuka ne faisait que dévier les assauts, inlassablement, les uns après les autres, en se contentant simplement de son ouïe et de ce qu'il pouvait constater du style de combat de la belle ainsi que de ses mimiques habituelles. Chaque mouvement, finalement, était décortiqué dans son cerveau et analysé plus précieusement, comme pour y déceler une logique, des automatismes, des mouvements récurrents. Toute la danse de Violet était ainsi soumise à un examen invisible, sévère et strict... Et cela lui permit, lorsqu'elle passa à la vitesse supérieure, de réagir toujours sans avoir ni à la regarder, ni à utiliser son haki de l'observation.
Car lorsqu'elle usa finalement de son aptitude surprenante en tranchant les sons et en supprimant les bruits qu'elle générait de façon éphémère, Tsuki réalisa l'impensable en imaginant le moindre de ses mouvements, en se mettant à sa place et en faisant preuve d'une empathie remarquable. Il sembla la comprendre, envisager le fonctionnement tout entier de la demoiselle et, sans la moindre hésitation malgré la feinte amorcée, contra l'assaut de la jeune femme en le bloquant cette fois-ci frontalement : il ne dévia pas, mais opposa simplement son fourreau au tranchant de l'épée de Violet tout en ouvrant les paupières, prenant la parole de sa voix lasse et posée.
-Une minute. Le temps est écoulé. C'est une réussite.
Si, dans un premier temps, la Nowaki n'allait probablement pas comprendre grand chose à ce constat en décalage avec la difficulté qu'elle avait éprouvé en combattant l'amiral, elle allait tôt ou tard se rendre compte d'un fait épatant : son épée venait de laisser une trace sur le fourreau du katana de Wakai Tsuki... La seulement quatrième trace que le fourreau de bois portait, en vérité. Et lorsqu'elle se rendrait compte de cette vérité, l'amiral Sorafuka s'en retournerait au banc où se reposait sa plus magnifique lame tout en expliquant davantage, toujours aussi serein.
-La vice-amirale Kisa Mojoni est la dernière en date, il y a deux mois. La vice-amirale Hajime Malia a réussi il y a un peu plus d'un an. Le vice-amiral Keternel Alion a réussi lors de sa promotion au rang de contre-amiral, il y a plus ou moins trois ans.
Ce qu'il décida de ne pas dévoiler, en revanche, c'était le temps qu'il avait fallu à chaque compétiteur pour arriver à ses fins. Tandis que Tsuki dégainait Jimmu Tenno et s'en retournait à sa place, simple et concis, conviant Violet à passer aux choses sérieuses sans plus attendre, il se remémora calmement les scores de chacun. Kisa Mojoni n'y était parvenu qu'une seule et unique fois, au bout de 59 secondes. Hajime Malia y était arrivée trois fois en tout : la première au bout de 55 secondes, et la dernière au bout de 38 secondes seulement. Violet Nowaki se plaçait, pour un premier essai, entre ces deux jeunes femmes-là, avec 58 secondes. Elle était au final encore bien loin de Keternel Alion, qui n'avait tenté qu'une fois... Il avait réussi au bout de 17 secondes.
J'en profite pour sucer un peu Alion, mon propre PNJ. Est-ce de la masturbation ?
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Taito Nowaki
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Ven 10 Mar - 2:08
Taito
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Double entrainement
Le sérieux, l’obstination et la détermination étaient les trois principaux ingrédients de ma recette originale. Je venais de le prouver en demandant à continuer l’entraînement malgré le coup porté par l’amiral. Il n’y était pas aller de main morte et le fait qu’il soit un génie du corps-à-corps n’était plus à prouver. Dans ce domaine, j’avais trouvé mon maître et de très loin... Reprenant ma respiration et mettant de côté cette douleur - que je ne pourrais pas encaisser à l’infini - je le fixais sans pouvoir le voir. Quand bien même je n’avais pas la même volonté que ces gens avec un fameux “ D “, je ne comptais pas me laisser briser par un entrainement. Et même si mon corps lâchait, que mes os se brisaient, et que je devrais être mis au repos de force, je comptais bien me relever, quitte à me mettre en danger. Un soldat qui se respecte est celui qui se lève au dessus de la masse. Un Vice-Amiral est quelqu’un qui dirige, mais ne reste en aucun cas derrière ses subordonnés. Il est le premier à se battre pour montrer que la justice absolue ne flanche pas. Si je faiblissais devant Shirokuma aujourd’hui, je ne ferais que montrer une faille dans ma volonté de fer et ne mériterais jamais d’avoir un titre d’Amiral. Non... Je valait bien mieux que ces Archers ou Alions et je le prouverais quoi que cela me coûte. La justice vaincra, mais pas n’importe laquelle : la justice absolue qui mérite de régner sur ces mers.
Respirant lourdement donc, je me remettais en position de défense et attendais qu’il arrive. Essayant de me concentrer, je tentais de noter la moindre des choses. Un bruit d’air, un craquement au sol. Mais encore et toujours, les coups se connectaient à moi, me faisant reculer, me coupant parfois le souffle. Au pire du pire, il parvenait sans mal à me faire plier un genoux au sol. Mais s’il observait bien, il pouvait voir qu’à chaque chutes, je me mordais furieusement la lèvre. Je forçais sur mes muscles pour me redresser, tenir debout devenant un véritable exploit qui relevait de l’inconscience. Un médecin serait là, il m’ordonnerait sans doute de prendre une pause, mais il en était hors de question. Pas après à peine quelques minutes... Quand une fois de plus je fus un genoux à terre, je reprenais ma respiration lourdement. Mais avant qu’il ait l’idée ou l’envie de dire “ arrêtons là pour le moment “ ou “ faisons une pause “, je lui fis ma plus simple confidence, qui n’avait rien de surprenant.
“ Je veux... Dépasser mes limites...”
Dépasser mes limites, les maîtriser, approcher des siennes et par la suite les dépasser pour le surpasser. Énormément de gens avaient ce credo, je n’étais pas le premier et dernier à vouloir m’entraîner auprès des plus grands pour le devenir, mais ma force résidait dans ma force caractérielle. Face à lui, je ne pouvais qu’être naturel, montrer que comme lui je veux être fort, comme lui, je veux imposer le respect.
“ ... Encore au moins une dernière... Fois... Sans... Retenue... “
Commençant à “ comprendre “ où il me frappait, cette fois, je prévoyais de créer cette fameuse plaque noire sur mon torse. Le but étant de voir jusqu’où pouvait aller cette défense. Je désirais mettre le plus à mal sa force physique brute sans son haki à lui. Je voulais voir jusqu’où je pouvais encaisser et voir quels progrès j’avais à faire. Dès que je sentirais son poing toucher mon corps, cette plaque viendrait faire barrage, et il ne me resterais plus qu’à assumer mes actes. Voir enfin jusqu’où je pouvais aller, voir sur quelle base je partais pour cet entraînement et quel objectif je me fixerais. Je ne sortirais pas d’ici tant que je n’aurais pas “ évolué “ un tant soit peu.
Violet elle était aussi dans son entrainement à fond. Ne laissant aller que son corps et esprit, elle utilisa donc sa botte secrète en espérant faire mouche. Mais l’homme fit preuve de prestige, stoppant le coup de la belle, celle-ci pu voir qu’elle avait échouée, ou du moins en apparence seulement. Retombant au sol, voyant que sa lame s’était quelque peu enfoncée dans le fourreau, elle écoutait l’homme qui la .. Félicitait ? Essayant de regagner le contrôle de son être et revenir à la situation, elle retirait sa lame de là pour alors voir le fourreau, désormais marqué de 4 marques.
Les dires de l’homme étaient de l’or pour la belle qui indirectement se sentait flattait. Chaque personnes ayant réussit étaient des Vice-Amiraux, alors qu’elle était une colonelle. N’y a-t-il pas un peu de prestige à cela ? Cependant, elle n’allait pas s’en contenter et même sans savoir les “ scores “, elle se savait déçue ayant utilisé la quasi totalité de son temps comparé à d’autre sans doute.
Quand l’homme dégaina la lame, la belle gardait son mutisme habituel, cependant intérieurement s’était une véritable euphorie. Un honneur qu’elle ne savait gérer et elle était au bord de l’explosion. Il fallait ne pas gâcher cette occasion. Se mettant en garde cette-fois, elle prit à deux mains son manche. Être sérieux ? C’est donc utiliser les techniques les plus pures du kendo et affronter jusqu’à vaincre ainsi. Honneur et déterminations telles étaient les deux “ qualités “ requises pour prétendre savoir faire de cet art qu’est le maniement de l’épée, suivre la voie du katana. Ainsi, elle fit le premier pas de plus belle, mais cette fois en devinant qu’il allait peut-être parer et contre-attaquer pour la mettre à l’épreuve. Elle espérait juste que tout comme pour Taito contre Shirokuma, il n’y aille pas de main morte, surtout parce que c’est une femme, elle le prendrait comme la pire insulte.
Faisant un pas vers l’avant, elle prit appuie sur son autre jambe et se propulsa face à lui. Quand bien même pour l’homme, ça devait être comme si elle allait au ralentit, elle levait son arme pour l’abattre avec force. Elle voulait être mise au pied du mur, mise en danger, voir quel gouffre les séparait pour qu’elle puisse se donner des objectifs. Elle désirait faire de lui un senseï à dépasser, à surpasser même. Et cela se traduisait dans son regard, sa façon de se battre : pure. Aucun geste n’était laisser au hasard, et son coup était aussi direct qu’on ne peut le faire. Un coup parfait en terme d’exécution technique.
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Dim 12 Mar - 18:21
Amiral Shirokuma et Amiral Sorafuka.
Il était tenace, le bougre ! Evidemment, devenir vice-amiral n'était pas une question de hasard, et impressionner un homme de la trempe de Thalassa Yang encore moins... Mais de là à tenir aussi férocement sur ses appuis, sans jamais faiblir, sans jamais frémir, sans laisser poindre le moindre sentiment de découragement, c'était une preuve d'assurance et de volonté indéniable. Pour le coup, Shirokuma trouvait en son jeune subordonné un homme compétent et courageux, et espérait que sa témérité soit aussi inébranlable en situation de conflit réel. Si tel était le cas, le reptile devait assurément être un ennemi redoutable... Tandis qu'il cognait une fois de plus sur la carcasse souffrante du pauvre Nowaki, John se remémora promptement les différents vices-amiraux avec lesquels il avait pu combattre en entraînement. Il était un formateur apprécié et privilégié par les gradés de tous les horizons, bien au-dessus, sur ce plan tout du moins, de Sorafuka et de Midoritaka. Il était pédagogue, patient, simple et savait faire preuve de bonne volonté pour pousser les siens à se surpasser, pour les encourager lorsqu'il le fallait et les énerver lorsque cela pouvait leur être bénéfique. En un mot comme en mille, l'amiral savait se sacrifier pour ses partenaires, pouvait volontairement dégrader son image à leurs yeux afin de les pousser à progresser aussi promptement qu'ils en étaient capables. Il appréciait chaque passe d'arme à sa juste valeur, montrait ce dont il était capable aux puissants comme aux mousses, donnaient de fréquents conseils aux bas gradés qu'ils croisaient pour leur permettre de ne pas s'éloigner du chemin qu'il estimait être juste. C'était pour toutes ces raisons qu'il était un excellent professeur, et qu'il appréciait d'autant plus le comportement jusqu’au-boutiste de Taito, lequel ne semblait pas pouvoir baisser les bras. Ainsi, lorsque l'aveu se fit ouïr, l'ours cligna des paupières, à demi béat, puis poussa un soupir d'exaspération en haussant les épaules. Si le maudit souhaitait recevoir, le maudit allait recevoir. Restait à espérer qu'il ne le regrette pas.
Toutefois, ce coup de poing-ci fut différent des autres. Certes, le Pacifique y avait déployé tout juste un brin plus de puissance brute que dans les autres, mais c'était plus du côté de Taito qu'advint une chose inédite que de celui du formateur : la plaque de haki de l'armement tant attendue se manifesta, brièvement et fébrilement, mais bel et bien tangiblement. Cela n'empêcha pourtant pas le poing de Shirokuma de se frayer un chemin jusqu'au torse de son opposant et de le balancer sans le moindre ménagement droit en direction du mur qu'il avait déjà embrassé quelques instants auparavant... Néanmoins, suite à ce choc virulent, l'amiral se redressa en lâchant un sourire satisfait et amusé. L'entraînement commençait déjà à fournir les premiers résultats, et il était surprenant de voir que le Nowaki maîtrisait les bases de la protection durant la première journée seulement. Il avait sûrement déjà eu l'occasion de déployer son armement sur les champs de bataille par le passé, et commençait enfin à le rendre productif... C'était un bon point, mais il manquait encore cruellement d'entraînement et d'endurance, pour l'heure. Tout en s'échauffant le bras et en effectuant quelques rotations d'épaules, le prestigieux combattant au corps-à-corps décerna quelques paroles à son homologue marine, qui devait avoir quelques difficultés à s'émerger des gravats et à retrouver pleine conscience :
-Prenez quelques minutes de pause, vice-amiral. C'est un bon début, pas besoin de vous malmener d'avantage. Allez donc voir l'amirale-en-chef : elle vous cherchait. Vous n'aurez pas le courage de le faire ce soir, croyez-moi.
La suite de l'entraînement allait pouvoir commencer du côté des deux sabreurs. Violet semblait honorée de combattre Sorafuka, surtout lorsqu'elle se rendit compte que celui-ci allait user de sa lame fétiche, Jimmu Tenno. Pour l'homme, en revanche, la rixe à venir ne le poussait pas nécessairement à embrasser un point de vue aussi optimiste : elle avait encore beaucoup à apprendre et, contrairement à ce qu'avait sous-entendu Pacifique, Tsuki n'était pas certain de pouvoir trouver en elle quoique ce soit qui soit digne d'intérêt. La tournure des événements sembla d'ailleurs lui donner raison : la demoiselle prit son envol fermement, décidant de prendre les choses en main. L'idée aurait pu être bonne, d'autant plus qu'elle faisait preuve d'une ardeur irréprochable... Si son niveau et celui de l'amiral avait été proche. Dans l'état des choses, le mystérieux sabreur se permit un léger soupir en fermant les paupières l'air las une demie-seconde durant, puis rouvrit les yeux. Soudainement, il passa à la défensive, prenant Violet de court, sans lui laisser la moindre opportunité de réagir : Jimmu Tenno vint écarter la lame arrière par le bas sans empêcher la demoiselle, emportée dans son élan, de poursuivre sa folle course. D'un pas sur le côté, le Wakai se déporta, quittant la trajectoire initiale de la Nowaki après l'avoir privée de son offensive. Puis, sans crier gare, le plat de l'épée du combattant renommé vint rencontrer le front de la belle et la projeter en arrière dans une série de rouler bouler qui ne manqueraient pas de laisser leur trace... Sorafuka se remit alors en garde, lentement, et glissa simplement quelques mots directs à sa subordonnée :
-Je ne vous ai pas demandé de vous suicider, colonel. Vous devez analyser la puissance de votre adversaire avant de vous exposer au danger. Ne vous précipitez pas, surtout lorsque vous vous savez en position de faiblesse. Le calme est une arme, en tactique comme en épées.
La première leçon était d'ores et déjà donnée, et lorsque Violet serait à nouveau en état de combattre, Tsuki n'allait pas perdre de temps : il allait se rapprocher d'elle avec vitesse et véhémence et engager une passe d'arme vive et prompte au corps-à-corps afin de tester ses compétences défensives, sans déployer la totalité de son expertise afin d'être sûr de comprendre le fonctionnement de l'art au sabre de la demoiselle. En d'autres termes, l'amiral ne voulait pas la ridiculiser, mais la former : pour ce faire, il devait avant toute autre chose considérer son style de combat d'un point de vue neutre et objectif.
Bim bim.
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Dim 12 Mar - 19:24
Taito
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Double entrainement
L’entraînement était tout simplement explosif et très fatiguant. Quoi de plus normal quand on est face à des amiraux ? Qui plus est contre l’expert incontesté du corps-à-corps ? Les personnes qui peuvent se vanter de pouvoir lui tenir tête sont très peu nombreuses et ça, s’était tout à fait normal. Il me fallait réussir à embrasser sa grandeur pour comprendre, analyser et déduire comment approcher et dépasser son niveau actuel. Telle était la différence entrer ceux qui veulent être comme eux, et ceux qui veulent devenir meilleur et donc sont susceptible d’être la prochaine génération d’amiraux.
Ainsi, j’encaissais, je tentais de m’y faire à cette douleur que l’amiral m’infligeait. Comme on dit, ce qui ne nous tue pas nous rends plus fort, alors je me devais de résister. Prenant sur moi, je repensais à tout ces moments difficile que j’avais subit. Je repensais à l’enfance fière et difficile que nos parents nous m’avaient infligé et cela me donnait de la force pour résister un peu plus aux assaut de l’ours blanc. Le baroudeur n’y allait pas de main morte jusqu’au “ choc des titans “. En effet, cette fois, en guise de réponse à cette première séance, je laissais mon sésame fraîchement maîtrisé se faire voir et faire obstruction à son coup amoindrissant au maximum les dégâts. Malgré tout, la force du coup était puissante, mais au lieu de me propulser directement vers le mur pour m’y remettre, cette fois-ci, mes pieds restaient sur le sol et manquaient de laisser deux sillons, avant de finalement décoller. Même s’il n’y est pas aller à fond, c’est un très bon début et l’homme ne manquait pas de le souligner intérieurement sans pour autant féliciter cet effort colossal. Me permettant presque de compter les étoiles, je laissais l’homme m’observer. Quand je fus revenu sur terre, je me décrochais de là, ne me rendant pas conscient du fait cela relevait presque du miracle que de ne pas avoir traversé le mur vu la puissance du coup et de la propulsion.
Reprenant pleinement mon souffle, j’entendis l’homme me souffler quelques mots et arqua un sourcil. Hm ? L’amirale-en-chef ? Me permettant d’attraper une serviette pour éponger la sueur froide qui coulait le long de mon front, je tentais de bien capter ces informations. Ainsi donc, je me surpris à obéir à cet ordre contre-nature. Moi ? Prendre une pause ? L’amiral pourrait bien le voir, malgré ma fatigue apparente et normale après une telle série de coups à sens unique, je ne semblais pas vouloir me “ reposer “, ne connaissant pas ou très peu la définition de ce mot, mais après une légère grimace, je m’assis pour laisser la serviette contre ma nuque, cachant presque mon air pensif.
“ ... Shirokuma-Taisho, une fois cet entrainement terminé... Pourrions nous... Nous entretenir en privé ? “
Une demande habituelle pour un homme comme lui sans doute. Des hauts-gradés qui demande une “ audience “ c’est sans doute pas inédit et pourtant, seul mon ton laissait imaginer que le sujet serait très sérieux et non de l’ordre de “ l’amical “. Car aussi “ doux “ soit-il dans sa manière d’apprendre, il ne fallait pas oublier qu’il reste un amiral et moi un vice-amiral, peu importe l’appréciation qu’on peut se porter mutuellement vu nos caractère “ compatible “ ? L’entraînement, le sérieux et le combat semblait être nos trois points communs principaux. Bref, après sa réponse, je me remis en état présentable et me dirigea vers le bureau de l’amirale en chef, laissant derrière ma soeur s’entraîner sérieusement sous le regard peut-être non pas d’un, mais deux amiraux. Une chance ? Ou une pression selon les points de vue.
Arrivant devant la fameuse porte du bureau de l’amirale, je toquais donc à la porte et entrais dès que j’en eu l’autorisation. Refermant la porte devant moi, je vins alors à saluer la demoiselle en prenant la pose du garde-à-vous.
La belle à l’épée de son côté prenait très au sérieux cet entrainement qui pour elle relevait du miracle. Pas question de gâcher cette opportunité et c’est donc avec férocité qu’elle laissait parler sa maîtrise de l’épée. Cependant, l’homme était intransigeant comme elle aimait l’être envers elle-même et n’hésitait pas à pointer le moindre problème du doigt. Cependant, comparé à l’ours blanc, les morsures du requin se faisaient plus virulentes. Offrant une “ punition “ exemplaire à la demoiselle en guise de contre-attaque, la demoiselle reprit ses esprits qu’après une minute dans les vaps après le coup de l’homme à l’épée. Son ton neutre à en faire rager plus d’un refit revenir à la belle à ses bases et ses propres doutes de toujours. Il faisait mémo comme quoi cet entraînement devrait servir tant à apprendre sur soit que le terrain et donc qu’elle devait se comporter de façon logique tant ici que ailleurs. Là, celle-ci s’était emportée en oubliant que la preuve des compétences s’était faite une minute plus tôt. Accésoirement, elle avait aussi montrer une première faiblesse : son style de combat. Outre son aptitude acquise via une maîtrise poussée de son art, l’homme allait pouvoir s’en rendre compte rapidement, la belle n’avait pas de style de combat personnel. Elle ne se basait pas sur l’attaque ou la défense, elle mélangeait les deux ou se concentrait sur un d’eux uniquement selon la technique employée. Elle utilisait les techniques de base et avancée du maniement de l’épée de façon exemplaire certes, mais sans y ajouter sa touche personnelle, offrant à tout épéiste très expérimenté ou hésitant une ouverture des plus folle. Là était son point faible, épéiste doué peut-être... Mais qui ne se démarquait pas des samouraïs redoutables. Si l’amiral le comprenait et se décidait surtout à le lui dire, peut-être que la miss s’en rendrait compte : il était temps de quitter le cocon “ scolaire “ et passer à ce qu’il y a après, l’évolution du style légendaire que les anciens ont créer pour donner naissance à un nouveau tout aussi prestigieux : le sien. Un style qui serait unique, sa signature sur le champs de bataille, celui qui fera que ses ennemis retiendront son nom : Violet Nowaki.
Se redressant, celle-ci vu venir trop tardivement l’amiral et tenta de répondre à ce dernier avec le plus d’agressivité qui soit. Pour l’heure en proie à son assaut, elle parait les coups avec sa lame dans sa totalité, que ce soit via l’estoc, le tranchant de la lame, le plat de la lame ou la pointe, elle démontrait une fois de plus son talent d’épéiste, mais en aucun cas une maîtrise plus qu’avancée. Il y a la maîtrise de base, l’avancée et l’avancée de l’avancée qui n’était nul autre que le style personnel. Se mettant sur la défensive, quand l’amiral lui laissait intentionnellement - ou non - la chance de pouvoir rebondir, elle saisissait ses chances, mais en usant de techniques exécutée à la perfection. Coup horizontal, coup en pointe, coupe en diagonale, tout était parfait, mais jamais avec une touche d’originalité pouvant déstabiliser l’ennemi. Pourtant, jamais dans ses yeux ne se lisait une quelconque peur de faiblir, ou mourir, elle ne voulait pas le décevoir et serait prête à accepter les leçons du Tsuki quel que soit le prix de celles-ci. Une élève studieuse qui ne demandait qu’à recevoir, autant qu’elle pourrait donner.
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Dim 19 Mar - 9:25
Amiral Shirokuma et Amiral Sorafuka.
-Bien sûr, vice-amiral Nowaki.
John avait répondu avec simplicité à la demande de son subordonné, songeant qu'une telle demande de la part d'un homme habituellement aussi formel devait contenir son lot d'importances. Pour l'heure, néanmoins, l'urgence ne se trouvait pas auprès de Taito, qui ne tarda guère à quitter la salle, mais plutôt du côté des deux bretteurs qui persévéraient dans leurs passes d'armes. Malheureusement, l'examen ne semblait, pour Sorafuka tout du moins, guère concluant...
-On tourne en rond.
La voix sèche et brutale de Sorafuka venait tout juste de résonner au sein de la salle d'entraînement alors même que le bruit des épées s’entrechoquant venait de se tarir. Après une longue et intense passe d'armes, l'amiral venait de repousser sa subordonnée sans la moindre difficulté, en estimant les compétences de celles-ci promptement et en imaginant ce qui, de manière générale, constituait le style de combat de Violet Nowaki. Avec cette constatation simple, il lui était difficile d'imaginer seulement où Shirokuma avait pu vouloir en venir, celui-là même qui demeurait au même instant gentiment adossé à un mur non loin, un sourire amusé sur les lèvres. Il était évident que Wakai Tsuki n'avait rien à retirer de positif d'un tel entraînement, tout simplement car même si la jeune femme disposait de capacités indéniables, elle se cantonnait à un simple rôle de mannequin, de poupée de chiffon, imbibée d'un savoir qu'elle se contentait de dégobiller sans jamais l'avoir peaufiné. Autrement dit, Violet était une étudiante, une élève, qui n'avait pas encore du tout dépassé le simple stade de l'apprentissage. Avec un soupir de lassitude, après un regard en coin jeté à un Pacifique toujours muet, immobile et manifestement amusé, le grand épéiste de la marine rengaina Jimmu Tenno et se dirigea, solennel au possible, jusqu'au banc situé non loin et où il avait placé ses effets personnels. Là-dessus, il se passa brièvement une serviette sur le torse et le visage avant d'attraper son escargophone personnel, le tout en envoyant quelques paroles à la colonel.
-Restez ici, prenez cinq minutes pour respirer.
L'idée de Tsuki était simple : il allait forcer la Nowaki à se rendre compte de ses faiblesses en la confrontant à un véritable combat entre sabreurs de haut niveau. L'idée était tout simplement d'inviter un autre épéiste à se joindre à la partie afin de démontrer l'étendue de son talent et de ses connaissances en la matière, ainsi que l'efficacité d'un style personnel... Et qui de mieux placé pour ce faire qu'un brillant épéiste encore en faction sur Marineford et à la réputation de jeune prodige capable de prétendre à l'amirauté ? Lorsque la voix retentit à l'autre bout du combiné, la colonel put rapidement prendre conscience de la personne que cherchait à joindre Sorafuka. Et pour cause : elle venait de faire sa connaissance...
-Vice-amiral Keternel Alion. J'écoute. -Alion. Viens en salle d'entraînement. -Bien, amiral !
Là-dessus, Sorafuka raccrocha sans plus de cérémonies, attrapa à nouveau son sabre des douze et s'en retourna à sa place, sur les tatamis, le tout sous le regard malicieux de John Pacifique. La suite des événements allait s'annoncer particulièrement intéressante et productive, en théorie...
Amirale-en-chef Chairoka.
-Oui, vice-amiral Nowaki. Félicitations pour votre montée en grade.
Formelle et sereine, comme à son accoutumée, la grande dame redressa tout juste son regard après l'entrée de son subordonné dans la pièce. Calme, elle referma le dossier qu'elle feuilletait jusqu'alors et le repoussa jusqu'au bord de son bureau avant de soupirer d'ennui et de lassitude. Les problèmes s'accumulaient et s'entassaient, à en croire la foultitude de rapports qu'elle recevait des quatre coins du Monde... Savoir tant d'officiers compétents réunis à Marineford avait un côté reposant et rassérénant mais malheureusement, c'étaient autant de mains talentueuses qui n'étaient pas utilisées pour régler les problèmes les plus épineux. Les amiraux et consorts n'allaient par conséquent pas tarder à reprendre du service : il était grand temps de s'occuper des raclures qui pullulaient sur les Seas Blues et qui mettaient en danger la puissance du Gouvernement Mondial de Grand Line. Chairoka reprit lentement contenance et scruta Taito avec un peu plus d'attention. Il était en piteux état, signe incontestable de la bonne conduite de son apprentissage... John n'avait jamais eu pour habitude d'y aller de main morte, et c'était probablement pour cela qu'il était un excellent formateur. Cependant, le vice-amiral n'allait pas pouvoir se reposer bien longtemps : dès lors que son haki serait maîtrisé, il lui faudrait continuer à combattre pour mériter son grade nouvellement octroyé. Asya Lida croisa les bras et reprit la parole, pesant le moindre de ses mots avec une infinie sagesse.
-Je ne suis pas sans savoir que vous avez eu droit à une brève altercation avec mon subordonné, le vice-amiral Keternel. A dire vrai, ce genre de phénomènes risque de se répéter, avec votre entrée en lice officielle dans la liste des candidats à l'amirauté. Contrairement à nos vieux vices-amiraux, vous ne brillez pas par votre expertise ou par votre charisme... Vous devez donc faire vos preuves, si vous voulez imposer le respect de manière unilatérale.
Ce n'était pas forcément une nouveauté, mais c'était encore plus véridique maintenant qu'il s'était, volontairement ou non, hissé au niveau des autres grands. La même chose était applicable chez le vice-amiral Archer, qui manquait singulièrement de savoir vivre et de discipline : la plupart de ses collègues l'ignoraient, au mieux, ou le méprisaient, au pire. Contre les idées reçues de tout un chacun, l'amirale-en-chef ne pouvait ni ne voulait faire grand chose : il n'appartenait qu'à eux de donner à leurs rivaux de bonnes raisons de les respecter. Pourtant, il ne fallait pas s'y prendre dans la précipitation et dans l'inconscience : il existait des manières de procéder sans avoir à se placer dans une situation ridicule et inextricable...
-Ne combattez pas Alion, vice-amiral. Vous n'êtes clairement pas prêt.
Si elle n'avait pas suivi l'échange entre les deux gradés personnellement, puisqu'elle était restée à les observer depuis sa fenêtre, la jeune femme n'était pas insouciante au point d'ignorer le tempérament ardent du prodigieux épéiste. Elle connaissait bien assez le Keternel pour savoir à l'avance les intentions avec lesquelles il avait pu vouloir rencontrer son nouveau collègue. Malheureusement pour Taito, s'il parvenait à engager une lutte entre eux deux, l'épéiste était assuré d'obtenir la victoire sans peut-être même avoir à souffrir d'une quelconque blessure... A vrai dire, son niveau tutoyait peu ou proue celui des actuels amiraux, Sorafuka excepté puisqu'il jouait tout de même dans une autre cour. Cependant, Chairoka n'était pas du genre à appeler l'un de ses subordonnés juste pour lui adresser une mise-en-garde : elle ne tarda guère à se saisir d'un énième dossier, placé dans l'un des tiroirs de son bureau, et le présenta simplement à Taito afin qu'il en prenne conscience tandis qu'elle s'expliquait promptement :
-J'ai autre chose pour vous, s'il s'agit de faire vos preuves. Ce n'est pas une mission : à vous de saisir cette opportunité, ou de la laisser passer. Au début de la troisième voie, sur Holiday Island, une recruteuse d'Erika Orato, l'Impératrice, s'est installée confortablement. Parish Milton. On ne sait pas grand chose à son sujet, mais l'éliminer aurait plusieurs effets bénéfiques, nous concernant. Premièrement, cela rappellerait aux empereurs que nous ne sommes pas dénués de puissance... Et le fait qu'ils agissent de plus en plus librement, même sur Paradise, a tendance à m'agacer. Deuxièmement, cela permettrait de pousser Erika dans une situation encore plus précaire... Elle est actuellement, et ce depuis son échec à Impel Down, relativement à plaindre. Si Eko n'essuyait pas les attaques combinées des chasseurs et d'Hadès, c'est elle qui aurait eu à subir des affronts... En faisant tomber l'une de ses lieutenantes, on pousse les Nebulas à s'intéresser à son cas d'un peu plus près.
Pousser les pirates du Nouveau Monde à se jeter dans une guerre ouverte, c'était en vérité cela, l'objectif d'Asya Lida. S'ils y parvenaient, Mijushike et les siens auraient bien plus de facilités à s'installer de manière durable, et Mifune pourrait s'assurer de contenir les débordements afin d'éviter que les possessions de la marine ne soient directement menacées. Du chaos naissait l'ordre... Le choix de Taito pour remplir cette objectif, quant à lui, n'était pas spécialement anodin. Certes, n'importe quel haut gradé compétent aurait pu faire l'affaire, mais s'il parvenait à éliminer une pirate aussi renommée par ses propres moyens, les moqueries adressées par ses collègues à l'égard de sa nouveauté finiraient tôt ou tard par se tarir. Bien entendu, la bataille n'était pour autant pas totalement gagnée : vaincre une Nebula était une tâche épineuse, même pour un vice-amiral. Les bras toujours croisés et la mine toujours stoïque, la demoiselle persévéra donc pour achever son petit discours.
-Mais il y a autre chose. En remontant la troisième voie à contre-courant, vous croiserez tôt ou tard un équipage assez... Indiscipliné. Les Dokugans, menés par Valentine D. Kain, poursuivent leur périple et viennent aux dernières nouvelles de quitter Boyn. Focker Lim a dépêché le colonel Belton pour les rattraper et s'occuper d'eux, mais je ne suis pas certaine qu'il suffise... Si vous avez l'occasion de vous en occuper, n'hésitez pas. Cela devrait faire une bonne mise-en-bouche.
Bim bim bim.
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Taito Nowaki
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Dim 19 Mar - 16:54
Taito
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Double entrainement
Arrivant dans le fameux bureau de l’amirale en chef, je vins alors à l’écouter. Ses félicitations m’allaient droit au coeur, mais nous n’étions pas là pour ça. En effet, je me doutais bien qu’il y avait un bémol à ma convocation. Rarement on vous demande pour boire le thé, ou du moins, je ne me sentais pas assez intime pour avoir ce privilège... Bref, sérieux comme toujours, je plongeais mon regard dans le sien, ignorant si elle pouvait infiltrer l’esprit des gens sans qu’ils s’en rendent compte, tel un fantôme qui vous observe en secret. Quelque peu anxieux, je cachais ma nervosité derrière un masque d’impassibilité et de sérieux.
Ses premiers dires ne furent que plus évident que jamais. Le fameux connard de tout à l’heure allait encore et toujours me revoir ? Si cela lui plait de chercher des poux chez ses collègues plutôt que ses ennemis... Soit. Cependant, pour ce qui est de s’imposer comme une tête afin d’être respecté et non jalousé et méprisé, je vins alors à opiner de la tête d’accord avec elle sur ce point. Le con et l’Archer étaient les deux principaux à penser que j’avais eu ma place qu’avec du piston... Il fallait donc que je m’impose et que je montre qu’ils étaient juste des idiots sans cervelle. Bref, restais à savoir comment et avant de me le dire, la miss vint à me donner une avertissement très clair. Je me contentais de hausser les épaules.
“ Je me contenterais de lui donner une leçon de savoir-vivre oralement pour le moment. “
À défaut de le combattre immédiatement, je pouvais toujours l’enrager et lui faire comprendre qu’il était tout simplement un con à mes yeux et de manière générale. Des rivalités pourquoi pas, mais emmerder ses propres collègues, c’est juste contre-productif et le but de notre organisation est de détruire Centes et non nous entre-tuer... Ainsi, j’attendais la suite de ce que Sharaioka avait à dire. Ainsi, elle dévoilait une opportunité de briller, mais aussi déclenché un effet domino sans nom. Son plan était tout simplement génial et le comprenant, je vins à m’exclamer en douceur, le sourire aux lèvres.
“ Montrer au grand jour une blessure pour que tel des requins affamés, les autres se jettent sur elle et finissent le travail ? “
Un gain de temps et d’énergie considérable. Même s’il était plus gratifiant de faire tomber soit-même l’ennemi en personne, être responsable de sa chute est tout aussi honorifique. Notant donc ces informations de côté, je souriais en coin, montrant que ce qu’elle venait de dire n’était pas tombée dans les oreilles d’un sourd.
Mais en plus de ça, elle ajouta des petits détails qui me firent tiquer. Valentin D. Kain ? L’équipage des Dokugans n’étaient pas ce qu’il y a de plus dangereux, pourtant, ils jouissaient d’une puissance en terme d’emmerdes telle qu’ils se faisaient une place dans les réunions... Ainsi donc, je vins à faire mes choix.
“ ... Très bien Sharaioka-Taisho. Faites savoir à tout gradés sur l’affaire que je remonte la voie à contre-courant. Nous allons les prendre en tenaille et cette fois... Ils ne s’en sortiront pas. Suite à quoi... Je m’occuperais personnellement de Milton. Ou inversement... Mais les deux affaires seront bientôt classées. “
Motivé et sans faille en terme d’ambitions, je vins à me mettre au garde à vous. Deux possibles missions et plutôt que choisir l’une ou l’autre, je prenais les deux. Gourmand ? Simplement sérieux. Si des gens échouaient, alors je devais tenter ma chance. Il y avait une envie de reconnaissance derrière certes, mais moins marqués que d’autres personnes. Bien loin de ça. Je faisais juste mon boulot, sans me plaindre, ou chercher la facilité. J’attendais de pouvoir vaquer pour retourner à l’entraînement, suite à quoi, nous prendrions la mer au plus vite pour notre premier objectif : Les Dokugans.
De son côté, la miss s’entrainaient du mieux qu’elle pouvait, mais visiblement, l’amiral désirait du challenge. Apprendre à sens unique n’était pas dans ses habitudes et cela se ressentit bien vite. Telle une punition, la miss fut obligée de faire une pause. Inquiète de voir l’amiral si “ blasé “, elle se mordit la lèvre furieusement. Elle n’avait qu’une envie, c’est de continuer et lui montrer qu’elle pouvait faire mieux, assimiler son savoir et s’améliorer. Et ce sentiment ne fit que grandir quand elle entendit le nom de son futur “ partenaire “. Le fameux Alion... Encore un qui allait ouvrir sa gueule... Fronçant les sourcils, le cachant à l’Amiral Sorafuka, elle en oubliait presque l’autre amiral qui lui pouvait tout voir : elle prenait sur elle. Comme son frère, elle désirait grandir chaque secondes, s’entraîner toujours plus et ne laisser personne leur marcher dessus. Mais là, faire appel à cet Alion... S’était comme une humiliation, surtout quand on voit comment il ose pointer du doigt leurs pseudos “ pistons “. Conneries... Serrant ses mains au niveau de ses cuisses, elle allait se faire observatrice, désireuse malgré tout de voir où était son erreur et enfin voir la vérité. Elle devait gagner son vrai elle, son style qui ferait d’elle une femme redoutable.
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Lun 20 Mar - 22:50
Amirale-en-chef Chairoka.
-Une seconde, vice-amiral.
La sonnerie de son escargophone avait coupé la glorieuse combattante tandis qu'elle recevait encore Taito dans son bureau, même si leur entretien arrivait à son terme. Après un claquement de langue agacé, elle décida de décrocher et n'en fut pas vraiment déçue : c'était celle d'un corsaire que la voix qu'elle entendit. L'échange qui s'en suivit n'eut rien d'anodin... Le seul spectateur put d'ailleurs le constater lorsque les annonces respectives de la mort de Red et de la trahison d'Akainu furent érigées : deux points tumultueux à rajouter à la gigantesque et complexe équation qui s'était tissées les jours précédents. L'état de choc émotionnel dans lequel fut plongée la gradée suite à l'annonce de la trahison de l'ancien amiral fut en revanche tellement important qu'il en occulta bien vite le reste : toutes les personnes présentes à Marineford se sentirent alors en proie à un malaise et à une détresse profonde, tellement insérée en eux qu'ils purent même craindre qu'il ne s'agisse réellement de leur propre ressenti. Lorsqu'elle eut enfin retrouvé toute sa contenance, Chairoka prit la décision d'abréger l'appel en cours et de reporter son attention sur son subordonné encore présent. Directe et concise, quoi qu'apparemment hébétée et hésitante, un constat qui changeait clairement de son caractère habituel, la belle finit par reprendre la parole à l'intention de Taito.
-Disposez, vice-amiral.... Vous pouvez disposer.
Amiral Shirokuma et Amiral Sorafuka.
-Qu'est-ce que...
Lorsque la vague dérangeante et étrange s'était manifestée, les deux amiraux s'étaient momentanément réduits, leurs sens s'alertant brutalement et leurs muscles se tendant comme jamais. Pourtant, leurs craintes s'apaisèrent tout aussi vite qu'elles avaient pu naître, et Sorafuka décida de fermer les paupières un bref instant, vraisemblablement très réceptif à ce qui venait d'arriver. Pacifique, quant à lui, hésita un bref instant avant de se diriger vers la sortie de la salle d'entraînement, qu'il se mit à franchir sans y songer davantage : il devait monter jusqu'au bureau de Chairoka, il le savait. Wakai Tsuki, de son côté, se plongea à nouveau dans son mutisme et ce jusqu'à ce qu'Alion ne franchisse la porte dans le sens inverse. Le vice-amiral, hésitant, progressa jusqu'à la place que lui désignait le grand épéiste sans sembler véritablement noter la présence de Violet : il avait également ressenti ce trouble effarant, et n'arrivait pas à comprendre ce dont il avait été victime. Pourtant, avant même qu'il n'ait l'occasion de questionner son supérieur à ce sujet, ce dernier coupa court à ses interrogations en dégainant Jimmu Tenno : l'heure n'était pas à la discussion, mais au combat. Avec simplicité et calme, le requin se mit en garde tout en décernant à son subordonné quelques ordres et demandes :
-Ne vous retenez pas, vice-amiral. Montrez votre meilleur niveau à la colonel Nowaki.
Si le Keternel sembla trop sonné pour y répondre dans l'immédiat, il ne tarda toutefois guère à imiter son supérieur : il dégaina donc et, toujours sans décerner à Violet le moindre regard, se concentra sur son objectif. Dès lors, son visage changea du tout au tout. Il arbora ainsi un faciès nettement plus concentré, plus tendu également. Ses yeux se mirent à papillonner à droite à gauche, observant le moindre des détails qui s'étalait face à lui, comme pour ne rien laisser de côté. Chaque information était bonne à prendre... Et la demoiselle put ainsi rapidement comprendre où Sorafuka voulait en venir. Lorsque le vice-amiral s'élança en direction de son adversaire, ce fut avec une vitesse surprenante et subite. Pourtant, il ne tenta pas d'attaquer de front : tandis que Wakai Tsuki s'apprêtait à le recevoir, Alion, plus malin et plus agile, usa d'un geppou violent pour se projeter dans les cieux, passant ainsi juste au-dessus du requin qui le toisa d'un regard posé. La lame d'air que généra l'épéiste aux cheveux clairs, largement plus imposante que le sabre de l'ennemi, fut pourtant brisée en un clin d’œil... Mais, déjà à terre dans le dos de Sorafuka, le subordonné favori de Chairoka ne s'arrêta guère en si bon chemin.
Alion poursuivit donc avec un coup d'estoc sec et soudain, en visant droit vers les omoplates de Tsuki qui pivota juste à temps afin de dévier la lame de son opposant puissamment. Conscient de ne pas être assez fort pour récupérer à temps, le vice-amiral bénéficia du contre-coup pour réaliser un tour total sur lui-même et renchérir sur une offensive horizontale. Cette fois-ci, Sorafuka contra via un mouvement ascendant et, à nouveau, le vice-amiral fit preuve d'ingéniosité : il se laissa emporter en arrière et renforça même la puissance de la projection endurée via un geppou. Toutefois, ce geppou en question ne naquit que grâce à son pied gauche... Car du droit naquit un rankyaku vibrant et hurlant qui, à bout portant, vint percuter l'amiral de plein fouet. Celui-ci recula brutalement sous la virulence du choc, mais en émergea pourtant parfaitement indemne : le haki de l'armement l'avait protégé. Leur lutte persévéra ainsi, clairement dictée par un Wakai Tsuki intransigeant. Pourtant, à chaque fois, le Keternel semblait innover pour malmener son adversaire le plus possible. Tant et si bien que s'il ne faisait aucun doute que l'amiral était le plus puissant des deux, son subordonné semblait finalement avoir des chances de le vaincre en combat singulier... Aérien, tout en grâce et en vitesse, le vice-amiral prenait le temps d'analyser la moindre des rétorques de son opposant pour y répondre avec fluidité, là où on l'attendait le moins. C'était son style de combat, et c'était ce qui le rendait féroce, précisément là où Violet était démunie de mordant.
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Mar 21 Mar - 0:50
Taito
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Double entrainement
La réunion se déroulait bien jusqu’à un certain appel. Silencieux, je restais là sans piper mot. Ainsi donc, voilà qu’une voix connue se fit entendre. Nakata ? Écoutant d’une oreille distraite, je laissais ce dernier faire son rapport à l’Amirale en chef, jusqu’à ce qu’une nouvelle de grande envergure ne tombe. Visiblement, n’est pas totalement pion qui veut. Akainu, le chien rouge était visiblement libre de son libre arbitre et était devenu un ami à Centes de son gré. Une trahison d’un amiral... Voilà une nouvelle des plus déconcertante. S’il s’agissait d’un plan du chien rouge pour berner tout le monde et abattre lui-même Centes il faisait fort, mais cela était trop gros pour être cela. Il trahissait tout le monde et cela sembla affecter Charaioka à un tel point que moi-même je manquais de m’évanouir étant aux premières loges. Quel était ce choc ? Comme si une vague m’écrasait vivant et me donnant droit à une boule au ventre des plus douloureuses, comme quand j’avais apprit la trahison d’Erwin... Serrant un poing, je me sentais inutile dans le cas présent et cela me répugnais. Quand enfin cela passa, et qu’elle revint à elle, ce n’est qu’après un moment qu’elle se décida à me donner droit de congé. M’inclinant, je me permis d’avancer et lancer quelques mots, maladroitement.
“ ... Je ne sais pas quelle relations vous aviez avec ... Lui, mais ... Si vous voulez en parler... Je saurais être à l’écoute. “
Elle l’était pour moi de façon générale comme envers la plupart de ses compagnons alors il était normal de lui rendre la pareil non ? Espérant qu’elle prendrait en considération cette proposition, je m’en allais de là pour aller voir comment se débrouillait Violet et reprendre éventuellement avec Chirokuma. Ceci semblait compromis quand je le vis dans le couloir. Le regardant quelque peu gêné, je vins alors à ne pas dire le pourquoi du comment de l’état de l’amirale, mais simplement l’avertir d’une chose qu’il devait sans doute savoir déjà.
“ Je pense que ... Discuter lui ferait du bien. “
Traçant ma route, je retournais à la salle d’entraînement. Violet de son côté avait aussi ressentie ce drôle de sentiment. Ce n’était pas dû à l’arrivée de l’Alion, mais autre chose de plus surnaturel, moins normal. Qui pouvait bien faire ce genre de chose ? Reprenant vite conscience, elle se fit donc spectatrice du spectacle qui avait lieu. L’affrontement relevait du spectaculaire et pour cause, le vice-amiral à grande gueule avait beau ne pas connaitre le savoir-vivre qu’il aurait du apprendre en étant jeune, il fallait admettre qu’il se démerdait plus que bien et pour cause... Il avait un style de combat très fluide et virulent. Serait-ce ça que le requin voulait montrer à la miss ? Réfléchissant plus profondément, elle loupa les derniers enchaînements. Feintes, doubles feintes, accélérations soudaines ou arrêt non prévu... Et si ces mouvements peu orthodoxes étaient un plus à ajouter à son arsenal ? Elle commençait à méditer jusqu’à ce qu’elle sorte de ses pensées ayant comprit le message. Elle voyait clairement le plafond qui la retenait à son niveau et qu’elle devait exploser pour voyager dans d’autre horizons.
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Taito Nowaki
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Jeu 23 Mar - 21:25
Amiral Shirokuma.
Tout pressé qu'il était à l'idée d'en savoir un peu plus quant à ce profond trouble qui s'était emparé de lui un instant auparavant, l'amiral Shirokuma marqua un bref arrêt lorsqu'il décerna la silhouette du vice-amiral, qui en avait manifestement fini avec son bref entretien. Il s'apprêtait à questionner son subordonné quant à l'état de Chairoka lorsque celui-ci prit les devants, laissant John Pacifique silencieux et interdit. Discuter ? L'amirale-en-chef ? Cette tacticienne intrépide, à la fois froide et brillante, dotée d'un pragmatisme inébranlable et d'un rationalisme incontestable ? Cette femme forte, à la tête de la plus gigantesque et de la plus tentaculaire des armées, qui échangeait journalièrement avec les plus hautes instances du Gouvernement Mondial sans jamais perdre ni de son sang froid, ni de sa superbe ? Cette combattante endurcie, rendue victorieuse à de maintes occasions, et ayant un tel contrôle d'elle-même et de son fruit du démon qu'elle était parvenue à se soustraire sans aide extérieure à l'influence néfaste que Centes exerçait sur elle ? En bref, lorsqu'il entendit ce court et timide conseil de la part du Nowaki, John ne perdit pas un instant supplémentaire : il le dépassa en trombe, encore plus pressé qu'auparavant, quasiment au pas de course, souhaitant pour l'heure se diriger directement vers le bureau de sa supérieure. Tandis qu'il poursuivait son chemin, implacable, il jeta quelques mots directs à Taito quant à la leçon qu'ils avaient échangé quelques minutes plus tôt.
-Retournez vous reposer, vice-amiral. Nous en avons fini pour aujourd'hui. Allez regarder l'entraînement de votre sœur, vous en apprendrez sans doute beaucoup aussi.
Et il s'en fit, sur ces mots, ne prenant pas le même le temps d'écouter une envisageable réponse de la part de son subordonné. Ce n'était pas des recommandations, au final, mais des ordres qui ne pouvaient souffrir de la moindre contestation. Il ne servait à rien de persévérer dans un entraînement abusif en matière de haki : patience était la clé de toutes les récompenses. De surcroît... Le bien-être de l'amirale-en-chef passait finalement avant toute autre chose.
Amiral Sorafuka et Vice-Amiral Keternel Alion.
L'échange entre les deux hommes ne cessa de s'intensifier, minute après minute. Si, au début, Sorafuka se cantonnait à un rôle strictement défensive, bloquant les assauts de son subordonné avant de répliquer pour le mettre en danger et le forcer à innover dans ses actions suivantes, il ne tarda guère à sortir de ces sécurités pour se jeter à l'assaut de lui-même. Il démontra alors une habileté, une dextérité et une expertise en matière de sabre nettement supérieure à celle de son subordonné, qui y excellait pourtant bel et bien. Il semblait également plus solide, plus puissant et plus féroce, ne concédant que très rarement du terrain à son adversaire, et cela n'excédant jamais les quelques pas. Pourtant, il ne parvenait pas à se saisir d'Alion, qui n'était pourtant pas spécialement plus rapide que lui... Tout simplement car le Vice-Amiral rusait, usant d'un style qui lui était véritablement propre, qui se reposait sur l'esquive, l'agilité, et des mouvements aussi insaisissables que fluides et efficaces. Ainsi, le gracieux gradé virevoltait, à la manière d'une danseuse délicate et raffinée. Il déviait, profitait des impulsions de son ennemi pour éviter d'avoir à reculer bêtement, n'opposait qu'une résistance modérée aux attaques qui lui étaient portées directement pour se concentrer plutôt sur la surenchère. Pour ce faire, il utilisait à cette fin la moindre des parties de son corps qui semblait disponible. Son dos se cambrait, ses jambes se courbaient, son sabre s'envolait et ses pieds dessinaient tantôt des rankyakus vociférants, hargneux et rugueux, tantôt des geppous savants et intelligents, susceptibles non pas de lui donner l'avantage aérien mais bien de lui conférer davantage de mobilité, lors même que les appuis lui manquaient. En bref : si Sorafuka conservait l'avantage en tant qu'épéiste pur et dur, et même s'il ne semblait pas se donner à fond, le Vice-Amiral conservait une sécurité absolue quant à leurs échanges, se plaçant systématiquement hors de danger.
Suite à un énième échange qui força les deux sabreurs à s'écarter d'un bond précautionneux, Wakai Tsuki, serein et cérémoniel, rengaina Jimmu Tenno en fermant brièvement ses paupières, s'inclinant de manière presque imperceptible, symbole de l'estime qu'il portait à celui qui avait été son partenaire d'entraînement. Le Keternel, quant à lui, se montra plus démonstratif : il s'inclina presque en angle droit avant de se redresser soudainement, profitant de l'occasion pour souffler. Contrairement à Sorafuka, et c'était sans doute son seul véritable point faible, son style de combat nécessitait beaucoup d'entraînement assidu et une endurance irréprochable. Il avait du mal à tenir sur la longueur à cause de la foultitude de mouvements nécessaires pour porter ses assauts à leurs termes, contrairement à l'Amiral qui demeurait la sobriété incarnée. Pourtant, le ténébreux marine semblait en avoir eu son compte pour la journée, d'affrontements successifs : il se dirigea vers un banc où il prit place avant de formuler quelques paroles à l'intention de Violet.
-Colonel, allez. Combattez le Vice-Amiral. Montrez-moi ce que vous avez pu comprendre.
Oui, comme à l'accoutumée, Wakai Tsuki n'était guère partisan de la délicatesse et du tact : il allait pousser les deux marines à se combattre, même s'il connaissait pertinemment le mépris qu'ils se portaient l'un à l'autre. En vérité, il avait également entendu, aveu de son haki de l'observation, la voix de l'autre Nowaki se rapprocher petit-à-petit... Et il avait hâte, d'une certaine manière, d'observer sa réaction quant à la lutte qui allait naître d'un instant à l'autre. Allait-il insister pour en faire partie, ou se contenter de laisser cette bataille là à sa jeune sœur ? Toujours était-il qu'Alion, de son côté, demeurait aussi calme et discipliné que respectueux : lorsque l'annonce fut faite d'un nouveau combat, il reprit simplement sa position initiale, replaçant une mèche de cheveu rebelle derrière son oreille gauche, à nouveau prêt à livrer bataille.
Le Vice-Amiral Keternel Alion est niveau 45. Il te laisse l'ascendant au début du combat.
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Taito Nowaki
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Ven 24 Mar - 3:02
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Croisant l’amiral baroudeur, je le laissais aller voir sa collègue et ses dires se firent direct. Opinant de la tête, je me contentais donc de retourner voir l’entrainement, loin de me douter de la présence de l’autre con. Et encore moins de l’entraînement qu’imposait Sorafuka à ma soeur et pour cause... Celui était éreintant pour ma soeur, mais tout comme moi qu’importe les épreuves, elle ne bronchait pas, voyant à chaque fois où était le mal pour quel genre de bien il donnerait lieu. Ainsi, j’approchais, me préparant à entrer.
Sur le banc, la demoiselle analysait. Chacun avait leurs styles. L’un fourbe, cherchant à embrouiller l’autre et profiter, tandis que l’autre était plus clean, serein et direct. Deux styles qui donnaient lieu à un échange féroce d’un tout autre niveau. Ainsi donc, voilà un combat entre deux haut-gradés ? Intérieurement, elle se le jurait, elle arriverait à faire face à eux. Ainsi, mettant de côté sa frustration, elle buvait les informations qui lui parvenaient et décortiquait les bottes de chacun. Les enchainements, les logiques qu’ils suivaient pour elle-même essayer de deviner leurs mouvements. Exercice difficile vu la rapidité dont ils faisaient preuve, mais elle s’obstinait.
Concentrée, elle revint à elle uniquement quand leurs clashs s’arrêtaient enfin et que l’amiral invita la belle à essayer. Et dire qu’il parlait de ne pas se suicider... Fronçant les sourcils dans un premier temps, celle-ci se redressa pour alors rejoindre le champs de bataille imposé. Face à elle, se trouvait le fameux Vice-Amiral qui en voulait à son frère et prenait les Nowakis de haut. Certes elle désirait se venger de cet affront, mais seule elle ne pourrait pas, elle le savait. Mais aussi lucide soit-elle, elle n’était pas défaitiste pour autant. Envieuse d’apprendre, elle dégaina ses deux lames dont celle ayant la capacité de pouvoir endormir. Certes, face à des personnes comme Tsuki et l’Alion, elle n’aurait pas assez de temps, mais mine de rien, cette arme était utile car à défaut d’endormir directement, cela réduit la rapidité de mouvement à cause de la fatigue. Un avantage sur lequel il ne fallait pas se reposer, mais à prendre en compte malgré tout. Soufflant pour se concentrer, celle-ci lança à l’homme en face d’elle sûre d’elle.
“ Ne vous y trompez pas ... Qu’importe que je sois simple Colonel, et en plus une femme... Dès que vous prendrez l’offensive, je souhaite que vous y alliez franco. “
On apprends pas avec la douceur et ça, elle l’avait comprit depuis des années. Aussi con et méprisable était-il, elle tentait de le lui faire comprendre : elle désire apprendre, et si cela signifier coopérer avec le plus con des marines... Soit, elle s’y plierait. Restait à voir si monsieur était un tant soit peu intelligent, ou si le créateur - le bon dieu - de ce magnifique personnage - l’avait conçu pour être juste un enfoiré implacable incapable de blairer qui que ce soit outre soit-même.
Ainsi, quand l’homme l’invita à débuter, celle-ci se positionna comme il faut. Dégainant ses deux lames, elle n’allait en aucun cas relâcher la pression tant sur lui que sur elle-même. Ainsi, prenant appuie, elle alla directement au clash face à lui. Croisant le fer, la lame ne manqua pas de vibrer et elle relâcha celle-ci pour le laisser planer quelques instants dans les airs. Premier pas hors de sa zone de confort, ce genre de gestes n’étaient en rien quelque chose de classique. Elle essayait, se cherchait. Oubliant sa lame en l’air pour ne pas alerter son ennemi, elle envoya un coup d’estoc avec son autre lame et usa du soru pour sauter et faire comme il l’avait fait avec l’amiral un peu plus tôt. Attaque aérienne avant de finalement être derrière lui. Durant ce coup, elle avait usé de son aptitude pour provoquer un son fin mais dérangeant si le jeune homme y avait fait attention. Le but ? Le déconcentrer si possible. Et tandis qu’elle aurait dû être en proie à n’importe quel coup, la lame tomba du ciel, interrompant un possible coup de pied ou de lame trop direct, mais elle, ayant penser le coup, elle s’élança pour trancher net au niveau du torse. Franche, réfléchit, même si son style était toujours “ scolaire “, elle essayait de s’ouvrir, d’être mise au pied du mur. Et elle le savait, face à lui, elle avait peut-être des chances d’évoluer. Nous tombons pour mieux nous relever après tout. Elle espérait qu’il jouerait le jeu et se ferait plaisir, car la belle n’en serait pas honteuse de perdre face à lui, mais bien honoré, car elle avait apprit en le regardant, elle avait des indices sur ses manies et un jour... Elle pourrait le surpasser.
Un chat face à un lion ? On peut le comparer ainsi, mais pourtant, le chaton n’abandonnait pas son combat malgré tout. Elle allait le chercher et le trouver, elle voulait être mise face à la mort pour la regarder dans les yeux et lui dire merde. Et une fois cela fait, elle le savait, elle serait différente.
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Taito Nowaki
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Dim 26 Mar - 17:36
Amiral Sorafuka et Vice-Amiral Keternel Alion.
L'entraînement dans la salle avait repris bon train. Si Alion avait dans un premier temps semblé à demi décontenancé par le choc violent qu'il avait ressenti lors de l'onde de choc mental qu'avait généré Chairoka depuis son bureau, il avait rapidement été contraint d'oublier tout ceci, notamment à cause de son affrontement face au terrible Sorafuka. Ledit Sorafuka, en revanche, n'avait pas semblé inquiet bien longtemps : puisque John se dirigeait d'ores et déjà dans la direction de l'amirale-en-chef, il n'était guère nécessaire de s'en faire outre mesure, après tout... L'épéiste ténébreux se contenta donc de prendre place en tant que spectateur tandis que le vice-amiral et la colonel se faisaient face, légèrement enjoué à l'idée de savoir comment pourrait bien réagir la demoiselle à la perspective d'une nouvelle lutte après ce qu'elle venait tout juste d'observer. Bien entendu, l'amiral n'espérait pas qu'elle puisse égaler le Keternel en un clin d’œil, ni même en plusieurs années d'entraînement : il était une exception, au même titre que Mifune, que lui-même, que Tobun Temochida et qu'une poignée d'autres sabreurs qui constituaient le haut du panier mondial... Toutefois, une certaine rivalité permettait toujours de progresser davantage : si la Nowaki parvenait au moins à sublimer ses quelques capacités et à les agrémenter d'un petit plus personnel, l'affaire pouvait être bouclée avec brio. C'est ainsi que Wakai Tsuki fut promptement satisfait de l'échange qui naquit un instant plus tard : la jeune gradée décida d'user de ses deux lames simultanément d'entrée de jeu, mais pas de manière orthodoxe. Le risque qu'elle prit en envoyant sa lame en l'air tandis qu'elle fondait droit vers son opposant, le requin sut le remarquer et le souligner. C'était là une ébauche, une tentative désespérée de progresser un tant soit peu, pas à pas, mais c'étaient justement les risques entrepris qui formaient le combattant. Un homme se cantonnant aux défis faciles, aux conquêtes insipides et qui fuyait les combats âpres lorsqu'ils pointaient le bout de leurs nez n'avait aucune, et n'aurait jamais aucune valeur sur un véritable champ de bataille. Il ne serait jamais ni plus ni moins qu'un embryon, qu'un marmot inexpérimenté, et destiné à perdre même face à des assaillants plus faibles que lui.
Les premiers assauts de Violet furent repoussés dans la moindre difficulté de la part du vice-amiral, qui démontrait bien entendu une dextérité et une promptitude mille fois supérieures à celle de la demoiselle : il frappa violemment avec sa lame puis vint briser l'assaut de celle-ci frontalement, en une passe particulièrement violente et qui donna presque, un instant durant, l'air de faire disparaître l'éclat de sa propre lame. Cependant, alors qu'il repoussait tout juste la colonel suite à la tentative de celle-ci de l'atteindre en plein torse, Alion démontra une nouvelle fois son expertise : il conserva l'appui sur son pied gauche mais éleva le droit jusqu'au bassin, sur son côté, pliant son genou pour former un angle droit. Il usa alors simultanément de deux techniques distinctes du rokushiki : d'un geppou, d'abord, qui le fit pivoter et tournoyer sur lui-même avec virulence, puis d'un rankyaku qui, circulaire, se mit à gronder tout autour de lui et à menacer tout ce qui se trouvait alentour à une hauteur de plus ou moins un mètre et demi. Il allait néanmoins poursuivre son assaut lorsque Tsuki, Jimmu Tenno en main, brisa la partie du rankyaku qui menaçait le reste de la salle d'entraînement. Tandis que le Keternel reprenait une posture plus calme, l'amiral prit la parole, simple et concis, comme à son habitude.
-C'est bon, vice-amiral. Vous pouvez disposer, je pense qu'elle a compris.
Il n'était guère nécessaire de poursuivre à ce stade : elle allait se faire écraser, et rien n'était pour un bretteur plus humiliant qu'une défaite, a fortiori si elle n'était pas nécessaire. Pour l'heure, la Nowaki allait pouvoir poursuivre de son propre côté, et s'entraîner avec toute l'ardeur qu'elle serait en mesure de déployer. Le vice-amiral, de son côté, se contenta, toujours sans piper mot, d'adresser un bref signe de la tête à son supérieur avant de se diriger vers la sortie. Il passa à côté de Taito, toujours sans lui adresser la moindre parole ni sans lui jeter le moindre regard, comme si quelque chose d'autre le préoccupait... Et c'était vraisemblablement le cas, puisqu'il prit immédiatement le chemin du bureau de l'amirale-en-chef plutôt que celui de la sortie. Sorafuka lâcha un soupir en le regardant s'éloigner avant de retourner s'asseoir en rengainant, le tout en décernant quelques paroles au frère et à la sœur.
-J'imagine que vos entraînements sont terminés, aujourd'hui. Si vous voulez prolonger l'expérience, je suis certain que d'autres gradés se prêteront au jeu avec joie. La plupart des têtes d'affiches présentes seraient ravies de pouvoir vous combattre.
Bien sûr, à l'exception des deux amiraux et du vice-amiral Keternel, aucun n'était plus fameux ou plus redouté que le vice-amiral Nowaki... mais combattre face à plusieurs ennemis simultanément, même s'ils étaient moins forts individuellement, pouvait toujours s'avérer pertinent et instructif également. Cela, en revanche, dépendrait de la décision des deux jeunes gradés récemment promus...
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Taito Nowaki
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Dim 26 Mar - 18:59
Taito
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Double entrainement
Quelle importance que la différence de puissance soit écrasante ? Même avec toute la puissance du monde, si une personne ne sait pas user de sa lame, cela reste des coups d’épée dans l’eau non ? Ainsi, la belle restait confiante avec l’infime espoir de surprendre légèrement. La mort ? Elle ne craignait pas cela pour la simple et bonne raison qu’elle l’acceptait comme toutes bonnes personnes qui s’engage dans la marine. Certains changent d’avis mais la belle imbibée de l’esprit des samouraïs de son pays elle ne reculera jamais. Pour elle, une belle mort est une mort au combat et non dans un lit. Ainsi, elle faisait face en tentant de sortir des sentiers battus, cependant, l’Alion faisait preuve de puissance et dextérité. Loin de deviner qu’il était sans doute un des prochains amiraux en liste dès qu’un poste se libérerait, celle-ci faisait face avec sérieux.
Mais ce qui devait arriver arriva, quand il en eu assez, il reprit le dessus. Dominance écrasante, lame acérée, malheureusement, ce ne fut pas des lames qui venaient menacer grandement la belle, mais bien une rotation infernale qui libérait une lame d’air effrayante. Fixant la chose, la belle allait savait qu’elle ne pourrait contrer cela, mais elle allait quand même lever sa lame pour l’interposer. Qu’importe si elle brise, elle ne comptait pas se laisser abattre car mourir au combat et accepter une quelconque mort ne signifie pas baisser les armes pour autant, bien au contraire. Serrant les dents, elle repensa un bref instant à tout ces instants passés jusqu’à maintenant. Son entraînement passé au sein de sa famille, l’attaque de son village et les meurtres, sa capture d’elle et son frère. Suite à ça, ils ont rejoins la marine après avoir été libéré et secouru par l’Amiral faucon vert. Plusieurs péripéties reviennent en terme de souvenirs importants, comme la fois où quelqu’un avait réussit à la retourner contre son frère grâce à une hypnose, ou cette fois où elle a subit l’assaut de cette pseudo guide dans les montagnes lui ayant donner droit à sa cicatrice actuelle. Tant de souvenirs marquants...
Pendant quelques secondes, alors que son cerveau fonctionnait à mille à l’heure, tout semblait se ralentir. Drôle de sensation et pourtant... Ne se demandant même pas ce qu’il se passait, elle eu l’impression d’entendre quelque chose, puis d’autres... Tout devenait flou alors que son mouvement continuait, déterminée à interposer sa lame entre elle et l’assaut de son ennemi du jour. Mais alors que le choc allait avoir lieu, quelque chose interrompit doucement l’entraînement très intense en si peu de temps. Aussitôt commencé, aussitôt arrêté. Tsuki venait d’intervenir pour éviter on ne sait trop quoi.
Moi, j’arrivais à cet instant où le combat était stoppé sur place. Me demandant ce qui se passais, je croisais alors le Vice-Amiral que j’ignorais quelque peu pour me diriger vers ma soeur et l’Amiral. Celui-ci se fit clair et j’en souriais, mais très vite, je fus interloqué par le comportement de ma soeur. D’ordinaire elle se serait totalement redressée, mais là, elle tremblait légèrement en posant une main sur son crâne. Serrant les dents, elle semblait lutter contre quelque chose intérieurement, une grosse migraine ?
“ Violet ? “
Refermant plus fortement sa main sur ses cheveux, on aurais pu croire qu’elle allait les arracher. Tentant de se redresser, elle finit à genoux, tremblant de manière peu naturelle. Ne comprenant pas ce qui était évident pour d’autre éventuellement, je posa une main sur son épaule cherchant à la faire réagir. Mais alors que j’allais lui demander quelques truc, celle-ci murmurait quelques paroles avant de s’évanouir. “ S... Silence... Taisez-vous.. “
Inquiet très rapidement, je commençais quelque peu à la secouer, démontrant une attache fraternelle à toute épreuve - bien que ça puisse devenir vite une faiblesse et une dépendance - comme chaque frère/soeur devrait avoir.
“ Violet ! Hey ! Réveil toi... “
Fronçant les sourcils, je vins alors à regarder l’Amiral, cherchant des réponses. S’était-elle entrainée au point de tomber ainsi ? Je me le demandais, mais j’attendais le verdict du requin, qui devait sans doute s’y connaitre.
/!\ Tentative éveil d'observation pour Violet /!\
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Mar 28 Mar - 21:48
Amiral Sorafuka et Vice-Amiral Keternel Alion.
L'amiral avait rapidement récupéré ses effets personnels, s'empressant d'imiter Alion. Il comptait toutefois pas, contrairement au vice-amiral, rejoindre Chairoka : le vice-amiral était plus proche d'elle qu'il ne le serait jamais, et il ne comptait pas se greffer inutilement dans une situation qui ne nécessitait pas son intervention. Non, pour l'heure, il prévoyait plutôt de remplir les fonctions qui étaient les siennes : même s'il se plaisait à éviter les paperasses, il ne pouvait malheureusement pas les fuir éternellement... Et puisque Taito était revenu bredouille, manifestement sans John Pacifique, cela signifiait fort probablement que l'entraînement du reptile était également terminé, ou reporté. En bref, il n'était guère nécessaire de bloquer la salle d'entraînement plus longtemps : les bas gradés allaient pouvoir y retourner sans risquer d'être assommé au moindre mouvement de la part de l'un de leurs supérieurs. Toujours preste, serein et tranquille, silencieux et feutré, le requin se dirigeait vers la porte de sortie lorsque la colonel sembla réagir étrangement à l'interpellation que venait de lui adresser son frère. Pivotant à demi pour observer le spectacle qui s'offrait à lui d'un œil quasiment désintéressé, Wakai Tsuki demeura muet jusqu'à ce que le tireur décide de lui demander ce qu'il se passait. Un évanouissement, et un mal de crâne... Cela pouvait, dans l'absolu, être beaucoup de choses. C'est pour cela que le prestigieux sabreur se contenta de hausser les épaules en posant un regard vide et froid sur la demoiselle avant de pivoter à nouveau pour s'écarter, ponctuant ses actions toujours aussi formelles de quelques simples dires.
-Peut-être une simple migraine, peut-être un éveil de l'observation, peut-être une maladie quelconque. Amenez-la à l'infirmerie, ils en sauront plus que moi, vice-amiral.
Sur ce, le possesseur du légendaire Jimmu Tenno quitta la salle, ne prêtant pas plus d'attention aux deux Nowaki. Il avait fort à faire, et se doutait que de nombreux autres gradés avaient du travail à l'heure actuelle : si le trouble qu'il avait ressenti quelques instants auparavant était bel et bien du à Chairoka, alors il y avait fort à parier qu'ils auraient du pain sur la planche dans les jours à venir...
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Dim 2 Avr - 16:40
Taito
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Double entrainement
J’étais inquiet à l’idée que ma soeur se soit évanouie j’espérais que l’amiral avait des réponses à mes questions. D’une nature neutre à la limite du je m’en foutisme absolu, je l’écoutais me dire ce dont il s’agissait peut-être. Migraine, simple maladie ou... Éveil d’un haki ? Essayant de me rappeler du mien, je me souvenais que je n’avais pas eu de migraine, juste un sentiment de force qui m’envahissait. Fronçant les sourcils, je me mis à regarder ma soeur, loin de me douter de son possible état futur. En effet, si le haki de l’armement se maîtrise à force d’entraînements et en étant face à des situations périlleuses, le haki de l’observation est une toute autre histoire. Un cas différent que chacun gère différemment et si tel était le cas pour ma soeur, je me demandais bien ce qui allait arriver.
Bref, tandis que le requin quittait la pièce, je pris ma soeur dans mes bras avant d’interpeller l’homme.
“ Sorafuka Taisho !!! “
M’inclinant quelque peu, je le remerciais d’avoir donner de son temps à ma soeur, suite à quoi, je quittais la pièce quelque peu après lui. Qu’importe qu’elle en soit sortie grandit ou non, s’entraîner avec des amiraux c’est une chose. Certes, dans le cas de ma soeur elle avait peut-être gagner quelque chose, tandis que moi pas vraiment, mais peu importe. Je savais où je devais aller désormais pour continuer d’avancer, grandir, renforcer ma puissance et combattre les criminels et rebelles.