La rencontre avec Elina était un succès. Désormais, il ne restais plus qu’à me rendre à Nighty Town pour y déclencher le chaos du siècle. Mes hommes seraient là-bas d’ici quelques heures et moi, je n’avais qu’un peu d’avance pour préparer mes artifices. L’objectif était de faire du bruit et je comptais bien y mettre les moyens pour qu’une fois de plus on parle de nous. Mais avant l’effort, un peu de repos s’impose et de plus, je me devais d’engager des gens, de la main d’oeuvre. Elina avait donner un coup de pouce à cela, mais moi aussi de mon côté je me devais de m’atteler à la tâche. Les navires et engins sous-marins n’allaient pas être pilotés par magie, je devais trouver des gens apte à tirer sur des objets et appuyer sur un bouton quand il faut... De plus, je qualifie cela de main d’oeuvre, mais au final, ils me servent aussi de chaire à canon, car aucun d’eux n’est censé sortir du lot. Les membres de mon organisation eux en revanche sont spéciaux. Que ce soit leurs idéaux, leurs capacités ou l’intérêt que je porte à eux, quelque chose fait qu’ils sortent du lot de cette chaire à canon. Eux, ils sont capable d’accomplir des missions autre que simplement supporter ma bonne humeur naturelle et mes missions suicides. Au final, il n’y a que eux qui peuvent être assurés de sortir vivant de mes escapades mortelles et le plus amusant est que personne ne l’a compris depuis le temps.

Amusé par cet état de fait, c’est donc sur cette île de Kuro-Manima que je me cachais. Cette île très peu réputée était un lieu idéal pour passer vers d’autre blues. Jusqu’à maintenant, la marine n’avait pas eu connaissance de cet endroit comme étant un repaire idéal pour des petites frappes, ou alors, la marine se fichait de cet endroit ayant d’autre chats à fouetter...
Bref, pour ma part, j’allais profiter de ce lieu pour recruter de la chaire à canon en leur promettant ciel et terre, bien qu’en soit seul la mort un jour ou l’autre les attends.
Prenant soin de me déplacer incognito, je n’étais guère au courant du fait que ces derniers temps, de nombreux meurtres avaient lieu ici et pour cause, des assassinats étaient organisés ces derniers temps. Une personne dans l’ombre cherchait à garder la main mise sur l’île et ne désirait pas voir de trop grosses tête rester longtemps ici. C’est donc sans le savoir qu’une fois repéré sur l’île, un des nombreux responsable de la surveillance informa son “ chef “ et qu’un contrat tomba sur ma tête : 50 M de Berrys pour celui ou celle qui pourra me tuer.

Continuant ma route silencieusement, j’entrais alors dans un bar sans réellement savoir ce qui se tramait. Le bar malfamé était un mélange entre un bar où boire et une scène de danse où de sublimes créatures se déhanchaient - et plus en privé - inlassablement. Allant vers le bar, je commandais alors un whisky. Ne voyant pas que le serveur ravala sa salive en me voyant, il me servit un verre normal, non empoisonné alors que l’option aurait pu être intéressante. Buvant celui-ci, je cherchais du regard des gens qui pourraient m’intéresser. Plusieurs groupes de gens se trouvaient là et c’est dons après avoir analysé la situation que je me dévoilais au grand publique. Retirant ma capuche, voilà que des murmures circulaient.

Très vite, le message se mit à tourner... Ren Tao, le primé à 59 Millions de Berrys se trouvait dans le bar “ Dirty Drink “ . Cependant, en plus de cette petite annonce destinée aux gens intéressés par une capture, il était ajouté que “ Big Boss “ avait mis un prix de 100 Millions sur sa tête. Comment ces gens allaient-ils réagir hein ?

Moi pour ma part, je sirotais mon breuvage, cherchant de visages qui pourraient m’intéresser, des pigeons. Soudain, une lumière bleutée illumina la scène principale. Une danse spéciale par une représentante spéciale ? Intrigué, je tourna mon regard vers l’endroit illuminé. Qu’allait-il se passer hein ?

Certaines personnes sont douées dans l’art d’attirer l’attention. Bien des méthodes servent. Il y a la réputation, les primes aidant parfois à faire tourner les regards. D’autre fois, il s’agit de la façon d’agir, que ce soit douce ou brutale et là, la personne qui entrait en scène était visiblement douée de son corps. En effet, la lumière se concentrait sur elle, intimant les autres ex danseuses de s’éclipser. La scène se vide, et l’ambiance change du tout au tout. Les regards discrets sur moi se posent finalement sur cette femme et ses habits la rendant quasiment anonyme. Qui est-elle ?

Affichant un regard légèrement surpris, je fixais celle-ci, sans aborder le même regard que les autres. Les hommes présents étaient comme des bêtes, fixant un morceau de viande. Moi, il n’en est rien, de la curiosité se lit sur mon visage avec une pointe d’amusement. Le corps de la demoiselle valse, elle se déhanche avec une certaine sensualité des plus délicates. Sa danse avait le pouvoir de faire chavirer les coeurs et les envies dans la place, moi, je me détendais quelque peu, sans pour autant me laisser amadouer. Elle a un talent fou. Bizarre que je n’en ai pas entendu parler, une telle beauté aurait normalement du percer dans le domaine non ? Pourquoi rester sur cette île avec une telle capacité ?
Pendant quelques secondes, je repensais à ma défunte “ compagne “ morte jusqu’à preuve du contraire. Secouant, je revenais à moi quand je vis une silhouette se dessiner proche de moi. Son timing étant parfait, la voilà proche de moi alors que la musique se taisait. Le charme se perd et finalement se brise dans la pièce pour les autres, mais moi, je me sens comme privilégier. Belle stratégie que voilà si son approche était réfléchit, alors sa flatterie était des plus délicieuse.

“ Bien le bonsoir. “

Pas besoin de regarder ailleurs, les alentours se font plus sombres. Les regards d’autres personnes se font jaloux, mais je m’en fiche. Me concentrant sur cette charmante créature voilée, je plongeais mon regard dans le sien avant de sourire en coin. Nos souffles aussi légers que discrets se frôlent et on pourrais croire de loin que l’espace entre nous va se briser, mais il n’en est rien.

“ Magnifique danse que voilà... Merci pour le show. “

Malheureusement, je ne dois pas me laisser distraire. Je suis venu pour une bonne raison et je ne vais pas m’éloigner de cette dernière si rapidement. Passant un doigt son son menton, flattant cette dernière en soulevant doucement son voile, je laisse mon souffle se faire ressentir et mes mots se faire entendre que par elle.

“ Pourquoi ne pas se revoir plus tard ? J’ai d’autre chats à fouetter... et je doute que du recrutement t'intéresse... Cependant, une danse.. Je ne dirais pas non. “

Ou “voler” compte tenu de mes principaux faits d’arme marquants, à savoir le vol d’une bijouterie de riches ayant mené à une prise d’otage partielle et l’intrusion à une salle de vente aux enchères importante ayant terminé en destruction totale de la zone. Mais jusqu’à maintenant, les principaux faits retenus contre moi s’apparentaient au vol. Pourtant, pour les plus connaisseurs, je ne suis pas qu’un simple voleur, mais bien un meurtrier n’hésitant pas à laisser des corps derrière lui lors de son passage à X ou Y endroits.

Tandis que je quittais doucement son regard, voilà qu’une bande de loubards allaient tenter leur chance en approchant avec la ferme intention de me tuer. Au nombre de trois, ces personnes imposantes étaient armées respectivement d’une lame plutôt importante en terme d’épaisseur, une chaine et enfin, le dernier d’un sabre. Qu’espéraient-ils en essayant de me prendre ainsi par surprise ?
Commençant à me retourner, je vis alors un homme avec le bras levé, l’arme en main. Allais-je avoir le temps de réagir ?

Charmante danseuse que voilà. Souriant en coin, je soupirais d’aise en l’observant, mais rapidement, je revenais à mes affaires avant tout. Ne remarquant pas son mécontentement, je me retournais alors vers les hommes qui approchaient de moi. Tandis que la danseuse s’enfuyait pour rencontrer son patron, moi, je me retrouvais nez à nez avec des personnes semblant vouloir se faire un ami. Manque de pot, je n’étais pas là pour chercher l’amitié. Plissant les yeux en voyant un bras levé, je laissais ce dernier s’écraser contre le parquet et soulever un petit manteau de poussière. Avait-il touché ? Toussant quelque peu, les hommes tentaient de faire disparaitre cette poussière gênante.

Des bœufs ? Des idiots qui sont limite suicidaire ? Voilà qui peut être intéressant, mais ils ne semblaient pas attiré par ma personne pour une raison de charisme, non, ils étaient animés par autre chose. Apparaissant au travers de la poussière, je relevais brutalement mon genoux vers le menton du molosse m’ayant attaqué et le fis s’éjecter vers l’arrière. Le coup avait été d’une force terrifiante si l’on compare leurs forces à la mienne.
Ils voulaient se frotter à moi ? Joignant mes mains, je faisais craquer mes articulations, montrant clairement mon intention de vouloir en découdre.

“ Venez... “

S’en suivit d’une joute physique où les gens tentaient leurs chances. Mais face à eux ne se trouvait pas un criminel lambda... Non, il y avait moi. Rendant les coups dix fois, je fracassais leurs crânes un à un et chaque fois qu’ils se redressaient, je faisais en sorte qu’ils se couchent une fois de plus pendant quelques secondes de plus. Ils étaient tenace, il faut l’avouer, mais pourquoi l’être autant ? Le plus gros des trois retenta sa chance et cette fois, je relevais quelque peu ma manche dévoilant le secret d’une telle force de frappe : mes gants. Armé de dials et de quoi faire mal, je lui mit un coup se voulant puissant de base, mais voilà que le dial s’activa et le propulsa violemment contre un mur. Passant au travers, je me retournais alors vers les deux autres pour m’acharner sur eux.

La violence déployée était purement animale. Les coups n’étaient pas pour jouer, mais bien tuer. Je jouais avec ma nourriture pour l’heure, mais après m’être bien amusé, je me mis à m’ennuyer et je me décidais à en finir. Les délaissant, je me saisis d’une sorte de bombonne. Sachant qu’un choc de trop pourrait causer une explosion, je ne me gênais pas pour endommager assez celle-ci et l’envoyer dans la gueule de mes adversaires.
Sans pitié aucune, je mettais en danger la plupart des gens ici et quand l’explosion eu lieu, je regardais ces flammes se rependre sans faire tout exploser. Mes calculs étaient justes. Ou plutôt... J’avais eu de la chance. Ayant presque un air de démon, je regardais les corps se faire inertes. Me tournant vers mon public, mon entrée en scène était faite, j’avais l’attention des gens ici.

“ Si qui que ce soit veut tester sa chance, qu’il vienne. Mais c’est votre vie qui est en jeu, compris ? “

M’allumant une clope, je ne voyais pas l’homme que j’avais éjecté revenir. La clope au bec, il me frappa de toute ses forces, ne me faisant guère bouger, mais baisser la tête et saigner. Aussi fort sois-je... Je n’en restais pas moins un humain ennuyeux et mortel. Le regard vide au départ, quand je me redressais totalement, les spectateurs pouvaient admirer un regard que seul peu de gens connaissent. Seul des gens ayant tué sans hésiter peuvent le comprendre. Ce moment où l’on n’a plus peur de tuer. Avec une certaine barbarie, je me saisis d’un objet se voulant tranchant et je tranchais net dans sa gorge avant de lui saisir la pomme d’Adam et l’arracher. Le laissant se vider de son sang dans une certaine agonie, je reprenais ma place de maître de l’audience.

“ Je ne suis pas là pour jouer avec des amateurs... Je recherche des gens motivés à participer à un gros coup. La gloire et la richesse attendront tout ceux qui sauront se faire une place parmi les miens. Qui est partant ? “

Ne laissant pas trop de doute sur le sort de ceux qui oseraient dire officiellement “ non “, je me demandais comment les gens allaient réagir. Paniquer ? Se soumettre ?
Mon regard croisa alors celui de cette fameuse danseuse. Oh ? Elle est encore là ? Ne la quittant pas des yeux, je me demandais pourquoi elle ne fuyait pas en prenant ses jambes à son cou. Une fascination naîtrait-elle ?

L’animosité ne descendait pas, cependant, j’avais calmer les gens autour de moi. Aucun ne désirait subir mon courroux et je m’en satisfaisais. Admirant la danseuse, celle-ci semblait s’enfuir vers je ne sais où. Soit... Me concentrant alors sur l’assemblée, je vins alors à regarder les gens encore présents. Hésitaient-ils ? Quoi qu’il en soit, je fis donc mon discours.

“ Pour les intéressés... Un navire passera demain. Ceux qui désirent participer à un coup brillant et qui rapporte gros pourra y embarquer. Le danger sera présent certes, mais la richesse et la crainte d’autrui sera à la clé. A prendre ou à laisser. “

Ces gens là n’étaient pas très importants. Ma pression n’était pas vraiment sérieuse pour ces gens là, cependant, je comptais aller voir désormais d’autre gens ayant entendu parler d’un casino. Il doit bien y avoir des crapules là-bas non ? Avançant à pas lent, je continuais alors de fumer ma clope tout en ignorant mon avis de recherche secondaire. La clope au bec, je regardais la fumée s’échapper du bout de celle-ci. Fascinant que regarder cette fumée blanche serpenter dans l’air. Pensif, je délaissais quelques secondes mon environnement.

Imaginant une certaine mélodie, aussi surprenant cela soit-il, j’imaginais quelque chose de doux, comme un glas qui vous berce en douceur. Repensant soudainement à cette danseuse, je l’imaginais là, en train de danser au rythme de la musique imaginaire. Aaaaah... Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressentis ce genre de “ charme “. Secouant la tête pour me retirer ce parasite de la tête, je revenais à moi, marchant dans une ruelle sombre étrangement vide.

Regardant autour de moi, je ne semblais pas confiant pendant quelques secondes avant de redevenir stoïque. Je me faisais des idées... Roulant les yeux, je terminais ma clope et la jetais au sol. Soupirant d’aise, je vins alors à simplement m’en rallumer une. Prenant une pause, je pris un den-den mushi, appelant un de mes acolytes. Je me mettais à discuter discrètement à l’abri des oreilles indiscrètes.

Ce casino était clairement bien protégé. Y rentrer ne serait pas difficile, cependant, passer incognito un peu plus... Incapable de prendre un un quelconque costume n’ayant pas de temps à perdre, je me mis à entrer comme un client lambda. Le patron de cet endroit était ma cible et je comptais bien lui faire entendre ma voix pour obtenir son soutient et user de son influence pour obtenir un maximum de personnes d’un coup. J’aurais vraiment du commencer par là... Soupirant de lassitude, ignorant les regards indiscrets de gens qui me reconnaissaient je suppose, je me dirigeais vers une table de poker. Avant d’attaquer, autant profiter un peu non ? Allant à la fameuse table, je m’installais sans aucune crainte apparente. Déposant une somme importante d’argent, immédiatement toutes les personnes ne pouvant suivre allaient ailleurs, me laissant seul avec trois autres personnes. Un jeu à quatre ? Intéressé, je laissais donc l’homme distribuer les cartes, le croupier ne semblant pas impressionné par ma présence.

“ ... “

Regardant mes cartes, je me comportais de façon naturelle. Certains tentaient de faire du bluff qui se voyait trop et d’autre ne faisaient rien. Au final, je me demandais bien qui était le meilleur joueur. Vu mes cartes, j’étais sûr de moi, mais ma nature parano’ me fit presque douter. La partie avançait et suite aux relances, il ne restait plus que trois personnes, chacun ayant un plan. Soufflant de lassitude, je me mis alors à dévoiler mes cartes et ma suite. Tandis que les autres montraient leurs atouts mais insuffisants pour gagner, je ne notais pas leurs regards noirs et amassais l’argent misé sur cette partie.
M’ennuyant par la suite, je me mis à regarder vers un coin. Une immense baie vitrée laissait entrevoir une silhouette observant la pièce. Le bureau du patron de ce casino ayant une vue imprenable sur son “ empire “.
Il me fallait prendre les entrée pour le personnel, aller là où le “ staff “ peut. Comment faire sans être vu hein ? Alors que je me baladais dans la foule, voilà que quelque chose m’intrigua au plus haut point.

“ Toi ? “

Habillée de façon plus sobre, je reconnaissais ses yeux et je devais avouer sa chevelure aussi était reconnaissable. Quand je vis son regard, je m’approchais aussitôt, fronçant quelque peu les sourcils. Malheureusement, je ne pouvais pas m’amuser à lui sauter dessus comme ça, au milieu de la foule. Prenant un petit amuse-gueule, je le mangeais tranquillement avant de prendre doucement la parole, d’une façon presque intime, à l’abri des oreilles indiscrètes.

“ ... Que fais tu ici ? Qui es tu ? “

Plongeant mon regard dans le sien, j’espérais avoir des réponses et vite, car à défaut de m’occuper d’elle maintenant, dès qu’elle serait dehors, ce serais une autre histoire. Carrure menaçante, loin d’imaginer ses capacités, je restais confiant.

“ .... Le bar, puis ici... Qui es tu exactement ? Tu me traques ? “

Pense-t-elle que la proie se laisse aisément chasser ? Je suis Ren Tao... Pris dans un coin - façon de parler - je me demandais comment elle allait réagir. Reprenant un amuse-bouche, histoire de ne pas trop attirer l’attention, je dis de façon normale voix audible.

“ Ces apéros sont vraiment... Un délice. “

Affichant un faux sourire, je continuais de mettre la pression sur la demoiselle.

“ Si tu fais partit du staff... Alors tu vas me rendre un service... Ou bien... “

Un deal que voilà, allait-elle l’accepter ? Ou tenter le diable ?

Pas patient ce soir, je me demandais bien ce qu’elle allait me dire, mais il fallait comprendre qu’au moindre faux pas, sa vie pouvait prendre fin. Selon le cas, je pourrais peut-être faire abstraction de ce point stratégique pour moi et simplement me laisser aller à mon envie meurtrière. Mais pour le moment, j’attendais qu’elle réponde à mes questions, choses qu’elle ne fit pas. Et tandis que j’allais attaquer, celle-ci prit la main en faisant une chose que je n’aurais pas imaginer. En un rien de temps, voilà que du champagne coula sur mon visage, mais elle ne fuyait pas pour autant. Rouge de colère, je me demandais bien ce qui allait m’empêcher de la tuer désormais. Les regards tournés vers nous, il m’était impossible de la tuer discrètement, ce qui m’intime à devoir faire un massacre général si des forces de sécurité s’en mêlent... Soit.

Retrouvant mes esprits, j’allais enfin agir, mais voilà qu’une certaine vérité saute à mes yeux. Alors qu’un majordome venait tenter de calmer la situation, il intima la demoiselle de me trainer ailleurs pour me changer et réparer son erreur. Me laissant donc traîner comme un chiffon, une fois emmené dans une pièce clairement privée, je la laissais donc refermer la porte. Passant une main dans ma chevelure, je retirais ma veste totalement foutue et tandis qu’elle semblait m’observer, je dis d’un ton froid et quelque peu énervé sans pour autant la menacer directement.

“ J’aimais bien cette veste... “

La pliant quelque peu, je vins alors à me retourner pour alors la fixer. Avait-elle jouer la comédie exprès ? Souriant en douceur, je m’avançais vers elle pour n’être qu’à plus d’un mètre.

“ ... Bravo. “

Me dirigeant vers une armoire, je me changeais quelque peu, au moins le haut. Sans gêne, je dévoilais mon corps, marqué de quelques cicatrices minimes en soit. Je ne passerais pas pour un gars du staff, mais au moins, ça me changera des habits qui sentent l’alcool. Refaisant face à la miss, je me fis clair.

“ Emmène moi au patron du Casino, j’ai des choses à lui dire. Une fois mon boulot fait, toi et moi on aura des choses à se dire je crois. “

Promesse de m’occuper d’elle ensuite ? Je ne laissais rien paraitre. Un mélange de calme, agressivité et envie de meurtre total. Saurait-elle sur quel pied danser avec moi ? Allez savoir. En tout cas, désormais elle n’était plus une simple danseuse à mes yeux, mais bien autre chose. Restait à savoir quoi ? Un espion ? Une surveillante ? Autre chose ? Comme je l’avais dis, nous verrons cela une fois mon job imposé par moi-même terminé. Pour l’heure, j’avais du pain sur la planche et comme elle pouvait le voir : rien ne m’arrête.

Face à elle, j’espérais vraiment pouvoir aller voir cet homme et terminer mon travail. Cependant, j’allais être victime d’un petit contre-temps et pour cause, alors que je comptais sur la demoiselle pour me mener à lui, elle se fit ... Négociatrice ? Arquant un sourcil, ses premières paroles me firent dire qu’elle allait vouloir discuter. Soit, tant qu’au final je peux aller voir l’autre personne ça m’allait. Mais malheureusement, les choses ne se passaient pas comme prévu. Notant quelque chose qui n’allait pas, je fixais celle-ci de mes yeux de prédateurs. Ne captant pas qu’elle aussi avait de quoi être une prédatrice, je la vis éteindre la lumière.

“ Oh ? ... Merde...“

Simple exclamation contrôlée. Regardant autour de moi, je cherchais un quelconque repère, mais impossible d’en trouver un. Il ne m’en restais donc plus qu’un. Tandis qu’elle se jouait des ténèbres de la pièce, je commençais donc à jouer mon petit rôle comprenant enfin où elle voulait en venir. Dans ce noir, je ne voyais rien certes, mais à son insu, je ressentais les choses. Don ou pouvoir selon les gens, j’étais dôté et avais maîtrisé cette aptitude qui consiste à entendre les “ voix “. Chaque êtres vivants que ce soit humain ou végétal ou animal possède une voix, et via ma concentration, je pouvais ressentir celle-ci sur un certain périmètre, mais dans cette situation, je l’appliquais seulement dans cette pièce pour me concentrer sur elle et uniquement elle. Faisant mine de ne rien voir de son déplacement, quand son bras se fit salvateur, prêt à m’attaquer dans le dos, je me retournais quasiment au dernier moment pour tenter d’attraper son poignet tenant son arme. Serrant pour ne pas rompre le contact, je reouvrais mes yeux bien que je ne la voyais pas, j’imaginais sa silhouette dans ce noir complet.

“ Tu sais ce qu’on dit... Il y a des exceptions à la règle...Et aujourd’hui, c’est le cas. “

Si ma prise était réussit, j’avais là une occasion parfaite de la frapper, ou la tuer. Mais rien de tout ceci ne se faisait. Je maintenais la prise si réussite et je laissais un blanc planer. Essayant de mesurer la force qu’elle y avait mit, je me faisais un avis de professionnel et me mis à sourire dans le noir. Pas mal... Savait-elle qui je suis ? Si non, elle avait une une sacré paire de boules d’oser faire ça. Mais si elle le savait, je ne savais pas quoi choisir entre le fait d’être fou ou vraiment dévouée à son travail. M’assassiner ? Tuer le tueur ? Quelle douce ironie.

“ Aucune hésitation... Plus de précision que de force bien que l’équilibre soit intéressant... Tu veux me tuer ? En tout cas, à défaut d'avoir pris la bonne cible... Tu sait y faire. “

Continuant de serrer sans broyer pour autant le poignet, je vins alors à fouiller une de mes poches pour alors saisir une de mes lames. Fine, tranchante, en un rien de temps nous pourrions tenter une attaque rapide tout deux, mais je ne faisais rien, je n’en voyais pas l’utilité.

“ Pourquoi ? Qui t’emploie ? Si tu acceptes de parler, sache que je pourrais t’offrir bien plus que ce que ces gens peuvent t’offrir. “

La recruter ? C’est une idée, mais avant qu’elle se décide, je relâchais alors sa main pour bondir en arrière. Proche du bouton de la lumière, je ne la rallumais pas, attendant simplement sa décision, jouant avec ma lame entre les doigts. Si celle-ci osait bouger comme pour essayer de me “ troubler “, elle pourrait vite voir que pour une raison inconnue, j’arrivais à la “ tracer “ dans le noir comme si je la voyais. Sa voix était claire comme de l’eau de roche désormais. Un sourire en coin, je me demandais si elle allait perdre son sang froid face à ce genre de revirement de situation.

Seul face à la demoiselle, je me demandais bien pourquoi vouloir me tuer, mais aussi étrange cela soit-il, j’aimais ça. C’est osé et je voulais saluer ce geste me disais-je. Mais trêve de plaisanteries, focalisé sur sa voix, j’attendais ses réponses si elle me répondait. Je me demandais bien jusqu’où pouvait aller son potentiel. Elle ouvrit doucement la bouche, débutant une réponse peu plaisante. Oh ? Pensait-elle vraiment ce qu’elle disait avant même de connaître mes possibles propositions ? Il n’est pas conseillé de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer, d’autant plus quand il s’agit de moi.

“ Oh ? Tu crois ça ? “

Je regardais vers elle pour alors la laisser dire ses arguments. Ainsi donc, elle citait juste des hommes de pouvoir sur cette île ? Que ça ? Partir de cet île via de l’argent ? Une somme astronomique ? Voilà de bien pauvres arguments qui me rendaient presque triste. La laissant croire qu’elle avait raison, je poussa un simple soupire avant de simplement me masser le front. C’est navrant, mais je n’allais pas la laisser ainsi... Non, j’avais le pouvoir de lui montrer un certain espoir, alors autant le lui montrer plutôt que le garder jalousement pour moi non ? Bavard en ce soir, même si le temps presse, je laissais ma voix monocorde sonner dans le noir.

“ Ils ont de l’argent et tu leur rend un service pour obtenir cet argent ? Tu tue et te plie à leurs exigences ? Pourquoi être si compliqué ? ... Alors que tu pourrais simplement prendre. Rester libre et prendre ce que tu veux, quand tu veux. Tuer quand cela est nécessaire ou non, être libre, toi, sans contraintes. Des sommes astronomiques ? Moi, je te propose des sommes infinies. Tu cherches à quitter l’île pour partir à l’aventure ? Je peux te proposer des épopées où le sang et la gloire est au rendez-vous. Il te suffit juste de te motiver toi et non simplement attendre que les autres te donnent ce que tu veux. Ne demande jamais... Prends, c’est ça la vraie vie. “

Souriant de façon malsaine, j’affichais clairement mon anarchisme. Telle était la vraie vie. Un monde sans règles excepté les seules qu’on s’accorde. Certes, parfois s’agenouiller devant plus fort que soit pour avoir un peu de sous c’est naturel, mais ce que je voulais lui montrer, c’est que quand on veut, on peut enfin se libérer de ses propres chaines. Ce moment est toujours risqué, mais il faut bien passer par-là non ?
Ne sachant pas si elle avait entendue mon message, je la vis foncer sur moi. Plaçant mon bras devant moi, je me laissais mordre en grognant face à cela. Qu’est-ce que ... Je sentais quelque chose s’enfoncer dans ma peau. Des dents ? Une femme-bête ? Ou une Zoan ? Rei étant une utilisatrice de ce genre, j’avais l’habitude de cotoyer ces gens-là. Bref, ayant d’autre chats à fouetter, je la laissais agir aussi surprenant cela soit-il. Qu’elle s’en aille, j’avais une autre personne à visiter. Tandis qu’elle s’en allait dans le couloir, moi, je me concentrais alors sur le fameux Spike. Ni une ni deux, je m’élançais comme une furie dans le couloir. Percutant les personnes sur mon chemin, sans recroiser la miss - ne prenant pas le même chemin qu’elle en théorie - je me précipitais vers la pièce du propriétaire de Spike et défonça complétement la porte, projetant un de ses deux gardes du corps présent dans la salle. Fixant l’homme qui s’interposait entre lui et moi, je le laissais venir à moi pour alors l’exécuter sans vraiment de mal. L’homme avec un escargophone semblait avoir fait un appel, mais à qui ? Il avait beau balbutier quelques paroles, je me contentais d’approcher, comme la faucheuse que j’étais, alors qu’il demandait de l’aide auprès d’une certaine “ Seïra “. Hm ? Haussant les épaules, je vins à sourire en coin, le prenant pas le col.

“ J’ai besoin de toi.. Alors tu vas m’écouter veux-tu ? J’ai besoins d’hommes... De la chaire à canon qui plus est. J’aimerais que tu me fournisse donc. Fais passer gentiment le message... Toutes personnes voulant une certaine paie intéressantes ont rendez-vous demain à l’aube. Suis-je clair ? Une fois le message fait, je m’en irais de là. C’est à prendre ou à laisser, mais si tu laisses... “

Levant le poing, je m’apprêtais à l’abattre sur lui en cas de réponse négative.

Seul avec cet homme, je me demandais bien ce qui allait se passer. Les renforts allaient-ils arriver ? Je n’en sais rien et en un sens, je m’en fichais totalement. Le message été passé et je me devais juste d’attendre de voir ce qu’il allait faire. Je lui laissais le choix sans vraiment le lui laisser. Fixant ses yeux, j’essayais de lire dans ses pensées en vain. Le souffle léger, le sien en revanche était court, quelque peu paniqué. Pensait-il que j’avais tout mon temps ? Lui tendant un den-den mushi, je le laissais faire le numéros ou les numéros qu’il devait de faire.

“ Aller... “

Fronçant les sourcils, je l’admirais faire ce que je lui ordonnais. Le message était que des gens ayant soif d’aventure se rendent au navire demain, ils seraient bien payés etcetc. Une fois cela fait, je lui arrachais l’appareil des mains et tapota sa joue comme pour signifier qu’il était un gentil garçon. Qu’allait-il se passer désormais ? Le laissant se plaquer contre la baie-vitrée de son bureau, je remarquais qu’elles étaient teintées. Ainsi, il voyait tout, mais personne ne nous voyais ? Affichant un léger sourire, je vins alors à m’étirer quelque peu. Rangeant mon propre appareil de communication, je regardais l’homme d’un regard froid.
Avait-il peur de la mort ? Qu’est-ce que j’aimerais parfois être dans la tête de mes victimes... Mais lui ne laissait rien voir. Soupirant de lassitude, alors qu’il me demanda ce que j’allais faire, je me mis à le fixer.

“ Te récompenser comme il faut... “

D’un coup sec, mon poing s’enfonçait en lui sans le transpercer et mes gants équipés de dials s’activaient. D’un coup puissant et précis, il fut propulsé comme une fusée hors de la baie vitrée. Sa chute allait laisser des séquelles en supposant qu’il ne soit pas mort sur le coup. Laissant la panique naître dans le casino, pour ma part je commençais à m’en aller vers le toit pour m’échappe tranquillement par là-bas.

Éliminant le peu de personnes que je rencontrais sur mon chemin, j’arrivais enfin sur le sommet de cet endroit et m’apprêtais à fuir. Je repensais brièvement à cette danseuse tueuse et me demandais si je ne devrais pas la traquer. Cette idée me turlupinant, je retardais mon départ, comme si j’espérais son arrivée pour discuter avec elle. Mais perdant patience, je m’échappais de là tel un fantôme. Restant dans la zone simplement pour jouer les observateurs.

Si celle-ci ne s’en rendait pas compte, elle serait alors la proie et non le chasseur.

Ma mission était complète, bien que j’aurais pu continuer à rassembler des bras-cassés. Mais je savais que de son côté Ayabusa aussi faisait des siennes. Inutile de me retrouver avec une armée ayant juste besoin de gens pour “ conduire “ des appareils sous-marins et navires. Mais si je restais, s’était pour cette autre personne. Cette danseuse aux talents meurtriers. Regardant brièvement mon bras, j’admirais la morsure qui y trônait. Hm ? Quel genre d’animal est-ce ? Souriant en coin, quand je ressentis sa voix je me mis alors à entamer un jeu de chat et de la souris avec.

Allant de toits en toits, escaladant certains murs, je me dirigeais vers un endroit idéal pour discuter en paix. Ou s’entre-tuer. Attendant patiemment, je vins alors à me dire que si elle avait le don d’un zoan, peut-être pourrait-elle me pister via mon odeur. De ce fais, j’eus l’idée de simplement user de mon environnement pour cacher principalement mon odeur. Malheureusement, si on étais attentif, une légère odeur de cigarette pouvait me trahir. Bien caché, je me mettais à regarder les gens qui pouvaient arriver sous ce fameux cloché.

Arrivant seule à première vue, voilà que la danseuse semblait chercher quelque chose. Oh ? Caché en odeur, un léger vent arrivant de là où j’étais, j’espérais que mon odeur serait autant camouflée que possible. La structure était parfaite pour produire de l’écho, cachant un poil plus ma position.

“ ... Te voilà. “

Souriant en coin, je l’observais de mon point de vue, en hauteur. Content d’être pour l’instant seul à seul avec elle, je reprenais la parole.

“ Tu sais... Je pense que ce serais du gâchis que de te tuer, ou te blesser grièvement. Tu as besoin de liberté... D’aventure et ça... Je peux te l’offrir. “

Gardant un sourire sur mes lèvres, malgré mes paroles je le pensais. J’aimais bien sa personne pour dire vrai, elle m’avait tapé dans l’oeil. Mais restais à savoir ce qu’elle en penserait. M’en voulait-elle pour avoir attaquer son “ patron “ ? Ou bien est-elle comme moi du genre opportuniste ? Je me demandais si elle se souvenait de ce que je lui avais dit avant ? Voulant jouer carte sur table, avant qu’elle arrive à me débusquer, je me dévoilais à elle, retombant au sol, face à elle et non de dos. Si elle le voulait, elle pourrait attaquer, ayant confiance en moi sans pour autant la sous-estimer, je n’activais pas mon haki, sortant un paquet de clope. En sortant une du paquet, je me mis à lui en proposer une. Comment pouvais-je faire preuve d’une telle légèreté dans ce genre de situation ? Ça c’est mon secret et sans doute ce qui faisait ma dangerosité.

" Qu'en dis tu ? "

Face à elle, je jouais carte sur table. Allait-elle m’en vouloir ? Je lisais son étonnement et je m’en amusais. Il est rare de voir un tueur qui refuse de vous tuer alors qu’il le devrait, mais j’étais ainsi. Elle refusa mon offre sur la cigarette et là encore je m’en amusais. Haussant les épaules, je rangeais le bâton de nicotine et alluma la mienne en silence. Celle-ci se mit à reculer et s’asseoir sur un tonneau en guise de siège. Parfaitement placé, imposant sa zone de confort, je vins alors à l’entendre demander le pourquoi du comment. Tout ce qu’elle demande est légitime me disais-je et je respectais cela. Affichant un léger sourire, je soufflais cette fumée blanche qui ravissait mes poumons à chaque bouffées.

“ Tu as raisons de te méfier. “

Quand bien même une prime de 59 Millions n’est pas grand chose de nos jours, c’est un beau début et il faut dire qu’en soit je ne les aient pas volés. Attaque d’une banque royale, destructions de bâtiment de façon massive... Ce n’est pas une prime à cause de nombreux méfaits, mais bien peu de méfaits de grosse envergure. Fixant ses yeux, je gardais une certaine distance avec elle pour alors reprendre la parole.

“ Ce que j’ai à y gagner ? “

Souriant grandement, cela n’avait rien de rassurant et pourtant, l’atmosphère ne devenait pas ignoble. Parfois, entre assassins l’ambiance est lourde, mais là, à mes yeux elle était douce, comme une belle discussion entre amis. Amusant n’est-ce pas ? Réfléchissant un bref instant, je me mis à hausser les épaules.

“ Moi, pas grand chose... Mais l’organisation que je représente, que nous tous représentons... Énormément de choses.
Effectivement, tu pourrais être plus forte, je pourrais aller me risquer à recruter des grandes personnes folles, réputés, mais au fond, former autrui, lui enseigner les ficelles du métier, c’est tout aussi rentable. “

Approchant en douceur, je refumais un peu avant de reprendre la parole.

“ J’ai l’impression que tu as des rêves et derrière le côté organisation... Je m’engage à vous aider justement à réaliser vos rêves. En échange de la mise à disposition de vos dons, vos capacités, tous ensemble nous avançons pour alors réaliser vos propres rêves, même les plus farfelus. Concrètement... En l’échange de fidélité tel des enfants... Moi je m’engage à être comme un père. “

Amusant de dire ça venant d’un homme ayant été abandonné mais bon. Fixant ses yeux, je souriais en coin, terminant ma clope. La jetant dans un coin, je repris la parole.

“ Tu sembles avoir du potentiel et tes armes me le prouve aussi... Quelque chose de pas anodin que voilà. Serais tu... Détentrice d’un zoan en plus de ces chaînes ? Je pourrais t’aider à gagner en dextérité, en puissance et pour cause, je côtoie aussi des gens possédant un zoan. “

Devenant pensif, je me mis à jouer carte sur table de plus belle.

“ Le seul réel risque est la mort à tout moment lors des missions... Mais au fond, c’est notre quotidien non ? Comme le fait que tu aurais pu me tuer avec de la chance, ou je pourrais te mettre à mort maintenant. Non ? “

Attendant son avis, je plongeais mon regard dans le sien, tendant ma main vers elle.

“ C’est toi qui voit. “

L’offre était faite. Clair net et précis, je n’y allais pas par quatre chemins et se faisant, je vins alors à sourire en douceur. Le fameux “ mais “ retentit et je continuais de sourire. Bien sûr que des gens acceptent avec bien entendu des conditions. Attendant qu’elle annonce son prix qui serait le mien, je me mis à activer mon haki pour ressentir une nouvelle voix. Hm ? Aurait-elle été suivie ? Parfait...
Alors que je revenais à elle, je me laissais bercer par ses dires. Éveiller son fruit ? Elle est au courant de ce “ stade “ ? Soit. Devenir plus forte ? Là aussi c’est dans mes cordes. Je m’attendais à pire, et autant être clair avec elle.

“ Marché conclu. “

Serrant froidement sa main, entre assassins on se comprends me disais-je.

“ Bienvenue. “

Content de moi pour le coup, je vins alors à voir une silhouette apparaitre. Sa “ collègue “ de tout à l’heure l’avait pisté et arrivait là avec du retard. Armée, la personne semblait se demander ce que faisait Seïra. Affichant un sourire glorieux, je vins alors à me reculer en douceur.

“ Voici donc ton premier travail... Libère toi de ces chaînes qui te retiennent ici. Je n’interviendrais que si tu es en situation de détresse.. Montre moi donc ce que tu sais faire. Tue la... Prends de force ta liberté. “

Cela pouvais sembler cruel, mais je souhaitais voir la motivation de la belle. Son fameux fruit semblait intéressant, alors autant profiter du spectacle. Il n’y a pas à dire, le fruit de Rei était impressionnant, mais j’étais loin de me douter que je venais de mettre la main sur autre chose qu’un loup. Me reculant encore et toujours, je narguais quelque peu la collègue de la miss qui ne comprenait pas ce qui se passait. Pour ma part, je ne disais rien, laissant Seïra agir. Il ne me restais plus qu’à voir si mes impressions étaient bonnes. Avait-elle réellement du potentiel ? J’allais le découvrir.

Me mettant sur le rebord de la zone, je jouais le parfait spectateur, prêt à agir si les choses s’éternisaient.

Quel spectacle que voilà. Ordonnant donc à la miss de trahir son ex collègue, je me demandais comment elle allait gérer la chose. En bonne peste qu’elle semblait être, elle se mit à rire comme une démente. Oh ? Elle me traitait comme un idiot ? Soit... Je la laissais dire, admirant la scène face à moi. Le combat commençait et les attaques s’enchaînaient. Sa dextérité avec les chaînes était sûre, mais ses gestes pas assez précis. Elle perdait du temps ici et là et c’est sur ce genre de détails que j’allais l’entraîner me disais-je. Si elle survit... En effet, concentrant mon haki sur son ennemie, je voyais clairement le coup venir quand elle l’avait désarmée. Ainsi, Seïra encaissa le coup de feu. Oh ? Allait-elle mourir là, comme ça ? Dommage me disais-je...

“ ... “

Est-ce terminé ? Oh dommage me disais-je; mais alors que je pensais cela au départ, voilà que la bleue revenait à la vie d’une certaine façon. Ayant vraiment l’impression de voir Rei mais en mieux, je souriais en douceur alors qu’elle mettait à mort sa cible. Le sang se mot à gicler et se rependre sur le sol alors que la vie quittait le corps de l’ennemie de la belle.

“ ... Intéressant... “

Me redressant, je m’approchais alors de la miss pour alors garder ma distance de sécurité. Si elle n’était pas familière avec son fruit, pour sûr qu’elle pourrait peut-être tenter de m’agresser aussi idiot cela soit-il. Ainsi, en attendant de voir comment elle était, je repris la parole.

“ Suis moi... Tu as mériter des soins, suite à quoi, je t’expliquerais quelques projets en cours auxquels je vais t’ajouter. “

Affichant un sourire malsain sur les lèvres, je l’invitais à me suivre en supposant que tout aille bien. À moins qu’elle ne supporte par cette balle ? Auquel cas j’allais devoir la retirer de force et la soigner en catastrophe et autant le dire, elle allait le sentir passer, après tout nous sommes tout deux doués pour retirer la vie... Pas la maintenir ou la donner.