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Ven 10 Nov - 17:34
Power Rangers ! Une escouade de choc !
« Je refuse ». C’était le tout nouveau mot du contre-Amiral Gratz. Certes, la nouvelle s’était répandue dans l’équipage mais seul le vieillard semblait s’en ficher royalement. Depuis qu’il avait enfin pu parler aux responsables, il s’était senti libéré d’un poids et était carrément devenu guilleret. Le matin même, il était sorti de sa cabine habillé en fermier plutôt qu’en uniforme de la marine et il arborait fièrement ce nouvel accoutrement répétant « je refuse » à tout bout de champ.
Nils devait aujourd’hui gérer plusieurs nouvelles recrues et c’était tout de go qu’il avait, une nouvelle fois, répété « je refuse » devant chacun des membres de son équipage. Le vieillard estimait qu’il n’avait pas besoin de gérer grand chose en réalité : depuis qu’on lui avait donné le droit de dire non, l’ancêtre jouait simplement avec comme un bel enfant. Il n’y avait qu’à la cantine, au moment du repas, que Nils n’osait pas refuser. En réalité, il savait ce qu’il risquait de se passer s’il refusait quoique ce soit devant mama ité. De réputation, Mama Ité faisait encore plus peur que le Purple Deamon… véritablement et tout l’équipage s’attachait à le dire.
Ce jour là, Nils était déjà en route avec le Compost pour West Blue. Il n’avait qu’un détour à faire pour récupérer une certaine Zylphia, nouvelle recrue pour son équipage. Arrivé trop tard pour refuser, l’ancêtre avait tout de même tendance à tenir parole. Il avait dit oui à l’époque, il ne pouvait plus revenir en arrière avec son mot magique même si l’envie le démangeait. Le deal était une rencontre en mer à mi-chemin pour les deux responsables. C’était donc tout naturellement que le vieillard s’était retrouvé sur le pont de son navire à attendre que l’autre bateau ne vienne à sa hauteur.
Nils était magnifique : un véritable grand-père qui n’avait rien du contre-amiral que certains s’étaient attendus à voir. Un doigt dans les oreilles, le regard vide de toute intelligence, une salopette digne des plus beaux fermiers de la région, il attendait.
Ainsi, la première vision qu’aurait le nouvel arrivant, ainsi que tout l’équipage de l’autre bateau, serait un tableau digne des plus grands peintres burlesques. Un vieillard en salopette en guise de responsable, un renard polaire qui courrait dans tous les sens pour échapper à un trio démoniaque qui scanderait que le renard était une forme d’insecte et que c’était du racisme que de penser le contraire, une vigie qui tenterait par tous les moyens de dérober des sucreries à mama tandis que le navigateur s’était endormi sur la barre du navire. En bref, une journée tout à fait banale pour le Compost.
Les trois moustiquaires
Soudainement, le trio infernal des moustiquaires s’arrêta. Ne poursuivant plus le renardeau, ils se tournèrent vers le navire qui approchait. Riri se mit derrière Fifi qui se mit derrière Loulou.
- C’est à toi de mourir en premier ! - Tu dis ça parce que je suis noir ?
Jone Snow en profita pour monter sur la tête de Loulou pour observer la scène depuis un piédestal. Humiliant pour le pauvre homme au bâton, Loulou soupira et observa simplement le navire manœuvrer. Le nouvel arrivant était sur le point de rejoindre l’équipage le plus fou de la marine.
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Nils Gratz
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Mar 14 Nov - 20:08
« Zyzy, nouvelle recrue »
Sur les flots de la West Blue, la petite Zylphia dépassait ses frontières. Son cœur bondissait et rebondissait dans son corps entier : enfin, son aventure, elle commençait. Depuis sa toute petite enfance, elle n’avait jamais quitté son nid natal, Dwarf Town, où elle avait toujours été sur-protégée. Si fragile, si frêle, si minuscule, les parents de la gnomette l’avaient gardée sans cesse à l’œil, de peur qu’elle ne se blesse ou ne s’écorche. Cette petite fille, ils en avaient fait une poupée de salon, celles qui décorent les étagères et que l’on ne peut toucher qu’avec les yeux. Zylphia ne détestait pas cette vie, elle avait toujours été heureuse ainsi. Mais dans son for intérieur, elle n’était jamais entièrement satisfaite. Ce qu’il lui manquait, c’était de prendre l’air. Et cette fois, ça y était, elle l’avait sa bouffée d’air frais, à en suffoquer de bonheur.
Tout était nouveau, pour elle. La marine, le monde, tout. Elle se demandait ce qu’elle trouverait, dans son nouvel équipage. Elle espérait tant y rencontrer son Homme. Elle ferma les yeux, assise sur le bord du pont, pour l’imaginer encore un peu. Il était si beau, si grand, si pétillant de charme et d’intelligence. Somme toute, il était parfait. C’était lui qu’elle voulait, et personne d’autres ne saurait prendre son cœur à sa place. Après tout, elle n’en avait qu’un : elle ne pouvait pas le donner au premier venu. L’amour, ça ne se prêtait pas ; c’était à la vie, à la mort.
Mais plus que son prince, la fée s’interrogeait quant aux autres marines de l’équipage. Elle souhaitait plus que tout bien s’entendre avec eux, et pourquoi pas devenir amis. De nouveaux amis, encore, mais peut-être pour un peu plus longtemps que les précédents. En réalité, durant ses voyages sur North Blue, Zylphia n’avait jamais eu que des compagnons de voyages. Mais ce jour-là, c’était pour un moment, elle en était persuadée. Alors, même si des idées noires lui trottaient dans la tête – allait-on l’aimer malgré sa petite taille ? – Zylphia restait confiante, et comme toujours, optimiste. Il n’y avait a priori aucune raison pour que son arrivée se passe mal. Elle n’aurait qu’à se présenter, dire bonjour, être polie, ne négliger personne… et faire tout ça dans le bon ordre : tout se passerait bien.
Lorsqu’elle vit enfin le navire du Compost s’élever fièrement à l’horizon, son cœur se mit à battre encore plus fort, à s’envoler de sa poitrine. Elle serra ses bagages - son petit violon et ses vêtements - contre son corps, soudainement prise d’une crise de trac. Allait-on l’aimer, allait-on l’accepter ? Est-ce qu’ils seraient gentils ? Est-ce qu’elle arriverait à parler, au moins ? Oui, elle le devait. « Courage, Zylphia ! » se répétait-elle à voix basse.
Le temps lui parut infini, avant que son navire n’atteigne enfin celui du Compost. Une fois que ce fut fait, elle salua ceux qui l’avaient conduite ici, et se dirigea vers son équipage adoptif. Ce qu’elle vit en premier, c’était un vieux monsieur en salopette, qui ressemblait comme deux gouttes d’eau à un fermier. C’était bizarre, un peu exotique, un fermier sur un navire marine. La gnomette réfléchit un instant, en avançant sur le pont, et finit par conclure que l’homme était sans doute un majordome chargé de repeindre le bateau. Les majordomes étaient toujours vieux, et lorsqu’on faisait de la peinture, on mettait toujours une salopette. Elle ne voyait pas d’autre solution. De ce fait, elle lui tendit ses bagages, déployant ses petites ailes pour arriver à sa hauteur.
- Bonjour, je suis Zylphia, la nouvelle recrue ! C’est gentil de vous occuper de tout ça ! Par contre, attention à ne pas mettre de la peinture sur mes vêtements, s’il vous plaît, j’ai pris que mes préférés !
Une fois que ce fut fait, la fée hésita un instant : comment devait-elle se présenter à tout le monde, et où était le chef du navire ? Elle tourna la tête à droite, à gauche, et ne vit personne qui ressemblait à un chef. A nouveau, elle s’adressa au majordome :
- Est-ce que le chef est quelque part ? J’ai oublié son nom mais je crois que je dois lui dire que je suis là, c’est le colonel Bordail qui m’a dit de venir ici.
Un bonheur non partagé Les objectifs n'ont pas changé !
Cela faisait maintenant deux jours que je me reposais sur Sweety Peaks suite à la bataille qui venait d’avoir lieu sur l’île. Mon plus gros défi depuis la mort de mon maître, mon plus gros combat seul, même si je ne l’étais pas vraiment. J’avais en effet rencontré un révolutionnaire qui allait certainement faire parler de lui dans le futur et ce jour-là, je serai son adversaire. Car dorénavant, j’avais pris la décision de rejoindre le gouvernement mondial ; j’ai eu le loisir de longuement y réfléchir, mais mon choix était fait. C’était pour cette raison que j’avais quitté l’île à bord d’un navire de la marine, celui d’un colonel qui, d’après ce que j’avais pu entendre, avait lui aussi joué un grand rôle dans cette confrontation.
Ce dernier mettait les voiles sur West Blue ; je devais continuer à m’entrainer, gagner en puissance avant de revenir sur Grand Line, le combat avec Kerk me l’avait clairement démontré, cette mer marquait donc un nouveau départ pour moi, l’endroit où j’allai pouvoir grandir, me perfectionner, pour revenir plus puissant que jamais.
Toujours était-il que, à peine j’avais embarqué sur ce bateau, que je m’étais assoupi, me relâchant complètement après deux jours de tensions où j’avais à peine fermé les yeux. Je ne sais pas pendant combien de temps exactement j’ai dormi, mais tout ce que je pouvais dire, c’est que ça faisait du bien de se reposer un peu. Je fus réveillé par des bruits provenant du pont supérieur, des bruits de pas, enfin plutôt de course et ils étaient nombreux semble-t-il à se déplacer de la sorte.
Je remontais donc afin de voir ce qu’il se passer, trois individus étaient en train de courir après un renard blanc… il y avait des animaux sur ce bastion ? Cela ne dura pas bien longtemps, puisqu’un autre navire s’approcha de celui sur lequel je me trouvais. Je me demandais ce qu’il pouvait bien se passer, sans pour autant m’inquiéter, le nouvel arrivant arborait un pavillon au couleur du gouvernement mondial… c’était l’un des nôtres.
En tout cas, ce simple événement sonnait comme spectacle pour l’équipage qui observait avec amusement l’action. Je ne voyais pas vraiment ce qu’il y avait d’extraordinaire là-dedans, nous n’étions pas du même monde visiblement. A voir les visages des membres présents sur le bateau, ils étaient tous heureux d’être là, d’être ensemble. Même si j’étais heureux d’avoir trouvé ma voie, mon propre chemin, je n’étais pas certains d’être prêt à m’ouvrir de cette façon aux autres, ce bonheur n’était pas encore pour moi…
Je gardais en tête mes objectifs, outre celui de devenir amiral, j’avais pour mission de retrouver l’homme à la cicatrice, l’assassin de mon mentor et celui qui était responsable de la disparition des membres de ma famille. Cet objectif était trop sérieux pour que je me laisse distraire par quelques amusements ; peut-être un jour aurais-je à nouveau l’esprit à rire, mais pas encore aujourd’hui.
C’est donc sérieusement que j’attendais de savoir ce qui nous attendait maintenant, observant ce qui allait descendre de ce bâtiment gouvernemental.* C'est alors que, aussi surprenant visuellement que ça pouvait l'être oralement... une fée déploya ses ailes pour venir se poser sur le pont.
Elle ne semblait pas vraiment connaitre l'équipage puisqu'elle cherchait quelqu'un à qui s'adresser, sans savoir que l'homme à qui elle venait de confier ses bagages n'était autres que le capitaine du navire.
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Nils Gratz
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Mer 15 Nov - 21:31
Power Rangers ! Une escouade de choc !
Le contact avec l’autre navire de la marine fut pour le moins bref, rapide et concis. Aucun soucis à déclarer : par chance, Ipère ne dormait pas en cet instant et avait ainsi pu manœuvrer correctement. Pour combien de temps encore ? Impossible de le déterminer hélas.
C’est finalement une toute petite personne de quinze centimètres à peine qui se présenta devant le grand-père. Le plus mignon dans tout ça était qu’elle portait des valises aussi grandes qu’elles. Si seulement le grand-père n’avait pas de problèmes de vue ! Il aurait aisément pu la remarquer.
Soudain, un papillon prit place dans le champ de vision du vieillard. Il allait tout d’abord se mettre à gueuler pour dire qu’il était là pour qu’on lui amène un nouvel homme, cependant cet événement inattendu bloqua complètement le grand-père qui écarquilla les yeux devant le petit être : un vrai choc émotionnel.
Croisant les bras dans une position des plus loufoques et incompréhensible, le vieil homme réagit d’une voix virile au possible.
Kyaaaaaaaaaaiiiiii ! Un saut en arrière, il manqua la crise cardiaque avant de balbutier quelques mots que tous pourraient dès lors comprendre, presque en hurlant. Pire encore ! Le choc risquait, si rien n’était fait, de propulser les valises de la nouvelle venue par dessus bord !
Un papillon qui parle !
Les trois moustiquaires
C’était le drame. Les mots interdits avaient été proférés et déjà, tous les regards se portaient sur l’ancêtre. Pire que tout : les moustiquaires avaient stoppé leur course poursuite folle pour pointer leurs regards en direction du petit être. Un silence prit alors place sur le pont l’espace d’une seconde avant que les trois fous ne changent d’approche.
- Chaaaaaaargeeeeez !
Ils avaient tous répondu en cœur, leurs armes sorties, toutes griffes sorties, les trois comparses s’élancèrent en direction du papillon. Pris au dépourvu, Riri entama une transformation en Zoan : une belle gazelle prenait ainsi place en guise de chef de groupe. Dos à dos, Fifi et Loulou grimpèrent sur le dos de l’animal : le bâton en guise de queue et les cimeterres en guise de corne, c’était un nouvel animal « renversant » qui entama sa course. Jone, pas sans reste, eut des étoiles dans les yeux tandis que l’animal hybride se formait : une combinaison remarquable pour les nouvelles recrues du Compost.
Jone Snow
- Hey ! Moi aussi je veux jouer t’as vu !
Jone s’élança à son tour. Courant à toute allure, il s’agrippa en dessous de la gazelle avant de passer en forme hybride pour laisser sa mâchoire béante et pleine de crocs poindre sur le dessous de l’animal : une nouvelle technique était né, le Mégazord.
Si tout cela avait été répété, alors peut être que le groupe aurait pu y faire face mais l’ajout d’un tel poids déconcerta le Zoan qui tomba tête la première dans un roulé boulé en direction des rambardes du pont. Un « boom » sonore les accompagna tandis que la menace avait été écarté. D’un point de vue extérieur… c’était un peu comme si le terrible Jone Snow venait de sauver la petite Zylphia. Quel héros !
Mama Ité Manjtou
Mama sortit de sa cuisine pour chercher à savoir d’ou venait ce boucan du diable. Bien plus alerte que les trois quarts de la population vieillissante du Compost, la grosse dame se dirigea de fait vers Nils pour l’engueuler mais se ravisa. Si le petit bout de femme était visible, alors elle se déplacerait vers elle pour l’accueillir. Dans le cas contraire, Mama Ité ramasserait à la petite cuillère le groupe de quatre abrutis.
Nils explosa de rire en voyant les comparses se ramasser comme des boulets. Sans doute auraient-il des étoiles plein les yeux vu le coup qu’ils venaient de prendre.
Clepe Tomane
Fuis ! Pauvre fou ! Clepe en avait profité pour approcher Misuto. Sa tirade était digne des plus grands maitres détenteurs de bâtons et de magie mais collait parfaitement à la situation. En effet, le vieillard avait tout de même un peu de jugeote et se doutait que le jeune homme, s’il le souhaitait, avait encore une porte de sortie. En effet le navire qui avait apporté la petite fée partait dans une toute autre direction que celle du Compost. En réalité, le Tomane n’avait qu’une envie : son œil brillait.
Ceci… est de grande valeur ! Il reluquait les cheveux du jeune homme. Jamais il n’avait vu de pareils cheveux et c’est avec un regard quelque peu inquiétant, bien qu’un peu vide, que ce dernier s’approchait de l’ex chasseur de prime. S’il tenait à sa tignasse, il allait devoir bouger !
Pour Zyzy --> Les valises volent... tu te fais charger par le mégazord mais aucune inquiétude et si tu t'es trop caché, Mama viendra vers toi pour t'épauler. Tu peux PnJser à ta convenance louloute !
Pour Misuto --> Tu vois toute la scène et Clepe Tomane t'approche. Le bateau peut t'emmener à la destination de ton choix sans problème et tu peux le PnJser pour partir si tu le souhaites bien sûr !
Have fun !
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Nils Gratz
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Sam 18 Nov - 22:19
«Les monstres du bateau»
- HIIIIIIIIII ! Un papillon qui parle ! hurla Zylphia à son tour, avant de voir ses affaires s’envoler à cause du sursaut du majordome. Prise de panique, apeurée que le papillon parlant, cet être maléfique, ne vole ses affaires ou ne les détruise, la fée suivit le mouvement de ses bagages pour tenter de les rattraper en plein vol. Elle réussit à ramener le premier sac d’un coup de hanche contre celui-ci, et se prit l’autre sur la tête, ce qui manqua de l’assommer. Zylphia n’eut pas le temps de reprendre ses esprits qu’un nouveau monstre fusait vers elle, une sorte de biche à quatre têtes, armée jusqu’aux dents. C’était d’ailleurs le cas de le dire, étant donné que l’une d’entre elle, collée sur le ventre de la biche, était affublée d’énorme canines tranchantes.
Sa fin était proche, imminente même. La course de la chose était encore plus effrayante que la mort elle-même. Elle semblait ivre, mais en accéléré. La gnomette, ne voulant ni voir le monstre la dévorer, ni accepter sa propre mort, eut pour unique réflexe de caler le sac qui lui restait devant elle, plaçant sa survie entre les mains de ce bouclier improvisé. Pourtant, alors que le monstre lui fondait dessus, il sembla perdre l’équilibre. Tout s’était passé très vite. Au lieu de s’écraser sur Zylphia, il vola au-dessus, et continua sa route jusqu’à une rambarde du navire.
Zylphia, soulagée, soupira et embrassa son sac, se promettant de ne plus jamais s’en séparer. C’était son nouveau sac préféré. A ceci près que toutes ses affaires étaient ses affaires préférées.
Mais les mésaventures de son arrivée dans son nouvel équipage ne s’arrêtaient pas là ! Soudain, les planches sur lesquelles elle se tenaient se mirent à vibrer dangereusement, à sauter même, comme lors d’un tremblement de terre… en pleine mer. C’était impossible, ça venait de la mer ! « Une tempête, par ce beau temps ? Ou… » La gnomette releva le visage vers une immonde silhouette, immense, ou plutôt énorme, grasse, toute en rondeurs flasques plus qu’en grandeur… Un monstre marin !
Les montagnes russes émotives qu’endurait Zylphia ne lui laissèrent le temps d’apercevoir ni le rire du majordome, ni la présence de deux autres personnes. En réalité, paralysée par la peur, elle ne pensait même plus au monstre d’il y avait quelques secondes. Celui-là, il ne valait rien, à côté du nouveau. Les ailes de la gnomette, qui s’étaient rétractée naturellement un peu plus tôt, et impossible de les utiliser à nouveau. Le monstre s’approchait de Zylphia à pas lourds, qui n’arrivait plus à bouger. Ses jambes tremblaient, elle avait même du mal à avaler sa salive, et ses paupières étaient bloquées, ne voulaient plus se fermer. Son petit cœur, elle ne savait pas s’il battait trop vite ou ne battait plus. La grosse créature s’approcha de la minuscule, et pencha son visage tout rond vers elle.
« Ne me mangez pas, pitié ! » voulut supplier Zylphia. Mais rien ne sortit de ses lèvres, qui se décollèrent à peine l’une de l’autre.
- Ooooh ! Mais quelle mignonne p’tite chose ! Regardez ce que vous avez fait, vous lui faites peur, à la p’tiote ! Viens-là, Mama Ité va te protéger de ces enquiquineurs !
Le monstre marin, recueillit Zylphia entre ses mains. Dès le contact, la petite se sentit en sécurité. La grosse dame n’avait rien d’un monstre, finalement. Son imagination lui avait encore joué des tours. Toutefois encore sous le choc, son petit corps tremblait dans son entier au creux des mains de Mama Ité. Elle demanda à la petite demoiselle son nom, mais ne se souvint pas qu’il s’agissait de la nouvelle recrue. C’est pourquoi au lieu de la présenter au reste du groupe, elle glissa la gnomette dans la poche ventrale de son tablier, et retroussa ses manches, et se retourna vers les quatre parties du monstre. Ça allait barder !
Le capitaine Gratz était vraiment représentatif de l’état d’esprit de tout son équipage, on pouvait facilement voir qu’il était le moteur loufoque du groupe ; il le montra une nouvelle fois dans sa réaction face à la nouvelle venue.
Chacun des membres de son navire était capable de s’amuser, de rigoler à outrance… je me sentais limite mal à l’aise en leur présence et je m’en voulais de ne pas leur faire honneur. Ils m’avaient tous accueilli et permis de voyager avec eux, mais j’étais incapable de le leur rendre, je n’y arrivais pas, je préférais rester seul dans mon coin, afin d’ennuyer personne. Observant toute la scène qui se déroulait devant mes yeux, sans esquisser ne serait-ce qu’un sourire, un homme vint m’aborder, pas de la manière la plus rassurante. Ce qui rendait son approche encore plus inquiétante était la façon dont il regardait mes cheveux, bien loin de ce qu’il lui restait sur le crâne. Visiblement, il rêvait à une nouvelle jeunesse.
Malgré tout ça, je n’avais pas bougé d’un pouce, ni même pipé mot. J’avais bien compris qu’il m’indiquait le navire qui venait de s’amarrer ; ce dernier pouvait certainement me récupérer et m’emmener où je le désirais sur les blues. Mais en réalité, je ne savais pas du tout où je voulais aller et puis, même si le mode de vie du capitaine ne correspondait pas au mien, faire une partie du voyage avec un homme de son rang ne pouvait être que bénéfique.
Je n’avais que peu de temps pour faire un choix et prendre une décision, le second bateau n’allait pas rester là éternellement. Pendant que je réfléchissais à la question, le vieux papy qui m’avait abordé tenta de me couper les cheveux, mais malheureusement pour lui, ses ciseaux passèrent littéralement à travers ma chevelure. Même si je réfléchissais à la question, je gardais un œil sur Clepe Tomane, ce gars-là était très bizarre et m’inspirait que peu de confiance, même si son conseil était peut-être judicieux.
Tandis que tout le monde faisait connaissance sur le pont, la galion de la marine qui venait de déposer la petite fée commençait à repartir, je n’avais plus que quelques secondes pour faire mon choix, mais ce dernier était déjà fait… West Blue était une bonne destination pour commencer une nouvelle vie. Alors pourquoi choisir un autre équipage pour s’y rendre, j’avais une dette envers le capitaine Nils pour m’avoir accepter avec eux alors que je n’étais même pas encore un membre du gouvernement, je n’étais même pas connu dans le milieu, mais il m’avait laissé ma chance ; si je pouvais lui rendre un service durant le voyage, je le ferais.
- Alors tu restes ?!
Je ne répondis pas, ce n’étais pas mon genre de discuter, encore moins avec un gars que je ne connaissais pas. Malgré mon choix de rester, je ne me sentais pas de me mêler à la foule, je les laissais donc fêter tranquillement la venue de la nouvelle recrue, tandis que je repartais dans mon coin, en attendant d’arriver où qu’un événement m’incite à refaire surface.
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Nils Gratz
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Feuille de personnage Niveau: (46/75) Expériences: (644/750) Berrys: 3.989.532.000 B
Mar 21 Nov - 19:29
Power Rangers ! Une escouade de choc !
Jone Snow & Mama Ité
Tiraillé par la peur, Nils ne broncha pas lorsque Mama prit les devants pour l’engueuler. A dire vrai, tous les membres étaient suspendus aux lèvres de la grosse dame. Il ne fallut que peu de temps à la dame pour regagner la cuisine avec Zyzy en son sein, au propre comme au figuré visiblement.
Nils dut tout de même parler avec le responsable de l’autre navire. Une surprenante conversation prit alors place entre les deux gradés à base de « Je refuse » et de « Mais qu’est ce que fout ce type aux commandes ? » avant que le navire ne reparte avec quelques soldats voyageant principalement sur le Compost.
L’heure du repas approchait et Nils, accompagné de quelques autres vieux et des différentes nouvelles recrues se bousculèrent jusqu’à la porte. A peine entrouverte, il était ainsi possible de discerner Mama.
La cuisine était le terrain prisé de la sergente. Après avoir proposé à Zylphia de s’installer ou elle le voulait, elle retournerait aux fourneaux et tourner une gigantesque marmite. Bien vite, elle revint avec un bol aussi grand que la gnomette et une cuillère tout aussi grande.
- Tu dois manger pour grandir ! De la bonne soupe aux choux !
Et le désastre arriva. La soupe aux choux : plat préféré de la plupart des vieux déchets qui croupissaient au Compost. Seuls Jone Snow semblait l’avoir en horreur et eut un frisson en entrant dans la cuisine par une petite porte dérobée que seul lui connaissait. Il fallait qu’il l’aide, qu’il lui donne la solution ! Serait-elle une nouvelle alliée dans la résistance face à la soupe aux choux ? Avec des petits signes à la dérobée, le renard lancerait des signes discrets pour lui donner un signal.
Indiquant la cloche qui se trouvait pas très loin, il lui intimait de la faire sonner. Vite : la diversion serait parfaite.
Soudainement, des couteaux volèrent en direction de la porte qui se ferma brusquement. Mama voyait rouge dans ces moments là mais se calma si tôt qu’elle se savait seule avec Zylphia. Tant que la cloche n’avait pas sonné, alors personne n’était autorisé à entrer dans l’antre de la cuistancière, pas même le contre-amiral Gratz.
Retournant vers ses marmites une fois qu’elle aurait donné le plat au petit papillon, elle profiterait tout de même du temps de répit pour répondre aux éventuelles questions de la petite.
Ipère Palnore
Nils, quant à lui, semblait tiraillé. Si tout le monde était attiré par les effluves de la soupe qui parvenait aux narines des vieillards, alors tous seraient rassemblés. Tournant le dos à l’attroupement, le vieillard regarda le large.
Quelque chose cloche…
Je te le fais pas dire…
C’est clair que ça sent bon mais pas bon en même temps.
Et plutôt deux fois que… Palnore s’endormit. Nils mit un certain temps à réagir : si Ipère était là… alors qui dirigeait le navire ? Ecarquillant les yeux, le vieillard se tourna alors vers la source des agitations avant de se tenir au bastingage.
Les trois moustiquaires
Soudainement, le roulis prit une nouvelle force et le bateau tangua dans tous les sens. Une scène de ménage avait pris place au niveau de la barre. En cause ? Les moustiquaires… face à un moustique !
- A gauche toute ! - Non ! Moi j’vote à droite ! - Tu dis ça parce que j’suis noir c’est ça ?! - Et la cause féministe ? on y pense quelque fois ? - Les gars… c’est quoi un vote ?
La pauvre bête se déplaçait peu à peu sur le gouvernail et les coups des comparses faisaient de même tanguer le bateau. Qui parviendrait à attraper ce moustique ? Il fallait faire vite sinon le navire risquait de couler à pic… ou tout au moins de courir à la catastrophe.
Pour Zyzy --> Mama peut répondre à tes questions éventuelles, sinon... soupe aux choux ! Et Jone Snow essaie de te dire d'actionner la cloche discrètement.
Pour Misuto --> Tu es libre de faire ce que tu veux bien sûr, ce RP durera pas des masses vu que c'est principalement une transition mais n'hésite pas à ajouter des choses si tu le souhaites bien sûr !
Sinon, bah c'est le bordel... non content d'avoir eu une bosse sur la tête les trois loustics se battent au niveau du gouvernail vu que Ipère est prêt à aller à la soupe... enfin s'il se réveille.
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Signature réalisée par Komatsu
Nils Gratz
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Jeu 23 Nov - 19:32
«La soupe»
Zylphia ne vit rien de la scène du pont. Blottie au fond de la poche, elle se sentait comme un bébé attendant de naître dans le ventre e sa mère. D’ailleurs, elle se demandait si ce n’était pas vraiment le cas, tant elle était enfoncée confortablement entre deux moelleux coussins de graisse. Elle avait un peu de mal à respirer, un peu chaud aussi : n’étaient-ce pas là les signes de la grossesse ? L’embryon n’avait pas d’air, et l’intérieur du corps était bien tiède. Zylphia ne prit pas peur, il y avait quelque chose d’excitant à naître une nouvelle fois. Elle se questionna quant à son devenir : allait-elle savoir parler, après sa nouvelle naissance ? Pourrait-elle marcher ? Voler ? Serait-elle encore plus minuscule ?
Les interrogations se bousculaient dans son petit crâne lorsqu’une main vint la hisser hors de ce ventre. Sa nouvelle naissance s’était bien passée, et il lui semblait avoir gardé toutes les capacités acquises jusqu’à présence. Elle s'émerveilla seulement de redécouvrir le monde, qui avait bien changé depuis son départ.
- Woaw ! Trop bien ! fit-elle en reconnaissant une gigantesque cuisine.
- Ahahah ! C’est le meilleur endroit du bateau, ici. Installe-toi par là-bas, je vais te mijoter un bon petit repas.
Aussitôt dit, aussitôt fait. La grosse dame s’empara de ses ustensiles et s’exécuta à ce qu’elle savait faire de mieux. Pour elle, ce fut un plaisir de servir le repas presque traditionnel du Compost à cette petite chose. C’était une manière de lui souhaiter la bienvenue. Malheureusement, elle n’avait jamais eu l’occasion de cuisiner pour un gnome, et sa vaisselle était taille humaine. Elle ramena tout de même un bol plein de soupe aux choux, avec une cuillère sûrement aussi grande et lourde que la gnomette, et l’invita à déguster :
- Tu dois manger pour grandir ! De la bonne soupe aux choux !
- Moi, on m’a dit que manger faisait grossir, pas grandir… murmura Zylphia.
En effet, elle se souvint d’un bien triste moment de son passé, où son père lui avait retiré sa boîte de bonbons en la sermonnant : « Si tu continues de manger comme ça, tu vas devenir une baudruche ! ». La petite fille ne savait pas ce qu’était une baudruche, mais tout dans le ton de la phrase laissait entendre que ce n’était pas une bonne chose. Alors elle ne voulait pas en devenir une, jamais !
Fort heureusement, la grosse dame avait remarqué la présence des autres membres du Compost derrière la porte, et occupée à fermer cette dernière à coups de couteau, elle n’avait été atteinte par l’insulte. Entre temps, Zylphia avait à peine pu remarquer les signes du renard, qui lui indiquait de faire sonner une cloche. Elle n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il lui demandait avant que Mama Ité ne lui coupe la parole.
Là, la cuisinière retourna aux fourneaux, laissant Zylphia seule face à la soupe. Zylphia n’avait pas très faim, encore moins faim de choux, et comme manger faisait grossir – c’était son papa qui lui avait dit – elle décida de prendre un bain dans la soupe. La température était parfaite, et la gnomette était presque sûre qu’un bain aux choux ne pouvait qu’avoir de grands bienfaits pour le corps.
- Mmmmh, délicieux ! s’exalta-t-elle alors que la vapeur de choux l’enveloppait.
- Ahahah, merci ! répondit Mama, qui ne pouvait pas détourner le regard au risque de rater son plat.
Puis, soudain, le drame : le bateau s’était mis à tanguer, et une cuillérée de soupe avait été projetée en dehors de la marmite. Le gaspillage, on ne voulait pas ça, sur ce navire ! Pas tant que Mama Ité serait aux commandes de la cuisine. Furieuse, elle sortit en trombe de la cuisine pour aller tirer les oreilles d’Ipère, sur le pont. Ce vieux schnock n’avait jamais su tenir la barre deux minutes sans s’endormir ! Seulement, une fois en haut, elle ne découvrit pas un, mais trois navigateurs improvisés, et qui, visiblement, ne voulaient pas se mettre d’accord sur la direction à prendre. La droite, la gauche ; au bout d’un moment, ça allait bien ! La solution évidente, c’était le centre.
Pendant ce temps, en bas, Jone Snow avait profité de l’inattention de Mama pour se faufiler dans la cuisine. Enfin, l’heure de cette maudite soupe était venue ! Trop excité à l’idée d’en finir avec ce maudit breuvage, il en oublia l’existence même de Zylphia. Elle, toute heureuse d’être bercée par le bateau tanguant, s’était improvisé un tuba avec une feuille de chou. Ainsi, elle pouvait profiter pleinement de son bain, le corps entièrement immergé, sans risquer de se noyer. Elle avait bien mérité ce moment de détente : renaître, ça ne paraissait rien, mais c'était épuisant.
Suite à l’arrivée du papillon, les membres de l’équipage étaient repartis un peu chacun de leur côté et je décidai d’en faire autant…
Laissant Clepe Tomane sans réponse à sa question, qui, malgré tout, semblait évidente puisque le navire qui nous avait abordés était maintenant reparti, ne me laissant plus aucune porte de sortie, je m’éclipsai, décidant de me laisser traverser le plancher du pont supérieur afin de rejoindre le niveau en dessous et de m’isoler. Peut-être avais-je tort de ne pas m’intégrer, de rester dans mon coin ; peut-être que, pour faire un bon marine, je devrais me mêler aux autres, mais je ne m’en sentais pas capable pour le moment, je ne le serais peut-être même jamais. C’est pour cela que je ne pouvais rejoindre l’équipage du contre-amiral Gratz, je devais trouver un groupe me correspondant plus, où mon caractère ne porterait pas préjudice à la bonne humeur du navire.
J’étais complètement perdu, avais-je pris la bonne décision ? L’avantage d’être chasseur de primes était que je n’avais de compte à rendre à personnes, je n’avais pas à me mêler à un groupe, mais je sentais que ma voie était ailleurs, mon destin était de devenir amiral, je le sentais, je ne pouvais pas me tromper.
Tandis que je me posais toutes ces questions, tranquillement allongé au milieu d’une pile de caisse renfermant certainement divers trésors, le bateau se mit à tanguer, m’offrant une succession de traverser de gauche à droite avec la cargaison du navire. Après avoir réussi à m’extirper du chantier qu’était devenue la cale, je me décidai à remonter à la surface pour voir ce qu’il se passait dehors et ce qui pouvait bien causer tout ce remue-ménage.
La surprise ne fut que partielle lorsque je vis que les responsables de tout ce chamboulement, il s’agissait du trio infernal qui avait déjà démontré sa capacité à faire n’importe quoi durant la venue de la petite fée. Cependant je n’étais pas le premier à intervenir, visiblement la cuisinière ne semblait pas vraiment ravie de leur petite chamaillerie. D’autant plus que ce tapage était causé par un moustique, une simple petite bête volante de la taille d’une lentille. Ils étaient en train de se battre pour se débarrasser de l’insecte… un problème que je comptais régler rapidement. Tandis que Mama gueulait sur les trois Moustiquaires et que ces derniers se battaient pour savoir lequel d’entre eux allait avoir la chance d’attraper le buveur de sang, j’attrapai l’un de mes couteaux et le balançai avec précision vers le gouvernail, venant épingler le moustique de sa pointe et réglant le problème de tout le monde.
Un instant, je sentis comme un calme plat, le temps je suppose que tout le monde réalise ce qu’il venait de se passer, puis, aussi vite que j’étais apparu, je me laissai engloutir par le plancher pour retourner à mes pensées et me reposer un peu avant notre arrivée. A ce moment précis, je me préoccupai guère des réactions qu’allait susciter mon action, je me demandais plutôt comment faire pour devenir un membre du gouvernement mondial. Je pourrais certainement demander au capitaine de ce navire de m’aider, peut-être même de m’appuyer dans ma démarche… je verrais cela le moment venu.
Pour l’instant, un peu de calme était le bienvenue et il fallait que j’en profite pendant que ça dure, car nul doute que le trio infernal allait très rapidement trouver une nouvelle occupation, bruyante, mouvementé ou que sais-je encore ?
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Nils Gratz
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Lun 4 Déc - 10:36
Power Rangers ! Une escouade de choc !
Le roulis, l’agitation soudaine, les cris. Tout semblait partir dans tous les sens depuis que la petite Zylphia avait rejoint l’équipage du Compost. Un si petit être, si mignon… tout semblait pourtant indiquer que tout le monde serait lié et qu’aucun débordement n’auraient lieu.
Je t’avais pourtant prévenu… Tu fais le rigolo et le malin depuis bien trop longtemps docteur Nils Robert Gratz ! A nouveau, un mal de tête fulgurant prit le grand-père qui posa un genou à terre. A peine une seconde plus tard, l’ancêtre se tenait les tempes tandis qu’il rouspétait également envers son ex femme. Dorénavant, il était devenu plus facile pour lui de la considérer ainsi : bien qu’il continuait de s’en vouloir, il ne pouvait non plus s’empêcher de penser que ce qui était arrivé était maintenant irrémédiable. Il n’existait pas de moyen de ramener quelqu’un à la vie.
Les regards se tournèrent vers l’ancêtre et bien que certains comprenaient qu’il s’agissait du haki de l’observation, pour d’autres membres de l’équipage, il ne s’agissait en réalité que d’une migraine. Certains voulurent même lui apporter un grog mais à peine eurent-ils tentés de mettre un pied dans la cuisine que Mama la démone les y attendaient.
La migraine ne passait pas. Ce ne fut que lorsqu’il ouvrit juste un œil pour comprendre où il était qu’elle se dissipa. Un homme était tout bonnement sorti du plancher ! Le regard de Nils indiqua la zone d’intérêt à bon nombre de membres de l’équipage qui regardèrent également dans la même direction. Soudain, un couteau particulièrement précis vint harponner le moustique sous l’œil ébahis de tout le monde. Personne n’avait pensé à une éventuelle attaque dans la mesure où la trahison, au Compost… fallait déjà commencer par y penser… et penser, c’était quelque peu contraire à l’éthique de la maison.
Un silence religieux prit place une seconde avant qu’un premier éclat ne vienne aux oreilles des hommes. Un applaudissement… lent. Un second suivi, un peu plus rapide et tout augmenta au fur et à mesure pour féliciter le talent du jeune homme avec son couteau. Divers membres sortirent même une pancarte en bois cachée sous leurs vestes de marins avec un sublime « 10 » inscrit dessus. Seul Nils sortit la sienne avec un « 9 » en boudant un peu. Il aurait pu faire pareil après tout… non ?
Le jeune homme traversa une nouvelle fois le plancher sous les yeux ébahis du grand-père. De ce que ses souvenirs lui disaient malgré son crane dangereusement atteint et douloureux, il ne se souvenait pas avoir eu un membre du Compost avec un tel pouvoir… boarf ! Il avait sauvé la situation : on ne pouvait pas lui en vouloir après tout !
Il faudrait quelques minutes pour que l’ensemble de l’équipage ne puisse s’en remettre. Certains discuteraient même du côté artistique… est ce que, foncièrement, le contre-amiral n’avait pas raison ? Est-ce que… ça méritait vraiment un dix ? Dans tous les cas, de nouveaux centres de préoccupations vinrent amener un changement radical.
JE VOIS ! CECI EST DE GRANDE VALEUR !! Clepe, avec sa vision d’aigle, était remonté à son poste. Toute l’agitation, toutes les manipulations… toutes les dérives avaient permis de s’approcher d’une ile. Encore inconnue pour le moment dans la mesure où Ipère dormait encore. Ces paroles du Tomane étaient pourtant claires : elles indiquaient une destination. Reprenant la barre, Nils mit le cap sur la mauvaise destination avant d’être mis de côté par Palnore qui s’était soudainement réveillé pour faire bonne figure.
L’agitation à son comble, tout le monde commençait à reprendre son poste… ça… c’était dans l’idéal de Nils et de son équipage. En réalité, tous regardaient bêtement leurs pieds et soupiraient… ils n’avaient pas eu leur soupe.
La première mission du Compost pour retrouver les tueurs de Toroa allait bientôt commencer.
Plusieurs choses : - Du coup, je pense qu'on va pouvoir passer à la mission avec Zyzy dans peu de temps, ce petit RP permettait le recrutement et une continuité sauf si vous avez encore autre chose à voir du coup. - Misuto, j'ai vu avec le Staff et si tu le souhaites, Nils peut t'avoir fait rejoindre la marine. Ou alors tu peux faire autrement si tu le souhaites je pense aussi.
Pour le reste, j'trouve ça cool ^^ Si vous avez d'autres trucs à faire n'hésitez pas ^^
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Nils Gratz
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Mer 13 Déc - 21:26
«Berk !»
Le plan de Jone Snow se déroulait presque comme prévu. En réalité, rien n’avait prédit que la grosse dame de la cantine sortirait de sa cuisine, mais c’était tant mieux. Elle lui laissait le champ libre pour détruire une bonne fois pour toute la satanée soupe aux choux, cette bouillie à l’odeur aussi répugnante que l’apparence. Enfin, adieu à tout jamais ! Du moins, adieu jusqu’à la prochaine… jusqu’au lendemain, sûrement. Seulement, alors que le renard avait l’occasion de se débarrasser de la soupe, il vit du coin de l’œil une caisse gigantesque remplie de tous les choux du navire. La réserve était là, tremblant de frayeur devant le renard, dont les yeux brillaient comme ceux d’un diable aux portes de l’enfer. Il s’en approcha à pas légers, presque en dansant, euphorique de pouvoir enfin en finir avec ces choux, pour toujours.
Il en attrapa un dans sa main et le souleva au niveau de sa tête, faisant face une dernière fois à son pire ennemi culinaire. L’élan lui inspira ces quelques paroles :
- Du chou ou pas du chou… telle est la question ! T’as vu !
Et malgré l’ardeur que lui évoquait son crime, le renard eut besoin de quelques secondes avant de réaliser que son plan n’avait pas de suite. Sa réussite était tellement inespérée qu’il en avait oublié d’anticiper le reste. D’ailleurs, il manqua de tomber à cause des chavirements du navire, et il vit l’un des choux s’éclater brusquement contre le sol. Là, l’idée lui vint : il n’avait qu’à jeter tous les choux par terre, et sauter dessus pour finir de les écraser, s’il fallait. Il leva la main pour lancer le premier, mais manquait de force, et le chou ne fit que rebondir mollement par terre. Le renardeau se mit alors à bondir dessus… vainement : il était trop léger. Rageant de ne pas y arriver, il l’attrapa pour arracher les feuilles une par une, grognant :
- Tu… vas… mou…rir… t’as… vu !
POUM
Jone tourna à peine la tête, trop occupé avec son chou.
POUM
Cette fois-ci, il commença à comprendre. Paralysé par la peur, il se stoppa net, regardant droit devant lui.
POUM
Le dernier pas de la grosse dame avait fait sauter le renard, tandis qu’une dernière feuille de chou se détacha des autres, s’évanouissant avec lenteur vers le bas. A peine eut-elle le temps de caresser le sol que Mama gronda :
- MOOOOOON CHOUUUUUUUUUUUUUUUUUU ! TU VAS MOURIR !
Sur le navire, un « plop » résonna, comme si on faisait péter le champagne. Finalement, ce n’était pas si loin de la réalité : la tête de Jone Snow avait manqué de décoller de son corps, lorsque le poing de Mama atteignit sa joue. Il allait voir, ce voyou, si le chou était si mauvais ! A force d’en manger, son palais s’habituerait, pas de doute. Elle attrapa le gamin encore sonné et le colla sur un banc en bois, devant une table. Là, elle flanqua sous son nez un bol de soupe.
- Tu as intérêt à tout finir ! Crois-moi, tu vas les aimer, mes choux. Il y a rien de meilleur que les choux. Regarde, le capitaine Gratz, il est pas devenu contre-amiral en se remplissant l’estomac de cochonneries : il mange mon chou ! Alors si tu veux un jour devenir autre chose qu’un bon à rien, t’as intérêt à tout finir !
Des choux, il en avait par-dessus la tête : ils tournaient autour de son crâne, comme pour le narguer. Jone regarda la porte : il devait tenter de s’enfuir. Il ne s’était pas encore totalement remis de ses blessures, mais ça se tentait.
- Et essaye donc de partir sans avoir touché à ton bol… marmonna Mama Ité, le remarquant. Et tu vas avoir affaire à moi.
Elle lui lança un œil rouge, coupant du chou avec hargne, prouvant au renardeau qu’elle n’avait pas besoin de prêter une grande attention à ses couteaux finement aiguisés pour savoir les utiliser. Le garçon abandonna toute idée de fuite. Il devrait donc subir le supplice de la soupe. Il attrapa une cuillère en bois, dont il trempa le bout avec dégoût. Il déposa en son sein une goutte de la soupe, l’analysa dans tous les recoins, grimaça, se boucha le nez et fit cul-sec du contenu de sa cuillère. C’était tiède et puant : il grimaça à nouveau, se crispant, et faillit renoncer. A cette allure, il aurait atteint ses quatre-vingt-dix printemps avant d’avoir fini. Alors il prit son courage à deux mains pour être débarrassé e cette torture en quelques secondes. Jone attrapa le bol, l’amena vers ses lèvres, et versa dans sa bouche la soupe… où barbotait une petite fée, qu’on avait oublié sous les légumes.
Prise de panique, la gnomette envoya ses pieds contre les dents du renard, pour éjecter son corps loin de son agresseur. Tandis que Jone Snow se tenait la mâchoire, priant pour ne pas avoir de dent cassée, Zylphia hurla :
- IL VEUT ME MANGEEEEEEEEER !
Au-dessus, sur le pont, Ipère s’était assoupi une énième fois dans l’heure, et son visage, d’où un filet de bave s’écoulait avec lenteur, s’était calé contre le parquet. Juste au-dessus de la cuisine, il entendit seulement la fin du hurlement « Mangeeeeeer ! ». Ca ressemblait comme deux gouttes d’eau à l’appel de la faim : c’était sûrement l’heure de se mettre à table. Alors à son tour, à moitié réveillé, il leva la tête, pour crier :
- A taaaaaaaableee !!
Et si l’alerte pourrait réunir tout le monde autour d’un bon bol de soupe, le navigateur s’endormit à plutôt. Manger ou dormir, il faut choisir.
Tandis que j’entamais ma descente pour retourner à mon poste d’attente, je pouvais entendre les applaudissements qui avaient accompagné timidement ma sortie de scène suite à ma prouesse technique sur le pont.
Ce n’était pas forcément la réaction à laquelle je m’attendais et même si cette dernière m’importait peu, cela provoqua en moi un léger pincement au cœur… ce pourrait-il qu’avoir rendu un service, même aussi minime que celui-là, ait pu m’apporter une once de bonheur et de satisfaction ?
Il m’était impossible de le dire car, même si en tant que chasseur de primes j’avais déjà, indirectement, sauvé des gens, apporter mon aide de quelque manière que ce soit, je n’avais jamais ressenti ça. Peut-être était-ce dû au fait qu’avant, je considérais une action de ce genre comme un simple métier, comme un moyen de gagner ma vie ? Que mis à part le côté financier je ne voyais aucun intérêt humain là-dedans !
Se pourrait-il donc que les évènements récents et ma présence au sein de cet équipage m’aient rendu plus humain ? C’était peut-être la raison de ma remise en question, de mon envie de rejoindre la marine afin d’aider les gens n’ont pas seulement pour la récompense, mais pour des convictions… pour la justice.
Je savais que le chemin serait certainement encore long avant de réellement être capable de ressentir des émotions fortes : être capable de rire, de pleurer, de m’amuser avec d’autres personnes, mais j’étais convaincu d’une chose, j’étais sur la bonne voie. Je fus extirper de mes pensées par un hurlement provenant non loin de ma position, mais comme je ne connaissais pas le navire et sa disposition, je n’aurais su dire d’où exactement. Le temps que j’émerge, je ne pus capter qu’un seul bout de cet appel :
« MANGEEEEEEEEER ! »
Le risque qu’un réel danger apparaissent directement sur le navire, en pleine mer et à l’intérieur même du bateau, était vraiment minime, si bien que je ne réagis pas immédiatement à ce cri. Un autre suivi presque immédiatement le premier, un message que je fus en capacité d’entendre bien distinctement.
« A taaaaaaaableee ! »
Je n’étais pas encore forcément prêt à partager un moment si convivial que le repas avec les membres de l’équipage, mais mon estomac lui me somma de répondre à l’appel.
Après tout, pourquoi pas, cela serait sans doute une bonne occasion pour vraiment me présenter au capitaine Nils Gratz et lui faire part de mon intention de rejoindre le gouvernement mondial, de devenir un membre de la marine et de lui demander s’il pouvait et s’il voulait bien appuyer ma démarche. Dans ma tête, je réfléchissais déjà à la façon de défendre ma demande, après tout il ne me connaissait pas, il n’était peut-être même pas au courant de ce que j’avais pu faire sur l’archipel durant l’attaque, de mes motivations.
Je pourrais sans doute lui parler de mon rôle, même minime, dans l’arrestation de Kerk durant l’attaque, de mes missions en tant que chasseur de primes, mais surtout du pourquoi je voulais entrer dans la marine… pour retrouver une part d’humanité. J’avais mon objectif personnel, retrouver l’homme à la cicatrice, cet assassin, mais il n’était pas le seul sur ces mers, tellement d’autres avaient sans doute causé du tort à des personnes étant incapable de se défendre et ma mission n’était pas incompatible avec celle de protéger ces personnes. La motivation elle était tout autre ! Le cadre aussi, car j’avais parcouru plusieurs de ces mers sans le retrouver et je devais émettre la possibilité que ma cible se soit rendu sur Grand Line. J’avais donc besoin de moyen et d’entrainement.
J’espérais donc pouvoir faire part de tout ça autour d’un bon repas.
Nils >> Si on en vient à se rencontrer face à face autour de cette table, tu peux considérer que je te dis toutes ces choses, sinon je le ferai dans le prochain post^^
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Nils Gratz
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Sam 16 Déc - 17:34
Power Rangers ! Une escouade de choc !
L’ile qu’avait pu apercevoir Clepe Tomane était encore loin. Bien que son excitation soit à son comble, il alterna son regard entre l’ile et l’agitation d’en bas. Le repas avait été sonné… LE REPAS ! Clepe se dandina sur place et ce fut finalement un tremblement de mer qui permit de comprendre ce qu’il se passait. Après le roulis et la scène miraculeuse d’une nouvelle recrue, un grondement sourd fit fuir plusieurs ombres sous le navire. Pire qu’un son de corne, il s’agissait de tous les marins du Compost qui comprenaient que la cuisine était ouverte : la soupe était servie.
La porte d’entrée explosa dans un bruit surprenant comme à chaque moment du repas : volant en mille morceaux, le bois serait réparé par quelques volontaires plus tard.
Jone Snow vit le drame arriver : lançant son bol de soupe en l’air sous le choc, il avait manqué d’avaler la nouvelle recrue ! Mama Ité manqua de défaillir en voyant la vaisselle voler ainsi mais elle n’eut pas le temps d’intervenir : sans avoir sonner la cloche, le signal avait été donné. Criant à tout rompre, elle laissa de côté Jone Snow pour se mettre au service. Attrapant toute une pyramide de bols, elle les envoya en l’air avant de lancer sa marmite avec sa louche. D’un geste d’experte, elle devenait capable de servir la soupe aux choux en seulement quelques secondes pour plusieurs dizaines d’hommes.
De son côté le renardeau avait reprit sa forme totale et avait bondi en l’air pour s’accrocher avec ses griffes au plafond à l’une des poutres apparentes. Le danger avec tous ces vieux était réel : finir piétiné lui était arrivé plus d’une fois depuis ses débuts dans l’équipage. Une fois la vague passée, le pauvre petit renardeau chercherait du regard ce qu’il avait manqué d’avaler et s’excuser… mais c’était pas de sa faute à lui !
… T’as vu ?!
_____________
Nils manqua de tomber à plus d’une reprise. « Ah la fougue de la jeunesse ! » pensa le septuagénaire : il fallait dire que ces sexagénaires avaient tout de même de la volonté à revendre. Riant à gorge déployée pour la première fois depuis bien longtemps et depuis son départ de Grand Line, le grand-père suivit plus sobrement le groupe. Après tout c’était peut être ça la marine… un sentiment de fierté envahit le vieillard tandis qu’il franchissait les débris de la porte de la cuisine. S’installant au milieu des autres, le contre-Amiral Gratz se délecta de la soupe pendant qu’un petit jeunot lui faisait la conversation. Le somptueux gout du chou vert inondait sa gorge pendant qu’un petit jeune lui racontait son histoire. Le gout du légume chaud envahissant ses papilles pendant qu’un sale gosse cherchait à le distraire. Hey ! La soupe, c’est sacré ! Faut pas pousser pépé dans l’cagibi !
N’écoutant qu’à moitié ce qu’on pouvait bien lui raconter, Nils hocha la tête comme pour acquiescer. De toute façon, depuis qu’il était capitaine, beaucoup de personnes étaient venues lui demander des services : « j’peux manger un peu plus ? », « j’peux avoir du rab ? », « J’peux avoir une augmentation de salaire ? »… Chaque fois, tout le monde avait tenté de faire cette demande pendant le temps du repas et aujourd’hui n’y coupait pas. Comme à son habitude, le vieillard prit sa feuille de serviette et sortit un stylo de sa salopette pour y inscrire un mot.
« Nils Gratz est d’accord. »
Ce simple mot, authentifié par les différents voisins de table du vieillard pourrait servir au jeune homme de « lettre de recommandation »… de toute façon, sortir du Compost pour rejoindre les rangs de la marine, si on montrait un esprit sain, c’était qu’on était taillé pour le poste. Il suffirait alors au jeune homme de montrer le bout de serviette.
Hésite pas à contacter le staff pour entrer dans la marine Misuto, ils sauront t'aider je pense, t'as le soutien de Nils du coup... tout au moins, une superbe serviette de recommandation. Pour le reste, on approche de la terre mais c'est encore loin si vous pensez avoir d'autre chose !
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Mer 27 Déc - 16:52
«Terre en vue !»
En s’envolant, la gnomette s’était scotchée au plafond, en sécurité loin de son agresseur. Les renards ne savaient pas voler, après tout. Du moins, c’était ce que Zylphia imaginait. Elle n’était pas encore habituée aux principes qui régissaient le Compost : toutes les lois de logique, et celles de la nature elle-même, semblaient être défiées par l’équipage. En effet, par peur de se faire écraser par le troupeau d’estomac qui déboulait en cuisine, le renard avait sorti les griffes, faisant un bond extraordinaire jusqu’au plafond. Il s’accrocha sur une poutre en bois, posant la patte… sur Zylphia. Prisonnière de ces ongles acérés, et venant à nouveau de manquer la mort, la petite poussa un cri sourd, bouche fermée :
- MMMMHHHIIIIIII !
Mais le renardeau n’était rien d’autre que maladroit, et il voulait le lui faire comprendre ! Pour rien au monde il n’aurait dévoré ou embroché une aussi jolie petite chose. D’ailleurs, il n’était pas sûr de vouloir embrocher qui que ce soit. Sauf peut-être des cubes de veau, saupoudrés de paprika, sel et poivre, roulés dans l’huile pour y coller quelques herbes provençales, qu’il aurait enlevées avant de déguster la viande. Il aimait les brochettes, mais sans la verdure. Quoi qu’il en fut, son intention n’avait jamais été d’assassiner Zylphia !
- … T’as vu ?! proposa-t-il comme excuse.
- J’ai vu quoi ?! Laisse-moi partir ! Pitié ! Je te donnerai de la viande si tu veux ! Moi je suis toute petite, je fais même pas le poids pour un apéritif !
- Mais non ! Je veux pas te manger, j’ai pas fait exprès ! Je suis désolé ! T’as vu !
- Mais j’ai vu quoi ?!! s’impatienta la gnomette, qui ne comprenait plus grand-chose à ce que racontait le renard. Roh, libère-moi si tu veux pas me manger !
- Ah oui, pardon ! T’as vu !
Zylphia rechercha du regard ce qu’elle devait voir, sans comprendre. Et même s’il était un peu bizarre à vouloir tout lui montrer sans jamais lui faire voir, dans le fond, il avait pas l’air méchant. Et s’il faisait équipe avec la grosse dame de la cantine, il ne pouvait qu’être aussi adorable qu’elle !
Pendant ce temps, le renardeau l’avait libérée, lâchant prise d’une patte sur le plafond. Seulement, un peu trop lourd pour arriver à se tenir sur la poutre avec seulement trois membres, ses griffes s’étaient mises à se détacher une par une du bois, lentement. En le voyant, la gnomette tenta de le retenir, agrippant les cheveux de son collègue. Mais le mousse était bien trop lourd, et Zylphia bien trop faible : ils s’écrasèrent tous deux sur le plancher, derrière ceux qui étaient trop occupés à se remplir le ventre de soupe pour réaliser l’existence même des deux gamins. Zylphia, un peu sonnée, sortit de la chevelure de Jone Snow, K.O.
Ceci dit, il ne le resta pas longtemps. Apercevant du coin de l’œil Mama Ité qui s’approchait dangereusement de lui, certainement pour lui faire payer la soupe qu’il avait gaspillée, Jon Snow bondit hors de la cuisine, pour fuir cette maudite soupe aux choux. Il l’aurait, un jour ! Il l’aurait ! Et Mama Ité se jura la même chose, mais elle avait pour le moment bien assez de travail avec toutes ces bouches à nourrir. Elle lâcha un juron destiné au mousse, avant de se remettre à la cuisine.
Une fois loin de la cuisine, sur le pont, Jone Snow respira un coup. Sortir sauf de cet enfer, c’était un exploit. Il méritait bien une petite sieste, en attendant d’arriver à bon port. Seulement, le port n’était plus très loin, et c’était le bon ! Lorsque Zylphia le lui fit remarquer, il lui dit d’avertir les autres ; il était trop fatigué pour le faire. Ou trop peureux, ou trop flemmard.
- Terre… euh… comment on dit, déjà ? demanda Zylphia.
J’étais quelque peu stressé de faire ma demande au capitaine du Compost. Mon avenir se jouait sur la réponse qu’il allait me fournir.
S’il me disait non, j’allais continuer mon activité actuelle, celle de chasseur de primes, mais je sentais que mon destin était autre part. Toujours est-il que le repas commença et je m’installai non loin du contre-amiral Gratz.
Je me mis alors à lui exposer timidement mes motivations pour entrer dans la marine. Dans un premier temps, il paraissait réceptif à ce que je racontais, mais rapidement, je me rendis compte qu’il se contentait de hocher la tête à tout ce que je pouvais lui dire. Il faut dire que c’était compliqué de se concentrer avec tout ce qu’il se passait autour de nous, mais malgré tout, je continuai mon plaidoyer.
Finalement, après plusieurs minutes à me défendre, Nils Gratz finit par me signer un bout de papier sur lequel il marqua : « Nils Gratz est d’accord ». Cela suffisait-il pour mon intégration ? Il semblerait que oui. En tout cas cet acte ne sembla choquer personne autour de nous, même si la table paraissait plus préoccupée par le sort de la nouvelle arrivante que par ce qu’il se passait entre leur capitaine et moi-même. Enfin, je devrais me contenter de ça puisque le repas prit fin et je quittai donc la cuisine avec ma serviette griffonnée. Je n’eus pas le temps de me poser des questions sur le sujet puisque la terre fut annoncée.
Mon périple avec les membres de cet équipage touchait visiblement à sa fin et même si j’avais passé un agréable moment sur ce navire avec chacun, j’avais bien senti que je n’étais pas encore prêt à intégrer un groupe. Les choses allaient certainement se faire progressivement, mais ce n’était pas le bon moment pour ça ; j’avais en tête mon objectif, ce qui ne me laissait guère de place pour les relations humaines.
Plus on approchait de notre destination et plus une certaine angoisse montait en moi car, l’avantage avec la solitude, c’est qu’il n’y avait personne à qui dire au revoir. Or, dans ce cas-là, comment agir, partir sans demander mon reste, aussi discret que lorsque je suis venu, ou bien prendre le temps de dire au revoir à tout le monde et de les remercier pour le voyage.
Malheureusement, j’optais pour la première option, je comptais m’évaporer sans effusion de salutations et autres politesses, à promettre qu’on se reverra un jour et que si l’un ou l’autre avait besoin d’aide dans le futur. Je ne me sentais pas capable de subir tout ça et je ne voulais en aucun cas l’imposer à l’équipage. Je préparai donc toutes mes affaires pour le grand départ et me préparai à quitter le Compost sans dire un mot.
Cependant, ne pas dire un mot ne signifiait pas de ne pas leur en laisser un. C’est ainsi que je repassai par la cuisine afin de récupérer une serviette et, de la même façon que le capitaine avait noté sa recommandation, je notai à mon tour un message, tout simple, que je laisserai sur la table puisque cette cuisine semblait être un lieu de rassemblement et de convivialité pour eux.
Je n’avais écrit qu’un mot sur le bout de papier, mais cela me paraissait idéalement simple et efficace :
« Merci »
Invité
Nils Gratz
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Ven 5 Jan - 17:35
Power Rangers ! Une escouade de choc !
Le temps allait être aux adieux. La terre en vue, le vieillard s’était jeté sur le pont pour apercevoir ce qui lui avait tant manqué. Enfin il retrouvait sa belle terre natale, enfin il retrouvait Toroa. Se grattant le sommet du crane en observant l’ile, le contre-amiral se dit alors que Toroa avait tout de même beaucoup changé. Sans se tourner pour autant vers son navigateur, il comprit sans trop se poser de questions qu’il était une nouvelle fois dans de beaux draps !
Avançant un peu plus vers la proue du navire, Nils sentit comme l’air se stopper. Un événement peu commun pris place sur le navire alors qu’ils s’apprêtaient à accoster. Une fermeture éclair sortie de nulle part s’érigea au centre. Impressionnante de par sa taille, elle s’ouvrit alors sur un endroit qu’aucun membre de l’équipage ne connaissait. Mars n’avait jamais vraiment été très impactant sur l’histoire Gratzienne, mais plus encore, les décimas de façon générale n’avaient jamais vraiment été dans le cœur du marin. De fait, bien qu’il ait pu les combattre à de très nombreuses reprises, jamais il n’avait vraiment fait le lien. Jamais Nils n’avait vraiment compris qui étaient les Décimas.
QUI A OSÉ ?! Mama Ité sortit en trombe de sa cuisine. Un individu venait de dégueulasser ses serviettes. Nils comprit immédiatement et eut peur pour son matricule, quoi de plus normal après tout, il avait écrit sa lettre de recommandation sur le bout de tissu. Bien loin de se douter qu’elle ne faisait que de parler de Misuto, Nils en voulut particulièrement au jeune garnement pour avoir laissé trainer ses affaires… il le lui ferait payer un jour, c’était certain ! Comme quoi les jeunes, il était grand temps de les remettre dans le droit chemin.
Paniqué à l’idée de finir écrabouiller par la grosse dame, Nils n’hésita pas une seconde et s’engouffra dans cette nouvelle dimension. Certains membres du Compost suivirent de peur l’ancêtre et Mama Ité plissa les yeux devant l’acte inespéré du vieillard… c’était lui le coupable… c’était sûr !
GRATZ ! SI J’T’ATTRAPE… S’élançant en plongeant littéralement sur le vioque à l’aide de la rambarde, la grosse dame fut la dernière à s’engouffrer dans le portail… seuls quelques marins désemparés restèrent alors sur le navire, paralysés par la peur. Ils iraient alors accoster sur le port en vue… en espérant que le docteur Gratz reviendrait vite.