Ah Logue Town, le berceau de l’une des plus belles réussites du gouvernement mondial. Plus encore, l’île de la merde l’Est était un lieu de pèlerinage pour tout gradé de la marine qui se respectait. C’était au moins de cette façon que le mentor de la Toupex voyait les choses. Le fier et puissant Bartholomew Jonas avait ainsi organisé un petit voyage en famille sur l’île légendaire : il souhaitait que, comme lui, sa femme et ses filles puissent admirer la magnificence de cette place et toute la symbolique qui en découlait. Ainsi, Madame Elisabeth Jonas avait embarqué sur l’un des navires de la marine, celui de son époux, en compagnie de leur fille unique, la belle et intelligente Tsuki et de celle qu’ils considéraient comme leur fille adoptive : la chasseresse verte.

Les trois femmes s’entendaient à merveille et avait pour point commun de toutes êtres très moqueuses lorsqu’il s’agissait du chef de famille. Toutes trois bénéficiaient d’un amour incommensurable de la part du chauve mais en jouait souvent pour le faire tourner en bourrique. Sauf Elisabeth qui, malgré son apparence menue, était la véritable cheffe de maison tenant son logis aussi bien que son mari, d’une main de fer. Elle avait accepté ce voyage sur les terres de Roger pour partager un bon moment avec sa famille et revoir son époux parti en poste là-bas depuis quelques mois. A l’époque commandant, le Jonas avait accepté une simple mission d’entrainement des recrues sur l’île d’East Blue dans le but d’enfin accéder au grade supérieur et de rejoindre la base de protection civile qu’il visait au sein de la cité des dragons célestes. Bon plan et belle planque cette base mineure recherchait un nouveau dirigeant et le grade de colonel lui permettrait d’y accéder.

Quoiqu’il en soit, pour en revenir au voyage familial, les femmes étaient vite arrivées à destination et avaient immédiatement retrouvé un Bart excité comme une puce sur le port de l’île. L’heure d’arrivée de ses belles étant prévue au milieu de l’entrainement des recrues, et ne pouvant se permettre de manquer le débarquement, l’instructeur avait tout simplement décidé d’emmener tout le monde avec lui. Il avait ainsi donné l’ordre aux bleus de faire du footing autour du port en attendant des ordres contraires. Tous se demandaient pourquoi leur mentor les avait envoyé si loin de la base, sans armes pour simplement courir. Ils avaient ensuite compris en voyant le débarquement et leur chef pleurer de joie devant les trois femmes de sa vie. Entre Elisabeth, une femme d’une grande beauté et les deux plus jeunes femmes bénéficiant de la bénédiction de la fleur de l’âge ; les hommes de la marine avaient presque oublié les sanglots du chauve pour exclusivement se concentrer sur le physique des arrivantes. Peu discret, ils furent rapidement grillés par la Toupex, la fille Jonas et le père de cette dernière qui s’était empressé de les remettre à l’exercice à grands coups de coup de pied aux fesses. Ils étaient alors rentrés à la base, en compagnie de leur chef et de sa femme, les deux filles souhaitant prendre la température sur l’île et faire un peu de shopping.

Malheureusement, la pluie avait décidé de s’inviter à la fête et avait finalement obligé les deux jeunes femmes à s’abriter dans un bar au nom qui amusait beaucoup la souriante sœur adoptive de Kanäe.




Aux airs et à l’allure très spontanée, la belle aux cheveux blancs faisait très souvent preuve d’une grande candeur qui plaisait beaucoup à la Toupex. Si elle n’était pas sœurs de sang, les deux jeunes femmes s’entendaient très bien et partageaient souvent des activités, à commencer par la torture qu’elles infligeaient au père. Elle s’était donc élancée avec tout le naturel du monde en direction du bar et s’apprêtait à demander l’origine du « Poulpe flamboyant » au propriétaire lorsque celui-ci, débarrassant une bouteille, se fit attraper par une brune au membre allongeable. Emerveillée par cela, elle oublia tout de ce poulpe ayant pris feu ou fluorescent ou de toute autre explication possible pour reporter son intérêt sur quelque chose de vraiment digne d’intérêt : les membres de la brune au bar.



Kanäe, qui avait également vu la scène, avait déjà posé la main sur l’une de ses dagues et s’était approchée. Dans l’immédiat, elle n’avait pas prévu de s’en servir mais se préparait à toute éventualité ; il était hors de question que quelqu’un ou quelque chose ne blesse Tsuki.

Lâchant un instant son observation de la maudite, Tsuki se retourna vers celle qui venait d’être repérée et affichait une sourire gracieux et candide.



Toujours fidèle à elle-même, et malgré l’amour qu’elle portait à la jeune femme aux cheveux de neige, la verte restait froide et distante vis-à-vis de toutes les autres présences de ce bar. Tsuki pouvait paraitre un peu bête lorsqu’il s’agissait de considérer les gens et les choses mais elle était en réalité une fille maligne qui avait un avenir certain dans les instances de l’information ; privées, publiques ou gouvernementales. Quoiqu’il en soit, la demande de la jeune femme n’avait pas été ignorée et Kanäe avait relâché la prise sur sa fidèle dague ; il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour la saisir de nouveau mais tout état de cause elle voulait faire plaisir à Tsuki ; avec une mesure préventive néanmoins.



Toujours joviale, la fille du gradé de la marine venait de se pincer la lèvre, ce qui la rendait d’autant plus mignonne. Elle savait que, effectivement, Bart ne serait pas aux anges s’il apprenait que sa fille chérie avait pris une murge en compagnie d’une inconnue et alors que l’autre était à côté. Au moins, cette dernière ne comptait pas se mettre dans cet état similaire et pourrait veiller sur la première. En cas de prise de connaissance du chauve, cette surveillance pourrait permettre au duo d’échapper à un sermon magistral de plusieurs heures.



Se glissant au bar à côté de sa protégée, la Toupex lui glissa à l’oreille un simple « Ivrogne » et commanda un thé alors que sa sœur s’orientait vers quelque chose de plus… chaud.

Suivant donc Dara dans sa folie alcoolique au rhum ou à tout autre alcool fort, elle cherchait à faire connaissance et lança donc la paramecia sur le thème abordé précédemment ; sa malédiction.



A côté, Kanäe tendant également l’oreille. Passionnée de flore, les fruits du démon étaient un sujet qu’elle affectionnait tout particulièrement. D’ailleurs elle espérait avoir la chance d’en consommer un… un jour. Pour la question de la sécurité, il ne semblait pas y avoir de danger, la buveuse avait finalement l'air d'une alcoolique sympa.

Au moment où la brune eut fini son premier monologue et qu’elle avait corrélativement vidé une partie de son verre en invitant ses compagnons à l’imiter, la verte poussa le sien en direction de sa sœur, entrainant chez elle un large sourire. Si la mouette ne buvait pas, ou très peu, elle savait que sa sœur de cœur buvait régulièrement et avait une descente de titan. Certaines autres recrues de la marine avaient lancé un défi de cet acabit à la jeune blanche et tous s’étaient avoué vaincu bien avant que cette dernière ne tombe au sol. Ici, elle semblait avoir trouvé une adversaire à sa mesure même si celle-ci avait déjà pris une belle avance sur le terrain de la beuverie.

Bart ignorait que sa fille biologique avait l’habitude de fréquenter les bars du coin de leur domicile et ignorait d’autant plus que souvent, lorsqu’elle gagnait un duel de boisson et que le concurrent s’énervait contre elle, c’était la Toupex qui leur réglait leur compte. Enfin, pour en revenir à la scène présente, si Dara n’avait vidé son verre qu’en partie, la blanche vida entièrement le sien en se gardant celui de sa sœur de côté. Le thé de cette dernière lui était enfin servi alors que la brune continuait et répondait enfin au déluge de question de Tsuki. Le rêve de dégustation de la Toupex fut légèrement entamé lorsqu’elle recueillit les impressions de celle qui s’appelait donc Dara sur le goût de son propre fruit ; le fruit du Gum-Gum. S’agissant du fond de la malédiction, elle imaginait relativement mal comment être une personne élastique pouvait permettre d’être un bon combattant. Enfin, tout dépend de l’élasticité de la personne car si la peau l’était au point de ne pouvoir se faire trouer par les lames ou tout objet tranchant, il y avait effectivement un intérêt certain. Cela permettrait donc au maudit de résister à tout dommage physique non-tranchant, même si la future Zoan imaginait mal une telle résistance chez cette jeune alcoolique.

Enfin, ce qui retint l’attention de la verte étaient les tergiversations de l’inconnue vis-à-vis de la marine et des figures paternels qui espéraient caser leurs enfants dans la même faction. Si la chasseresse gardait pour elle tout commentaire, sa sœur n’imita pas ce comportement.



Immédiatement, elle enquilla son second verre, celui transmis par la dite recrue de la marine quelques instants plus tôt. Elle compléta ensuite son analyse des relations père-fille.





L’intervention de la mouette était tout à fait exacte : si Bart connaissait les passe-temps de sa fille, il y avait de forte chance qu’il ne réagisse pas très bien. Ce constat ne semblait pas spécialement effrayé la fille Jonas qui se sentait en sécurité en toute circonstance.

La belle blanche était partie pour raconter toute l’histoire de la mouette aux vues et aux sues de celle-ci qui ne semblait pas encline à délivrer toutes ces informations. Son histoire était relativement compliquée, pas vraiment sympathique et assez douloureuse à entendre ; encore plus lorsque ce n’était pas elle qui la racontait. Parler, encore une fois, de son enfance heureuse, de l’assassinat de l’intégralité de son clan par un inconnu, de son exil consécutive, de sa découverte de Bart et du reste de la famille et de son incorporation dans les forces gouvernementales ne semblait pas être au goût de cette dernière qui vint interrompre son sœur.



Même si la blanche continuait dans l’histoire de la vie de sa sœur verte au cours de cette entrevue, la concernée ne partirait pas et continuerait à la défendre de toute agression extérieure. Au fond, elle l’aimait beaucoup et ne pouvait se résigner à la laisser seule avec une ivrogne maudite qui ne pourrait peut-être plus la défendre.

Quoiqu’il en soit, la Jonas respecta la demande de la Toupex et se reconcentra sur sa propre histoire.



L’interpellée répondit d’un simple signe de tête à la question tout en sirotant et happant le thé à la rose qui se trouvait dans sa tasse. Profitant de la pause de fait, la fille du commandant se mit, elle aussi, à boire un petit coup. Cependant, la boisson en question n’était pas de la même nature que celle de la recrue de la marine. Engloutissant donc un nouveau verre d’alcool, Tsuki reprit le fil de son histoire.



Elle ne croyait pas si bien dire et d’ailleurs, en ce jour de beuverie, elle savait déjà où elle finirait mais ne pouvait le dire. En effet, la nature joviale, en apparence gentille et naïve de la jeune femme cachait un grand sens de la stratégie que peu de personne avait remarqué chez elle. La verte l’avait fait mais n’imaginait pas ce qu’il se passait lorsqu’elle était à la base. En réalité, la fille du gradé avait été approchée et entrainée par le Cipher Pol 2, spécialisé en matière de renseignement. Elle finirait donc effectivement dans les bureaux, mais des bureaux d’une classe supérieure et à un niveau important de la mécanique gouvernementale. Mais bien évidemment, cette information était cachée et devait rester secrète pour les autres personnes, y compris les gouvernementaux.



Une véritable experte en collecte de renseignement : jouer sur la sympathie et la naïveté pour tout savoir sur sa cible. A côté, Kanäe laissait sa sœur mené l’interrogatoire, elle savait que sa protégée aimait en savoir plus sur toutes les personnes qu’elle rencontrait, elle ne savait pas que cela faisait l’objet d’une véritable étude sérieuse et professionnelle.

Une championne de Davy Back Fight, si Kanäe en avait déjà entendu parler, elle ne savait pas vraiment de quoi il s’agissait mais se doutait bien que c’était une activité de forban, sans doute un truc complétement débile. A l’inverse, Tsuki savait pertinemment ce qu’était un Davy Back Fight mais fit mine de ne pas le savoir, toujours dans ce jeu de candide jeune femme en quête d’information.



La belle fut coupée dans son élan par sa sœur qui lui posa une main sur l’épaule. Dans son agitation, la blanche n’avait même pas entendu la remarque de son interlocutrice relative à la vie professionnelle en bureau. S’agissant de Tsuki, certes elle allait travailler en bureau mais pas seulement, et encore une fois les bureaux en question était du niveau au-dessus de ce que l’on pouvait imaginer à titre habituel. Quoiqu’il en soit, le micro passait maintenant de la blanche à la verte, qui était jusque-là restée assez discrète.

Contrairement à sa sœur de cœur, la Toupex ne comptait pas rester dans les bureaux, mais si elle s’était jurer de combattre le crime, comment devait-elle réagir face à une véritable pirate. La pauvre bougre n’était pas méchante et ne semblait pas être si horrible que ça, en plus de ça, Kanäe n’était actuellement pas « en service ». Elle passa donc sur l’activité professionnelle de la championne de jeu pirate pour elle aussi, se joindre à la conversation.



Happant une gorgée supplémentaire de thé à la rose, l’herboriste en revint à l’occupation principale de la jeune brune.



Il s’agissait là d’informations tout à fait utiles pour une future gradée de la marine, savoir quelles pratiques adoptaient les pirates était un plus au quotidien. Quoiqu’il en soit, elle assista ensuite à une triste scène, une main levée par sa sœur, un appel adressé au barman et quelques mots.



Se tournant alors vers la pirate, la Cipher Pol en devenir sourit avant d’ajouter quelque chose qui coulait de source et qui ferait probablement plaisir à l’intéressée.



Devant ça, Kanäe savait que bientôt elle allait devoir cogner l’un des trois mecs qui lorgnait un peu trop sur le trio féminin et qui attendait patiemment que ses proies soient suffisamment alcoolisées pour attaquer. Manque de chance pour lui, et il l’ignorait, mais une d’entre elles était au soft.

Le jeu d’acteur de Tsuki était parfait, la belle blanche continuait de siroter son rhum tout en jouant l’ingénue et en grattant des informations sur les coutumes pirate. Elle connaissait déjà ce jeu et avait une parfaite connaissance du déroulement, des règles et des conséquences d’un Davy Back Fight. Elle savait aussi que les épreuves en l’honneur du pirate Johns n’étaient pas de simple duel autour de la beuverie mais bien des épreuves physiques d’une rare intensité. Pourtant, la Cipher Pol en devenir qu’elle était appréciait ce rôle d’ignorante.

Ses compétences d’alcoolique, car à son niveau on pouvait parler de compétence, lui permettait de faire croire à tous qu’elle avait largement franchi la ligne. Souvent les gens dans un état d’ébriété avancé se confiaient, pensant que tout serait oublié dès le lendemain ; cela n’arrivait bien évidemment jamais. Le secret, que même la verte ignorait, de cette résistance à l’alcool était inconnu de tous sauf de ses supérieurs, une qualification appréciée qui ne faisait que mettre en valeur son profil. Quoiqu’il en soit, après sa nouvelle flopée de question et voyant que la conversation repartait vers sa sœur adoptive, elle reporta son attention sur la boisson qui l’attendait tout en remarquant à son tour les regards insistant du trio non loin. S’ils s’approchaient, elle ne bougerait pas le petit doigt ; à quoi bon ? Elle était accompagnée d’une recrue spécialisée dans le combat et d’une championne de Davy Back Fight après tout.

De son côté, Kanäe apprenait beaucoup au contact de cette jeune brune. Contrairement à la Jonas, sa question était sincère et la réponse la fascina en un sens ; même si elle s’accordait à penser que ces épreuves étaient probablement indignes d’une gouvernementale. Elle resta donc silencieuse sur le sujet et remercia simplement son interlocutrice de la réponse complète qu’elle avait pu donner tout en répondant, elle aussi, à l’interrogation qui était amenée sur la table.



A peine eut-elle fini sa phrase qu’elle remarqua que la bouteille, à peine commandée par Tsuki, avait été très largement entamée par le duo d’alcoolique, ou au moins par la blanche. Soupirant, elle comprit qu’elle allait encore devoir porter sa sœur d’adoption pour rentrer et ce ne fut pas la seule déconvenue.



Le trio qui lorgnait sur les trois belles était enfin entré en action, probablement avaient-ils remarqué que la nouvelle bouteille avait déjà subi la soif de leurs trois proies. Dans leur empressement, ils n’avaient toujours pas remarqué que le verte était au thé et qu’elle était donc en pleine possession de ses moyens. Le blond, apparemment le plus entreprenant, vint se rapprocher du groupe pour engager la conversation.



Le tout était accompagné d’un accent horrible qui ne collait définitivement pas aux mots employés et cela ressortait finalement dans la construction grammaticale de la phrase. Il ne se démontait pas pour autant et poursuivit tout en s’approchant très clairement de Dara.



Kanäe grimaça en entendant la fin de la phrase mais ne réagit pas davantage. Elle comptait bien protéger Tsuki et éventuellement Dara si l’un des lourdauds devenait trop entreprenant et si la pirate ne pouvait se défendre seule.

Lorsque l’un des lourdauds commença à poser la main sur la douce épaule de la belle à la chevelure blanche, la verte vit légèrement rouge et attrapa le poignet du premier concerné avant de le tordre dans un angle peu humain. D’ailleurs, une anatomie humaine ne pouvait contenir une telle torsion, ce fut la leçon que pourrait tirer le pauvre blond qui hurlait maintenant au milieu du bar en tenant sa main probablement brisée. Le brun et le châtain se mirent alors à reculer devant la menace que représentait cette étrange inconnue à la chevelure si atypique : ils ne comptaient pas tenter de venger leur ami, de vaincre la belle ou même de tenter de la calmer. Considérant alors la blessure de leur ami, ils l’attrapèrent par l’épaule et l’emmenèrent loin de la zone du trio féminin, loin de toute menace et surtout, proche d’une unité de soin.

Pour la Toupex, mettre des hommes hors d’état de nuire relevait plus de l’habitude que de l’exception mais souvent cela marquait inlassablement la fin d’une soirée, le moment où elle savait que d’autres allaient arrivés et qu’il fallait tirer sa révérence.



La sœur adoptive de la mouette afficha alors une moue digne des plus grandes déceptions théâtrales à travers les âges, affichant donc son envie de rester et de picoler encore un peu plus longtemps, le temps pour elle de récupérer quelques nouvelles informations sur cette Dara.





Sans trop attendre, Kanäe chargea sa chère sœurette sur son épaule et partit en direction de la porte tout en adressant un dernier et ultime salue à la maudite du Gum Gum. Une rencontre intéressante à n’en pas douter. La verte se demandait si elle aurait le loisir de la revoir, deviendrait-elle une pirate d’importance ?