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Mer 29 Nov - 23:44
Quelque part sur Grand Line Début 1506
Une harmonie sans faille s’est emparée des lieux, les rendant difficilement reconnaissables. Quelques faibles lueurs provenant de bougies dispersées aux quatre coins de la pièce éclairent quelque peu la pièce. De douces flagrances flottent légèrement dans l’air, accompagnées mélodieusement par les claquements de l’eau qui s’écoule paisiblement. Tout est harmonie, calme et sérénité. Rien ne peut troubler cette quiétude. Au centre, un homme est assis en tailleur, ses yeux sont fermés, ses mains sont posées sur ses genoux. Il médite. Ses énergies sont en parfaite harmonie : il a atteint le stade escompté, s’est libéré de ses démons. Rien ne peut plus troubler cette accalmie, cet état. Désormais, je suis zen.
Mes yeux s’ouvrent lentement, découvrant des pupilles pures et innocentes. Un sourire que même les dieux béniraient se dessine sur mes traits adoucis. Je suis paix et amour. Et je me sens tellement bien dans mon corps. Un adorable petit animal me fixe de ses yeux globuleux, en face de moi. Je me décide à m’en saisir, composant les numéros griffonnés sur un bout de papier parfaitement lisse disposé juste à côté. Je me dois d’envoyer mes vœux de bonheur, de paix et de sérénité à mon prochain. Un moyen de se sentir encore mieux. Lorsqu’enfin, mon correspondant décroche, je lui annonce d’une voix très calme et mesurée :
« ALLO ?! ON EN A GROS !! »
Un hurlement déchira l’accalmie qui régnait jusqu’alors. La pièce a même semblé avoir tremblé. Un petit oiseau quitte la branche d’un petit bonzaï qui trônait sur une étagère, troublé par cette agitation. Mes yeux se plissent. Je ne comprends pas d’où viennent ces mots, qui me semblent étrangers. Le genre de propos qu’aurait tenus mon grand-père… Peu importe. Ou plutôt non. Je venais de dire « ON ». Comme j’étais plusieurs dans ma tête. C’est embarrassant. Et puis gros quoi, d’ailleurs ? Cette phrase ne veut rien dire. Pourquoi ai-je dit ça ? Mais déjà, je sens qu’il est trop tard. La colère m’a rattrapé. La folie, même. Mes efforts ont été vains. Il n’y a pas de paix, pas d’harmonie. Juste un rêve déchu.
« JE REFUSE, VOUS ENTENDEZ ?! JEEEE REEEFFFUUUUUUUUUUSEEE !!!!! »
Et un nouveau hurlement, plus fort, plus puissant, prompt à exploser les tympans d’une personne sensible.
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Edward Lawrence
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Sam 2 Déc - 12:44
Une petite voix nasillarde sortit de l’appareil alors avant que quelqu’un ne décroche finalement.
- Vous êtes bien au standard de… Kyaaaai !
La petite nouvelle recrue du standard venait de se faire avoir par le premier hurlement de sa vie. Comment pouvait-on gueuler si fort dans un appareil alors même qu’on ne s’était pas présenté ? Le pire était malheureusement à venir : sous la panique, la jeune femme avait appuyé sur tous les boutons possibles et imaginables. La nouvelle recrue venait de transférer l’appel…
Regardant ses collègues, la jeune femme fit une moue des plus déconfites avant de prendre la parole comme si sa vie était sur le point de prendre fin.
- J’viens de transférer à l’amirale-en-chef…
Des regards compatissants et des sourires à demi-déguisés vinrent tout de même ponctuer une conversation qui s’avèrerait sans doute être la dernière.
Amirale en Chef Chairoka
Le den den sonna sans ménagement dans le bureau d’un grand-père tandis qu’il lisait un journal avec sa tisane. D’un geste expert, il tapa sur la table pour faire s’envoler le den den qui atterrirait alors dans sa main. Décidément, la technologie, il avait su s’y faire !
- Ouai ! On en a gros !
Sirotant un peu plus sa tasse en éloignant l’appareil, le vieillard se leva doucement de son fauteuil pour gueuler finalement vers le bureau de sa fille.
- Lydia ! C’est encore pour toi !
L’amirale en chef se demanda tout de même un instant si elle ne regrettait pas son assistante mais se déplaça tout de même. Après tout, cette ligne restait tout de même l’une des privilégiées.
- Amirale en chef Chairoka à l’appareil, qui est-ce ?
Si seulement son paternel pouvait lui donner le maximum d’informations avant de lui passer le combiné… restant à côté, le vieil homme en profiterait pour suivre la conversation. Après tout, ce poste était intéressant pour le commérage non ?
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Edward Lawrence
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Sam 2 Déc - 15:46
Quelque part sur Grand Line Début 1506
Divers correspondants se succédèrent : d’abord une jeune demoiselle que mes hurlement vinrent grandement déstabiliser à en juger par sa réaction tumultueuse, puis un vieil homme qui semblait partager mon point de vue, et enfin la voix d’une femme. Une certaine Chairoka, selon ses dires. L’amirale en chef. La Chairoka. Ok !
Un long silence s’installa. Quelque chose s’était rompue en moi. Mes fonctions cérébrales venaient de cesser leurs activités, comme déconnectées. Mon cœur s’était arrêté de battre. Mes pensées s’étaient figées, ma colère avait cessé d’exister. Pendant cet instant, ce fut comme si je m’étais arrêté de vivre.
« Amirale en chef Chairoka, c’est un immense honneur.... Je m’appelle Edward Lawrence, et comme vous le savez peut-être, un avis de recherche me placardisant comme un criminel a été disséminé à travers le monde. »
Reprenant le contrôle de la situation tant bien que mal je m’étais efforcé de lui répondre avec tout le respect que je lui devais, usant d’un calme que je ne me connaissais pas. Pourtant, la situation était désastreuse : je ne m’attendais pas du tout à tomber sur une telle personne. Dès lors, chacun de mes mots devrait être soupesé minutieusement : le moindre faux pas pourrait avoir des conséquences dramatiques, pour ne pas dire létales. D’un ton ferme, j’en vins finalement à la raison de mon appel :
« Cette situation m’est inacceptable. Je vous prierais donc, s’il vous plait, de bien vouloir enlever cette prime sur ma tête. »
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Sam 2 Déc - 19:15
Amirale en Chef Chairoka
Chairoka soupira tandis que le grand-père manqua de s’étouffer en avalant sa boisson. La situation était parfaitement contrôlée et le grand-père fut pour le moins déçu de constater que les réactions n’étaient pas les mêmes qu’avec l’autre vieillard de la dernière fois.
De la même façon, l’amirale-en-chef, bien certaine de ses compétences, avait vu passer l’affiche d’un certain Edward peu de temps auparavant. Elle laissa un simple « humm » parvenir au den den avant de reprendre avec une question pourtant lourde de sens, qui, sans doute, risquerait de mettre à mal bien des projets du nouveau primé.
- Je vois. J’ai bien une idée pour vous retirer cette prime… pourriez-vous me rejoindre à Marie-Joa pour en discuter en face à face ? Ou à défaut, pourriez-vous me dire où vous êtes et où vous allez ? Je pourrai dépêcher l’un de mes représentants pour vous ôter cette épine du pied. Qu’en dites-vous ?
Le grand-père salua l’initiative de sa descendance. Visiblement, elle s’attendait à une réponse négative ou à un mensonge. Dans tous les cas, Edward avait appelé la mauvaise personne… malheureusement pour lui. Fronçant les sourcils, Chairoka serait particulièrement attentive à la réponse de son interlocuteur.
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Sam 2 Déc - 20:42
Quelque part sur Grand Line Début 1506
Les mots de Chairoka transpercèrent mon être de leur enveloppe qui semblait irréelle. A quoi bon lutter ? Peu à peu, je sentis mon cœur vrombir tandis que mes pensées semblaient se teinter de nouvelles perspectives : mes émotions étaient de retour. Mon regard s’assombrit et s’abaissa en direction de mes mains. Une once de tristesse émergea d’un océan de colère, calme pour le moment. Une brise de fatalité semblait toutefois faire osciller la surface, par moment. Je soupirai, dépité par la tournure que prenait la conversation.
« Je me trouve au fond d’un bateau qui vogue non loin de Kuraigana. A en juger par les oscillations qui agitent l’aiguille du Log Pose, je fais route vers… Berk Town. »
Répondis-je simplement. Mes lèvres s’étaient agitées sans mon consentement, procurant à celle qui pourrait s’ériger en ennemie des informations cruciales. Des informations qui pourraient mettre en péril ma survie. Je pestai intérieurement. Comment mon choix de demeurer sincère pouvait-il être une bonne idée ? Cette femme et ses supérieurs m’avaient placardisés comme un criminel, après tout, un vulgaire ennemi de leur gouvernement.
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Dim 3 Déc - 10:22
Amirale en Chef Chairoka
Chairoka profita de la réponse du primé de façon inattendue. Prenant un bout de papier, elle inscrivit quelques mots pendant que l’homme parlait avant de le montrer à son paternel. Ce dernier soupira et ne bougea pas d’un pouce, laissant ainsi l’amirale en chef soupirer et lever les yeux au ciel avant d’appeler quelqu’un d’autre par les gestes et de l’inviter à lire le mot.
Dans le même temps, tandis que le subalterne semblait bien plus vite bouger que son père, Chairoka continua sa petite conversation en acquiesçant et en posant de nouvelles questions.
- Choix intéressant qu’est Berk Town, j’enverrai un émissaire pour vous faire signer les quelques papiers alors.
Marquant un temps de pause, elle attendit à peine une seconde pour laisser un « Ah ! Mince » s’échapper, avant de reprendre la conversation.
- Mon émissaire me dit que c’est une tripartite… vous savez... l’administratif !
La jeune femme laissa échapper un petit rire avant de continuer.
- Il nous faudrait un autre candidat à l’opération « retrait de prime », quelqu’un pourrait-il en bénéficier dans votre entourage ? Vous savez, je ne voudrais pas qu’il y ait de jaloux… vous êtes vraiment unique Mr Lawrence…
Chairoka, une voix plutôt douce, inscrivit un autre mot en attendant la réponse du nouveau primé, qu’elle montra à son paternel qui se leva finalement en soupirant. Chairoka restait maintenant seule en attendant le retour des deux envoyés.
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Dim 3 Déc - 21:45
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Et les cordes vocales de la femme continuaient de vibrer inlassablement, disséquant des palabres qui se succédaient. Je fixai d’un air songeur le petit gastéropode qui me faisait face, chargé de retranscrire fidèlement les paroles de ma correspondantes. Un sourire de satisfaction se dessinait sur mon visage. Elle semblait approuver mon choix. Et puis, ses mots suivants me transportèrent dans un monde de rêves.
Il suffisait d’une mention manuscrite apposée sur quelques papiers et je retrouverais ma liberté. J’imaginais m’abandonner au ciel, plus libre que jamais. Et qu’elle était cette lueur qui semblait briller à l’horizon ? L’espoir n’était donc pas qu’un mythe ? L’espoir d’un avenir radieux s’offrait à moi. Une bouffée d’oxygène inonda à mes poumons. La liberté avait si bon goût.
« Oh vous me flattez ! Unique ? Moi ? C’est trop d’honneur… Donc j’ai juste à rencontrer votre émissaire, signer les papiers et je serais libre ? C’est vraiment formidable ! Comment pourrais-je vous remercier… »
Avec cette proposition des plus alléchantes, ma vision de l’Amirale en chef venait de changer radicalement, tout comme mon opinion à propos du Gouvernement Mondial. Le pardon, la reconnaissance. Et puis, la rédemption. La confiance. C’était une aubaine, un véritable cadeau qu’ils me faisaient, pour me récompenser de tous mes efforts. Mon cœur s’était allégé de ses quelques doutes. Je souris. J’avais tout compris, tout était clair à présent. Et je possédais une assurance nouvelle, celle de m’en montrer digne.
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Dim 3 Déc - 22:23
Amirale en Chef Chairoka
La réponse de l’homme au bout du fil fut noyée par le retour de plusieurs personnes dont la standardiste première qu’Edward avait eu. Sous la surprise de l’amirale-en-chef, les divers protagonistes expliquèrent tous ensemble la situation. Une légère cacophonie retentit dans la pièce, tout prenait une ampleur démesurée.
Se confondant en excuses, la jeune nouvelle recrue ne cherchait plus qu’à trouver un moyen pour conserver son poste. Se massant les tempes, Chairoka congédia l’ensemble et regarda son paternel avec un air un peu plus noir. Ce dernier semblait bien rire de la situation quant-à-lui.
Cela prenait visiblement plus de temps que prévu, ne cherchant pas plu loin, l’amirale-en-chef raccrocherait sans ménagement, passant ainsi sa colère sur l’appareil plutôt que le membre de sa famille. Il était certain que ce dernier serait bien mieux à la maison avec une tout autre occupation, et elle se décida finalement à l'y renvoyer à contre-cœur.
Il suffirait simplement d’envoyer un subalterne à Berk Town, juste au cas ou.
C'est la fin des aventures du vieillard standardiste et du Den Den !
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Dim 3 Déc - 23:13
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Et puis plus rien. La communication avait été coupée sans ménagement. J’eus un rictus déplaisant. Cela illustrait tellement bien la situation, au fond, cette rupture soudaine… Chairoka m’avait déçu avec son discours ridicule. Je sentais la colère grandir en moi, elle grondait furieusement. Je me sentais insulté, souillé par cet appel ridicule. Pourtant j’avais voulu y croire, à cette mince possibilité. Je m’étais efforcé de m’assujettir à sa proposition, pensant qu’elle me voudrait du bien. Mais la vérité était tout autre. Le loup brun avait été trop gourmand. Etre accompagné d’un de mes comparses ? Sérieusement ? Je pestai. Mes pupilles injectées de haine semblaient incandescentes dans la pénombre qui oppressait la pièce. L'espoir était un sentiment ridicule, rien de plus que de la poudre' aux yeux. Pourtant, je ne comptais pas en rester là. Après tout j’en avais gros sur le cœur.
« ALLO ?! C’est encore moi, Edward Lawrence. J’étais en pleine conversation avec Chairoka. Je doute avoir une nouvelle fois affaire à elle, alors écoutez-moi bien et prenez de quoi noter. J’ai un message important à lui transmettre à propos de nos négociations. Ma déclaration comporte peut-être des données primordiales, qui sait. »
Je m’étais une nouvelle fois saisi du combiné, pianotant le numéro du standard de la marine. Un sourire machiavélique se dessina aux côtés de mes balafres. Je doutais sincèrement que mon message n’atteigne la personne concernée : je m’en remettais donc au destin. C’était ce qui définirait les conséquences de mes actes irréfléchis et stupides.
« Je refuse votre proposition, amirale en chef. JE REFUSE ! Et je refuse cette prime. Tout comme je refuse de renoncer à ma condition d’homme libre. Je connais vos intentions à mon égard, et je ne m’y plierais pas. Pas après votre prestation orale, vous ne m’avez pas convaincu. Vous vous foutez éperdument de mes raisons concernant le retrait de cette prime, de mes justifications, de mes éventuels regrets concernant les actes que j’aurais pu commettre. Rien. Peu importe ce que je pourrais dire après tout, votre opinion de moi est déjà figée. Vous n’avez donc aucune intention de me donner ce que je veux. »
Je marquais une pause. Mon corps tremblait de rage, mon cœur trépignait, perturbé par les chaudes pulsions meurtrières qui m’habitaient. Il était temps d’en venir aux faits. Je pris soin d’insister sur chacun des mots qui allaient sortir de mon âme embrasée.
« J’ai bien compris que vous ne me voulez pas du bien… Mais qu’importe. Faites donc bonhomme de neige, et qui sait, peut-être que je ferais bonhomme de chemin. Sachez que mon ambition politique va pour votre faction. Depuis que j’ai pris la mer, j’ai toujours essayé d’œuvrer discrètement pour votre cause, avec plus ou moins de réussite. Je continuerais d’arborer cette ligne de conduite. Mais je ressens la moindre menace venant de l’un de votre collaborateur envers ma liberté, si vous osez essayer de compromettre encore plus ma condition, sachez que je me défendrais. Si je ne peux obtenir pacifiquement le peu que je demande, alors je passerais par la violence. En mettant une prime sur ma tête, vous m’avez condamné à une vie de criminel, chose que je n’ai jamais voulue. Vous avez amorcé une véritable, bombe, croyez moi. Si vous m’attaquez, des gens mourront lorsque j’essaierais de me défendre. Avec le temps, la menace ridicule que je suis grandira peut-être, jusqu’au jour où mes crises de colères ébranleront le monde entier. Je suis une bombe à retardement, Chairoka. Ceci n’est pas une menace, mais juste une mise en garde. Prenez garde à vos actes, où le monde brulera de ma main. »
Un cri déchira la silencieuse traversée du bateau, suivi par une explosion. Une nouvelle crise de folie de ma part, sans doute. Cela devenait courant depuis ma mise à prix : j’étais devenu instable émotionnellement. Suicidaire, diraient même certains. Après tout, je m’étais jeté par deux fois dans la mer, j’avais incendié et détruit deux bateaux et mis fins aux aventures de deux équipages. J’avais essayé de couler mon propre bateau. Et puis, j’avais tenté de déclarer la guerre au Gouvernement mondial en attaquant un navire de guerre qui voguait non loin. Le destin m’avait écarter de ces fins tragiques. Qui sait ce que me réservait cette nouvelle crise de colère ? Ou plutôt, ce qu’elle venait de me pousser à faire…
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Voilà qui devrait conclure de mon côté, désolé mais je m'attendais pas à une fin aussi abrupte, sans que je puisse ajouter mon grain de sel o:
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