Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Ven 19 Jan - 17:48
Sombre affaire
La voile de mon petit bateau était tendue à cause du vent. La mer était calme jusqu’à maintenant et je me reposais tout en gardant un oeil sur l’environnement marin. Sous mes habits se cachaient mes blessures encore fraîches et dans mon sac se trouvait le reste de mes deux ex lames noire et blanche. Malgré de légères douleurs de temps à autre, je me refusais de rester au lit et attendre que mon corps cicatrice totalement et pour cause, les maux du monde n’allaient pas se mettre en pause sous prétexte que moi oui. Têtu diraient les médecins c’est donc toujours avec cette envie de me repentir et changer ce monde que j’avais repris la route envers et contre tous.
L’air marin était plaisant et m’apaisait à tel point que j’oubliais presque tout ce qui m’entoure et m’habite à l’heure actuelle. Juste moi et ce petit bateau au milieu de nul part. Est-ce ça la concentration pure et dure ? Ce sentiment de solitude mais qui ne nous pèse aucunement ? D’un mouvement lent et délicat, je laissais ma paume toucher la surface de l’eau me laissant caresser par mère nature sous forme aqueuse, ce qui me fit pousser un soupire d’aise. Si seulement Komari était là... Que demander de plus qu’une compagnie marine en plus d’un amoureux de la nature ? Fermant un bref instant les yeux, j’osais m’imaginer simplement couler paisiblement au fond de la mer et seule la belle pourrait veiller sur moi, me maintenir en vie ou m’observer.
Re ouvrant les yeux délicatement, je vis une terre à l’horizon et je ne pouvais éviter cette dernière. En effet, mes provisions commençaient à se faire rares et donc je me devais de faire le plein. Sans vouloir l’avouer, je rêvais d’un bon repas telle des nouilles et un bouillon chaud parfumé aux algues ou quelque chose du genre. Si vraiment je me montrais gourmand, j’adorerais manger un bon morceau de viande juteuse ou du poisson gras. Salivant naïvement, une petite vague me fit revenir à moi quand celle-ci percuta l’avant du petit bateau et m’envoya une giclée d’eau au visage. Me recoiffant rapidement, je me mis donc à naviguer vers l’île afin d’y déposer mes affaires pour quelques jours, loin d’imaginer les histoires qui allait s’y dérouler.
Après quelques minutes et de belles manœuvres, j’arrivais enfin sur les lieux. L’endroit semblait paisible, un peu sauvage sur les bords. Commençant donc à explorer l’île, je traversais la forêt qui entourait cette dernière afin d’arriver dans le seul village qui trônait sur les lieux. La vie était reine ici et rien ne me prédestinais à ce que j’allais devoir faire. Ne remarquant pas la base marine minime qui était voisine de ce petit village, je débutais une marche pour explorer de fond en comble cette zone vivante, véritable coeur de l’île. Un marché avait vu le jour sur la place centrale et donnait un vraie coup jeune à cet endroit. Me laissant charmer par cette zone commerciale, je me mis à discuter avec les habitants et les commerçants. Oubliant de plus belle mes soucis, je revivais. Je mettais de côté tant mes douleurs physiques que mentales. Un vrai paradis sur terre.
Colonel Veracitor
“ Poussez-vous... Poussez-vous !!! “
Me tournant pour voir ce dont il s’agissait, un groupe de marines débarquaient, approchant d’un stand en particulier. Visiblement, un vendeur de fruits locaux avait droit à une certaine visite de la part des mouettes. Hm ? Ma curiosité se faisant maladive, je ne pu m’empêcher de me décrocher de la personne avec laquelle je discutais puis je m’approchais de ce petit rassemblement de blouses blanches et bleues. Au nombre de dix, sur ce groupe il y avait un colonel visiblement, accompagné de plusieurs de ses commandants... Bref, une vraie petite armada digne d’une troupe prête à faire une arrestation magistrale. N’aimant guère cette impression de malaise, je tendais l’oreille pour écouter ce qui se disait.
“ Veuillez nous suivre sur le champs vieil homme... Votre enfant aussi. Nous allons discuter dans le quartier général. “
N’y tenant plus, je vins à tenter de forcer le passage, mais des sous-fifres m’empêchaient de directement me placer devant le fameux colonel qui ordonnait bien des choses. Forcé à rester à distance, je me mis à parler à ce dernier tout en restant à environ quatre mètres du concerné.
“ Excusez-moi... Il y a un souci ? “
Soupirant, clairement lassé en avance, l’homme ne daigna pas se retourner, parlant dans sa barbe et ordonnant directement à ses hommes de m’envoyer balader. Repoussé physiquement comme un malpropre, je commençais à vraiment ne pas aimer ça.
“ J’ai bien le droit de savoir non ? Vous faites un spectacle en pleine rue et le peuple n’aurait pas le droit de savoir ce qui se passe ? “ “ Ce qui se passe jeune homme, c’est que vous vous adressez à moi, le Colonel Veracitor comme si je n’étais qu’un simple civil. Faites attention à votre ton si vous ne voulez pas passer un sale quart d’heure pour outrage à l’ordre publique, entendu ? Une annonce publique sera faite d’ici quelques heures si notre enquête avance. En attendant que les choses se concrétises, je réquisitionne ces hommes pour être interrogés. Maintenant, dégagez ou je vous dégage moi-même... “
Fixant le regard de cet homme censé être représentant de la loi, je le défiais presque, mais son temps semblait précieux et il manqua de me faire tomber. Traçant une ligne droite avec sa troupe, il embarquait les deux innocents avec lui sans expliquer quoi que ce soit pour le moment. Clairement sur ma faim, je me faisais mal pour ne pas foncer de plus belle vers ce groupe de marines et heureusement, c’est un habitant qui me mit au courant en soupirant face à l’impuissance dont tout le monde était frappé.
“ ... Alalala... Troisième fois cette semaine... “ “ Hm ? “ “ Le Colonel Veracitor emmène plusieurs personnes, souvent ces derniers temps... Une enquête parait-il. Tout ceci ne laisse présager rien de bon, oh non... “ “ Pourquoi donc ? “ “ Simple intuition. Cet homme est plus un ‘ m’as-tu vue ‘ qu’un justicier. Mais ça, c’est normal. Il faut de tout pour faire le monde n’est-ce pas ? “
Hochant la tête, je devais avouer être troublé. Est-ce que cet homme est mauvais ? Ou est-ce juste une impression possiblement fausse ? Pour l’heure, je ne pouvais rien faire et si l’homme tenait parole, une annonce serait faite bientôt. Tout vient à point qui sait attendre non ? Impatient de savoir la vérité, je fis quelques courses et laissais le temps s’écouler. Une journée s’écoula jusqu’à ce qu’une nouvelle mise en scène eu lieu.
En effet, sur la place principale du village une véritable scène avait lieu. La plupart des marines encadrait une trentaines d’hommes. Des étrangers de l’île, mais aussi et surtout des habitants ou connaissances d’habitants. Alignés comme des criminels, voilà que le Colonel montait sur la scène tel un présentateur de show. Des installations étaient mises en place pour que sa voix puisse porter sur tout le village.
“ Veuillez être à l’écoute villageois de Kotowari. Voyez devant vous, ces gens. Vous vous demandez sans doute ce qu’ils font ici ? Il y a quelques années de ça, un meurtrier a fait de nombreuses victimes dont principalement des marines. Encore aujourd’hui, le responsable est dans la nature, cependant... Après de nombreuses recherches, tout porte à croire que ces gens sont liés dans cette affaire. Chantages, complicité de près ou de loin... Nul n’a réussis à me présenter un alibi viable et de ce fait, cette réunion a un seul but : si vous savez des choses, venez vous manifester au plus vite, sans quoi, dans les prochaines 48 heures, toutes ces personnes seront envoyées à l’échafaud ! “
Le verdict était tomber. Incapable de prouver une certaine innocence ou pas assez pure pour la marine, ces gens allaient être exécuté sans préavis. Fronçant les sourcils, j’étais aussi indigné que les autres villageois. Afin d’enfoncer le clou, le colonel commença à présenter chacun des suspects et les contextes dans lesquels les criminels avaient été jugés comme en tort. Outragé au plus haut point, le ton commençait à monter et finalement la marine prit la fuite en évitant le contact direct avec le peuple. L’homme de loi semblait persuadé d’être un futur héros, mais personne n’était dupe, son envie de gloire allait le mener à un véritable massacre. Peut-être qu’il y a avait le coupable parmi ces suspects, mais de là à devoir envoyer d’autres personnes à la mort pour avoir la bonne personne, c’est intolérable. Il fallait agir me disais-je... Et vite.
La nuit avait été agitée. Impossible de dormir avec cette ‘” menace “ qui venait de tomber. Si les villageois ne donnaient pas d’informations qui feraient plaisir au Colonel, ou n’arrivaient pas à innocenter leurs proches, ces personnes seraient exécutées pour “ complicité “. Notons l’ironie que le colonel exécute des gens par faute de preuves, mais lui-même prononce un jugement sans réelles preuves pour appuyer ses propres dires. Depuis quand la justice se base sur des hypothèses ? C’est clairement injuste et c’est pour cela que je comptais pas laisser les villageois subir cette décision immorale.
Après une nuit où je n’avais pas dormi, je me mis à préparer un certain plan en plusieurs parties. La première était d’apprendre quelle était cette affaire dont l’homme parlait. Qui était ce fameux “ tueur blanc “ ? Après une bonne matinée dans l’auberge la plus peuplée du village, je réussis à recueillir de quoi m’aider. Ainsi donc, il y a quelques années de cela, une personne aurait poignardée aisément une trentaines de personnes affilées au Gouvernement Mondial. Cependant, jamais il n’a été démasqué, la seule chose que le monde a su, c’est qu’il ne travaillait pas seul. Fort heureusement, un homme a été arrêté et reconnu comme étant un “ sbire “, mais les interrogations ne donnèrent rien outre le fait que jusqu’à preuve du contraire, l’homme serait lié à Dwarf Town. Ni plus ni moins. Son complice n’ayant pas eu la conversation facile, plutôt que l’amadouer, la marine a préférée séparer sa tête du reste de son corps en supposant que cela fasse réagir son “ patron “. Mais rien.. Le silence radio, la fin des crimes, une histoire enterrée dans jamais être résolue. Les meurtres restaient donc impunis et en plus de cela le criminel continuait de courir quelque part... C’est là que le Colonel intervient en faisant un coup d’éclat en prétextant avoir capturer dans ses filets le possible meurtrier, mais pour être sûr de l’avoir, il allait donc sacrifier d’autres pseudos complices.
Cette boutade de mauvais goût me rendait malade, d’autant plus que parmi les gens suspectés et enfermés se trouvaient des personnes âgées mais aussi plutôt jeunes. À vue de nez, pour avoir vu leurs visages la veille, de ce que je me souviens je pourrais facilement supposer que le plus jeune suspect doit avoir dix-sept ans alors que le plus vieux doit approcher de la soixante-dizaine... Bref, un vrai n’importe quoi que nous ne pouvions pas laisser faire. Mais là où je m’étonnais le plus, s’était la non réaction des villageois. Tandis que je discutais dans l’auberge, des personnes se sont liées à ma conversation et ont clairement fait comprendre qu’ils avaient perdu espoir face à cet homme que le Colonel. Pourquoi donc ? Car il n’allait jamais les écouter. N’aimant guère cette logique, je tenta donc immédiatement de faire réagir ces derniers en me faisant clair dans mes propos.
“ Et parce qu’une personne vous oppresse vous allez laisser votre ami ou connaissance se faire tuer pour un crime qu’il n’a pas commis ? “
Le silence se fit royal dans l’assemblée. Sujet tabou entamé, je ne comptais pas abandonner ces gens à leur triste sort, jamais de la vie. Je ne me doutais pas qu’un homme parmi les gens dans la pièce était un agent infiltré de la marine en civil faisant office d’espion pour éventuellement discerner de possibles indices, mais pour l’heure, ce qu’il avait sous les yeux s’était clairement un rouquin qui par ses propos allait soulever une vraie révolution.
“ Je peux comprendre que son autorité vous effraie. Mais il s’agit là de personnes que vous connaissez, d’amis, voir plus non ? Comment pouvez-vous laisser ces personnes entre les mains de cet oppresseur ? Combien sont-ils en face de vous ? Qu’est-ce qu’un grade ? Parce qu’il est colonel il aurait le droit de bafouer vos libertés ? Il abuse clairement de son statut et use de son pouvoir pour enrichir son égo, mais le pire dans l’histoire est que vous l’avez compris non ? Alors cessez d’avoir peur... Soyez honnête envers lui tout comme avec vous-même. Sans son peuple, un roi n’est rien. Sans navire, un capitaine n’est rien non plus. Si une personne doit payer, c’est le meurtrier et non de faux suspects. Vous êtes le peuple, vous avez une voix, faites donc la entendre !!! Tous ensemble, allez le voir, faites entendre vos témoignages, croisez les et faites en sorte de construire de sérieux alibi. Face à vos paroles censées, nul ne pourra ignorer la logique des choses. Ne craignez plus ce colonel et ensemble, allons aider ces innocents. “
Le moral des troupes remontant après diverses réflexions, l’affaire allait avancer, ou du moins celle du Colonel. Je mettrais mon nez plus tard dans l’origine de cette histoire après que cette première menace sera écartée me disais-je. De son côté, l’espion s’empressa d’aller prévenir le gradé au centre de toute l’attention dernièrement. Mais tandis que l’homme s’offusquait déjà d’apprendre qu’un enquiquineur allait peut-être mettre des bâtons dans ses roues, voilà que le quartier général était “ prit d’assaut “ par des gens voulant “ appliquer les dires du Colonel “. Se pressant de déposer des témoignages, la marine eu bien des informations à traiter et quand la nuit tomba enfin, seul les mouettes restaient dans le quartier général pour croiser les informations et finalement soumettre au fameux Veracitor ces dernières. Tandis que les laqués pouvaient quitter le Q.G, seul l’homme haut gradé restait en pestant dans son bureau toute la nuit.
“ ... Tsss... Saleté de gamin. Attends un peu de voir que je m’occupe de toi. “
Fou de rage qu’il était, le Colonel n’avait pas dit son dernier mot et pour cause, il voyait désormais en ce rouquin une réelle menace à son succès prometteur. Il fallait s’en rendre compte, mais qui sait si résoudre une telle affaire plus divers actes de justice ne lui permettrait pas de passer enfin contre-amiral ? Et s’il avait une telle promotion, pour sûr qu’il s’imaginait déjà Vice-Amiral et qui sait... Amiral ? Amiral Veracitor. Restais à voir quel animal il pourrait représenter, mais son surnom était déjà choisit selon lui : La vérité. Se berçant dans ses rêves, l’homme travailla durant toute la nuit pour chercher une contre-attaque à appliquer dès le lever du jour.
Quand le soleil se leva, l’homme alla voir les prisonniers uns à uns et parla avec eux pour se faire une idée. Désirant se faire passer au final pour le “ gentil “ de l’histoire, il relâcha une bonne partie de ses boucs émissaires à contre-coeur mais en garda trois. Le plus jeune suspect de sa pêche et deux adultes. Quand la nouvelle retentit dans le village, autant le dire, il ne fallut pas longtemps pour que ça arrive à mes oreilles.
“ Heiiin ? “
N’en revenant pas, je ne savais clairement plus sur quel pied danser. Quel étaient les faits retenus contre ces trois personnes exactement ? Parlant beaucoup avec diverses personnes pour en apprendre le plus, je fus totalement abasourdis par les arguments du Colonel. Le jeune homme , n’avait personne pour l’aider et les deux autres adultes semblaient absents à leurs travail respectifs au moment des meurtres pour cause de maladie. Afin d’en apprendre bien plus, j’allais interroger de mon côté les ex-détenus afin d’entendre leurs histoires respectives et autant le dire, j’avais bien des données à traiter. Affrontant sur un plan mental le Colonel, ce fut mon tour de me creuser les méninges et pour cause : il ne me restais qu’un jour pour faire éviter la potence à trois potentiels innocents.
Durant la nuit, je crus mourir tant j’avais de choses à traiter, mais soudain, alors que je perdais espoir, un petit détail me titilla. Les gens me parlaient d’un ancien marchand de couteaux de l’ile, mais qui n’était plus là depuis longtemps. Coïncidence ? Ne désirant pas tirer de conclusions hâtives, je mis juste de côté cet état de fait : le seul lien entre toutes les personnes actuellement était ce fameux marchand. Mais cet argument était clairement trop maigre pour innocenter qui que ce soit. Je me devais parler avec les détenus pour m’assurer de cela. M’accordant quelques heures de sommeil, c’est aux aurores que je me réveillais pour continuer mon enquête, loin d’imaginer les soucis qui m’attendaient.
Le jour se levait sur l’île. Comme souvent, les gens étaient calmes, mais là, plus calme que d’ordinaire et pour cause, l’histoire n’étant pas résolue, impossible de ne pas entendre de ragots ou des rumeurs. Trois personnes étaient proches du moment où ils feraient le grand saut. Malgré des témoignages pour certains et un manque de preuves pour d’autres, ces trois gens allaient êtres envoyés à la mort si on ne faisais rien. L’option du “ soulèvement “ n’était plus possible sans quoi j’allais m’attirer des foudres bien trop puissantes pour moi, alors comme une fleur, je me rendis à la base marine pour essayer de négocier quelque peu. Après une longue joute verbale, je réussis à avoir un entretient avec les prisonniers, me faisant passer pour un “ proche “. La loi prévoyait la possibilité de visites possibles selon la gravité des faits reprochés et là, comme il ne s’agissait pas d’actes concrets... Bref, allant donc voir ces gens, j’attendais que le garde me laisse un peu en paix avec eux pour parler. Bien sûr, je me doutais que la pièce était sous surveillance visuelle et audio au cas où. Quoi de plus normal ? Récoltant donc la version des faits de chacun, une fois de plus le marchand était mentionné et de plus, de petits détails faisaient surface, telle des rencontres avec un inconnu. Satisfait de mes récoltes, je comptais m’en aller, mais voilà, alors que je me dirigeais vers la sortie, des gardes et plus précisément des commandants me tombaient dessus. M’interdisant de sortir, ils m’invitèrent à les suivre pour aller dans un certain bureau : celui de Veracitor. Entrevue surprise, l’homme se tenait dans un siège en cuire et semblait me toiser du regard dès mon arrivée dans sa pièce intime. “ Assis jeune homme. “ “ ... Bonjour à vous aussi Colonel. “ “ J’ai dis asseyez-vous... Insolent. “
Me mettant sur une chaise peu confortable comparé à lui, je me demandais bien ce qui me valais une telle réunion. Telle deux chiens de gardes joliment décorés, deux commandants m’encadraient joyeusement, un sourire inexistant sur leurs lèvres. La joie de vivre polluait clairement la pièce me disais-je...
“ Quel est votre nom jeune homme ? “ “ Je me nomme Shiki M. Eiki. “ “ Allons droit au but... Un de mes collègues m’a dit que vous étiez visiblement le responsable de la belle vague humaine de hier. Est-ce vrai ? “ “ Si vous faites référence au fait que les villageois sont venus innocenter leurs proches, on peut effectivement dire que j’ai motiver ces braves gens à ne pas craindre des représailles. Ou simplement de ne pas avoir peur de parler, il s’agissait de la vie de leurs proches après tout. Est-ce qu’il y a un mal à cela Colonel ? “ “ A parler non, cependant, diffamer des choses, oui. “ “ Des diffamations ? “ “ Parfaitement, ne faites pas l’innocent... Vous savez de quoi je vous parle. Ne jouez pas au renard avec moi, ce n’est pas parce que vous avez le poil couleur carotte que vous êtes forcément plus malin que moi. “ “ ... Si vous le dites. “ “ De ce fait, j’ai entendu dire que vous avez affirmer bien des choses au sujet de la marine, ou devrais-je dire ma personne surtout. Vous rendez-vous compte de la conséquence de vos actes ? “ “ Si convaincre des gens de ne pas craindre une autre personne pour aller sauver des gens innocents, alors oui, je me rends compte de ce que j’ai fais. “ “ Donc, vous affirmez et reconnaissez avoir salit ma personne ? Vous avez clairement tenter de mettre en cause mon autorité en plus de me traiter de tyran. Vous avez tenter de soulever le peuple contre la marine. Et autant vous le dire d’homme à homme, c’est très grave. “ “ ... Je vois... “ “ De plus, j’ai fais quelques recherches et figurez vous qu’une base marine a signaler il y a de cela bientôt plusieurs mois qu’un homme c’est échappé de leur prison. Une attaque a eu lieu et un prisonnier c’est échappé durant celle-ci, suivant les attaquant. Rien de bien méchant, cependant c’est drôle car là où cela devient amusant c’est que la personne en question se nomme exactement comme vous et est décrit comme ayant une attitude poussant souvent à la violence envers le gouvernent. “
Affichant un air clairement étonné, je ne m’attendais pas à un tel retournement de situation. Cela sonnait comme un piège qui se referme sur moi. Incapable de cacher totalement mes émotions, je paraissais nerveux et cela saute aux yeux du Colonel, fier de son nouveau coup d’éclat.
“ Tel est prit qui croyait prendre n’est-ce pas ? Bref, monsieur je dis ce que je pense... Considérez vous comme en état d’arrestation dès maintenant. “
Tentant de me relever, les chiens de garde du Colonel firent pression pour me faire comprendre qu’il était vain de résister. Cela faisait chier de l’admettre, mais il avait raison. Aussi douloureux cela soit-il, je me laissais donc emmener dans une cellule pour réfléchir à mes actes.
Air de déjà-vu, je retrouvais mes trois hommes de tout à l’heure. Abasourdis par mon apparition parmi eux, je leur expliquais plus ou moins la situation pendant que les marines allaient faire de nouveau le show devant les villageois via un discours remplit de rebondissement. En plus de trois exécutions, un fugitif avait été capturé et n’était autre que l’homme aux tendance “ révolutionnaire “ si on considère le fait de convaincre le peuple de se soulever comme étant une attitude “ révolutionnaire “. La bonne nouvelle était le fait sans doute que j’allais échappé à la corde grâce au fait d’avoir aider à innocenter des gens et donc indirectement avoir permis au Colonel d’avancer dans son affaire. Hypocrisie poussée à son paroxysme, l’homme de loi se faisait tartiner l’égo comme il faut et jouissait à cette simple idée : bientôt héros du jour.
Terminant les explications à mes compagnons de cellule, je vins alors à réfléchir à comment nous sortir de là, mais rien ne me venais à l’esprit. Quoi qu’il arrive mon séjour ici était clairement ruiné. Mais pas question d’abandonner ces gens là... Essayant un peu de brainstorming, rien ne nous vins après une bonne heure de parlotes. Les marines réinvestissant les locaux après une séance de théâtre particulièrement intense auprès des villageois, nos dialogues en cellule étaient donc limités. La nuit tombant petit à petit, je devais me rendre à l’évidence, innocenter ces gens allait être difficile pour ne pas dire impossible. Me mordant une lèvre, alors que les prisonniers s’endormaient, moi pour ma part je me mis à regarder dehors via une fenêtre, la seule dans la pièce. La lune était belle et je ne pu que faire une chose dans cette véritable impasse : penser à Komari.
Posant le front contre le verre froid, je me mis à fermer les yeux et réfléchir. Que pouvais-je faire ? Je ne suis guère un héros. Que ferait Erwin à ma place hein ? La réponse est simple : téléportation. Malheureusement, moi, je ne suis que Shiki M. Eiki, un épéiste sans ses armes - puisque venu ici en civil pour mon entrevue avec les détenus - et avec peu de temps pour agir. Impossible de communiquer via un den-den... Serait-ce la fin ? Ouvrant les yeux, je vins à fixer la lune haute dans le ciel et tendre ma main vers celle-ci. Qu’est-ce que j’aimerais l’attraper. Non, je ne peux pas finir ainsi. Je ne peux pas laisser ces gens être amenés à la potence et moi être enfermés ici. Je me devais de partir et retrouver ma liberté. Si je devais donner une seule raison valable de justifier une sortie, alors sans hésiter je dirais un seul mot : l’Inquisition. Au pied du mur, clairement dans une impasse, en moi s’activa un instinct de survie qui me fit réfléchir un peu plus que d’ordinaire et une nouvelle option s’offrit à moi. Autrefois j’aurais refusé, mais là, j’avais la vie d’innocents entre mes mains. En effet, ces personnes m’avaient fait part de leurs récits et il faudrait être idiot pour ne pas comprendre qu’ils disaient la vérité. Le jeune homme était en train de faire la fête avec des amis - plus présents sur l’île - et les deux autres étaient malades et seul chez eux. Il ne me restais qu’une option : retrouver le marchand pour l’interroger et dénouer les noeuds dans cette histoire. Mais pour quitter l’île sans que les trois soient assassinés froidement... Une seule solution : prendre le rôle du méchant et m’échapper.
Le soleil se levait en cette douce journée. Dommage que la mort de trois personnes allait être l’événement du jour. Inquiet, de nombreux villageois se rassemblaient proche de l’échafaud qui était en train de s’installer sur la place principale du village. Pour ma part, j’avais mûrement réfléchis. J’allais devoir la jouer fine et surtout m’accorder avec plein de détails pour que cela marche. Ma vie allait devenir sans doute un enfer par la suite, mais si c’est pour secourir des innocents, sans doute que cela en vaille le prix. Les gens qui veulent tirer doivent être les premiers à être prêts à se faire tirer dessus n’est-ce pas ? Mon choix était fait, je me devais d’agir au plus vite.
Quand tout le monde fut debout, je me mis à hurler de douleur mimant une souffrance sans nom. Au début ignorant, ce n’est qu’après une dizaine de minutes à gémir que les gardes se posaient des questions. N’arrivant pas à supporter les décibels en trop, un commandant ordonna aux gardes de me conduire à l’infirmerie pour être examiné. Le Colonel était absent puisque sur le lieu de la construction de l’échafaud et donc j’avais carte blanche. Escorté en urgence - les mains menottées devant moi - à l’infirmerie, en chemin j’avais analysé le nombre de personnes dans la base pour me faire une idée de s’il y avait du monde dans les couloirs ou non. Fort heureusement, il ne semblait y avoir que deux commandants et des sous fifres principalement. Commençant à être examiné, j’attendais le bon moment pour frapper. Un commandant et le médecin avaient les yeux rivés sur moi. La nervosité commençant à gagner mon corps, je tremblais quelque peu, donnant un peu de vrai à ma “ pseudo “ maladie. Mais très vite, le médecin donna son verdict : “ simplement nerveux “. Je n’avais plus le choix. D’un coup, je frappa entre les cuisses le commandants pour le faire plier, puis j’enchaînais avec le médecin en l’envoyant valser contre une commode. Attrapant une seringue avec je ne sais quel substance dedans, je donna un coup de genoux dans la tête du commandant puis je m’appuya sur son torse pour alors pointer la seringue vers une de ses veines à la nuque.
“ ... Donnez moi les clés sinon... Je vous plante cette seringue et qui sait quelle merveille il y a dedans... “ “ Tsss... Que des paroles... “
D’un coup, je planta la seringue dans sa peau sans appuyer dessus pour déverser le contenu dans son corps. Criant sur le coup, je frappa son visage pour limiter son cri et alerter les gens.
“ Chut sinon je recommence... Et cette fois je t’injecte. “
Faisant mine de regarder l’endroit où j’avais pris la seringue, je vins à faussement ricaner.
“ Un tranquillisant... De mémoire, les overdoses sont pas très agréables hm ? “ “ ... La... Poche droite. Mais tu t’en sortiras pas comme ça. “
Lui mettant un coup de boule en guise de réponse, je fouilla sa poche pour alors trouver les fameuses clés. Libérant mes poignets, j’avais désormais pleinement le contrôle de mon corps. Me massant la tempe, je m’empressais de menotter les deux personnes présentes dans la pièce et pris leurs armes pour ne pas me balader nu. Attendant le bon moment pour sortir, je m’empressais de parcourir les couloirs le plus discrètement possible pour alors retourner vers les cellules. Entrant en trombe, je mis K.O les gardes restés devant les prisonniers pour les surveiller puis j’ouvris la cellule.
“ ... Je vais faire diversion. Cachez-vous pendant quelques heures dans la nature... Seulement après mon départ, vous pourrez normalement reprendre votre vie entendu ? Le mieux serait que vous fassiez semblant de vous blesser pour faire croire à une bataille. Si on vous pose des questions, dites que vous avez essayez de m’arrêter alors que j’essayais de vous recruter entendu ? Faites moi confiance... Je reviendrais pour mettre au clair cette histoire, vous avez ma promesse. “
Laissant les gens me faire signe qu’ils avaient compris, je ligotais les deux soldats hors d’état de nuire avant de me diriger vers les couloirs de nouveau. Des bruits d’alerte se faisaient entendre. Les deux corps évanouis dans l’infirmerie avaient été trouvés et le Q.G était en alerte. Ce que j’ignorais, s’était qu’ils ne prévenaient pas pour le moment le Colonel histoire de ne pas le rendre fou de rage. Le commandant restant prenait la responsabilité de l’opération, jurant de me capturer. Des dizaines de soldats se mirent à patrouiller dans le bâtiment à la recherche de ma personne. Me cachant, jouant au chasseur traquant sa proie, je m’occupais un à un des soldats jusqu’à finalement être prit en grippe.
“ Il est là !!!! “
Débarquant d’un croisement, le commandant me fit fasse en attendant que les soldats restant débarquent. Sortant une épée, l’homme tenta sa chance à plusieurs reprises. Doué à n’en pas douter, il me mit clairement en difficulté, me blessant à divers endroit, je commençais à douter de mes chances; Impossible de le frapper et il esquivait les tirs de ma seule arme à feu. Bientôt, les sous fifres seraient là et cela rendrais ma mission impossible. Pesant le pour et le contre, je tentais le tout pour le tout et blessa l’homme de façon surprise. En effet, alors qu’un de ses coups m’avait fait lui tourner le dos, j’avais posé le canon de mon arme contre le coin de mon corps et en prenant un angle précis, je tirais. La balle traversa une partie fine de mon corps pour aller se loger dans le corps de mon adversaire qui ne s’y attendait pas. Prendre des dégâts en échange d’en infliger plus, telle était technique du jour. Fort heureusement, mon coup de poker fonctionna, peut-être même mieux que je ne l’aurais espéré. Grinçant des dents en sentant ma blessure, je me retourna pour voir que l’homme avait mal mais je ne pouvais pas l’aider... Prenant quelques secondes pour voir si la blessure était grave, je vins à lui dire d’un ton faussement lourd.
“ Serrez... Ou vous perdrez trop de sang et mourrez... Vous n’êtes pas mon genre de victime... Trop simple. “
Affichant un faux sourire, via cette simple parole, j’avouais être le pseudo criminel qu’ils cherchaient. Jouer le rôle du méchant me dégoûtais, mais je me devais de le jouer jusqu’au bout. Retournant exploser la base, je remarquais quelques barils de poudres et vins à en rassembler plusieurs. Faire croire à un attentat serait parfait pour définitivement être le grand méchant de l’histoire non ? Finalement, je me rendis compte que la quantité de poudre n’était pas suffisante à faire exploser entièrement la base, puis en soit, j’avais laisser la vie sauve au commandant, alors ce serais illogique de tenter de les tuer ensuite. Détruire une partie de la base serait plus logique. Ainsi donc, préparant mon coup, quand des soldats me tombèrent dessus, je perdis un peu plus de temps avant d’être tranquille. Voyant que la situation était hors de contrôle, un petit soldat fit appel au Colonel, l’informant du problème. Il me fallait faire vite. Déplaçant les corps, les ligotant ou menottant, ce n’est qu’une fois les préparatifs achevés que je fis exploser ces barils de poudre, endommageant la base.
Suite à cela donc, les prisonniers avaient carte blanche pour fuir et moi de même. Prenant un peu d’avance, c’est face à une base affaiblit que le Colonel se présentait. Fou de rage, l’homme gueulait si fort que je pu l’entendre pester et ordonner la suite.
“ Vous, toi, toi et toi... Occupez vous de la base, moi ... Je le chope. “
Courant à vive allure, je fis un détour pour retourner au plus vite à l’auberge pour récupérer mes affaires. Malheureusement, je ne me rendais pas compte que cela était assez prévisible. De ce fait, quand j’arrivais enfin à l’auberge, le Colonel ne mit pas longtemps à arriver sur les lieux. Merde merde merde... Grognant en sentant ma douleur me faire mal, je pris mon sac contenant le reste de mes ex-lames et pris ma plus précieuse lame encore intact. La dégainant, je m’apprêtais au combat en supposant qu’il me tombe dessus. Un homme averti en vaut deux comme on dit et cela ne me fis pas défaut pour une fois. En effet, l’homme avait prévu la possibilité que je m’échappe par la porte des artistes et me tomba dessus immédiatement. Son poing semblait aussi dur que l’acier et si ma lame ne m’avait pas protégé pour sûr que j’aurais des côtes ou des os en moins... Acculé rapidement, je laissais celui-ci mener la danse alors que quelques mots s’échangeaient.
“ On décide enfin de montrer son vrai visage ? ... Enfermez une bête trop longtemps et elle redeviens sauvage. “
Admirant son côté fier presque stupide pour le coup, je vins à me retenir de pouffer de rire, mais finalement je me laissais aller, cela ajoutant du réalisme à mon rôle.
“ Huhuhu... Et dire qu’il a fallut que vous foutiez presque tout un village pour m’attraper... Hilarant quand même. “
Ses coups commencèrent à pleuvoir de plus belle. Il accélérait la cadence le salop... Grimaçant mais tentant de le cacher, je continuais de le narguer, pointant astucieusement du doigt le fait qu’il devait faire des conneries pour briller.
“ Mais voyez la vérité en face... Sans moi, vous n’auriez pas eu de matière pour une futur promotion haha. Ironique n’est-ce pas ? Sans mal, pas de bien. Au final, je suis d’une certaine façon votre... Bienfaiteur. “
Explosant de rire, ma provocation fit mouche et il fonça de façon simple à moi. Profitant de l’occasion, je donna un coup de lame précis et subtile à la fois vers lui pour le blesser. Esquivant son attaque au dernier moment, je tentais immédiatement de reprendre le dessus, mais il ne se laissait pas faire. Malgré une blessure handicapante à l’épaule, il redoublait d’effort pour me donner du fil à retordre. Ceci était un combat où au final nos esprits et notre volonté était mise à rude épreuve. Après divers dialogues où lui jouait le héros et moi le vilain pour définitivement prendre le rôle du meurtrier blanc, je vins à lui donner le coup de grâce verbalement.
“ ... Ces marines ne méritaient pas de vivre. Tu aurais du voir leurs têtes quand ils se sont fait poignarder. Le dernier surtout... Lui qui semblait si tranquille... Maintenant, je vais m’occuper de toi hihi. Ne t’en fais pas, je prendrais bieeeeen mon temps. Suite à quoi, je me chargerais des villageois puisque la marine n’est quasiment plus en état d’assurer une quelconque protection ici. Note à vous-même, renforcez vos bases, elles sont limite en papier mâché... “
Un ultime assaut eu lieu entre nous et les attaques connectèrent des deux côtés. Lui se fit enfoncer dans une partie du corps une partie d’une de mes armes brisées - dont je m’étais servis comme un poignard - alors que lui m’avait brisé quelques côtes en frappant mon corps de plein fouet. Laissant la lame dans son corps, je savais que sa blessure pouvait être grave s’il ne ménageait pas son corps. Le faisant appuyer sur la plaie pour laisser la lame à sa place, je vins à me faire clair, tentant d’être le plus convainquant.
“ ... Si tu relâche la pression, tu pisseras le sang jusqu’à la mort. Adieu... Minable marine.. Ridicule même... “
Sur ces mots, je me reculais en l’observant de façon sadique. Bien que je n’aimais pas ce jeu de rôle, j’essayais de me concentrer sur lui et pour preuve j’espérais que mon idée soit bonne. De ce que j’avais compris, il est du genre à vouloir se faire mousser et non être un vrai héros. Il tient trop à son image et donc lui. Actuellement il est dans ce dilemme : m’arrêter mais risquer de mourir rapidement, ou ne rien faire et survivre. Finalement, comme espéré il préférait sa vie et ses chances de devenir célèbre au fait de perdre sa vie, me permettant ainsi une fuite. Les derniers commandants trop occupés à s’occuper de la base, j’avais désormais le champs libre pour partir.
Malgré mes blessures, je pris le large tant bien que mal, ayant fait le plein de vivres pour aller sur la prochaine île. Après avoir réussis à mettre les voiles, je vins à soupirer de soulagement. Il me fallait au plus vite trouver une île pour changer de petit bateau... Qui sait si l’homme n’allait pas demander à de possibles forces marines sur la mer de m’intercepter ? M’évanouir dans la nature était mon option la plus sûre. Se faisant, je repensais de façon interminable à tout ça. Désormais si tout se passait bien, les trois suspects allaient être traités comme innocents et j’allais être le fameux responsable de cette affaire. Malheureusement, c’est là que la deuxième partie de mon plan intervient : trouver le vrai coupable. Pourquoi donc ? Si je devais comparer mon coup à un acte, je dirais sans hésiter : secouer des cages. Dans cette cage se trouvait le vrai tueur à l’identité inconnue. En prenant son identité, qui sait si ça n’allait pas le forcer à reprendre du service pour affirmer son titre et démentir ce que je venais de mettre en place. Je venais de sauver des gens, mais aussi peut-être provoquer un nouveau malheur. C’est en prenant cet état de fait en compte que je commençais à mettre le cap vers ma nouvelle destination : Dwarf Town.
Quelque chose me disait que si l’homme avait un lien là-bas, pour sûr que je pourrais peut-être y trouver de nouveaux indices pour avancer sur cette affaire sombre. Dwarf Town, me voilà.
Je mettais de côté toute cette histoire, loin d'imaginer tout ce qui pourrais être retenu contre moi en supposant que l'homme ou ses collègues racontent tout dans un rapport : - Tentative de corruption du peuple pour le diriger contre les autorités locales. - Diffamations. - Aveux de meurtres multiples non justifiés, supposé pour le plaisir. - Dégradation de base marine. - Agression de divers soldats de la marine.