C'est bien mais pas bien PV Ghetis Archer L’affaire du siècle ! A peine Nino était-il entré dans le bar, dont la raie servait de gouttière, après le sprint qu’il venait de taper pour me trouver, que j’explosais d’une joie immense. Il ne trouvait plus sa respiration, mais moi, affalée sur le comptoir de la seule taverne de notre île d’escale, j’avais bondi vers lui en hurlant mon bonheur. Ouais, tout ce que son arrivée annonçait, c’était du bon. En plus, l’alcool, qui m’était un peu monté à la tête, ne faisait qu’amplifier ma béatitude. Sur le coup, j’avais même balancé mon verre sur le barman, plus ou moins volontairement, mais il l’avait évité d’un petit déhanché dansant, tout en grognant un juron. Mais il ne pouvait pas m’engueuler, avec tout ce que je lui avais commandé, j’étais un peu devenue la princesse des lieux.
Quoi qu’il en fut, Nino ne tarda pas à m’expliquer ce que je voulais entendre, entrecoupant ses paroles par de longues inspirations, autre signe que sa course avait été éprouvante :
- Il… il… Il est d’accord ! Il veut bien… pfiou ! Que vous alliez le voir pour faire affaires !
Alors que mon visage commençait à s’étirer en un sourire plus large que jamais, ma face tourna à l’expression d’une none à un enterrement. Sous les effets de l’alcool, et un peu du stress, je bégayai :
- Qu… Que j’aille le voir ? Sur Sshi… Iassh… Sur l’île des gens tous nus ?!
Nino acquiesça, ne comprenant pas trop mon insatisfaction. Alors qu’il ouvrait la bouche pour reprendre la parole, je le coupai pour lui demander s’il comptait rester planter ici longtemps ou s’il allait se bouger pour rappeler ce type et lui dire que c’était lui qui venait, et pas l’inverse. Hors de question que je me retrouve dans un endroit aussi bizarre. J’en avais vu des vertes et des pas mûres, sur ces îles louches, j’en avais même vu assez pour mes trois prochaines vies. Nino, montrant sa détermination, accourut vers le bateau, où il avait dû laisser son escargophone. Alors qu’il allait pour rappeler l’homme avait qui je marchandais, pour une grosse affaire, je me dirigeais lentement vers le port, pour le rejoindre. Pendant ma route, je pensais à tout l’argent que j’allais me faire, quand même. Sur Isshamatowanu, un type qui avait collectionné, des années durant, tous les vêtements des nouveaux arrivants, souhaitait revendre tout son stock pour se payer un voyage à travers le monde. Et moi, je voyais dans cette vente l’occasion d’étendre mon commerce sur toutes les Blues, et, pourquoi pas, de me spécialiser dans la vente d’habits d’occasion. De ce qu’on m’avait rapporté, il avait vraiment énormément de fringues, ce type. Le hic, c’était que l’île était réputée pour sa population forestière nue, et que des îles comme ça, ça me faisait flipper. J’avais aucune envie de me retrouver à poil au milieu de ces malades.
J’arrivais sur le bateau qu’on louait pour nos ventes, alors que Nino réclamait la venue de l’homme. Après de longues heures de négociations, le type finit par conclure le débat : il n’avait de toute façon ni de quoi stocker ses vêtements sur un bateau, ni même un bateau. Je dus me rendre à l’évidence : c’était à moi d’aller là-bas. Pas le choix, c’était une offre en or, je pouvais pas rater ça. Rien qu’à cette idée, de me retrouver sur Isshamatowanu, je sentais un frisson me parcourir. J’appelais, pour m’accompagner, Nino, et une grande femme brune, à la peau ambrée par le soleil, et qui devait aller sur sa cinquantaine. Zsuzsa, de son nom. Avec sa musculature de bodybuilder, elle serait la bienvenue pour aider à porter tous les habits de la demeure de notre fournisseur au bateau. Sans compter qu’il faudrait, avant même de partir, embarquer les grandes boîtes en bois qui nous avaient servi lors d’une dernière vente. Bon, sur le carton, il y avait écrit, en lettres capitales, « DROGUES », ce qui devait laisser entendre que se trouvaient là-dedans des médicaments, alors que non, on avait vraiment vendu de la drogue. Mais de toute façon, on était presque jamais contrôlés, donc peu importe, on prendrait ces boîtes-là.
Feuille de personnage Niveau: (53/75) Expériences: (155/1000) Berrys: 999.999.999.999 B
Mar 11 Juil 2017, 9:05 am
Un Million de Petites Fibres
Ore Wa Kurohebi Da !
- Wahouuuu ! - Cette île déboite ! - Tu l’as dit Yzis ! Cette île est magnifique ! - Ton cannabis kiférir est super puissant aussi ! - Ouais, mais c’est surtout l’hérophine de Mei qui est super puissante. - Quelle idée aussi de mélanger la morphine et l’héroïne, je ne sais même pas où nous sommes. - Nous sommes à Isshimatowanu ! C’est pour ça qu’on est à poil Yz’ ! - Bah c’est pas comme si c’était notre premier bain à deux ! - Arrête, y’en a qui n’ont pas encore compris tout ce qu’on fait ! - Ils sont vachement bête s’ils pensent que tu t’intéresses aux femmes alors. - Tout de suite les grands mots. Ce n’est pas que je ne m’intéresse pas aux femmes, c’est juste que je les préfère minces et sveltes. - Blablabla ! A part la p’tite Tenshi qui t’avait tapé dans l’œil tu t’es pas approché d’une seule meuf depuis des lustres. - Arrête, il y a eu Aoi aussi. - Ca compte pas tu l’as vu qu’une nuit. - Bon, bon j’admets qu’il faudrait revoir mes relations, mais bon je te rappelle que tu portes mon nom maintenant. - C’est juste parce que sur mon île on a pas de nom à la base. - On vient de la même île abruti, c’est juste que mon peuple était civilisé et pas le tien. - C’est pour ça que t’es venu y vivre squatteur ? - Ok, ok, j’y suis peut-être allé un peu fort, mais tu ne peux pas nier que t’es un peu casse-pied quand tu planes, fais tourner. - Je te le dis-moi, un jour ils vont en interdire la consommation de ton truc. - Et nous on le fera légaliser sur une île privée tranquillement. - Bonne idée ! Aller j’en roule un autre pour ça, tiens celui-là. - Prépare l’hérophine aussi ! - Ok !
Sans sourciller le blondin sortit de la source chaude où baignait le duo, il avait trouvé celle-ci dans un recoin de la forêt la plus dense de l’île et en profiter pour prendre un bon bain chaud. Le tout s’accompagna d’une belle plante médicinale du brun, une herbe qui une fois fumée offrait une profonde joie, ainsi qu’une drogue dure qui calmait le corps, jusqu’à ne plus ressentir la douleur. Cela donnait l’impression de planer bien plus encore, ce que préférait forcément le duo.
Ils se trouvaient sur cette île uniquement pour souffler un coup après d’intensive recherche sur Nu Nô une des deux traitresses du CP9. A cette époque La Couronne ne s’était pas encore séparée à cause de Whisky Peak et coulait des jours paisibles. C’est pour cette raison que le duo s’accordait un repos bien mérité sur une île de dépravation.
Ghetis en profitait lui aussi pour quitter le bain allant se sécher avec un des quelques tissus qu’on le laissa emmener en vue de se sécher. Ainsi il se sécha, mettant la serviette à sa taille avant de rejoindre son camarade, un pétard à la bouche lorsqu’il rejoignit son camarade qui fumait tout autant que lui. Tranquillement le duo se mit ainsi à vagabonder en une longue discussion sur les possibilités de « cannabis » qui existaient en plus de la variété « kiférir ». C’était une discussion très sérieuse qu’il y avait entre les deux hommes habitués à vivre l’un avec l’autre depuis toujours. Tant et si bien qu’ils ne prenaient plus la peine de chahuter en cas d’avis divergents.
Leur but aujourd’hui n’était pas très important dans le fond et le capitaine de La Couronne ne faisait point preuve de sa capacité à réfléchir énormément en cas de bataille à venir. Il avait déjà toutes les informations nécessaires pour son projet et son esprit était bien trop embrumé pour réfléchir au-delà de cela.
C’est ainsi que les pas du duo les menèrent au port de l’île où ils virent un bateau fendre l’eau pour rejoindre le port.
- Tiens, des nouveaux nudistes à venir. - Tu penses y trouver la femme de ta vie cette fois-ci ? - Hein ? Si elle est faible ça n’a pas d’intérêt mon pote. - Bah espérons qu’elle soit forte, car l’effet du kiférir retombe déjà. - Tire plus fort sur ton pétard ça montera plus vite mec t’inquiète.
Ce que fit donc le blond en accord avec le brun. Les deux lâchèrent ainsi un gros nuage de fumée autour d’eux tout en éclatant de rire ! Un passant son bras autour de l’épaule de l’autre pour rire joyeuse, leurs serviettes tombant par la même occasion.
Graine du canabis kiférir : La drogue c'est mal. Mais là, c'est drôle en fait. Cette plante, une fois brûlée, dégage des vapeurs qui provoquent le rire chez quiconque les aspirent. On peut aussi en mettre dans ses tisanes ou dans ses cigarettes pour une bonne tranche de rire.
Hérophine : Il s'agit d'un mélange d'héroïne et de morphine à s'injecter. Il contient plus de morphine que d'héroïne et a pour effet de calmer nettement les douleurs musculaires et autre du corps, il détend l'utilisateur. Mais une trop forte utilisation provoque dépendance, somnolence, vomissements, diarrhée, overdose. A consommer avec modération !
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Spoiler:
La phrase culte de Mars : [17:24:26] @ Harlock Zora : Ha, à la prison, c'est le Noctis-show ! xD
[16:48:14] Fenice Nakata a été kické par Ghetis Archer [16:48:41] Fenice Nakata a été banni par Ghetis Archer
Ghetis Archer
Invité
Invité
Mar 11 Juil 2017, 11:01 am
GO GO GO ▬ FB PV. Ghetis Archer
Fallait vraiment avoir le cerveau déglingué pour vouloir vivre là-bas. Or de question que je me retrouve à poil avec ces malades. Mais grand heureusement, mes talents de costumières et d’actrice me sortiraient de ce sale pas. J’avais prévu de quoi me couvrir, au moins six couches de vêtements sur lesquelles je revêtirais un magnifique manteau d’esquimau, afin de me faire passer pour une étrangère des grands froids. En imitant l’accent bizarre du Nord, ils comprendraient que ma culture, bien différente de la leur, ne m’autorisait pas à me dévêtir publiquement. Question de religion.
La tenue d'esquimau
Pour être sûre de bien avoir tout mis à notre arrivée, j’enfilai toutes les couches dès notre départ. Ce fut chose faite, merci à mon organisation sans faille. Le hic, c’est que j’ai sué comme un porcelet durant tout le trajet, et que toute l’épaisseur qui m’écrasait gardait au chaud toute l’odeur de viande pourrie. J’étais donc en train de mourir d’asphyxie et de chaud. Je cuisais, là-dessous. Littéralement. Sans compter qu’Isshimatowanu n’était pas le Nord. Oh non, évidemment, il fallait qu’on tombe sur un temps des plus parfaits, sans une goutte de pluie, histoire que je crève dans la journée.
Avant que nous arrivions, pendant que Zsuzsa tentait de m’apporter un peu de fraicheur en glissant des glaçons dans ma tenue, je vis Nino s’envelopper de crème solaire. Putain, j’y pensais : eux, ils allaient sûrement se foutre à poil. J’allais devoir subir la vision de mes employés nus, travaillant sans vêtements, même pas leur super casquette « Bingley » qui faisait la promotion de notre entreprise. Mais surtout, j’allais voir le petit truc de Nino, pendouillant mollement entre ses jambes. Putain, mais quand est-ce que Dieu, ou l’évolution, ou je-sais-pas-quoi, s’était dit que ce truc pouvait être utile ? C’était juste dégueulasse. D’un niveau de dégueulasseté hors normes, même. Ça battait des records. Enfin… J’essayais de me consoler en imaginant la coquette somme qu’on allait se mettre dans les poches, à la fin de tout ça.
Nino
Je n’eus d’ailleurs pas le temps d’y penser tant que ça, puisque notre navire accosta le port d’Isshamatowanu. Sans grandes facilités, je réussis à mettre pied à terre, face à de nombreux villageois, venus nous accueillir. Ceux-ci semblaient, sans étonnement, désirer nous voir nus. Je m’empressai de jouer mon rôle :
▬ Ça alors ! Il fait caillant, c’matin ! J’ai la kikebiche, moi, une fois ! De là d’où je viens c’est qu’on peut pas être tout nu ! Je peux pas être tout nu, moi, ici !
Derrière moi, loin de me soutenir, Zsuzsa et Nino se dépoilèrent. La femme, que je pensais pourtant un peu pudique, se débarrassa de sa cape d’un grand mouvement théâtrale, écartant les bras comme si elle comptait s’envoler, dévoilant son corps musculeux, sans un pet de graisse, si ce n’était sur son voluptueux poitrail. Un monstre, cette femme. J’étais fan. Nino, quant à lui, une fois nu, termina de se tartiner de crèmes en tout genre : solaire, auto-bronzante, anti-âge, réparatrice, et j’en passe. Je tournai à nouveau la tête vers les villageois, tout sourire, persuadée que ça marcherait. Que nenni : Zsuzsa et Nino passèrent sans problème la frontière humaine, nus comme des vers, tandis que moi, ils me grondaient du regard, attendant que j’imite mes employés. Bordel.
Zsuzsa se déshabillant
Après dix minutes à bavasser, à chercher mille excuses pour garder ma tenue, je dus en perdre dix autres pour tout retirer. Le manteau, le gilet en peau de vache, le pull en laine, le sous-pull en coton, la combinaison de ski, le t-shirt manches longues, et le manches courtes. Puis vint le tour des bas, dont deux collants et une grande paire de chaussettes montantes. Dès que ce fut fait, je soufflai, fatiguée avant même d’avoir porté toutes les boîtes chez le client. Se déshabiller, c’était du sport. Mais au moins, les villageois m’accueillir avec de grands sourires, me laissant rejoindre mes employés, qui avaient eu plus que le temps de descendre toutes les caisses vides.
▬ Bon, ok, euh…
Plus mal à l’aise que jamais, je me crispai, enfonçai ma tête dans mes épaules, cachant d’un bras ma poitrine, et de l’autre main ma nénette.
▬ Euuuh… On y va vite. On fait vite. Faut que tout soit terminé dans l’heure.
Bien que mes demandes tiennent de l'impossible, Zsuzsa, sans discuter, prit dans ses bras quatre caisses, les unes empilées sur les autres, dépassant sa tête de deux bons mètres, et se laissa guider par Nino et moi, qui portions chacun une caisse. J’en profitai d’ailleurs pour me cacher derrière, histoire de me sentir moins nue. Et c’est dans la tenue humiliante d’Eve que nous traversâmes les rues pour trouver la demeure du type.