Bordel qu'est-ce qu'il faisait froid, ici. C'est pas possible, mais cette île qu'est-ce qu'elle me paraissait barbante. Le temps était toujours le même, il faisait froid et c'était chiant de se dire que j'allais devoir rester ici encore un bon moment le temps que la tempête se calme. Je n'avais qu'un seul but dans toute cette affaire.
Quoiqu'il en soit, cela ne faisait pas longtemps que je me trouvais ici à Seppen Town. Pourquoi j'étais venu ici ? Pour taper du marine bien sûr ! Non en vérité, je ne savais pas ce que je foutais là. Encore une fois, j'avais dû me tromper de chemin dans tous les cas, je voulais passer une bonne soirée. Une soirée qui pourrait me détendre et me faire penser à autre chose qu'à ma recherche perpétuelle de puissance.
Je ne le savais peut-être pas encore mais cette soirée allait être plus particulière que je l'espérais. Continuant à me promener dans les quartiers illuminés de Seppen Town, je voulais trouver un endroit où me reposer.
Ma promenade me menait donc aux quartiers sud de Seppen Town, je vis alors une belle enseigne. Cela devait être un de ces célèbres bars de cette île reconnu dans le monde entier pour leurs chocolats chauds. Je n'aurais qu'à savourer, un des chocolats magnifiques de Seppen Town. M'asseillant au bar, je pris le temps de bien déposer mes affaires sur le sol. Je ne voulais pas les perdre alors ça non. C'était quelque chose que je ne voulais pas surtout pas. Cela incluait mon épée, cette arme que je ne voulais pas voir détruite.
" - Un chocolat chaud s'il vous plaît ! "
Je regardais autour de moi, il y avait vraiment quelque chose d'étrange dans l'ambiance de cette soirée. Quelque chose qui me disait, qu'elle allait être mortelle au sens littéral du terme. Je pris donc le temps d'attendre le chocolat que j'avais demandé. Ce doit arriver arrivera tôt ou tard.
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Sakuga Keigo
Sana Asante
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Sam 18 Mar - 16:53
Envie de destruction
Seppen Town et ses batailles de boules de neiges, un lieu pas vraiment paradisiaque mais apprécié de l'Asante. Il y avait rencontré celui qui était sans doute son meilleur ami et son compagnon de route depuis quelques jours et s'apprêtait en fait à en repartir, laissant l'île derrière lui pour aller voir ailleurs, rencontrer le monde et éventuellement lui cracher au visage s'il s'en sentait l'envie. Mais pour le moment, l'important était de réchauffer l'animal qu'il avait recueilli, celui-ci étant toujours faible de son hibernation forcée sous la neige.
Le problème principal était que le hérisson ne pouvait pas vraiment boire autre chose que de l'eau et qu'apparemment, l'eau chaude était mauvaise pour eux, ce qui ne l'arrangeait pas vraiment. Le visiteur en étais réduit à le faire se pelotonner contre une tasse de chocolat chaud et à faire des magouilles avec le gérant d'un des bars à chocolat chaud de l'île pour qu'il lui trouve du lait maternel de hérisson pour pouvoir nourrir l'animal, une sorte d'amour inconditionnel pour celui qu'il avait recueilli par hasard au cours d'une compétition de boules de neige.
Et en l’occurrence , il était justement l'heure de nourrir la bête, ce qui forçait l'Asante à rejoindre le bar en question au plus vite sous peine de se voir pleurer dessus par le nourrisson. Les rues étaient animées au Sud de Seppen Town, mais l'homme n'y prêtait guère attention, plus préoccupé par le hérisson dans son tissu que par les gens autour de lui. En entrant dans le bar en revanche, l'atmosphère avait changée radicalement, comme si l'ambiance était pesante et que chacun attendait quelque chose, créant une pression sur chacun des clients présents.
Alors qu'il commandait la même chose que d'habitude, un viennois et la nourriture du petit, il remarqua alors le panneau à sa droite. « Boules de gomme et Chocolats chauds », un concours idiot qui se déroulait le soir même et qui consistait en un concours de lancer de boulettes sucrées dans les chocolats chauds des autres, « et tant pis ça déborde ! ». Restant bloqué un instant sur l'affiche, le jeune homme haussa les épaules avant de s'inscrire à son tour. Après tout, il n'avait pas grand chose d'autre à faire et cela passerait le temps.
S'installant au comptoir, il avisa le jeune homme blond à sa gauche avant de lâcher un laconique :