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Mer 13 Déc - 22:18
Conspiration régicide [1]
La belle Orphée. Sous les yeux d'un Erwin plus que concentré se trouvait le Royaume qui l'intéressait. Il n'était pas envieux de leur position un peu excentrée, mais leurs forces militaires appartenaient encore au Gouvernement Mondial, et il devait négocier pour qu'ils s'émancipent de leur joug. Ce ne serait qu'une nouvelle négociation âpre qu'il allait engager : rencontrer les hauts dignitaires serait compliqué avec sa prime, et elle lui donnait pourtant un certain prestige. Du haut de ses 250.000.000, il était l'un des criminels les plus primés de North Blue. Il avait acquis cette prime relativement récemment, en empêchant une grosse opération de la marine à l'encontre des maréchaux de la Révolution. Cependant, Arias était mort, et son mouvement avec lui. La réunion à Kaiten-Su l'avait prouvé, bien malheureusement. Depuis, Erwin pensait réellement à fonder son propre mouvement, mais il envisageait pour cela de passer par la négociation auprès des nobles qui habitaient ici.
Avec un air ouvert, il sortit de la caravelle qui l'avait amené, n'arborant ni drapeau, ni couleurs. Elle était le signe de sa nette neutralité, pour l'instant. Il souhaitait simplement écouter les bruits qui couraient dans les rues de la capitale. Le Royaume était composé de plusieurs grandes parties : les murs de la ville principale de l'île étaient érigés contre les côtes, et offraient à ce monde qui surplombait le rivage une vue sur les ennemis qui arrivaient de la mer. L'entrée se trouvait sous la muraille, dans un grand tunnel qui amenait vers l'un des deux ports marchands de l'île. L'activité là-bas battait son plein, dans la grande ville de pavés et de briques d'Eurydice.
- Tu me laisses sans voix, Erwin. Tu devrais cacher ton visage.
Le regard qui se portait sur lui était celui de la princesse de ce Royaume : Anastasia Grey. Elle portait une capuche qui masquait son visage, ce qui attira le regard de quelques gardes. Ils étaient sur les nerfs avec les récentes incartades de pirates, ce qui pouvait expliquer un certain nombre de choses. C'était sous sa tutelle que le rouquin avait décidé d'aller sur l'île pour rencontrer les nobles qui y habitaient : sa présence n'aurait rien de rassurante, mais elle aurait le mérite de faire passer un message clair. Quand quelqu'un finit par le reconnaître, un bruit parcourut très vite la foule du port qui commença à se disperser. Les gardes s'avancèrent, hallebardes en avant, pic pointé vers le rouquin qui, d'un regard un peu désabusé, tourna la tête vers l'encapuchonnée.
- J'imagine que cela n'aura pas été long... Baissez vos armes, c'est votre princesse qui vous l'ordonne.
Dévoilant sa capuche, la jeune femme apparut aux yeux de tous ses concitoyens. Si certains sourirent à pleines dents en l’apercevant, d'autres furent simplement stupéfaits de l'apercevoir sans sa garde personnelle. Quelques personnes se mirent à parler, mais bien rapidement chaque geste de cette femme attira le regard. Un jour, après sa mère, elle serait reine du Royaume d'Orphée. La politique de l'île était cependant encore instable aujourd'hui, ce qui provoquait les craintes des habitants.
Une partie des nobles appartenait au Conseil des Ministres, dont le sommet avait lieu chaque année aux environs de cette date. Ce fameux conseil était majoritairement composé de personnes favorables au roi d'habitude, mais cette fois-ci les nobles commençaient à se monter la tête contre leur souverain. Anastasia avait appris cette nouvelle et voulait précipiter une alliance avec la Révolution, et particulièrement avec le futur mouvement d'Erwin, dans le but de se trouver sous la tutelle d'une entité qui ne soit pas gouvernementale. S'avançant, elle se heurta à la méfiance des gardes, puis finalement on lui accorda le bénéfice de la vérité.
- Amenez nous au château. Je dois parler à mon père et à ma mère... - … Oui, votre Majesté.
Et les gardes s'éclipsèrent du port en compagnie des deux révolutionnaires.
Spoiler:
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Erwin
Aggaddon Médixès
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Jeu 14 Déc - 18:04
Conspiration régicide
feat Air Win Dog
Le Black Egg, petit sloop ayant déjà traversait tout North Blue plusieurs fois, arrivait en vue d’Orphée. Vazguardia, la compagne de voyage du Médixès, maintenait le cap pendant qu’Aggaddon observait les murailles plongeant dans les eaux littorales avec un regard scrutant les moindres détails de la cité se présentant devant ses yeux scintillants d’une excitation habituelle. Lorsque l’embarcation pénétra dans le tunnel dans l’harmonieux rempart, le savant sentit le doux vent de North Blue soulevait sa chevelure. Cela aurait été encore plus agréable si cette brise avait été plus polaire et hivernal. Le marché apparut alors à eux. Une certaine gaité se faisait sentir, ce qui ravissait Vazguardia. Elle pourrait profiter de cette escale dans une ville animé. Que demander de plus ? Les gens discutaient, rigolaient, s’amusaient et commerçaient, pour la plus grande joie de la fille rebelle d’armateur qu’elle était. Elle sauta hors du petit bateau et monta les marches quatre à quatre pour disparaitre dans la foule disparate. Aggaddon leva les yeux au ciel avant de libérer son exaspération dans un soupir. Il amarra le bateau sur lequel ils naviguaient depuis un peu plus de quatre années avant de rejoindre lui-même la masse grouillante arpentant les lieux.
Euricite Von Oland
L’ancien noble repensa à la raison de sa venue à Orphée. Il avait été invité par Euricite, un courtisan qu’il avait rencontré étant plus jeune au château seigneurial Médixès à l’occasion d’une réunion entre plusieurs états afin de se mettre d’accord sur un partenariat commercial. L’héritier Von Oland souhaitait se remémorer de vieux souvenirs et faire découvrir la ville à son vieux compagnon avec qui il avait volé des pommes à la réception. Suivant les indications contenues dans la missive, le mathématicien se présenta devant la maison de maître appartenant à la famille afin de rencontrer son ancien correspondant. Un majordome l’accueillit et le conduisit dans le salon principal où une servante jouait du piano. Euricite déboula en trombe, dévalant les escaliers à cause d’une malencontreuse marche ratée. En se relevant l’héritier du domaine ci présent enleva la poussière sur ses vêtements. Il y avait eu plus de peur que de mal. Aggaddon, quant à lui, était resté impassible en voyant la scène. L’hôte s’approcha en tendant une main sympathique qu’accepta poliment l’ancien noble.
-Ah ! Aggaddon Séraphin Hyppolyte Apollinaire Médixès… Bien le bonjour mon cher. Ravi que vous ayez put faire le voyage jusqu’à notre bon royaume d’Orphée. Avant toutes choses, puis-je vous servir du thé ?
Le mathématicien avait pris connaissance des troubles monarchiques de l’île et était en réalité venu dans l’espoir de pouvoir revêtir le masque de L’éternel et agir en tant que membre de la pègre afin d’élargir son réseau tout en se servant officiellement du prétexte de l’invitation pour justifier sa présence.
-Volontiers. Votre demeure et charmante… Comment vont vos parents au fait ? La dernière fois que je l’ai est vu au marquisat, ils semblaient souffrants.
-Hélas ma mère nous a quitté il y a deux ans. Pour ce qui est de mon père, il ne quitte plus le lit depuis trois ans. C’est donc moi qui gère les affaires de la famille. Et vous ? Que deviennent votre père et vos frères ?
-Plusieurs de mes frères sont morts et Akothopis est devenu le nouveau marquis.
-Ah… Je vois. Toutes mes condoléances…
-J’ai fait mon deuil ne vous inquiétez pas.
Il n’en avait eut en faite aucun besoin car c’était bien le mathématicien qui a éradiquer ses autres frères. Un domestique apporta les tasses remplis du précieux liquide proposé par le Von Oland.
-Buvons ceci et rendons-nous directement en ville. Il y a-t-il un endroit que vous souhaitez découvrir ?
-Pas particulièrement. Je vous fais confiance.
Il sortirent donc de l’habitation pour une destination encore inconnu du savant.
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Sam 16 Déc - 10:36
Conspiration régicide [2]
Le palais était composé d'une foultitude de pierre en tout genre : le marbre avait été banni dans les interstices les plus proches de la falaise à cause de la potentielle érosion qui avait déjà coûté une aile au bâtiment, mais les escaliers qui menaient vers la salle du trône, la première salle en arrivant de la ville, étaient dans cette matière si lourde et si travaillées. Avec un air distingué, plus qu'à son habitude, Anastasia marchait vers son paternel. Elle était suivi du rouquin totalement démasqué. Il s'était déjà débarrassé de l'espion de la marine, un homme assez peu discret qui voyait actuellement que peu de choses résistaient à l'équipe de choc composée par Erwin. Il regretterait certainement son manque de discrétion, pour peu que Katia et Cid lui laissent regretter quelque chose bien longtemps.
Avec un sourire narquois, il regardait la foule autour de lui. Les membres de cette assemblée étaient principalement composés de nobles en tout genre. Ils accueillaient le retour de la princesse avec un air suspect : le révolutionnaire à ses côtés n'augurait rien de bon. Ils étaient d'autant plus méfiants qu'ils avaient quelque chose derrière la tête avec le prochain conseil : celui-ci serait sûrement l'occasion de destituer le roi, et la princesse venait de leur offrir un nouvel argument qu'ils feraient pencher dans la balance.
La seule chose qui protégeait le roi, c'était la présence de son épouse. Elle était d'une grande sagacité, et l'avait entouré de conseillers tous plus loyaux les uns que les autres, qui figuraient parmi les têtes du mouvement opposé à sa destitution. Ils combattaient sans cesse les velléités des nobles qui semblaient prêts à changer de ligne directrice dans leurs revendications. Les taxes sur les paysans, par exemple, n'étaient plus à leur goût : elles étaient trop basses, et ils voulaient les augmenter drastiquement pour subvenir à leurs besoins. Du point de vue du peuple, la bienveillante monarchie de Thrace était toute à leur avantage. Il avait supprimé l'oppression que son père avant lui avait fait, et s'il n'avait qu'un seul héritier, il n'envisageait aucunement d'obliger sa fille à se marier de force. Elle gouvernerait reine solitaire si elle le désirait. Encore aurait-il fallu qu'il passe l'arme à gauche avant !
- Le Roi était en train de faire sa toilette, fit un conseiller en voyant entrer Anastasia dans la salle du trône. Il vous recevr...
La porte à la gauche de la grande salle s'ouvrit en grande volée, et un homme à moitié nu, les cheveux trempés, le corps dégoulinant, la serviette sur la taille, pieds nus, se dirigea d'un pas leste et vif vers la jeune fille qui se trouvait dans le hall. Il n'avait pu patienter, à l'idée de la revoir. Sa fille ! Sa fille chérie ! Il s'approcha de cette dernière et la serra dans ses bras, sans dire un mot. Les nobles le regardèrent, les uns avec dédain, les autres avec amusement. C'était une scène typique au château : Thrace arrivait souvent en petite tenue, lors des événements importants.
- Père, je suis enchantée de te revoir mais...
Il s'arrêta de lui faire un câlin au « mais ». Un « mais » n'était jamais une bonne chose. Un « mais » était toujours inquiétant. Il déglutit et se tourna vers la jeune femme. Il acquiesça silencieusement, se dirigea vers son trône tandis qu'une femme élégante entrait dans la salle par la même porte que lui, et... s'assit sur son siège doré. Ses bijoux de famille auraient pu être à l'air, mais un grand éventail s'ouvrit, masquant l'affreuse vue au reste des personnes présentes. Erwin était à moitié hilare devant cette scène peu commune, mais ce fut la surprenante femme qui venait d'entrer qui prit la parole, l'éventail déployé en main.
- Cher époux, je vous ferais remarqué qu'il y a des convenances à respecter. Maintenant, allez mettre un sous-vêtement, je vous prie.
La belle femme était la reine, en personne. Elle ressemblait à Anastasia, en plus âgée et en moins gracieuse, mais avec une certaine prestance qui n'appartenait qu'à elle. Personne n'osa moufter en sa présence, et les rires moqueurs, et les regards dédaigneux, s'arrêtèrent d'un coup. Ils laissèrent place au sérieux tandis que le roi s'habillait.
Spoiler:
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Erwin
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Sam 16 Déc - 17:39
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Ayant finis de faire le tour de la ville, Euricite proposa à son invité de découvrir le palais de cette île. Il emmena donc le Médixès face à l’imposante bâtisse. La dispersion erratique des composantes minérales donnait du caractère au château, mais Aggaddon n’y trouvais pas une harmonie totale qui l’émerveillerait autant que les architectures de certaines constructions fantastiques. Le mathématicien, après une dissection visuel rapide du bâtiment, suivit son hôte qui s’approchait de l’entrée du lieu. La salle du trône se refléta dans les orbites brillantes de l’amateur d’art qu’était le savant. Cet édifice de marbre était un très bel ouvrage que l’ancien noble applaudirait s’il ne devait pas respecter l’honneur nobiliaire et faire bonne impression.
Troisième tenue de bal d’Aggaddon
Sa cape de soie et ses vêtements flottant dans le courant d’air engendré par l’ouverture de la porte, les plumes de son tricorne bruissant sous cette brise, il avança en direction des riches hommes d’état de cette nation, saluant gracieusement chacun d’entre eux quand le Von Oland fit les présentations. Un des opposants au roi s’approcha alors du nouvel arrivant.
-Je suis Thanilios de Lucrate Vous faîtes donc partit de la famille seigneuriale du marquisat sur l’île de Nortis, c’est bien cela ? Que cela fait-il d’avoir le contrôle de sa seigneurie sans qu’un roi ne vous oppresse ?
-Ravi de vous rencontre monseigneur de Lucrate… En réalité, que ce soit le marquis de Médixès, le baron de Mazda, la comtesse de Hjundir ou le duc de Saint-Roy, chacun règne sur ses terres comme le ferait un roi. Ce n’est pas car nous n’en avons pas le titre que nous ne jouissons pas des mêmes possibilités en tant que seul maître de la seigneurie.
-Et le Gouvernement Mondial ? demanda alors un autre.
-Et bien, ils n’interfèrent que peu dans nos affaires. Nous ne formons au final que de bien petits états.
C’est à ce moment là que la princesse Anastasia arriva dans le palais. Voyant toute l’intention de la cour se tourner vers la demoiselle, Aggaddon se douta de l’importance de cette dernière. Était-ce la princesse, une grande figure influente que toute la noblesse se devait de respecter ou quelqu’un n’ayant aucun rapport avec ceci ? Il porta ensuite son regard sur la figure qui l’accompagnait. Le mathématicien plissa les yeux avant de se souvenir où il avait vu ce visage. C’était l’une des têtes les plus primés de North Blue ! D’après ses souvenirs, il s’agissait d’un révolutionnaire. Le savant s’intéresser beaucoup à ce mouvement ainsi qu’aux décimas. Il comptait bien soustraire le territoire familial à l’affiliation au Gouvernement Mondial une fois qu’Akothopis serait éliminé. C’était là les deux principaux camps qui pourrait alors accueillir le marquisat. Le savant désirait rejoindre le camp qui viendrait à bout de l’entité politique suprême actuelle, mais la disparition du leader Arias présagé d’un futur incertain pour la cause révolutionnaire.
Thrace sortit tout droit de sa toilette et arriva en trombe dans la salle, sous le regard ahurit d’une bonne partie de l’assistance. Aggaddon se contenta d’hausser un sourcil pendant quelque seconde avant de comprendre que le roi avait simplement des manières peu conventionnelles pour un souverain. Le charisme dégagé par la reine qui vint à la rescousse de son mari fit comprendre à l’ancien noble qu’il y avait là une figure d’autorité des plus intéressantes. Il lança un regard en coin à Euricite pendant que la foule calmait ses ardeurs réactionnelles à la scène précédente. Le Médixès se demandait si son hôte allait le présenter à quelqu’un en particulier où s’il cherchait simplement à faire étalage de ses relations pour prétendre à une certaine influence afin de gagner en importance à la cour.
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Mer 20 Déc - 13:35
Conspiration régicide [3]
Le regard un peu pinailleur de la reine rendit tout de suite à Erwin la place qu'il s'attribuait régulièrement : celle d'un simple civil qui n'avait rien à faire dans les affaires d'une cour aussi importante que celle d'Orphée. C'était pas moins de trois-cent nobles qui habitaient sur l'île, répartis en quatre-vingt sous-territoires. En réalité, seule la capitale était dirigée totalement par le roi. Il avait délégué, sur plusieurs générations, les pouvoirs de maître de ces terres. Seules lui revenaient les décisions comme lisser les taxes vers le bas ou représenter l'île... Ou encore renvoyer, avec difficultés, certains nobles. Cette dernière injonction était plus dure qu'il n'y paraissait, car quand les pouvoirs nobliaux avaient commencé à devenir tentaculaires sur l'île, ils s'étaient inscrits dans une imparable machination lancée par les opposants du Roi. Une rancœur était née, et un besoin inavouable de faire chuter la monarchie pour en mettre une autre à la place semait un vent de doute en ces lieux. C'était le charisme de la reine et le franc-parler du roi qui avaient jusqu'alors permis d'empêcher une révolte du peuple sous l'impulsion des nobles...
- Alors, ma fille, fit le roi avec un air amusé. Tu nous ramènes un jeune homme bien particulier aujourd'hui...
Les regards se tournèrent finalement vers le Dog, comme si l'autorisation du souverain venait d'être donnée. Il y avait de la curiosité, mêlée à une pointe d'animosité pour certains. La présence d'une telle pointure sur les Blues, une pointure encore naissance, n'était pas bon signe pour les actions faites sous le couvert... Ou peut-être l'étaient-elles. Une alliance serait de bonne guerre, en promettant à la Révolution un soutien indéfectible... Et tandis que l'idée germait dans la tête des anti-royalistes, chacun à sa manière attendait la prise de parole du roux. Elle tarda cependant à arriver : ce fut la voix d'Anastasia qui retentit à la place, affirmée et distinguée à l'image de celle de sa mère.
- Voici Erwin Dog. Il a récemment fait parlé de lui en trahissant le Gouvernement, et en aidant la Révolution sur Kaiten-Su... - Et en mettant le pied sur Shivering Island, lâcha un noble dans la foule. On dirait que ce jeune garçon est capable de bien des merveilles !
Le Comte Tourbille s'avança avec un air de mépris. Il semblait être capable de bien des choses, mais certainement pas de rester dans l'ombre d'un roi. Ses flatteries avaient déjà commencé à jeter un air de méfiance sur le rouquin : Anastasia frissonna rien qu'à l'idée qu'on les court-circuite aussi tôt dans leur aventure. Elle aurait aimé affilié son royaume aux activités révolutionnaires, ou au moins mettre un pas sur cette île sans qu'on ne cherche à lui faire valoir la loi du plus fort. Quand elle s'apprêta à reprendre la parole, son adversaire de circonstances avait déjà commencé à parler d'une voix fluette et agaçante.
- Mon bon roi, pourquoi ne pas l'écouter ?! Il serait bien plaisant d'entendre une telle pointure... - Je comptais bien l'écouter, Comte, répondit laconiquement l'homme qui affichait un air ostensiblement blasé.
Un rictus déconcerté atteint le noble qui se recula près d'Aggadon. Il marmonna que les choses se déroulaient « comme prévues », et s'éloigna un peu avec une femme d'un certain âge pour parler affaire. Un anti-royaliste était une plaie, mais il n'était surtout pas seul, et c'était cela qui le rendait plutôt dangereux. Avec un regard porté sur Erwin, ce dernier n'avait toujours pas commencé à parler. Il semblait pensif, et soudain il lâcha sur un ton neutre :
- Je ne vais pas vous masquer que mon objectif est politique en venant ici. Votre fille, Anastasia, m'a emmené jusqu'à vos côtés pour que je puisse vous exprimer mon point de vue et chercher à vous convaincre de la légitimité de mes arguments. Seriez-vous prêts à m'écouter malgré tout ? - Nous t'écouterons, fit la reine en allant s'installer sur son trône de la même hauteur et splendeur que celui du roi.
Le plus haut noble du pays se gratta l'arrière de la tête. Sa femme était décidément bien mieux calée que lui sur la politique. Heureusement qu'elle était à ses côtés...
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Mer 20 Déc - 23:58
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Mêlé à la foule, noble parmi tant d’autre, Aggaddon fomentait ses projets ambitieux. L’assemblement était encore aujourd’hui sensible, mais la présence d’Erwin Dog lui offrait un accès. Décima, Révolution, Yonkou… Ces trois voies étaient tout à fait empruntables, tout à fait grandioses, tout à fait légitimes. La domination du monde ne s’obtiendrait pas en un jour, pas un an et peut être même pas en un siècle. Devenir puissant, devenir influent, devenir éternel… Là était le cœur de ses ambitions qu’il savait être placé bien au-delà de ce qu’aucun humain n’avait atteint jusqu’alors. Mort, chaos, survie, conspiration, ascension, alliance… Tant de mots avec lesquelles jongler pour construire son propre monde. L’univers n’avait de frontière que pour l’esprit étriqué. La lutte était de chaque instant. Ne pas commettre de faux pas, ne pas défaillir face à l’adversité… La colossale adversité. Cette masse grouillante des hauts de ce monde, ces strates lointaines qu’il ne pouvait qu’effleurer. Fenice comme Dog, Kabayochi comme Coffe, ils étaient déjà aux portes d’une destiné en perpétuelle progression. Reclus dans sa chère North Blue, il devrait passer à l’acte, évoluer, s’élever pour rejoindre ces hordes de vaillants héros portant le poids d’un destin incertain. Quatre années d’errance, quatre années d'assassinats, quatre années de rencontres… Celle-ci était peut-être la dernière décisive, celle qui l’amènerait à enfin s’engager sur le chemin de la grandeur, quitter le confort de la tranquillité… Le regard du Médixès brillait d’une malice infernale, une ambition flamboyante, un désir de rattraper ceux qui s’envolait alors que lui les contemplaient depuis les terres enneigées d’une contré peu mouvementé par rapport à la scène mondiale. Peu importait la gloire, peu importait les sacrifices, le futur de l’humanité valait bien plus que tout cela. La cause, le bien-commun, l’impartialité passait avant tout autre chose. Finement joué, elle devait gagner. C’était là l’idée, c’était là son espoir pour le futur, c’était là son jugement… Si son utopie dystopique échouait, alors il n’y aurait pour lui plus qu’un choix. La purification… La sanctification… La purge… Derrière l’attitude raffiné, derrière le silence de l’âme, derrière le sérieux d’un savant artiste, il se cachait une volonté conquérante et un visage aux traits d’un démon auréolé. Le Dragon Néant aurait son sang, le Phénix d’Argent aurait sa paix, Majora aurait son harmonie. Priez pauvres fous. Vivez votre apocalypse sous les brûlures d’une lotocratie maléfique régit par un ensorcellement naturel. Dame Nature tient dans ses serres les fils du marionnettiste. Condamné à s’anéantir ? Conscience, révèle tes noirs mystères. Tu n’as de la bénédiction que le goût, emprisonnant dans tes chaînes une humanité niaise prête à croire sa sacralisation. Déchantez du haut de vos places au premier rang. Puérilité absolue d’un adulte jouant à gouverner. Ô minable croyant à la langue bien pendue, renonce à tes croyances pour fuir la vie, empire dressé à l’honneur des déboires de créatures imparfaites se ridiculisant à chaque génération. Lève ta main et salut le ciel. Des entités métaphysique t'observent de leurs multitudes dimensionnelles. Pas besoin de topologie pour ces diables assagies. L’âme se consume lorsque le monde tremble. Le Médixès voyait dans la silhouette dessinée par le futur meneur de l’Inquisition l’une des portes menant au firmament. Le sourire était à l’aube, le brasier de l’ambition était au zénith.
Le bal des jeux de pouvoir se déroulaient comme à l’accoutumé, faux semblant, paroles rhétoriques et art oratoire voltigeant entre les lèvres des différentes factions. Erwin était au centre de l’intention. Comment passé à côté. Chacun chercherait à tirer profit de l’apparition d’un tel personnage au sein de la cour. Les voix dansaient retranchés derrière leurs apparentes affiliations. Qui aurait sa part du gâteau ? Le trône n’était pas fait d’or, mais du sang de l’autel alimenté par la liberté de croire. Chacun croyait en ses désirs. Chacun croyait en sa liberté. Chacun croyait en ses possibilités. Liberté, gangrène d’une humanité ayant bien trop d’espoir. Noble corrompu par leurs privilèges, bandit rêveur en tenue de prêtre anarchiste, soldat se rangeant derrière une soi-disant justice, aucun de ces rôles archaïques semant guerres, maladies et discriminations ne pouvait se soustraire au joug de cette irascible liberté. Tourbille était un contestataire comme les autres, un archétype de démagogisme. Offrir au Dog la phrase arrachée par son oreille à l’échange du comte serait peut-être la clé de sa porte. Le mathématicien observa méticuleusement la scène, prêt à amener au révolutionnaire de quoi signaler une magouille antiroyaliste pouvant offrir à Erwin l’amicalité de la royauté. Il fallait qu’il soit aux aguets pour s’attirer les faveurs de cette étoile montante de North Blue. Il était prêt à mettre à profit ses connaissances en matière de conspiration au sein d’une caste dirigeante.
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Ven 22 Déc - 12:50
Conspiration régicide [4]
C'était comme d'habitude un jeu de pouvoir qui se déroulait dans la cour d'Orphée. Le roi était fatigué de ces petites magouilles, et il semblait ne même pas prendre en considération la possibilité qu'Erwin Dog soit un allié pour l'instant. Seule la présence de sa fille l'autorisait à lui parler : sans cela, il aurait du user d'autres manigances pour arriver jusqu'à cette figure d'autorité sur l'île. Une prime ne donnait après tout pas accès à grand chose, sinon Impel Down, parmi les îles régentées pour le Gouvernement Mondial. Le Royaume ici présent avait passé très longtemps auparavant un contrat avec les Dragons Célestes, pour se mettre sous la tutelle des entités corrompues et tyranniques qu'elles étaient. Ils devaient encore, aujourd'hui, fournir des hommes et mettre leur flotte à disposition en cas de conflit. Il était évident qu'un tel atout pour les gouvernementaux devait être sinon abattu au moins corrompu. Limpide pour les deux régents, cette idée l'était moins pour les nobles qui cherchaient à se mettre le Dog dans la poche.
- Je souhaite obtenir votre soutien pour éloigner l'autorité du Gouvernement Mondial de North Blue. Mes objectifs sont liés à... - Je vous interromps tout de suite. Il n'est pas, et n'a jamais été question de supprimer l'autorité du Gouvernement Mondial de nos terres...
Cette phrase que la reine venait de lancer comme une pique envers le révolutionnaire était en réalité bien dirigée vers les espions des gouvernementaux dans sa cours. Elle espérait que par ce fait, ils ne seraient pas à même d'envoyer une flotte pour les convaincre qu'ils n'étaient pas affiliés au mouvement mourant de cette Révolution qui, il fallait se le dire, n'avait plus rien à offrir. Avec la disparition d'Arias, ils avaient perdu leur équilibre et leur lien. Les différents mouvements dispersés dans le monde étaient de simples réminiscences qui allaient lutter tant bien que mal avant d'être assimilé. Autant elle n'appréciait pas les méthodes des bleus, autant se mettre du côté des verts revenait pour l'instant à condamner son peuple.
- Je vous prie de m'écouter, fit le rouquin, quelque peu décontenancé. Nous ne souhaitons que la liberté des peuples, hors de la gangrène que sont les désirs des Dragons Célestes... - « Nous » ? Quel « nous » ? Rétorqua le roi d'une voix enrouée. Votre mouvement ne s'est jamais bien porté sur North Blue. Le Commandant Titanos est le seul à avoir jamais fait parler de lui de manière efficace, les autres sont de simples pions qui combattent dans l'ombre sans avoir jamais rien conquis. Vos forces sont inexistantes. - Nous nous reconstruisons, plaida Erwin en fronçant les sourcils. C'est un pari sur l'avenir, un pari que... - Un pari ne remplira pas l'estomac de notre peuple et ne garantira pas sa pérennité.
Le rouquin était intrigué, estomaqué, par la prise de parole tranchante du roi. Il déglutit, tourna la tête et soupira. Après tout, c'était cohérent : logique même. Il ne pouvait pas demander à un souverain de tout sacrifier sur un coup de tête. S'il l'avait fait, alors que le Dog ne possédait qu'une maigre réputation en dépit de ce qu'on disait, il aurait été banni de son royaume par son peuple et les nobles auraient sauté sur l'occasion pour le fustiger. Il avait beau paraître exubérant, il était plutôt sage. Sa femme approuva silencieusement ses paroles, tandis qu'Anastasia s'apprêta à s'exprimer. Elle se tut lorsqu'elle vit la main d'Erwin devant elle. Il secoua la tête, et finit par lui dire à mi-voix :
- Nous utiliserons un autre biais.
Elle acquiesça en tournant les talons, furieuses. Le rouquin la suivit d'un vif et s'écarta de la salle du trône. Quelques nobles hésitèrent à aller le voir immédiatement, et certains d'entre eux faillirent faire le premier pas, mais si l'un d'entre eux était plus vif que l'autre... Alors il aurait le bénéfice du premier mouvement sur l'échiquier qu'était ce grand jeu politique.
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Erwin
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Conspiration régicide
feat Erwin Dog
La réponse sèche de la reine semblait atteindre le futur leader de l’Inquisition. La puissance du Gouvernement Mondial était colossale comparé aux ruines de la Révolution. Le Médixès conservait malgré tout l’espoir de voir la cause révolutionnaire se relever. S’il pouvait, il aiderait le Dog. Même si les décimas restaient une faction envisageable pour ses plans, pour l’heure le savant préférais voir ce qu’Erwin était en mesure de créer. L’intervention du roi fit naitre un sourire sur le visage du mathématicien. Il n’était pas inconscient, loin de là apparemment. Derrière cet figure royal se cachait certainement un être responsable ayant perdu goût à la royauté ou du moins à son aspect noblesse de cour. Il était tout aussi conscient de sa femme du risque qu’encourait Orphée s’il se laissait aller à ce genre de jeux. Pour obtenir leur soutien, il faudrait si prendre certaine de manière détourné et bien moins officiel. Les propos du Dog montrait un désir profond malgré la similarité avec le propos global des autres personnes lié à sa cause. Aggaddon avait besoin d’en voir plus pour se convaincre qu’il s’agissait là du meneur dont la Révolution avait besoin. La résiliation était malheureusement palpable. L’homme accompagnant la princesse était lucide, il avait bien compris que cela ne marcherait pas de cette manière. L’acrobate savait que le reste des nobles ci présent se jetteraient sur la tête à la prime plutôt faramineuse pour une Blue. Il resta donc sur ses gardes afin de pouvoir être le premier à l’approcher et ainsi repousser les assauts de ses confrères de cour pour éviter qu’Erwin ne deviennent une bête de foire ainsi qu’un instrument politique. Dès qu’Anastasia se mouva, le Médixès s’élança, marchant rapidement en direction du duo. Prêt à couper la priorité à tout autre personne, il ferait alors une acrobatie, usant donc de son agilité, pour passer au-dessus de tous ses voisins et atterrir devant les deux personnes aux idéaux antigouvernementaux. Ayant plié les jambes à l’atterrissage, il se releva délicatement.
-Veuillez m’excuser pour cette arrivée soudaine, mais je dois d’urgence m’entretenir avec vous monseigneur Dog, lâcha Aggaddon avant de se lancer dans un message plus ou moins crypté. Excusez-moi de prendre un peu de votre temps. Il faudrait que vous m’aidiez afin de tenir éloigner du feu un groupe de moucherons qui pourrait bien étouffer ladite flamme. Vu que je passais par-là, on m’a alerté que vous teniez à ce que ce brasero reste allumé, certainement pour être prêt à l’emploi pour qu’il puisse rayonner comme un phare. Enfin je m’emporte. Pardonnez-moi. Si vous voulez bien me suivre.
Il s’écarta, faisant un geste pour indiquer au duo de passer devant. Il voulait en effet fermer les portes derrière eux pour ralentir toute tentative nobiliaire de faire du révolutionnaire sa propre arme d’influence.
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Sam 23 Déc - 18:29
Conspiration régicide [5]
Quand la parole fut entendue, elle ne fut pas comprise par le rouquin qui fronça les sourcils avec insistance. Plus les mots sortaient de la bouche de cet étonnant acrobate, moins il saisissait l'importance qu'ils pouvaient avoir. Ce fut le sourire amusé d'Anastasia qui l'amena à comprendre que ce langage codé n'était pas forcément familier à la cour, mais qu'elle en avait saisi les principales nuances. Les nobles autour d'eux semblaient assez vexés de s'être fait coupé l'herbe sous le pied, mais dans la salle du trône les plaintes avaient commencé face au roi. Certains décidèrent d'y assister plutôt que de perdre leur temps à maudire un noble dont ils ne connaissaient ni le nom, ni l'origine. Quand ils firent un pas en arrière et se retirèrent, ce fut la princesse du royaume qui proposa d'aller dans un de ses endroits favoris, de s'éloigner du palais et de fait de ne pas rester là où leur interlocuteur les avait menés. Elle prit ainsi les devants et amena Aggaddon et Erwin en direction d'un salon de thé aux couleurs framboise.
- Je ne saisis pas trop mais... Qui êtes-vous ? Demanda le révolutionnaire avec intérêt.
La demoiselle ouvrit la porte de l'endroit où ils venaient de se diriger. Il n'y avait personne, sinon une serveuse du pays qui sembla bien familière avec la princesse. En réalité, il s'agissait d'une de ses contacts ici-même, qui la tenait informée des nouvelles de la cité depuis qu'elle avait décidé, à un âge bien peu avancé, de s'y intéresser. Lorsqu'elle aperçut le Dog, elle sembla un instant gênée mais dit sur un air reconnaissant :
- Les Berrys que vous m'avez donnés m'ont permis de tenir jusqu'ici, merci, messires... Vous pouvez vous installer, je vais mettre que le salon est fermé.
Erwin sourit et acquiesça, sachant que cette décision ne venait pas uniquement de lui. Ici, un peu plus proche du peuple, ils ne seraient pas dérangés par les velléités de quelques nobles. Ce n'était pas leur terrain de jeu favori. La serveuse s'éloigna pour laisser la conversation se faire une fois qu'elle eut servi les quelques boissons qui serviraient à soutenir la conversation et l'intérêt des participants. Ce fut Anastasia qui prit la parole en premier, à nouveau, pour décortiquer les paroles de son homologue :
- Vous auriez donc repéré un noble qui en aurait après le pouvoir de mon père ? Nous sommes au courant des actions de la cours, mais à vrai dire, je ne vois pas où est votre intérêt dans cet échange d'informations. Il aurait été plus facile de retourner Erwin contre le roi, et de le pousser à commettre un coup d'état pour obtenir un nouveau pouvoir en place...
En ignorant bien sûr le caractère du jeune homme. Arriver au bout de ses projets, oui, mais pas à n'importe quel prix. Il valait mieux d'ailleurs se méfier de ses convictions qui pouvaient vite devenir des freins dans les méthodes à utiliser. Il avait refusé à grands mots les attaques insidieuses contre les bases gouvernementales. Attentats et compagnie n'étaient pas sa tasse de thé. Peut-être que cela changerait avec le temps... Ou peut-être pas. Elle soupira longuement en attendant la réponse du noble tandis que le regard du rouquin semblait concentré sur la personne en face de lui. Qu'avait-il à leur apporter ? Et que devraient-ils donner en échange ? C'était bien là deux questions des plus importantes... Déterminantes pour la suite de leur conversation.
Dans la salle des ministres
- Mon Roi, ne voyez-vous pas ce qu'il se passe dans la cours ?! Maugréa un des ministres tandis que les nobles étaient attablés à la grande table rectangulaire de leur salle du Conseil. - Ne me prenez pas pour un ignorant.
Le roi leva un verre de vin qu'il porta à ses lèvres. Il n'en but qu'une gorgée avant de faire frétiller la liqueur en bouche sous le regard désarçonné de ses spectateurs. Un sourcil froncé, les quatre ministres présents semblaient avoir fort à pensée. Ils étaient ses plus fidèles conseillers, et ceux en qui sa femme et lui avaient le plus confiance. À chacun était alloué une partie des terres, faisant qu'ainsi, même si la monarchie actuelle tombait, ils auraient toujours leurs contingents armés. En espérant ne pas avoir à les utiliser...
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Mer 27 Déc - 23:15
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Le Médixès suivit la royale princesse qui de ses pas traçait la route vers une contrée plus sûr afin d’y mener une conversation à l’abri des regards vaniteux d’une assistance cachant la vérité derrière palabres et masques de proses. Elle avait l’air d’être assuré de la sécurité de ce lieu et le nobliau décida donc de lui faire confiance. Qui de mieux que l’héritière légitime pour connaître les recoins les plus discrets de cette nation.
-Je suis le seigneur Aggaddon Séraphin Hyppolyte Apollinaire Médixès, quatrième de la fratrie du marquisat de Médixès, déserteur de la Marine et ennemi du Gouvernement Mondial, répondit le savant à l'intention du révolutionnaire.
Lorsqu’il pénétrèrent dans le salon de thé, le mathématicien scruta la serveuse avant de découvrir qu’il s’agissait d’une allié. Il la tiendrait quand même à l’œil. Il était difficile de se fier à quelqu’un dans le monde de la noblesse ou chacun doit survivre par manipulations et protection des secrets. Malheureusement, le peuple faisait aussi partie de cet univers et servait encore plus aisément d’espion ou d’assassin à la solde d’un rival. Il s’installerait en conservant son arme à portée main. Il écouta les paroles d’Anastasia et se fit une joie d’apporter l’éclaircissement à la lanterne de la demoiselle.
-J’ai été très déçu de l’échec d’Arias et si je peux aider d’une quelconque manière la Révolution à se relever, je le ferai. J’étais de passage ici, invité par une ancienne connaissance qui est ignorant de mon exil forcé et j’ai été ravi de voir quelqu’un de si important que vous, monsieur Dog, prendre part à cette réception dans laquelle ma « relation » m’a introduit. Le seul intérêt que j’ai ici est de faire avancer la Cause. L’ère du Gouvernement Mondial touche à sa fin. Nous sommes dans l’aube d’une nouvelle époque et je pense que la chute de l’entité politique suprême engendrera le levé de Soleil dont le monde à besoin pour se relever vers un nouveau système dans lequel il trouverait la paix. Le conflit pourrait partir en guerre civile mondial entre les factions antigouvernementales et les progouvernementaux, ce qui ravagerait la planète pour la plonger dans un long chaos. L’aide de royaumes affiliés au Gouvernement Mondial me parait nécessaire pour éviter que ce scénario catastrophe se déroule. Je me débrouille plutôt bien en intrigue de cour donc mon aide pourrait vous être utile. Le coup d’état frontal fait par les armes n’ait pas le plus optimal. C’est un pouvoir très contestable par sa mise en place qui pourrait semer le trouble dans la population, ce qui serait favorable à vos adversaires au sein de la noblesse pour justifier leur propre prise de la couronne. Chaque acte fait à découvert peut être manipulé, déformé et retourné. Selon moi, il vaut mieux agir discrètement dans les ombres pour préparer le retournement de situation. Pour qu’un tour de magie fonctionne, le prestidigitateur doit captiver l’attention quelque part afin de camoufler ses véritables actes. De même, dans une partie d’échec, il faut tromper l’adversaire sur la stratégie employé et dissimuler celle que l’on a défini pour avancer vers la victoire. Dans ces conflits, il s’agit à peu près de la même chose.
Il attendrait ensuite les réactions de ses deux interlocuteurs, espérant avoir été convaincant et prêt à décrire l'individu repéré comme comploteur si la collaboration semblait bien engagé.
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Jeu 28 Déc - 10:44
Conspiration régicide [6]
Au milieu de ce salon de thé à la lumière tamisée se jouait une intrigue que le rouquin n'avait pas l'habitude de jouer. Encore jeune révolutionnaire, jeune tête de proue, il n'était pas le mieux placé pour prendre part aux jeux de pouvoirs auxquels il ne connaissait rien. Il ferma les yeux, écoutant le grésillement de quelques moustiques qui allaient se heurter à la chaleur de la lumière. La vivacité de leur mort était d'une étrange mélodie : elle semblait aussi vive et impromptue que pouvait l'être la déchéance d'un monarque.
Avec son regard le plus concentré, Erwin écouta le fameux Medixès. Encore une fois, il n'était pas coutumier des nobles de North Blue et ne put donc juger de ses origines. Il se contenta de le croire sur parole tandis qu'il se présentait et faisait entendre son lien au Gouvernement Mondial. Le pouvoir du peuple était tel qu'il avait tendance à se heurter à celui des nobles, et pourtant quand on écoutait ce type d'homme parler, on avait tendance à oublier que le goût du pouvoir pouvait emmener les êtres humains sur des pentes bien sombres.
Il lui fallait le soutien des rois et des reines, c'était là l'amer constat que son interlocuteur faisait, pour éviter de mettre ce monde à feu et à sang. En réalité, il ne lui fallait pas le soutien : seule leur neutralité était requise. Espérer qu'ils n'interviendraient pas dans un conflit relevait de l'imaginaire le plus important, et pourtant, il voulait travailler ce terrain... En effet, les guerres étaient gagnées par deux moyens principalement : financier et humains. Le Gouvernement Mondial possédait les deux : le premier par les Dragons Célestes, le second par les nobles mondiaux. Les armées étaient formées par les alliés de cette entité suprême, et en cas de besoin c'était à eux que faisaient appel les gouvernementaux.
- L'un de nos objectifs est d'amener les nobles mondiaux à réviser leur position, avoua le rouquin sans aucun mal.
Ce n'était pas un secret. Il avait été franc envers le roi d'Orphée, il le serait envers ce Marquis. Les deux présentaient des intérêts similaires dans leur quête de pouvoir. Observant le reste de ses paroles, ce ne fut pas le rouquin mais bien la princesse qui prit la parole et enchérit ce que venait de dire son homologue.
- Nous comptons sur la diplomatie pour nous aider à mettre en avant ce type de principes. Agir dans l'ombre, c'est aussi l'une des manières qu'a la Révolution de procéder.
Elle s'arrêta et laissa son ami prendre le relais :
- Nous serions ravi de vous compter parmi nos alliés et d'écouter vos conseils, Aggaddon Médixès.
Il avait retenu de sa présentation ces deux noms, les autres s'étant évanouis dans la longueur de sa phrase. Son interlocuteur était doué pour lancer de belles paroles, et à n'en pas douter il serait un allié redoutable dans leur conquête de la noblesse mondiale. Il n'était pas question de rejoindre une organisation révolutionnaire qui n'existait pas encore, mais si leur collaboration portait ses fruits, il recevrait au moins une proposition sérieuse de la part du rouquin... Cependant, ce dernier fronça les sourcils :
- Je comprends que vous ayez à y gagner dans notre victoire, comme vos relations avec le Gouvernement Mondial doivent être crispées, mais votre patrie est-elle toujours affiliée à leur cause ?
Il se demandait si ses ennemis avaient un point de pression sur son nouvel allié. Mieux valait prévenir que guérir, après tout.
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Erwin
Aggaddon Médixès
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Jeu 28 Déc - 19:08
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Aggaddon fut ravi de l’avis positif qu’on lui rendait là. Le révolutionnaire semblait avoir tiré des conclusions plus ou moins proche des siennes vis-à-vis de l’importance du rôle des souverains mondiaux. Le rouquin accepta alors l’aide du Médixès, pour la plus grande joie de ce dernier. C’est alors que le Dog posa une question au sujet de la nation du savant. Le mathématicien se plaça dans le fond de son siège pour répondre, prenant un air encore plus sérieux.
-L’île d’où je viens, Nortis, est en effet affilié au Gouvernement Mondial. Elle est séparée en un baronnet, un marquisat, un comté et un duché… Or il s’avère que le baron Mazda est également le colonel de la base où j’étais mousse et que j’ai fuis. Il maintient donc un certains contrôle sur l’île. De plus, je ne suis pas officiellement le marquis. Mon aîné, Akothopis, tient ce rôle et il me faudra l’éliminer de l’échiquier pour que je puisse séparer Nortis de l’influence de la Marine. J’ai quelque contact avec la comtesse, tenue en laisse par le baron car elle accueille des pirates dans sa cité, et je prépare doucement un plan pour retourner là-bas. Obtenir l’assistance du duc sera plus compliqué, mais puisqu’il est plus tourné vers des inclinaisons décima, se soumettre à une autre cause pour enrayer le Gouvernement Mondial pourrait être envisageable pour lui. C’est cependant quelqu’un de dangereux qu’il faudrait par la suite écarter de la gestion de l’île. Enfin… Si je parviens à prendre le pouvoir, je retirerais l’affiliation à la Marine pour se tourner vers autre chose. La Révolution m’y paraissait propice… Malheureusement, sa perte d’influence et de puissance suite à la défaite de son leader me pousse à remettre en doute cette question. Passer un accord avec Décima me semble très optimiste alors attendre que la cause révolutionnaire reprenne en puissance me semble être la meilleure option à l’heure actuelle. Donc quoi de mieux pour cela qu’aider le mouvement. Pour l’instant, je me concentre principalement sur la reconquête du marquisat, mais dès lors je lutterais à plein temps contre le Gouvernement Mondiale afin que l’on parviennent à le renverser.
Il se leva et avança jusqu’à être dos à ses nouveaux alliés.
-Le monde souffre. Je prie chaque jour pour que la paix la recouvre un jour. Pour cela, je suis prêt à tout sacrifier, jusqu’à ma propre humanité. Les erreurs du passé ne seront jamais complétement effacées pour cette monstruosité politique. Il faut un renouveau dans le fond et la forme du pouvoir mondiale. Marijoa est obsolète.
Il commença à serrer son poing.
-Le monde brûle déjà. Le brasier de la guerre anime des centaines de cœurs. Par-delà les mers, par-delà l’horizon, des hommes et femmes font tout pour leur camp en s’évertuant d’y croire de toute leur âme. La noblesse ne prend pas conscience de l’état actuel de cette planète. Ils veulent restaurer un ordre affaiblit par son usure, sans voir que la graine de la révolte germera malgré tout. Le passé est leur pêché, leur figure maculée de sang est leur seconde peau, la Marine est leur instrument à la fois fédérateur et répréhensible. Les apparences sont importantes, c’est elles qui unissent les civilisations et les déchires. La paix n’a aucune valeur dans les ténèbres, elle doit régner à la lumière pour ne pas vaciller.
Il referma sa main sur le manche de sa rapière.
-Le combat se porte à toute les échelles, idéologiques comme bestiales, à la face du monde comme au sein de la pègre. La justice a besoin d’un visage. La Révolution doit être cet ange armé prêt à défendre les intérêts de la vérité. Repousser les attaques, assaillir l’enfer gouvernementale, déstabiliser les institutions et s’élever comme un guide irradiant l’univers de sa volonté réformiste. Il faut incarner les valeurs du nouveau monde qui doit naitre, piétiner les cendres structurelles de Marijoa et s’imposer aux étreintes des esprits. Ce serait là de mon point de vue, le meilleur moyen de supprimer la Révolution pour qu’elle se métamorphose en un nouveau régime stable.
Et ce serait surtout l’occasion de prendre le contrôle de la planète en montant peu à peu les strates de ce nouvel ordre mondiale après avoir obtenu l’immortalité afin d’y fonder la paix despotique éternelle pour laquelle Aggaddon se battait depuis des années. Il commença alors à se ressaisir.
-Je ne suis cependant qu'un seigneur en exil qui philosophe à sa manière sur les problèmes de notre monde. Veuillez m'excuser si ma vision des choses est un peu archaïque.
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Ven 29 Déc - 20:20
Conspiration régicide [7]
C'était à nouveau une attention particulière que portait le jeune homme à son interlocuteur. Tandis qu'Anastasia comprenait les engrenages derrière la machine, le rouquin avait encore devant lui la magie des premiers instants. Il acquiesça silencieusement à chacune des paroles du Marquis : ses intérêts étaient tous trouvés et sa vision réaliste. Seule la mention des Décimas sembla contraindre un mouvement de sourcil désapprobateur. Envisager une alliance avec ces personnes, c'était envisager tous les moyens possibles pour arriver à son but, y compris celui qui le priverait de liberté. Il ne connaissait que trop peu de choses sur Centes et son armée, mais assez pour savoir qu'une telle option devait être tuée dans l’œuf... Ce qui se ferait par défaut : l'armée révolutionnaire reprendrait du poil de la bête dans les prochains mois.
Ainsi, le récit se termina sur l'aveu de sa condition de philosophe. Acquiesçant silencieusement, encore une fois, le rouquin se laissa un temps pour méditer les paroles du Marquis. Ce temps de calme fut saisi par la gérante du salon de thé pour distribuer une nouvelle fournée de boissons chaudes. C'était avec curiosité qu'Anastasia attendait la réaction d'Erwin qui mit quelques instants de plus à arriver, tandis qu'il prenait la parole sur un ton déterminé :
- Une fois votre conquête enclenchée, vous bénéficierez de l'aide de la Révolution pour parvenir à vos fins, du moins des personnes qui me seront affiliées. Nous envisageons une reconquête rapide de la mer : en un an, avant la date fatidique de la chute d'Arias, nous serons majoritaires sur cette mer. Je vous engage à ne pas vous affilier aux Décimas d'ici là...
C'était un engagement politique. Les décisions prises par le rouquin seraient à même d'engager l'armée révolutionnaire dans une action plus grande, de conquête totale de la mer. En réalité, il parlait de « reconquête » car les forces gouvernementales semblaient avoir imposé une dictature qui n'était pas là autrefois, dans un esprit historique plus grand. Soupirant, le jeune homme finit par dire :
- Pourrions-nous revenir à la situation de l'île ? Le noble qui en a après le père d'Anastasia, le roi... Qui est-il donc ? Son identité pourrait nous permettre de remonter le réseau...
Et d'endiguer une potentielle attaque. Il était rare qu'ils se montrent aussi entreprenants dans leurs recrutements s'ils n'étaient pas prêts à se mettre en action. Une telle recrudescence de propagande ne pouvait être du qu'à une tentative de coup d'état en prévision. C'était en tout cas dans cet esprit que le rouquin interrogeait son interlocuteur...
- Mon Roi, vous m'en voyez navré.
La salle des ministres était entourée d'une douzaine de gardes aux armatures sombres. En leur centre, un homme à la chevelure épaisse, sûrement une perruque, semblait commander les opérations. Les hommes proches du roi avaient sous leur gorge une épée qui menaçait leur vie. L'homme de pouvoir regardait son opposant avec une certaine contenance : il avait vécu pire, et il ne doutait pas de s'en sortir. De plus, il avait une aide inavouée sur l'île : sa fille était encore dans les parages... Grommelant, il ferma les yeux. Un nouveau coup d'état était en cours.
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Aggaddon Médixès
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Ven 29 Déc - 21:57
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Aggaddon attrapa la boisson qui lui était tendu en retournant s’assoir.
-Je suis ravi que nous trouvions un terrain d’entente ainsi que d’apprendre vos projets qui, à n’en pas douter, redorerons le blason de la Cause… Et ne vous inquiétez pas. Je n’ai pas l’intention d’entretenir une relation avec les Décimas, l’espoir de voir la Révolution renaître ayant désormais prit plus d’ampleur avec notre rencontre.
Le Médixès mentait délibérément. Il avait un plan alternatif avec la faction Décima. Même s’il jugeait sa stratégie d’alliance avec la Révolution comme plus sûr, il préférait malgré tout établir quelques relations avec les Décimas au cas où. Qu’il le fasse en temps qu’Aggaddon ou en tant que L’éternel changeait peu de chose. Il envisagea donc durant cet instant prendre le parti de la double alliance. Être officiellement un allié du Dog tout en œuvrant au nom de Centes au sein de la pègre. Il chassa cependant bien vite cette idée de son esprit. Sous son masque de membre de la pègre, il devait déjà tenter d’intégrer la Triade. Ajouté à cela un ralliement de la cause décima serait néfaste. Il devrait recalibrer sa stratégie et envisager de créer une autre identité secrète bien moins connu que L’éternel, dont le nom même retranscrivait l’aspect mythique du personnage dans le paysage de la pègre de North Blue.
Erwin remit le complot sur le tapis, tirant ainsi le mathématicien de ses pensées. Aggaddon répondit alors en décrivant précisément le personnage en question. La mémoire développée par les sciences et la littérature était fort utile pour se souvenir de personnes rapidement rencontré si jamais son esprit marquait le fait qu’il faille se souvenir d’elle. Il rendit le plus fidèlement possible l’image mental qu’il avait du comte sans pour autant s’attarder sur chaque détail pour ne pas perdre de temps.
-Sa majesté devinera surement l’identité de ce comploteur œuvrant à la déchéance de votre famille, lança-t-il alors avec un sourire en coin. D’après ce que m’avait raconté Euricite Von Oland, il s’agit de quelqu’un de plutôt puissant au sein de cette société. Monseigneur Tourbille il me semble. Maintenant que vous vous êtes assuré de ma collaboration, enfin je présume, nous pourrions établir un plan. Plus rapidement nous agirons, plus la catastrophe sera facile à éviter. S’ils sont déjà passé à l’action, il faudrait alors se hâter grandement. Si Erwin sauvait le roi d’un coup d’état, cela donnerait du crédit à ses propos et pourrais ouvrir une négociation. Sinon, pour commencer, avez-vous, votre majesté, une liste des possibles alliés du comte en fonction de ses habitudes au sein de la vie de la cour ?
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Sam 30 Déc - 10:23
Conspiration régicide [8]
- Madame, j'ai des nouvelles du palais.
La serveuse s'était approchée avec une feuille où étaient griffonnées quelques informations. Pestant intérieurement, la jeune femme froissa le papier une fois qu'elle l'eut lu. Elle observa un instant de silence après la prise de parole d'Aggaddon et son poing vint s'abattre sur la petite table, faisant sortir de sa tasse un peu de thé vert à la bergamote. C'était son impuissance qui la condamnait à toujours être en arrière-plan. Elle saisit un instant pour regarder Erwin... Qui sans un mot compris la situation. La question muette qu'il venait de poser avait permis de déclenché son Haki, et il avait vu à travers les yeux de la princesse le mot qu'elle avait eu. Il se leva brusquement.
- Quel est le plan ? - Il faudrait arrêter le Comte... Et l'empêcher de tuer mon père. Il est déjà dans le palais avec les gardes réfractaires. Je ne connais pas ses alliés mais... - Il en livrera certains, assez pour tasser ce coup d'état. Marquis, nous allons peut-être avoir besoin de votre aide. Anastasia, tu vas réunir quelques-uns des gardes en qui tu as confiance. Il va falloir aller libérer les ministres et le Roi... - Nous ne sommes pas assez, Erwin.
Le rouquin acquiesça. Ils n'étaient pas assez pour mener à bien l'opération qui devrait en découler. Le Conseil des Ministres avait été pris d'assaut, les gardes qui s'étaient ramenés étaient sûrement des agents élevés à cet effet... peut-être des mercenaires. Ils n'étaient pas assez nombreux, mais fort heureusement pour eux, les alliés du Dog n'étaient jamais loin. Un sourire sur le visage, il disparut quelques interminables instants durant lesquels la princesse décrocha son escargophone pour contacter le chef de la garde. Dans cette nouvelle cohue, le Medixès devait bien sûr se demander ce qu'il faisait. Ce ne fut que lorsque quelques instants plus tard le révolutionnaire revint avec une demi-douzaine de personnes que les choses s'éclaircirent.
- Nous sommes prêts, lança Erwin avec un sourire franc. Marquis, je vous présente mes amis et alliés.
Les six personnes présentes étaient le cœur de sa future organisation. Katia L. Ray, sa petite-soeur, était armée d'une GunScythe. Sa tenue laissait voir qu'elle se trouvait en plein entraînement, du haut de ses onze ans. Elle se situait aux côtés de son opposant, Cid Connor, ancien mercenaire et maître d'arme du rouquin. C'était un fusil qu'il possédait, mais ses bras d'acier laissaient penser qu'un de ses coup de poings ne serait pas véritablement plaisant à recevoir. Hope Stanley, sur sa gauche, était un peu moins impressionnant. Il avait un peu de riz sur les mains, comme s'il était en train de préparer à manger.
Les trois autres personnes n'étaient autre que la Zoan Papillon Fay Rica, dont les ailes étaient déployées. Daniel Hexio, sabreur de son pays, était un homme droit qui malheureusement disparaîtrait au combat quelques mois plus tard. Quant à Klara, il s'agissait d'une danseuse qui avait connu un parcours relativement calme, comparé au reste de la bande. Ses gestes fins étaient tout aussi hypnotisant que ceux de la princesse.
- Madame ! Madame ! Hurla la serveuse en revenant, brisant ainsi l'entrée héroïque des futurs membres de l'Inquisition. Une armée arrive sur la ville par le Nord... Elle porte le blason de Tourbille. Elle est composée de plus de quatre-cent hommes. - Oh... Erwin, qu'en penses-tu ? - Quatre-cent hommes... Cid, Katia, Daniel, vous vous en occuperez.
Les trois personnes acquiescèrent en soupirant. Cid aurait été largement suffisant pour s'occuper de cette armée, mais soit, il fallait bien mettre des renforts au cas où.
- Klara, Fay, Anastasia, vous allez entrer en contact avec les nobles qui sont proches du Roi. Il va falloir préparer le terrain pour contrer le coup d'état et les motiver à continuer à suivre le Roi. Une fois l'armée ennemie perdue, ils devraient être galvanisés...
Erwin regarda ses amis tandis qu'il distribuait les rôles. Son commandement était encore incertain, il n'était pas habitué à cela, mais on lui faisait confiance. Il ne se briserait pas.
- Hope, le Marquis Medixes et moi-même nous irons libérer le Roi et ses fidèles ministres. Je doute que nous réussissions à capturer toute l'insurrection, mais nous devons arrêter ce coup d'état. Si cela vous convient, Marquis, nous partons. Vous pouvez aussi rester à l'écart, si vous le désirez.
Une fois que chacun eut reçu ses ordres, ils se mirent en marche. Trois contre quatre-cent, c'était un jeu d'enfant pour ces combattants émérites. Hope, lui, était assez satisfait de ne pas avoir été envoyé sur le front. Il se nettoya la main avant de suivre le rouquin qui se dirigerait vers le palais. Les rues de la ville étaient désertes : on avait sûrement ordonné aux habitants de se barricader. La garde au blason sombre surveillait l'entrée principale vers laquelle se dirigeait le rouquin d'un pas décidé, tandis que plus loin, dans les quartiers un peu nobliaux de l'île, trois jeunes femmes entraient déjà en relation avec un des hommes influents du Royaume d'Orphée.
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Pour les autres PNJs, voir fiche d'équipage si tu veux un visuel. En gros, Erwin ramène la cavalerie pour faire face aux ennemis.
Erwin
Aggaddon Médixès
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Dim 31 Déc - 4:26
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Aggaddon comprit bien vite que la situation dérapée en voyant les réactions qui avait lieu. Il demeura silencieux, puis, assuré d’avoir déjà donné son opinion sur la chose à faire dans ce cas-ci, acquiesça lorsque le Dog le cita. Il observa les agissements de la princesse et du révolutionnaire en se doutant qu’ils préparaient l’arrivé de la cavalerie, sans se douter que les alliés d’Erwin étaient déjà là. Il salua les nouveaux venus en faisant une révérence.
-Je suis ravi de vous rencontrer.
Le Médixès décortiqua du regard les six personnes afin de les mémoriser. Il prenait grand soin à se souvenir des affiliations de personne qui lui semblait potentiellement importants, or le primé était une relation d’une importance extrême aux yeux du savant. La foi qu’Aggaddon plaçait dans la renaissance du mouvement rebelle était là cristalliser par un homme d’envergure ayant des projets pour North Blue. C’était l’homme qui lui fallait comme allié pour le marquisat, il en était de plus en plus persuadé. C’est alors que survint la nouvelle d’une armée prête à passer à l’attaque. Le fait que le futur leader de l’Inquisition n’attribut que trois personne à l’élimination de cette menace surpris sur le coup le mathématicien qui rationalisa cela l’instant suivant. Il lui semblait normal que les officiers d’un homme aussi primé aient un tel niveau après tout. Erwin semblait mener ses hommes avec assurance ce qui était important pour un meneur.
-Je me joins volontiers à votre groupe monseigneur Dog. Je vous suis.
Il se leva promptement en dégainant sa rapière pour faire quelque moulinet dans le vide avec, puis la rangea dans son fourreau. C’était un honneur pour lui de pouvoir rejoindre la bataille sous le blason de la Révolution. C’était un pas en avant dans ses projets. Il se dirigea donc vers le palais en compagnie de Hope et Erwin afin de sauver la monarchie de cette nation.
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Jeu 4 Jan - 13:02
Conspiration régicide [9]
Une puissante lame d'air vint arrêta la progression des ennemis du royaume. L'armée portant le blason des Tourbille émis un regard étonné avant de s'arrêter. Le chef de guerre s'avança en observant le seul épéiste qui était devant lui, et maugréa quelques insultes narquoises. Lorsqu'il put apercevoir une jeune fille qui se détacha de l'ombre du sabreur, il redoubla de moqueries à l'égard des alliés du Roi. Les troupes n'en étaient pas pour autant rassurées, et quand le poing de Katia vint s'abattre dans la cage thoracique de l'ennemi pour l'envoyer valser cent mètres plus loin dans les troupes, son corps sous forme hybride, elle lâcha :
- Le premier qui avance finit avec votre petit copain.
Cid, tenu en embuscade près des murailles, ne put s'empêcher de sourire. Quand son frère n'était pas là, elle pouvait se montrer vraiment déchaînée. Et pour l'instant, la crainte était encore présente. Daniel et Katia en première ligne, l'ennemi n'avancerait pas d'un pousse.
Arrivées au quartier des nobles, les trois jeunes filles n'eurent aucun mal à entrer. La présence d'Anastasia rendait la chose bien aisée, et elle s'approcha avec aisance des premiers comtes qu'elle rencontra sur son chemin. Sa voix était posée, et malgré l'urgence de la situation, elle respectait chacun des codes qu'on lui avait inculqué. Fay était admirative, Klara beaucoup moins. Les deux femmes avaient un parcours bien différent après tout.
La rapière dégainée, Aggaddon Médixès avait fait forte impression auprès du rouquin qui se dirigeait vers l'entrée du palais. Lorsqu'il y arriva, les deux gardes mirent leurs hallebardes en joue et la baissèrent un instant plus tard en observant le regard noir d'Erwin. Ce dernier leur faisait peur : sa prime, sa réputation de traitre aux yeux du Gouvernement, l'imputation de la mort de presque la moitié de la marine... C'était une grande terreur qu'il pouvait inspirer chez certains.
- Où est le roi ? Demanda le rouquin.
Aucune réponse. Il s'approcha. Les gardes tremblaient un peu, ce qui n'était pas bon signe : l'affolement ne provoquerait chez eux qu'une pâle copie du respect, et ils seraient moins efficaces dans la mobilisation de leurs informations. La terreur n'était pas son objectif, et le jeune homme posa sa main sur l'épaule du premier garde en souriant :
- Où est le roi, je...
Mais l'ennemi s'était déjà évanoui, provoquant l'hilarité du cuisinier. L'ancien marine aimait voir ces scènes sorties de nul part : quand on connaissait Erwin, on savait qu'il ne tuerait pas sur commande, comme ça, ce que redoutaient les gardes. Le second eut un peu plus de contenance et réussit à articuler :
- Troisième escalier à droite...
Et il se cantonna à cette réponse en reprenant sa place droite à l'entrée du palais. Le rouquin haussa les épaules et pénétra à l'intérieur des lieux. Il activa alors son Haki de l'Observation qui couvrait une bonne partie des lieux, et ferma les yeux. Le roi... Il l'avait localisé. En revanche, la reine n'était pas avec lui... Elle était dans la salle des ministres, assise... Acquiesçant, il regarda Hope et Aggaddon :
- Allez chercher le roi, la reine est avec un homme aux intentions néfastes.... Je vais aller l'aider.
Il ne laissa pas le temps à ses camarades de répondre que déjà il s'était élancé à une vitesse effarante vers les lieux de détentions de la femme du roi. Hope, lui non plus, n'attendit pas... Il continua sa route, tandis qu'une demi-douzaine de gardes débarquait. Il était temps de se battre aux côtés du nobles, se dit-il en laissant au Marquis l'occasion de porter le premier coup.
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Mer 10 Jan - 21:05
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
L’aura dégagé par le révolutionnaire au travers de ce pourquoi il était connu et reconnu faisait son petit effet sur les deux gardes à l’entré. Aggaddon n’avait pas l’habitude de voir des gens se soumettre si rapidement, ce qui l’impressionna légèrement. Cela n’avait cependant pas que des avantages et le Dog en avait vite fait les frais en perdant l’un de ces informateurs qui sombra dans l’inconscience. L’autre donna heureusement l’information attendu par Erwin. C’est alors qu’il les laissa pour aller chercher la reine. Le Médixès se demanda sur le coup comment ce dernier pouvait détenir ces informations, mais il n’était pas l’heure des questions.
Il resta donc derrière Hope et découvrit douze hommes leurs faisant face. Sans même faire attention à son collaborateur, le mathématicien sortit sa lame et s’approcha autant qui le put de la ligne de défense.
-SEIGNEUR DES CONTORSIONS
Une simple impulsion fut suffisante pour sauter. Il effectua une roulade en l’air pour plonger rapière vers le bas sur ces soldats. Ils esquivèrent aisément la lame, ce dont profita le pour déplier ses jambes et les passer en grand écart. Les deux hommes fauchés par les membres de l’acrobate chutèrent au sol alors que ce dernier utilisa le pommeau de sa rapière, désormais planté dans le sol, comme appui pour sauter sur place depuis cette étrange position. Il effectua de nouveau une roulade avant de poser ses pieds au sol en dégainant ses deux pistolets à silex hurlèrent alors en crachant leurs balles. Les deux premières victimes ne virent pas la mort arriver, mais ils entendirent le souffle de la Faucheuse qui raisonna dans les couloirs. Aggaddon se releva tout en se tournant pour parer l’attaque qui lui était porté. Il donna un coup de talon dans le menton du soldat, repoussant légèrement l’ennemi. Profitant de cette propulsion, il tourna sur une jambe pour revenir de face et enfoncer sa lame, arrivant à grande vitesse grâce à la rotation, dans la poitrine de l’homme. Il se baissa vivement grâce à son agilité afin d’éviter une attaque horizontale.
-WONDER SLIDE.
Se servant du dernière homme qu’il venait de tué comme appui pour sa main libre, le Médixès glissa jusqu’à l’homme suivant en envoyant d’abord sa jambe gauche, puis la droite. Le pied percuta l’arrière du genou de sa cible qui vacilla vers l’avant. Usant de la maîtrise de son propre poids et de ses talents de danseur, le mathématicien transforma ce contact en appui. Il se releva alors, faisant par ailleurs poser le genou à terre à sa cible, le dessus de son pied demeurant dans le creux corporel. Le savant pivota tout en posant son second pied à terre pour transpercer de sa rapière le cou de sa victime. Il ramena ensuite son arme pour parer l’épée batarde qui allait s’abattre sur lui. Il donna un coup de genou dans les parties intimes de l’adversaire, puis un coup de coude dans son nez, faisant ainsi vriller légèrement son torse, ce dont il se servit pour camoufler sa torsion suivante qui l’amena à planter sa lame dans le poumon de son assaillant par le dos. C’est alors qu’une lance frôla la main d’Aggaddon, libérant quelques gouttes du sang s’échappant désormais de l’entaille. Il profita de l’opportunité pour saisir l’extrémité juste sous la partie métallique. Il garda une jambe au sol et amena l’autre à la rencontre du visage de celui qui tenait l’arme alors qu’il restait dos à l’arme. Cela s’approchait d’une T-position de la danse modern’jazz qui serait effectué à la barre, barre étant ici ladite lance. Une gerbe de sang vola hors de la bouche du soldat. Continuant son mouvement, le Médixès ramena légèrement son pied vers lui, puis l’abaissa comme pour le poser par terre, mais sur la lance. Il obligea ainsi son adversaire à lâcher son arme. Ramenant son torse vers l’avant, Aggaddon attrapa le cou de ce garde pour poser sa lame au-dessus de ses propres doigts et égorger l’homme. Il jeta hâtivement un coup d’œil à Hope avant de reprendre sa course en direction de l’endroit où était détenu le roi.
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Sam 13 Jan - 14:39
Conspiration régicide [10]
Hope avait lui aussi terminé de combattre ses adversaires. Il était impressionné et un peu dépité par la technique de l'acrobate : ce dernier se battait avec plus de sauvagerie qu'on aurait pu en attendre d'un homme, ôtant des vies sans même une arrière-pensée. Ce n'était pas le cas du châtain qui n'avait qu'assommé ses adversaires. Il y avait dans l'idéologie de son amant une part de naïveté, celle qui considérait que toutes les situations pouvaient trouver une réponse non-mortifère. Bien sûr, l'ancien marine savait que cela ne pouvait s'avérer vrai, et il ne jugea pas le Comte lorsque ce dernier se lança dans sa danse mortelle. Il ne l'en empêcha pas non plus : c'était un hors-la-loi qui pouvait se montrer d'une brutalité élégante.
Quand ils parvinrent à franchir la nouvelle salve de gardes que Hope assomma avec un large Rankyaku, dévoilant sa maîtrise d'une partie du Rokushiki. C'était des techniques que le Comte avait peut-être déjà rencontré, et qu'on attribuait au Cipher Pol. Ce n'était pourtant par eux que le châtain les avait apprises : cela restait un mystère pour nombre de personnes cependant.
En arrivant en haut des escaliers qui menaient aux geôles, le cuisinier eut une pointe d'appréhension. Ce qu'ils allaient trouver en bas, c'était des adversaires qui pourraient les emmerder. Les gardes étaient hors jeu, et à présent il fallait qu'ils s'occupent de libérer le Roi... Lorsque la voix de ce dernier vociférant une série d'insultes résonna, Hope ne put retenir un sursaut. Il sourit maladroitement à son camarade avant de s'enfoncer vers la petite prison, illuminée par des torches embrasées au mur.
La personne qui gardait le Roi et ses ministres avait tout l'air d'un petit mercenaire. Il faisait peut-être une tête de plus que Hope, et sa musculature développée était due à son passé de catcheur. Lorsqu'il vit apparaître des escaliers l'ancien marine, il se leva et lâcha ses cartes. Il grogna.
- Vous êtes qui, bande d'enflures ? - Euh... Bonjour. Je viens de la part d'Erwin Dog, je tiens à le préciser au cas où quelqu'un m'entendrait.
C'était le stress qui faisait parler le cuisinier tandis qu'il souriait avec un tic au visage. Le Roi ne put s'empêcher de lâcher un rire gras tandis que ses ministres suaient à grosses gouttes. Des gardes avaient été entassés dans une cellule : ils étaient sûrement les personnes les plus proches du roi, qui lui vouaient une fidélité sans bornes.
Le grand gaillard s'avança vers les deux intrus. Il allait être plus compliqué à battre, celui-là, mais Aggadon pourrait sûrement s'en charger seul, se dit l'homme en esquivant le premier coup de poing et en se dirigeant vers les cellules.
Erwin pénétra dans la salle en grand fracas. La reine avait les yeux fermés, le visage calme et l'allure digne, attachée à une chaise et un couteau sous la gorge. Des éraflures avaient taché sa peau de porcelaine d'une couleur rougeâtre. La colère s'empara du jeune homme quand il remarqua cet état de fait, et il faillit se pousser lui-même à la faute. Il avait cependant d'abord des questions à poser aux personnes qui s'opposaient au Roi, et il valait mieux qu'elles soient encore conscientes pour y répondre.
- Oh, Dog... Sachez que nous ne sommes pas surpris de vos... agissements. Mais sachez aussi que si vous faîtes un pas, la reine meurt. - Je ne compte pas agir. J'ai des questions. - Nous aussi. Nous vous proposons de nous mettre sous l'égide de votre Révolution si le vent tourne en votre faveur sur North Blue. Intéressé ?
La proposition était alléchante, elle aurait même pu séduire le rouquin s'il n'avait pas deux choses : un sens de l'honneur, et la fille de cette reine dans son cercle d'amis. Il refuserait par intérêt personnel, et par intérêt plus général.
- Disons qu'un traître à sa couronne ne m'intéresse pas forcément... Mais pourquoi avoir choisi de trahir votre régent ? Lâcha-t-il.
Les motivations étaient pleines de sens après tout.
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Sam 13 Jan - 16:01
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Aggaddon suivit Hope et nota l’utilisation d’une rankyaku. Les membres de la Révolution avait plein de ressources. Il n’avait vu que rarement l’usage de tels techniques. Un sourire illumina son visage. Il ricana en entendant la voix royale se perdre dans un chant lexical peu soutenu, même plutôt grossier, afin d’incriminer ses geôliers. C’est alors qu’il croisa le regard du révolutionnaire à côté de lui. Suivant son compagnon de bataille, le Médixès découvrit les hommes entassés dans leurs cellules. L’appréhension des ministres était palpable, ce qui était bien normal. La mention d’Erwin Dog ne fit pas fuir le mercenaire s’occupant de garder les lieux. Hope s’occupa d’esquiver l’attaque, laissant au mathématicien le soin d’affronter cet adversaire.
Il savait à quoi s’en tenir. Affronté quelqu’un fort physiquement impliquerait de n’utiliser que sa lame pour attaquer au cours de ses acrobaties, les coups donnés par son corps n’ayant pas une puissance comparable à quelqu’un expert en la matière. Le nobliau abordait les combats par la stratégie, utilisant la souplesse de son corps comme un moyen de créer des ouvertures et d’esquiver, la maîtrise de son poids de parvenir à faire certains enchaînements complexes et à augmenter la puissance d’une attaque en mettant tout son poids dans un point et ses armes comme des outils permettant d’endommager ou tuer efficacement l’adversaire. Le Médixès décida donc de se concentrer sur les mouvements de l’ennemi afin d’esquiver et de s’habituer à sa gestuelle. Il supposait que se faire toucher deux ou trois fois suffirait à le mettre hors combat vu la musculature de l’ennemi.
-L’ESQUIVE PAR L’ÉCART
Voyant le point fulgurant fondre sur lui, Aggaddon écarta les jambes en faisant glisser ses pieds sur le sol pour passer en grand écart facial. De là, il posa sa main au sol alors que le bras du mercenaire passé au-dessus de lui, entrainé par l’élan prit. Le mathématicien passa en poirier sur une main, amenant ainsi ses pieds sur le torse. La solidité physique de l’adversaire avait au moins du bon pour cela, il pouvait se mettre en appui sur son adversaire sans qu’il ne flanche. Alors que ses jambes se pliaient, l’acrobate ramena alors son buste vers le haut, lâchant son appui au sol, pour attraper son épée et ainsi la dégainé dans le but de trancher la gorge de cet ennemi avant de déplier ses jambes et ainsi se propulser plus loin. Malheureusement pour lui, la main libre du grand homme l’attrapa à la cuisse. Quelques instants plus tard, le visage du Médixès rencontra le mur. Son corps tomba sur le sol, chamboulé par cet impact violent. Alors qu’il revenait à lui, il vit un nouveau poing s’abattre sur lui. Il roula sur le sol in extremis. Sa respiration accélérée montrait la peur qui l’avait saisi. C’est alors que le mercenaire tenta d’enlacer le nobliau pour l’écraser dans une étreinte brutale provenant tout droit de son passé de catcheur.
-L’ESQUIVE PAR L’ÉCART
Attendant le dernier moment pour réitérer son esquive précédente, évitant ainsi que l’ennemi ne réagisse en conséquence, il replaça son poids sur une main, mais pour cette fois ci venir frapper les parties génitales de son adversaire avec son pied pendant que sa main libre se dirigeait vers sa taille pour saisir un pistolet. De là, il replaça ses pieds sur le sol et tira une balle à l’endroit qu’avait touché son pied, l’entrejambe du catcheur.
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Sam 13 Jan - 16:31
Conspiration régicide [11]
L'affrontement de regards s'était poursuivi pendant quelques instants tandis que le Comte à l'autre bout de la salle menaçait toujours la reine avec son coutelas. Il semblait parsemé de néfastes intentions, et prendre en compte avec la plus grande prudence ce que cela signifiait de répondre aux questions de son interlocuteur. Perte de temps, perte d'énergie, il risquait de dévoiler le nom de certains de ses camarades, et s'il échouait... Les velléités de cet échange continueraient tant qu'il le faudrait. Avec quelques paroles désagréables, il pourrait peut-être faire fuir le rouquin... Ou alors quelques menaces bien placées. Il n'alla cependant pas jusque-là. Sa position était confortable, ainsi il se permit, après un instant de réflexion, à répondre à la question du révolutionnaire.
- Mon ami, voyez-vous... Il s'agit d'un conflit d'intérêt. Nous avons besoin de subsister à nos besoins, en tant que nobles. Nous souhaitons ne plus perdre d'argent à cause des baisses excessives des taxes...
La révélation n'en était pas vraiment une. Erwin faisait la conversation, il attendait juste que... Le Den Den Mushi se mit à sonner. Un des hommes qui entourait le Comte l'alluma tandis que les regards se firent interrogateurs. Même la reine était en train de se demander ce qu'il se passait, sous son masque d'impassibilité. Un large sourire fendit le visage du rouquin tandis que les paroles de l'appareil de communication venaient faire fondre celui de son opposant. L'armée qu'il avait mené jusqu'à la capitale était totalement anéantie ? Par trois personnes seulement ? Il blêmit, se tourna vers la reine, mais celle-ci avait disparu.
- Madame, fit le rouquin l'aidant à se tenir debout pour qu'elle ne tombe pas de sa position.
Il venait de la téléporter, de profiter de cet instant d'inattention pour réaliser une action réfléchie et pourtant périlleuse. D'un sourire exceptionnellement narquois, il laissa la reine seule une fois qu'elle se fut remis sur pied. Elle aussi était souriante. De l'autre côté de la ville, sa fille était en train de convaincre les nobles de ne pas se mêler à cette insurrection qui allait retomber comme un soufflé mal cuit.
Fermant son poing, elle se retint de se mêler à la bataille qui se déroulait à vitesse grand V devant elle. Le révolutionnaire avait fait valdinguer chacun des hommes présents, ne leur laissant pas la moindre chance de victoire. Il était d'un tout autre niveau que ses adversaires sur North Blue, et la reine en fut subitement convaincu. Alors qu'il ramenait le Comte Tourbille, menottes aux mains, il fit signe à la femme du roi de descendre avec lui vers les geôles. Ils allaient pouvoir y inverser les prisonniers...
Hope observait Aggadon et semblait avoir mal pour son adversaire. Il était en position de faiblesse malgré sa forme de colosse : ce n'était qu'une apparence qui pouvait donc s'avérer trompeuse. Sa force n'était pas phénoménale, et son corps tout entier semblait hurler à l'impuissance devant une telle dextérité, une telle expertise au combat. Bien sûr, l'ancien marine aurait pu en finir plus rapidement, mais il ne voulait pas intervenir. Permettre à leurs alliés de se mettre en valeur faisait parti des prérogatives pour former des alliances... Et il comptait bien continuer à s'en servir. S'approchant de la prison du roi, le jeune homme regarda les cartes sur la table... Et la personne qui se trouvait juste à côté, tremblant. C'était un garde, mais apparemment plus fébrile. Il jouait avec le catcheur quelques instants plus tôt...
- Est-ce que ça va ? - Me faîtes pas de mal ! Pleura-t-il, la morve dégoulinant le long de son nez.
« Eurk », pensa Hope en oubliant alors toute compassion et en ayant un mouvement de recul.
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Sam 13 Jan - 19:34
Conspiration régicide
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Satisfait de la mise en difficulté de l’adversaire souffrant le martyr, Aggaddon baissa sa garde pour tenter de l’achever en le transperçant. Il fut donc surpris par un mouvement de reflexe de douleur du catcheur qui envoya le savant quelques mètres sur le côté. Il resta quelques instants dans cet position, rassemblant ses forces pour continuer à combattre. Ses côtes lui faisaient mal. Après avoir agité la tête de droite à gauche pour se ressaisir, le Médixès tourna la tête pour voir qu’il était dans l’axe d’Hope et d’un autre soldat.
-Viens par ici la brute.
La rage prenant pas sur le souffrance, l’homme fonça sur Aggaddon qui se jeta sur le côté pour faire une roulade et se relever. Nul doute que le révolutionnaire ferait un simple pas de côté pour sortir de la trajectoire du catcher qui ne parvenait plus à s’arrêter. Il percuta alors celui avec qui il jouait aux cartes et l’écrasa de tout son poids. Cela causa une fracture au garde qui hurla de douleur alors que son compagnon mercenaire se relevait en serrant les dents, la blessure infligée par le mathématicien le maintenant dans un état de souffrance constant. Il fonça à nouveau sur le Médixès afin de lui assener un coup de poing. Ayant put décortiquer les mouvements de son adversaire pour saisir sa gestuelle de combat, le savant se prépara à l’attaque. Jugeant son ennemi suffisamment proche, il lança sa rapière en l’air dans un mouvement circulaire pour la faire tourner sur elle-même.
-SEIGNEUR DES CONTORSIONS
Il sauta en l’air, la prise d’appui dans le sol lui permettant d’effectuer deux roulades en l’air. Au milieu de la seconde, il déploya sa jambe et fit un mouvement en diagonale avec, arrivant sur le manche de sa rapière qui s’enfonça dans le bras du catcheur. Alors que le début de hurlement résonnait, Aggaddon se servit de son arme ainsi plantée comme appui pour qu’avec l’élan de la roulade aérienne il puisse atteindre le visage de son ennemi avec la crosse du pistolet qu’il tenait dans sa main. Son torse continuant de partir vers l’avant, il plaça sa main sur le sol et déplia ses jambes pour frapper au venter son ennemi déstabilisé et déséquilibrés par les deux attaques précédentes celle-ci dans cet enchaînement. L’homme chuta.
-SEIGNEUR DES CONTORSIONS
Le Médixès fit une nouvelle roulade en l’air pour arriver en écart sur son adversaire, un pied sur chaque bras, près des épaules. La victime tenta de repousser son assaillant, mais la maîtrise du poids qu’avait ce dernier lui permettait de gérer les variations de points d’équilibre pour rester stable. Le savant récupéra alors sa rapière pour immédiatement la planter dans la poitrine du catcheur. Il se tourna alors vers les bruits de pas provenant des escaliers.
Euricite Von Oland
-C’est toi qui a foutu cette pagaille Aggaddon ! lança-t-il offusquait de la débâcle des gardes. J’aurais dut me douter que tu aurais été contre notre coup d’état… Sinon je t’aurais proposé d’y prendre part. La famille Médixès règne sur son marquisat à la manière d’une monarchie… Tu ne peux donc pas comprendre ce que cela fait de devoir subir les décisions de quelqu’un réduisant tes revenus et remettant en cause ton identité même de noble. Soit maudit au diable, lança le noble avec hargne et rage.
Sa main se posa sur son épée. Cependant, un coup de feu retentit. L’acrobate avait eut le temps de recharger son arme et, entrainé par la colère, Euricite Von Oland n’avait même pas fait attention à ce que faisait son invité, se concentrant sur le garde au sol et le mercenaire mort. Le corps inerte du petit noble tomba au sol.
-Être noble n’est pas le fait d’être riche et ne pas travailler, c’est de diriger ou participer à la gouvernance pour que le peuple vive en paix. Les habitudes prétentieuses que la majorité d’entre vous ont acquis sont le résultat d’une corruption par l’argent s’étant immiscé jusqu’à votre éducation, déclara le mathématicien.
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Dim 14 Jan - 11:04
Conspiration régicide [12]
- Le Roi est vivant. Vive le Roi ! Plaisanta Erwin en descendant les escaliers qui menaient aux geôles.
Au sol se trouvaient les corps sans vie de quelques personnes. Il avait vu des gardes morts, et d'autres assommés. Aucun doute que les méthodes du mathématicien étaient plus violentes que les siennes. Cependant, il n'était pas un donneur de leçons : pas encore tout du moins. Il se contentait de regarder les autres avec un esprit d'analyse pour déterminer leurs valeurs, et peut-être pouvoir s'en servir dans sa quête révolutionnaire plus tard. Il échangea ainsi un sourire aimable avec Hope et se dirigea vers la prison qui maintenait le roi et ses ministres en captivité. Après l'avoir ouverte, il y plaça le noble tandis que les gardes, libérés, se rendirent dans les quatre coins du palais pour arrêter les ennemis du roi.
Il ne fallut à partir de là qu'une petite heure pour que toute la noblesse des quartiers, tous les révolutionnaires sous l'égide d'Erwin ainsi que le roi et la reine ne soient réunis dans la salle du trône. Le rouquin s'assura au préalable de remercier le Médixes pour son aide. L'acrobate avait permis la libération de cet homme.
Avant d'entrer dans la salle du trône, Erwin et le roi eurent une discussion durant laquelle l'homme de loi préféra cacher ses nouvelles relations aux révolutionnaires en public. Il ne voulait pas les ébruiter tant qu'ils n'auraient pas pris de l'importance, et il fallait encore convaincre les ministres ainsi que les différents nobles de l'île. C'était un travail de longue haleine qu'il pourrait mener avec sa fille, Anastasia. La jeune femme était sans nul doute l'une des mieux placées pour réaliser cette tâche.
Arrivé dans la salle, celle-ci était rempli de personnes impatientes de découvrir la vérité, et d'autres un peu plus sur la défensive. Il y avait quelques nobles qui avaient du participer à l'insurrection contre le roi : ils restaient cependant minoritaires, dans cette salle. Aucune intention hostile, seulement une vague d'appréhension, de curiosité. Chaque révolutionnaire s'était réparti dans la salle, à ce moment-là, comme pour observer les réactions de chacun. Comme pour préparer le prochain mouvement.
- Mes amis, mes alliés, mes ennemis, commença le roi avec un sourire victorieux. Vous avez sûrement entendus parler de cette petite insurrection menée par quelques uns de vos petits camarades. Sachez qu'elle a été tuée dans l’œuf.
Un petit vent de chuchotement se répandit avant qu'un toussotement ne ramène l'attention sur le roi. La reine observait la scène avec attention, les yeux ouverts et les blessures recouvertes par quelques bandages. Peu osaient faire des remarques sur son apparence, mais certains la pointaient parfois du doigt. Elle faisait mine de ne pas les remarquer, gardant sa prestance naturelle.
- La royauté d'Orphée est là pour permettre au peuple de vivre correctement, sans pression. Il est dans la nature humaine de rechercher les choses que nous n'avons pas, cependant vous êtes tous bien lotis. Prochainement, nous ferons une mise au point sur les différentes taxes et sur vos conditions de vie à tous.
Il continua son discours en y ajoutant une dose de compassion, mais aussi une fermeté sur ses engagements en tant que roi. Ce n'était pas quelques plaisantins qui allaient l'emmerder. Souriant à sa fille, il clôtura la séance abruptement, décontenançant à nouveau les nobles. Pas un mot sur les révolutionnaires, pas un mot sur les personnes impliquées. Confus, certains partirent en se demandant de quoi demain était fait. Pour Erwin, la chose était comprise : il se dirigerait vers le Médixes s'il était encore là et lui tendrait un bout de papier avec son numéro dessus.
- Marquis, j'espère vous revoir. Si vous avez besoin de me contacter, n'hésitez pas. Je vous apporterai mon soutien le moment venu.
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Dim 14 Jan - 14:32
Conspiration régicide
feat Erwin Dog
Aggaddon observa en silence le Dog descendre les escaliers. Il avait certainement réussi à régler les autres problèmes sans grosses difficultés. Il devait se mouvoir plus ou moins trivialement sur la majorité des Blues après tout. Pour des raisons plus ou moins politiques et d’officialisation du sauvetage, se devait être Erwin qui ouvre la cellule royale. C’est pourquoi le mathématicien lui envoya les clés à la ceinture du mercenaire. Le Médixès quant à lui se dirigea vers la geôle juxtaposée à cette dernière pour délivrer les gardes après avoir fait un signe à Hope pour lui demander les clés du second trousseau se trouvant à la ceinture du garde à la fracture.
Les choses s’enchaînèrent ensuite rapidement. Les remerciements du futur leader de l’Inquisition rassurèrent Aggaddon sur ses possibilités d’alliances. Il s’était rendu compte de la différence méthodologique entre lui et ces alliés. Hope avait assommé ses ennemis sans les tuer. Le savant lui jugeait que laisser les braises du chaos allumer conduirait à nouveau la paille à s’enflammer et rien n’était moins sûr que quelqu’un soit alors là pour l’éteindre. De plus, de par son caractère et sa tendance à ne vouloir rien laissé au hasard, l’élimination était de loin la meilleure méthode selon lui pour s’épargner de nombreux problèmes et il n’avait aucun problème avec ceux qui tuait au nom d’une cause de valeur.
Le Médixès arriva dans la salle du trône et fit quelques allers-retours en dévisageant les nobles présents. Lesquelles avez des intentions conspiratrices ? Le roi rentra alors pour faire un discours afin de dévoiler l’échec complet du complot. Le Dog arriva alors au niveau de l’acrobate pour lui donner son numéro de Den Den Mushi.
-Je vous remercie sincèrement. Si par hasard nous nous recroisons d’ici là, sachez que je serai ravi d’apporter mon plein soutien à la Révolution. J’imagine que mon aide en tant que combattant ne serait que minoritaire, mais si jamais mon expertise du monde de la noblesse vous semble utile n’hésitait pas à venir à ma rencontre.
Il quitta ainsi le primé en lui envoyant un sourire, espérant le revoir sous peu. Le mathématicien se plongea dans les ombres de la cour afin de se mêler à la noblesse. Il espionna les chuchotements traversant cette marée humaine.
La nuit était tombé sur Orphée. Sur le toit du château, Aggaddon portant le masque de L’éternel observait la lune dans le firmament.
-Encore quelques missions pour les membres de la pègre d’ici à faire… Cela me permet au moins de pouvoir avorter discrètement et sans que les employeurs en aient conscience les manigances visant à rebâtir un complot et faire accuser le roi de bien des maux. Cependant je devrais partir d’ici un ou deux jours… J’espère que la Révolution sera prête à répondre si jamais une nouvelle tentative venait voir le jour… Je vais laisser un mot à Erwin pour l'avertir que des malversations et des nobles aux intentions malveillantes...
Il disparut dans les ténèbres afin d’aller accomplir une de ses missions. L'ombre des nobles flottaient toujours sur le royaume même si elle était considérablement affaiblie.