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| Lun 19 Mar - 16:23 L'éveil survient lorsque le songe meurt "Les journées qui marquent le tournant d'une vie sont souvent des journées qui débutent normalement..."Une brise se leva, faisant s'envoler quelques pétales et danser les cheveux. Par une belle fin de matinée, un groupe avait décidé de faire un pique-nique dans un champs de fleurs aux multiples couleurs. Il s'agissait ni plus ni moins que de Lilianna et son équipage.
Une poignée de jours s'était écoulée depuis la fin du World Pie Contest qui s'était tenu sur l'île de Pâtapain. Tous les concurrents étaient repartis, chacun reprenant sa route après cette petite escale revivifiante et gourmande qu'avait été la compétition. Le nouvel arrêt de nos joyeux lurons s'était effectué sur une île plus calme mais toute aussi haute en couleur. Une île aux vastes champs de fleurs. Certains sauvages où des dizaines de variétés pouvaient se côtoyer menant entre elles un combat permanent pour la domination du terrain sans que l'une ne réussisse à prendre avantage sur ses rivales. D'autres cultivés comportaient une espèce en particulier régnant en maître sur une certaine superficie. À l'extérieur de la ville les seconds primaient sur les différentes étages d'un sol naturellement terrassé. Il fallait s'éloigner d'avantage pour rencontrer le premier cas. Et si on s'éloignait suffisamment, comme nos amis, les champs bordaient finissaient par côtoyer une forêt au sous-bois tout aussi dense en végétation. La jeune femme et ses compères avaient quitté le quai, traversés la ville, s'arrêtant pour quelques achats de dernières minutes avant de se rendre vers cet endroit assez éloignés où ils pourraient festoyer tranquillement. La fin de ce repas serait aussi pour le capitaine une occasion d'entamer avec ses camarades une conversation sur les prochaines étapes du voyage, qu'il avait en tête.
Even Davis, cuisinière et Lewis Fleming médecinLilianna aidait leur cuisinière, Even Davis, à sortir le nécessaire pour le pique-nique. Even était une belle jeune femme à la chevelure rose et aux yeux d'un bleu éclatant à faire pâlir le ciel. Pas très bavarde mais ses amis étaient habitués et savaient à quel point en réalité elle avait le cœur sur la main. Mais ce n'est son silence qui aurait le plus surpris un étranger. Oh non ! C'est s'il avait dû faire face à ses manies de pyromane. La blondinette avait été surprise les premières fois qu'elle en avait été témoin mais c'était comme chacun accoutumée à cette particularité. Aussi, cela n'étonna personne de la voir déterrer quelques fleurs qu'elle disposa un peu plus loin de sorte à pouvoir allumer un feu de camp. Non loin, tout en aidant les deux jeunes femmes, Lewis Fleming, prit un petit sandwich soigneusement coupés en petits cubes par Even. Cela demandait de l'énergie d'aider et puis il fallait bien que quelqu'un goûte ! Pour savoir apprécier la nourriture, la jeune amnésique n'était pas la seule de leur équipage. Mais elle partageait autre chose avec le Fleming. Leur profession. Âgé d'une quarantaine d'année, Lewis était un médecin un peu plus expérimenté que Lilianna qui apprenait encore beaucoup à son contact. Mais il ne fallait pas le sous-estimer. Cet homme était capable d'infliger des dégâts autant qu'il soignait. Dissimulé dans son coutumier costume trois pièce se trouvait un fil d'acier fin et tranchant et s'il parvenait à vous couper, qui sait quelle drogue ou poison il en aurait imbibé. Il était toujours en train de chercher de nouvelles combinaisons. Thomas White, vigie et Ario Sakai, charpentierUn peu plus loin, de sorte à éviter quelque désastre, deux hommes se battaient. Il s'agissait de Thomas White pour le plus jeune des deux. Ses yeux verts devant lesquels tombaient quelques mèches de sa chevelure brune, suivaient avec attention chaque mouvement de son adversaire. Il avait l'habitude d'observer après tout car c'était lui, en tant que vigie, qui avait la lourde responsabilité de tenir au courant les autres membres de l'équipage sur ce qui pouvait leur tomber sur le coin de la tête. Il prenait ce rôle d'ailleurs très à cœur. Cœur qui appartenait à la cuistot de leur navire. En effet, ce n'était plus un secret que Thomas ait fait ses avances à la Davis et si celle-ci n'était pas du genre expansive, elle ne repoussa pas ses avances pour autant. Ils étaient plutôt discret l'un comme l'autre, peu du genre à flirter sur le bateau et si Tora s'amusait parfois parfois à les taquiner, imité par le jeune Tobias, chacun trouvait le couple plutôt adorable. C'est avec Ario Sakai, charpentier dont le corps avait été construit par la vie et le métier que Thomas échangeait ses coups. Ario était un peu plus âgé et plus expérimenté que son adversaire qui partageait le même style de combat que lui, à savoir le corps à corps. Thomas était très observateur, assez énergique et fougueux dans ces coups mais ceux-ci ne manquaient pas de précision et de puissance. En revanche, le Sakai était plus tonique, sa puissance supérieur et s'il portait moins d'assauts que le jeunot, il faisait mouche pratiquement à chaque fois obligeant son opposant à parer. Cela faisait souvent que si le combat s'étirait en longueur, Ario de nature très endurante, finissait par l'emporter. Le charpentier était le membre le plus ancien des Iruka no Umi, puisque étant là à leur fondation. En effet, Tora et lui étaient des amis de longues dates et lorsque ce premier avait décidé de s'élancer sur les mers, le brun à la longue chevelure attachée en queue de cheval et aux yeux noisette l'avait suivi sans hésitation. Antonio Zucchetti, musicien et Hellen Friedwald, canonnière et secondChacun à sa propre activité, pouvait entendre le son d'un violon propageant dans l'air les sonorités d'une mélodie joyeuse et entraînante, très bien adapté à cette journée calme qui promettait d'être des plus plaisantes. C'était là l’œuvre d'Antonio Zacchetti. Un jeune homme aux cheveux châtains portant des lunettes. De nature assez timide, il est en revanche capable de jouer des morceaux à couper le souffle devant ses compagnons de route. Sa timidité l'empêcha de mener une carrière d'artiste où un nombre trop important de personne l'aurait empêché de s'exprimer. Il avait donc trouvé son bonheur dans cet équipage après avoir été entraîné par Tora. Si cette réserve ne lui retirait en rien son talent de musicien, il en était de même pour ses compétences de bretteur. En effet, Antonio manie presque aussi bien l'épée que l'archet, et son style à l'ichitoryu pouvait s'avérer surprenant pour qui le sous-estimait. À l'inverse du musicien, la jeune blonde assise dans le champ de fleurs dégageait une aura plus brutale. Contrairement à Even, Hellen Friedwald, seconde et canonnière des Iruka no Umi, était du genre à parler. Disons plutôt qu'elle était de nature spontanée et franche. Si elle ne vous aimait pas, vous le saviez directement. Elle a également une certaine présence et autorité naturelle qui l'ont conduite à devenir le bras-droit de Tora. Cette jeune femme savait sourire à ses amis. Par contre, lorsqu'un combat ou toute situation problématique survenait, elle arborait rapidement une expression très sérieuse et donnait des ordres certes strictes mais clairs et concis, menant l'équipage d'une main de maître si leur capitaine était absent ou dans l'incapacité de diriger. D'ailleurs ce dernier avait une pleine confiance en elle pour cela. Aujourd'hui, Hellen avait emmené son matériel avec elle, qu'elle avait démonté et dont les différentes parties s'alignaient sur un tissu devant elle. La demoiselle faisait l'entretien de son fusil et de ses armes de poings. Celles-ci demandaient de l'entretien et il fallait toujours se tenir prêt. Telle était le mode de pensée de la Friedwald, jeune femme dont l'efficacité n'était plus à démontrer. Tobias White, mousse et Tora H. Williams, capitaine (primé à 17M de berrys)Non loin de Lilianna, Even et Lewis, se trouvaient deux membres particuliers à leur manière pour l'équipage. Un enfant, d'abord, ayant une douzaine d'année à peine. Il s'agissait du petit mousse de leur navire, Tobias White. Oui, oui, White. Coïncidence ? Absolument pas. Il s'agit du jeune frère de Thomas, la vigie. Lorsque son frère a quitté la maison pour partir en quête d'aventures, Tobias s'est mit en tête de partir. S'il a fallut tout un argumentaire pour convaincre leur mère, les deux jeunes hommes ont fini par avoir gain de cause. Après tout, le jeune White était de nature très débrouillard et s'il ne savait encore aucunement se battre, il se faisait toujours un plaisir de regarder les joutes de son frère et du charpentier. De même, il s'intéressait à tout et aidait au possible chaque membre de l'équipage contre l'autorisation de les observer et d'en apprendre. Son caractère affirmé pour son jeune âge fait souvent sourire le reste du groupe. Étant encore incertain de la voie qu'il souhaiterait emprunter, il se plaît parfaitement dans le rôle d'homme à tout faire du navire. Présentement ce n'est pas vers les deux combattants au corps à corps que l'intérêt du mousse était tourné mais plutôt sur l'arme de Tora disposée dans les fleurs, et que ce dernier avait autorisé à toucher s'il faisait attention. La manipulation lui avait cependant était proscrite par le capitaine qui ne souhaitait pas voir un blessé pendant leur pique-nique. Capitaine qui d'ailleurs avait éclaté de rire en voyant la réaction du jeune Tobias. Un rire coutumier aux oreilles de Lilianna qui avait tourné la tête pour l'observer. Tora H. Williams. Le capitaine de leur fine équipe. Comme beaucoup des membres des Iruka no Umi, c'était lui qui avait trouvé la blondinette. Elle se souvenait encore leur rencontre à Loguetown. Cela remontait à quelques années maintenant mais il n'avait pas changé. Avec sa longue chevelure aux reflets bleutés et mauve. Avec sa joie de vivre. Avec son désir d'aventures. Un lien avait fini par se tisser avec lui. Il ne se passait pas une journée sans que cet homme ne vienne faire des avances à la Windspell, la taquiner jusqu'à la voir afficher une adorable moue exaspérée ou à peine s'emporter. Mais Tora aimait voir les réactions si spontanées et pures de cette jeune demoiselle. Il arrivait rarement à se montrer sérieux quand il s'agissait d'elle. Allez savoir pourquoi. Mais en réalité, il l'appréciait beaucoup et avait juste le désir de la voir s'épanouir comme le reste des membres du groupe dont il était à la tête. Mais ça, il ne lui dirait pas. Il perdrait son titre de capitaine pervers et pas sérieux. Et sérieux, il pouvait l'être, il restait un pirate qui plus est serti d'une petite prime de 17 000 000 de berrys. S'il avait simplement l'air d'un joyeux bonhomme appréciant la vie, il était néanmoins le plus fort des membres des Iruka no Umi et sa maîtrise du Naginata avait terrassé plus d'un adversaire, autre pirate ou marine, civil peu scrupuleux et d'autres encore. Mais aujourd'hui, il était simplement en repos en compagnie de ses précieux compagnons. Le groupe aurait pu passer pour des civils tout à fait banals s'ils n'avaient pas eu pour ceux qui en maniaient. leurs armes à côtés d'eux. Aucun ne s'en séparait, pas même les deux médecins de bord. Après tout, ils restaient des pirates et s'était devenu depuis bien longtemps une habitude ancrée de conserver les dites armes avec eux. Cela ne voulait pas dire qu'ils allaient s'en servir. La seule cible à l'ordre du jour était un ensemble de plat succulents qu'Even aidée de Lilianna et Lewis avait disposée sur le drap de pique-nique.
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| | Lun 19 Mar - 19:07 Commandant Curiel Comme à son habitude le jeune commandant nouvellement promu était perché à la vigie, tout en haut du navire, le regard perdu dans l'horizon bleuté qui lui procurait une sorte de sérénité. Pourquoi était-il à ce poste, alors qu'un simple mousse aurait pu le faire ? Tout d'abord parce qu'il avait une très bonne vue, don indispensable pour toute vigie, mais aussi parce que cela l'éloignait de ses bruits compagnons qui s'exerçaient sur le pont du navire. Cela ne faisait qu'à peine une année que cet équipage réduit avait posé le pied sur Grand Line mais ses membres avaient déjà plusieurs arrestations à leur actif et pas des petites, notamment grâce au formidable capitaine de cette bande de brutes. Certes chacun des officiers présents sur ce navire était une bête de guerre à part entière, un formidable combattant sur qui on pouvait compter, mais tous ne seraient rien sans le leadership et le talent martial de leur patron. Le commandant ici présent n'était guère que le second du capitaine mais il n'était pas en reste pour autant, la rapière à sa ceinture n'était clairement pas là pour faire joli. Naviguant en direction de Shabaody, transportant à leur bord deux primés récemment capturés, le commandant et ses compagnons arrivèrent bientôt en vue d'une île qui se révéla beaucoup plus colorée que celles qu'ils avaient l'habitude de visiter. L'espace d'un instant, imaginant la paix et le bonheur dans lequel ces habitants devaient vivre, le commandant eut un goût amer dans la bouche. Il connaissait son boulot mais cela lui faisait toujours mal de soutenir du regard les pires atrocités pendant que d'autres vivaient dans l'ignorance la plus totale. Bien sûr il ne serait jamais allé jusqu'à formuler ce dégoût à voix haute par crainte de subir le courroux de son patron, mais il restait tout de même un humain et ne pouvait nier ce qu'il ressentait. Fort heureux ces pensées furent balayées lorsque son regard – par l'intermédiaire de sa longue vue – s'arrêta sur un navire dont il se souvenait bien. En effet en plus de son talent de bretteur, si le commandant pouvait se vanter d'une chance c'était bien de sa bonne mémoire et, à n'en pas douter, il avait déjà vu ce navire quelque part auparavant. Il n'eut besoin que de quelques instants pour se remémorer où et, surtout, à qui il appartenait. Lâchant sa longue vue, il se pencha au bord du nie de pie et beugla à l'attention de ses camarades en dessous :
- Navire pirate repéré ! Hey les glandus, vous m'avez entendu ?
Lieutenant Daxter – Lieutenant Minton Comme à leur habitude les lieutenants Daxter et Minton passaient le plus clair de leur temps à s'affronter encore et encore sur le pont du navire à tel point que cela était devenu l'attraction locale, les jeunes marines pariaient même parfois entre eux sur l'issue du combat pour arrondir leur fin de mois. Si le premier avait des bras épais comme des cuisses et la force qui allait avec, le blondinet était un combattant d'une agilité rare dont le jeu de jambes était le principal atout. Si on faisait le décompte de toutes les victoires le Minton arriverait certainement en tête mais cela n'empêchait pas les deux officiers de s'affronter encore et encore, aussi bien pour prouver leur suprématie que pour se maintenir en forme. Après tout leur profession était la plus dangereuse au monde, ils ne pouvaient pas se permettre d'être à autre chose que leur maximum. S'arrêtant en entendant la voix de son commandant, Daxter leva les yeux vers le nid de pie et répondit :
- Ouais commandant, on a entendu. J'crois bien que tout Grand Line vous a entendu. - Ça peut pas attendre un peu ? J'étais sur le point de lui mettre une branlée, encore ! - Non mais t'as rêvé ou quoi ? Je te domine depuis tout à l'heure !
Lieutenant Torias
- Dix minutes. Vous êtes même pas capable de la boucler pendant dix putain de minutes. C'est dingue. Malheureusement ce spectacle quotidien ne plaisait pas à tout le monde et en particulier à la dernière recrue en date, un pistolero de talent originaire de East Blue et qui devait sa promotion à sa participation à la toute dernière capture de l'équipage. D'ordinaire il passait son temps à polir ses armes ou dormir dans ses quartiers mais, pour une fois, il avait voulu essayer de trouver un peu de calme en contemplant ce bleu infini à perte de vue. Cependant les insultes incessantes et le vacarme assourdissant vinrent vite perturber la petite méditation du jeune lieutenant qui ne manqua pas de vocaliser son mécontentement. Il savait très bien que ses complaintes tombaient dans les oreilles de sourd mais il espérait qu'un beau jour, peut-être, les deux brutes apprendraient à être plus discrètes dans leurs échanges musclés.
Las de ces plaintes incessantes, le commandant descendit de son nid de pie et ordonna le rassembla. Les officiers cessèrent leurs activités et les marines se positionnèrent en ligne tout ne long de la rambarde, comme il était de coutume chez eux. Balayant la foule du regard d'un œil aguerri, habitué à de telles opérations, le commandant expliqua simplement :
- Bon c'est assez simple. Le navire de Tora H. Williams a été repéré, un petite pirate à 17 millions. On débarque, on se disperse, on le capture. Fin de l'histoire. - Et pour ses compagnons, quelle est la consigne ? - demanda le jeune Toria -
Colonel Schuster Des pas lourds accompagnés d'un tintement métallique s'échappèrent des entrailles du navire, tout se fidèrent un instant en comprenant leur siginficiation. Instinctement tous tournèrent la tête vers la porte menant à l'intérieur du navire, le silence presque religieux n'était perturbé que par ce son lourd dont le volume ne cessait d'augmenter. Bientôt, des ténèbres jaillit une forme massive qui se révéla être un massif guerrier en armure portant dans son dos une épée au moins aussi grande que lui. Cet homme à la formidable crinière dorée était aussi craint que respecté par ses hommes car tous savaient de quoi il était capable, tous l'avaient vu à l'oeuvre lame à la main et ne désiraient pas vraiment s'attirer ses foudres. C'était sans doute pour cela que cet équipage fonctionnait si bien, parce que personne n'osait jamais contester la décision de leur leader, parce que chacun savait où était sa place. Ce fut d'une voix rauque et sèche que le colonel déclara:
- La mort, pour ceux qui se mettent entre nous et cette crapule. Ni une ni deux tous saluèrent leur supérieur avant de débarquer du navire. Chaque officier prendrait une route différente, accompagné de plusieurs marines, et tous quadrilleraient le village pour le passer au peigne fin. De son côté le colonel avait posté les quelques hommes qui lui restaient sur le port pour éviter toute fuite éventuelle. Que ferait-il ? Il poursuivrait son propre chemin, suivant ses subordonnés de loin en y allant à son rythme. Pas besoin de se presser de toute façon, cette racaille n'irait nulle part.
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| Mar 20 Mar - 10:48 L'éveil survient lorsque le songe meurt "Les journées qui marquent le tournant d'une vie sont souvent des journées qui débutent normalement..."Tout le monde s'était rassemblé autour du repas. Thomas et Ario avaient fini leurs échanges de coup sur une nouvelle victoire de ce second. Hellen avait remonté son arme, fait quelques dernières vérifications avant de la poser derrière elle. Antonio s'était installé avec son instrument non loin de lui, s'accordant une courte pause le temps de grignoter un petit quelque chose mais prêt à reprendre son violon à la moindre occasion. Après tout, c'est grâce à ce merveilleux instrument et à son musicien que les repas se voyaient enjolivés d'une belle musique. Lilianna pour sa part, s'était installée à côté d'Even observant cette dernière planter un petit morceau de viande mariné au bout d'une pique pour le faire cuire au-dessus de son feu, le regardant cuire avec une certaine fascination.
Tora qui avait changé de place pour venir s'assoir auprès de la doctoresse lui proposa une coupe de sake qu'elle déclina poliment. Il trouva tout de même en Ario et Lewis des personnes pour le suivre. Le second des Iruka no Umi préférait rester sobre dans l'éventualité où l'ivresse finirait par gagner le petit groupe de buveur. Et Tobias rappela qu'il n'avait théoriquement pas l'âge légal de boire de l'alcool même si, cet limite d'âge en mer avait une tendance à s'estomper très facilement. Mais si les trois hommes savaient apprécier leur boisson, ils ne dénigrèrent pas pour autant les succulents petits plats de la Davis. Il s'agissait davantage d'un ensemble de petits apéritifs à déguster avec plaisir qu'un gros repas. C'était un pique-nique après tout. Pourtant, elle n'avait pas lésiné sur la quantité. À côté des assiettes de mini-sandwich aux parfums variés que Lewis avait pris la lourde responsabilité d'entamer, se trouvaient d'autres apéritifs salés. Des muffins au jambon et au fromage, au thon ou aux légumes côtoyait un pain à l'ail dont les senteurs mettait l'eau à la bouche. De l'autre côté des muffins, on retrouvait un cake à la courge. Du morceau de viande qu'Even faisait griller, elle en avait ramené toute une boîte où de nombreux morceaux baignaient dans leur marinade en attendant d'être cuits et dégustés. Elle avait avec cela pour rajouter une touche de fraîcheur, composée trois sorte de salade et préparé des petits bols d'olives, de tomates cerises et de petits cubes de fromage en accompagnement. Finalement, en dessert, la cuisinière avait préparé quelques brownies, du crumble ainsi que quelques mousses fruité. Elle avait pensé faire quelques tartelettes mais savait que ces amis avaient lors du concours, put remplir leur quota de tartelettes en tout genre. Or, il fallait savoir varier les plaisirs. Mais si Even avait elle aussi prit plaisir à déguster quelques pâtisseries, elle avait surtout saisi l'occasion qu'était le concours pour faire le plein d'ingrédients de qualités au vu de la grandeur du marché. Si certains aimaient être sur le devant de la scène, d'autres cuistots se rendaient à ce genre de rencontre pour remplir leur panier.
Tout en se délectant du festin, le groupe de pirates riait un peu de tout, un peu de rien. Antonio avait repris son instrument, faisant glisser l'archet sur les cordes avec dextérité, leur offrant une mélodie pour accompagner les rires et les histoires qui s'enchaînaient les unes les autres. Il était question de petits dossiers qui remontaient en surface et qu'il était toujours bon de se remémorer dans ce genre de moments, ou encore d'anecdotes personnelles que chacun livrait au reste de l'équipage. À mesure que le temps passait, Tora avait réussi à rallier Thomas à la dégustation du sake. Ce dernier avait fini par changer de place à son tour pour pouvoir discuter avec Even. Cela permit au capitaine de se tourner vers Lilianna qui savourait une tomate cerise fraîche et juteuse.
Tora H. Williams, capitaine (primé à 17M de berrys)- Alors Lili, tu t'amuses ? demanda-t-il pour entamer la conversation. - Pourquoi ce ne serait pas le cas ? À cette question, le Williams répondit par une légère grimace avant de rire. - Si toutes les journées étaient aussi paisibles, ça se saurait. Ce ne sera pas toujours le cas. Mais c'est pour ça qu'on peut en profiter aussi bien quand vient le temps de se détendre. Et je dirai même plus, il faut le faire ! - Tu n'es pas non plus la personne la plus recherchée des mers... Ne me dis pas que ta prime te monte à la tête. - Ha ha ha ! Si ce n'était que ça. Le monde change Lili et mère nature m'a doté d'yeux et d'oreilles. Il devient plus difficile de naviguer qu'à l'époque pour des gens comme nous. Pour quelques équipages qui réussissent à percer, combien se font attraper ? La demoiselle médita ses paroles alors que Tora prenait une nouvelle gorgée de sake. Il n'avait pas tort mais pourquoi aborder un tel sujet ? Les prunelles fixées sur son capitaine, elle émit donc une hypothèse qui lui avait traversé l'esprit. - Ne me dis pas que tu penses à arrêter ? L'intéressé la regarda en retour avec des yeux visiblement élargis de surprise avant de répliquer. - Diantre non ! Voyons ma belle, je pensais que tu me connaissais mieux. Si je devais cesser mes activités et dissoudre cet équipage, j'aurais des regrets pour le restant de mes jours. - Alors d'où te vient cette subite pensée ? - Elle n'est pas subite Lili. Elle est présente depuis longtemps. Je le sais comme la plupart d'entre nous. Tobias et toi êtes les seules exceptions. Lui à cause de son jeune âge, toi à cause de ta vision... si pure du monde. Je t'en parle parce que ce repas est pour nous tous l'occasion de parler de nos prochaines destinations. Et je ne veux pas que tu sois confrontée trop tôt à des choses qui te perturberaient à l'avenir. Autant te préparer en douceur. - Mais me préparer à quoi ? - À ce que ce monde a de mauvais. Ta gentillesse et ta douceur sont des qualités que j'apprécie énormément ne te méprends pas. Mais en voyageant avec nous, tôt ou tard, tu verras des choses qui peut-être ne te feront pas plaisir. Tu es beaucoup trop douce et avec le genre de vie que tu veux mener, si tu ne t'endurcis pas un peu plus, cela risque de te causer du tort. _________________
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| | Mar 20 Mar - 20:46 Commandant Curiel Les ordres étaient donnés et comme d'habitude personne ne souhaitait les remettre en cause, tous avaient beau être des électrons libres il n'en restaient pas moins sujets à l'autorité du colonel qui surveillait chacun de leurs mouvements à sa manière. Les marines n'en étaient pas à leur premier rodéo et ils savaient comment cadriller les recherches dans une ville, chacun arpentant un chemin prédéterminé tout en interrogeant les locaux sur d'éventuelles nouvelles têtes apparues récemment. Le plus sûr moyen de capturer un pirate était de l'encercler en revanche sur cette île ce n'était guère possible. Pourquoi ? Parce que tout était plat sans rien pour se cacher si bien qu'aucun marine ne pourrait contourner les pirates par l'arrière sans se faire repérer à des lieues à la ronde. Qu'à cela ne tienne, ils utiliseraient la bonne vieille méthode de la fourche, repoussant les pirates chaque fois un peu plus en arrière pour les écarter davantage du port et de toute fuite possible. Le commandant s'était donc chargé du chemin central et, en interrogeant quelques passants, avait confirmé la présence de nouveaux visiteurs qui s'étaient dirigés vers les champ quelques champs qui bordaient le village. Qu'y faisaient-ils ? Pensaient-ils être à l'abri sur cette île sans intérêt ? La réponse n'avait vraiment que peu d'intérêt, ils étaient condamnés de toute façon. Sentant le jeune lieutenant Toria derrière lui, ce dernier posa nerveusement ses mains sur les deux pistolets attachés à sa ceinture, attendant son heure pour bondir et mitrailler l'ennemi comme lui seul savait le faire, le commandant dépassa l'entrée du village et s'arrêta lorsqu'il reconnut au loin la tête du primée. Ce qui le surprit ne fut pas tellement la rencontre mais bien le spectacle qui se jouait devant lui. Ces crapules étaient des pirates, des hommes et femmes ayant fait le choix d cracher sur les lois de ce monde et pourtant les voilà tranquilles assises dans un champ, dégustant quelques mets préparés avec soin comme s'ils étaient inconscient du danger inhérent à leur profession. Étaient-ils stupides, inconscients ou juste extrêmement confiants ? La réponse ne tarderait pas à se faire connaître d'elle-même et depuis, à bien y réfléchir, dans un champ aussi plat où pouvaient-ils se cacher ?
S'avançant en direction des pirates, déployant en demi-cercle ses marines à sa gauche et à sa droite pour étendre le filet, le jeune commandant balaya les environs pour repérer ses collègues. Être confiant de ses capacités était une chose, mais s'attaquer à tout un équipage tout seul en était une autre. Franchir ce pas n'était pas encore à l'ordre du jour.
Lieutenant Daxter – Lieutenant Minton Le lieutenant Daxter prit le flanc gauche de la formation comme à son habitude et, contrairement au commandant, ce ne fut pas de la surprise mais du dégoût qu'il ressentit en posant les yeux sur ce charmant petit pic-nic improvisé. Étaient-ils vraiment sérieux ?
- C'est une blague ? Ils veulent pas coiffer des poneys pour compléter le tableau ? Si le lieutenant ne possédait pas en lui une haine profonde des pirates, il connaissait son métier et prenait un plaisir non dissimulé à mettre chacun d'entre eux derrière les barreaux. La plupart essayaient de le combattre, beaucoup fuyaient et d'autres tentaient de négocier leur liberté, mais jamais encore il n'avait été face à un équipage si inconscient de sa propre situation. La prime sur la tête de leur capitaine ne signifiait donc rien ? C'était littéralement ahurissant. Tournant la tête à droite, il laissa son rival blondinet ouvrir le bal de la façon la plus claire et subtile qui soit:
- J'espère que vous avez bien profité de votre repas, ce sera le dernier. Le blondinet était arrivé de la droite du champ accompagné d'une poignée de marine lui aussi, posant son regard sur la scène grotesque qui se jouait là. Alors qu'il s'attendait à une répartie de la part d'une pirates, ou à défaut de quelques déclarations de crapules prises au dépourvu, la réplique en question vint du plus jeune officier de son équipage.
Lieutenant Torias
- En d'autres mots, vous êtes en état d'arrestation. Les deux lieutenant et le commandant se tournèrent comme un seul homme vers le jeune, le fusillant du regard pour avoir gâché cet effet de scène se voulant dramatique par cette précision qui n'avait pas lieu d'être. Le Torias, ne comprenant pas la raison de ces regards courroucés, haussant les épaules et lâcha un:
- Bah quoi ? C'est plus clair comme ça. Retrouvant leur sérieux chaque officier reprit sa position initiale, posant le regard sur l'assemblée de crapules devant eux avant d'avancer comme un seul homme, un pas après l'autre. Qu'ils essayent de lutter si le coeur leur en disait, mort ou vif ne faisait aucune espèce d'importance de toute façon, excepté pour leur capitaine.
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| Ven 23 Mar - 20:07 L'éveil survient lorsque le songe meurt "Les journées qui marquent le tournant d'une vie sont souvent des journées qui débutent normalement..."Tora H. Williams, capitaine (primé à 17M de berrys)La jeune femme était restée silencieuse après les dernières paroles de Tora. Un silence lourd de méditation. Elle était... surprise entre autre chose et n'était pas sûre de saisir le tout bien qu'elle ne soit pas réputée pour sa stupidité. Mais si elle cherchait à comprendre et si elle avait été quelque peu étonnée, c'est que ce capitaine qui était le sien n'alignait que très rarement plus de quelques paroles sérieuses à moins que la situation ne l'exige. Qui plus est pour d'une certaine manière, lui reprocher sa manière d'être. Non pas lui reprocher mais notre amnésique favorite en avait retenu que Tora la considérait différente des autres et de lui-même pour une raison qui lui échappait encore. Pourtant, si elle ne reniait pas ne pas être grande partisane de la brutalité, elle avait déjà eut affaire dans sa vie à des gens peu sympathiques. Elle était médecin donc ce n'est pas comme si elle craignait de voir des gens blessés ou mort. Que pensait-il donc qui puisse la perturber plus que de raison ? Elle ne voyait pas. Lui en revanche, devina très bien ses pensées et porta la main à la chevelure blonde de sa doctoresse pour l'ébouriffer.
- Ne cherche pas à comprendre. Ce n'est pas quelque chose qui s'explique facilement et encore moins que tu peux saisir parce que tu le désires. Mais comme je te le dis, la voie que tu empruntes te mèneras sûrement à y faire face à l'avenir. C'est pourquoi je voulais commencer à t'en parler dès à présent. Si jamais, quand tu y seras, ça devient trop difficile de le supporter toute seule, n'hésite pas à venir m'en parler. Ou à un autre membre de l'équipage.
Attentive, Lilianna écoutait ce capitaine bien bavard aujourd'hui. Bien bavard de choses trop sérieuses. Événement si peu commun que le Williams avait réussi à avoir la blondinette pendue à ses lèvres. Pour lui, la discussion était déjà une réussite car elle aurait désormais à l'esprit ce qui lui avait été dit. Plus tard, elle pourrait y repenser, à tête reposée si elle le souhaitait. Elle en arriverait sans nulle doute à la conclusion qu'il lui avait promise à savoir une incompréhension aussi vive que celle qu'elle ressentait présentement. Tora n'était pas pressé de voir cette jeune femme si pure atteindre ce stade. Qu'à cela ne tienne. Il avait accompli l'une des missions qu'il s'était attribué pendant ce pique-nique.
- Bon... il serait temps de parler affaire qu'en...
Un petit cri interrompit le capitaine. Un rapace d'une blancheur éclatante et aux yeux écarlates vola au-dessus du tapis de pique-nique, souhaitant attirer leur attention. Mistral se tourna vers sa maîtresse pour l'avertir d'un danger. Toutefois, cette dernière n'eut pas à jouer les traductrice. Le message était aussi limpide que de l'eau. Chacun releva la tête. Hellen récupéra son fusil, le regard porté à l'instar de ses camarades sur les nouveaux arrivants qui apportaient avec eux un mauvais présage. Tora se tourna pour leur faire face, la main posée au sol, non loin de sa précieuse arme. Ce n'était pas la première fois que le manieur de Naginata faisait face à des marines mais il n'en restait pas moins prudent pour autant. Son regard parcourut la formation que ses adversaires avaient adoptés, cherchant quel serait la meilleure stratégie ? Forcer leur rang pour se frayer un passage ? Se retirer vers la forêt qui étaient à quelques mètres en arrière d'eux ? Parallèlement, Tora regardait les soldats qui se démarquaient dans cette formation. Aussi, il prit la parole à mi-voix tandis que les ennemis approchaient inévitablement.
- Hellen, tu prends le tireur. Thomas t'aidera. Even et Antonio, occupez-vous du flanc gauche. Aryo et Lewis, le flanc droit avec le blond. Je m'occupe de l'épéiste. Lilianna, protège Tobias. N'ouvrez pas les hostilités les premiers.
Ainsi, chacun s'était vu attribué son équipe et son adversaire. Si jamais les combats débutaient, les membres des Iruka no Umi savaient exactement où diriger leur attention. Le groupe était arrivé jusqu'à eux, ouvrant la discussion d'une menace à peine perceptible. Ce sur quoi, le tireur renchérit en des termes on ne peut plus explicites. Sans se départir de sa tranquillité, le leader du groupe répondit d'un sourire.
- J'avoue que comme ça, je ne risque pas de me méprendre sur vos intentions. Je pense donc qu'il est inutile de vous proposer de vous joindre à nous ? Pourtant, notre cuisinière a concocté un véritable petit buffet !
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| | Dim 25 Mar - 0:29 Lieutenant Daxter – Lieutenant Minton Les lieutenants Daxter et Minton avaient été en compétition depuis quasiment toujours en réalité. Ils étaient arrivés en même temps pour faire leurs classes sur Toroa Island avant d'être assigné à l'équipage de leur colonel actuel et, s'ils avaient fait leurs preuves plus de fois qu'il ne le fallait, c'était en grande partie du fait de leur rivalité. En effet celle-ci les obligeait à donner le meilleur d'eux et, sans vraiment s'en rendre compte, chacun tirait l'autre vers le haut en essayant d'être le meilleur dans leur domaine. L'un possédait des bras capables de briser la pierre et l'autre avait gagné une immense force dans les jambes à force de pratique, formant ainsi un combat détonnant. Mais aujourd'hui les choses étaient différent car chacun allait devoir se battre de son côté, contre deux adversaires apparemment, ce qui ne semblait pas inquiéter l'un ou l'autre. Après tout ils avaient vu pire au cours des derniers mois si bien que la mission d'aujourd'hui semblai désespérément routinière. Mais bon le Daxter ne désespérait pas pour autant, peut-être que dans ce duo qui lui fonçait dessus il y aurait un individu capable de lui opposer un véritable challenge, même si ses deux adversaires du jour ne payaient pas de mine. Un musicien et une gonzesse ? Sérieusement ? Son camarade blondinet semblait bien plus chanceux sur ce coup-là. Désireux de s'occuper en dernier de la demoiselle, pour garder le meilleur pour la fin, c'est d'un pas leste que le Daxter fonça vers Antonio avec la ferme intention de lui coller un direct du droit dont il se souviendrait. En effet, dans le but de rattraper son rival, le lieutenant avait été sujet à quelques améliorations dotant ses bras d'une force incroyable : le musicien allait sentir ce coup passer.
De son côté le blondinet observa ses deux opposants du jour sans dire un mot, toujours réservé et professionnel comme à son habitude. Un premier rankyaku partit de sa jambe droite vers ses deux opposants, afin de les séparer. Une fois cette séparation temporaire effectuée, le jeune officier se rua vers le charpentier dans le but de neutraliser en premier l'élément qu'il voyait comme étant le plus dangereux des deux. Une fois à portée il bondirait et tenterait de frapper le charpentier à la tête d'un coup de pied fouetté, de quoi le sonner assez pour donner un second assaut.
Lieutenant Torias Alors que ses pairs étaient déjà en train de se battre, la dernière recrue s'écarta du commandant pour faire face au duo qui lui était assigné aujourd'hui. Certes le Torias n'était pas aussi expérimenté ou confiant que les deux autres lieutenant, cela allait sans dire, mais cela ne l'empêchait pas d'être très doué avec ses deux flingues. Voyant la demoiselle et le jeune homme qui lui faisaient face, le garçon usa de son impressionnante agilité pour courir à vive allure sur le côté et devenir une cible plus difficile pour la cannonière. En parallèle il braqua ses deux armes sur le jeune Thomas, celui qui viendrait probablement à lui, avant de le mitrailler sans vergogne. Bien sûr ce n'était là que le commencement, mais il voyait en cette mission l'opportunité de briller aux yeux de ses pairs. Voyant que tous ces pirats avaient décidé de s'opposer à la marine, le jeune lieutenant repensa aux paroles du colonel avant de lâcher:
- Bon bah comme l'a dit le boss, ce sera la mort.
Commandant Curiel Voyant tous ses subordonnés mettre la main à la pâte , le jeune commandant se rapprocha du leader du groupe qu'il aurait l'honneur d'affronter. D'ordinaire cet honneur revenait au grand patron mais, pour une fois, les cartes changeaient de mains. Laissant le capitaine exprimer ses pensées quant au gâchis de nourriture, entre autres, le commandant ne put que froncer les sourcils lorsque le criminel envisagea sur un ton léger d'inviter les marines à les rejoindre. Ne trouvant pas cela vraiment drôle, le commandant dégaina sa rapière et rétorqua:
- Nous joindre à vous ? Vous devriez revoir votre sens de l'humour. Cela dit vous en aurez tout le temps, derrière les barreaux. À ces mots il bondit d'un pas leste en direction du capitaine afin de lui porter un puissant et rapide coup d'estoc en direction de sa main directrice, dans le but de lui faire lâcher son arme massive. L'agilité et la rapidité: les maîtres mots du style de combat du Curiel.
Colonel Schuster À quelques mètres en arrière il se trouva là, engoncé dans son armure rutilante, la pointe de son arme posée tout contre le sol et les bras appuyant sur le manche à sa hauteur en une posture d'attente classique. Même si ce n'était pas un gros poisson qu'il était venu arrêter aujourd'hui, sa présence était tout de même nécessaire car cette crapule avait de nombreux camarades. Observant chacun de ses subordonnés pour le moment, silencieusement comme toujours, le colonel allait juger dans les prochaines secondes si son intervention serait nécessaire ou non. Si l'un de ses officiers semblerait en difficulté, il envisagerait d'intervenir...et il n'était pas du genre à prendre des prisonniers. Vraiment pas.
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Voici les niveaux des PNJS : Schuster : Lvl ??? Curiel : Lvl 23 Minton : Lvl 19 Daxter : Lvl 18 Torias : Lvl 16
N'hésite pas à afficher les niveaux de tes PNJS à ta prochaine réponse. Si mon post n'est pas clair ou s'il y a la moindre question, je reste à ta disposition.
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| Mar 27 Mar - 16:52 L'éveil survient lorsque le songe meurt "Les journées qui marquent le tournant d'une vie sont souvent des journées qui débutent normalement..."Comme demandé par leur capitaine, chaque duo des Iruka no Umi s'était tenu tranquille. Sans quoi ils auraient d'ores et déjà attaqué quand les ennemis étaient encore loin si Tora l'avait permis. Ce n'est qu'après les quelques paroles échangées que le manieur de Naginata avait donné son feu vert d'un mouvement de la tête, que chacun des membres surveillait du coin de l’œil sans jamais quitter entièrement l'ennemi des yeux. Ce fut instantané. Les trois paires se levèrent d'un bond s’élançant chacune vers l'adversaire préalablement désigné.
Even Davis, cuisinière et Antonio Zucchetti, musicienLa blondinette avait donc vu la cuisinière et le musicien se diriger vers Daxter tandis qu'elle-même s'était rapproché de leur jeune mousse pour veiller sur lui. Elle savait ses amis forts mais ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine nervosité dans une situation pareille. Est-ce qu'Antonio et Even l'avaient été eux aussi en se dirigeant vers leur opposant ? Ce premier était passé devant, avec l'intention de se rendre au contact du combattant dont les muscles dûment travaillés saillaient sous la peau sombre. Il avait laissé son cher violon sur le tapis de pique-nique. Ce n'était pas un archet qu'il lui fallait manier pour l'heure mais la rapière à sa ceinture sur laquelle il avait posé la main pour la dégainer. La fine lame fut sortie tandis que la distance entre les deux hommes se réduisait de seconde en seconde. La femme aux cheveux roses, elle, était restée un peu plus à distance. Si elle avait quelques moyens de rendre le contact pénible pour ses adversaires, la Davis restait cependant un atout mieux exploité lorsqu'elle endossait le rôle de soutien. C'était le cas aujourd'hui. Plongeant la main dans une sacoche à sa ceinture, elle en sortit une poignée de bâtonnets, environ quatre ou cinq. Vu de l'extérieur, ils ressemblaient à ces pétards que les enfants allumaient pour s'amuser avant de s'éloigner promptement et observer les petites explosions provoquées. Source de rire et de plaisir pour les enfants comme les grands. Mais ici, l'objet était bien moins enfantin et si pétards et feux d'artifices étaient en temps normal déjà à manipuler avec précaution, c'était d'autant plus le cas ici. Munis d'une petite mèche chacun, ces bâtonnets provoquaient une petite explosion dès lors que le feu après avoir consumé la mèche, entrait en contact avec la poudre contenue à l'intérieur. Le tout était de trouver les bon timing, et en cela, elle avait le partenaire idéal puisqu'elle faisait équipe avec un musicien. Celui-ci d'ailleurs en voyant le poing arriver eut le bon sens d'esquiver le coup d'un bon de côté. La musculature de son ennemi ne semblait pas être là que pour l'esthétisme et le fait de voir le poing filer dans sa direction l'avait informé quand à la mauvaise idée qu'il serait de le confronter en terme de force brute. À vrai dire, ce n'était pas une nouvelle. La silhouette longiligne de l'homme à lunette le laissait deviner. Il était avec sa rapière, un combattant qui se basait plus sur son agilité et sur sa vitesse que sur la puissance. Le saut qu'il avait fait, s'accompagnant de quelques pas supplémentaires lui permirent de voir du coin de l’œil l'un des pétards d'Even qui se dirigeait dans les pieds de Daxter. Celle-ci avait profité de son éloignement. Aussi, celui-ci se prépara-t-il à accueillir l'homme d'une attaque horizontale en direction du flanc, s'il tentait d'esquiver l'objet. Ario Sakai, charpentier et Lewis Fleming, médecinEn tournant la tête de l'autre côté, la doctoresse put voir que du côté d'Ario et Lewis, le combat était plus mesuré. Les deux membres des Iruka no Umi avaient un caractère plus posés. Lewis était médecin et était naturellement calme et observateur. Quant au charpentier, c'était lui qui devait souvent retenir les ardeurs de leur capitaine lorsque celui-ci s'emballait, étant son ami de longue date. De même, le marine blond qui leur faisait face s'il n'avait rien à envier à son collègue, ne semblait pas du genre à foncer dans le tas. C'était peu dire. Il avait attendu que ses adversaires approchent à pas lents jusqu'à voir ceux-ci s'arrêter à une distance prudente, avant de lancer un Rankyaku dans leur direction. Les deux cibles avaient esquivés d'un bond, chacun dans la direction opposée à l'autre, ce qui avait laissé un écart entre eux. Ario retombait au sol bien sur ses appuis quand il vit l'adversaire choisissant de s'occuper de lui en premier. Et s'il était mesuré, il n'avait pas l'air de vouloir faire dans la dentelle. C'est son visage qu'il visa en premier. Un coup qui risquait de faire tinter les grelots dans sa boîte crânienne. Chose peu envisageable en ce début de combat. Le Sukai aurait pu choisir de parer car en plus d'être un combattant au corps à corps, sa profession en plus de ses entraînements avait forgé chacun de ses muscles. Mais il aurait été présomptueux de faire une comparaison trop frontale quand il ne savait encore rien de son adversaire. Ario préféra donc esquiver à nouveau, en se penchant cette fois-ci. Profitant dans un même élan de ce que son adversaire avait l'une de ses jambes levé, il plaqua ses mains au sol pour avoir un meilleur appui et lança sa propre jambe pour essayer de faucher l'appui restant du blondinet. De son côté, Lewis avait également retrouvé une position stable depuis le temps et avait glissé la main à l'intérieur de sa veste, prêt à intervenir en cas de besoin. Pour l'heure, il resta simplement attentif. Hellen Friedwald, canonnière et second et Thomas White, vigieUne main attrapa le poignet de la doctoresse. Tournant la tête, elle regarda le petit Tobias qui avait le regard rivé vers le troisième combat. Normal. Même s'il appréciait tous les membres de l'équipage, c'est de ce côté que se trouvait son grand-frère. Thomas s'était précipité en direction du tireur, étant un combat au corps à corps et voulant retrouver une distance plus favorable pour lui. Cependant, ce dernier n'avait pas daigné rester sur place et se déplaçait sur le côté, visant la vigie de ses armes. L'intéressé fut stoppé dans sa course, contraint de courir sur le côté à son tour pour esquiver les balles, essayant malgré tout en se faisant de réduire la distance entre eux. De loin il ne servirait à rien à leur canonnière. La Friedwald elle avait avancé pour s'éloigner de Lilianna et Tobias mais en bonne tireuse, était restée à une distance respectable. La blonde avait épaulé son fusil depuis un moment, l’œil dans le viseur, attendant le moment propice. Toutefois, son adversaire n'était pas stupide et savait très bien que l'immobilité causerait sa perte. Il arrivait même à gérer Thomas pour l'empêcher au possible de se rapprocher de lui. *Pas bête le gamin.* pensa-t-elle.
Mais elle ne serait pas tireuse si elle laissait la moindre personne qui se mettait à bouger, la mettre en difficulté. Remettant son fusil à son épaule, la demoiselle se saisit de son arme de poing. Celle-ci ferait bien moins de dégâts que son fusil mais elle avait l'avantage d'avoir une cadence de tir plus rapide et un temps de rechargement moindre que la première arme. Si elle voulait que son camarade immobilise leur ennemi et lui soit d'une quelconque aide, elle devait d'avoir lui créer une ouverture pour lui permettre de se rapprocher. Leur gamin non plus n'était pas stupide et saurait profiter du coup de main d'Hellen s'il avait la chance de faire. C'est donc en le sachant que la jeune femme commença à tirer en direction des jambes de Torias, essayant dans un même temps d'anticiper le prochain endroit où celles-ci se trouveraient. Après tout, si elle arrivait au passage à lui planter une balle dans la jambe, elle ne disait pas non.
Tora H. Williams, capitaine (primé à 17M de berrys)Face à la réponse d'épéiste, le chef des Iruka no Umi haussa les épaules. Il n'escomptait pas spécialement finir derrière les barreaux. Or, pour se faire, ils allaient devoir se défaire de ce groupe de marines et repartir comme si de rien n'était avant que le Gouvernement Mondial n'envoie d'autres forces plus conséquentes encore sur cette île. C'est pourquoi, alors que ses chers amis combattaient, il ne pouvait décemment rester assis à ne rien faire. De toute manière, alors qu'il se achevait de se mettre sur ses deux jambes, Curiel lui montra qu'il n'avait aucunement l'intention de le laisser simple spectateur de ces combats. Le gradé avait bondit vers le Williams en visant sa main. L'intéressé trouva en cela une belle initiative mais ne laisserait pas son arme aller aussi facilement. Et encore moins recevoir une blessure d'entrée de jeu. Aussi, il fit glisser sa main sur le manche de sa Naginata, chassant son autre main qui s'éloigna pour retrouver la distance initiale entre les deux afin de ne pas perdre son équilibre sur l'arme. Il aurait certes moins de force et de précision dans cette position mais celle-ci n'était que temporaire, le temps de voir la lame de son adversaire rencontrer le manche de sa propre arme. Celle-ci s'abaissa légèrement sous l'impact et Tora profitant de cet élan fit pivoter l'arme autour de la lame de la rapière, l'extrémité du manche rasant le sol faisant brièvement plier les herbes à son passage. À la fin de cette rotation, il dirigea cette même extrémité vers le ventre de son opposant pour le repousser. Il avait plus de portée avec son arme que le marine en aurait avec son épée mais si celui-ci désirait rester au contact, le capitaine des Iruka no Umi lui apprendrait qu'il savait aussi bien manier son arme à courte distance.
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Voilà voilà ! Comme demandé, le niveau de mes PNJs. Even Davis : Lvl 15 Antonio Zacchetti : Lvl 16 Ario Sakai : Lvl 19 Lewis Fleming : Lvl 15 Hellen Friedwald : Lvl 17 Thomas White : Lvl 14 Tora H. Williams: Lvl 22 Tobias White : Lvl 7
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| | Mer 28 Mar - 19:21 Lieutenant Daxter Le jeune lieutenant n'était jamais aussi performant que lorsque son rival de toujours était à cpôté de lui, c'était un fait dont tous ceux de l'équipage avaient pleinement conscience, il n'était jamais aussi puissant que lorsque son style et ses bras puissants faisaient écho au formidable jeu de jambes du blondinet, mais maheureusement une telle association n'était pas toujours possible. Après tout ces marines étaient des soldats avant d'être des officiers, ils apprenaient à compter sur leurs camarade mais la force de cette organisation venait des talents individuels de chacun. Ils étaient un ensemble de personnes avant d'être une équipe, un fait qu'aucun n'oubliait et c'était pour cela que Daxter poursuivait ses entrainements chaque jour : pour ne pas devoir dépendre de son rival pour remporter des victoires, pour accomplir quelque chose par lui-même. Après tout quel officier ne rêvait pas de sortir de l'ombre de ses camarades et se créer sa propre renommée ? Le devoir passait avant tout, certes, mais ils devaient tous penser aussi à leur propre futur. Mais aujourd'hui le futur passait par la victoire de ces deux individus qui lui faisaient face, aujourd'hui le futur passait – comme toujours – par le respect des ordres du colonel qui veillait au grain. Le jeune Daxter était conscient que du fait de sa musculature il n'était pas particulièrement rapide, aussi ne fut-il pas vraiment surpris de voir son adversaire esquiver son coup avec agilité, fort heureusement le marine avait plus d'un tour dans son sac. En voyant le pétard arriver à ses pieds le noiraud sentit le coup venir et bondit en arrière, mais il sous-estima la puissance de l'explosif et fut repoussé en arrière par le coup qui suivit. Se remettant difficilement sur ses pieds, le lieutenant releva la tête et, pestant intérieurement, observant le musicien venir le cueillir en profitant de la fenêtre créée par sa camarade.
- Soru ! Le mot claqua dans l'air et le lieutenant disparut soudainement, coupant ainsi l'herbe sous le pied du musicien avant de répparaître soudainement juste devant sa camarade aux cheveux colorés. L'instant d'après la demoiselle verrait un large poing se diriger en direction de sa tête, difficile à esquiver pour en rien rajouter. Contrairement à son rival le noiraud n'était pas du genre à s'attaquer au plus fort en premier, il préférait nettement s'attaquer au point faible afin de dominer plus aisément le combat par la suite. Voilà qui était chose faite.
Lieutenant Minton Tout confiant qu'il était le blondinet s'était élancé vers le plus costaud du duo et, même s'il ne le montra pas, il fut satisfait de voir son attaque réduite à néant. Pourquoi ? Parce que pour une fois il n'écraserait pas facilement son opposant, pour une fois il pourrait enfin rencontrer de réelles difficultés jusqu'à devoir se sortir les tripes pour remporter la victoire: ces occasiosn-là étaient assez rares pour être savourées comme le plus divin des mets. Lorsque son coup fut bloqué l'officier ne broncha pas et leva même son autre jambe, bloquant ainsi l'attaque du charpentier avant d'être repoussé en arrière par la puissance du coup. Retombant rapidement sur ses jambes, toujours silencieusement, il se mit à faire fonctionner ses méninges. Alors oui l'autre forban restait en arrière pour le moment mais il ne fallait pas le perdre de vue pour autant, dans ce cas que faire pour venir à bout de l'autre charpentier ? Une attaque de front ne serait pas suffisante, loin de là, alors quoi ? L'instant d'après, se rapprochant de son adversaire, le lieutenant frappa l'air de sa jambe gauche et deux rankyakus se dirigèrent droit vers le charpentier pour le repousser et mettre à l'épreuve sa résistance. Profitant de cette petite fenêtre d'action, le jeune homme pivoterait ensuite et télescoperait sa jambe droite vers le ventre du forban pour lui couper le souffle. Si cette attaque fonctionnait, il bondirait ensuite, genoux en avant, en direction de la gorge de l'homme pour le frapper là où cela pouvait vraiment faire mal.
Lieutenant Torias Deux contre un ? Bien sûr que le jeune pistolero n'était pas confiant mais avec son patron juste derrière lui ce n'était guère le moment de se défiler, bien au contraire c'était le moment ou jamais de pouvoir briller de milles feux. Si le nouvel officier avait visé en priorité le jeune homme qui lui fonçait dessus, réaction logique compte tenu de la situation, il n'oubliait pas pour autant l'autre demoiselle restée derrière. Apparemment elle était tireuse tout comme lui et, en se battant sur un terrain aussi plat que celui-ci, les positions où le marine pourrait se mettre à couvert n'étaient pas nombreuses. C'était malheureusement le risque du métier, il ne choisissait pas toujours où il devait se battre mais devait tout de même faire au mieux avec les cartes qui lui étaient fournies. Lorsque les coups de feu commencèrent à pleuvoir de l'autre côté, le jeune homme bondit tout en continuant à mitrailler le forban qui lui faisait face avec la ferme intention de le transformer en passoire. Alors comme cela la demoiselle s'était décidée à rentrer dans la danse ? Cela n'allait pas arranger les affaires du marine qui, malgré tout, garda sa concentration intacte.
- Voyons si tu oseras tirer sur ton pote. À ces mots le jeune pistolero bondit sur le côté et se positionna entre son adversaire et la tireuse juste derrière, bouchant la vue de la demoiselle tout en continua à se mouvoir pour éviter d'être une cible facile. Elle voulait jouer à cela ? Son camarade en paierait les frais. À cette pensée le tireur braqua ses deux armes sur Thomas et le mitrailla de nouveau, sans relâche.
Commandant Curiel Alors que ses camarades se battaient chacun de leur côté le commandant avait la lourde charge d'affronter le capitaine sous le regard du colonel quelques mètres derrière. Si sa première attaque se voulut rapide et décisive elle résultat en un échec cuisant car le forban ne semblait pas être né de la dernière pluie, ce ne devait pas être la première fois qu'on essayait de lui faire lâcher son arme en visant sa main de la sorte. Alors que le capitaine tentait de lui asséner un coup du manche de son arme, le commandant bondit en arrière pour esquiver le coup avant de repartir aussitôt à l'assaut. Cette fois-ci au lieu d'un coup unique d'estoc ce fut tout une pluie de coups directs que le commandant expédia en direction de son adversaire, sans perdre de temps. Pourquoi cet empressement ? Parce qu'il ne voulait pas laisser au Tora le temps de manier son arme de toute son énorme amplitude, c'était aussi la raison pour laquelle il restait à moyenne distance : plus tôt ce capitaine serait à terre, mieux ce serait car le commandant n'était pas sûr de pouvoir tenir le rythme bien longtemps.
Colonel Schuster Toujours fermement planté sur ses pieds, observant chaque combat d'un oeil attentif, le colonel n'en revenait pas de ce qui était en train de se passer sous ses yeux. Ses officiers d'habitude si fiers et si sûrs d'eux étaient en train de se mettre en difficulté face à des forbans semblant à peine sortis des jupes de leurs mères. Depuis quand la marine était-elle réduite à un si triste spectacle ? Depuis quand cette formidable organisation ne rassemblait-elle que des incapables aveuglés par leurs propres ridicules faits d'armes ? L'infériorité numérique n'était pas une excuse, plus précisément le colonel n'acceptait aucune excuse justifiant d'une quelconque faiblesse et, aujourd'hui, force était de constater que les démonstrations de faiblesses étaient légion. Soulevant sa lame du sol, la prenant bien en main, le colonel fit un premier pas en avant en direction de ce champ de bataille. C'en était navré qu'il en soit réduit à intervenir lui-même, vraiment navrant.
- Pathétique.
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Voici les niveaux des PNJS : Schuster : Lvl ??? Curiel : Lvl 23 vs Tora Lvl 22 Minton : Lvl 19 vs Ario Lvl 19 & Lewis Lvl 15 Daxter : Lvl 18 vs Even Lvl 15 & Antonio lvl 16 Torias : Lvl 16 vs hellen Lvl 17 & Thomas Lvl 14
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| Ven 13 Avr - 18:30 L'éveil survient lorsque le songe meurt "Les journées qui marquent le tournant d'une vie sont souvent des journées qui débutent normalement..."Even Davis, cuisinière et Antonio Zucchetti, musicienL'épée d'Antonio siffla dans l'air, ne coupant rien d'autre que du vide là où aurait dû se trouver son adversaire. Si les yeux du musicien s'ouvrirent sous la surprise, il essaya de rapidement se reprendre, reprenant une position plus défensive. À partir du moment où le marine avait disparu de sa vision, il devait s'attendre à recevoir une attaque de nulle part. C'est une seconde de trop qu'il mis à comprendre que ce ne serait pas lui la cible de l'assaut mais son amie restait en retrait. Il se tourna vivement mais il était désormais inutile de la prévenir. La seule chose que le Zucchetti put faire fut de s'élancer en direction de la cuisinière pour la rejoindre le plus vite possible et l'assister avant qu'elle ne soit mise en danger.
De son côté, Even avait vu la scène se dérouler sous ses yeux briquet en main. Le briquet qui lui avait permis d'allumer ses joyeux pétards un peu plus tôt. Lorsque Daxter s'était presque volatilisé sous leurs yeux, la demoiselle qui avait sorti quelques petits explosifs partagea sans le savoir la surprise de son coéquipier. Elle ne pouvait le viser si elle ne l'avait pas dans son champ de vision. Malheureusement pour la fille aux cheveux roses, lorsque le combattant au corps-à-corps réapparut, ce fut à moins d'un mètre de sa personne. Lorsqu'elle vit le noiraud amorcer un coup de poing, la demoiselle lâcha ses bâtonnets et glissa promptement sa main dans la poche intérieure de sa veste pour en ressortir un vaporisateur. Si en des conditions normales, cela n'aurait pas été surprenant plus que de raisons de voir une femme sortir pareil objet, il fallait savoir que ce n'est pas du parfum que contenait le flacon. Even eut le temps de presser deux fois sur la tête de l'objet, aspergeant l'avant bras du marine tandis que le poing de celui-ci rencontrait la joue de la belle. De son autre main, elle avait fait allumer le briquet d'un petit claquement en espérant que la flamme aurait atteint le liquide inflammable avant qu'elle ne soit envoyé au sol. Elle avait pris le coup en connaissance de cause mais un coup de poing pour un avant-bras en feu, c'était un échange qui se valait.
La cuisinière se retrouva au sol, portant la main à sa joue d'où provenait une douleur assez désagréable. Un goût de fer se répandit dans sa bouche. Elle inspecta très rapidement les dégâts. Sa mâchoire la faisait souffrir mais elle ne semblait pas avoir perdu de dents. Le sang venait probablement davantage de sa gencive ou d'une petite déchirure. En soi, rien de catastrophique dans l'absolu même si en plus de la douleur, le coup l'avait laissé sonné plus longtemps qu'elle n'aurait su le dire. Heureusement, le violoniste les avait rejoint et avait profité de l'attention de Daxter rivé sur elle pour tenter de l'attaquer dans le dos d'un coup vertical s'intercalant entre les omoplates.
Ario Sakai, charpentier et Lewis Fleming, médecinLe charpentier s'était redressé après son attaque, certain que même si celle-ci avait envoyé son opposant au sol, cela serait insuffisant pour le mettre hors d'état de nuire. Et il avait raison de se montrer aussi prudent. Minton avait eu vite fait de revenir à l'assaut en lui envoyant de nouveaux rankyaku. Ario les esquiva de peu, ne souhaitant pas spécialement subir de dégâts gratuitement autant que faire se pouvait. En revanche, concentré sur son esquive, il ne vit pas le coup de blondinet se diriger vers son ventre. Lorsque ce fut le cas, il put juste penser instinctivement à un moyen de limiter l'impact. Toutefois, son partenaire, lui, n'avait pas quitté le Lieutenant des yeux et avait décidé de finalement entrer en jeu. Une corde d'acier au bout de laquelle était attaché un couteau qui servait également de poids s'était enroulée autour de la jambe de Minton. Aussitôt, Lewis avait tiré sèchement pour gêner leur ennemi dans son mouvement et donner un court moment de répit au Sakai qui lui adressa un rapide sourire. - Merci Lewis. Je te revaudrai ça. Mais ils discuteraient plus tard de ce genre de modalités car pour l'heure, le combat était loin d'être achevé. Le charpentier se montra donc un peu plus offensif profitant de l'intervention de son ami pour contre-attaquer. Il sortit un couteau dont la lame mesurait un peu plus de vingt-cinq centimètres et acheva de réduire la courte distance entre lui et son adversaire. Refusant de faire dans la dentelle, Ario chercha directement à atteindre un point vital, soit à viser entre le cou et l'épaule du blondinet. Une partie tendre dans laquelle le brun pourrait idéalement enfoncer la pointe de son couteau avec éventuellement le but en tête de trancher la jugulaire. Mais il était évident que sa cible ne le laisserait pas abatte si gentiment et il préféra donc conserver son autre main libre pour contrer une attaque ou simplement s'ouvrir un chemin dans la défense adverse qui risquait de se mettre en place d'un instant à l'autre.
Hellen Friedwald, canonnière et second et Thomas White, vigieEn tout et pour tout, Hellen avait presque vidé un chargeur par arme de poing sur Torias. Jusqu'à présent, elle avait surtout beaucoup observé son adversaire. Dans un combat entre tireur, pouvoir comprendre la manière dont se battait l'autre pouvait donner un avantage non-négligeable. Elle avait donc porté attention à sa manière de se déplacer, à la façon dont il maniait son arme, tout ce qui aurait pu potentiellement lui servir. Et là où elle avait fait attention à réguler sa cadence de tir pour préserver ses munitions, elle constatait que celui-ci depuis tout à l'heure continuait à tirer sans relâche pour tenter de garder Thomas à distance. Sans quoi celui-ci aurait déjà réussi à venir au contact. Or c'était bien connu. Les ressources n'étaient pas infinies. Pensait-il vraiment pouvoir achever si vite le combat pour se permettre d'être aussi généreux en balles ? Ou bien avait-il un quelconque moyen de palier à ce problème ? Lorsque le marine se jeta entre Thomas et elle, la blondinette ouvrit les yeux plus grand. Autant dire que la Friedwald ne s'attendait véritablement pas à un placement pareil. Les tirs de son côté cessèrent. *Je retire ce que j'ai dis. Il doit être stupide.* Si ses tirs cessèrent, c'est parce qu'elle était arrivée au quota qu'elle s'était accordée pour tenter de toucher le pistolero en fournissant un support au White pour s'approcher. Cependant, l'affaire avait été peu concluante et continuer en ce sens aurait été un perte de temps et de ressources. Mieux, son opposant venait marcher lui-même sur des œufs. Est-ce qu'il pensait se servir de Thomas comme otage pour l'empêcher de tirer ? Futile. Hellen modifia sa stratégie à son tour en conséquence. Elle reprit son fusil et attendit de capter le regard de Thomas. Celui-ci, heureusement lui jetait des regards de temps à autre quand il n'était pas concentré sur Torias. Après tout, il avait été désigné comme support de la tireuse et ne devait pas devenir un problème ce qui serait sûrement le cas maintenant qu'il voyait le marine suivre ses propres mouvements d'esquive pour lui faire face sans discontinuer. Idéalement il aurait dû cesser de bouger. Soit leur ennemi s'immobiliserait également, ce qui permettait à Hellen de le toucher. Soit il bougerait, auquel cas, il briserait la ligne qu'il avait lui-même construite. Que faire ? Cherchant sur le visage de son amie la réponse, il fut surpris de voir que celle-ci ne semblait pas le moins du monde inquiétée. Au contraire, elle... semblait contente. *Oye... elle n'a pas prévu de tirer quand même hein... ?*Tout en continuant à esquiver les tirs, il se secoua mentalement. Non, il devait faire confiance à sa partenaire. En situation de combat, la Friedwald avait une attitude différente mais elle n'avait jamais mis la vie de ses camarades en jeu volontairement pour arriver à ses fins. Il garda néanmoins son attention en partie sur Hellen craignant qu'elle ne prépare quelque chose. Et il avait raison. Peu de temps après, elle lui fit un signe que le pistolero ne pourrait voir hormis s'il se tournait puisqu'il avait décidé de se mettre dos à elle. *Quoi ? Plonger ? Que...*Elle lui avait indiqué la direction et il n'eut pas le temps de réfléchir davantage car elle avait entamé un décompte de ses doigts. Lorsque le dernier doigt fut abaissé, Thomas plongea au sol.
À peine le vigie avait-il plongé qu'Hellen avait déjà l’œil dans le viseur et le doigt sur la détente. Toute arme avait besoin d'être rechargée à un moment donné et la jeune femme avait évalué l'instant où elle pensait que son ennemi aurait besoin même pour un professionnel de cette petite fraction de seconde où il s'interromprait pour agir. Elle fut satisfaite de voir le jeunot comprendre ses directives et les suivre. En effet, si elle ne s'était pas trompé, en profitant de ce court laps de temps, Thomas pourrait se mettre rapidement à couvert dans le champs de fleur sortant temporairement du champs de vision de son ennemi. Et s'il ne faudrait quasiment rien pour que Torias le trouve, c'était le temps qu'il fallait à la tireuse pour lui ficher une balle dans le dos. Voilà pourquoi elle avait reprit sa première arme. À moins de se tourner, le marine ne verrait pas le coup arriver. Et étant donné qu'Hellen ferait partir le coup une fraction de seconde après que Thomas ait bondit, si celui-ci se retournait en se doutant de quelque chose, ce ne serait que pour voir la balle se ficher dans son torse à la place. Dangereux de tourner le dos à une tireuse.
Tora H. Williams, capitaine (primé à 17M de berrys) En esquivant, Curiel avait permis au capitaine des Iruka no Umi de faire pivoter de nouveau son arme dans la bonne direction. Mais d'ores et déjà, son opposant cherchait à revenir à l'assaut. Mieux valait certainement pour lui de chercher un combat de proximité plutôt que de permettre au navigateur de faire un usage avantageux de sa Naginata. En revanche, l'empressement dont faisait preuve le blondinet fit hausser un sourcil à Tora. Pourquoi se montrer si pressé ? Pensait-il faire monter la pression chez le pirate et le pousser à la faute ? Cet enchaînement de coups avait-il sinon pour objectif de limiter ses réactions en l'acculant ? Le Williams n'était pas sûr de la réponse mais n'attendrait certainement pas de se faire embrocher. Tout en esquivant les coups ennemis tantôt d'un déplacement, tantôt à l'aide de son arme qu'il mettait sur le chemin de son adversaire pour dévier l'un des coups, Tora chercha des yeux une ouverture. Il semblait vouloir en finir un peu vite. En réponse, le capitaine forban allait le forcer à ralentir. C'est pourquoi, lorsque les occasions se présentaient où il ne risquait pas de finir transpercé, le jeune homme répliquait à son tour en essayant de planter son adversaire du bout de la lame. Stratégie similaire à son adversaire donc, à cela près qu'il avait un tantinet l'avantage sur la portée. De plus, lorsque l'on y regardait de plus près, il ne se contentait pas d'une simple estoc. Curiel devait en effet prendre garde car à chaque estoc esquivé, Tora faisait légèrement pivoter son poignet de sorte à présenter le tranchant de la lame dans la direction du marine. En faisant cela, il s'offrait une chance de trancher le flanc de l'épéiste à chaque fois qu'il ramenait sa lame, soit en défense, soit pour un nouvel assaut. Cela lui demandait de la concentration et il savait qu'un moment d'inattention stupide de sa part lui causerait de fâcheuses blessures mais quelle honte ferait-il à ses camarades s'il tombait sans plus de cérémonies ? S'ils continuaient sur ce rythme, restait juste à savoir lequel des deux hommes ferait un mauvais pas le premier.
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| | Sam 14 Avr - 16:36 Lieutenant Daxter Contrairement à ce que certains de ses camarades pourraient penser, l'honneur n'avait pas de place dans un combat aux yeux du Daxter. Il s'agissait d'un affrontement dans lequel chacun jetait toutes ses ressources dans la fosse en espérant en sortir victorieux, chaque petit détail pouvait faire la différence entre vie et mort et, à ce titre, le combattant ne pouvait se permettre d'être ralenti par un quelconque sens de l'honneur. Il laissait cela aux idéalistes ou aux plus puissants officiers qui pouvaient se permettre ce genre de fantaisie. Pour lui seule la victoire comptait réellement et ce fut ce qui le poussa à viser le point faible du duo en premier, sans même ce demander si c'était juste ou équitable. Ces crapules avaient pris la décision de cracher sur les lois en pleine connaissance de cause, de traîner avec un primé et à ce titre elles méritaient la même sentence que lui. Cette fille par exemple, le lieutenant se fichait pas mal de connaître son histoire ou ses aspirations profondes : seul comptait le danger qu'elle pouvait hypothétiquement représenter.
Ainsi, utilisant sa technique de déplacement, le marine se rapprocha de la demoiselle avec la ferme intention de la mettre hors d'état de nuire avec une bonne grosse mandale en plein visage. Alors que son poing se rapprochait de la tête de la demoiselle, le jeune homme sentit une odeur étrange émerger du vaporisateur de la demoiselle, odeur qu'il ne tarda pas à reconnaître. Le brûler, était-ce vraiment sa tactique ? Ridicule. Si le coup de poing parvint bien à sonner la demoiselle, pour un temps seulement, le Daxter usa de son autre bras disponible pour repousser le briquet un peu plus loin comme on balayerait un moustique ennuyeux. S'il était sur le point d'en finir avec la demoiselle en frappant encore plus intensément que la dernière fois, le marine vint se rappeler qu'elle n'était pas seule dans cette histoire. Instinctivement il pivota donc et leva les deux bras au tout dernier moment en voyant la fine lame s'abattre lui. Les bras croisés devant lui bloquèrent la lame pendant un court instant mais, en voyant celle-ci commencer à trancher sa peau et à attaquer ses épais muscles, le lieutenant serra les dents. Oh oui cette lame était trop fine pour lui trancher le bras d'un coup, mais endommager ses muscles était une issue possible. Il ne laisserait pas une telle chose arriver !
- Dans tes rêves ! J'vais te faire bouffer ton cure-dent et ensuite je m'occupe de ta copine ! Joignant le geste à la parole, le Daxter télescopa son pied dans l'entre-jambe de son adversaire sans la moindre honte, lui faisant baisser sa garde pendant un très court instant suffisant pour agir. Usant de sa force et de ses épaisses paluches, le lieutenant se saisit du poignet du musicien tenant l'arme avant de le tordre dans une position qui n'était pas prévue. Le but ? Briser son poignet pour lui faire lâcher son arme et, une fois démuni, ce rigolo n'aurait plus aucune chance.
Lieutenant Minton À n'en pas douter le point fort de cet officier résidant dans ses puissants membres inférieurs qui, en plus de lui fournir une impressionnante agilité, possédaient une force assez bluffante. Ce n'était pas pour rien qu'il arrivait à surpasser Daxter et ses bras épais comme des cuisses. Usant de cet avantage évident le blondinet repartit donc à l'assaut et, s'il parvint à porter un coup au charpentier en le repoussant, son camarade resté en retrait jusqu'à présent l'empêcha de poursuivre son attaque. Sentant sa jambe prisonnière d'un ridicule filin, le Minton fut éjecté sur le côté et parvint in extremis à retrouver son équilibre pour éviter de racler le sol avec ses deux. Effectivement il avait failli oublié qu'il était en infériorité numérique aujourd'hui mais s'en rappeler ne changerait strictement rien : il était ici pour vaincre. Seulement voilà avant même de pouvoir repartir à l'assaut son adversaire vint se jeter sur lui avec une arme blanche, le forçant à s'immobiliser pour bloquer l'assaut. Attrapant le poignet tenant l'arme comme pour ralentir cet inévitable assaut, le Minton se rappela bientôt que ses bras n'étaient pas son point fort en observant la lame se rapprocher petit à petit de son cou. Était-ce ainsi qu'il allait mourir, face à un si piètre opposant ? Non, il ne pouvait en être ainsi. Résistant de toutes ses forces face à un homme aux bras plus puissants que lui, ce fut lorsque la lame mordit dans sa peau pour faire couler quelques perles sanguines qu'une énergie nouvelle s’empara du lieutenant. Était-ce l'adrénaline ou simplement cette mort imminente ? Il ne prit pas le temps de se poser la question.
- Non ! Serrant les deux, heureux que la lame n'ait fait que mordre dans la chair sans toucher d'artère principale, sentant tout de même le sang couler le long de son cou, le Minton se redressa et asséna un violent coup de tête dans le nez de son opposant pour le prendre au dépourvu. Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, le combattant se baissa et, tournant sur lui-même, effectua un balayage afin de mettre son adversaire à terre. Puis, enfin, sa tête se releva pour croiser le regard de l'homme à la corde d'acier de tout à l'heure. Il s'agissait du soutien du charpentier qui serait toujours là pour lui sauver la mise, aussi longtemps qu'il serait conscient alors le combat ne serait jamais vraiment équitable.
- Soru ! Disparaissant un instant, le jeune combattant réapparut juste devant le Lewis, la jambe droite levée avant d'abattre celle-ci sur le crâne du médecin. Une fois cet homme hors d'état de nuire, le combat contre le charpentier pourrait reprendre.
Commandant Curiel Alors que les coups fusaient tout autour de lui, les différents combats gagnant en ampleur, le commandant comprit bien vite pourquoi l'homme face à lui était le capitaine de cette bande de rigolos. Certes de prime abord il ne paraissait guère impressionnant ou terrifiant, mais le Curiel comprit bien vite qu'il était un adversaire à ne pas prendre à la légère...contrairement à ses tocards de camarades. Même si le commandant s'était suffisamment approché pour que son opposant ne puisse pleinement profiter de la portée incroyable de son naginata, cela ne sembla pas gêner le primé qui pensait tout de même avoir le dessus. Comment faisait-il ? C'était à n'y rien comprendre. Alors que le commandant repartit à l'assaut, faisant pleuvoir sur le capitaine une plus de coups rapides et secs, le concerné en profita aussi pour passer à l'assaut. Se mettant de profil pour faire de son corps une cible moins large et donc moins facile à toucher, le commandant poursuivit son assaut et ne se stoppa pas lorsqu'il sentit la lame de son adversaire mordre sa chair. Certes sa propre lame entailla la chair du primé plusieurs fois mais, lorsqu'il sentit son propre sang couler et qu'il se força à retenir un râle de douleur, il sut que simplement jouer avec cet épéiste ne suffirait pas. Il devait passer aux choses sérieuses et vite, avant de ne plus pouvoir se mouvoir du fait de ses blessures.
- Soru marui ! Le mot claqua dans l'air et l'instant d'après le bretteur se trouva derrière son opposant mais, à l'inverse d'un soru classique, déjà tourné vers son adversaire, télescopant un coup d'estoc puissant et sec à travers l'épaule droite de son opposant. Avec un bras hors d'usage il aurait beaucoup plus de difficultés à manier sa massive lame.
Lieutenant Torias Même en infériorité numérique le jeune homme contonua de mitrailler sa cible la plus proche, mais il ne réalisa son erreur que bien trop tard. En effet il aurait mieux fait de se placer face à son adversaire et non pas en sandwich entre celui-ci et la tireuse, ses chances de se faire tirer dessus s'en seraient trouvées amoindries. Mais il était assez inexpérimenté et, comme tous les jeunes coqs, il était trop sûr de lui et pas encore capable d'établir une stratégie claire et efficace dans le feu de l'action. Malheureusement il ne réalisa que trop tard son erreur lorsque ses chargeurs furent vides et que son opposant bondit à terre loin de lui : quel idiot il était ! Alors que le coup de feu retentissait à travers la pleine, le lieutenant crut son heure arrivée et une vague de frustration l'envahit soudainement...mais l'impact n'eut jamais eu lieu. Au lieu de cela, une forme massive s'écrasa par terre, dans le dos du lieutenant, interceptant le balle meurtrière avec son énorme lame.
Colonel Schuster Il aurait dû se douter depuis le départ que le plus jeune élément de l'équipage serait le premier à flancher et faire une erreur mais, franchement, il n'aurait pas cru que cette erreur puisse arriver aussi vie. Tous ces entraînements, toute cette rigueur militaire pour un si piètre résultat ? C'était tout simplement pitoyable, et cela voulait devenir un officier de la marine respecté ? Quelle blague ! Sous les yeux de son subordonné médusé le colonel Schuster apparut donc d'un bon majestueux, atterrissant avec fracas sur la plaine sans manquer d'attirer l'attention de tous les autres participants.
- C...colonel ! Votre incompétence est édifiante, lieutenant. Je....je vous présente toutes mes excuses, colonel ! Cela ne se reproduira pas ! Excuses refusées. Si vous voulez vous racheter et ne pas finir votre carrière à récurer les toilettes d'une base perdue sur East Blue, occupez-vous au moins de celui-là. À vos ordres ! Se tournant vers la position de la tireuse, engoncé dans son épaisse armure, le colonel brandit son arme avant de lâcher :
- À nous deux, cloporte. À ces mots une épaisse et puissante lame d'air fut envoyée en direction de la tireuse qui, à cette vitesse, aurait toutes les difficultés du monde à esquiver le coup sans y laisser des plumes. Une fois le projectile envoyé le colonel commença donc à courir à vive allure en direction de cette tireuse, s'il restait quelque chose d'elle après cette attache il se chargerait de l'achever sans difficulté. De l'autre côté son lieutenant, plus stressé que jamais à l'idée que cette erreur soit son ticket de sortie hors de cet équipage, rechargea rapidement ses armes et, se redressant, pointant ses outils sur le jeune Thomas avant de lancer sèchement :
- Lève toi. Les mains sur la tête ou je te transforme en passoire. Qu'il se lève et reste tranquille ou non ne ferait aucune différence, à cette distance le jeune Torias ne pourrait pas le rater.
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Voici les niveaux des PNJS : Schuster : Lvl 30 vs Hellen Lvl 17 Curiel : Lvl 23 vs Tora Lvl 22 Minton : Lvl 19 vs Ario Lvl 19 & Lewis Lvl 15 Daxter : Lvl 18 vs Even Lvl 15 & Antonio lvl 16 Torias : Lvl 16 vs Thomas Lvl 14
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| Sam 14 Juil - 22:28 L'éveil survient lorsque le songe meurt "Les journées qui marquent le tournant d'une vie sont souvent des journées qui débutent normalement..."Even Davis, cuisinière et Antonio Zucchetti, musicienC'était au tour du musicien d'être en mauvaise posture, victime d'une astuce que certains considéreraient vile mais dont l'efficacité n'était plus à démontrer. Serrant les dents sous la douleur, il n'eut pas la réactivité nécessaire pour empêcher son adversaire de lui saisir le poignet. Décidément, ses marines n'avaient pas prévu de lâcher le morceau. Ils continuaient à contrer leurs assauts combinés même en étant seuls. Toutefois, du côté des Iruka no Umi, l'entêtement était également de rigueur. La puissance d'un homme contre l'entraide continuelle de deux coéquipiers. Even, en effet, n'était pas restée les bras croisés. Sa tactique avait échoué mais qu'à cela ne tienne, ils finiraient par l'avoir à l'usure. Sautant en direction du briquet que Daxter avait envoyé plus loin, la cuisinière récupéra son bien. Le Zucchetti pendant ce temps étaient toujours captif du baraqué. Il tenta bien de dégager son poignet mais la prise était ferme. Pire que cela, le représentant de la justice tentait littéralement de lui briser les os. Une chose que l'épéiste ne pouvait laisser arriver car avec un bras en moins, il deviendrait rapidement un boulet pour sa coéquipière. Aussi, avant que la pression ne cause l'irréparable, Antonio lâcha la prise qu'il avait sur sa lame, la récupérant d'un geste prompte de son autre main. Suite à quoi, il donnerait plusieurs coups de tranche en direction de l'homme pour le forcer à le libérer ou du moins, relâcher sa prise. À cette distance, si le marine n'esquivait pas, le violoniste allait se voir offrir une chance de toucher sa cible. Il était certes bien moins adroit de son autre main mais une lame reste une lame qui, affûtée, peut causer des dégâts.
En plus de cela, l'homme à lunette pouvait compter sur la présence de la Davis qui les avait rejoints. Cette dernière n'arrêta sa course que pour sauter sur le dos de l'officier. Elle s'accrocha en serrant les jambes autour de son torse et en l'étranglant d'un bras. Si elle pouvait lui causer du tort avec sa seule prise, elle ne s'en serait pas plainte. Néanmoins, faire les choses à moitié ne leur amènerait pas la victoire. C'est pourquoi, de sa main libre, elle lui passa un tissu autour du cou. Il s'agissait de sa veste dont elle tentait d'attacher les manches ensemble, faisant un double nœud qu'elle serra autant que possible, en s'aidant de ses dents à défaut d'avoir un troisième bras. Son ami lui-même ignorait ce qu'elle prévoyait mais la seconda autant qu'il put en attirant l'attention de Daxter par plusieurs attaques au niveau de ses jambes, de crainte de toucher Even s'il attaquait plus haut. De même, il essaya de faire gagner du temps à la demoiselle aux cheveux roses en s'assurant que le marine ne tentait pas de la déloger, essayant de contraindre ses mouvements en allant jusqu'à lui sauter dessus pour le retenir s'il faisait mine d'essayer un peu trop.
Tant bien que mal, Even avait vérifié qu'il n'y ait pas d'espace suffisant entre la veste et la peau du Lieutenant. Sortant ensuite le briquet qu'elle avait récupéré, le mettant hors de portée de l'ennemi pour éviter de réitérer l'erreur précédente, la cuisinière mit le feu à la veste. Sa propre veste qu'elle avait généreusement imbibé du liquide inflammable utilisé précédemment. Le résultat fut sans appel. Le tissu s'enflamma instantanément. Si elle était pyromane, la Davis n'avait toutefois pas le goût de faire cuire sa propre chair, aussi avait-elle relâchée son emprise, ne se tenant plus qu'avec ses jambes et rapidement du reste de son corps. Mais avant de sauter, elle prit un instant supplémentaire pour sortir trois petits pétards qu'elle alluma avant de plonger la main dans la tenue du marine.
De son côté, voyant qu'elle n'avait pas encore sauté, Antonio s'était précipité et avait passé le bras autour du ventre d'Even en espérant que leur ennemi serait trop occupé ailleurs, de sorte à pouvoir arracher son amie, non sans la réprimander au passage.
- Qu'est-ce que tu fais idiote ?! Descend de là !
Ario Sakai, charpentier et Lewis Fleming, médecinArio fronça les sourcils sous l'effet de la concentration usant des forces qu'il pouvait déployer afin de transpercer la résistance opposée par son adversaire. S'il réussissait à passer au travers, le combat serait fini et il pourrait aller prêter main forte à ses camarades. Il y était presque. La lame commençait à entailler la peau. S'il pouvait pousser juste un peu plus, ce Lieutenant ne serait plus une menace. Malheureusement, il le manqua de justesse. Alors qu'il pensait les forces de son ennemis amoindries dans cette position, il eut un élan d'énergie et pris le charpentier au dépourvu en lui assénant un violent coup de tête. Le pirate entendit à peine le craquement, qui suivit l'impact, sentant simplement un liquide chaud au niveau de ses narines et l'odeur caractéristique du sang. Sous le coup, Ario étourdi, perdit l'équilibre et tomba en arrière sur les fesses. Pendant plusieurs secondes, comme lors d'un choc suffisant, il fut incapable de comprendre ce qui venait de lui arriver.
Lewis n'était pas idiot. Un médecin doit savoir assurer sa propre survie s'il veut pourvoir sauver autrui. Et le fait de voir Minton disparaître de la sorte n'était pas bon signe. C'était pourtant le moment idéal de s'en prendre au Sakai. Du moins c'était sans compter que le médecin des Iruka no Umi ne se tienne prêt à intervenir. Et cela, le marine devait bien l'avoir compris à force. Aussi une explication logique s'imposait. Il préférait utiliser ce moment de confusion chez le charpentier pour pouvoir s'attaquer plus facilement à son collègue. Le Fleming n'était pas le meilleur combattant de l'équipage et ne tiendrait certainement pas longtemps dans un face-à-face avec ce genre d'adversaire. Il ne pouvait que gagner du temps en attendant que Ario se reprenne. Le blondinet cependant ne comptait pas y aller de main morte. Lorsqu'il réapparut devant le médecin, celui-ci n'eut que le temps de voir son ennemi préparer sa jambe pour, en guise de parade, lever son fil d'acier au-dessus de sa tête qu'il interposa dans la trajectoire du coup descendant. Lewis comptait pouvoir arrêter l'assaut grâce au manque de force dû au peu de distance qu'avait pu parcourir la jambe de Minton associé à une position inadéquate. Par mesure de précaution, il avait malgré tout écarté sa tête de la trajectoire en la penchant de côté. Ainsi, si le coup venait à passer sa défense, il la recevrait sur l'épaule ce qui était un moindre mal.
Dès lors où l'officier aurait le pied sur le filin, que l'attaque porte ou non, le brun en profiterait pour croiser ses bras et le fil avec ça, dans le but d'emprisonner une nouvelle fois sa jambe. Il tiendrait le tout serré et enverrait son propre pied dans le genou de l'homme, partie sensible, d'autant qu'il avait à présent tout son poids sur cet unique membre. Si le premier coup ne suffisait pas à le faire flancher, Lewis réitérerait avec pour objectif de le faire tomber.Hellen Friedwald, canonnière et second - Tss, pesta Hellen dans sa barbe. Le chiot vient se faire assister. Dire que sans l'intervention de son supérieur, une menace aurait été évincé. Mais ce qui assombrissait l'humeur de la tireuse était surtout que le nouvel arrivant ne semblait pas du même calibre pour avoir arrêté sa balle d'un simple coup d'épée. L'affaire allait se compliquer très vite. Le second des Iruka no Umi jeta un œil en direction de Tora mais celui-ci était déjà occupé de son côté. Or, elle doutait de pouvoir gérer la chose seule. Tout ce qu'elle pouvait faire, c'était gagner du temps. Tant que ce monstre avait les yeux sur elle, il n'irait pas après les autres. Combien de temps elle pourrait l'occuper ? Difficile à dire.
Le colonel, lui, n'avait visiblement pas l'intention de se prolonger en politesse. La lame d'air siffla, se dirigeant à pleine vitesse sur la blondinette. Réagissant au quart de tour, la Friedwald se jeta dans une roulade avant. Toutefois, la lame d'air fut plus rapide qu'elle. - AAAAAAHHH ! Le cri de douleur résonna dans la plaine. Une voix que l'on avait rarement entendu évacuer pareille souffrance. Un cri qui interpella ses compagnons, dont Lilianna. La doctoresse avait déjà soigné des blessures que la tireuse avait reçu. Parfois, elle l'avait vu serrer les dents, se mordre le poing, lu la souffrance dans ses yeux mais aussi une volonté d'acier. Hurler ? Jamais. Il lui semblait bien, du moins depuis qu'elle avait rejoint Tora, que c'était la première fois qu'elle voyait la blonde dans l'incapacité de se retenir... Et pour cause, celle-ci au sol, avait délaissé son fusil près d'elle pour plaquer les mains sur sa jambe. Ou plutôt, sur le morceau sanguinolent qui lui restait. L'autre partie de son membre avait été arraché et gisait dans l'herbe. Autour de cette jambe et de sa propriétaire, l'herbe se teintait de rouge. Hellen, le teint pâle, haletait bruyamment. En comprenant ce qui venait d'arriver, Lilianna fut parcourut d'un frisson glaçant, son visage paré d'une expression épouvantée. Instinctivement, elle se mit à courir mais une voix autoritaire l'interrompit. - Reste où tu es ! C'était Tora qui venait de lui adresser ces quelques mots. Il était encore aux prises avec Curiel mais n'avait pas manqué de voir son second en difficulté et les intentions de sa doctoresse du coin de l’œil. Cette dernière, effarée, lui répondit assez fort pour qu'il l'entende, avec l'intonation d'une personne paniquée. - Mais il faut aller l'aider ! - Tu ne pourras rien faire contre lui. Ne bouge pas de là ! Et surveille Tobias ! Le médecin ne semblait pas convaincu le moins du monde. Elle se pinça les lèvres, hésitant à aller à l'encontre des ordres du Williams. Comment pouvait-elle simplement rester assise en voyant tout le monde se battre autour alors qu'elle, était obligée de rester ici ? Et s'il arrivait quelque chose à la canonnière ? Mais en voyant le jeune mousse de son équipage, elle comprit qu'elle ne restait pas véritablement à ne rien faire. Le petit s'il avait bien sûr entendu et sursauté aux cris d'Hellen, avait reporté son attention sur son frère également en train de combattre et se trouvant dans une situation qui pouvait s'avérer aussi périlleuse. Les poings fermés, il tremblait comme s'il se retenait d'y aller à son tour. Ce n'était qu'un enfant après tout et il était normal en cette situation qu'il veuille retrouver son grand frère. Mais cela aurait été une grosse bêtise. Il aurait fait une proie facile. Voilà pourquoi elle se devait de le protéger et d'empêcher cela d'arriver. Cette erreur pourrait coûter très cher au White s'il voyait son petit frère entrer sur le champ de bataille. Prenant sur elle-même, la demoiselle se fit violence et se contenta de ramener le jeune Tobias contre elle pour retenir une tentative de départ et pour tenter de lui offrir une maigre source de réconfort, priant pour que ses coéquipiers s'en sortent. Dès que le combat serait fini, elle pourrait se précipiter et s'occuper de leurs blessures. Ils partiraient rapidement avant que d'autres renforts ne leur tombent dessus et ils pourraient reprendre leurs forces tranquillement au cours de la traversée à venir. Toutefois, elle se fit une promesse secrète. Celle de désobéir au capitaine si les choses s'aggravaient encore, quitte à se faire punir ou renvoyer de l'équipage par la suite. Elle savait de toute manière qu'elle ne pourrait pas éternellement rester de marbre. L'effort présentement était déjà conséquent. En attendant que ce moment arrive, elle continua à n'être qu'une simple observatrice.
Le second de Tora n'avait pas eut beaucoup de temps. La ceinture était bouclée à la va-vite. Elle n'avait pas eu le temps de passer la lanière de cuir dans son passant. Au moindre mouvement trop brutal, elle risquait de se défaire. Cependant, la Friedwald n'avait pas le loisir d'en faire davantage. La menace se rapprochait trop rapidement et si elle voulait se défendre, il lui fallait une arme en main. Récupérant ses deux armes de poing, Hellen pivoterait sur le côté, se préparant à accueillir le colonel, décidée à se battre tant qu'elle le pourrait. Thomas White, vigieThomas avait été aux premières loges pour assister à l'arrivée de Schuster et ne voyait pas d'un bon œil cette intervention qui leur avait empêcher de mettre fin à ce combat. De plus, à cause du leader adversaire, le duo forban venait d'être séparé. Si le colonel avait préféré se diriger vers la jeune femme, le White, quant à lui, devait encore traiter avec le tireur qui avait repris son assurance. Le combattant au corps-à-corps allait se dépêtré comme un grande de cette situation et aller soutenir sa camarade au plus vite.
Le temps de trouver une solution lui était malheureusement compté. Tobias était en bonne position pour le cribler de balles dès qu'il pointerait le bout de son nez dehors. Ajouté à cela, un cri perçant ne fit rien pour l'aider à se concentrer. Il avait reconnu Hellen pour qui la situation était brutalement devenue précaire. Les ressources de la vigie étaient limitées mais tant pis. Son amie avait besoin d'aide. Il n'y avait pas un instant à perdre. Et puis si c'était vraiment ce qui l'attendait aujourd'hui, mieux valait-il mourir en ne faisant rien ou mourir en combattant ? Pour ce jeune homme qui avait été attiré par la vie de pirate, le choix était fait.
Saisissant une poignée de terre qu'il venait de gratter avec ses ongles pendant qu'il était à couvert, le plus grand des frères White se releva et jeta la terre au visage de son ennemi. Même si ce n'était que quelques grains qui s’immisçaient dans les yeux de ce dernier, il serait temporairement obligé de fermer les yeux et au mieux serait victimes quelques secondes de cécité qui l'obligeraient à se frotter les yeux des doigts. En le troublant, Thomas s'offrait l'opportunité de réduire la maigre distance entre eux. Ce qui lui avait fait défaut jusque-là. Il tenterait d'éviter les balles du mieux qu'il pouvait, en prendrait si nécessaire mais avec un but : arriver au contact.
Alors, il attraperait l'un des poignets du Lieutenant avec la ferme intention de ne pas le lâcher. En tentant cette action, il s'était préparé à recevoir des balles mais c'était un risque qu'il était obligé de prendre. Mais une fois attrapé, le second poignet captif, rien ne lui ferait relâcher ce combattant à distance. Il combattrait en gardant une emprise sur lui pour l'empêcher de reprendre un avantage certain. Thomas ne pouvait se permettre d'épargner son ennemi. L'idée ne l'avait même pas effleuré. Le premier coup qu'il porterait serait donc directement orienté vers le visage du marine auquel il assènerait un puissant coup de la tête. Et un second de sorte à le sonner suffisamment. Dans un même temps, il conserverait les poignets de Torias bloqués, afin d'éviter de devenir une cible pour ses armes. S'il voulait aider Hellen, il n'avait d'autre choix que de vaincre. Tora H. Williams, capitaine (primé à 17M de berrys) Les équipes tenaient bon jusque-là. Pourtant, Tora n'avait pas manqué d'être attiré par l'entrée peu discrète du colonel du côté d'Hellen et Thomas. Ce nouveau venue semblait bien plus dangereux que leur précédent adversaire. Ils allaient avoir besoin de renfort. Toutefois, la canonnière allait devoir patienter. Les autres étaient encore en plein combat et envoyer Lilianna seule n'aurait fait qu'ajouter une victime supplémentaire d'autant qu'ils auraient besoin de ses compétences plus tard, surtout si Lewis venait également à être blessé. Il avait d'ailleurs dû arrêter cette jeune demoiselle au grand cœur mais un peu trop intrépide qui s'apprêtait à foncer dans la gueule du loup. C'était une précaution qu'il ne pouvait négliger. Si au moins, il pouvait mettre court à cette joute qui durait depuis un moment avec son propre opposant, le capitaine pourrait se rendre en compagnie de la doctoresse vers Schuster. À moins que quelqu'un d'autre ne se libère avant, c'est ce qui allait survenir. Dans tous les cas, il y avait fort à parier qu'ils devraient se mettre en nombre sur ce morceau. *D'abord, occupons-nous de celui-ci*Curiel n'allait vraisemblablement pas le laisser s'en aller sans piper mot. Si le navigateur lui faisait faux bond, il risquait de l'avoir sur les talons très rapidement ou de causer du tort ailleurs. Mais il lui fallait trouver un moyen de mener assez rapidement ce combat à son terme. Heureusement, sans le vouloir, son ennemi allait lui apporter cette finalité sur un plateau d'argent. Pour tout autre membre de l'équipage, l'escrimeur aurait disparut du champs de vision. En revanche, même brièvement, Tora vit le mouvement, la direction qu'il prenait. Une attaque dans le dos. Pendant une fraction de seconde, il hésita à se décaler mais au lieu de cela, il pivota. Dans le meilleur des cas, il aurait peut-être pu esquiver en partie l'assaut. Sauf que la direction que prit la lame lorsqu'elle se ficha dans son épaule gauche allait lui servir à précipiter la fin du combat. Sans attendre, il saisit fermement la lame de la rapière plantée dans sa chair à l'aide de sa main gauche. Son expression d'ordinaire chaleureuse et paisible s'était muée en un faciès fermé. Ses yeux ambrés renvoyaient un éclat froid. Son sourire s'était volatilisé. Le capitaine des Iruka no Umi laissait paraître le sérieux qu'il dissimulait en général, préférant offrir à ses compagnons des expressions plus rieuses, des situations plus légères sur cette route de tous les périls où le danger guettait. Mais la situation n'avait plus rien de risible et Curiel était le premier homme dont le primé allait devoir se débarrasser s'il voulait continuer sa route.
À peine sa main gauche fermement refermée sur la lame, le Williams dirigea sa Naginata de sa main directrice vers le ventre de son ennemi. Il viserait le diaphragme, région dépourvue de côtes, plantant la lame en angle de sorte à ce que la pointe poursuive son chemin vers le cœur, ne négligeant pas à défaut, les poumons qui se trouvaient non loin. Si le blond souhaitait se prévenir d'une fin précipitée, il allait devoir s'éloigner mais au risque de perdre son arme car Tora ne comptait pas laisser cette dernière ressortir.
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| | Lun 30 Juil - 9:41
Lieutenant Daxter
Dans un coin, en dehors de son champ de vision, le lieutenant savait que son patron était là et, même s'il devrait être trop occupé pour regarder le Daxter, ce dernier savait que tôt ou tard viendrait son tour d'être jugé par ce regard froid et scrutateur. Contrairement au petit dernier de la bande le lieutenant avait trop confiance en ses capacités pour être inquiété d'une quelconque façon, mais il savait que se retrouver en infériorité numérique serait un défi à sa taille pour l'obliger à se sortir les doigts du cul. Fort heureusement depuis qu'il côtoyait l'autre blond il avait perdu l'habitude de se battre autrement qu'à son maximum, il espérait simplement que cela suffise pour ne pas se faire dominer par ce glandu et l'autre gonzesse. Franchement...se faire battre par une gonzesse ? Non, c'était clairement impensable. Son égo ne s'en remettrait jamais.
Alors que le noiraud semblait avoir acculé son adversaire et se sentait prêt à lui mettre la dérouillée de sa vie, il fut surpris par un mouvement pas piqué des hannetons. La racaille semblait assez intelligente pour lâcher son sabre priser de cette poigne de fer avant de le récupérer avec l'autre main libre, pour attaquer le pugiliste qui était désormais tout prêt de lui. Voyant l'attaque arriver, le Daxter émis une dernière puissante pression pour fragiliser le poignet de son adversaire sans le casser avant de bondir en arrière, levant son bras-gauche comme seul bouclier avant de laisser échapper un grognement de douleur, sentant la pointe de la lame mordre dans sa chair et tracer une profonde estafilade sur sa peau. Cette blessure n'était peut-être pas assez profonde pour condamner son bras gauche mais elle allait au moins compliquer les choses. Malheureusement, tout confiant qu'il était, le marine ne fit pas assez attention à ses arrières et fut surpris par l'arrivée soudaine de la demoiselle. Ne comprenait-elle pas la différence de puissance physique entre elle et lui ? Apparemment non car elle pensait qu'étrangler un spécialiste du corps à corps se révélait être une bonne idée, supposition qui tomberait très vite en morceaux. Alors qu'il était tiraillé entre l'inquiétude et le ridicule que présentait un étranglement avec un vêtement, le combattant sentit la frustration monter en lui et coupa l'herbe sous le pied de la demoiselle.
- Sans déconner, tu commences à me les briser ! Suffoquant ou pas il lui restait quand même assez de force pour un dernier moment, assez de réflexes pour ne pas laisser l'étrangleuse finir son action jusqu'au bout. Alors même que la veste s'enroulait autour de son cou pour le priver d'air, ses deux bras puissants se levèrent pour saisir la demoiselle et la projeter violemment sur son collègue se dirigeant lui aussi vers le marine. Façon bowling, strike assuré. Sentant sa poitrine se gonfler et s'affaisser rapidement, sa respiration s'accélérant à mesure que le combat prenait de l'ampleur, le noiraud disparut d'un Soru pour arriver juste à côté du duo, avec la ferme intense de saisir la demoiselle par la cou. Que se passerait-il si cela fonctionnait ? Il passerait son large bras autour du cou de la belle pour la priver d'air, s'en servant comme d'un bouclier humain face aux assauts éventuels du musicien.
Il était temps d'en finir avec cette chieuse, il avait assez perdu de temps comme ça.
Lieutenant Minton
Le jeune homme avait toujours su tirer parti de ses longues et puissantes jambes pour tenir à distance de ses adversaires car, si ses bras n'étaient pas aussi puissants que son collègue et rival, il était conscient qu'une trop grande proximité jouerait en sa défaveur. Malheureusement ici il fut forcé d'en faire l'expérience lorsque la racaille se rapprocha de lui avec une lame, brisant ainsi le lien sacré entre deux utilisateurs du corps à corps en usant de pareille tricherie. À quoi d'autre pouvait-il s'attendre de la part d'un forban, de toute façon ? Il sentit donc une montée de puissance et l'écouta, écouta sa rage intérieur et sa soif de vivre, celles-ci lui permirent de renverser la vapeur et de faire couler le premier sang de son côté, ce qui restait une petite victoire qu'il savourait plus tard. Pas le temps de s'attarder là-dessus.
Il se rapprocha donc du soutien qui, contrairement à ce que son apparence laissait présager, savait plutôt bien se défendre. Il eut au moins le réflexe de se pencher pour que le coup soit réceptionné par son épaule mais, au vu de la puissance dudit coup, il y avait fort à parier qu'un autre coup dans le même genre lui briserai à coup sûr l'épaule. Pour l'heure son épaule serait très douloureuse, à n'en pas douter, mais il ne pourrait pas encaisser un autre assaut du genre. Ainsi, par réflexe, le marine se pencha en avant et plia sa jambe pour que celle-ci vienne entourer l'épaule meurtrie dans le but de se créer un autre point d'encrage, idée lumineuse car l'instant d'après ses dents se serrèrent devant la douleur qui le foudroya, la racaille ayant eu la brillante idée d'attaquer l'autre jambe le maintenant au sol. Cependant ce n'était pas la première fois que le blond se trouvait devant pareille situation, il avait déjà vu ce coup plusieurs fois et savait comment réagir.
Toujours accroché au corps du forban par sa jambe initiale, le marine se pencha en avant pour user de son poids afin de faire chuter en arrière son opposant. Se servant de cette première impulsion, il télescopa sa tête sur celle de son adversaire afin de lui briser le nez pour le déstabiliser comme cela avait fonctionné sur l'autre charpentier. En dernier lieu, si cela fonctionnait réellement, il serrerait son autre poing disponible et frapperait de toutes ses forces dans la gorge de l'homme aux fils, dans la pomme d'Adam pour être précis.
Ce n'était pas honorable mais nécessaire.
Commandant Curiel
D'une certaine façon le blondinet se sentait honoré que son supérieur n'ait pas désiré prendre sa place face au leader de cette troupe de bras-cassés, c'était une occasion inespérée pour lui de briller davantage que ses abrutis de collègues en montrant qu'il pouvait affronter et vaincre un primé. Cela pouvait sembler insignifiant mais, lorsqu'on avait été assez longtemps sous la coupe du colonel Schuster, chaque petit détail finissait par avoir son importance. Toujours concerné, le commandant ne broncha pas lorsque sa fine lame vint percer l'épaule opposée à celle qui était visée, après tout une blessure restait une blessure et avec celle-ci la racaille perdait le contrôle de son bras-gauche. Comptait-il vraiment pouvoir manier correctement une arme à deux mains, avec une main en moins ? S'il était stupide, probablement que oui, mais cette certitude signerait sa fin inéluctable. Malheureusement le forban se montra plus résistant que prévu et, dans sa grande bêtise, crut qu'attraper la lame avec la main était une bonne idée. Vraiment ? Non mais où avait-il été formé ?
En un simple mouvement de poignet, le commandant retira la lame d'un coup sec en tranchant la paume de la main droite et les phalanges par la même occasion. Le Williams pourrait se considérer comme chanceux s'il ne faisait que perdre un ou deux doigts dans l'opération. Bondissant sur le côté pour éviter l'attaque mortelle, se mettant à bonne distance en observant le sang couler des blessures de son opposant, le Curiel crut bon de faire sa première et dernière proposition. Il n'y en aurait pas d'autre.
- Abandonne. Avec tes blessures tu ne pourras plus manier correctement ton arme.
Colonel Schuster
Alors que le colonel se laissait bercer par la douce mélodie de la bataille, une chanson qu'il ne connaissait que trop bien et qu'il n'avait jamais perdu de sa superbe malgré les années écoulées, il fit le choix de continuer à ignorer la situation de ses subordonnés pour s'occuper du rat à quelques encablures de son auguste personne. Il était bien conscient que se débarrasser d'un tel cancrelat était une tâche indigne d'un officier de son rang mais, de temps en temps, il fallait bien faire quelques entorses à la règle pour mener à bien une mission. Quand tout cela serait terminé ses subordonnés allaient se prendre la dérouillée de l'année pour l'avoir forcé à agir, de cela au moins il était certain, mais pour l'heure il avait un boulot à finir : n'était-il pas soldat avant d'être un leader ? Sa lourde épée pareille à un espadon fermement tenue dans sa main, l'officier de la marine observa la scélérate hurler de douleur lorsqu'elle perdit un membre, sans pour autant sourciller face à la quantité de sang versée aujourd'hui. En vérité il aurait mieux valu qu'elle se laisse tuer en un seul coup, comme cela au moins la douleur n'aurait même pas fait partie de l'équation. Mais peu importe, le sort en était jeté. Posant les yeux froids sur sa cible à la mobilité désormais très réduite, l'officier renifla de dédain face à la démonstration pitoyable de lutte qu'il avait sous les yeux. Elle n'avait pas su résister à une seule attaque, que pouvait-elle bien espérer faire en était immobilisée et avec un membre en moins ? Ridicule. En un clin d’œil une lame d'air encore plus rapide que la seconde viendra jaillir en direction de la pauvre créature, celle-ci serait certainement coupée en deux et, avec cette ultime attaque, sa pitoyable vie prendrait fin.
- Au suivant. Si le résultat était probant, le colonel se dirigeait ensuite vers sa cible la plus immédiate en la personne du jeune Thomas aux prises avec le jeune récent subordonné de la troupe.
Lieutenant Torias
Alors que le jeune tireur était aux prises avec son adversaire du jour, pas plus vieux que lui-même, il ne pouvait oublier la pression générée par la proximité avec son supérieur aussi impressionnant que terrifiant. Il l'avait vu sous ses plus mauvais jours et, très clairement, il n'avait pas envie de revoir un tel spectacle se produire aujourd'hui. Alors comment empêcher une telle catastrophe ? En rattrapant son erreur de tout à l'heure pour commencer, même si le jeune Torias soupçonnait que son supérieur n'en serait que plus ravi si Thomas était transformé en passoire au lieu d'être arrêté. Pourrait-il le faire ? Tuer de sang-froid ? Probablement que oui, il s'était assez préparé et l'impulsion donnée par le colonel suffirait à faire le reste.
- Tu rêves ! Alors que son adversaire du jour semblait croire qu'un peu de terre suffirait à renverser la vapeur, tout stupide que pouvait être cette idée, le tireur poursuivit sa mitraille en visant les jambes de son opposant. Malheureusement cela ne fut guère suffisant car, malgré le bond en arrière qu'il fit, l'un de ses poignets fut désormais prisonnier de la poigne de cet idiot. Cependant le marine avait la gâchette facile et, avant que son opposant ne puisse lui saisir le second poignée, il pressa la détente plus fort que jamais et une volée de balles se dirigea droit vers le torse de Thomas. À cette distance il ne pouvait pas rater et, avec un peu de chance, une des balles parviendrait jusqu'à son cœur.
C'était ce que le Torias espérait en tout cas. Si proche, le doute n'était que futilité.
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