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C'est cher ou Chiro ? [Mission FB][PV Joshua]
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Mer 7 Juin - 15:13
Intitulé de la mission :
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”Celebrate while you still can”



Un véritable artiste ne se repose jamais bien longtemps. Force était de constater, pour Francis, que l'inactivité -à savoir, l'abstinence de meurtre haut en couleur- constituait la pierre angulaire d'un ennui morbide. Aussi avait-il abandonné son étal de peinture, monté quelques temps plus tôt afin de récupérer tranquillement du meurtre du prince Al, pour se lancer dans de nouvelles occupations plus entraînantes. Et il n'avait pas été déçu ! Flirtant avec la populace, il avait raidement appris qu'une grande fête se préparait dans la noblesse. Les majordomes, femmes de ménage, nourrices et autres serviteurs devenaient extrêmement généreux en information lorsqu'ils étaient sous l'effet de l'alcool. Surtout lorsque leurs maitres agissaient d'une façon qu'ils jugeaient fortement incorrecte et abusive : là, les langues se déliaient tellement qu'il était possible d'apprendre tous les détails sur la vie d'un nobliau en l'espace d'une soirée.

Ainsi, le croquis d'un tableau s'était dessiné dans l'esprit du Levignac : Malab'Ar, diplomate réputé pour son efficacité, arriverait bientôt sur Trader afin de signer des accords commerciaux qui avaient pour objectif d'améliorer encore la puissance financière indécente qui étendait ses tentacules dans l'île toute entière. Cela ne faisait cependant pas la joie de tous, d'après ce qu'il avait pu comprendre : en effet, si certaines filiales risquaient de voir leur production décoller et leurs revenus exploser, d'autres en pâtiraient. C'était une loi d'équilibre simple : quand un gâteau est coupé en parts inégales, il y a forcément des perdants. Maintenant, imaginez qu'avoir une grosse part signifie en obtenir une plus grosse encore au prochain gâteau, et que l'inverse soit vrai. Vous vous retrouvez rapidement avec une situation sans fin dans laquelle des commerces plus humbles meurent... au profit de géants qui se gavent sans cesse.

Tout cela semblait bien futile et idiot à notre tireur. Tout ce qui captivait le pistolero, c'était d'établir un nouveau spectacle qui prendrait place lors de cette réception. De grandes têtes de l'île seraient là, ainsi que de nombreux témoins : en d'autres termes, c'était une occasion de frapper tout ce petit monde par la beauté, la qualité et l'unicité de ses pièces. Il s'était donc donné de tout son être pour créer la parfaite représentation. Cela avait commencé par l'étude du terrain : les festivités se dérouleraient dans ce que l'on appelait "La Coupole Grégoirienne". C'était un grand bâtiment dont l'appellation dévoilait la forme, situé à une vingtaine de minutes à pieds de la mer, au sud de l'île. L'emplacement surélevé, qui permettait de dominer la ville tout en fermant les accès sud par la présence d'une falaise escarpée, avait été sagement choisi par le fameux Grégoire Wolestrite, un marchand connu il y a plusieurs siècles pour sa capacité inédite à acheter et vendre des choses avec une vitesse de réflexion et une efficacité telle qu'il s'en sortait toujours gagnant. Pour vous dire : il avait désormais un bâtiment portant son nom, qui était un véritable monument, ici, à Trader. Le symbole d'un commerçant accompli.

D'ordinaire, l'ensemble était accessible de tout le public : certains marchés s'y faisaient même, dans le respect de l'idée Grégoirienne. Les marchandises filaient à vue d’œil et il était aisé de se faire un petit pactole au détriment de son voisin. Pour sa part, Francis s'intéressait bien plus à l'architecture du bâtiment et cela l'aiderait sans aucun doute dans son entreprise : d'un style architectural néo-classique dans l'ensemble, la Coupole Grégoirienne disposait malgré tout d'un "westwerk", une entrée ouest monumentale qui était plus typique du Gothique ou du Carolingien. Ce mélange de styles intéressant lui donnait un aspect unique et impressionnant, ce qui avait sans doute fait sa gloire dès la construction. En d'autres termes, cette entrée serait largement surveillée : le maestro gageait aisément que l'accès serait réservé aux bourgeois les plus avilis par la fortune. La plèbe n'avait pas sa place dans ce genre d'évènement. Il faudrait sans doute présenter patte blanche, ce qui ne serait pas mince affaire si il estimait correctement l'importance de cette fête. Autrement dit, il devrait se faire sa propre entrée...

Pour ce faire, il avait remarqué lors d'une visite préalable que la partie supérieure de la coupole était flanquée, en son intérieur, d'une plateforme assez étroite pour laisser passer un homme à la fois. Cette plateforme était elle même affublée de quelques statures décoratives, qui donnaient l'impression d'observer les gens en contrebas. En d'autres termes, c'était la planque parfaite. Mais ce n'était pas le mieux ! Certains accès avaient été laissés là suite à la construction, car il aurait été impossible de travailler avec une telle dextérité l'intérieur du bâtiment sans eux. Aussi avaient-ils été conservés pour des raisons d'entretien et de rénovation. Pour être totalement inconnu, il devait passer par le toit, puis s'engouffrer dans la brèche. Murissant ce plan pendant plusieurs jours, il finit par se rendre, le soir des festivités, sur les lieux de son prochain tableau.

C'est par le sud qu'il commencerait son ascension, alors que la majorité des effectifs de gardes s'occupaient de repousser les trop nombreux envieux tentant de passer par l'entrée ouest.

- La diplomatie sans les armes... c'est comme la musique sans les instruments... s'affirma-t-il à lui même pendant que ses bras tiraient sur les rochers pour l'envoyer toujours plus haut, un grappin fermement attaché à sa taille pour la suite des évènements.



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Joshua Anderson
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Sam 10 Juin - 20:48
C'est Cher ou Chiro ?


Beaucoup de philosophes et autres penseurs s'accordaient à dire qu'il fallait régulièrement prendre le temps de s'arrêter pour contempler les merveilles de ce monde, pour se rendre compte de tout ce qu'on pouvait avoir et du caractère précieux de l'existence tout un chacun. Prendre le temps de s'arrêter, respirer et regarder autour de soi, prendre le temps de réfléchir posément aux actions à venir avant d'agir, voilà ce qu'un individu équilibré se devrait de faire. Équilibré ? Ci cela était la recette de l'équilibre alors cela expliquerait la psyché pour le moins désordonnée du jeune homme.
Pour faire simple ce jeune homme privé de lumière était aux antipodes du calme et de la réflexion suggérés un peu plus tôt, il était comme un enfant hyperactif qui avait besoin d'une constante stimulation pour son propre bien-être, il lui était impossible de rester en place pendant quelques secondes sans rien faire car son corps et son esprit semblaient toujours désireux d'assouvir une énième pulsion sortie de nulle part. Il devait donc être le plus déséquilibré des hommes de ce monde sans même s'en rendre compte, après tout un fou se rendait-il compte qu'il l'était ?

Lester, lui, était capable de prendre son temps lorsqu'il s'agissait de préparer un mauvais coup ou d'avoir des idées toutes plus tordues les unes que les autres, son sadisme naturel lui permettait de prendre du recul afin de réfléchir à la façon la plus inventive d'infliger les pires blessures à un adversaire. Malheureusement Joshua pouvait très difficilement supporter cette attente et il lui arrivait plus d'une fois de prendre le large sans prévenir, laissant son esprit guider ses pas vers la première personne ou le premier endroit qui susciterait son intérêt déviant. Aujourd’hui était un de ces jours où le jeune psychopathe préférait sortir et laisser ses pas le guider plutôt que de rester enfermer à faire les cents pas tel un lion en cage, attendant que son compagnon d’infortune se décide à lui dévoiler les détails de son prochain plan pour leur remplir les poches.
Un tel plan pouvait bien attendre un jour de plus, non ? Ils étaient tous deux destinés à faire de grandes et terribles choses, Joshua en était certain, le monde pouvait donc bien les attendre un jour de plus, l’attente ne ferait qu’augmenter la tension.


Les mains dans les poches, un t-shirt rouge vif et un short blanc pour seule tenue, l’aveugle erra donc pendant plusieurs heures à travers la ville, laissant ses sens être saturées d’odeurs plus douces les unes que les autres jusqu’à ce que son chemin le mène jusqu’à cette énorme bâtisse à laquelle il ne s’était jamais intéressé jusqu’à présent. Pourquoi s’était-il arrêté devant, aujourd’hui, dans ce cas ? Parce que ses narines avaient capté une puissante odeur d’eau de Cologne et un concert de voix au ton étonnement irritant. Levant le nez en l’air comme un chien essayant de capter une odeur, il s’approcha un peu avant de réaliser :

« C'est moi ou ça pue le bourgeois ? »

Bien entendu il n’y avait pas que les bourgeois qui se parfumaient et avaient des voix irritantes, mais Joshua aimait prendre des raccourcis et aller à la conclusion la plus simple ne pas s’embêter de réflexions inutilement compliquées. Que faisaient donc ces coincés ainsi rassemblés ? Pourquoi y avait-il une foule de pouilleux qui essayait désespérément de pénétrer dans ce bâtiment ? Joshua n’en savait rien mais il était décidément curieux d’en connaître la réponse.

Si dans un premier temps le jeune homme à la tignasse blanche joua des coudes à travers la foule de gueux pour se faire une petite planche, suffisamment confiant en ses capacités physiques pour pouvoir repousser quelques faiblards, il se rendit bien vite compte que la file semblait presque sans fin. Combien de pouilleux étaient donc venus ici ? Il stoppa assez vite son avancée pour lâcher un :

« Meh, trop de monde. »

Tout motivé qu’il était il n’y avait rien de pire que de devoir attendre dans une file qui n’avançait pas d’un pouce, il prit donc la décision de faire demi-tour et de faire le tour de la bâtisse pour trouver une entrée dérobée ou des portes un peu moins gardées que celles-ci. Vers où se dirigeait-il ? Le sud, il fallait bien commence par quelque part.


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Joshua Anderson
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Mer 28 Juin - 16:44
”Celebrate while you still can”



Une nouvelle traction sur les rochers irrégulières lui permit de se hisser un peu plus haut dans son ascension. Une fois la falaise escaladée, il lui faudrait user de son grappin pour effectuer l'escalade du bâtiment. Il avait déjà remarqué les points d'accroche possibles, et une certaine corniche sortait du lot de par sa proximité avec les colonnades extérieures -qui offraient un couvert appréciable- et la facilité qu'il aurait à y accéder. Soupirant après quelques nouveaux mètres, il réfléchit au fait qu'avoir un peu plus misé sur son physique par le passé aurait pu l'aider dans ce genre de situation, puis ravala cette sottise : l'art s'exprimait au travers de lui. Il ne pouvait donc pas être affublé d'un défaut aussi grossier qu'une masse musculaire défaillante. Après tout, c'était un travers bien trop simplet pour être considéré comme une véritable faiblesse : d'autant plus que malgré son allure longiligne, il n'en restait pas moins plus capable que la majorité des hommes qu'il croisait. Mais son esprit devant s'amuser d'une quelconque réflexion, il ne parvint pas à se débarrasser de ce questionnement ridicule jusqu'à ce qu'il arrive finalement au sommet de la falaise.

D'un geste habile, il s'élança vers le haut et se hissa au rebord avant de souffler un coup. Ne profitant cependant pas d'une petite minute de confort, il se redressa prestement et s'épousseta avec minutie. Être couvert de poussière pierreuse ne faisait guère partie de ses hobbies... dieu, que ce travail pouvait être salissant, parfois ! Il était bien difficile de faire retentir la mélodie lancinante et envoûtante de ses oeuvres sanglantes sans avoir à donner de sa personne de façon aussi basse. Qu'il s'implique dans un carnage orchestré et savamment détaillé n'était pas un inconvénient. Se crotter comme le premier paysan venu restait quelque chose qu'il avait en horreur. Cela dit, être l'heureux concepteur d'une scène poignante, d'un assemblage unique de formes et de motifs, ou même d'une partition qui survivrait pendant des années, demandait un minimum de compromis. N'est-ce pas ?

Observant la façade, il recula d'un pas, se mettant tout contre le rebord, alors qu'il portait sa main gauche à sa ceinture afin de se saisir du grappin précédemment acquis pour préparer la deuxième phase de sa montée sur le toit. C'était sans compter un éclat de voix qui lui parvint d'en contrebas, le poussant à se plaquer contre la paroi de la Coupole Grégoirienne : une patrouille, à n'en pas douter. Fichtre, celle là l'avait prise par surprise. Ce n'était qu'un contretemps, mais si elle venait à se poser ici, elle risquerait de lui rendre la tâche ardue. Il pouvait escalader le bâtiment en étant aussi discret que possible, certes : le faire au nez et à la barbe de ses protecteurs relevait d'une audace qu'il considérait trop proche de la bêtise pour être valable. Néanmoins, il remarqua également un homme étrange qui se déplaçait en direction des gardes. Il était... particulier. Les tons criards de son habillage agressèrent les yeux de l'artiste, mais le bandeau qui semblait indiquer un quelconque handicap visuel capta son regard. Comme n'importe qui resterait songeur face aux malformations de la nature, le peintre sanglant resta dans l'expectative d'un dénouement inconnu à sa situation : il pouvait largement tirer profit de ce fait, en réalité. Si ce présumé aveugle pouvait attirer l'attention de la garde suffisamment longtemps, alors il pourrait sans doute escalader sans encombre...

- Les modifications tardives de script sont parfois les meilleures, constata-t-il d'un ton amusé, se préparant à bondir sur l'occasion dès que l'inconnu aurait été accosté par les hommes d'arme.





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Joshua Anderson
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Jeu 29 Juin - 22:41
C'est Cher ou Chiro ?


Les plus sages des hommes ne cessaient de réciter que la curiosité était un vilain défaut qui n'amenait rien de bon, poussant les hommes à mettre leur nez dans des affaires qui ne les concernaient pas jusqu'à leur apporter tout un tas d'embêtement pouvant aller jusqu'à la plus tragique des fins. Cependant, pour un individu aussi simple que Joshua, la curiosité était plus un art de vivre qu'autre chose. Quoi ? Simple ne serait pas le mot qui vous viendrait à l'esprit pour décrire cet homme ? Et pourtant derrière cet amas de dépravation et de violence se cachait un homme qui vivait par le plus simple des crédos : faire ce qu'il voulait, où il voulait, quand il voulait et à qui il voulait. Pouvait-on vraiment faire plus simple que cela ? Un jour où pouvait se promener en ville avc l'envie soudaine d'éclater la gueule d'un crétin à même le pavé parce qu'il n'aimait pas son rire gras mais, aujourd'hui, le jeune homme était mû par la simple envie de savoir ce qu'il se passait dans cette bâtisse.
Une fois rentré peut-être se ferait-il chier comme un rat mort ou peut-être était-il en train de rater la plus grosse fête de bourgeois de la décennie, l'un ou l'autre il avait grandement besoin d'être fixé sur ce point car avoir des regrets ne faisait pas partie de sa façon d'être.
Jouant des coudes à travers la foule de coincés du cul, Joshua se déporta jusqu'à une entrée secondaire bien moins bondée que la première mais, tout de même, accueillant une petite fille d'attente qui allait grandement mettre à mal sa patience. Fronçant les sourcils devant cette attente qu'il jugeait interminable, Joshua n'hésita pas à écraser les convenances et se frayer un chemin à travers la file d'attente, ignorant les jérémiades et les hoquets d'indignation qui fusaient çà et là.
Quoi ? Être aussi pété de thunes avait fini par priver ces nantis de leurs testicules ou quoi ? Ne pouvaient-ils pas agir comme des hommes au lieu de geindre comme des fillettes ? C'en était tristement pathétique mais Joshua s'en contentait, ça lui évitait au moins d'avoir à distribuer des mandales à tout va, lui faisait gagner de précisions secondes.

Finalement, après quelques dizaines de secondes d'une mêlée interminable, le jeune homme arriva devant les deux gardes en uniformes tirés à quatre épingles qui semblèrent avoir un manche à balais coincé à un endroit qui n'était prévu à cet effet. Ignorant ces gardes, les considérant tout au plus comme une distraction passagère, Joshua s'avança mais fut rapidement interpellé et bloqué par ces deux distractions. Le premier d'entre eux, un petit homme à l'apparence sèche, lui lança sur un ton cassant :


« Vous ne pouvez pas entrer ici sans une invitation »

D'ordinaire le jeune homme se serait amusé à se demander si son apparence trahissait sa non-appartenance à cette bande de coincés mais, aujourd'hui, il était d'humeur à devenir un peu plus taquin. Ce fut donc avec le plus grand je-m'en-foutisme du monde qu'il lâcha :

« J'crois bien que si. »

Le garde se figea sur place devant cette outrecuidance qui n'avait pas sa place ici et, frappant sèchement le sol de son pied droit, s'avança pour débuter une légitime protestation.

« N'insistez pas, vous ne... »

Joshua ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase et, l'attrapant par le col, le souleva et l'envoyer percuter l'autre garde dans un râle étouffé par le choc.

« J'pense pourtant être clair quand je parle. Je rentre, point. »

Mettant un pied devant l'autre jusqu'à dépasser les portes d'entrée, Joshua afficha un sourire satisfait en imaginant ce qu'il pourrait bien trouver ici mais, avant même de pouvoir le découvrir, un sifflet retentit à travers la résidence. Était-ce ainsi que l'alerte était donnée ici ? Il entendait déjà les pas résonner ici, bientôt des renforts arriveraient pour voir ce qu'il se passait et, à cette idée, Joshua ne put que conclure son intervention par :

« J'pensais avoir été poli, pourtant. Bah tant pis. »


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Joshua Anderson
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Dim 14 Jan - 16:13
”Celebrate while you still can”



Le sifflement d'un sifflet d'alarme alerta l'artiste tandis qu'il finissait d'escalader la coupole. En contrebas, l'homme venait de tout simplement attirer l'ire des gardes en se comportant comme un beau zouave. À l'origine, le peintre de la mort avait pour idée de lui filer un petit coup de pouce, étant curieux de savoir ce qu'un aveugle faisait au sud de la Coupole Grégoirienne, alors même que le gratin des riches marchands locaux et le diplomate venu d'outre-mer s'étaient rassemblés ici pour fêter la signature d'un accord commercial à l'accueil mitigé. Finalement, il se ravisa : il avait passé trop de temps à préparer son plan d'approche pour laisser cette petite folie erratique du script de l'existence gâcher ses efforts. Au contraire : il allait en tirer profit. L'homme en contrebas de la falaise qui soutenait le pan sud de l'édifice risquait fortement d'avoir des ennuis dans peu de temps... des ennuis qui attireraient les regards sur lui, et non pas sur le Maestro. En d'autres termes, il faisait une distraction parfaite.

Sifflotant son contentement de façon brève, Francis entreprit de reprendre son ascension. Levant les yeux, il détailla la surface rugueuse et blanchâtre du mur sud, percé de quelques rares fenêtres et d'interstices décoratifs qui lui seraient salvateur. Faisant tournoyer le grappin qu'il avait préalablement attaché à sa ceinture, il l'envoya ensuite sur un premier rebord. Il s'assura que la prise était bonne, puis posa un pied sur le mur, grimpant à nouveau. Puis il recommencerait, d'étage en étage, jusqu'à atteindre le sommet tandis que l'homme étrange fédérerait l'attention et les efforts des gardiens. Oh, bien sûr, il risquait fortement de passer un sale quart d'heure... mais des sacrifices devaient être faits pour le bien de l'art, pas vrai ? Il lui fallut plusieurs bonnes minutes de mouvements répétés et toniques avant de finalement se hisser sur le toit de l'énorme bâtiment, édifié à la gloire de l'argent et du commerce. Sous bien des aspects, cet endroit était le plus neutre que l'on aurait pu croiser : après tout, l'argent n'avait pas d'odeur. C'était une anecdote qui l'amusait, mais qui n'apportait rien de concret : il trouvait juste cela cocasse qu'un bâtiment à la forme issue principalement d'édifices religieux soit aujourd'hui le théâtre d'une toute autre croisade, sans dieu ni croyance. Il récupéra son grappin, la seule preuve de son passage ici.

- Merci pour le coup de main, mystérieux ami, chuchota-t-il, un sourire dans la voix. Grâce à toi, cette petite fête va atteindre son paroxysme.

Se déplaçant tel une ombre sur le toit, il fut surprit de constater qu'il n'était que peu gardé : sans doute les marchands, dans leur fierté extravagante, avaient jugé bon de garder leurs effectifs auprès d'eux. Les jeux de pouvoirs ridicules qui se déroulaient entre les hommes d'influences ne cesseraient jamais d'étonner et d'amuser le virtuose des armes à feux... en plus de permettre son travail possible. Car malgré tout l'or du monde, personne n'était jamais à l'abri de soi même. Et c'était bien souvent la confiance excessive des puissants en leurs airs d'invulnérabilité qui créait la brèche dans leur armure. Celle par laquelle ses balles passaient sans aucune forme de pitié. Aussi, se faufilant dans le dos de l'une des vigies, il la neutralisa rapidement d'un coup violent à l'arrière du crâne, avant d'accompagner le corps inerte dans sa chute. Simple et efficace. Il recommença l'opération plusieurs fois sur chaque surveillant, s'assurant de neutraliser toute forme de gardiennage extérieur. Il était hors de question qu'un garde errant ne vienne le contrarier pendant qu'il réaliserait son coup d'éclat : c'était susceptible de lui faire commettre une rature, en plus de briser l'émotion véhiculée par sa composition.

Puis il se remémora ses observations et les informations glanées auprès des habitués de l'endroit, avant de finalement trouver le fameux passage dans la coupole. Il s'agissait tout simplement d'une sorte de porte timorée creusée dans l'édifice, sans pour autant en entacher la beauté. L'ouvrant, le tireur d'élite se faufila à l'extérieur et fit rapidement le lien avec la fois où il avait été en bas. Il se trouvait désormais derrière les fameuses statues, dans la coupole même, à une bonne douzaine de mètres de tous ces nantis qui s'affairaient, discutaient, complotaient, vilipendaient et jouaient la comédie en contrebas. Il ne lui restait plus qu'à s'installer confortablement, afin de trouver Malab'Ar. Il lui faudrait l'identifier, si possible identifier son entourage, puis observer quelques instants afin de s'assurer qu'il serait bien celui qui porterait le coup final... après tout, il n'était pas impossible qu'un autre tueur se soit glissé dans la foule. Si il l'avait fait, d'autres pouvaient le faire.

Certainement avec moins de beauté et de sensation, mais cela restait tout à fait possible.

Il commença lentement à préparer les pièces nécessaires pour monter son épilogue, ce fusil de longue portée qui lui avait de nombreuses fois fait honneur. L'angle de tir ne serait pas évident, et à dire vrai, il comptait sur la panique générée par son tir pour gagner quelques précieuses secondes. De précieuses secondes lui permettant de quitter la coupole et d'entamer la descente du monument. Car si l'origine du tir était tracée, les gardes se dirigeraient automatiquement vers le toit, empruntant le chemin officiel pour ce faire... pendant que lui partirait par le sud, là où les troupes mettraient le plus de temps à se déployer pour l'arrêter, et où il avait déjà identifié les points d'appui susceptibles de l'accueillir.

Pour l'heure, il lui fallait se terrer et analyser la situation.

- Où te caches-tu, cher petit parlementaire aux jours comptés ? murmura-t-il pour lui même, ses yeux d'aigle vrillant la foule avec concentration.




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Joshua Anderson
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Dim 14 Jan - 22:00
C'est Cher ou Chiro ?


Si le jeune sociopathe n'avait pas les mêmes critères que le commun des mortels concernant ce qui pouvait être considéré comme une fête réussie, lorsqu'il avait appris qu'une petite sauterie se trouvait ici sa curiosité naturelle le poussa à aller voir si celle-ci était ratée ou non. Après tout qui disait fête disait alcool et nourriture, non ? Deux raisons suffisantes pour au moins pointer le bout de son nez et se prendre au cuite aux frais du rond de cuir qui organisait cette petite soirée. Oh le jeune homme savait bien que cette soirée ne comptait que du beau monde, il était aussi assez conscient du fait qu'il ne faisait pas partie de cette catégorie mais, fort heureusement, il ne s'arrêtait jamais à ce genre de détail. Après tout c'était bien lui qui mettait l'ambiance dans les fêtes ! Et que serait une fiesta digne de ce nom sans une ambiance un peu plus...explosive ?
Le jeune aveugle ne manqua pas de grincer des dents lorsque son ouïe développée capta le cri strident du sifflet, signe que sa petite entrée avait été remarquée et que bon nombre de gardes ne tarderaient pas à foncer vers sa position. L'espace d'un instant le jeune homme sourit en pensant à quel point ce serait simple de massacrer tous ces gardes mais, pour une fois, il ne désira par poursuivre dans cette voie. Pourquoi ? Parce que les coups de feu et les cris d'agonies avaient tendance à effrayer le commun des mortels et, pour une fois, Joshua voulait se joindre à la fête et épicer le spectacle plutôt que de tout détruire. Après tout, faire la fête sans tuer personne pouvait peut-être devenir amusant...non ? Cela serait une première expérience pour lui.

Alors qu'il s'avançait en direction de l'entrée supposée, mourant d'impatience à l'idée de voir ce qu'il pourrait y avoir à l'intérieur de cette jolie coupole, le garçon fut arrêté en chemin par trois gardes. Trois ? Seulement trois ? Décidément l'organisateur de cette fiesta devait être très confiant ou juste stupide. Mais ce qui amusa le plus le jeune homme ne fut pas le faible nombre d'opposants envoyés contre lui, mais le fait que pour seules armes ils portaient de vulgaires matraques qui, au son crépitant qu'elles produisaient, devaient générer un quelconque courant électrique.

« Sérieusement ? »

Il fallut quelques instants à Joshua pour réaliser que ce manque de protection était normal pour une fête aussi huppée, car les gens de la haute société étaient supposés bien se comporter, aussi les attaques n'étaient pas monnaie courante. Les crapules préféraient braquer des banques ou des navires marchands plutôt que de prendre en otage une fiesta et dépouiller tous les invités, c'était plus rapide et généralement plus lucratif.
Mais le jeune sociopathe n'était pas là pour les bijoux ou les sacs à mains des rombières, il était là pour picoler et manger gratuitement ! Ainsi, désireux de ne pas rester plus longtemps bloqué par de vulgaires sous-fifres, il transforma trois de ses doigts en canons desquels jaillir trois fléchettes toutes enduites d'un produit aux vertus soporifiques. Alors certes le jeune homme visa assez mal car une des fléchettes perça l’œil d'un garde, le rendant borgne pour le restant de ses jours, mais au moins il allait vivre !

Entendant les trois corps tomber à terre que de vulgaires sacs à patates, le garçon se dirigea donc vers la porte principale par un chemin détourné. Arrivé devant la masse grouillante et bruyante il joua des coudes pour atteindre les portes. Une fois à l'entrée, alors qu'il entendait déjà les rires et la musique depuis l'autre côté de la porte, il fut arrêté par deux nouveaux gardes qui semblaient ne pas plus vouloir le laisser rentrer que les autres. Les attraper tous les deux par le col, Joshua fit une entrée remarquée en projetant les deux benêts à travers la porte d'entrée, les laissant s'écraser comme le sol pavé à la stupeur générale.
Comme si de rien n'était, le sourire aux lèvres, le jeune aveugle pénétra dans la salle et se fendit de sa plus belle révérence avant de saluer la populace d'un :

« Mesdames et messieurs, bonjour ! »

Même les plus belles paroles du monde ne pouvaient faire illusion bien longtemps devant ses manières de rustre, c'était l'évidence même. C'était sans doute pour cela que toute l'assistance se tût et que la musique cessa, tandis que tous les regards se tournaient vers l'invité surprise et que les gardes restants se mettaient en position tout autour de lui.
Ignorant cette menace qui n'en était même pas une finalement, enjoué et excité à l'idée de goûter tous ces mets raffinés et ces délicieuses boissons, c'est avec entrain que le garçon déclara ses évidentes intentions à la foule :

« Oh non, ne vous arrêtez pas pour moi. Je suis juste venu profiter de votre charmante compagnie. »


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Joshua Anderson
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Lun 15 Jan - 16:35
”Celebrate while you still can”



- Tiens, tiens... tu n'en as pas fini avec cette fête, n'est-ce pas ? Souffla l'artiste, à la fois surpris et intéressé.

Il faut dire que cet aveugle sortait du lot. Assommer une petite patrouille comme pour rire, puis se frayer un chemin jusque ici alors même qu'il aurait du être interpellé et neutralisé par la sécurité... il ne manquait ni de toupet, ni de cran, ni de force. En d'autres termes, il venait de passer dans le dessus du panier des éléments intéressants de cet orchestre. Le peintre balistique gageait aisément que cet inconnu amaurose apporterait de la force et de la personnalité dans la petite pièce qu'il préparait. Aussi ne jugea-t-il pas bon de se le mettre à dos... pour l'heure, il devait encore trouver son nobliau avant de décider de quelle façon il voudrait le voir tomber au sol.

Cependant, il fallait admettre que la présence incongrue du l'importun atteint de cécité risquait fortement de mettre tout ce petit monde en branle. Déjà, des protestations plus ou moins virulentes s'élevaient en direction de ce "pouilleux", de ce "gueux", de ce "malfrat" qui fascinait autant qu'il inquiétait les ploutocrates désormais agités par son acte précédent de violence. Lui, de son côté, semblait assez calme. Souriant, même. Il venait de pénétrer dans cette fiesta privée comme un éléphant dans une église. Cela amena un sourire discret sur le visage caché du tireur d'élite qui, caché derrière son visage de craie, n'en finissait pas de trouver cette réception de plus en plus inspirante. Et alors que les différents gardes se séparaient en partie de leurs maitres pour venir sécuriser leurs vies onéreuses et grasses d'opulence, il parvint enfin à le discerner dans la foule.

Malab'Ar était là, sous bonne garde, une flexion d’inquiétude marquant ses traits encore jeunes. Il discutait hâtivement avec ses gardes et un autre homme richement vêtu d'une ample robe verte et feutrée, ceinte à sa taille par un bandeau de soierie coupé au millimètre près. Sans doute l'un de ses conseillers durant son petit voyage, ou un quelconque gestionnaire de ses formalités administratives. Dans tous les cas, le diplomate qui sortait à peine de la trentaine avait perdu sa sérénité. Il se savait menacé, et l'énergumène aux yeux bandés pouvait tout à faire être un de ses détracteurs. Passant une main dans ses cheveux bouclés avec nervosité, laissant sa peau basanée reluire sous les huiles de beauté qui se mélangeaient lentement à ses sueurs froides, il devenait de plus en plus visible dans une foule désormais rivée dans une seule et unique direction. Mais c'est un autre détail qui attira l'oeil surentraîné du Maestro.

Non loin, là où les différents bourgeois et commerçants se serraient entre eux comme des poules tassées au fond d'un poulailler en l'attente d'un renard, une silhouette progressait dans la foule en jouant discrètement des épaules. Il n'aurait su reconnaitre son visage, car il lui était caché par un ample bandeau surmonté d'un turban épais. Une précaution qui, dans ce cas précis, était une erreur. Enfin, c'était une erreur si on s'attendait à la probabilité qu'un expert balistique fut embusqué sous la coupole, à compter les invités comme autant de fourmis colorées. Dans un second temps, il semblait peu à peu se rapprocher du fameux représentant et porteur des accords commerciaux qui élevaient la révolte. Aussi le danseur de la fin riva plutôt son Épilogue, qu'il avait fini d'assembler, sur cet étranger au comportement suspect.

- Un poisson à contre-courant... oh, après tout, cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de partir à la pêche, Ricana-t-il dans son coin.

À son insu, l'ambassadeur qui était effectivement en train de craindre pour sa vie n'avait pas seulement dévoilé ses inquiétudes à son entourage... non. Usant de ses talents uniques de suggestion par la voix, il venait d'implanter dans l'esprit de ses gardes et de son entourage que sa survie était un élément indispensable pour le bien même de l'assemblée. Aussi, il était probable qu'à la grande surprise de nos deux protagonistes, et du mercenaire lui même, certains invités s'interposent pour sauver son existence.



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Joshua Anderson
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Lun 15 Jan - 20:21
C'est Cher ou Chiro ?


Ce n'était pas parce que le jeune homme était connu pour ses pulsions violentes que celles-ci réagissaient sa vie en permanence. Bien au contraire, Joshua était tout à fait capable de passer une journée entière sans avoir envie de tuer qui que ce soit, aussi surprenant que cela puisse vous paraître. Alors certes quand le jeune aveugle était lancé il était très compliqué de l'arrêter, aussi compliqué qu'arrêter un train à mains nues, mais de manière générale il était tout à fait capable de converser de façon civilisée avec la première personne venue. Il était sociopathe, certes, mais cela voulait surtout que la morale et les codes de conduite en société lui étaient totalement inconnus, ce qui lui paraissait normal ne pouvait clairement pas s'appliquer au reste du monde, mais si on laisse cela de côté il pouvait à peu près être considéré comme humain. Cela se vérifiait encore aujourd'hui car, la veille encore, il n'aurait pas hésité à massacrer tous les gardes juste parce que cela l'amusait d'entendre leurs râles et leurs supplications.
Mais aujourd'hui il n'en était rien, aujourd'hui c'était le Joshua sociable et charmant – à sa manière bizarre et perverse – qui se présentait à l'entrée de cette petite sauterie, bien décidé à s'y imposer malgré son invitation manquante. Après tout ce n'était guère plus qu'un détail se disait-il, une fois sur place ces charmants invités n'auraient pas le cœur à lui demander de partir....si ? Si cela devait arriver, ma foi, il saurait se montrer des plus persuasifs. Ne l'était-il pas toujours ?

Il pénétra donc dans la salle et, comme toujours, subjugués par tellement de prestance et de beauté, les hommes restèrent silencieux de jalousie et les femmes restèrent interdites par autant de charme dans un seul être humain. Ne prenant pas la peine de tourner la tête de gauche à droite pour balayer l'assemblée d'un regard inexistant, ne se détachant pas de son éternel sourire, le jeune homme s'adressa à la foule d'un simple :

« Eh bien, n'est-ce pas la coutume que d'offrir un verre à un invité ? Où sont donc passées vos manières ? »

Oh oui il entendait d'ici les murmures et autres messes basses à son sujet, certains ne comprenaient pas comment pareil parvenu avait pu rentrer ainsi tandis que d'autres voyaient son assurance et son sourire comme la bêtise caractérisant les simplets plutôt que le simple mépris des règles. Bientôt la grande majorité des gardes présents s'approchèrent de l'aveugle, l'entourant en un cercle parfait tout en posant des mains nerveuses sur les matraques à leurs ceintures. C'était évident qu'ils cherchaient à régler cet incident sans violence, pour ne pas ajouter de fausse note à cette fête qui s'annonçait presque parfaite.
Certes le jeune aveugle n'était pas encore conscient de la présence du tireur au-dessus de la foule, ni de l'assassin qui se frayait un chemin à travers la foule d'ailleurs, il était bien trop concentré sur l'instant présent et cette fête qui s'annonçait grandiose pour chercher autre chose. Laissant son sourire diminuer d'intensité pour laisser place à une moue transpirant la déception le garçon posa ses mains sur ses hanches et lança à l'attention des hommes en uniformes :

« Allons, messieurs. Est-ce vraiment nécessaire ? Vos collègues en témoigneront, mes intentions ne sont pas belliqueuses. »

Se retenant de sourire à la fin de sa seconde phrase, se rappelant de l'état du garde avec une fléchette dans l’œil, le garçon resta passablement immobile en attendant de voir la réaction des gardes. Pour le moment il ne désirait que profiter de la fête et il ne tenait qu'à ses gardes que cela se réalise. Bien entendu Joshua était inconscient qu'à tout moment cette situation pouvait dégénérer en un chaos monumental, pour cela il ne suffit que d'un seul coup de feu.


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Joshua Anderson
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Lun 15 Jan - 22:44
”Celebrate while you still can”




Les choses avançaient, lentement mais sûrement. Dans la grande salle, la tension montait peu à peu. L'aveugle ne semblait pas décidé à quitter les lieux : au contraire, il réclamait presque une place parmi les convives, faisant comprendre qu'il aurait très bien pu se l'offrir mais qu'il voulait faire les choses de façon agréable. Cette façon de procéder ne pouvait que plaire au tireur embusqué : après tout, le pistolero était habituellement celui à qui on reprochait la vanité et le bagou démesuré, deux caractéristiques qui le caractérisaient souvent dans ses apparitions et qu'il mettait en exergue de la façon la plus magnifique possible à chaque passage sur scène. Si les gardes hésitaient de prime abord, cela ne dura pas longtemps. Ils entreprirent de resserrer le cercle qui s'était graduellement composé autour de la menace potentielle tandis que l'un d'eux prit la parole d'une voix aussi assurée et autoritaire que possible.

- Monsieur, vous n'êtes pas le bienvenu ici. Veuillez nous suivre sans créer de troubles, intima-t-il à l'homme aux yeux voilés.

- Et s'il vous plait, soyez coopératif, pouffa presque le poète macabre.

Raisonner avec ce genre de personne relevait de l'absurde : il ne connaissait nullement l'invité surprise, mais il avait fort à parier qu'il ne partirait pas tant que ses appétits ne seraient pas rassasiés. Cherchait-il de la boisson ? De la nourriture ? De l'or ? Des désirs plus intimes et interdits devaient-ils être assouvis ce soir ? Même si cet homme constituait un énorme point d'interrogation, aussi bien dans son plan qu'à l'entrée de la Coupole Grégoirienne, Francis ne pouvait qu'admettre une certaine fascination poindre en lui, ainsi qu'une sorte de compréhension naturelle. Il en était certain : cet homme privé de vue ne partirait pas sans faire de grabuge.

Néanmoins, ce fut quelque chose d'autre qui capta l'attention du fin fusilleur. Dans l'environnement immédiat de Malab'Ar, l'inconnu avait poursuivi sa progression et se rapprochait désormais dangereusement de sa cible. Se fustigeant intérieurement d'avoir été distrait par les pitreries de la bête de foire, le Maestro cru bien perdre pied : il dirigea son Epilogue en direction de l'homme aux intentions visiblement néfaste. Trop tard. Il ne parviendrait pas à l'avoir à temps ! Et alors qu'un couteau s'élevait dans les airs, prêt à frapper droit dans la nuque du diplomate, un coup du destin salvateur sauva l'intégralité de la production sordide imaginée par l'artiste. Son gestionnaire, mû par une vivacité qui n'était pas celle d'un homme doté d'hésitation, s'interposa et reçut le coup au niveau de l'abdomen. Un râle s'échappa tandis que les gardes se retournaient, interloqués. Quelle vitesse, quel doigté ! Sans montrer de signe d'inconfort, la lame trancha deux carotides comme on caresse le crâne d'un cabot avant de partir à nouveau à la charge. Le représentant se recroquevilla, bredouillant quelque chose alors que les premiers sursauts d'incompréhension et de terreur secouaient l'assemblée. La lame allait percuter l'homme de diplomatie d'un instant à l'autre...

Un coup de feu puissant retentit au travers de la pièce alors que les gardiens entourant Joshua se retournaient, pris de court aussi bien par la présence d'une menace dans leur dos que par la déflagration. Un râle de douleur ponctua l'assaut : comme bien souvent, le Levignac avait fait mouche. La présence de plusieurs têtes dans les environs du tir avait rendu la chose malaisée. Non pas qu'il s'inquiétait de quelques vies perdues... ça faisait partie du drame. Mais en perdant en vitesse, le projectile n'aurait jamais pu avoir l'effet escompté. Le tintement métallique de la dague rencontrant une surface dure s'éleva du sol alors que l'individu se tenait l'avant-bras droit en soufflant. Il était coriace ! Et sans doute bien équipé... en d'autres circonstances, il aurait pu perdre l'usage de son membre. Il n'était pas idiot de penser que sous ses vêtements de soirée quelconques, dont il n'avait sans doute équipé le masque qu'avant de frapper, se cachaient des protections de très bonne facture. De son côté, le représentant de l'accord commercial sursauta, puis leva les yeux au ciel alors que ses gardes encore vivant le traînaient vers l'arrière.

- Mettez-vous en sûreté, messire ! Tonna le tireur, souriant derrière son masque d'être autorisé à un peu de théâtre.

Oh, il ne comptait pas procéder comme cela, à l'origine. Il devait attendre un moment marquant, un moment de liesse et d'échange, de partage et d'unité. Il devait attendre ce moment à vous en faire vomir où chacun lèverait son verre, désireux en apparence de porter un toast à une cause en laquelle il ne croirait pas. Il devait l'abattre à cet instant, figeant l'assemblée dans la stupeur, l'effroi, et peut-être même l'admiration. Finalement, une toute autre idée venait de germer dans son esprit, telle une graine malfaisante s'éparpillant dans ses neurones avec la même virulence que la peste noire dans une cale remplie de rats et de puces malades.

Du côté de Joshua, les gardes décidèrent finalement de passer à l'acte. Le doute n'était pas une option : cet homme s'était pointé, avait détourné leur attention, et voilà qu'on attentait à la vie du négociant. Ils en arrivèrent bien rapidement à la conclusion que les deux étaient de mèche : auquel cas, il leur fallait se débarrasser de lui au plus vite.

- Toi ! Tu es dans le coup ! Arrêtez le ! Rugit celui qui avait préalablement demandé de les suivre sans faire d'histoire.

- Que... ?! S'indigna presque l'assassin, à l'autre bout de la pièce.

Se tournant avec efficacité, il parvint à récupérer son arme et para aisément une première attaque. Il n'était pas en reste... loin de là. Parfait ! Cela aurait été totalement ennuyeux de le voir succomber ainsi. Un deuxième tir retentit. Cette fois, il se mit à couvert derrière l'un des gardes qu'il avait précédemment désarmé et maîtrisé avec une vitesse effarante. Ces abrutis en armure... Francis sentit un frisson de mécontentement lui parcourir l'échine. Lents, patauds, inutiles et trop épais ! La balle n'avait pas traversé, mais l'homme était raide mort d'un tir dans le poitrail. Les nantis s'étaient écartés en vitesse tandis que le porteur du traité commercial s'éloignait de façon erratique, trébuchant au passage. Et alors que Francis s'apprêtait à enchaîner sur une troisième note de son instrument, l'homme contre-attaqua. Levant la tête, il arracha prestement le haut de son habit, dévoilant comme il était attendu un corps équipé pour donner la mort. Se saisissant d'une sphère ceinte à sa hanche droite, il balança sa main gauche dans la direction de l'orchestrateur sinistre. Ce dernier baissa la tête et se cabra, évitant que le projectile ne lui éclate le visage. L'orbe se ficha dans le mur qui était dans son dos, avant d'émettre un petit bruit. Un bruit qui n'avait rien d'engageant. Un détonateur, son que l'ingénieur en Francis aurait reconnu entre mille concerts.

- Oh, lâcha-t-il dans un mélange maladroit de stupéfaction et de curiosité.

Ni une ni deux, il ceignit son Épilogue, se saisit de son grappin, le décrocha de sa taille de guêpe, et sauta dans le vide. Se retournant en pleine chute, il projeta l'outil sur l'une des statues. Descendre sans encombre ? Non. Descendre sans passer de vie à trépas ! Le choc fut rude, mais l'artiste avait rempli son but initial : se balançant désormais comme un saumon au bout de sa ligne, il s'arrangea pour éviter de s'enfoncer dans une paroi, plaçant ses jambes longilignes et pliées devant lui. Ce ne serait pas nécessaire : la déflagration eut lieu, et si elle ne fut pas aussi violente que l'avait craint le fanatique balistique, elle fut suffisante pour endommager son appui et tout simplement briser son point d'ancrage. Le grappin ruiné se décrocha alors qu'une statue tombait en contrebas. De son côté, le masqué termina son mouvement en chute libre, se rattrapant dans une roulade à moitié ratée sur le carrelage froid et dur de l'édifice. Le goût du sang lui monta rapidement à la bouche. Sa tête tournait, et un désagréable sifflement perturbait son ouïe. Dans un réflexe que des années de situations dangereuses lui avaient appris, il effectua un calcul simple. Maintenant qu'il était au même niveau que son adversaire, celui-ci ne tarderait pas à se jeter sur lui. Sa vitesse et sa précision au corps-à-corps ne laissaient aucun doute là dessus. Ses mains tremblante s'affairèrent à désassembler son fusil de précision. Les cliquetis suivaient son rythme cardiaque grandissant. Lorsque finalement il revint totalement à lui, des bruits de pas dans son dos lui indiquèrent clairement que la faucheuse voulait jouer. Dommage : elle attendrait encore pour l'embrassade finale.

D'un geste vif, il se retourna, dévoilant l'un de ses Prologues, ses pistolets favoris, avant de tirer à vue. Le coup ne toucha pas grièvement l'homme en face de lui, ce dernier réagissant au quart de tour, mais il arracha son masque et laissa une vilaine brûlure sur sa joue gauche... dévoilant ainsi son visage.


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Chiro Kasuki, Mercenaire primé à 24.000.000 Berrys


Ça, pour une surprise ! Devant lui se trouvait non pas un quelconque tueur, non pas un inconnu au bataillon qui aurait été doté de compétences particulièrement pointues, non pas un simple contestataire un peu trop fort pour son propre bien : non. Il était face à un visage qu'il connaissait de renom, qu'il avait d'ailleurs plusieurs fois considéré comme digne d'intérêt par le passé et qu'il allait sans doute voir de très près pour les minutes qui suivraient. Chiro Kasuki, un mercenaire particulièrement renommé dans le milieu pour sa puissance physique brute et son habileté. Deux choses qu'il avait prouvées de par ses actes précédents. Ce dernier s'arrêta et le toisa, tandis que le Levignac souriait son sous visage de porcelaine.

- T'as choisi le mauvais jour, la mauvaise heure et le mauvais type, espèce de clown, déclara sombrement le tueur à gages.

Leurs regards restèrent fixés l'un dans l'autre pendant quelques secondes infinies alors que la mèche atteignait sa fin. Un petit rire s'échappa de la gorge du Maestro alors qu'il se redressait gracieusement, faisant fi de la nausée passagère l'assaillant, gagnant le peu de temps qu'il pouvait récolter pour son corps encore amoindri.

- Au contraire... je n'aurais pas pu mieux tomber, répondit-il avec un amusement malsain.


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Joshua Anderson
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Mar 16 Jan - 1:02
C'est Cher ou Chiro ?


Bon alors d'accord le jeune homme essayait d'être de bonne composition dans la mesure du possible, il n'avait même pas tué une seule personne pour se créer une entrée, mais si les gardes essayaient de le pousser à l'usage de la violence alors il ne se retiendrait pas bien longtemps. Il avait beau être aveugle avec une tenue tape à l’œil et une attitude déplorable, il ne fallait pas oublier que c'était un homme qui brisait des os et des esprits juste pour le plaisir et l'excitation que cela lui procurait. Alors certes ce n'était guère le bon moment pour déballer tous ses travers à cette assemblée de personnes prétendument respectable, sauf s'il cherchait à les faire fuir ce qui n'était justement pas le cas, mais il fallait tout de même honorer l'effort qu'il faisait pour ne pas tirer dans la foule juste pour faire cesser ce silence des plus frustrants. Décidément il n'y avait bien que l'autre taré de Lester qui était à même de reconnaître ses efforts et lui donner ce qu'il désirait juste au bon moment, il n'y avait vraiment que lui.
Commençant à trouver ce silence de plus en plus gênant, le garçon fut interpellé par un garde qui osa ramener un peu de vie en ce lieu. Bon d'accord il demandait subtilement à l'aveugle de s'en aller mais cela donna au moins l'occasion au concerné de répondre.

« C'est gentil, mais non. Je pense plutôt que je vais aller taper dans vos p'tits fours, si vous en avez. J'ai vraiment les crocs. »

Ignorant totalement la proposition du garde pour ce qu'elle était, une invitation sommaire à foutre le camp d'ici pour ne plus jamais revenir, le jeune homme se dirigea vers la droite avec la ferme intention de se faire un passage à travers le cercle tout autour de lui. Malheureusement son avancée fut stoppée par une symphonie qu'il ne connaissait que trop bien, celle provoquée par une blessure aussi soudaine que profonde. Ne pouvant s'empêcher de sourire à l'écoute de ce son si familier, le garçon aurait bien continué sa marche si un coup de feu n'avait pas retenti, créant le chaos qu'il redoutait dans cette somptueuse salle. S'il avait bien pris la peine d'éviter de faire du bruit jusqu'à maintenant ce n'était pas pour que quelqu'un d'autre s'en charge ! Non mais sans blague !
Alors que la salle s'embrasait et que les nantis commençaient à craindre pour leurs précieuses vies, à très juste titre, le garçon fut considéré par les gardes comme un complice du fauteur de troubles. D'accord en d'autres circonstances il aurait bien tiré le premier coup de feu lui-même juste pour voir la terreur prendre vie, mais pour une fois il n'y était pour rien et était certain que personne ne le croirait ! Voyant les gardes s'approcher de lui, les mains empoignant leurs matraques, Joshua tenta vainement de se justifier pendant à peu près un quart de seconde.

« Moi ? Pas du tout je suis venu p...oh et puis merde ! »

Sa patience était aussi changeante que le vent, il avait beau essayer de jouer les hommes civilisés son naturel revenait toujours au triple galop. Alors que tout le monde tournait et courait dans tous les sens à la recherche d'une sortie, la plus puissante détonation jusqu'à présent surprit les invités autant que les gardes. L'un d'entre eux, celui qui avait intimé à Joshua l'ordre de le suivre, connut un trépas aussi soudain qu'horrible en voyant le haut de son torse littéralement arraché par un lourd boulet.
Tenant son bras bien droit face à sa précédente cible, son extension désormais transforme en un massif canon, c'est avec un toupet certain et un désir peu crédible de se déculpabiliser que le garçon s'exclama :

« C'est de votre faute, je vous signale. Vous croyez que ça m'amuse de vous tuer ? »

Il fallut bien une bonne dizaine de secondes au jeune homme pour se rendre compte de l'absurdité de ses propos précédents. Quelles que puissent être les circonstances,  depuis quand regrettait-il de tuer son prochain ? Depuis quand cherchait-il à se justifier pour un acte aussi simple que celui de faire un trou dans le corps d'un autre individu ?

« Non mais qu'est-ce que je raconte ? Évidemment que ça m'amuse ! Mais j'aurais quand même préféré bouffer avant ! »

Sur ces belles paroles son bras disposition se transforma en gatling et, joignant le geste à la parole, le jeune homme se mit à faire la toupie en tirant autour de lui. Oh certes les gardes tombèrent comme des mouches en un rien de temps et quelques invités furent simplement au mauvais endroit, au mauvais moment, mais qui s'en souciait ?
Alors qu'il était désormais débarrassé des gêneurs et que le chaos pouvait enfin suivre son cours, le sociopathe se rapprocha des deux zouaves qui se regardaient comme s'ils n'attendaient qu'une chose pour se sauter dessus. Qui avait ouvert le feu ? Qui avait créé ce chaos ambiant en premier lieu ? Joshua voulait savoir ! S'approchant d'un pas ferme et déterminé, les deux bras toujours transformés, il lâcha alors :

« Bon, qui c'est de vous deux le guignol qui a gâché ma fête ? Que je lui explose la tête. »



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Joshua Anderson
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Mar 16 Jan - 9:38
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C'est cher ou Chiro ? [Mission FB][PV Joshua] 1516051738-chiro-kasuki
Chiro Kasuki, Mercenaire primé à 24.000.000 Berrys

Alors que le duo s'apprêtait à reprendre ses festivités brutales, il fut interrompu par l'interaction du troisième homme qui, de son côté, semblait ne pas être armé d'une grande patience. S'étant débarrassé des gardes qui tentaient de l'empêcher de nuire, cela d'une façon tout à fait exquise aux yeux du tireur d'élite -même si la brutalité dont il avait usité restait relativement amatrice-, il s'était rapproché du mercenaire primé et du pistolero anciennement recherché avant de demander à qui il devait l'interruption de sa fête. Il n'avait pas l'air très enclin à discutailler... ce moment là, ce moment précis était celui qui mettrait les talents du Maestro à l'épreuve, mais également en exergue. Il était l'heure ! L'heure d'utiliser cette fabuleuse pièce instrumentale, ce figurant inattendu, afin de renforcer la puissance même du spectacle !

- Considérant que je ne suis pas un guignol, je pense que vous parlez de lui, répliqua-t-il comme si c'était évident.

- Une ballerine casquée et un putain d'bigleux... je suis où, dans un cirque ? Les questionna Chiro, désabusé par les fluctuations malignes du hasard.

Un nouveau tir retentit, que le soudard esquiva en se jetant sur le côté. De son côté, le romancier du trépas venait de reculer prestement, prenant un peu de distance avec le chasseur antagoniste. À la vue de sa vitesse et de son doigté un peu trop létal à son goût, mieux valait établir un périmètre de sécurité qu'il chercherait à respecter scrupuleusement, dans un soucis de survie autant que d'efficacité. Pour le moment, il se sentait relativement en avantage malgré sa chute. Il était à distance, il avait clairement identifié son adversaire et commençait même à voir les failles dans son armure. L'autre individu risquait de le déconcentrer ou même de s'en prendre à lui, mais c'était également valable pour son ennemi : et c'était là que toute la différence s'établissait. Francis Levignac n'était pas un homme qui craignait l'incongru ou l'amusement excessif, pour la simple et bonne raison qu'il ne craignait pas pour sa propre vie. Aussi endurci fut-il, Chiro Kasuki restait un homme : un homme bien plus ordinaire mentalement que le manieur de pistolets lui faisant face. Même si il s'était renforcé psychologiquement, même si il était courageux, il avait cette petite graine au fond de lui... cette graine qui, en temps voulu, germerait et l'étranglerait comme un porc.

- Excusez-moi, j'ai cru que vous aviez fini, se justifia-t-il avec une innocence feinte.


- Monsieur, suivez-nous, s'il vous plait ! Pressa l'un des gardes à l'attention du diplomate.

Grommelant dans sa barbe, le peintre macabre se tourna vers une petite coalition de gardes qui s'échinait à faire sortir le représentant du bâtiment. Voilà qui contrevenait fortement à ses envies ! Il n'était que peu désireux d'avoir à tracer sa cible dans toutes les ruelles de Trader avant de finalement l'abattre. Non. Elle devait rester ici. Il valait mieux qu'elle reste ici. Pourtant, il ne pouvait la contraindre à la rester par la force : il en aurait bien assez sur les bras avec le Kasuki qui, si on en croyait les rumeurs, était doté d'un Zoan qui le rendait particulièrement efficace. Il devait convaincre le négociant que sa sécurité tenait à cet endroit, et à cet endroit précis.

- En l'explosant à d'autres tueurs potentiels ? Vous avez-vu à quoi vous avez affaire, n'est-ce pas ? Vous ne faites pas le poids ! Piqua le Levignac en feignant la hâte et l'indignation.

Gardant le mercenaire en joue, rivant son regard dans le sien tout en jetant des coups d'oeil rapide au maudit atteint de cécité (dont les capacités étranges sans doute dues à un fruit du démon semblaient lui permettre d'échanger ses membres contre des armes, visiblement), il entendit une protestation s'élever au sein de la garde. Qui était-il pour leur donner des ordres ? Pauvres idiots. À l'instant présent, et malgré ses intentions d'origine, il était la seule chose les empêchant de finir dans la tombe. Le jeune homme à la crinière blanche ne se serait sans doute pas donné cette peine, et Chiro était clairement leur ennemi... bon, il aurait été fort hypocrite de prétendre les protéger. Si ils avaient l'intelligence de ramper hors d'ici, alors leurs vies seraient sans doute épargnées : le Virtuose ne faisait que peu de cas des intervenants qui abandonnaient en cours de route. Après tout, l'art était complexe, exigeant et rigoureux. Ceux qui n'étaient pas taillés pour ne pouvaient que finir par s'écraser sous le poids et la sévérité de leur propre incompétence... mais ceux là n'avaient même pas la décence de le faire. Retenant son agacement, il entreprit donc de les remettre à leur place tout en suivant les déplacements lents du tueur à gages, qui tournait comme un prédateur prêt à s'abattre sur lui.

- Vos camarades n'ont pas fait plus de deux maigres secondes, et je le retiens depuis plusieurs minutes déjà. Alors bougez, diantre ! Mettez le à l'abri dans la coupole, là où vous aurez l'avantage de contrôler les accès ! S'évertua-t-il à ordonner.

Il n'aurait pu savoir si sa demande serait exécutée : le Kasuki se jeta sur lui avec une certaine violence, le surprenant encore une fois de par sa rapidité. Effectuant par instinct un bond en arrière tout en tirant une nouvelle fois, il parvint à garder une certaine marge entre la lame de la dague qui venait de siffler dans l'air et le cou qui tenait sa tête accrochée sur ses épaules. C'était excitant ! Il avait le droit à une véritable star pour le numéro de ce soir. Bien entendu, il restait le protagoniste principal, le seul et l'unique... mais il n'était pas contre un caméo de qualité, tout du contraire. Et alors que le mercenaire s'évertuait à réduire la distance entre eux, l'artiste souffla légèrement, se concentra et tira une première fois. Puis une deuxième, puis une troisième. Une quatrième, une cinquième... une sixième. Un seul tir fit mouche dans l'épaule, mais c'était une blessure superficielle. C'était fort décevant, mais cela avait au moins eu le mérite de couper chaque offensive lancée par Chiro : en effet, le Levignac s'était assuré de tirer sur lui de façon à interrompre ses mouvements.

Mais le moment de recharger était venu, car il ne lui restait plus que trois pauvres balles. Il ne ferait pas long feu avec ça... ce qui était cocasse, d'ailleurs. Mais voilà que déjà, le Kasuki se rapprochait, prêt à lui trancher la gorge dans les instants qui suivraient.





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Ven 19 Jan - 23:30
C'est Cher ou Chiro ?



Finalement il n'y avait bien que Lester qui avait compris ce qu'était réellement son camarade privé de lumière, à savoir une saloperie de bombe à retardement. Il pouvait être plaisant, bon vivant et même sympathique parfois, toujours à sa manière déjantée, mais comme un savon un peu trop glissant il ne lui fallait qu'une seule impulsion mal contrôlée pour devenir véritablement incontrôlable . Était-ce de sa faute ? Bon nombre de psychiatres s'étaient presque arrachés les cheveux en tentant de décortiquer la psyché unique de ce jeune sociopathe. Comment pourraient-ils comprendre ? Ils étaient tous si raisonnables et bien -pensants qu'ils ne pourraient jamais raisonner comme un homme qui était leur exact opposé.
La plupart des hommes voulaient être bons mais portaient en eux une part d'ombre qui prenait parfois le dessus tandis que Joshua, lui, était l'exact inverse : un homme violent et sadique ayant parfois quelques éclairs d'une gentillesse passagère. Aujourd'hui il s'était levé en étant porté par l'un de ces rares moments mais, comme à chaque fois, la nature reprenait enfin ses droits en rappelant au jeune handicapé qu'il était un homme violent dans un univers qui ne faisait que stimuler cette partie de son esprit. Il avait essayé de jouer les invités sympathiques mais, une fois encore, les ennuis le rattrapaient encore.
S'en plaignait-il ? Bien sûr que non, c'était toujours amusant de ne pas avoir à chercher une nouvelle cible. S'approchant des deux personnes qui semblaient avoir créé le chaos ambiant qui régnait désormais dans cette salle, Joshua fut à la recherche d'un bouc émissaire. Pourquoi ? Parce qu'il aurait aimé pouvoir se remplir la panse avant de se mettre à tuer mais cette chance lui avait été subtilisée, volée par un de ces deux gugusses. Mais qui ? Le premier des deux à réagir fit preuve d'une impertinence qui fit sourire le jeune Anderson, mais ce sourire disparut lorsque le second homme à la voix grasse et quelconque crut bon d'intervenir.
Un bigleux ? Un putain d'bigleux ? Savait-il qu'il y avait une différence entre de simples problèmes de vue et l'absence totale de ce sens primordial ? S'il avait traîté Joshua de taupe ce dernier aurait sans doute rigolé mais cette remarque était tellement grossière et dénuée de panache qu'elle ne fit naître qu'une moue mécontente sur le visage très expression du garçon. Eh oui il était expressif car si certains voyaient les yeux comme les miroirs de l'âme, Joshua était probablement le moins lisible des hommes et compensait comme il le pouvait.
Ni une ni deux le sociopathe coupa le second intervenant d'un :

« Hey, pignouf, on t'a sonné ? Laisse les adultes parler entre temps. »

Non mais comment osait-il interrompre cette conversation ? Bon d'accord la question posée était également à son attention mais cela ne voulait pas dire pour autant qu'il était autorisé à parler ! Non mais sans blague, où allait le monde ? Mais alors que le jeune homme était toujours hésitant quant à connaître le responsable de ce véritable foutoir, frustré de ne pas en être l'auteur, il fut coiffé au poteau. En effet, sans crier gare, le petit malin rouvrit les hostilités et les deux abrutis se remirent donc à se foutre sur la gueule en ignorant royalement Joshua. Alors déjà ignorer un arrogant narcissique n'était jamais une très bonne chose mais, lorsqu'un tel caractère était doublé d'un penchant évident pour la violence, cela devait une très mauvaise idée.
Voyant que les deux ne faisaient même pas attention à sa présence, le garçona leva son bras-canon et tira un boulet qui vint exploser un petit morceau du toit.

« Bon, on m'explique ce qu'il se passe ici ? J'comprends rien et bizarre, quand j'comprends pas, j'ai une furieuse envie de tout faire péter. C'est plus fort que moi. »

Quoi de mieux pour attirer l'attention ? Malheureusement du fait de sa cécité l'Anderson n'était pas le meilleur des tireurs et il fut forcé de bondir sur le côté pour éviter d'être écrasé par un pan du toit. Se redressant, toussant pour se donner une contenance comme si rien de spécial ne venait de se passer, c'est avec un ton des plus confiants qu'il déclara :

« Hum, c'était exactement ce que je voulais faire. »

Mais apparemment ce petit coup ne sembla pas ralentir les ardeurs des deux idiots qui continuèrent à s'affronter de plus belle. L'un tirait et reculait pour créer de la distance tandis que l'autre cherchait le contact, un affrontement classique duquel Joshua était frustré de ne pas faire partie. Aussi, alors que l'homme à la dague se rapprochait du tireur, un coup de pied sorti de nulle part le força à bondir en arrière.

« Eh oh ! J'vous parle, bande de cons ! »

Devant lui se tenait l'homme aux yeux masqués par ce fin bandeau rouge, dont les bras avaient repris leur forme originelle. Mais alors que pouvait être cet étrange bruit qui provenait de sa personne ? Sans doute les chaînes qui tournaient frénétiquement tout autour de ses deux bras comme si ceux-ci étaient devenus des tronçonneuses improvisées. Oh oui, initialement cette technique était défensive mais pourquoi ne pas l'utiliser offensivement ? Pourquoi ne pas ravager la chair de ce crétin à la dague pour l'avoir ignoré quelques instants plus tôt ? Il n'y avait rien qui l'en empêchait, rien du tout.


Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia


Spoiler:
Joshua Anderson
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Mar 10 Avr - 13:58
”Celebrate while you still can”




C'est cher ou Chiro ? [Mission FB][PV Joshua] 1516051738-chiro-kasuki
Chiro Kasuki, Mercenaire primé à 24.000.000 Berrys


- Crève ! Rugit le Kasuki alors que sa lame se dirigeait à toute vitesse vers la gorge du compositeur.

- Peut-être, constata ce dernier, pragmatique.

Pourtant, ce ne fut pas la morsure froide et sans merci de l'acier qui vint cueillir la gorge de notre tireur, mais bien un bruissement de surprise alors que son assaillant se faisait percuter. Le troisième individu, celui qui était visiblement atteint d'une forme de cécité volontaire ou non, venait d'entrer à nouveau en scène. Sa première tentative de réclamer un peu d'ordre et de calme en faisant exploser une partie du plafond n'avait pas été très fructueuse... et pour cause : le duel battait son plein. Les trois dernières balles dans le chargeur de ses Épilogues s'étaient perdues dans le vague, déviées ou esquivées par Chiro. Dans son enjambée brutale, le mercenaire avait bien failli prendre la vie de l'expert balistique... tout du moins, sa carotide semblait avoir eu chaud. Tandis que le Kasuki atterrissait plus loin en maugréant, ayant paré le coup sans pour autant conserver son avance, Francis ricana.

- Je suis toute ouïe, répondit-il mielleusement. Ma gorge vous remercie, monsieur... ?

Indépendamment d'une réponse de son interlocuteur, qui semblait lui aussi détenir des capacités hors du commun à en juger par ces chaînes de tronçonneuse qui couraient sur ses bras, l'artiste jetterait un nouveau regard à l'assassin. Il devait se défaire de cet homme... puis la suite de son plan viendrait. En intervenant ainsi et en lui donnant l'occasion d'avoir le beau rôle, celui du chevalier servant, le primé connu dans le milieu du mercenariat de South Blue venait d'offrir à toute cette pièce une fin totalement nouvelle et inédite. Rien que d'y penser, le poète du trépas jubilait intérieurement. Cependant, il fallait d'abord venir à bout de cette énergumène... ce qui était plus facile à dire qu'à faire, considérant son habileté et sa dangerosité notables.

- Bah, peu importe. Je suis Francis, et je ne dirais pas non à une petite... collaboration ? Glissa-t-il sournoisement. Il manqua de pointer le Kasuki du doigt, avant de se rappeler que son interlocuteur ne semblait pas bénéficier de la vue, même s'il se déplaçait admirablement bien. Si nous parvenions à éliminer ce monsieur, nul doute que nous serions convié à d'encore plus grandes festivités, ne pensez vous pas ? Votre estomac serait alors comblé.

Il n'avait pas loupé une miette des différents échanges, surtout que l'Anderson ne lésinait pas sur la puissance de sa voix lorsqu'il s'agissait de paraitre impressionnant. Il lui semblait relativement brut de décoffrage... donc, plus facile à manipuler. Bien entendu, le Levignac savait par expérience aussi bien globale que personnelle qu'un lunatique n'était jamais un allié fiable et qu'à tout moment, il était probable de recevoir une lame entre les omoplates. Après tout, il procédait lui même ainsi. Cependant, ils avaient pour l'heure un objectif qui pouvait devenir commun et il lui fallait absolument obtenir l'aide de cet étrange personnage s'il voulait que son plan se déroule comme prévu. Pendant que les gardes se retiraient à l'étage supérieur en compagnie des invités et de Malab'Ar, ayant finalement décidé de laisser ces personnages hauts en couleur régler le problème à leur place, les portes menant à l'extérieur furent refermées et verrouillées. Ils bloqueraient ainsi l'assassin à l'intérieur, car le laisser fuir n'était que reculer pour mieux sauter. Terminant de recharger ses armes, Francis jeta un coup d'oeil à leurs vis-à-vis, sans omettre la surveillance la plus élémentaires sur l'homme au bandeau rouge.

- Vous l'aurez voulu, maugréa l'agent en rengainant sa dague, alors que son corps se transformait.

- Oh... laissa s'échapper Francis.

La corpulence déjà assez carrée du mercenaire commença à s'arrondir par dessus le marché, alors que ses membres inférieurs et supérieurs semblaient rapetisser au profit d'un buste plus gros et massif. Bientôt, il eut une apparence plus trapue sans pour autant perdre foncièrement en masse. Des pics commencèrent à hérisser son dos d'une multitude d'aiguilles meurtrières, tandis que ses yeux désormais noirs fixaient le duo lui faisant face. Il était clairement décidé à les abattre à deux, cette fois. Ces abrutis lui avaient fait louper son coup et peut-être, ultimement, sa mission : c'était hors de question. Ces amateurs n'allaient pas s'en tirer à très bon compte. Tandis qu'il se jetait vers l'avant pour se renverser en boule, son visage désormais marqué d'une pilosité plus importante n'exprimant que la concentration, le romancier sanglant leva ses armes.

- Il arrive ! Asséna-t-il en appuyant sur la gâchette.

Les deux traits s'écrasèrent contre les épines aussi solides que l'acier du Zoan. C'était donc vrai... il était maudit ! Le Levignac n'avait pas eu l'occasion d'affronter beaucoup d'êtres touchés par ces pouvoirs, au cours de sa vie. Quelques Marines, quelques Hors-la-loi... mais ils se comptaient sur les doigts d'une main, dans l'absolu. Il fléchit les genoux légèrement, interloqué, en constatant que ses tirs ricochaient sans provoquer le moindre dégât à Chiro. Le hérisson... animal intéressant, s'il en était ! Tant qu'il était ainsi en train de tournoyer, présentant sa carapace trop vite pour que le sniper ne profite d'une ouverture, il était intouchable. Il s'apprêtait d'ailleurs à foncer sur le troisième participant de cette rixe improvisée... et sur lui, dans la continuité ! L'artiste s'apprêta donc à se jeter sur le côté, afin d'éviter l'empalement. Restait à voir la réaction de sa nouvelle connaissance.





Chiro est lvl 25.

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Joshua Anderson
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Mar 10 Avr - 19:26
C'est Cher ou Chiro ?



Certains auraient pu croire qu'une démonstration de violence au milieu de gens aussi raffinés ne ferait que gâcher la fête, que ruiner cette ambiance presque parfaitement harmonieuse tout en masquant le fumet des plats raffinés sous le nuage de poudre à canon et de sueur liée aux efforts fournis, mais en vérité il n'en était rien. Pas selon les critères du jeune psychopathe en tout cas. À bien y réfléchir tout cela faisait partie d'une seule et même fête, c'était même la bagarre qui débutait tout juste qui allait permettre au jeune aveugle de savourer un met amplement mérité. C'était un peu le même principe avec les femmes. En attraper une et la soumettre était facile, la chose la plus simple au monde au réalité, mais l'obtenir après avoir tabassé son mec en pleine rue ? Cela rendait le gain d'autant plus précieux, l'effort précédent le gain rendait ce dernier toujours plus précieux et il en allait de même pour les boissons et les plats posés délicatement sur les tables de cette salle de réception.
Mais avant de pouvoir profiter de ces repas beaucoup trop fins pour son palais le jeune homme allait devoir se débarasser de ces deux gêneurs et, alors qu'il s'introduisait dans leur combat pour se faire entendre, l'un des deux osa demander à l'aveugle son nom. Alors comme ça il ne daignait pas répondre à sa putain de question mais par contre il se croyait en droit de demander à Joshua de révéler son idée ? Oh il commençait à plaire à l'Anderson, celui-là ! La réponse, sèche et cingante, ne se fit pas attendre :


« T'auras mon nom quand on m'aura expliqué pourquoi vous gâchez ma fiesta. Et vite. »

Oui l'homme-arme était venu ici avec les meilleurs intentions du monde mais, comme à chaque fois, la vie avait décidé de lui briser les couilles en gâchant ce qu'il considérait désormais comme SA fête : c'était proprement intolérable. Alors qu'il s'apprêtait à foncer dans le tas en attaquant les deux hommes comme bon lui semble, le beau parleur de tout à l'heure fit appel à l'estomac du psycopathe pour le rallier de son côté, pour l'inciter à l'aider à vaincre l'autre gêneur. Si l'Anderson n'avait d'ordre ou de conseil à recevoir de personne il devait bien avouer que l'idée de gagner les faveurs de ces coincés du cul en les débarassant du principal trouble fête avait quelque chose de plaisant, comme la douce promesse de lendemains meilleurs. La promesse était-elle réelle on feinte ? Cela n'avait plus aucune importance, le jeune psychopathe ne voyait plus que la quantité de nourriture qu'il pourrait engloutir et, à cette idée, il répondit simplement :

« Hum, vu comme ça... »

En infériorité numérique, le fauteur de troubles décider de se replier et de dévoiler sa malédiction à l'assistance, exception faite du jeune aveugle qui ressentait un changement de former sans réellement se figurer en quoi il était en train de se transformer. Inconscient des pics omniprésents chez l'assassin sousa sa nouvelle forme, l'homme-arme fut intrigué lorsque les tirs du fameux Francis ricochèrent sur la carapace de son assaillant. Que diable était-il devenu ? Joshua n'eut pas le temps de se poser la question car il sentit l'attention de l'assassin dirigée vers lui. Tendant son bras droit en avant en sentant le monstre rouler vers lui, le jeune transforma son membre en harpon mais ce dernier ne fit que rebondit sur les pics du maudit comme si de rien n'était, ajoutant encore un peu plus de frustration chez ce garçon déjà très instable.
Alors il voulait la jouer frontal ? Brutal ? Ainsi soit-il. Laissant ses chaînes tronçonneuse recouvrir son corps et plus partiuclièrement son torse et ses bras, les laissant tourner à plein régime, le jeune homme beugla :

« Approche ! »

L'instant d'après son corps était recouvert d'innombrables pics et lames en tout genre à l'image d'un hérisson improvisé à la défense presque impénétrable. Pics contre pics, force contre force, l'impact imminent allait être des plus brutaux.


Fiche par Sánsa ; sur Never-Utopia


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Joshua Anderson
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