Obtenir de l’argent n’est pas toujours simple et pourtant... Avec nos dernières bataille et ennuis je me devais de me reposer. Conseil d’Ayabusa il fallait se reposer pour la suite, surtout vu les rumeurs qui se faisaient entendre dernièrement. La marine en alerte, c’est une véritable purge qui avait lieu sur ces mers. Ainsi donc, nous faisions profil bas pour voyager tranquillement. Écraser la marine n’était pas un souci, mais si ces enfoirés faisaient appel à des renforts tel des Vice-Amiraux, pour sûr que ça allait vite devenir le chaos. Nous offrant donc une pause, je me mis à discuter avec Ayabusa pour prévoir nos futurs déplacements et projets.
Il ne fallait pas relâcher la pression, il fallait mettre les marines comme jamais sous pression pour les forcer à la faute, les faire se déplacer là où nous ne serons pas afin d’en profiter. De plus, nous nous devions d’obtenir certaines informations et c’est pourquoi nous nous dirigions vers une île spéciale : l’île de la tortue. Situé au début de grand line, cette île n’était réputé que pour une chose : son casino.
Cependant, quand on se penche un peu plus sur le background de cette île, tout bon mécréant sait que c’est un repaire idéal d’informateurs en tout genre et d’espions. Qui sait si je n’allais pas y rencontrer “ Jack “ là bas ? Quoi qu’il en soit, je faisais confiance à Ayabusa qui avait une petite idée derrière la tête.
Après quelques heures de voyage nous arrivions enfin sur cette île aux airs de vacances, mais seulement en apparence et pour cause quand on s’intéresse au taux de criminalité, celui-ci en est presque affolant. Et pour cause, Firo Deltoro n’était pas connu pour être un tendre en tant que “ maître “ de l’ile et possesseur du casino. Sa main de fer était aussi brutale que sa douceur en terme d’apparence. Nous nous devions pas perdre de temps me disais mon ami, après tout, dans ce genre de lieu, les secondes sont précieuses, surtout dans un casino.
Traversant les rues mi-propres et mi-sales, nous arrivions vers le seul vrai point lumineux dans la nuit ; le casino. Brillant de mille feux, deux gorilles nous invitèrent à simplement à nous présenter. S’il y a bien une chose que Firo déteste ce sont les invités surprise et quasiment personne n’échappe à ces contrôle sauf peut-être des maîtres en infiltration telle la triade ou certains hommes de Konan, mais une chose serait éternel : Firo ne serait la pute de personne. Un éternel neutre pouvant faire preuve de sympathie si l’on ne tente pas de l’abattre. Déclinant donc mon identité après quelque peu d’hésitation ,nous fûmes invité moi et mon second à entrer et patienter. Pourquoi donc hein ? Tsss... Retenant une envie de péter un câble, des bruits de pas distincts se firent entendre et un costume vert approcha de nous, accompagné d’une demoiselle en tailleur noir.
“ Qu’avons nous-là ? ... “ Firo Deltoro, propriétaire du casino et de l’île / Anny, garde du corps personnel de Firo En personne, le maître des lieux venait de débarquer et tandis que moi je ne le connaissais pas, il en était pas la même chose pour Ayabusa. Repositionnant ses lunettes correctement, l’ex-mouette sourit à cet homme qui faisait très jeune.
“ ... Si je m’étais attendu à votre venue... Venez-vous détruire le casino ou cette île ? “ Les rumeurs vont vite à ce que je vois... Plissant les yeux, je me contentais de hausser les épaules, alors que mon second commença à entamer la discussion avec ce charmant jeune homme. Pour ma part, je regardais cette femme qui l’accompagnait. Elle semblait vide d’émotions et ne réagissait que lorsque l’intonation de son patron semblait atteindre un certain ton. Hm ? Une assassin ? Amusé, je me retins de tout commentaire alors que les deux hommes négociaient. Ayabusa expliquait que notre venue était purement pacifique et que malgré les dernières rumeurs sur nos méthodes chirurgicales nous n’avions guère prévu que couler l’île entière. Mais contre toute attente, le regard de la garde du corps se posa alors sur moi et le patron semblait attendre un avis. Seul quelques mots s’échappaient de la demoiselle si passive jusqu’à lors.
“ ... Il dit vrai. “ Arquant un sourcil, ces mots eurent l’effet de détendre immédiatement le propriétaire de l’île qui remit son chapeau sur sa tête de façon nonchalante. Allant même jusqu’à nous souhaiter un bon séjour, j’observais l’homme nous quitter pour refaire le tour de quelques tables de jeu et je me tournais vers Ayabusa pour qu’il m’explique un peu la situation.
“ ... Firo a beau n’être primé qu’à quelques millions insignifiant, c’est sa garde du corps qui est redoutable. 120 Millions de Berry non pas pour ses talents martiaux ou ses mises à mort qui ne se comptent plus pour protéger Firo mais ... Son haki. “ Penchant la tête, je vins alors à écouter la suite de ses explications. “ Il est développé au point de pouvoir découvrir le vrai du faux... Bien qu’il doit y avoir des limites. “ Comprenant enfin d’où venait le danger, je me demandais comment cela marchait. Son haki avancé fonctionnait-il si je taisais ma voix ? Ou bien se basait-elle sur autre chose comme les battements de coeur ou les sons que le corps produit au moindre mouvement ? Mettant de côté mes hypothèses, je comprenais où voulait en venir mon comparse : se faire petit et surtout auprès de ces deux-là.
Ainsi libre de vaquer dans ce petit endroit sympathique, nous nous dirigions vers diverses tables. Roulette, Black-Jack, finalement comment ne pas atterrir sur une table de poker ? Ce jeu mythique où les esprits s’affrontent de façon sanguinaire ? Prenant place, je me mis donc à jouer comme souvent ; un jeu purement agressif, écrasant ennemis comme alliés qui se montraient trop envahissant, mais tandis que le butin devenait conséquent, voilà que deux piles d’une multitudes de jetons se posèrent sur la table, manquant de s’écrouler et s’étaler sur le plateau de jeu. Relevant le regard, voilà qu’un homme d’une certaine carrure entrait en scène. L’air froid et mystérieux, je ne savais guère de qui il s’agissait, mais son petit air me plaisait aussi con cela soit-il. Hm ?
“ ... Je m’invite. “ ??? L’homme prit place face à moi l’air défiant. Qui était-il ? Que voulait-il ? Sans le savoir, je venais de sans doute rencontrer un possible rival et pour cause, la partie commençait tranquillement, mais rapidement, les choses devenaient de plus en plus sauvages. Que ce soit moi, ou cet homme, les clash se multipliaient nous menant à être seul à seul pendant quelques secondes. Tandis que jeu était plutôt agressif, le sien était plutôt du genre pur bluff. Ou bien il disait vrai, ou bien il mentait, mais jamais de réel entre deux. Oh ? Un Ayabusa-bis ? Souriant un bref moment en quoi, je m’attirais sa réelle attention.
“ Qu’est-ce qui te fais rire... Tao ? “ “ Tu me fais penser à quelqu’un. “ Ayant pour simple réponse un silence meurtrier, les cartes continuaient de se voiler et dévoiler à tour de rôle, les jetons allant et venant entre nous, une bataille difficile ayant lieu, pourtant, à aucun moment il ne semblait broncher, jamais il ne laissait voir ses émotions, comme s’il pensait avoir tout sous contrôle. Quelque chose émanait de lui, me faisant presque trembler ? Cette chose était impossible et pourtant, il avait noter cette réaction.
“ Tu doutes à un moment pareil ? ... “
Fronçant les sourcils, je démontrait une certaine colère, preuve que ses dires avaient un effet sur moi. Tel mon père, il m’enseignait mes fautes et attendait que je me corrige, mais l’exercice est difficile.
“ All-i.. “ “ Attends... “ Me tournant tranquillement, voilà qu’un homme connu de tous fit son apparition. Mon second ayant terminé sa partie de roulette, le voilà qui vint m’observer en douceur, mais là, il venait de clairement agir pour mon bien. Observant les cartes et l’adversaire que j’avais, je vins à le voir sourire en douceur. Que voulait-il hein ? Sa présence ne semblait pas déranger mon ennemi, mais ce sont ses prochaines paroles qui allaient le faire réagir.
“ Couche-toi... “ “ ... Si tu veux l’aider, viens plutôt sur cette table... Une fois qu’il sera battu. “Tournant mon attention vers cet homme, je venais de comprendre pourquoi Ayabusa intervenait. Lui avait comprit une chose que moi j’avais zappé et me sauvait la mise. Ainsi donc, l’air défiant, l’homme à lunette tenta le tout pour le tout.
“ ... Ou pourquoi ne pas prendre sa place ? ‘ Gambler ‘ ? “ Pour la première fois de la partie, l’homme arqua un sourcil. Voilà des années qu’il n’avait pas entendu ce nom, ou plutôt ce surnom. Touché au vif à première vue, il vint alors à se coucher à son tour, aucun de nous ne perdant donc, mais il tenu à dévoiler sa main, prouvant qu’il m’aurait clairement mit à mort si nous avions continué.
“ Tsss... “ Me redressant de ma place, je laissais donc mon second prendre ma place, me demandant bien ce qui allait se passer et le résultat se fit presque ressentir immédiatement. L’ambiance devenait clairement plus morbide. Jamais je n’avais ressentis ça alors que les parties de poker avec Ayabusa n’étaient pas rare sur le navire. Hm ? Intrigué par cette aura presque meurtrière, la partie recommençait. Au moindre faux pas, lui ou ‘ Gambler ‘ pouvait tout perdre. Des personnes jouant les spectateurs vinrent même à qualifier l’ambiance de “ démoniaque “. Effectivement, Ayabusa imposait quelque chose de sombre et j’appréciais ça. Lui mettait-il la pression ?
“ D’ordinaire, les jeunes se doivent de dire ‘ s’il vous plait aux anciens tu sais ? “ “ ... Cela fait maintenant dix années tu sais... Et de plus, je en suis plus un marine mon cher. “ Rapidement, je compris qu’ils étaient de vieille connaissance et vu les dires d’Ayabusa, cet homme était un ex ennemi de l’ex mouette. Auraient-ils été des compagnons sinon ? Observant la main d’Ayabusa, je fus intrigué par son jeu. Sa technique relevait du bluff tout comme lui et cette bataille à rang fermé menait à diverses victoires et défaites, mais au final les sommes ne bougeaient plus. Ils se faisaient comme des passes pour analyser le jeu de l’autre.
“ ... Toujours si vilain hein ? “ “ Tu peux parler... Soit je vais devoir jouer si tu m’y forces. “ Changeant d’expression, la neutralité de l’inconnu devint démentielle. Alors qu’Ayabusa dégageait quelque chose de menaçant, c’est finalement l’adversaire qui prit le dessus en éteignant sa propre émotion d’émotions. Sans doute pas de haki, mais une maîtrise de ses émotions exceptionnelles. En ne dégageant rien, on avais l’impression que ce “ vide “ aspirait tout sur son passage, un vrai trou noir menaçant de tout engloutir.
“ ... Semi-bluff hein ? Ton vrai toi... “ La voix d’Ayabusa avait presque flanché. Retour de souvenirs en tête ? Le voyant presque trembler durant une seconde, leurs regards ne se croisaient pas. Autrefois il jouait, riait, bluffait, mais là, il ne jonglait pas avec ses dires et expressions faciales, il était sérieux comme quand il réfléchissait sérieusement. Ils étaient tout deux dans le vif du sujet à ce que je vois et cela m’excitait pas mal. Voilà ce que deux expert en matière de poker ? S’en est grisant comme sensation... Moi qui n’ai jamais aimer les “ penseur “, voilà qu’ils me fascinaient. Le légendaire “ Yu “ est-il aussi de ce genre ?
De ce que je voyais et comprenait enfin, le vrai jeu de l’inconnu, nommé “ semi-bluff “ par Ayabusa consistait à être sournois au possible. Quand il a une main décente, il agit comme s’il possédait la meilleur main et force ainsi les autres à se coucher. Et même quand quelqu’un le remarque, il a quand même une main décente qui lui permettrait de gagner.
Regardant la main d’Ayabusa, son double As permettait de gagner. Avec les deux reines sur le tapis et un as et les autres cartes présentes, il avait un full house avec l’as ce qui était quasiment la main la plus forte possible. Souriant en coin donc, Ayabusa fit de même. Dans sa tête, les choses tournaient à cent à l’heure et il pensait comme jamais il n’avait pensé.
L’homme convaincu de sa victoire allait laisser le fameux inconnu faire son semi-bluff qu’il adore tant en commençant par une mise élevée. Se faisant, il observa l’air du jeune homme en face de lui.
Avec nonchalance, le gros poisson joignit ses mains pour pousser sa montagne de jetons. Le fameus “ All-in “ qui fait rêver les plus grand joueurs sur le point de gagner via un coup de maître. L’ennemi tombait-il dans le piège ? Visiblement oui.
“ Huhu... C’est amusant, mais je vais cal... “ Alors qu’il allait poser le dernier jeton pour relancer et aussi mettre all-in, sa main se figea sur l’instant. Il fixait ses yeux, foudroyant ces derniers alors qu’en face, une impassibilité mortuaire se faisait ressentir. Ne comprenant pas ce que faisait Ayabusa, je manquais de le secouer pour le faire agir, mais il restait à examiner son adversaire qui était neutre en terme d’expression, menaçant, terrifiant ce dernier.
“ ... Non... Je me couche. “ Voyant un beau paquet d’argent me filer sous la main, je retenais ma colère alors qu’Ayabusa se retira en silence. Venant le suivre, je demandais donc des explications et obtins réponses à mes questions.
“ ... Ce mec est trop habitué à jouer... Il n’y a aucun moyen que ce gars répète le même modèle de bluff encore et encore. S’était un hameçon qu’il a préparé durant des heures et des heures pour tuer son adversaire en un jeu... “ Grognant de mécontentement, je me dirigeais vers la sortie pour continuer notre discussion.
Du côté de la table de jeu, l’homme se voyait presque acclamé surtout en dévoilant sa main. Avec deux reines, il avait un carré et aurait gagné sans difficulté... Mais plutôt que se réjouir, il se sentait insulté face au fait que son jeu avait été ressentis. Mécontent, il jura le nom de son “ ennemi “, venant à demander diverses informations à quelques connaissances.
De notre côté, alors que nous nous apprêtions à quitter le casino, voilà que le jeune homme souverain de cette île nous tenu compagnie un moment. Applaudissant Ayabusa, il le félicita de cette partie pour le moins intéressante. Bluffer par le fait qu’il ait vaincu un de ses plus gros clients actuels, il se sentit d’humeur à nous faire une fleur en échange de promouvoir cette île dans le milieu underground. Sautant sur l’occasion, nous demandions donc un prêt de quelques millions de berry afin de faire quelques achats prochainement; Acceptant avec un certain enthousiasme, l’homme nous fit parvenir une certaine valise et je voulu quelque peu tester sa garde du corps. Cachant ma voix quand je pris la valise, elle se tendit et se pressa devant son patron avant de se détendre quand ma voix redevins “ audible “. Sourire aux lèvres, mon propre bluff avait marché. Visiblement, son haki fonctionnait via la voix. Lui faisant un clin d’oeil, nous quittions donc ces lieux avec un peu de blé, mais rien de plus, ou du moins, je le pensais.
“ ... Qui était cet homme Ayabusa ? “ “ Une ... Vieille connaissance. Il pourrait nous aider en cas de crise... Crois moi. “ Gardant son petit air narquois, je ne pu m’empêcher de grogner devant ses dires. Il ne m’en dirait pas plus et ça m’énervait. Tss... Nous devions continuer d’avancer, grand line n’allait pas attendre et nous nous devions de retrouver les autres pour notre prochain coup.