Voguant sur mon magnifique bateau de rêve sous un soleil d'été, le ciel clair comme on en rêve, le vent flottant dans mes cheveux, les chants des oiseaux mélodieux qui nous bercent, l'eau calme et paisible qui apporte l'harmonie dans les cœurs, voici les bons moments qu'on souhaite lorsqu'on est en mer, la belle vie quoi !..... Sauf que la réalité était bien différente pour moi. J'étais dans un tout petit bateau de pêche que j'avais volé à un inconnu, fuyant des navires de guerre de la marine. Le temps était plus qu'exécrable et ni oiseau, ni eau calme qui apaise les cœurs. J'étais en train de risquer ma vie parce que j'avais frappé un truc qui s'appelait Tenryuubito, je ne savais pas ce que c'était, ne venant pas de la Mer Bleu, mais je comprenais que j'avais fait une grosse erreur. C'était de sa faute aussi, pourquoi j'irai m'agenouiller devant un type que je ne connaissais pas ? Les hommes de la Mer Bleu ont des coutumes assez étranges. Bref, pour revenir à ma situation, j'avais déjà devancé mes poursuivants d'une bonne longueur, mais ce n'étais pas suffisant pour me dire sauvée.... En fait, si. Il n'y avait plus personne derrière moi. Ils avaient sûrement dû me perdre dans ce brouillard. J'étais sauvée, enfin je crois, mais j'étais aussi perdue. Quand j'y repensai, je n'avais jamais fait de navigation, je ne sais même pas comment ça avance un bateau.
Je n'avais plus qu'à attendre, le bateau avançait tout seul vers je ne sais où. Sur la Mer Bleue, il existe un proverbe qui dit: '' Tout les chemins mènent à Grand Line ''. Si je me rappelle bien de ce que ça veut dire, quel que soit le chemin qu'on prend, on finit part arriver à destination. Mais ma destination, c'est quoi au juste ? Bon, on dit que c'est la prochaine île, mais il ne faut pas que cela prenne 40 ans non plus ! En observant les alentours, j'avais trouvé une masse noire indéfinissable derrière le brouillard. Pour m'en approcher, vu que je ne sais pas faire avancer un bateau, je décidai de faire à ma façon. Je concentrais de la lumière dans mon poing gauche et déversai un gros rayon de lumière sur la surface de l'eau. Ceci avait propulsé mon bateau qui s'envola à grande vitesse vers cette masse obscure. Plus j'avançais, plus cette masse prenait forme. Ce truc était en réalité un bateau.... sur lequel j'allais m'écraser depuis les airs. Le choc était inévitable, les personnes sur le bateau qui avaient remarqué ma présence, un peu trop tard je dois dire, commençaient à paniquer et à courir dans tous les sens. Lorsque le choc eut lieu, les bateaux ainsi que les passagers prirent un bon coup, certains étaient même tombé à l'eau. Le mât de leur bateau avait perforé la coque du mien, le bateau de pêche que j'avais volé était fichu. Quant à moi, j'étais coincée sur mon bateau à plusieurs mètres du leur. L'équipage du bateau que j'ai abîmé, je ne l'ai pas fait exprès qu'on soit clair, avait sorti les armes et voulait me faire descendre de là où j'étais. Il me fallut qu'un simple saut pour répondre à leur attente. Après avoir atterrit sur le pont de leur bateau, les hommes de l'équipage, parce qu'il n'y avait aucune femme, avaient tous braqué leurs armes sur moi. Je ne sais pas pourquoi, la première réaction que j'ai eu, fut de les saluer comme si de rien était.
<< Salut messieurs, comment ça va ? >> << Comment ça ''comment ça va ? '' ? T'es qui pour oser nous aborder de cette façon ? Nous les pirate du grand Dist aux cheveux verts. Mais ceci dit, ta méthode d'abordage par les airs c'est du jamais vu, c'était très beau..... MAIS JE RACONTE QUOI MOI ?! T'AS EXPLOSE NOTRE BATEAU !!! >> << C'est pas grave, vous en aurez d'autre des bateaux. >> << Excuse-toi au moins. >> << Et puis quoi encore, c'est de votre faute, pourquoi il se trouvait là votre bateau ? >> << Parce que maintenant, c'est à cause de nous ? CAPITAINE, SORTEZ DE VOTRE CABINE, ON A UN INTRU A BORD. >>
Alors, comme ça j'étais arrivé chez des pirates, on m'a un peu expliqué ce que c'était, des hommes libres voyageant sur les mers à la recherche d'aventures, de gloire et de trésors, bien qu'ils soient mal vu par les autres. Bref le pirate avec lequel je discutais, avait appelé son capitaine, je crois que c'est le chef de l'équipage, le plus respecté, le plus fort quoi. Soudainement, la porte d'une des cabine s'ouvrit et un homme apparut. Il avait les cheveux verts –Je crois savoir pourquoi on l'appelle Dist aux cheveux verts-, mi-longs, portant un cache-oeil, un chapeau sur la tête, une bouteille dans la main gauche et une peluche dans la main droite. A sa sortie, le capitaine avait calmé tout le monde. Il regarda le pont du bateau et jeta sa bouteille sur un membre de son équipage.
<< Mmmh ? Qu'est-ce qui se passe ici, je vous ai déjà dit cent fois de ne pas me déranger quand il y a une tempête dehors. Pendant ces moments-là, je suis occupé avec ma peluche ado... C'EST QUOI CE BORDEL ?! IL S'EST PASSE QUOI AVEC LE BATEAU ?! >> << …. Bah, c'est elle capitaine. Elle est venue des airs et a écraser notre mât. Qu'est-ce qu'on fait d'elle ? >> << Depuis les airs, tu dis ?... C'est possible ça ? C'est quoi ton nom femme et pourquoi es-tu ici ? >> << Mon nom t'as pas besoin de le savoir. Si je suis ici c'est parce que j'étais en train de fuir la marine. J'ai frappé un Tenryu.... je sais plus trop quoi et des gros navires me pourchassent, alors je suis venu chercher de l'aide ici. >> << Donc tu as frappé un Tenryuubito et tu es venu jusqu'ici pour qu'on t'aide. Mais bien sûr qu'on va le faire ! Mais juste comme ça pour qu'on soit clair. Tu as frappé un vrai Tenryuubito, tu as … frapp...é un Te... tenry.. yuyuyuyuyu.... TENRYUUBITO ! >> << Euh, ouais voilà c'est comme ça que ça s'appelle, pourquoi ? >> << C'EST PAS POSSIBLE, COMMENT CA SE FAIT QUE TU SOIS ENCORE EN VIE ??!!! >>
Je ne sais pas pourquoi, mais dans la Mer Bleu, le mot Tenryuubito semble servir à effrayer les autres. Les pirates s'éloignèrent tous de moi comme si j'avais une maladie contagieuse, même le capitaine s'était caché derrière l'un de ses pirates. Tremblant de tout son être le capitaine ordonna à son équipage de me descendre. Ils avaient déjà tous leur arme en main, mais en même temps qu'est-ce que je leur avais fait ? J'ai amoché le mât de leur bateau. C'est pour ça qu'ils ne pourront plus voyager, peut-être ? Ils pourront encore voyager, n'est-ce pas ? Et puis c'est pas mon problème, sauf que si on ne peut plus bouger et qu'on est condamné à rester là, sans pouvoir bouger, là c'est mon problème. Le capitaine, Dist si je m'en souviens bien, réveilla son équipage en lui répétant d'une voix importante de me descendre.
<< Tuez-là ! Comme ça on la donne à la marine, ils nous laissent partir et ensuite c'est le Happy End. >> << Euh désolé capitaine, mais on peut peut-être la tuer, mais la marine ne nous laissera jamais, on est des pirates donc pas de Happy End. >> << Ah ouais c'est vrai... nous sommes des pirates. Vu que nous sommes des pirates, t'écoutes le capitaine, c'est-à-dire, moi. Alors commencez par la tuer. On trouvera un autre moyen de se faire un Happy End. >>
Apparemment ces pirates n'avaient aucune honte à vouloir tirer sur une femme aussi belle que moi. De toute manière j'avais décidé de me laisser tirer dessus. J'aurai bien voulu le leur déconseiller, mais mon petit doigt me disait que ça n'aurait servi à rien. De l'une de mes poches, je sortis une sucette, celle-là était à la pomme, un parfum que j'aime assez. Dans un excès de colère, le capitaine disait que je me moquais d'eux, tout cela parce que j'avais sorti une sucette ? Eh bah, c'est qu'il est susceptible le capitaine. Au signal de leur chef, les pirates, possédant une arme à feu, appuyèrent tous sur la détente de leur fusil. Ca n'avait duré qu'une seconde, tout au plus. Les balles qui m'avaient traversée n'eurent aucun effet sur mon corps -oui parce qu'en fait je suis fait de lumière- et allèrent toucher le pirate d'en face.
Petite explication mathématique: Les pirates forment un cercle, plus ou moins circulaire, dont je suis le centre. Monsieur X tire sur le centre. Le chemin de la balle devait former un rayon, un segment qui partait de monsieur X et s'arrêter au centre, c'est-à-dire moi. Sauf qu'au lieu de tracer un rayon, la balle fit un diamètre, un autre type de segment du cercle qui part du disque du cercle, un des pirates, en passant par le centre, moi, et toucher le pirate opposé. Le cours de mathématiques est terminé, vu que maintenant, il y a des blessés.
Les pirates prient de stupeur s'éloignèrent de moi, pour ceux qui arrivaient encore à bouger, en courant et en se cachant derrière Dist leur capitaine.
<< Les balles l'ont traversés, c'est pas possible. >> << On fait quoi main... Capitaine ! La marine arrive !!! >>
Malheureusement, il avait raison le matelot, des sirènes retentissaient et un gros bateau apparu. Je ne voulais pas croire qu'ils m'avaient déjà retrouvé, mais le brouillard avait beau être là, le bateau était bien visible. Dans un premier temps, les voix d'un haut-parleur me demandaient de me rendre. Ils sont vraiment idiots ou quoi ? Si je m'enfuis, ce n'est pas pour me rendre après et je le leur avais bien fait savoir en les criant dessus. La marine se fichait de mon avis, alors dans un second temps, le marine qui parlait, proliférait des menaces.
<< Nous t'avons trouvé femme de lumière alors rend toi sur-le-champ. Sous peine d'être capturé puis exécu... << Fermez-la bon sang. On l'attrape, mais on ne la tue pas. >> << Mais enfin, elle vous a quand même frappé Saint Sebastian-sama, elle mérite la mort. >> << Tu oses contester mes ordres ?! C'est vrai qu'en temps normaux, oui elle devrait mourir. Mais elle, on ne la tue pas. Je ferai de cette jolie créature ma femme. La femme du Tenryuubito, Saint Sebastian. >> << … A.. A vos ordres ! >>
Attend... Il a bien dit qu'il voulait faire de moi sa femme ? Il me pourchasse non pas pour me tuer, mais pour qu'on se marie. Ca fait à peine deux heures qu'on s'est vu et à ce moment-là, je lui avais mi un coup dont il se souviendrait. Je vois qu'il s'est souvenu de moi, même un peu trop à mon avis. J'étais, comment dire … choquée, oui j'étais choquée, les pirates aussi d'ailleurs. A cette annonce, ils avaient tous ensemble crié de stupéfaction. J'avais remarqué que lorsque le Tenryuubito avoua ce qu'il avait l'intention de faire, il s'était adressé au marine qui me menaçait d'être exécuté. En revanche, je ne savais pas s'il avait fait exprès de laisser le haut-parleur allumé et l'un des pirates pensait de même.
<< Ils savent que les hauts parleurs sont allumés ? >> << A vrai dire je m'en fiche totalement, j'ai pas envie de devenir sa femme ! A partir de maintenant je suis le capitaine de cet équipage. Voici le premier ordre que je vous donne, on se tire d'ici en vitesse ! >> << A vos ordres capitaine ! Attend... MAIS C'EST MOI LE CAPITAINE ICI; POURQUOI JE T'ECOUTE ? >> << T'as une objection numéro cinq ? >> << ...Euh non aucune !! Mais pourquoi je suis passé de ''capitaine'' à ''numéro cinq'' ? >> << Si t'as rien à dire, on y va numéro cinq. >>
L'évasion était lancé, parce qu'en effet je n'avais plus l'intention de rester ici. Je m'étais mise à l'arrière du bateau face aux marines et utilisa mon fruit du démon. Je fermai lentement mes yeux, pour les ouvrir soudainement. Lorsque mes yeux furent ouvert, ceux-ci produisirent un flash lumineux qui aveugla tous les marines qui me regardaient à ce moment.
<< Seikō no Mai: Kosai ! >>
Les pirates quant à eux avaient sorti les rames et ramèrent de toutes leurs forces comme si leur vie en dépendait... En fait, leur vie en dépendait vraiment. Les pirates ramèrent, ramèrent, ramèrent encore et toujours. J'espérai seulement que les marines retrouvent leurs esprits au plus tard. On les avait perdus en cinq minutes grâce au brouillard. Mais nous ne savions pas si nous étions assez éloignés pour dire être saufs. Les pirates ramèrent encore, parce que je leur avais ordonné de continuer jusqu'à ce que l'on trouve une île. Tout à coup on entendit une voix qui venait d'un haut-parleur, c'était la voix du Tenryuubito. Je ne sais pas ce qu'il me voulait, mais j'avais décidé de l'ignorer pour continuer notre évasion. Sauf que...
<< Aujourd'hui je te laisse, mais crois moi que lorsqu'on se reverra je ferai de toi ma femme. A tout les navires présents, replis ! On retourne à Marine Ford, il faut que je m'achète le nouveau manuel de cuisine qui contient les spécialités de North Blue. J'irai aussi m'acheter un esclave, tiens ! >> << Saint Sebastian-sama, le haut-parleur est encore allumé. >>
Alors, quoi ? Après plusieurs minutes de galères, la marine avait décidé de nous laisser tranquille comme ça ? C'est qu'il est vraiment tombé amoureux de moi l'autre... Peut-être que dans une autre vie, on sera amant, mais pas dans celle là en tout cas... En fait non, quel que soit la vie, il n'y a pas moyen pour que l'on soit tous les deux. Tout à coup il y a eu un grand silence. Plus un bruit, sauf celui du mauvais temps, mais il compte pas celui-là. La marine était bel-et-bien partie. Mes fidèles pirates continuaient de ramer sous mes ordres, celui du capitaine. Au fil de plusieurs minutes la tempête s'était levée et une île avait été aperçue au loin par la vigie du bateau qui était sur la proue au lieu d'être sur le mât. Il nous avait suffi de quelques minutes pour aborder sur la terre ferme. Je saute du bateau, leur fit mes au revoir avec une petite excuse pour leur mât et me mit en route vers je ne sais où. Pour commencer je vais droit devant moi.
<< Qu'est-ce qui vient de ce passer ? C'était quoi ce bordel totalement illogique ? Elle arrive de nulle part, on risque sa vie avec elle face au plus grand danger qui existe et elle repart comme ça. C'est n'importe quoi ! Je veux une explication rationnelle. La prochaine fois qu'elle s'embrouille avec un Tenryuubito, elle va crever, sûr !... Baah et pourquoi je parle, moi ? Personne ne sait qui je suis et à quoi j'ai servit aujourd'hui. >>
…
<< Ouf... On a eu de la chance capitaine !.. Enfin numéro cinq. >> << C'est même plus de la chance ça, c'est un bordel de gros miracle de malade comme on en aura pas d'autre. Il est là le Happy End. Tout ça, grâce à cette femme, super super super super super super chanceuse et jolie par la même occasion. Je vais me répéter, mais pourrais-tu me dire ton nom ?.... S'il te plaît... capitaine. >>
J'avais décidé que Dist et les autres pirates avaient assez fait preuve de courage et de gentillesse pour aujourd'hui, alors j'avais décidé de lui répondre. Continuant mon chemin vers l'inconnu, je levai ma main gauche en l'air et lui traça mon nom avec des lettres de lumières bleues.
<< Bon OK, tu mérites de le savoir en fin de compte et au passage tu redeviens capitaine. Souviens-toi de ce nom comme du tien. Tu m'as demandé comment ça se fait que je sois encore vivante ? C'est tout simple, c'est parce que, moi, je m'appelle Celosia mon bichon. Lollipop L. Celosia. >>