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Mar 24 Juil 2018 - 23:12
OPA Agressive.
La protectrice de Yakoutie Island avait frappé vite et fort, poussée par ses instincts les plus bassement primitifs qui, sans aucun doute, avaient été exacerbés par son fruit du démon. Qui donc aurait osé se gausser d'une araignée au milieu de sa toile, pour espérer ensuite s'en sortir indemne ? Un être insensé, ni plus ni moins. Or, ce corniaud surprit la jeune femme en ne tentant pas même une esquive. Elle avait cru devoir batailler ferme pour rabattre le caquet de ce drôle d'oiseau et le ramener à la raison en même temps qu'elle le projetterait sur la terre ferme. Sans qu'elle y prenne gare, les deux autres intruses s'étaient jointes à son attaque pour former une combinaison de techniques qui eurent raison en un clin d’œil de cet homme aux couleurs criardes. Ce dernier sembla rester prostré à terre après la frappe décisive de la dernière combattante, gardant ses mains bien en évidence, tel un pantomime de mauvais gout. La colère sembla poindre à nouveau dans l'esprit à vif de la Zoan, devant ce qu'elle interpréta comme un nouvel affront. Elle aurait très certainement achevé le travail en décapitant cet âne bâté... si une voix ne l'avait pas surprise :
- Elina, c'est un plaisir de te revoir.
Immédiatement, l'araignée sembla se figer. Ses pensées tumultueuses, ses sentiments qui déferlaient telles de puissantes vagues poussées par la tempête qui l'animaient... reprirent un flux plus calme et froid, à l'image des rivières glacées de cette île. Ses céphalées régressèrent peu à peu et, progressivement, les paresthésies douloureuses disparurent à leur tour. Cette voix... elle la connaissait. Lentement, la protectrice de l’île tourna le visage vers la personne qu'elle avait prise pour une n'ième intruse à combattre. Ses yeux d'un noir profond se posèrent sur la chevelure verte et la mine familière de Kanae Toupeix. L'effet fut similaire à celui d'une douche froide. Si Kanae et la deuxième personne qui l'avait assistée était présentes, cela ne signifiait qu'une chose : ce combat était terminé. Elle dévisagea l'ex marine un bref instant avant de répondre en inclinant la tête, son calme enfin retrouvé :
- J'apprécie votre assistance, ex colonelle Toupeix, mais je pense que nous devrons avoir une petite discussion, dès que j'aurais réglé la situation ici. Par ailleurs, j'apprécierais que vous relâchiez mon collègue emprisonné.
Elina n'oubliait pas sa position, malgré la situation qui avait été extrêmement stressante quelques instants auparavant. Elle était la protectrice de l'île et s'était targuée de respecter le décret Decima... elle ne pouvait donc décemment pas montrer qu'elle était effectivement heureuse de compter une alliée à ses cotés ! A fortiori encore moins si elle n'était pas censée entretenir pareille relation. La précaution pouvait sembler superflue, puisqu'elle allait de toute façon réduire au silence les inopportuns, mais la prudence faisait partie intégrante du caractère de la jeune femme. L'avenir lui donna d'ailleurs raison lorsqu'elle reporta son attention sur le semi géant. Sa tirade, tout autant que son attitude toujours aussi grossière et arrogante, firent de nouveau monter la moutarde au nez de la Zoan.
« Sans raison ?! », grinça-t-elle en pensée. « Si vous pensez être les seuls à pouvoir déformer la vérité à votre convenance... vous vous trompez gravement ! »
La mine sombre, elle s'avança vers le semi à pas mesurés. Elle prit soin de jeter les fils qu'elle avait tissés, comme s'ils avaient été de simples lassos d'acier dissimulés dans ses manches jusqu'à présent. Ce petit détail sorti de son esprit, elle reprit la parole en regardant droit dans les yeux ce tas de fumier géant qui osait empirer son cas, de seconde en seconde :
- Votre conception de violence gratuite est pour le moins étonnante. Je ne sais ce qui m'horrifie le plus, votre mauvaise foi ou votre stupidité.
Sans laisser le temps à son interlocuteur de tenter de l'interrompre, elle reprit d'une voix forte et passablement énervée, tout en cheminant lentement dans sa direction, pointant du doigt le navire amarré à quelques dizaines de mètres derrière eux :
- Vous accostez sur cette île en catimini et terrorisez les villageois locaux, à tel point qu'ils se sentent obligés de m'appeler à la rescousse. Lorsque je me présente et vous somme de me révéler vos intentions, vous m'informez sans vous démonter chercher un hypothétique marché noir local pour commercer au nez et à la barbe de l'autorité que je représente ! Lorsque je vous en laisse la chance, vous refusez de vous rendre sagement, ce qui m'oblige à vous mettre hors d'état de nuire. Pendant ce temps votre ami à terre manque de briser le cou de mon collègue en l'emportant dans les airs contre son gré et, à présent que je le châtie en bonne et due forme, vous osez jouer les victimes ?! Avez vous seulement conscience de la situation dans laquelle vous vous êtes vous-même placés en agissant de la sorte ?!
Bien sûr, elle avait légèrement enjolivé la situation pour la faire paraître à son avantage, mais elle ne doutait pas qu'au vu de l'attitude de ces criminels de bas étage, ces images pourraient circuler plus que de raison. Elle avait donc tout intérêt à se montrer inflexible et à arranger les faits à sa façon, elle aussi, puisqu'ils ne s'étaient pas gênés pour le faire de leur côté. Lorsqu'elle estima s'être suffisamment rapprochée d'Omicron, son regard noir le transperça de part en part avant qu'elle n'assène d'un ton sans appel :
- Sur cette île, les engeances de votre espèce ne seront jamais tolérées. Et maintenant, comme promis, laissez-moi le plaisir de vous délester de votre liberté, avant que vous ne me livriez, de gré ou de force, tous vos complices !
Sans attendre une seconde de plus, la Zoan fusa en direction d'Omicron mais, au lieu de lui passer entre ses jambes comme précédemment, elle se contenta d'une attaque frontale la plus rapide possible. Son poing s'envola en direction de l'estomac de sa cible, tandis que les mains du semi géant étaient occupées à garder l'escarméra braqué sur elle. S'il tentait de s'en délester pour combattre malgré tout, elle était prête à adapter son attaque en un battement de cil pour passer sous la garde du gros balourd et lui administrer la correction qu'il méritait.
- Patron, je crois que les combats vont bientôt se terminer. Le Zoan volant est à terre après une attaque combinée, et le semi géant se retrouve dans la panade, le dernier ne bouge plus depuis quelques temps.
La phrase de Kim arracha un soupir de soulagement à Ron qui, toujours fébrile, avait suivi les combats avec appréhension. Si la patronne s'était faite tuer... lui même aurait sans doute payé le prix fort pour son manque de sérieux. Mais, pour le coup, cette histoire lui avait servi de leçon ! À l'avenir, il serait tout aussi sceptique et paranoïaque que les autres criminels qui peuplaient le marché noir de Yakoutie. Le vieux renard, quant à lui, sourit de nouveau et rappela John d'une voix forte. Le jeune homme revint en quatrième vitesse pour écouter la demande insolite de son supérieur hiérarchique :
- Préparez moi une baignoire en métal remplie d'eau de mer dans le marché noir et mettez là dans un lieu caché sous bonne garde. Une fois que ce sera fait, appelez notre aile privée de l’hôpital : nous allons avoir besoin de placer un homme dans le coma... et je suppose qu'il faudra employer des doses de cheval ! Qu'ils commandent de quoi endormir un géant pendant un mois par voies discrètes. Nous les transférerons tous les deux dans la prison une fois les bases militaires inaugurées. - Bien, monsieur. Ce sera tout ? - Pour le moment. Je te remercie, John.
L'intéressé hocha la tête et disparut comme il était venu. Le patriarche de Tsukiyo commençait à connaitre les goûts d'Elina pour l'interrogatoire de ses prisonniers. Cependant, il préférait prévoir toutes les mesures de sécurité adéquates pour éviter de se retrouver avec deux fuyards aux capacités potentiellement dévastatrices sur les bras ! Revenant à la situation présente, l’œil malicieux de Tetsujin scintilla lorsqu'il posa une question à ses deux observateurs :
- Dites-moi, comment se déroule la réunion inopinée entre ces deux charmantes jeunes femmes sur Rinekin ?
Sur Taisetsu, un homme à moitié pompette regardait la troupe de jeunettes passer devant lui en direction de la mairie. Il sembla les reluquer un instant... lorsqu'il vit dans quel état se trouvait l'épaule d'une des mignonnettes. Il s'approcha en titubant du groupe, à grand renforts de hoquets, et se pencha vers l'éclopée avec une mine sérieuse... que ses effluves d'alcool vinrent contredirent dans le même temps !
- C'est cassé. Ouep. Va... va vous falloir un toobib ! Mais c'est votre jour de chance *hips* j'en connais un d'enfer ! 'Tendez... j'vais vous noter son nom là...
Il sortit un ticket de caisse taché de gras et d'alcool et y griffonna un nom, avant de s'affaler à moitié sur l'une des filles en s'excusant à haute voix. Alors que tout à chacun y verrait un poivrot en train de tenter de tripoter une jeune fille comme un vieux pervers, l'agent de Tsukiyo glissa à voix basse à Lily :
- Ils sont au courant de votre arrivée et ne poseront pas de question. Les soins seront anonymisés. Elina prendra en charge les frais.
Il finit par trébucher sur quelques pas en s'éloignant du trio et, retrouvant son équilibre de manière fort théâtrale, l'hurluberlu déclara d'une voix avinée :
- Et dites leur que vous venez de la part de Max ! Max, que j'm'appelle... *hips*
Il s'en alla alors sans un regard en arrière, cahin caha, vers Dieu seul savait où.
Résumé : Elina répond à Kana de manière assez distante, mais la remercie néanmoins de son intervention (toujours pour tenter de garder sa couverture). Elle répond à Omicron en lui redressant la situation de son point de vue, et termine sa tirade par une attaque frontale pour "terminer le travail".
Kim et Ron (PNJ lvl 1) observent la scène de loin, dans les collines environnant Rinekin, avec une longue vue. Ils rapportent à Tetsujin que les combats semblent se terminer. Un inconnu accoste les révolutionnaires sur Taisetsu et en voyant l'état de l'épaule leur écrit sur un papier le nom d'un médecin à consulter pour les aider. Lorsqu'il leur donne, il en profite pour leur glisser en murmurant que personne ne leur posera de question et que leur passage sera anonymisé.
Carte de Yakoutie :
Spoiler:
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Kokuro Elina
Kanäe Toupex
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Jeu 26 Juil 2018 - 14:42
Histoire de politique
Devant la réaction de la criminelle connue en tant que civile en charge de Yakoutie Island, « l’ex-colonelle », comme elle l’avait appelé, ne put qu’afficher un sourire amusé auquel elle donna sciemment un léger côté sadique. Après tout, elle jouait la froide et l’étonnée alors qu’elle savait pertinemment que le groupe de la Toupex arrivait sur son île, aussi bien à titre personnel qu’au titre de son allié : l’inquisition. Elina voulait jouer la distance, l’absence de liens et presque l’ennuie de voir débarquer une révolutionnaire sur son île, qu’à cela ne tienne, Kanäe rentrerait dans son jeu pour brouiller les apparences. Il restait vrai qu’aux yeux du monde, Kokuro Elina était une civile respectable qui avait pris sur île de devenir la régente et la protectrice de la petite île du Nord. Bien qu’Aston Finley sache la vérité, l’araignée ne semblait pas encore inquiétée par cette découverte ; probablement grâce à la trêve existante entre Erwin Dog et le directeur de l’AOI. Ce fut donc en révolutionnaire convaincue que la chasseresse répondit à la civile.
Très bien, nous parlerons si tu le souhaites mais ne t’en fais pas, je ne fais que passer sur ton île.
Kanäe s’avança alors vers la cage créée par Nana et en sectionna l’un des barreaux à l’aide d’une pince qui venait de remplacer sa main gauche. Ainsi, Francis Levignac, associé de la Kokuro pourrait retrouver sa liberté une fois qu’il serait sorti de cet état d’inconscience causé par sa chute. S’agissant de sa réponse, elle ne voulait pas causer davantage de tort à son alliée et faire croire à un passage éclair sur l’île ne pourrait pas réellement lui faire de tort. Quant à son implication dans cette échauffourée, il pouvait trouver de multiples justifications. Kanäe était une révolutionnaire cherchant à protéger le peuple, alors en quoi paraissait-il impossible qu’elle vienne protéger le village de pauvres gens apparemment attaqués par des inconnus. Quoiqu’il en soit, et avec le mime volant blessé assez sérieusement, la situation semblait maintenant sous contrôle et Kanäe reprit la place qui lui revenait : celle de spectatrice. Les opposants d’Elina n’étaient pas des civils, ils n’étaient probablement pas là en paix si la Kokuro les avait attaqué, elle n’avait pas son mot à dire dans les histoires politiques de l’île et s’en moquait un peu également. Plus encore, depuis leur rencontre sur Las Camp, la maudite avait un ressenti étrange en ce qui concernait l’homme relié au mime : Kabayoshi Kiru. Il ne lui avait pas semblé discourtois ou mauvais mais Mivi et plus généralement, Eken Sor, semblait se méfier de lui. EN plus de tout cela, le ton condescendant du semi-géant l'avait passablement irrité, elle n'allait donc certainement pas prendre la peine de calmer la cheffe des lieux.
Elle se contenta donc finalement d’observer la scène d’un œil méfiant, prête à repartir à l’assaut si l’un des visiteurs décidait de s’en prendre trop sérieusement à elle, ou en dernier recours, à Elina.
Finalement, en regardant Nana, la grande verte remarqua que sa petite sœur adoptive faisait des coucous en direction du géant, ce qu’elle trouva d’abord étrange avant de finalement remarquer ce que tenait le semi-géant : une escaméra. La petite végétale avait parfaitement compris l’usage de cet instrument et adressait donc des salutations aux personnes se situant à l’autre bout de la transmission sans trop comprendre les implications de la chose. De son côté, la primée félicita intérieurement le petit jeu de dupe d’Elina et son implication dans ce dernier ; au moins pour la couverture de la Kokuro. En effet, s’agissant d’elle directement, Kanäe se moquait totalement que l’on sache qu’elle était alliée avec la défenseuse de Yakoutie, ça ne changeait rien à son statut de criminelle. Aussi, elle resta à l’écart et ne réagit pas, ni au discours assez sensé de son alliée, ni à l’attaque qui en découla. Elle s’était mêler des affaires des autres pour le bien de son alliance, mais la combattante à huit pattes devait pouvoir gérer les choses seule maintenant, un plus pour la rediffusion vidéo des choses. Les combats seraient bientôt terminés, la verte et la brune pourraient ensuite s’occuper d’affaires plus intéressantes.
***
Lorsque le saoulard s’effondra en direction de Lily, il fut en partie retenu par Kim qui s’apprêtait à lui placer un magnifique coup de genou dans les parties, une chance pour lui que l’agent « sous couverture » d’Elina se soit expliqué rapidement. Elle récupéra donc l’indication pour le compte de la blessée et le groupe de jeune femme se mit en route pour la zone dénommée vers l’adresse du médecin conseillé qui était en réalité l'hopital, les jeunes femmes entrèrent et se présentèrent comme des amis de Max.
Codé par Kari Crown
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Kanäe Toupex
Dead-End
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Mer 1 Aoû 2018 - 21:20
OPA Agressive !
Seta Panto/Omega
Doucement comme par une fatigue extrême causée par ses blessures, les mains du mimes étaient descendues, profitant du fait qu'il ne soit désormais plus le centre de l'attention. Conservant sa main gauche en l'air pour créer l'illusion au cas où quelqu'un ne se retourne vers lui ce qui ne fut pas le cas il laissa tomber sa main droite sur sa poche. De ses doigts experts il en sortit la petite fiole qu'il cacha dans sa main en relevant de nouveau celle-ci, la plaçant une trentaine de centimètres au-dessus de son visage. Il grimaça tandis que la douleur des coups encaissés se faisait toujours aussi présente et forte. Puis d'un mouvement du pouce il déboucha la fiole qu'il lâcha dans sa bouche ouverte comme pour crier sa souffrance. Il sentit le liquide se répandre dans sa gorge, avalant celui-ci sans hésiter et sentant presque aussitôt l'énergie affluer et prendre le pas sur la douleur qui le tétanisait. Déjà les deux femmes qui l'avaient frappées s'étaient écartées de lui après avoir couper court à leurs retrouvailles et ce fut d'un bond qu'il se redressa alors que la Kanaë et Elina lui tournaient le dos. La première était partie délivrer le dénommé Francis pris dans la cage de plante de son allié légèrement à l'écart tandis que la seconde se rapprochait d'Omicron d'un long monologue. Ses côtes cassées le faisaient encore souffrir, l'empêchant de se tenir droit, mais la Potion de Panoramax lui permettait d'ignorer toutes ses blessures pour l'instant, bien qu'il paye chacun de ses efforts actuels dès lors que l'effet serait passé. Se retournant vers la verte il déclara alors d'une voix assez discrète pour que la protectrice de l'île ne l'entende pas :
Nous partons je vous prierais de nous laisser faire. Je ne l'attaquerais pas et me contenterait de la contrer.
Sur ces mots il commença à avancer vers ses alliés alors que l'araignée paraissait reprendre à nouveau la parole, visiblement intarissable à présent. Se stoppant finalement il rajouta à l'attention de la Révolutionnaire :
Je ne sais pas quel avis vous avez de mon capitaine mais le votre à une dette envers lui. Ils ont jadis combattus la Révolution côte à côte ! Les ennemis d'hier sont les alliés de demain vous mieux que personne devriez comprendre ça.
Sur ces mots il s'élança en avant sans prêter la moindre attention à la contestation de chacun de ses muscles meurtris, l'adrénaline le poussant à agir en ressentant une simple gêne. D'un geste rapide il tendit sa main gauche vers Omicron encore séparé de leur assaillante de quelques mètres, plaçant sa main droite dans son dos avant de la ramener au niveau de sa joue sans cesser de courir. Utilisant son pouvoir il dévia sa main légèrement au dernier moment avant de lâcher la corde de l'arc mimé qu'il venait de créer, projetant une flèche invisible juste devant le semi-Géant tandis que la jeune femme semblait prête à agir. Baissant les bras il tenta d'accélérer le rythme, même si la verte décidait de ne plus intervenir échapper à cette Elina ne serait pas simple, et ses deux alliés n'en étaient clairement pas capable seuls.
Tsuyo Kazu/Omicron
Dès que la jeune femme s'était mise à parler Omicron avait reculé d'un pas, abaissant légèrement son escarméra en se contentant d'observer l'acte qu'elle lui dévoilait. Car s'en était un il ne fallait pas être un génie pour s'en rendre compte lorsque l'on avait vu son attitude encore quelques instants plus tôt, et lorsque l'on connaissait la réalité des faits bien éloignée de ses paroles. Il la regarda s'avancer sans réagir, sachant pourtant pertinemment que chaque pas qui la rapprochait de lui réduisait ses chances de lui échapper, pourtant il se contentait d'attendre. Il sourit intérieurement en conservant un air sérieux visible devant son attitude. Pensait-elle vraiment que cela serait de la moindre utilité ? Si jamais cette vidéo venait à voir le jour elle serait bien entendue coupée avant sa tirade, il avait d'ailleurs effectué un mouvement vers le bas après l'attaque subie par son allié, comme si le caméraman avait été effrayé. Elle se donnait tout ce mal pour rien, jamais son discours ne parviendrait à l'écran de quiconque, en réalité il serait probablement effacé par sécurité dès lors que la communication se terminerait. Et son escarméra n'enregistrait rien, elle se contentait de retransmettre elle n'en tirerait donc absolument rien. Il lâcha l'appareil avant même que la femme n'ait bougé, profitant de sa volonté de le prévenir de ses actes à venir pour se mettre en garde. Alors elle arriva, sans astuces ni artifices, usant de sa vitesse et de sa puissance pour l'attaquer de front. Ses mains en forme de griffe remplirent alors leur office, tentant de la stopper sans le pouvoir, la maudite contournant aisément sa garde. Néanmoins en agissant de la sorte il l'avait légèrement éloignée de sa position initiale, juste assez pour qu'elle doive tendre le bras complètement pour le frapper, réduisant ainsi en puissance son attaque. Le coup frappa au niveau de son flanc droit le soulevant de terre pour le projeter en arrière, une douleur certaine se faisant sentir sans qu'aucun os ne soit brisé. Il allait sentir les contrecoups de cet assaut mais cela ne serait pas une blessure extrêmement importante. Il retomba au sol sans subir de nouvel assaut, soit la jeune femme n'avait pas considéré nécessaire d'enchainer son attaque, soit elle s'occupait de Big Bear. A moins que quelqu'un ou quelque chose se soit interposé.
Résumé:
Omega profite du changement d'attention de Kanaë et Elina pour boire une fiole de Potion de Panoramax qui lui redonne son énergie, lui fait oublier la douleur et booste ses capacités. Il s'adresse à Kanaë qui est partie libérer Francis avant de foncer vers Omicron. Il tire une flèche mimée devant Omicron qui ne visera Elina que si elle attaque, puisqu'elle le fait si elle est touchée à un endroit l'effet sera le même que si elle se prenait une flèche normale sauf qu'il n'y aura pas de trace visible. Omicron recule légèrement et tente de stopper Elina quand elle attaque en lâchant l'escarméra, il échoue mais parvient à l'éloigner et donc à réduire la force de son coup. Il est tout de même projeté quelques mètres en arrière par l'assaut.
Techniques:
Omega:
Ite : Seta mime le fait d'attraper une flèche dans un carquois sur son dos, bandant alors son arc jusqu'à positionner sa main arrière jusqu'au niveau de sa joue il tire alors une flèche vers sa cible. Celle-ci se plante dans le premier obstacle qu'elle rencontre.
Dead-End
Eden Chapter
Le Passeur
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Jeu 2 Aoû 2018 - 17:22
OPA Agressive
Feat. Dead-End, Tsukiyo
Au milieu de l’agitation, le grand homme se tenait immobile, le riche habit de fourrure toujours dans les mains. S’il s’était figé sur place lorsque la protectrice des lieux lui en avait intimé l’ordre, ne souhaitant pas la froisser plus qu’elle ne l’était déjà, il n’avait réellement appréhendé la situation que quelques instants plus tard, lorsque les nouveaux arrivants avaient fait leur apparition.
Si le premier réflexe du criminel en herbe avait été de faire émerger du sol du château plusieurs canons faisant face aux murs et n’attendant que l’ouverture des meurtrières pour faire feu, il avait bien vite été stoppé dans son élan par une main velue posée sur l’avant-bras de sa petite figure intérieure. Le regard de son compagnon ne laissait pas place au doute, et même Big Bear avait été capable de le comprendre aisément. Les personnes qui se trouvaient à l’extérieur de ces murs qui lui servaient d’épiderme semblaient surclasser tout ce à quoi ils avaient eu affaire jusqu’à lors, aussi bien en terme de vitesse que de force brute. A plus d’une reprise, ils avaient complètement échappé à son regard, tandis qu’ils se portaient des coups d’une violence inouïe… Il était peu probable que de tels individus ne craignent réellement le tir d’un boulet ordinaire. Il allait donc falloir se montrer beaucoup plus malin que cela, chose que son supérieur ne semblait pas avoir encore compris.
L’immense homme squelettique ne bougeait donc pas le petit doigt, faisant office de statut de cire au milieu de cette tempête qui rugissait si près de lui. Il était cependant bien plus agité qu’il ne pouvait le laisser apparaître.
Sur le tissu carrelé qui recouvrait le masque d’ours trônaient quatre minuscules ouvertures, qu’il savait bien trop fines pour être repérées à l’œil nu par un humain ordinaire, même relativement attentif. Il ne pouvait cependant espérer qu’il en irait de même pour les monstres qui se trouvaient là. Derrière ces quatre postes d’observation se tenaient autant d’escaméras, transmettant fidèlement ce qu’ils pouvaient voir aux projecteurs qui enfin affichaient ces précieuses informations sur un large écran blanc placé au milieu du grand hall. Ainsi réunis autour de la table centrale, Big Bear et les six autres occupants du manoir bénéficiaient d’une vue panoramique complète des alentours, ne manquant pas un détail de ce qui se déroulait près d’eux. Tapotant nerveusement sur le bois massif de la table, le singe plongé dans les images réfléchissait à toute allure à la marche à suivre pour se tirer au mieux de ce mauvais pas. Le propriétaire des lieux, quant à lui, perdait sa patience aussi vite que son intérêt, malgré la fascination qu’il avait accordé durant quelques instants à la demoiselle aux cheveux mauves, nouvellement arrivée, qui semblait être de leur côté. Ou plutôt la fascination qu’il avait accordé à cette petite fiole qu’elle avait vidé dans sa gorge, qui l’avait instantanément remis sur pied malgré l’état déplorable dans lequel elle se trouvait. Big Bear devrait absolument mettre la main sur ce remède miracle… Plus tard, lorsqu’il le pourrait.
Les petits jeux d’accusations mutuelles des deux camps l’avaient blasé ; il comprenait parfaitement que la discussion ne pourrait pas évoluer plus loin par les mots, et il n’avait aucune envie de tenter de la faire avancer par les poings, comme semblaient le faire le semi-géant et la mime, si prompte à retourner au combat malgré ce qu’elle venait de subir. Non, il fallait débloquer les choses autrement. Se résoudre à partir… Ou non.
Son regard, balayant la grande pièce tandis qu’il réprimait un bâillement, s’était soudain figé. Et immédiatement, la réponse fut claire. Ils étaient là pour une raison bien précise. Quoi qu’en dise le grand agent au crâne rasé, tous savaient exactement ce qu’ils avaient à faire. Et à présent, la nouvelle recrue de l’organisation clandestine savait également comment le faire. C’en serait presque trop facile.
Un large rictus rivalisant presque avec celui affiché par le masque déformant la peau pâle sous celui-ci, Big Bear se décoinça d’un coup sec, roulant de ses épaules crispées. Une rotation du bras fit tomber le manteau de fourrure de la belle sur ses propres épaules, le poids du vêtement pesant confortablement sur les membres du vieil homme. Si l’habit était bien trop petit pour lui, il ne s’en formalisa pas le moins du monde ; les manches dépassaient à peine ses coudes, mais sa propre maigreur lui permettait de tout de même le porter sans aucun inconfort.
-Allons allons. Cessons donc ces chamailleries qui ne nous mènent à rien. Nous avons tous fait valoir notre vision, mais c’est à nous de sauter le pas. Si mademoiselle Elina veut une preuve de notre bonne foi, donnons-lui en une.
Obnubilé par l’idée qui lui trottait en tête, Big Bear était parfaitement incapable de réaliser l’étendue du décalage entre ses propos et ce qui venait de se dérouler, et se déroulait encore à l’instant, sous ses yeux. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il se devait de mener sa tâche à bien… Sans s’inquiéter de ce que pourraient en penser ses employeurs.
Joignant le geste à la parole, il s’avança lentement vers l’experte des cordes. Tandis que sur son dos et ses flancs, soigneusement cachées sous l’épaisse couche de fourrure, une dizaine de trappes s’ouvraient, transperçant sa peau, le grand homme offrit ses deux bras à la protectrice de l’île, les paumes ouvertes face au ciel et les poignets joints l’un à l’autre.
-Mademoiselle Elina, je suis tout à vous. Si vous souhaitez me mettre aux arrêts, je me plie à vos exigences.
Ce faisant, il appuya sa tirade d’un regard lourd à l’intention du semi-géant, sans se soucier de savoir si celui-ci était en mesure de le voir. Il s’efforçait de montrer un certain exemple… Restait à savoir si les prétendues têtes pensantes de la mission se montreraient capables de le suivre.
Résumé & Techniques:
Big Bear analyse longuement la situation, puis il décide de se rendre.
For the Watch [Lvl 16]: Chapter transforme sa tête en tour de guet, ouvrant des meurtrières discrètes sur tout le tour de son masque. De l'intérieur, il peut ainsi regarder dans toutes les directions.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
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Kokuro Elina
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Sam 4 Aoû 2018 - 10:57
OPA Agressive.
Comme la fois précédente, le semi-géant n'avait pas été assez prompt à réagir. D'ailleurs sa jambe blessée ne lui permettait plus de combattre efficacement selon les estimations de l'araignée ; raison pour laquelle elle n'avait même pas tenté la moindre feinte. Au contraire, elle avait besoin qu'il croit à une attaque frontale avec pour seul but de le blesser, pour qu'il réagisse avec cette donnée occupant la totalité de ses pensées.
Mais la réalité était bien autre.
Elle avait tenté de le cacher, mais cet escarméra était fiché dans son pied comme une épine lancinante. Elle ne pouvait pas se battre à plein régime, pas plus qu'elle ne pouvait communiquer avec Kanae clairement, ni même avec Francis. Aussi, lorsque le gros balourd tenta de placer ses mains sur la trajectoire de son attaque, la Zoan passa tout d'abord sous la garde de ce dernier. Elle frappa de toutes ses forces, tout en notant que sa cible avait tout de même réussit à reculer dans la manœuvre pour tenter d'amortir le choc.
« Qu'à cela ne tienne. », pensa-t-elle en un éclair. « Mon objectif est ailleurs ! »
L'araignée remarqua avec plaisir que la puissance de son coup avait été suffisant pour soulever de terre le mastodonte, preuve qu'elle gardait une certaine force de frappe sans user de son Zoan... elle avait bien progressé ! Cessant de se jeter des fleurs, l'assassin regarda son adversaire être projeté en arrière, la douleur occupant tout son esprit. De son coté, elle repéra bien vite qu'il avait laché l'appareil d'enregistrement suite au choc. Aussi, elle se baissa dès qu'elle put et s'empara du Den Den avant de reculer d'un bond, le petit objet en sa possession.
Elle n'était pas une experte, mais une brève inspection lui fit claquer sa langue sur son palais : le petit appareil n'enregistrait rien ! Il ne faisait que retransmettre. C'était donc cela que ces idiots tramaient : un odieux montage pour, encore une fois, tenter de déformer la réalité à leur avantage ? Elle qui souhaitait simplement couper le Den Den Caméra pour le reste des affrontements revit son plan en extrême urgence : elle avait besoin d'images compromettantes, elle aussi !
Et ce clown les lui servit sur un plateau d'argent.
Elle n'avait aucune idée de la manière dont il avait procédé, quand elle s'était concentrée sur son collègue, mais l'être androgyne aux cheveux violets semblait en pleine possession de ses moyens. Pire encore, il semblait qu'il ait tenté de l'attaquer dans son dos sans qu'elle s'en soit rendu compte ! Mais l'acolyte de Kanae avait dressé une espèce de barrière végétale et le regardait d'un œil torve à présent. Intérieurement, l'araignée sourit de plus belle, sans rien en laisser paraître extérieurement. Elle actionna le bouton d'enregistrement, pour conserver les images à venir en sus de les retransmettre, et vissa la caméra en direction des deux intrus de son île avant de prendre la parole, imitant le ton condescendant dont elle avait été victime auparavant :
- Nous avons donc un criminel se faisant passer pour une victime incomprise... un homme sensément brisé, à l'agonie suite aux assauts de l'horrible femme que je suis... qui marche sans souci et aide même un semi-géant à supporter son poids pour tenter de fuir ses responsabilités. Magnifique !
Elle braqua l'appareil sur elle avant de perdre toute trace de félicité dans sa voix :
- Je m'adresse aux repris de justice qui nous espionnent, bien terrés dans leur tanière. Qui que vous soyez, ou que vous soyez cachés... vous pouvez d'ores et déjà considérer vos deux agents comme morts et enterrés. Ne remettez jamais un pied sur cette île, ou vous serez les suivants.
Sans un mot de plus, l'araignée pressa le bouton pour éteindre le Den Den Mushi qui retomba dans une molle apathie, comme s'il partait pour une petite sieste. Alors qu'elle s'apprêtait à poursuivre les deux hommes, un mouvement sur sa gauche attira son attention et elle pivota d'un bloc... pour se retrouver face à Big Bear. Ce dernier s'était fait oublier durant les affrontements, mais semblait retrouver vie et s'était même accaparé le droit de se parer de son manteau ! Les yeux d'Elina s'étrécirent et toute trace de chaleur les désertèrent. Le rictus de cette tête d'ours, malgré tous les efforts de diplomaties déployés par l'homme qui la portait comme couvre chef, commençait à lui mettre les nerfs à vif, elle aussi. Elle arrêta l'escogriffe d'un geste et répondit d'un ton glacial, mais assez fort pour que tous ceux qui y prêteraient l'oreille puissent l'entendre :
- Ceci est votre dernier avertissement, Big Bear. À la différence de vos deux acolytes, vous avez été un parfait gentleman et vous ne semblez pas totalement idiot. Aussi, je serai parfaitement claire cette fois ci : posez mon manteau, allez vous placer contre un mur et attendez la fin des combats sagement si vous souhaitez vous rendre et rester intact.
Après un bref instant à plonger son regard noir dans la localisation approximative des yeux de Big Bear, elle reprit d'une voix dépourvue de toute chaleur, assez forte pour que même Francis - qu'elle pointa du doigt - puisse l'entendre :
- Si vous refusez de coopérer, ou au moindre geste suspect, mon collègue ici présent sera obligé de vous abattre sans sommation. Vous aurez été prévenu.
Sans un mot de plus, elle fonça d'un bond vif comme l'éclair vers les deux benêts qui tentaient, après toutes leurs bévues, de fuir comme si de rien n'était. Une fois quasiment à leur hauteur, elle s'adressa à Kanae d'une voix ferme :
- Kanae ! En vertu de notre relation passée et de la réputation de fervents défenseurs des civils de l'Inquisition... je suis prête à passer l'éponge sur votre passage sur l’île à une condition: si vous m'aidez à mettre hors d'état de nuire ces criminels ! Ne les tuez pas, j'ai besoin de les interroger !
Et sans attendre la réponse elle repassa à l'attaque. Ce petit jeu l'avait lassée. Cette fois-ci, elle allait réduire en charpie les membres inférieurs de ce semi-géant. Bien sur, lors de cet assaut, elle était un brin handicapée et devait protéger le Den Den Caméra... car son utilité s'avérait double de son point de vue ! Mais elle ne doutait pas qu'elle pourrait combattre le gros lourdaud sans user d'une de ses mains. Pour commencer, elle se contenta d'un Rankyaku en direction de la jambe encore valide de sa cible, dans le clair but de l'immobiliser définitivement !
- Rankyaku ! lança-t-elle avec hargne.
- Oh le salaud ! lacha Kim par réflexe. - Que se passe-t-il ? - Le Zoan attaque la patronne par derrière mais... euh... il n'a pas d'arc en fait ? Il mime juste l'attaque ? AH ! Mais une des femmes en renfort bloque... avec une barrière de bambous ? J'ai du mal à voir même avec la longue vue, patron. - Kim, tout ce que tu me racontes n'a aucun sens, lâcha Tetsujin d'une voix amusée.
De son coté, le vieil homme attendait sagement la fin des combats et profitait du divertissement, petite pause bienvenue dans le travail de longue haleine qu'était l'administration d'un marché noir en plein essor.
- Peux-tu m'en dire plus sur ce... mime ? Qu'a-t-il fait, au juste ? - Attendez patron, les gars tentent de fuir ! Et... le gars avec une tête d'ours parle avec la patronne. Mais je crois qu'elle le rembarre et... elle pointe du doigt le gars au poncho qui l'accompagnait... Qu'est ce qui se passe ? - Connaissant la protectrice de l'île comme je la connais, elle entend laver l'affront qui lui a été fait elle même. Elle doit menacer cet homme via « l'homme au poncho », et va poursuivre les fuyards. - Bah... c'est ça, patron.
De temps en temps, même un esprit aussi retors que celui de l'araignée pouvait devenir prévisible. En particulier lorsque son ego rentrait dans l'équation. Il avait appris à connaitre la jeune femme glaciale, aussi bien ses qualités que ses travers indéniables. Par exemple, il mettait en garde les hommes du marché noir à ne jamais sous estimer le défaut principal de leur nouvelle patronne : l'araignée était extrêmement rancunière ! Si on couplait ce trait de caractère à sa pugnacité extrême... il ne doutait pas qu'elle apprécierait l'initiative qu'il avait pris pour procéder aux interrogatoires en bonne et due forme de ces deux intrus, une fois les combats terminés.
Une fois arrivées à l’hôpital, le trio de révolutionnaire reçut un regard intrigué de l’hôtesse d'accueil lorsqu'elle affirmèrent être des amis de Max. La jeune blondinette à lunette haussa un sourcil un bref instant, avant de chercher en vain dans ses notes une information qui laissait penser à une visite pour un patient, ou un membre du personnel... Puisqu'elle ne trouva absolument rien ni dans sa mémoire ni dans ses papiers, elle haussa les épaules. Elle s'apprêtait à décrocher son téléphone pour se renseigner, lorsqu'une main se posa sur le combiné avant elle.
- Je m'en occupe, Stacy, déclara un homme en blouse blanche. - Ah ! Docteur Maximilien, je n'avais pas compris qu'il s'agissait de vous ! - Aucun souci, je n'avais pas eu le temps de te prévenir, toutes mes excuses. - Ce n'est rien docteur, rougit la jeune femme.
Le trentenaire brun aux yeux bleus sourit à la jeune femme d'un air aimable, avant de se tourner vers les trois jeunes filles. Il se racla la gorge et, d'un œil expert, remarqua tout de suite l'état de l'épaule d'une des trois nouvelles venues :
- Je suis le Docteur Maximilien, enchanté. Venez, vous êtes juste à l'heure et je dois jeter un coup d’œil à votre épaule, mademoiselle.
Il les invita à le suivre d'un geste élégant de la main, avant de se diriger dans une des ailes de la clinique du col. Le quatuor traversa de multiples couloirs, avant d'arriver finalement devant une porte numérotée "247". Il fit coulisser la porte et entra, invitant de sa voix grave ses patientes à le suivre : elles y découvriraient une chambre d’hôpital classique, dotée d'un lit accolé à une table de chevet, d'une armoire pour ranger ses affaires, d'une petite salle d'eau munie d'une douchette et de toilettes. Une fenêtre donnait sur la cote, au loin, et laissait rentrer la douce lumière du jour. Sans attendre bien longtemps, si les trois jeunes femmes rentraient, le docteur refermerait la porte et déclarerait :
- Vos amies peuvent rester pour l'examen si vous le souhaitez. Commencez par me raconter comment cela est arrivé, puis je vous examinerai pour faire un rapport à l'équipe. Nous vous proposerons alors les solutions envisageables, dont nous discuterons avec vous.
Elina profite de son attaque sur Omicron pour récupérer l'escarméra. Avec le Den Den, Elina filme (et enregistre) Seta aider Omicron à marcher et y va de son petit commentaire. Elle menace Dead End (sans savoir que c'est à eux qu'elle s'adresse) puis coupe le Den Den.
Lorsqu'elle voit Chapter avec son manteau tenter de se rendre, Elina le rembarre et lui demande d'attendre dans un coin et de ne rien tenter de suspect, ou alors Francis le descendra (elle s'adresse au Maestro indirectement pour le lui demander en parlant assez fort pour qu'il entende).
Elle s'esquive de toute sa vitesse vers Omicron et Seta pour passer un deal avec Kanae : si elle l'aide à mettre KO (sans les tuer) Seta et Omicron, Elina passera l'éponge sur le passage de Kanae sur Yakoutie.
Une fois la demande formulée, Elina attaque Omicron de nouveau pour tenter de blesser son autre jambe d'un Rankyaku simple.
Kim et Ron (PNJ lvl 1) observent la scène de loin, dans les collines environnant Rinekin, avec une longue vue. Ils discutent avec Tetsujin tout en suivant les combats.
Les filles sont interpellés par un certain Dr. Maximilien, qui les emmène dans la future chambre de Lily durant les soins. Il leur demande de raconter ce qui s'est passé, puis il examinera Lily et verra avec l'équipe les solutions envisageables.
Carte de Yakoutie :
Spoiler:
Techniques utilisées: Rankyaku: (lvl 20) Technique apprise après un dur combat contre une famille d'assassins. Elle consiste à trancher l'air avec son pied et de créer une véritable lame d'air pour blesser son adversaire.
NB: j'ai l'accord de Kanae pour PNJser Nana de la sorte. Les explications plus en détails viendront dans son post.
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Kokuro Elina
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Jeu 9 Aoû 2018 - 10:04
”A new Band to play with”
- Oh... de l'aspirine... se plaignit-il.
Il n'avait pas eu aussi mal à la tête depuis sa valse improvisée avec une colonne de marbre, dans le musée de Heimmingston, à North Blue. À ceci près que dans cette situation, une colonne de marbre était préférable au projectile qui l'avait touché de plein fouet : au moins, elle se voyait venir. Se massant le haut du crâne tout en poussant un gémissement qui, malgré son caractère pathétique, conservait un certain cachet, l'artiste sanglant se redressa sur les genoux avant de faire craquer ses épaules. Tâtonnant à son côté, il fut soulagé d'y retrouver son Épilogue, qu'il commença à démanteler machinalement en ses deux Prologues. Alors... que s'était-il passé, exactement ? Fouillant dans ses méninges encore malmenées par la succession des chocs et sa perte de conscience temporaire, le tireur d'élite parvint néanmoins à mettre le doigt sur la suite des événements incongrus l'ayant amené à rencontrer le sol.
D'abord, le Clown. Il s'était accroché à son fusil, acte passablement rustre et dénué de considération, avant de se laisser tomber. Ne voulant pas perdre son arme fétiche, le Levignac s'y était accroché fermement pour tenter de l'extraire des griffes de ce saltimbanque aux capacités exceptionnelles. Il s'était contenté de répondre quelque chose de l'ordre de "Oh, vous savez, un bon artiste à besoin du meilleur des outils !" lorsque cet hurluberlu couvert de peinture avait noté son attachement à son arme favorite, formulant au passage ce qui aurait tout aussi bien pu être une boutade passablement mauvaise concernant sa position dans le vide. Avant que le peintre pourpre ne fut en mesure de rétorquer le moindre trait d'esprit, un choc violent était venu exploser dans une nuée de douleurs colorées, en plein dans sa cage thoracique.
Il n'avait pas perdu connaissance à ce moment là, mais il n'en restait pas moins que sa matière grise s'était affolée l'espace d'un instant, le temps que la froideur de ses veines et de son esprit torturé ne reprennent le dessus. Qu'est-ce que c'était donc ? Il n'en avait aucune idée. Comme une balle... mais sans la blessure grave qui allait avec. Quel était l'intérêt là dedans ? L'idée d'avoir été mis à mal par un tel sacrilège balistique l'avait rendu aigri l'espace d'un instant... avant que les lianes n'accaparent son intérêt. Le spectacle des fibres végétales se nouant entre elles pour le priver de la lumière du jour, comme les mâchoires avides d'une plante carnivore en désirant toujours plus, l'avait fasciné. Une idée avait fusé dans son esprit, un nouveau spectacle. Puis le néant, lorsque son dos avait finalement percuté le sol de sa prison improvisée.
Le bruit des dîtes lianes déchirées par la Toupex l'avait ramené des bras de Morphée, et il se redressait donc déjà, prenant connaissance de la situation. Situation qui, sans le contexte ni les explications, ne semblait avoir ni queue ni tête : la petite troupe originelle de quatre, puis cinq personnes, en comptait désormais sept. Titubant en dehors de la cage naturelle dont il venait d'être libéré, le Levignac laissa son regard traîner dans un premier lieu sur la Kokuro, qu'il eut le plaisir de constater en vie et en bonne santé, avant de finalement dériver sur la demoiselle aux cheveux verts. Une couleur rare... une que l'on ne voyait pas tous les jours, du moins. Une qui lui rappelait une autre femme, cette prétentieuse petite garce qui l'avait... mais... oh ! Oh ! Excellent ! Ce n'était pas elle !
- Toi ! Je te reconnais ! lâcha-t-il avec enthousiasme. Tu es la fille du hangar. Quel hasard !
On l'aurait cru prêt à fondre de bonheur, comme s'il retrouvait une amie chère à son coeur et ses yeux. Il n'en était rien : comme d'habitude, c'était feint. Par amusement ? Par habitude ou automatisme ? Sans raison particulière ? Nul n'aurait su le dire. Ce qui était certain, cependant, c'était qu'il trouvait malgré tout une certaine satisfaction à la revoir ici, au détour d'un caprice du destin. Néanmoins, si ses informations étaient avérées, il lui semblait également qu'elle n'avait pas eu à subir les mêmes contretemps que lui...la vie était cruelle, parfois : la popularité s'était éprise de la Toupex, tandis que le Maestro en avait été privé. Mais il la saisirait à nouveau un jour : il avait déjà commencé. On ne pouvait jamais le maintenir longtemps hors de la scène.
Puis, le doigt pointé et l'ordre froid d'Elina achevèrent de rendre la situation plus agréable pour lui : jusque là, il n'avait pas compris grand chose aux tenants et aux aboutissants de la rencontre. Simplement qu'elle s'était mal déroulée, de toute évidence. Au moins, maintenant, il avait un but clair pour les prochaines minutes : tenir en joue cette étrange mascotte au style assez loufoque. Répandre son cerveau dans la neige si elle refusait d'obtempérer. Brut, plus sanguinaire que tragique, mais c'était un petit rôle qu'il accepterait volontiers de jouer le temps de revenir à ses moyens initiaux. Il pointa donc du canon de l'un de ses revolvers le dénommé "Big Bear", avant de sourire derrière le masque.
- C'est un joli costume que vous avez là. Ne m'obligez pas à le salir, je vous en prie, demanda-t-il poliment, l'axe de son arme à feu tranchant avec le caractère suave de sa requête. Dame Elina, un résumé de la situation serait-il possible ? J'ai été mis au vert un peu trop longtemps.
À peine revenu d'entre les limbes de l'inconscience, il parvenait déjà à s'amuser à nouveau du chaos l'environnant, porteur de promesses de scénarios trépidants et audacieux. Sacré Francis.
HRP:
Francis se réveille, fait son Francis, puis observe attentivement Chapter en le tenant en joue. Il utilise sa "Vision Artistique", une capacité de vue améliorée, de façon passive (il le fait constamment, mais je le précise ici car ça n'avait pour l'heure pas d'intérêt de le mettre en résumé).
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Kanäe Toupex
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Jeu 9 Aoû 2018 - 11:06
Son toit, ses lois
Contrairement à une Toupex qui avait effectivement un peu laissé de côté le mime pour aller délivrer le sniper Levignac, ce qu’elle fit en brisant l’une des racines d’un simple coup de pince, Nana était parfaitement restée sur ses gardes et bénéficiait de l’appui de son haki de l’observation pour un contrôle optimal de la zone. Si elle sentit et entendit l’intention de Seta de boire sa fiole, elle ne réagit pas, se disant assez naïvement que « le monsieur maquillé comme une dame devait avoir soif ». Contrairement à Elina donc, elle entendit parfaitement le petit discours du mime destiné à sa grande sœur, et, évidemment, elle n’y réagit absolument pas. Tant que personne ne tapait sur Kanäe ou sur la Kokuro, elle n’avait pas la moindre raison de s’intéresser à ce qu’il se passait autour d’elle.
Ce qui ne fut pas le cas de Kanäe qui écouta donc l’intervention d’Omega juste après s’être arrêtée devant la cage encore fermée du Levignac. Le Panto terminait seulement sa première réplique qu’elle le vit se diriger vers le reste de sa bande déjà maintenu en respect par l’araignée. Il avait apparemment promis de ne pas attaquer, de simplement contrer une éventuelle attaque, chose qui convenait parfaitement à la Toupex qui ne pouvait plus se permettre d’intervenir du fait de l’intervention orale maligne de la gérante de l’île quelques instants auparavant. Elle n’appréciait pas particulièrement le mime, le semi-géant ou encore l’homme à la fausse tête d’ours mais n’avait pas de raison personnelle de les décimer. Pourtant, comme si elle n’était pas encore convaincue, l’envoyé de Dead-End ajouta une phrase qui irrita à moitié la traitresse : l’évocation d’une dette du Dog auprès du Kabayoshi. Tiquant et claquant sa langue contre son palet, le regard de la maudite changea et devint plus froid, plus bestial.
Kiru Kabayoshi et Erwin Dog sont qui ils sont. Ils sont nos capitaines, ils ne sont pas nous. Ne te méprend pas, je respecte les alliances de mon supérieur, mais les services personnels qu’il doit à telle ou telle personne ne me concernent pas. A fortiori, tu n’es pas Kiru, je ne te dois donc rien et l’inquisition non plus. Et quand bien même tu le serais, ton patron est un assassin de civil de ce que j’en sais, je n’ai donc aucune fleur à lui faire.
L’instant suivant, elle se désintéressa de l’homme qu’elle imaginait partir sous la bénédiction de la patronne des lieux. Ce fut alors le moment pour elle de briser la cage végétale d’un simple coup de pince et de rendre sa liberté au sniper alors que celui-ci semblait parfaitement la reconnaître.
Excusez-moi Francis, je ne vous savais pas allié à Elina. On en apprend tous les jours.
Mais alors qu’elle avait le dos tourné, l’agent Omega commit une erreur en ne se contentant pas de contrer mais en attaquant ouvertement la propriétaire des lieux. Peut-être essayait-il de protéger son camarade mais la verte ne put le voir, elle qui délivrait l’allié de son alliée, et qui ne put finalement que voir le choc entre l’arme mimée du maudit et la protection de la jeune Nana. En effet, celle-ci qui avait parfaitement suivi l’action par le biais de son haki, avait senti l’attaque venir et avait immédiatement lancé une pop-green sur le chemin du projectile. La graine avait alors libéré une large barrière de bambous dont quelques-uns se brisèrent sous l’impact mais qui fut suffisante pour permettre à Elina de rester saine et sauve. S’en suivit alors le jeu de dupe de la Kokuro qui semblait prendre un malin plaisir à retourner la situation toujours plus à son avantage. A cet instant, sur ce champ de bataille, l’ex-mouette se félicita d’être du côté de l’insecte, celle qui était suffisamment perverse pour retourner toutes les situations, suffisamment inventive pour régler des problèmes qui feraient bloquer la majorité des guerriers. Alors, à peine avait-elle coupé le bouton de la caméra qu’une nouvelle pop-green fusa en direction du mime. Nana n’avait pas oublié l’affront qui avait été fait, malgré le petit jeu d’acteur de la cible, et comptait bien ne pas en rester là.
En l’air, une nouvelle tête d’animal composée de racine dure se créa et fondit sur le paramecia qui pourrait peut-être éviter ce coup-là mais pas ce qu’il se préparait derrière. L’araignée s’adressa à la verte, la faisant miroiter un pardon pour sa présence sur l’île, continuant inlassablement son jeu d’actrice parfaite, de propriétaire d’île acculée entre une attaque inconnue et la présence d’une révolutionnaire primée. En réalité, il en était tout autre, la Zoan à huit pattes sollicitait simplement l’appui de son alliée de l’ombre, de celle qui l’avait déjà aidé quelques instants auparavant pour enfin finir cet échange qui semblait être devenu trop long pour la patience de Jorojumo. Alors, à peine la tête en racine de Nana serait esquivée ou encaissée, que Seta verrait Kanäe fondre sur lui à l’aide d’une impulsion détonante, pinces et queue prêtes à écarter tout projectile aérien qui la menacerait. Puis, une fois à son contact, la femme-scorpion se contenterait d’un simple.
Son toit, ses lois…
Elle se saisirait alors d’une seringue dissimulée dans sa ceinture de tissu et viendrait la planter dans l’arrière de la nuque du mime. Le poison se rependrait alors rapidement, affectant directement le système nerveux, celui-ci ne transmettrait bientôt plus les ordres du cerveau et le corps serait paralysé par l’effet de la toxine. Si, d’aventures, l’agent hors-la-loi était parvenu à esquiver, la Toupex enchainerait avec un nouveau coup de poche à venin destiné aux côtes du maudit, de quoi l’immobiliser une bonne fois pour toute ou le mettre au sol avant l’assaut final. Elle ne le tuerait pas, la demande était claire, mais il ne le laisserait plus partir, que la méthode utilisée soit la méthode douce ou la méthode dure.
***
Après une standardiste un peu paumée, le trio de jeune femme tomba sur le vieil alcoolique qui apparaissait maintenant sous un jour nouveau : plus soignée, plus élégant et infiniment plus haut dans l’échelle sociale. Les filles le suivirent donc jusqu’à la chambre qui accueillerait Lily le temps de sa remise en état. Une fois à l’intérieur, Kim et Sayara prirent place dans un coin de la pièce, laissant Lily montré au médecin la blessure qui était la sienne depuis quelques semaines. Elle enleva alors ses bandages avec quelques difficultés, profitant finalement de l’aide d’une Kim qui n’aimait pas rester en place. Une fois la peau à nue, le docteur pourrait voir l’ampleur des dégâts : une large blessure perforante qui avait mis l’épaule de la patiente en miette, rien que la médecine moderne ne pouvait réparer sans l’aide de l’apport technologique. Puis, une fois le coup d’œil sur le corps de la blessure passé, la pipelette blessée expliquerait l’origine de son trouble.
Ma supérieure a été envoyée sur une mission de sauvetage il y a quelques semaines. Nous l’avons accompagné Sayara et moi et nous sommes tombées sur des gouv… des ennemis. Pendant les combats, une femme maîtrisant un retour à la vie des ongles a … empalé mon épaule et m’a brisé les os. Depuis, je ne peux plus le bouger. Le médecin de notre organisation, une personne très compétente, m’a dit qu’il ne pouvait rien faire ; que la médecine traditionnelle ne pouvait rien faire. J’ai donc fait un choix : je veux une prothèse robotique.
Elle passa sous silence leur rencontre avec un certain Mori Ranmaru, probablement le seul homme sur terre qui aurait pu remettre cette épaule en l’état, et surtout son refus de passer entre les mains du maudit. Elle avait commis une erreur sur l’île prison d’Ezra et souhaitait garder cette blessure comme le témoin de sa bêtise, comme un mémorial la poussant plus loin dans ses limites. La prothèse robotique lui permettrait de retrouver l’usage de son bras et surtout, de pouvoir reprendre sa lance pour combattre.
Codé par Kari Crown
Nana contre la flèche avec une barrière de bambous. Elle laisse Elina faire son petit speech et attaque Seta. Kana libère Francis et en entendant la demande de Elina, se jette aussi dans la baston directement sur seta pour lui injecter un poison paralysant dans la nuque. S'il esquive, elle l'immobilisera d'une façon plus radicale.
Techniques:
Pour Nana : Rö ! : Pop-green libérant, sur la zone d’impact et sur un diamètre de 3 mètres environ, une muraille de plante semblable à des bambous très résistants.
Grö ! : Pop-green libérant des racines se ralliant toutes ensemble pour former une tête de canidé en racine dure (dureté semblable au métal)
Pour Kana : Paralysie : Poison végétal qui entraine une paralysie complète du membre touché (lvl 28) (ici le système nerveux directement donc le corps)
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Kanäe Toupex
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Jeu 16 Aoû 2018 - 3:59
OPA Agressive !
Agent Dead-End
Une voix étouffée s'échappait du Den Den utilisé par le responsable du centre d'écoute de Dead-End sur North Blue tandis que l'homme paraissait au garde à vous et particulièrement attentif à ce que lui était dit. Rapidement il raccrocha pour revenir se positionner aux côtés des autres soldats qui observaient la scène de Yakoutie avec attention, des regards interrogateurs se tournèrent vers lui alors que la jeune femme protectrice de l'île s'était déjà adressée à eux et il déclara finalement :
On efface la mission !
Un murmure parcouru la salle un instant avant que le silence pesant ne reprenne place, comme pour appuyer ses propos l'homme poussa un bouton tandis que l'image avait désormais disparue. Quelques secondes plus tard sur Yakoutie Island un bruit d'éclatement se produirait dans la main de la Kokuro tandis qu'une fumée noire s'élèverait de l'appareil qu'elle tenait, celui-ci devenant subitement brûlant alors qu'il devenait inutilisable, toute donnée y résidant étant détruite par le mini-explosif installé à l'intérieur. Le contact avec la mission ainsi que les agents Omega et Omicron venait donc d'être coupé, cela ne laissait que peu de possibilités sur ce qui risquait de se passer dans les secondes à venir à présent.
Seta Panto/Omega - Tsuyo Kazu/Omicron
Un mur de bambou bloqua subitement le projectile du Mime, sortant de nul part sans que rien ne semble se passer, aucun impact visible ne se produisant alors même que celui-ci avait bien eut lieu. D'un mouvement sur le côté il contourna l'obstacle qui demeurait intact, passant du côté opposé à celui de la Kokuro pour se précipiter vers Omicron qui peinait à se redresser. Subitement il se retourna, apposant ses mains devant lui comme s'il avait été face à un mur invisible, effectuant un pas en arrière en poursuivant son manège. Sans plus attendre il se propulsa à nouveau, passant déjà derrière le Semi-Géant qui était debout malgré ses blessures. Passant à côté de celui-ci ils échangèrent un regard lourd de sens accompagné d'un hochement de tête alors que tous deux savaient pertinemment ce qui allait se produire désormais. Ils connaissaient parfaitement la procédure maintenant et l'avaient acceptés en rejoignant cette organisation, aucun regret ne serait présent dans leurs actes à venir. Omega avait pu profiter du temps perdu par leurs adversaires dans leur discussion pour s'avancer vers l'océan et effectua un premier pas dans les airs, s'élevant aussitôt du sol tandis qu'il poursuivait sa course de la même manière. Son haki était prêt à réagir sans pour autant qu'il ne jette le moindre regard derrière lui, le reste dépendrait d'Omicron à présent.
Une tête animale à base de racines apparue à quelques mètres du Semi-Géant, heurtant le mur du Mime et se trouvant forcée à éclore plus tôt que prévu. La Main d'Omicron prit alors sa forme de griffe si caractéristique tandis qu'il frappait le projectile ralenti par le second mur avec force, le renvoyant sur le côté où partait son collègue pour couvrir sa retraite. Cela ne ferait pas une grande différence mais les quelques instants nécessaires à contourner le projectile ou même à le frapper risquaient d'être nécessaires. Alors sans hésiter il se jeta sur la route de la verte, protégeant le dos d'Omega, ne tentant aucun assaut il se contenta de sauter sur l'objet que la Révolutionnaire avait sorti de ses vêtements, laissant l'aiguille pénétrer sa peau sans ciller, son regard demeurant planté dans celui de la maudite. Le Rankyaku qui vint alors frapper ses jambes sembla à peine le faire s'abaisser un peu sans qu'il n'ait aucune réaction, sentant le liquide se répandre dans son corps et ses mains se crisper autour des membres de celle qui venait de le frapper de la sorte.
Résumé:
Suite à l'intervention directe d'Elina à Dead-End le bouton d'autodestruction du Den Den est activé et celui-ci se met à fumer légèrement en devenant brûlant, il devient inutilisable et perds les données pouvant y être stockées. Omega contourne le mur de bambous et passe à côté d'Omicron en mimant deux murs avant de commencer à s'élever dans les airs en courant. Omicron se relève et écarte le projectile de Nana ralenti par les murs d'Omega et le dévie pour couvrir la voie de fuite initiale du Mime grâce à son Ryusoken. Il limite ainsi la voix d'attaque à un côté et s'interpose entre Kana et Omega et se jette sur la seringue qui se plante dans sa peau en encaissant le Rankyaku tandis qu'il se crispe sur Kana.
Omicron = lvl 32 Omega = lvl 37
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Le Passeur
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Jeu 16 Aoû 2018 - 10:10
OPA Agressive
Feat. Dead-End, Tsukiyo
Les choses se déroulaient bien vite, et ils n’étaient pas de trop de sept cerveaux au sein du château pour suivre l’évolution des événements et y réagir comme il se devait. Ou plus précisément, le cerveau de Mr. Bongs n’était pas de trop. Lorsqu’ils avaient vu la protectrice de l’île s’emparer du den den du semi-géant pour l’utiliser directement à son intérêt après avoir lancé l’enregistrement, le singe s’était levé d’un bond pour se diriger au pas de course vers un de leurs propres appareils, celui situé sur la face de Big Bear, qui jusque là ne faisait que transmettre les images jusqu’à leur poste d’observation, et en presser à son tour le bouton d’enregistrement. Sur un signe de leur paternel, et sans forcément en comprendre les enjeux, les quintuplés en firent de même quelques secondes plus tard avec les trois autres gastéropodes, situés aux coins de la forteresse.
Si l’agent de la pègre hocha la tête en les voyant faire, certain que ses supérieurs en seraient ravis, un large sourire apparut sur ses lèvres au bout de quelques instants. La destruction du malheureux escargot à l’extérieur, bien que non prévue par le jongleur simiesque, ne faisait que renforcer la qualité de l’idée qu’il avait eue ; le vieil homme le comprit immédiatement. En une fraction de seconde, ces images venaient de doubler de valeur, et pourraient constituer une belle monnaie d’échange avec la Kokuro, si par malheur la situation en venait à s’envenimer à ce point pour lui.
Ce souci réglé, chacun se tourna à nouveau vers le grand écran dressé pour l’occasion, et put observer en gros plan la jeune femme à la peau blanche lui répondre. Si Bongs leva sur lui un regard interrogateur, Big Bear hocha encore une fois la tête en silence, tant à l’intérieur de la forteresse qu’à l’extérieur. Eden Chapter, s’il avait été là, aurait sans doute été outré qu’une gamine le rembarre de la sorte, allant jusqu’à refuser sa reddition en le menaçant. Le Grand Ours au sourire carnassier se devait cependant d’être plus mesuré que son alter-ego ; s’il avait bien entendu pu hériter de la patience hors du commun de celui-ci, il en ferait certainement meilleur usage. Il serra donc le poing quelques instants, prit sur lui la frustration naissante, et sourit chaleureusement à la petite dame qui ne pourrait malheureusement rien en voir.
A l’évocation de celui-ci, il porta alors son attention sur le tireur masqué, qui sortait tout juste d’un réveil difficile, et qui était à présent chargé de le surveiller. Ce ne fut qu’au bout de plusieurs secondes d’observation qu’il se rappela de se tourner vers l’homme pour le regarder ; si cela ne lui était nullement nécessaire, ça évitait au moins d’éveiller les soupçons dans son entourage.
La protectrice de l’île partie en direction de ses supérieurs, le grand homme se désintéressa d’eux ; sa mission était claire, et l’état des deux agents qu’il ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam et qui n’étaient pas le moins du monde indispensables à celle-ci, ne lui importait guère. Si un quart de l’écran continuait de diffuser leur tentative d’affrontement et de fuite, capturée par l’escamera située dans son dos, il n’y prêta pas plus d’attention. Son intérêt était à présent ailleurs.
Oubliant malencontreusement les consignes de la Kokuro, il se dirigea avec sa lenteur habituelle vers le tireur masqué, après avoir mollement levé ses deux mains en l’air d’un geste désintéressé qui ne pourrait sans doute être interprété que comme sarcastique. Si l’homme ne le terrifiait pas, puisqu’il avait pu observer le traitement que lui avait infligé le mime quelques instants auparavant, Big Bear n’en perdait cependant pas toute prudence ; sur un signe de tête de sa part, le singe se saisit d’un large sac en toile pour se placer face au mur avant du château, aux côtés du petit gastéropode, avant de commencer à en sortir ses instruments. L’ours, quant à lui, s’enfonça dans le sol de son salon, pour réapparaître presque instantanément au bout d’un couloir situé dans son pied droit, devant une large baliste noire qui émergea de la pierre en même temps que lui. Si l’homme au masque en face de lui tentait quoi que ce soit à son encontre, ils seraient prêts.
-En effet, je viens tout juste de l’acquérir, je vous serais donc fort reconnaissant de le laisser en état… Francis, répondit-il alors d’une voix mielleuse.
Si l’homme ne l’en avait pas empêché, il serait à présent arrivé à sa hauteur, quasiment à bout portant de l’arme dirigée face à lui. Baissant les bras avec une lenteur et une prudence extrême, même pour lui, il descendit la main jusqu’à sa poche gauche pour en sortir doucement une cigarette qu’il proposa à son vis-à-vis, filtre en avant. Si celui-ci refusait, il se contenterait de hausser les épaules avant de se l’approprier, remarquant que son précédent mégot avait une fois de plus fini dans la neige. Sinon, il l’allumerait pour lui avant de la lui tendre et d’en sortir une deuxième pour ses propres besoins.
-Dites-moi donc, cela fait longtemps que vous travaillez pour cette charmante demoiselle?
Résumé & Techniques:
Big Bear active l'enregistrement de ses propres den den caméras puis se dirige vers Francis en levant les mains en l'air et en le tenant discrètement en joue. Si Francis ne l'empêche pas d'avancer jusqu'à lui, il engage la conversation et lui propose une clope.
Architect [Lvl 13]: Création d’objets "classiques" du château, comme du mobilier ou des armes. [Base : Solidité Bois] [Lvl 16 : Solidité Pierre][Lvl 24 : Solidité Acier][Lvl 37 : Solidité Titane] → Baliste simple
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
Eden Chapter
Kokuro Elina
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Sam 18 Aoû 2018 - 12:45
OPA Agressive.
Les yeux perçants de la Zoan eurent un instant de doute en voyant la réaction de Big Bear. Son visage lui étant inaccessible, elle s'était concentrée sur sa posture et avait bien vite noté ce poing serré... signe d'une colère puissante ! Néanmoins, l'homme s'était maitrisé et, à défaut d'obéir, ne s'était pas condamné lui-même en attaquant la femme maudite. N'ayant malheureusement plus le temps de converser avec cet homme à l'affiliation incertaine, ni même de prendre en considération ses sentiments plus en profondeur, Elina se concentra sur un sujet bien plus pressant : la fuite de deux autres goujats.
Ou tout du moins le voulut-elle. Une donnée tout à fait imprévisible vint retenir toute l'attention d'Elina : sa main commençait à la bruler de nouveau ! Néanmoins, cette fois-ci, la sensation avait dépassé le stade d'une simple gêne et, après un rapide coup d'oeil dans cette direction, elle en comprit bien vite la raison. Le gastéropode apathique qu'elle tenait semblait cuire de l'intérieur à présent. En une fraction de seconde, elle en suspecta la raison et balança l'appareil au loin avant qu'il n'explose. Elle grinça des dents devant cette perte qui aviva de nouveau sa colère. L'assassin reporta alors sa hargne vers les deux responsables de cette escarmouche dont elle se serait bien passée.
D'un battement de cil, sa vision avait changé du tout au tout. Une scène étrange s'était alors imposée à elle : l'homme qui avait accouru pour aider son collègue la seconde d'avant, tentait à présent de fuir sans demander son reste ? Il semblait avoir bloqué l'attaque végétale à l'aide d'une barrière invisible, en appliquant ses mains contre le vide pour la créer à partir du néant... comme un petit enfant l'aurait fait. Quel était donc ce fruit du démon si polyvalent ? Car Elina ne voyait aucune autre explication à des pouvoirs aussi éclectiques ! Le semi géant, quant à lui, tentait de bloquer tant bien que mal l'avancée de Kanae en se dirigeant vers elle. Au lieu de tout perdre, ils tentaient de laisser un homme derrière, en sacrifice, pour sauver au moins l'un des deux - voire trois - comparses ? Une tentative intelligente pour minimiser les pertes, mais qui n'aboutirait pas. Ce semi-géant était bien présomptueux de se croire assez bon pour gêner Kanae, lui qui peinait à suivre les mouvements d'Elina. Elina qui elle-même ne captait pas tous les mouvements de la révolutionnaire. L'écart de niveau était bien trop important pour que l'estropié ait la moindre chance de gêner la femme-scorpion... Mais d'un autre coté, Elina savait qu'elle-même risquait de manquer de vitesse pour rattraper le fuyard.
Elle prit donc la seule décision logique qui s'imprima dans son esprit : libérer totalement la voie pour l'ex marine qui, elle, n'aurait aucun mal à en finir avec le fugitif. L'esprit pragmatique de l'araignée avait pris cette décision si vite que son corps commença à bouger le battement de cœur suivant. Son Rankyaku était déjà parti vers la jambe du mastodonte, mais elle modifia son plan initial pour suivre les changements de comportements des deux hurluberlus. Non contente de tenter de réduire à l'impotence le semi-géant, elle se projeta à grande vitesse vers lui et frappa de toutes ses forces dans le flanc de sa cible, évitant soigneusement les cotes afin de ne pas perforer un organe. Le but n'était pas de le tuer, mais bien de le dégager du chemin de Kanae et de le réduire à l'impuissance. Par la suite, elle aurait tout le loisir de l'interroger dans de bonnes conditions.
Et elle prendrait tout son temps, oh que oui !
Une fois certaine qu'elle aurait frappé le lourdaud, elle jetterait un bref coup d’œil à Kanae, suivi d'un minime mouvement de la tête et des yeux en direction du deuxième scélérat. Si l'araignée accrochait le regard du scorpion, il n'en faudrait sans doute pas plus à l'ex mouette pour comprendre le message : Elina allait s'occuper du semi géant, tandis que les deux révolutionnaires pouvaient empêcher le saltimbanque de fuir. Si tout se déroulait selon ses estimations, le colosse serait à terre. Ainsi, elle pourrait bondir un peu en arrière de manière à jouir d'une vue imprenable sur ses faits et gestes, mais également sur le reste de la petite troupe, ce afin de faire un point nécessaire sur toutes les actions simultanées dont elle avait été témoin.
- Un résumé, Francis ? lança-t-elle alors d'une voix claire. Nous sommes face à une petite troupe de bandits qui tentaient de s'introduire sur l'île pour commercer avec d'autres criminels. L'homme que vous tenez en joue s'avère le plus coopératif, puisqu'il accepte de se rendre, semble-t-il. Les deux autres requièrent une méthode plus radicale.
Tout en gardant en visuel ses ennemis, Elina s'intéressa rapidement à l'action qui avait liée Kanae et son nouvel acolyte. Apparemment, Francis et elle se connaissaient ? Cela rajoutait un sujet de discussion à aborder avec l'ex marine. Mais, tout d'abord, elle devrait la féliciter pour ses promptes réactions et sa vivacité d'esprit. Bien plus laconique que l'araignée, la femme-scorpion avait néanmoins clairement joué le jeu de dupes nécessaire suite à l'usage d'escarméra. La perte de l'appareil rendait moins confortable le recueil d'informations concernant l'organisation secrète derrière cette attaque sournoise... mais clairement pas impossible. La Zoan reprit tout son sérieux et continua d'analyser la situation qui tournait de plus en plus à son avantage. Lorsque tout ceci serait derrière elle, Jorogumo aurait tout le temps de remonter jusqu'à ses ennemis tapis dans l'ombre.
- Le Zoan tente de fuir et le semi-géant se sacrifie pour son collègue, patron.
La voix de Kim fut retransmise à Tetsujin qui secoua la tête en soupirant. Il reprit la parole sans se démonter :
- Ils aggravent leur cas. La protectrice de l'île dispose d'une certaine patience, mais elle n'est pas illimitée. Au vu des événements, ils ont déjà épuisé le quota qu'elle leur avait alloué. - Le gars avec une tête d'ours a l'air de se rendre, par contre... - Sage décision, je pense qu'il sera bien mieux traité que les deux autres larrons.
Le vieil homme connaissait le caractère mauvais et revanchard d'Elina avec ses ennemis lorsqu'elle souhaitait les torturer ou leur faire payer un affront. Il en avait pour exemple une des lieutenantes des trois crocs qui, malgré ses révélations, était toujours gardée prisonnière dans une cellule exiguë et privée de toute source de lumière. Le vieux renard soupira et réfléchit un instant. Il finit par rappeler John pour une autre demande pour le moins inattendue :
- Mon petit John, en plus de la baignoire trouve moi quelques méduses pour les y placer. Aucun spécimen potentiellement mortel, j'insiste. Elina voudra sans aucun doute garder en vie ce maudit et l'interroger, mais également lui rendre au centuple ce qu'il lui a fait endurer. - Bien, patron.
Alors que l'homme disparaissait dans l'encadrure de la porte, l'ancêtre le rappela un instant :
- Encore une chose ! Nous aurons besoin d'un garde du corps pour escorter un autre criminel dans une cellule classique. Je confirmerai plus tard avec les geoliers, mais traitez le correctement jusqu'à nouvel ordre. - J'ai déjà pris la liberté d'avertir Mokuso. Il est en route pour Rinekin, monsieur. - Excellent, John, comme d'habitude. - Merci, patron.
Une brève courbette plus tard, l'homme effacé sortait de la pièce pour remplir ses missions. De son coté, le vieil homme tendit l'oreille pour suivre le déroulement et, il l'espérait, le dénouement de cette incartade sur les cotes de Yakoutie.
D'un œil expert, Maximilien remarqua instantanément l'étendue des lésions de sa patiente : son état était bien pire qu'il ne l'avait cru en l'abordant dans la rue. Il avait eu de la chance de recevoir l'appel d'urgence du marché noir l'informant de l'arrivée de cette patiente inattendue ; mais il avait eu encore plus de chance de tomber sur elle en se positionnant de manière stratégique, après avoir endossé un costume de couverture.
Revenant à la situation présente, le docteur fronça les sourcils. Au vu de l'impact, la tête humérale avait été brisée, de telle sorte qu'il était inutile ne serait-ce que d'envisager une prise en charge chirurgicale classique : c'eut été comme tenter de recoller des confettis avec un bout de scotch. Quant aux lésions associées en plus de cette probable fracture comminutive, le chirurgien craignait une atteinte vasculaire ou nerveuse qui, définitivement, amoindrirait les chances de récupération motrices et sensitives de sa patiente. Dans tous les cas, après un examen clinique rapide, le docteur en charge de cette guerrière estropiée dresserait un bilan bien sombre. La perforation laisserait immanquablement de lourdes séquelles si l'équipe de soin tentait une approche trop minimaliste... en d'autres termes, seules les solutions extrêmes pourraient fonctionner. Il prit alors la parole d'un ton au sérieux certain :
- Si vous m'aviez tenu un autre discours, il m'aurait été difficile d'aller dans votre sens. Je vous rejoins sur ce point : une prothèse reste malheureusement la seule option viable qu'il vous reste. Je peux m'organiser avec un petit groupe d'ingénieurs de l'île pour vous proposer différents modèles adaptés à vos... activités diverses, dirons-nous.
Après s'être raclé la gorge, la main devant la bouche, le chirurgien saisit un stylo dans la poche avant de sa blouse, puis commença à griffonner sur le petit bloc note qu'il transportait. Il reprit tout en écrivant :
- De toutes les manières, il vous faudra un bilan radiologique complet, ainsi que quelques analyses pour éviter toute mauvaise surprise lors de l'opération. J'ajouterai que, même avec une prothèse adaptée, vous devrez passer par une petite période de rééducation avec notre équipe pour vous familiariser à votre nouveau corps.
Après avoir terminé de dresser une liste rapide des examens qu'il souhaitait et des spécialistes à contacter, Maximilien rangea son stylo et, en bon professionnel reprit la parole :
- Si vous avez des questions, notamment des demandes de précisions, je vous écoute mesdemoiselles.
Résumé : Elina remarque le changement d'attitude de Seta et Omicron. Elle contre la tentative d'Omicron de s'interposer et laisse le champ libre à Kanae pour arrêter Seta. Lorsqu'elle a attaqué Omicron et qu'elle a tenté de réduire en charpie son autre jambe, elle s'écarte un peu et répond à Francis.
Kim et Ron (PNJ lvl 1) observent la scène de loin, dans les collines environnant Rinekin, avec une longue vue. Ils rapportent à Tetsujin que les combats continuent et que Big Bear se rend.
Maximilien donne son avis médical aux jeunes révolutionnaires et reste ouvert pour d'éventuelles questions.
Carte de Yakoutie :
Spoiler:
Techniques utilisées: Rankyaku (tour précédent)
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Kokuro Elina
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Sam 18 Aoû 2018 - 15:50
Impatience
Les choses duraient, encore et toujours un peu plus et cette situation commençait à peser sur la patience d’une Toupex qui aurait simplement apprécié que le maudit inconnu se laisse prendre sans opposer cette éternelle et veine résistance. Elle avait d’ores et déjà compris que le mime n’avait pas son niveau et que, s’il aurait pu poser des difficultés à Elina, il était trop faible pour lui tenir tête. Ce constat semblait évident, la Kokuwo l’avait remarqué en demandant à la révolutionnaire de se charger seul de cet homme, la verte l’avait remarqué en voyant l’inaction de sa cible face à ses assauts et les ennemis ne pouvaient que l’avoir remarqué également, non ?
Pourtant, bien qu’il soit en sursis, bien qu’une solution douce et indolore lui ait été proposée par l’inoculation du poison, bien que ce Seta puisse simplement se laisser prendre et attendre son sort calmement, il décida, une nouvelle fois, de se débattre. Il s’enfuit donc, sous les yeux d’une Toupex qui vit le projectile de sa jeune soeur végétale exploser avant d’arriver à destination et être ralenti une seconde fois. Sur le coup, elle ne put que mettre cet étrange phénomène sur le compte du fuyard, de l’homme qui laissait derrière lui un collègue qui ne pouvait espérer la moindre survie, un lâche de toute évidence. Elle ne comprenait pas quels étaient les véritables tenants et aboutissants d’une telle malédiction mais l’origine de ces pouvoirs n’étaient, aux yeux de la Toupex, que d’une possible source démoniaque. Il s’agissait d’un pouvoir trop large, trop multiple pour qu’il découle d’un entrainement spécifique et, en tous les cas, cela ne semblait rien changer. L’agent de Dead End semblait pouvoir créer des choses corporelles à partir de rien en présentant une sorte de mime de la chose. Ignorant totalement l’existence d’un fruit du mime, la Zoan partit rapidement sur un éventuel paramécia créateur de tangibilité, le fruit de la création ou de l’immatériel peut-être. Cependant, l’heure n’était pas aux suppositions mais bien à l’action.
L’herboriste nota alors le départ du semi-géant dans le même temps et leva les yeux au ciel, comme si elle trouvait le mouvement bien trop attendu ou idiot. Elina s’acharnait sur cette créature depuis de longues minutes, elle l’avait blessé, estropié et ce dernier cherchait à parer pour son allié, alors qu’il était bien trop lent pour concurrencer les deux Zoans présentent dans la zone. Preuve en fut, il fut bien rapidement repris par la camarade de l’inquisitrice et quand bien même, s’il s’était interposé, Kanäe aurait simplement pivoté autour de lui pour reprendre son élan de plus belle, possiblement en privant le géant d’un bras en passant. La pitié et la patience n’était plus de mise et l’être gigantesque pourrait vivre simplement dans un bras, il n’en mourrait pas.
Dans le fond, Elina venait de sauver l’intégrité physique de ce géant qui osait s’interposer devant une femme maintenant impatiente. Brûlant d’un feu nouveau, prête à en découdre sévèrement, la langue de la femme-scorpion claqua dans sa bouche. Il s’agissait là d’une manie, presque d’un tic, qu’elle avait récemment développé et qui témoignait de son agacement. Depuis que Sayara et Lili avaient été gravement blessée face aux forces du gouvernement, la maudite devait avoué que sa patience, autant que sa propension à ne pas infliger de trop lourdes blessures avaient baissé. Aujourd’hui, s’il le fallait, elle priverait d’un membre l’un des adversaires sans que cela ne lui pose un réel cas de conscience. Ainsi, et bien qu’elle ait toujours sa seringue en main, elle décida de la replacer dans sa ceinture alors-même qu’elle se rapprochait inexorablement du paramécia volant à qui elle avait déjà infligé de sévères blessures. Qu’il s’agisse du plan de la force ou de celui de la vitesse, l’homme maquillé ne pouvait rivaliser et serait rattrapé avant même qu’il ne puisse survoler la mer, et encore que ce soit le cas, Kanäe l’aurait attaquer de la même façon.
Elle se plaça donc à sa hauteur, celui-ci n’ayant pas pu prendre une grande hauteur depuis le début de son petit vol, et sauterait simplement pour venir lui adresser ce qu’elle désirait être pour lui, une dernière punition. Kanäe transformerait alors sa pince en un appendice d’une taille non-négligeable, recouvert d’une belle couche de Haki de l’armement et viendrai abattre son dit membre sur l’épaule de sa cible. Ici, le coup était violent mais la pince fermée ne tuerait pas, elle viendrait seulement réduire en compote les os de l’épaule du mime qui ne volerait plus, probablement plus jamais. De plus, sous la violence du choc, le criminel allait finir sa course au sol et creuser un nouveau petit cratère, de quoi lui remettre les idées en place et, probablement, l’envoyé dans l’inconscience.
Si cela ne suffisait pas, elle lui enverrait un coup de queue massif au niveau du genou pour, lui aussi, le réduire en miettes avant de planter son dard dans la cuisse du maquillé. Son poison de scorpion lui causerait une certaine douleur puis une paralysie progressive que Kanäe stopperait à temps pour éviter la mort avec un antidote de son cru.
Pour le reste, elle ne s’occuperait ni de l’homme au masque d’ours, ni d’Omicron qui ne tiendrait plus longtemps face à Elina. Derrière la verte, il restait le dernier rempart, la petite Nana. La femme aux apparences de fillette n’hésiterait pas à lancer une pop-green d’immobilisation si tout le spectacle de sa grande soeur ne suffisait pas, plus encore, si cette dernière sautait au-dessus de la mer pour rattraper le mime, elle jetterait dans l’eau une pop-green qui se transformerait alors en plateforme flottante qui viendrait accueillir la Zoan et lui éviter un plongeon dans l’océan de North Blue.
***
La patiente et ses deux amies écoutèrent les remarques et recommandations du médecin avec une certaine joie, enfin Lili allait pouvoir subir l’intervention dont elle rêvait tant depuis quelques semaines. Bientôt, elle ne serait plus une simple humaine mais bel et bien une humaine robotique, un don qu’elle qualifiait non-seulement de rare, mais aussi de super classe. Elle n’en oubliait pas pour autant les risques et les nécessités d’une telle opération et ne put que sourire lorsque Max aborda le sujet de la rééducation.
J’ai bien conscience que je devrai rester sur Yakoutie quelques temps avant de pouvoir repartir avec mes amies. Ce n’est pas un problème, ma supérieure me laisse le temps qu’il faut et les moyens nécessaires à une remise en état parfaite de mon épaule. S’agissant des questions, une chose seulement : pourriez-vous concevoir une prothèse me permettant des rotations d’épaules à 360° ? C’est ma seule demande particulière.
Un tel attirail pouvait représenter un véritable plus dans les combats à la lance.
Codé par Kari Crown
Kana s'impatiente, elle passe donc la seconde (si Omicron bloque d'une façon ou d'une autre malgré l'intervention d'Elina, Kana se contente de passer à côté de lui avec une rotation, vu l'écart de lvl, j'estime qu'elle passe). Elle fonce donc vers Sera et le rattrape, avant qu'il n'atteigne la mer selon toute vraisemblance, mais s'il est au dessus, elle y saute quand même. Elle passe en forme mega-pince et lui décoche un énorme coup sur l'épaule en direction de la terre ferme. Si le coup porte, je pense qu'on peut estimer que l'épaule et réduite en charpie et que Seta s'écrase au sol. Une fois au sol, s'il bouge encore ou essaye de se barrer, elle lui éclate un genou et lui envoie un coup de dard dans la cuisse pour le paralyser. Elle inoculera l'antidote avant la mort. Nana reste en retrait et se prépare pour mettre un filet sur Seta au cas où ou lancer une pop plateforme navale si Kana retombe en direction de la mer, qu'elle puisse avoir un appui et enchainer direct.
Technique :
Pour Kana, toujours la même chose, coup de pince en crush et tail crash sur le genou. Pour la forme Zoan : Forme hybride méga-pinces (gain de forme lvl 39) : Sur la base d’une forme hybride simple, ce sont les bras et les pinces de Kanäe qui grossissent. Il s’agit de la forme de puissance pure de l’utilisatrice du Kumo Kumo no mi. Les bras de Kanäe ne change pas de taille par rapport à sa forme complète mais sont bien plus puissants. Les pinces de Kanäe triple de taille par rapport à la transformation normale et sont dix fois plus puissantes aussi bien en impact direct qu’en pression des pinces.
Pour Nana, éventuellement : Kï ! : Pop-green libérant un filet végétal qui est capable d’emprisonner des cibles de petite taille et taille normale.
Ooooh ! : Pop-green la plus grande Nana. Celle-ci ne s'ouvre et ne se développe que dans de l'eau de mer. A l'ouverture, elle s'étend très rapidement et vient créer une plateforme marine de 4 mètres de diamètre. Parfait pour un combat naval entre maudit si la technique est répétée de nombreuses fois !
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Kanäe Toupex
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Mer 22 Aoû 2018 - 12:19
”A new Band to play with”
- Ah, j'ai donc la charge d'une personne raisonnable. C'est bienheureux, ricana doucement le tireur en observant l'homme au masque d'ours.
Les masques étaient loin de défriser Francis, lui qui en était lui même fervent adorateur. Il trouvait cela artistique d'aller au fond de la démarche, de changer de visage, de peau, de tête. De s'affubler d'une seconde couche que certaines personnes auraient pu considérer comme extravagante ou quelque peu folle, afin de mieux tenir un rôle. Le grand homme lui faisant face aurait tout aussi bien pu être paré d'un masque de caravelle que l'effet eut été le même : un individu cachant son visage était nécessairement plein de surprises, car il avait au moins une bonne raison de dissimuler ses traits... fut-elle personnelle ou pratique. Lorsque l'individu qu'il tenait en joue commença à se rapprocher, non sans avoir au préalable levé les mains avec tant d'enthousiasme qu'il semblait évident que la menace ne l'inquiétait pas plus que ça -du moins, pas assez pour qu'il ne le montre-, le peintre de la poudre à canon claqua de la langue avec un ton réprobateur. Voilà qu'il commençait déjà à tenter de filouter. Ce n'était pas très convenable... qu'est-ce qui le laissait croire qu'il se laisserait approcher de la sorte ?
- Je ne la tâcherai pas, si vous faites ce qu'on vous dit, commença-t-il simplement.Néanmoins, loin de moi l'idée d'approfondir le malaise. Tenez, prenez donc un siège.
De son autre main, il pointa élégamment un banc dans la rue, non loin d'eux, sur lequel son interlocuteur pourrait prendre ses aises. Cela avait trois objectifs : tester sa capacité à coopérer, dans un premier temps. Pour l'heure, ce point ne semblait pas faire défaut... mais les apparences étaient souvent trompeuses, et on apprenait pas au vieux singe à faire la grimace. Deuxièmement, il aurait l'occasion de forcer l'individu à effectuer un mouvement supplémentaire en cas d'action, à savoir se relever... ce qui, sur des timings aussi serrés que ceux d'un ballet mortel probable, serait exploité à bon escient. Ensuite, la taille de l'énergumène le gênait dans son activité d'observation : une fois assis, il aurait l'occasion de le détailler sans avoir à rouler des yeux excessivement. Chose qui, en plus d'être inconfortable vis à vis de son choc récent, lui faisait perdre de précieuses millisecondes qu'il ne voulait pas voir retournées contre lui. En cas de refus, il insisterait une première fois, puis tirerait sans sommation, proprement, dans le genou droit pour commencer, dans la tête en cas de mouvement dangereux. Priver quelqu'un de récalcitrant de sa mobilité était la base de toute interpellation, après tout. Autrement, l'ours n'aurait rien à craindre. Si ce dernier maintenait son offre basée sur du tabac une fois assis, l'artiste refuserait poliment en prétextant soigner ses cordes vocales.
- Je n'ai fait que récemment sa connaissance, en réalité : les circonstances m'ont poussé à proposer mon aide, répondrait-il malicieusement. Et vous ? Le peu de réaction vis à vis de vos collègue semble m'indiquer que vous n'en faites que peu de cas, commenterait-il ensuite, intrigué par le contraste entre ses deux camarades et lui-même. Non pas que je vous juge, loin de là. C'est simplement curieux. Comme si vous n'étiez pas à votre place... ou au contraire, parfaitement là où vous êtes supposé être.
Il y avait une certaine poésie dans la situation, une sorte de cassure nette entre les deux fuyards traqués et ce dernier larron qui se rendait paisiblement sans sembler craindre pour son sort. Loin d'imaginer une quelconque machination spécifique, il n'en restait pas moins que Francis était un habitué des coups fourrés : de fait, il comptait bien soigner particulièrement son travail de gardiennage, ne laissant rien au hasard. Il devait après tout encore faire ses preuves auprès de Elina, une tâche assez mise à mal par l'étrange mime aux pouvoirs sans doute maudits. Il était temps de faire preuve d'un peu de zèle : le protagoniste déploierait désormais toute son excellence dans sa mission, ce qui ne présagerait rien de bon pour Big Bear. Dès lors, il serait difficile pour son interlocuteur de faire des choses sous son nez sans être vu : la vision du Levignac, de loin supérieure à celle de la majorité des tireurs de son niveau, n'aurait aucun mal à discerner les moindres mouvements suspects à la surface de son corps, scannant inlassablement son vis-à-vis dans l'attente du retour de la Kokuro avec de nouvelles instructions... et à répliquer en conséquence.
HRP:
Francis intime à Chap de s'asseoir sur un banc, non loin, sans faire de truc louche. Il prend ses précautions compte tenu du calme assez déplacé de son interlocuteur, qu'il identifie aisément comme étant celui dont il fait lui même si souvent preuve... Si l'offre est faite malgré tout, il refuse la cigarette courtoisement, puis fait la discussion sans cesser de détailler son vis-à-vis du regard. Il remarquera la moindre chose bizarre dans son champ de vision.
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Mer 22 Aoû 2018 - 13:08
OPA Agressive !
Seta Panto/Omega - Tsuyo Kazu/Omicron
Le Semi-Géant sembla se plier légèrement lorsque le rankyaku frappa sa jambe, le privant de ses forces dans celle-ci. Aussitôt il reporta une partie de son poids sur son autre jambe déjà affaiblie, il n'avait pas à tenir longtemps, quelques secondes suffiraient. Il cligna des yeux et déjà les deux combattantes étaient sur lui, l'araignée semblant bien décider à s'en prendre à lui tandis que la verte ne semblait même pas lui prêter attention. Il voulu se jeter sur elle, se rapprochant ainsi à la fois d'Elina et de Kanaë, mais un écran noir se plaça devant ses yeux avant même qu'il ne puisse faire quoi que ce soit. Un déclic, il avait cru entendre un simple déclic au moment où le voile sombre était tombé sur lui, il ne ressentait plus rien à présent, aucune douleur, aucun regret. Il avait vécu longtemps, bien plus que la majorité des humains, et savait que cette possibilité était une réalité depuis qu'il s'était engagé avec Dead-End. Ses ancêtres disaient qu'un homme devenait réellement mature lorsqu'il acceptait son destin, se contentant de continuer à vivre et à agir jusqu'à ce que celui-ci le rattrape, car il ne pouvait rien y faire. Des souvenirs lui passèrent devant les yeux tandis qu'il souriait devant cette réalité, il était mort !
Il n'y avait eut aucun moment de pause ni aucun changement d'attitude de la part d'Omicron dès lors qu'il s'était jeté vers Elina et Kanaë pour les retarder. En réalité si rien d'autre ne s'était produit la protectrice de l'île l'aurait probablement renvoyé aisément à l'écart avec son coup de pied laissant une voie parfaitement libre à la Révolutionnaire. Malheureusement le Semi-Géant ne contrôlait plus rien des événements qui se produisaient à présent. Un bouton avait été pressé à plusieurs centaines de kilomètres de là et quelques secondes plus tard, alors que l'homme de Dead-End se sacrifiait pour Omega il allait sans le savoir faire l'ultime sacrifice. Une explosion se forma subitement autour d'Omicron, entourant son corps et projetant déjà des bouts de sa chair autour de lui. Elle n'était pas immensément puissante, n'ayant pas pour réel but de stopper des adversaires mais plus d'éliminer les traces d'un soldat capturé, mais elle le serait largement assez pour retarder les deux femmes, et le pied d'Elina, rentrant à ce moment précis en contact avec le corps du Semi-Géant, risquait de s'en souvenir un moment.
Omega continuait de s'élever dans les airs, ne se retournant pas un instant au moment où retentissait la première explosion derrière lui. Son visage demeurait impassible à la perte de son collègue, il appréciait Omicron et la perte d'un agent de qualité était toujours déplorable, mais les émotions n'étaient pas choses courantes dans leur secteur d'activité. Déjà il passait au dessus de l'eau , laissant la terre derrière lui tandis qu'il continuait à gagner en hauteur. Comme Omicron il connaissait la procédure et si le désormais défunt n'avait probablement pas cru qu'il lui restait aussi peu de temps le lieutenant de Dead-End savait que le sien était compté. Il risqua un regard derrière lui tandis qu'il dépassait le navire avec lequel ils étaient venus, pour l'instant il ne voyait pas la verte derrière l'explosion mais il savait pertinemment que cela ne la stopperait pas. Rapidement il mima un nouveau mur sur son passage, juste au cas où le sniper qu'il avait récupéré un peu plus tôt se sente l'envie d'intervenir. Néanmoins à peine avait-il finit qu'une lueur intense apparue à quelques mètres de lui. Le bateau qui les avait amené sembla grossir un court instant, avant d'exploser à son tour ! Si la première n'avait pas pour but de faire des dégâts, ne comprenant que peu d'explosifs, la cale de ce navire était remplie de tonneaux de poudres ! Aussitôt le souffle de l'explosion projeta le Mime encore plus loin de l'île tandis que les flammes englobaient déjà le bord de l'île où s'étaient trouvés son compagnon et ses deux adversaires. Il grimaça en sentant les brûlures qu'il avait récolté dans cette histoire et bâtit des bras pour se stabiliser. Sans attendre il recommença son ascension en s'éloignant toujours plus de Yakoutie Island, serrant les dents entre la douleur et le froid qui le frappaient à chaque instant.
Résumé:
Omicron va pour se jeter sur Elina et ainsi bloquer le passage à Kanaë mais au moment où le pied d'Elina le frappe il explose littéralement en créant une petite explosion autour de lui qui englobe Elina et va bloquer Kanaë. Cette explosion est trop petite pour créer plus que quelques brûlures mais risque de vous ralentir. Omega dépasse le navire de DE et mime un mur juste avant que le navire n'explose à son tour, il est rempli de tonneaux de poudres l'explosion est donc bien plus puissante. Omega est projeté vers le large avec de sérieuses brûlures, l'explosion va englober le bord de terre où vous vous trouvez.
Dead-End
Eden Chapter
Le Passeur
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Mer 29 Aoû 2018 - 9:26
OPA Agressive
Feat. Dead-End, Tsukiyo
Il ne pouvait pas être surpris face au manque d’entrain de l’homme à l’idée de le laisser approcher ; tout tireur était forcément plus à l’aise à distance respectable de sa cible. L’Eden lui-même, dans sa prime jeunesse, avait manié la poudre avec une dextérité qu’il aimait à croire rare à cet âge. Cela lui avait permis d’apporter une aide sans doute non négligeable à des collègues durant quelques chasses, tout en restant suffisamment loin du danger – il ne pouvait donc que comprendre son homologue masqué, bien que tout cela ne remonte maintenant à plus d’un demi siècle. Une époque où l’homme qui le menaçait, et peut-être même ses parents, n’était pas encore ne serait-ce qu’une vague idée. Cette pensée crispa légèrement la mâchoire de Big Bear tandis qu’il se figeait, hésitant sur le comportement à adopter. Cela faisait plus de vingt-cinq ans qu’il avait délaissé, plus ou moins volontairement, ses responsabilités envers Cactus Island et ses occupants. Vingt-cinq ans durant lesquels il avait grandement perdu l’habitude de se voir ordonner par tout un chacun et balader de la sorte. Et pourtant, il le savait, le mal était nécessaire.
Si Eden Chapter avait passé les quelques années depuis sa résurrection à profiter de sa liberté nouvellement acquise, il ne pouvait plus se laisser aller l’errance et au voyage sans but. Chaque jour qui passait, il se trouvait plus convaincu encore de la sacralité de la charge qui était la sienne. Une charge primordiale, sacrée, quasiment divine… Infiniment plus grande que lui, en somme. Une charge que, comme il avait commencé à s’en rendre compte durant les derniers mois, il était loin de remplir pleinement. Ses actions ponctuelles, bien qu’importantes, n’étaient qu’une infime partie, un vague effleurement de la surface de ce qu’il se devait d’atteindre. Mais cela n’était pour l’instant pas envisageable de par ses propres moyens, il s’en était convaincu. Il n’avait besoin que d’une seule et unique chose : de l’influence. C’était pourquoi il avait mis le reste de côté, pourquoi il avait repoussé son retour sur l’île qui avait partagé l’entièreté de sa vie, pourquoi il avait rencontré cet homme étrange, accepté son offre et créé Big Bear. Et c’était pourquoi, bien entendu, il se plierait aujourd’hui aux exigences de ces énergumènes, de ces gamins présomptueux qui ignoreraient sans doute tout de son travail sur lui-même. L’Ours au sourire carnassier avait moins d’existence propre encore que son alter ego. Il ne vivait que par et pour ses objectifs. Aucun des traits de personnalité forts de l’Eden ne devraient s’y opposer.
Hochant la tête, les bras toujours levés, il se dirigea donc vers son banc nouvellement assigné avant d’émettre sa proposition de tabac. La réplique du tireur d’élite provoqua un rire rauque, de cette voix grave et morne qui franchissait les dents nues du masque ursidé. L’homme avait touché assez juste, ce que le vieux fossoyeur décida de gratifier d’un nouvel hochement de tête. La place qui était la sienne, pour la première fois depuis bien longtemps, n’était en rien laissée au hasard. Quant à ses « collègues »… Big Bear s’en fichait aussi bien que Chapter. Ils n’étaient pas indispensables, d’autant que jusqu’à trois minutes plus tôt il ignorait l’existence de l’une d’entre eux. Le grand homme connaissait son ordre de mission et il avait à sa disposition tout ce qui lui était nécessaire.
-Oh, et bien disons simplement, Francis, que...
Il ne termina pas sa phrase. Tournant la tête vers l’origine de la détonation, il fronça les sourcils. Le point où s’était tenu un instant plus tôt son contact était à présent vide. Seuls quelques morceaux de chair calcinée témoignaient encore de l’existence du semi-géant. Le coup de pied porté par la protectrice de l’île lui avait visiblement non seulement été fatal, mais avait tout simplement réduit son corps en lambeaux. Si Big Bear n’avait pas réellement de raison de regretter le trépas d’Omicron, il jura entre ses dents pour la forme que l’événement avait pris. Malgré tout, il restait avant tout fossoyeur ; et s’il aspirait à agir un jour à un cadre plus global, des hommes tels que celui-là avaient encore besoin de ses services tous les jours. C’était cependant la première fois qu’il devrait honorer les restes d’un homme dont il ne restait pratiquement rien. Le vieil homme ne pouvait malheureusement pas être certain qu’en ces conditions, le défunt parviendrait aisément à trouver le repos… Et risquait donc de subir une souffrance que personne sur terre ne méritait, celle de rester coincé entre deux mondes pour l’éternité. Une perspective dont l’Eden avait une sainte horreur.
La deuxième explosion se produisit donc au moment où il réapparaissait dans le grand hall du château, ayant brièvement oublié Francis en faveur de plus sombres pensées. S’il porta sa main devant son visage tout en plissant ses yeux gris, rendus trop sensibles à la lumière par deux décennies d’obscurité que la pénombre relative du masque n’avait pas arrangé, il ne les ferma pas entièrement. Et fort heureusement, d’ailleurs. A l’intérieur du château, son regard, avant d’être aveuglé par la vague de lumière, eut le temps de se poser dans ce même coin de la pièce dont la vue lui avait suggéré son plan quelques instants plus tôt. Et cette fois-ci, la révélation qui lui apparut ne le fit pas sourire le moins du monde. Instinctivement, en une fraction de seconde, tous les accès du château se refermèrent, isolant le lieu du monde extérieur. En faisant de la sorte, il privait de leur vue les den den, ce qui pourrait s’avérer fort désagréable par la suite, mais cela n’avait aucune espèce d’importance : si le puissant souffle de l’explosion qui fusait sur la côte parvenait jusqu’à lui, si elle se trouvait un chemin jusque l’intérieur du fort, jusqu’à ce grand hall et ces récipients qui y étaient entassés, depuis qu’il lui avaient été confiés par l’homme mystérieux quelques jours auparavant… Le grand homme avait commencé à trembler. Si la mort ne le paniquait pas particulièrement, ayant déjà trépassé une fois, l’idée de finir de la même manière qu’Omicron, ses restes éparpillés dans la neige, mélangés à ceux du singe et des cinq enfants si bien qu’aucun d’entre eux ne pourrait jamais espérer de funérailles dignes de ce nom, le terrifiait plus que toute chose au monde.
-C’te bande d’abrutis...
Il avait marmonné entre ses dents, le souffle court. La stupeur lui avait complètement fait oublier ses efforts de langage, reprenant par automatisme le parler de l’Eden.
Résumé & Techniques:
Pas grand chose. Big Bear obéit à Francis, puis lorsqu'il voit l'explosion, il ferme toutes les meurtrières du château pour se protéger de son souffle. Francis, tu peux avoir vu les petits trous cachés le long des coutures du masque, ils sont assez discrets mais pas invisibles. Dans tous les cas, si tu gardes Chap à l'oeil pendant l'explosion, tu devrais au moins remarquer un léger mouvement lors de la fermeture.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
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Kokuro Elina
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Lun 3 Sep 2018 - 12:46
OPA Agressive.
- PATRON ! hurla Kim en apercevant la catastrophe. Deux explosions viennent d'éclater ! Le semi géant et le navire sont rayés de la carte ! Et la patronne était dans le rayon d'une des deux bombes ! C'est la merde !
Le sourire de Tetsujin vacilla un instant, avant qu'il ne se rappelle les pouvoirs dont était dotés la protectrice de l'ile. Bien vite, l'escargophone retransmit l'air confiant du vieux renard, juste avant que sa voix ne perce le silence angoissant dans lequel venait de plonger Ron :
- Ne vous inquiétez pas pour elle. Il en faudra plus pour la tuer. Je doute qu'elle s'en sorte indemne, certes, mais ne la sous-estimez pas. Qu'en est-il du second fuyard ? - Vous... vous êtes sur patron ? Là où se trouvait le semi géant, je n'vois que des bouts de chairs calcinées ! Et l'onde de choc de la seconde explosion a ravagé le paysage, y'a plusieurs maisons sur la cote de détruites et celles plus éloignées ont un peu morflé aussi !
À ces mots, Ron s'écarta et mit la main devant sa bouche précipitamment. Il tentait maladroitement de contenir les haut-le-cœur dont il était assailli depuis cette vision cauchemardesque, persuadé que c'en était fini non seulement d'Elina, mais de lui également. La voix éberlué de son collègue le retint de rendre tripes et boyaux :
- Qu'est ce que... OH ! Elle ressort d'un bâtiment ! Comment est ce que... commença Kim avant d'être coupé. - Concentrez-vous sur votre mission, Kim, le rappela à l'ordre d'une voix ferme le patriarche de Tsukiyo. - Ouep, patron ! se reprit ce dernier. Attendez deux secondes, c'est la panade avec ces deux explosions je vois pas grand chose de là où je suis... Je crois que une des deux femmes en renfort s'était précipité sur le Zoan volant, mais j'ai pas suivi le dénouement !
Tout à ses recherches frénétiques, Kim ne put apercevoir l'air soulagé de Ron qui, peu à peu, reprenait des couleurs. Il l'avait échappé belle ! Quant à lui, Tetsujin ruminait. Même si aucun civil n'avait été blessé, l'affaire s'ébruiterait. Il allait d'ores et déjà devoir réfléchir à la manière de tourner cet incident à leur avantage, en plus de tenter de remonter jusqu'au commanditaire de cette opération suicide. Il avait du pain sur la planche !
Depuis sa transformation en femme-araignée, Elina jouissait des avantages inhérents aux Nephilas et, de manière plus générale, à toute la race des arachnoïdes lors de ses transformations. Vitesse, exosquelette résistant, multiples toiles, instinct sur-développé... mais elle avait également hérité de leurs penchants les plus sombres. Jouer avec sa victime était devenu une seconde nature, pour elle. Tendre des pièges, mentir, tromper sans vergogne avait toujours été dans ses cordes. Mais la vilaine habitude qu'elle prenait dépassait ce simple cadre. La Zoan pouvait se laisser emporter par l'araignée en elle, faire preuve de cruauté presque malsaine à certains moments, ou tout simplement d'appétit vorace lors d'un combat ! Mais ce point noir était bien vite gommé par tous les atouts du fruit du démon.
La Zoan fusait à toute vitesse vers le semi-géant. Son esprit totalement concentré sur la frappe et les réactions de son opposant, elle n'entendit bien évidemment pas le petit déclic qui avait mis son adversaire dans la confidence de la catastrophe à venir. L'assassin ne visualisa aucun changement d'attitude et poussa son avantage pour frapper de plein fouet. Au moment même où son pied entra en collision avec les cotes de l'assaillant, le souffle d'une explosion déforma sa cible. En une fraction de seconde, Elina comprit la situation en voyant les premières flammes venir lui lécher le pied. Un brin en retard, elle transforma ses jambes en forme hybride et croisa les bras devant elle. Dans le même temps, elle effectua un Shunpo en catastrophe pour s'éloigner. Elle alla s'écraser à travers la vitre d'une battisse et réapparaître à l'intérieur contre un mur après de multiples rouler-bouler.
L'araignée baissa alors ses bras, laissant apparaître deux pupilles ivres de rage. Les cheveux roussis, les bras souffrant de multiples dermabrasions et brûlures au premier degré, la Zoan fulminait. Fort heureusement pour elle, sa malédiction lui conférait un avantage certain en terme de rapidité et de résistance par rapport au commun des mortels, néanmoins elle n'avait pas été assez rapide. Sa transformation avait quelque peu limité les dommages, mais ses pieds souffraient de brûlures légère à moyenne, en particulier celui qui avait frappé. Elle abandonna sa transformation pour constater que ses chaussures avaient été réduites en miettes, laissant son épiderme à vif par la même occasion. Fort heureusement, aucun dommage irrémédiable n'avait handicapé à vie la jeune femme !
C'est alors qu'une fulgurance la frappa.
Si le gros balourd s'était fait exploser, les autres devaient potentiellement détenir pareil moyen de destruction ! Si elle ne s'inquiétait pas pour Kanae compte tenu de sa malédiction, Francis risquait par contre de ne pas résister à une attaque semblable ! Le souffle d'une autre déflagration bien plus conséquente la prit de court mais, avec soulagement, elle put estimer qu'elle ne provenait pas de la localisation approximative de l'artiste balistique, mais plutôt du port. Elle se leva et, faisant fi de la douleur, jeta un coup d'oeil par une fenêtre pour constater l'origine du mal. Ces idiots avaient fait sauter leur navire également ?! Peu importait, l'onde de choc liée à l'explosion se rapprochait ! Elle se jeta à terre à couvert et attendit que l'orage ne passe, avant de se relever en hâte pour se diriger vers la dernière position connue du tireur d'élite. En chemin, elle l'appela d'une voix où perçait une once d'inquiétude :
- Francis ! S'il n'a pas encore explosé éloignez vous du prisonnier à tête d'ours !
Elle comprenait maintenant pourquoi il avait voulu s'approcher ! Ce fumier avait tenté de la prendre dans une attaque suicide, lui aussi ! Comment s'y étaient ils pris ? Dispositif implanté ? Ceinture d'explosifs ? Étaient-ils des cyborgs ? Ce qui signifiaient donc que les rumeurs courant sur certains cyborgs capable de s'auto détruire seraient donc avérées ?! Qui diable étaient ces énergumènes pour détenir pareille technologie ? Toute à ses interrogations multiples, Elina n'en oublia pas la plus élémentaire des précautions : observer son environnement, analyser et réfléchir avant d'agir ! Elle aurait sans aucun doute du grain à moudre avec toutes ces péripéties !
Le docteur se gratta la barbe un instant, avant de se racler la gorge en plaçant sa main devant sa bouche. Pour une fois qu'il tombait sur une patiente coopérative, il n'allait pas se plaindre et réfléchirait un instant à la demande de la jeune femme, avant de répondre d'une voix posée :
- Concernant les attaches au corps, les matériaux à utiliser pour éviter que votre peau ne cuise ou ne gêle au contact du métal, je pourrais vous renseigner sans problème ! Mais pour toute question ayant trait à l’ingénierie... Pour ma part, je vous avoue ma totale ignorance sur le sujet ! Mais, j'imagine que les ingénieurs pourraient sans doute trouver un moyen de vous bricoler ça.
Le médecin était un brin ennuyé, mais ne souhaitait pas rembarrer ni botter en touche cette adorable patiente, en particulier s'il s'agissait d'une demande directe de la protectrice de l'île : il risquerait d'avoir des ennuis. Pour autant, mentir ou affabuler n'était pas dans ses habitudes. Aussi, en attendant l'avis d'un expert en cybernétique, il ne pourrait qu'enjoindre à sa patiente de faire preuve de patience et d'espoir.
- Si vous n'avez pas d'autre question, je vais aller contacter les ingénieurs et remplir le dossier médical pour vous permettre d'être opérée dans les meilleurs délais.
Si les révolutionnaires ne le retenaient pas, il partirait donc remplir ses obligations et tout mettre en oeuvre pour soigner la jeune femme aussi vite que possible.
Résumé : Kim et Ron (PNJ lvl 1) observent la scène de loin, dans les collines environnant Rinekin, avec une longue vue. Ils rapportent à Tetsujin les deux explosions, la survie d'Elina et recherchent des traces de Seta et Kanae.
Elina frappe Omicron et est confrontée à son explosion. Avant que le semi géant ne soit totalement désintégré, Elina transforme ses jambes en forme hybride et d'effectue en même temps un Shunpo pour s'éloigner comme elle peut d'Omicron. Au vu de son niveau et de son temps de réaction, j'estime qu'Elina réussit en grande partie l'action, mais elle écope de quelques brûlures au niveau de la jambe, limitées grâce à la forme hybride.
Le Docteur Max répond comme il peut à Lili, n'étant pas ingénieur, et si elle n'a pas d'autre question il sort de la chambre pour remplir le dossier médical et appeler les spécialistes en la matière.
Carte de Yakoutie :
Spoiler:
Techniques utilisées: Barême Zoan - Niveau 27: Possibilité de transformer un deuxième membre. -> Transformation en forme hybride de ses deux jambes avant d'utiliser un Shunpo, au sein de l'explosion causée par Omicron.
Shunpo: (lvl 28) La maîtrise de ses transformations en Nephila et en forme hybride lui permet de combiner un grand bond en avant et une transformation en araignée minuscule, avant de réapparaitre plus loin. La technique donne l’illusion qu’elle disparait avant de réapparaitre au corps à corps. La force de propulsion couplée à sa petite taille lui octroie une vélocité un peu plus importante mais, contrairement au Soru, sa vitesse n’est pas drastiquement augmentée. Plus l’écart de niveau avec sa victime est grand, plus l’effet est important, et vice versa.
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Kokuro Elina
Kanäe Toupex
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Lun 3 Sep 2018 - 17:07
Unhappy ending
Au moment où elle passa à côté du géant, ralenti par Elina et trop lent pour venir se mettre réellement en opposition sur la course de la Toupex, cette dernière vit le monstre exploser, une détonation provenant de nul part et qui fit arquer un sourcil à la maudite, surprise. Il fallait avouer qu’une auto-destruction, si cela était réellement le cas, la maudite ne s’y attendait pas. Et tout ça pourquoi ? Pour sauver le fuyard ? Le semi-géant ou, a fortiori, la personne présente derrière la détonation n’avait pas pris en compte l’intégralité des informations du champ de bataille, ou avait-il seulement sous-estimé le scorpion ? Au cours des dernières semaines, elle avait été caractérisée dans la catégorie des adversaires faciles par de nombreuses personnes. Le Contre-Amiral Alyxender, qui en avait payé les frais, les différents membres de la brigade d’Ezra, les mercenaires au service du père d’Erwin et maintenant les assaillants de Yakoutie… Au final, à part le Zoan de la hyène, peu de monde semblait la prendre au sérieux. Il fallait y remédier.
Dans le fond, être sous-estimée pouvait arranger la belle qui bénéficiait finalement d’un certain avantage, l’effet de surprise en somme. Inversement, une telle façon de pensée pouvait donner espoir à ses ennemis, ici l’espoir de la fuite, celui selon lequel on pourrait s’échapper, malgré les blessures, malgré la différence de niveau déjà constatée. Mais non, le paramécia ne fuirait pas, pas comme ça en tous les cas.
Aussi, lorsque l’explosion eut lieu, la malédiction de la Toupex se mua pour passer de sa forme hybride simple à sa forme hybride défensive. Instantanées, les modifications Zoan permettaient à leur utilisateur une grande diversité d’actions et de mouvements. Ici, si elle se fixait sur la vitesse, elle avait changé son fusil d’épaule, l’espace d’une seconde, et se protégea du souffle de l’explosion sans même perdre de temps dans l’élan qu’elle avait initié l’instant précédent. La carapace épaisse du scorpion, associé à l’énergie de sa course rendrait le souffle mineur inefficace, tout simplement. Une fois le cadavre en lambeaux passé, elle agrémenta sa reprise de course d’un simple :
Bravo, ton sacrifice est inutile.
Inutile ? Oui, il avait été car dans les mêmes conditions que précédemment, revenue encore en forme hybride simple, Kanäe vint cueillir le mime avant que celui-ci ne puisse dépassé le navire avec lequel ils étaient arrivés. Evidemment, la venimeuse ne lui laisserait nullement le loisir de s’élever dans les airs ou encore moins de passer le cap décisif du territoire marin, elle viendrait, avec les mêmes mouvements, le plaquer au sol avec une violence rare, ses pinces gigantesques ayant remplacé ses mains. Le coup serait précis, large, violent et surtout, surtout, handicapant. Le bras de l’homme volant se briserait comme une simple brindille opposé à un bloc de béton. Il tomberait au sol, s’y percuterait violemment et serait à sa merci. Lorsque le navire qui les avait mené ici exploserait, Seta ne serait pas du bon côté, interrompu dans sa course comme il l’avait été. Il serait repoussé, certes, mais vers les terres, au même titre que Kanäe qui viendrait se prémunir du souffle en plantant sa queue dans le sol comme ultime point d’appui, le bambou qui plie mais ne se rompt pas. Une fois le calme revenu, elle rejoindrait le maudit, et le bloquerait, comme elle l’avait prévu initialement : une jambe brisée, un peu de poison, une éventuelle cage végétale de Nana.
Cette dernière étant plus loin, la première des explosions ne l’inquiéta même, quant à la seconde, elle en ressentirait le souffle mais saurait se protéger derrière une racine géante, une barrière de bambou ou tout autre obstacle qu’elle pouvait créer. C’était la fin, il fallait que cela le soit, les deux alliées cachées avaient d’autres chats à fouetter que les criminels qui avaient attaqué Yakoutie. Dans tous les cas, la chose était entendue et le pseudo fuyard ne pourrait que retenter une nouvelle escapade, veine, comme celle-ci. Un bras en moins, une jambe en moins, du poison dans le cors, si les assauts de Kanäe avaient fonctionné comme prévu, son ultime tentative ne le mènerait pas loin.
***
A l’hopital, Lily, Sayara et Kim écoutèrent les diverses explications du médecin sans rien ajouter à l’issue de ces dernières. Un ingénieur passerait sans doute dans la journée pour les détails techniques et l’opération suivrait, au plus vite selon le médecin. Lily, première intéressée, remercia chaleureusement ce dernier avant de finir seule avec ses amies dans la chambre qui l’accueillerait quelques temps. Elle sourit, une larme coula le long de sa joue : elle voyait enfin le bout de ce tunnel de souffrance.
Codé par Kari Crown
Pour les techniques, j’utilise les mêmes qu’au tour précédent. Pour le reste, Kana n’est pas impacté par l’explosion d’Omicron grâce à sa vitesse et à son Zoan (plus la différence de lvl). Kana rattrape ensuite Sera avant qu’il n’arrive à la mer et le ramène sur le plancher des vaches avec un coup à pas piquer les hannetons. Pour le reste, elle tente donc la fracture de la jambe et si ça calme pas notre mime, elle lui pique la jambe avec son dard.
Pour l’assaut sur Seta, j’ai « forcé » le coup mais je précise que j’ai eu l’accord du staff en ce sens compte tenu la différence de lvl, l’état de nos perso et les circonstances de l’action.
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Kanäe Toupex
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Mar 4 Sep 2018 - 23:44
”A new Band to play with”
Le tireur prêtait une oreille avisée à son "ami" l'ours. Oh, non pas qu'il en oubliait son rôle bienheureux de geôlier, même s'il devait avouer trouver à cette situation quelque chose de désagréable. Pointer du canon un homme ne craignant pas d'être abattu avait un goût amer : devoir le garder en vie ne faisait que s'ajouter à la frustration. Néanmoins, il tiendrait son office avec rigueur et doigté, comptant bien montrer à la Kokuro qu'il était digne de sa confiance... en ses capacités, si ce n'était en son humble et honorable personne. Alors que Big Bear s'apprêtait à lui répondre avec son flegme étrange, une explosion secoua le sol sous leurs pieds. Une explosion !
Ravalant l'enthousiasme que cette nouvelle lui apportait, le Levignac s'en tint à un rapide coup d'oeil sans défaire l'axe parfait de son épaule. Il lui serait aisé de revenir à son malencontreux otage en cas de pépin... du moins, c'était ce qu'il pensait fermement. Cependant, la vue de ce qu'il trouva en lieu et place du semi-géant le courrouça : quel idiot pouvait bien vouloir se faire exploser de la sorte ?! Certes, les rouges étaient vifs et agréables, chaleureux, mêlés à l'odeur de la poudre dans l'air et du souffre dans les poumons... mais à quel moment ce pauvre hère comptait-il profiter de son oeuvre s'il était lui même incapable de la contempler, ne fut-ce qu'un instant ? Quel gâchis ! Quel drame ! Tragique !
... splendide ? Oh, il semblait là que ce grand gaillard avait trouvé une façon de donner un peu de goût à son trépas. Francis se fustigea intérieurement de ne pas y avoir pensé plus tôt. C'était évident, désormais : il visait son propre coeur d'artiste, attisant sa colère pour mieux lui faire connaître la décadente sensation de tristesse accompagnant le travail mal fait. D'une certaine façon, il avait malgré tout réussi à insuffler une once de dimension dans sa disparition. S'il l'avait pu, le sniper coloré aurait peut-être applaudi la performance. Il ne fit que peu de cas de la disparition de la protectrice de l'île : il ne trouva aucun de ses morceaux par terre, et la manière dont elle avait failli l'éliminer suggérait une habileté certaine. Autrement, cela aurait été hautement déplaisant. L'idée le fit frémir... une pièce tuée dans l’œuf, rien de plus enrageant pour tout bon passionné. Des pensées qui furent à nouveau bousculées par une seconde explosion, plus grande encore.
Le navire, maintenant ! Eh bien, c'était un festival ! Un petit goût de forcé, des notes dissonantes et désagréables, mais l'effet de lumière était réussi. Cela étant, le contexte des choses le força à porter son regard rapidement sur son captif : premièrement, il était la chose la plus à même de suivre le chemin de ses compatriotes désavoués, ce qui aurait été malencontreux pour le pistolero écarlate à une telle distance. Deuxièmement, rien ne disait qu'il ne profiterait pas de l'occasion pour se libérer... quelle plaie. Le souffle arrivait à peine que déjà, le Levignac se jetait au sol, couvrant son visage de son bras libre, laissant à peine la place à ses yeux de faucons pour observer avidement l'ursidé anthropomorphe. Il n'aurait pas la moindre marge de manœuvre... promesse de producteur ! Il lui sembla remarquer quelque chose; au niveau du faciès de son vis-à-vis, mais ça pouvait tout aussi bien être son imagination. Le résultat serait le même, pour quelqu'un de méticuleux comme lui... Tandis qu'ils subissaient tous deux les restes de la détonation qui fit voleter avec brutalité le poncho du peintre, le tireur d'élite serra les dents. Il cessa de s'embarrasser du reste : il avait les mains pleines.
La vague de vent passa sur lui comme un cheval courroucé, lui arrachant un grognement de douleur tandis que son corps déjà malmené par le vol plané d'un peu plus tôt se tirait en tous sens. Sa position avisée, ventre contre terre, lui permis de minimiser l'impact. Malgré tout, le sifflement dans ses oreilles et la souffrance dans ses entrailles restaient tout à fait agaçantes. Une fois l'accalmie octroyée par le destin, il entendit la mise en garde de Elina, qui en plus de se trouver encore vivante et nerveuse comme une jeune biche, s'avérait tout à fait pertinente : comme il l'avait déjà envisagé, un autre kamikaze se trouvait peut-être devant lui. Malgré sa posture, il serait capable de l'abattre s'il venait à esquisser le moindre geste en sa direction. On apprenait pas au vieux singe à coller une balle entre deux yeux.
Finalement, après un battement de coeur de vide, il se hissa sur ses genoux et reprit une posture accroupie qu'il maintint avec un équilibre certain, avant de lentement se relever d'un pas en arrière de circonstances. Il réfléchissait encore à ce qu'il pensait avoir remarqué : un rien. Ou peut-être tout. En tout cas, cet homme costumé cachait des secrets qui l'intriguaient. Il était en réalité sceptique quant au fait de le voir exploser à son tour : certes, l'idée de le voir doté de cette volonté depuis le début aurait pu expliquer son calme indécent, mais... quelque chose ne collait pas. Maintenant que sa chance était passée, aucune ceinture d'explosifs ne le sauverait : s'il en disposait, il serait éliminé avant d'en avoir fait un quelconque usage utile. Non... quelque chose d'autre devait lui donner cette confiance. Restait à savoir s'il s'agissait d'un don du ciel comme le sien, ou l'assurance matérielle de monnayer sa survie.
- Vous n'allez tout de même pas ponctuer tant de politesse par une autre gerbe de sang et de flammes, pas vrai ? S'enquit-il, mimant l'inquiètude.
Cela eut été hautement désobligeant. Il le trouvait sympathique, à sa manière : il risquait, à fortiori, de payer pour les incivilités de ses "compagnons". La brune semblait ne pas être de bonne humeur... compréhensible. Cela ponctuait la scène de crépitements électriques, d'une tension vivace et ardente, d'une puissance délicieuse. Fortissimo ! S'il avait eu l'occasion de la peindre en cet instant, nul doute pour le Levignac qu'il aurait conçu un véritable chef d'oeuvre de nature humaine. Le contraste avec la froideur de son regard alors qu'elle s'apprêtait plus tôt dans la journée à rompre les os de son cou le rendait extatique, en plus de lui apprendre un élément vital : elle pouvait être poussée dans ses retranchements. Le calme... n'était-il qu'une façade ?
Il attendrait que la Zoan se rapproche, portant son attention sur l'individu costumé. Il portait sans doute un masque, au fond, pour au moins une raison similaire aux siennes : il était extrêmement difficile de décrypter l'état d'un homme immobile lorsqu'on ne pouvait pas voir la lueur de ses yeux ou les courbures de ses lèvres et de ses sourcils.
HRP:
Francis se jette au sol, tout en rivant ses yeux sur Chap. Il pense voir quelque chose, mais c'est difficile à dire, même pour lui (considérant la détonation, son propre mouvement, et la réactivité dont doit faire preuve Big Bear via son paramécia pour activer la clôture des fentes). Il encaisse le souffle, se relève en faisant un pas en arrière, et se remet de ses émotions.
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Ven 7 Sep 2018 - 17:43
OPA Agressive
Feat. Dead-End, Tsukiyo
D’aucuns auraient été paniqués, à l’idée du sort qui les attendait en pareille situation. Ce fut le cas du singe, qui éloigna à gestes brusques ses enfants du mur contre lequel étaient entreposés les cylindres de bois. Si ceux-ci avaient une utilité toute particulière, qui pouvait assurer que les commanditaires de Big Bear n’y avaient pas laissé un mécanisme de déclenchement à distance ? Pas Omicron en tout cas. Ils se placèrent donc tous à l’opposé du grand hall, sous le couvert de la large table de pierre. Il ne se faisait pas d’illusions : une éventuelle détonation risquait de tuer sur le coup le grand homme et sa malédiction, les laissant, s’ils s’en sortaient indemnes, à la merci des protecteurs de l’île. Un espoir bien ténu donc, mais un espoir tout de même. Et puis les secondes passèrent, infiniment longues, dans un silence de mort troublé uniquement par les respirations saccadées des marmots, et l’explosion ne vint pas. Lentement, son souffle se normalisa, ses poils dressés se radoucirent. Enfin la lumière du soleil réapparut dans le château, les quatre fines meurtrières offrant la vue aux gastéropodes s’ouvrant à nouveau. Le danger le plus direct semblait être passé. Peut-être s’était-il inquiété pour rien… ou peut-être les supérieurs du vieil ours n’avaient-ils tout simplement pas encore décidé de se débarrasser de leur nouvelle recrue.
Big Bear ne poussait pas tant la réflexion. La main gauche levée devant son visage, il subissait fébrilement le souffle de l’explosion. Si elle était fort heureusement plus éloignée de lui qu’elle ne l’avait été de la jeune femme aux cheveux noirs, il pouvait bien s’estimer reconnaissant envers le pistolero de l’avoir assis juste à temps pour qu’il n’aie pas à lutter seul, debout, contre la puissance de la déflagration. La chaleur du vent qui le frappait était déjà difficilement supportable, même pour lui qui tolérait plutôt bien les variations de température, et il sentait les brûlures de sa peau fine et sensible, si bien qu’il s’inquiéta un instant que la fourrure qu’il portait toujours ne prenne feu.
Elle ne le fit bien heureusement pas, et le calme revint aussi vite qu’il avait disparu. Sonné, le vieux fossoyeur tenta d’ouvrir les yeux, pour réaliser qu’ils l’étaient déjà. Plusieurs longues secondes à cligner des paupières pour restaurer ses pupilles meurtries lui furent nécessaires pour que son champ de vision lui offre autre chose qu’une immense tache de lumière blanche, et la première chose qui se présenta à lui était son avant-bras toujours dressé devant son visage, rougi et présentant plusieurs petites cloques là où la peau nue avait accueilli la vague d’air de plein fouet.
Un long moment passa encore tandis qu’il s’accoutumait à la lumière ambiante, des points blancs continuant à danser joyeusement devant ses yeux. Derrière eux, de la terre meurtrie, de la neige fondue, et encore et toujours ces morceaux de chair calcinée dispersés autour de ce qui avait été pendant si peu de temps son supérieur.
Rouvrant les points de guet de la tour sans réellement y penser, Big Bear se releva lentement, sans accorder ne serait-ce qu’un regard à ses geôliers. Son acolyte, se remettant doucement de ses émotions, ne tenta pas de l’en empêcher. Il savait pertinemment, depuis le temps qu’il voyageait avec lui, que rien ne pouvait détourner l’attention de l’Eden en pareille situation. Le vieux fou aimait son travail infiniment plus que sa propre vie, et n’hésiterait pas un quart de seconde si un choix entre les deux lui était proposé. En ce moment, il ignorait certainement tout de la précarité de son cas, et ne s’en formaliserait de toute façon pas tant qu’il n’avait pas fini ce qu’il avait à faire. Tout ce que Mr. Bongs pouvait faire, en ami fidèle qu’il était, était de le protéger durant ces moments. Jetant un dernier coup d’oeil inquiet aux barils, il reprit donc son poste, cette fois-ci à l’arrière du château, là où devait se dresser Francis Levignac. Un signe de main empressé fit courir les quintuplés aux coins de la pièce, et un cri à l’adresse du propriétaire de lieux, en lequel il n’avait pas grand espoir, fut fort heureusement gratifié d’un « Mhm » distrait tandis que cinq petits canons émergeaient paresseusement du sol face au mur, n’attendant que l’ouverture des trappes en cas de besoin. Le jongleur ne plaçait pas grand espoir en ces défenses basiques, mais elles permettraient peut-être au moins de gagner quelques précieuses secondes, en cas d’urgence absolue.
Indifférent à tout cela, le maudit du château avançait lentement vers l’origine de la première détonation. Son devoir était clair vis-à-vis du récent défunt. Il était le passeur, celui qui lui assurerait la réussite de son passage vers l’autre monde. Un droit que méritait toute âme, si méprisable soit-elle de son vivant, et qui ne nécessitait qu’une chose : une cérémonie funéraire décente, à tout le moins.
Si rien ne bloquait son avancée, il s’accroupirait donc sur la terre brûlée, entreprenant lentement de ramasser les fragments du semi-géant d’une main légère et attentive, avec un soin et un respect dont il ne faisait preuve que dans des cas comme celui-ci.
Résumé & Techniques:
Big Bear reste un long moment immobile après l'explosion, puis il se lève pour essayer d'aller ramasser les bouts d'Omicron en ignorant Francis et ElinaFor the Watch [Lvl 16]: Chapter transforme sa tête en tour de guet, ouvrant des meurtrières discrètes sur tout le tour de son masque. De l'intérieur, il peut ainsi regarder dans toutes les directions. (+Den den caméra derrière chaque ouverture)
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
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Jeu 13 Sep 2018 - 22:04
OPA Agressive.
- J'y vois de nouveau clair, patron ! reprit Kim lorsque la poussière et la neige soulevées par l'explosions retombèrent.
La longue vue fichée sur son oeil, l'espion observait fébrilement le spectacle et, en particulier, les dommages créés par ces deux explosions inattendues. Les pertes humaines avaient été fort heureusement évitées, sauf concernant le semi géant. Les quelques maisons détruites, le petit port dévasté et les installations locales en ruines seraient bien vite réparées. De son point de vue, le pire avait été évité ! Bientôt, il repéra la frimousse verte de Kanae Toupex et le corps du Zoan volant à ses pieds, immobile. Apparemment, celui-ci n'avait pas explosé... ou tout du moins pas encore ? De son coté, la protectrice de l'île s'avançait vers le dernier larron. Une fois le rapport transmis, le vieil homme soupira d'aise : la vague était passée. Il ne restait plus qu'à redescendre calmement et tenter de dénouer le pourquoi et, surtout, le comment de cette sordide affaire. Tetsujin reprit la parole d'un air posé :
- J'imagine le climax derrière nous, ce qui signifie que nous sommes arrivés à l'épilogue. Je pense que la protectrice de l'île prendra la suite des événements en main, l'escorte pour les prisonniers arrivera sous peu. Rappelez-moi en cas de besoin... et ne laissez plus un autre incident de la sorte se produire.
La dernière phrase avait clairement des airs d'avertissements, malgré le ton anodin du vieil homme. Les deux espions l'avaient d'ailleurs bien compris car, tandis que Kim redoublait de vigilance pour étudier les alentours à la recherche d'autres intrus qui se seraient éclipsés loin des affrontements, Ron prit l'initiative de noter sur un bout de papier toutes les informations recueillies jusqu'à présent. Le bleu semblait enfin prendre la mesure de l'importance de son travail : des informations découlaient un pouvoir bien trop souvent inexploité.
À mesure que la Zoan avançait, ses nerfs mis à rude épreuve depuis ce début de matinée attisaient sa prudence naturelle. Pire encore, elle commençait à imaginer des ennemis tapis dans tous les coins d'ombre et, de nouveau, une céphalée légère commençait à poindre. Elle prit une grande inspiration et, se focalisant plutôt sur les douleurs de ses pieds meurtris par l'explosion qui foulaient la neige, l'assassin se calma peu à peu alors qu'elle approchait d'un autre problème épineux. Ce Big Bear était-il, lui aussi, un adepte des attaques suicides ? Elina avançait peu à peu en direction de ce duo d'hommes étranges qu'elle avait tous deux rencontrés ce jour même, dans des conditions diamétralement opposées. Si elle avait accepté de donner sa chance à Francis, malgré la mauvaise première impression qu'il lui avait donnée à la suivre ainsi en douce, Big Bear ne jouissait pas pour l'heure d'une pareille miséricorde de sa part.
« Il semblait néanmoins vouloir se détacher du comportement de ses deux collègues, et ce depuis le début. », se rappela-t-elle soudain.
Il avait voulu rebrousser chemin pour quitter Yakoutie après la toute première mise en garde de la protectrice de l’île, tandis qu'elle s'était attaquée à son associé sans crier gare. Il avait par la suite pris grand soin de ne pas participer aux combats, pour ensuite se rendre diligemment et obtempérer, à sa manière, pour ne pas attirer les foudres du groupe. Il n'avait, par ailleurs, jamais tenté de lui faire prendre des vessies pour des lanternes en mentant éhontément, ce qui le différenciait fondamentalement du semi géant et du maudit... Néanmoins, une manœuvre des plus fourbes telle que celle-ci destinée à lui faire baisser sa garde, pour ensuite exploser au meilleur moment n'était pas à écarter. Après tout, l'argument fallacieux servi par le semi géant n'avait-il pas été le désir de commerce avec le marché noir local ? Et s'il avait explosé au sein de la ville basse par manque de jugeote de sa part ? À cette idée, la jeune femme frissonna. Comme toujours, elle fit confiance au vieil adage « prudence est mère de sûreté ».
Néanmoins, alors qu'elle pensait voir le dernier larron encore debout rester calme, elle le vit se diriger à pas lents vers la dépouille encore fumante de son coéquipier. Elle le vit alors s'accroupir pour rassembler les morceaux calcinés de chairs du semi géant. Il se trouvait dans une bien piteuse situation mais, pourtant, souhaitait privilégier une sépulture à sa propre sécurité ? Quel drôle d'oiseau que celui qui se tenait devant elle. L'araignée arqua un sourcil, mais le laissa faire, avant de le rejoindre tandis qu'il s’attelait à cette morbide activité. Lorsqu'elle fut arrivée à une dizaine de pas de Big Bear, elle lança d'une voix neutre :
- J'ose espérer que vous ne vous réservez pas une fin similaire à celle de votre ami démesurément grand ?
Après un bref instant, tout en continuant à avancer lentement vers cet homme taillé comme un échalas, la Zoan reprit avec un sourire qui se voulait encourageant :
- Car malgré toutes les vilainies dont sont responsables vos collègues, vous êtes resté tout à fait correct depuis le début, Big Bear, aussi est-il inutile d'en arriver à de pareilles extrémités.
Ce faisant, elle se stoppa à deux enjambées de son interlocuteur, avant de tendre son bras doucement vers lui pour lui demander sereinement :
- À présent, j'aimerais reprendre mon manteau et, si possible, que vous dévoiliez aux yeux de tous ce que vous cachez éventuellement sous vos vêtements... nous ne sommes jamais trop prudents.
S'il obtempérait sans faire d'histoire, elle passerait en revue tout ce qu'elle pourrait trouver dans son attitude corporelle, étudierait ses éventuelles possessions et garderait ses sens aux aguets pour écarter une mauvaise surprise. Si tout se passait sans anicroche, Elina se parerait de son manteau avant d'écouter les éventuelles questions ou réponses du principal intéressé. Une fois certaine qu'il ne lui réservait pas éventuellement un mauvais coup, la Zoan se calmerait petit à petit. Du coin de l'oeil, elle surveillerait également l'endroit où se trouvaient Kanae et le maudit au pouvoir étrange qui restait étendu au sol.
Elle n'oubliait pas ce qu'elle avait promis à la révolutionnaire : les deux jeunes femmes allaient devoir aborder de nombreux sujets de discussions !
Note HRP : Devant l'absence de réponse de Dead End dans le temps imparti, PNJsation de Seta du coté de la défense comme nous l'entendons.
Kim et Ron (PNJ lvl 1) observent la scène de loin, dans les collines environnant Rinekin, avec une longue vue. Ils rapportent à Tetsujin que les combats reprennent.
Elina tente d'étudier au mieux le comportement de Chapter et lui demande de lui rendre son manteau et d'écarter ses vêtements pour être certaine qu'il ne porte pas une ceinture d'explosifs ou un autre mécanisme de ce style. Devant le stress de la situation son Haki de l'observation refait des siennes. Elle reste pour l'instant sur ses gardes, mais ouverte à la discussion, se rappelant que Chapter a été cordial, coopératif, et n'a pas cherché à la prendre pour une idiote depuis le début.
Kana > Je n'ai pas rejoué les PNJs de l'hopital, je considère que ce coté du RP est terminé. Tu peux faire la demande dans la boutique ("La clinique du col") de l'ile si tu veux vu que Lili est dans ce RP au présent.
Carte de Yakoutie :
Spoiler:
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Sam 15 Sep 2018 - 10:40
Avarie imprévue
Dans l'hôpital de Yakoutie, et alors que la future patiente ne descendait pas de son petit nuage, ce fut la blonde cornue qui fut dérangée par un appel dirigé sur son denden mushi personnel. Imaginant qu'il s'agissait de Kanäe et ayant peur de voir poindre un souci dans leur futur projet d'alliance en compagnie de la Kokuro, Kim ne se fit pas prier et décrocha rapidement pour laisser entendre sa belle et douce voix. Pourtant, au bout du fil, ce n'était pas une voix féminine qui avait retenti mais bel et bien la voix d'un homme : grave, presque paniquée. Il s'agissait de l'un de ses subordonnés, un des espions parmi la centaine aux ordres de la cheffe de révolution de l'ombre sur les mers bleues. Récemment, cette dernière avait fait tourné des signalements et attendait des réponses, des infos ou tout autre piste possible. Les signalements en question étaient ceux des sous-fifres connus du père Arsenal, le géniteur d'Erwin Dog.
Cette quête, cette chasse, était devenue presque prioritaire pour Kanäe et passait avant la majorité de ses projets actuels. En l'occurence, Dwarf Town allait devoir attendre car le subordonné de la révolutionnaire, l'espion fidèle lui confirma que le signalement avait été relayé sur GrandLine, une petite île où gouvernementaux et révolutionnaires se battaient sans cesse. Elle prit l'information, raccrocha et composa le numéro de sa propre supérieure qui oeuvrait sur l'île du Nord, non-loin de là.
***
Un peu plus loin sur l'île, bien à l'abri du calme de la capitale, un champ de bataille semblait enfin trouver la paix. Ce champ de bataille avait connu de nombreux bouleversements à commencer par l'arrivée d'une inopportune, une révolutionnaire ; pour finir par deux explosions majeurs, surtout pour l'une d'entre elle. Le chaos avait été conséquent mais au final, l'île de Yakoutie s'en sortirait indemne, au même titre que ses défenseurs : sort que ne partageaient pas les assaillants. Le premier, un semi-géant dont tout le monde connaissait maintenant le sort funeste, avait été présomptueux. Le second, un homme au masque animal, était en meilleur état et semblait bien plus coopératif. Le dernier... Il était celui qui avait eu affaire à Kanäe, celui qui souffrait probablement le plus de son arrivée et de cette alliance secrète que partageaient l'inquisition et Tsukiyo.
En effet, ce mime, ce Sera, se trouvait maintenant aux pieds d'une Toupex qui retrouvait enfin sa forme humaine et qui ne comptait plus la quitter pour les beaux yeux de cet adversaire. Il était à ses pieds, allongé dans une position finale, l'esprit divaguant dans les limbes de l'inconscience alors que son corps meurtri était de plus en plus bloqué par les effets d'un poison animal. Son souffle régulier était la seule preuve de vie, une chose qui ne pouvait en être autrement. Kanâe n'avait visé aucun point vital et si une quelconque menace avait porté sur le corps de sa cible, elle l'en aurait sauvegardé. La primée fouilla alors dans sa ceinture de tissu et en sortit une seringue emplie d'un liquide verdâtre, très pâle. Elle se pencha sur le corps du mime et injecta son contenu en-dessous du coeur du principal intéressé. Evidemment, il s'agissait là de l'antidote à son propre poison, un préalable nécessaire pour éviter la mort de l'agent de Dead End avant qu'il ne soit emporté par les forces de la Kokuro.
Ainsi, et alors qu'elle allait se diriger vers la régente de l'île, une sonnerie caractéristique s'échappa de la poche interne de son kimono. La verte se saisit alors de l'escargot et décrocha, pensant bien qu'il s'agissait des filles cherchant des nouvelles sur l'état de la situation. Sur l'identité de la personne, elle ne s'était pas trompée, Kim était effectivement à l'origine de l'appel. Mais pour les raisons de ce dernier... Il en était tout autre. Elle resta muette quelques instants, remercia sa subordonnée et raccrocha en se dirigeant vers Elina.
Elina, excuse moi mais je viens de recevoir un appel important, très important. Je vais devoir partir au plus vite mais je suis consciente que nous avons des choses à nous dire, j'imagine que tu souhaites savoir la raison de ma présence sur l'île. Je t'attendrai donc à la capitale pour éclaircir ce point et je partirai.
Il restait un envahisseur et le jeu d'acteur semblait encore être de rigueur tant que l'homme au masque d'ours n'avait pas quitté les lieux. par ces quelques mots, Kanäe prévenait sa collègue qu'elle ne pourrait attaqué Dwarf Town immédiatement, qu'elle avait un imprévu dans le plan. Elle pourrait lui en parler plus en détaillant son départ mais pas ici, pas devant ce "Big Bear". Restait un dernier point à aborder néanmoins.
L'homme que j'ai affronté pour toi est inconscient mais vivant. Il devrait se réveiller dans quelques heures. Si cela arrive avant, tu n'auras aucun mal à le maîtriser, je lui ai brisé une jambe et un bras. Nous nous croiserons donc à la capitale.
Sans attendre une seconde de plus, et comme si elle ne devait rien à cette femme, Kanäe tourna les talons, récupéra Nana sur ses épaules et s'élança en direction de la capitale de l'île où se trouvaient déjà ses subordonnées. Lili resterait sur l'île du Nord pour suivre ses soins mais le reste de la bande ne tarderait pas à mettre les voiles. L'inquisitrice reviendrait dans tous les cas très prochainement pour mener à bien le projet de l'île des nains.
Codé par Kari Crown
La fête étant finie, c'est la fin pour moi ici. Je vous laisse continuer entre vous.
Kana reçoit donc un appel de Kim qui a appris qu'une cible prioritaire avait été signalée. Elle attendra Elina pour qu'elles puissent parler (FB à venir) et elle partira.
Kanäe Toupex
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Mar 18 Sep 2018 - 10:50
”A new Band to play with”
La réaction de l'homme au masque d'ours fut des plus singulières. Avec les quelques minutes qui s'étaient déroulées dans le vacarme et la tension, Francis avait appris à le traiter comme un être particulier : il n'avait rien d'un lambda idiot et pantin que l'on conduisait d'un point A à un point B, afin de lui faire jouer la note voulue dans l'opéra de la vie. Non... il était bien plus fascinant que cela. De sa dégaine à ses paroles en passant par ses actions, il était loin du niveau des badauds ignorants et crasseux qui salissaient le monde de leur manque d'intellect et d'éducation éclairée. D'aucuns auraient pu considérer l'action de récupérer les morceaux de chair calcinée d'un homme pour lequel il ne portait visiblement que peu d'intérêt comme une idiotie : ils auraient eu tort. Le peintre sanglant y voyait là une poétique fin à cet interlude explosif et menaçant. Quelques notes teintées de tristesse et d'incompréhension après le déchainement lumineux et sonore d'un peu plus tôt. Tout ceci attisait sa curiosité, au même titre que sa vigilance : cet homme était dangereux. Il en était certain.
Lorsque la Kokuro passa à son niveau, le Levignac profita d'un fait simple : lui aussi portait un masque. Il était de ce fait impossible pour le commun des mortels de savoir ce que son visage faisait là dessous, que ce fut sourire ou s'activer pour formuler des mots. Il se glissa dans la proximité de la Kokuro, avant de laisser sa voix suave serpenter sinueusement jusqu'à ses oreilles, aussi basse que possible pour éviter d'être entendue par quiconque, comme un serpent venimeux sifflant vers des objectifs connus de ses seules écailles.
- Dame Elina... quelque chose cloche avec cet homme... je ne peux qu'instamment vous conseiller la prudence... déclara-t-il, stoïque de l'extérieur. Ceci étant, il est plus classieux que nos deux kamikazes. Je gage que cela le rend plus sympathique. Et un poil moins mort.
Il était vain de s'attendre à un raisonnement totalement froid et logique de la part du tueur... du moins, en apparence. Sa volonté de ne pas voir le dernier du triumvirat de la poudre à canon enchaîné dans une geôle pour le reste de ses jours, ou pire, venait uniquement de son intérêt pour cette nouvelle marionnette aux ficelles si difficiles à tirer pour l'heure. Un élément incertain et mystérieux dans sa grande pièce, qui allait donner une nouvelle branche à son scénario. Comment réagirait la protectrice de l'île ? Allait-elle l'éliminer comme elle avait tenté de le faire avec lui, puis avec le semi-géant ? Allait-elle le jeter dans une cellule aussi froide et solide que l'acier de ses yeux ? Allait-elle mielleusement l'attirer dans ses filets, avant de l'y dévorer tout cru ? Oh, tout cela était d'un cachet tout à fait agréable. Un petit goût d'intrigue. Tant de choses à faire... les bandits qu'ils étaient supposés "appréhender" n'étaient que broutille vis-à-vis de ce qui venait de se produire. Il avait même retrouvé la jeune femme de l'entrepôt, plusieurs années plus tôt ! Par quel concours de circonstance ridicule était-ce arrivé ? Il passa une main gantée sur son front, adressant silencieusement au monde cette question qui ne quitta jamais ses lèvres, avant de s'approcher à son tour de l'ursidé. La douleur dans ses hanches et son dos continuait de le lanciner, mais il s'y était acclimaté.
Voilà que la verte pressait son propre départ. Déplaisant... il aurait voulu passer un peu plus de temps avec cette tendre amie de ses plus jeunes années. Et quelle tendresse ! Feu, flammes, explosions, impacts de balles et seringues sédatives... oh, une journée des plus fantastiques, en réalité. Quelque chose avait néanmoins changé dans son regard, à n'en pas douter : la lourdeur des responsabilités, accablante et souveraine, s'était mêlée à une nouvelle force. Elle n'était plus si jeune que ça... pas à l'intérieur.
- Quelle tristesse. Moi qui espérais pouvoir prendre de tes nouvelles autour d'un bon thé, soupira-t-il dans une imitation très réussie de lassitude mêlée à du regret. Je suppose que nous remettrons ça à plus tard. Laissons d'abord notre invité s'exécuter.
Il n'y avait aucune raillerie dans sa manière de considérer le dernier survivant du trio, dont il attendait résolument une certaine dose de coopération. Il eut été fort vilain de terminer leur entrevue sur un nouveau drame. Non... le Levignac était certain qu'au delà de ses mystères, le grand homme dégingandé avait un rôle à jouer dans la suite des évènements de cette introduction haute en couleur du tireur dans les toiles de la Jorogumo.
HRP:
Francis fait son Francis.
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Mar 18 Sep 2018 - 13:04
OPA Agressive !
Seta Panto/Omega
La première explosion avait retentie derrière le Mime sans que celui-ci ne se retourne un instant, conscient que le sacrifice de son collègue n'avait que pour unique but de lui permettre de s'échapper. Déjà le bord de la côte se présentait à lui, déjà ses pieds se mettaient à fouler l'air, dans quelques secondes il serait parti de cette île, au nez et à la barbe de ceux qui avaient osés s'élever contre eux, prêt à mettre en place leur prochaine visite, cette fois-ci bien moins amicale et passive. Il se jeta en avant dans un pas de plus. Mais son mouvement se stoppa d'un coup sec tandis que la douleur mise de côté par la potion de Panoramax ingérée quelques secondes auparavant était finalement remplacée par une nouvelle, toute aussi intense. Il sentit son corps être ramené violemment en arrière, chacun de ses membres souffrir en heurtant le sol avec violence et son bras se briser contre le coup qu'il venait de subir. Les craquements des os qui se cassaient dans son bras se répandirent dans chacun de ses organes comme une complainte continue de souffrance jusqu'à ce que chaque centimètre de son être paraisse ressentir cette douleur. Malgré cela son torse se souleva, son mental refusant d' abandonner, refusant de se faire capturer, décidé à se battre jusqu'au bout tandis que l'explosion du navire se produisait devant lui. Un instant il paru sur le point de se redresser, puis finalement il s'écrasa de nouveau au sol avec violence, comme projeté par le souffle de l'explosion.
Néanmoins lorsqu'à peine une seconde plus tard le dard de la Verte vînt briser sa jambe et lui administrer une dose de poison aucune réaction ne se fit de la part du maudit. Rien ! Pas un cri, pas un tressaillement ne parvint du corps quasi immobile d'Omega, tout juste sa respiration sembla-t'elle s'accélérer légèrement, comme s'il n'était plus maître de son corps, qu'il ne le contrôlait plus. Il cru avoir des spasmes parcourant son corps mais rien ne se passa à l'extérieur, son enveloppe charnelle immobilisé alors que l'entièreté de ses organes semblait brûler de douleur. La Toupex lui injecta un nouveau produit avant de s'éloigner et la douleur paru diminuer un court instant, le sentiment de brûlure s'atténuant peu à peu. Mais soudain la totalité de ses membres se tendirent, comme un spasme unique qui le souleva du sol d'un centimètre avant qu'il n'y retombe. Ses poings serrés et la bouche fermée tandis que des veines apparaissaient sur ses tempes. Un seconde se passa ainsi avant que ses yeux ne roulent en arrière, ne laissant à présent plus voir que le blanc seulement perturbé par les canaux sanguins qui le parcouraient. En un instant son cœur s'arrêta, sa respiration avec elle ainsi que toutes ses fonctions vitales. Le poison avait-il agit trop vite pour que l'antidote ne fasse effet ? Le Mime y avait-il fait une réaction allergique? Avait-il eut un arrêt cardiaque ? Ou bien était-ce autre chose ? Dans tous les cas le résultat demeurait le même le corps désormais inerte de l'homme criait une seule vérité, il était mort. Déjà il paraissait plus pâle, la froideur de la Grand Faucheuse l'ayant happé sans attendre, un lieutenant de Dead-End était tombé ! La mission de Yakoutie Island avait été un véritable fiasco et seul un des agents demeurait encore en vie, néanmoins il ne savait quasiment rien de l'organisation. Ce rendez-vous devez permettre de le recruter, les jeunes femmes ne tireraient donc rien d'intéressant de sa part, pas même le véritable nom de ceux à qui elles venaient de déclarer la guerre. Car si cela n'était pas la première intention de Dead-End une telle tournure des événements et attitude de la part de ces prétendues justicières ne pouvaient avoir qu'une seule réponse. Le massacre de vengeance ! Les jours de Yakoutie Island et de tous ses habitants étaient désormais comptés mais cela la jeune femme n'en aurait jamais la confirmation, à présent les seules personnes qui auraient réellement pu la renseigner avaient quittés ce monde.
Résumé:
Seta est rattrapé par Kanaë et balancé au sol, il tente de se relever mais est propulsé au sol par l'explosion. Il ne réagit pas aux actions de la Verte après cela comme s'il était en état de choc, juste après que Kanaë l'ait quitté toutes ses fonctions vitales s'arrêtent, il est mort.
Voilà qui conclu ce rp pour moi, je vous laisse continuer avec Chapter
Dead-End
Eden Chapter
Le Passeur
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Sam 22 Sep 2018 - 17:38
OPA Agressive
Feat. Dead-End, Tsukiyo
La tâche était pénible, mais il n’en démordait pas. Lui qui avait une si faible tolérance à la douleur en temps normal, il ne remarquait même pas les brûlures de ses doigts se saisissant de morceaux de viande encore fumants. Inlassablement, il rassemblait les fragments éparpillés, ignorant tout du monde extérieur. Les paroles adressées par la protectrice des lieux furent entendues de très loin, et reçurent pour seule réponse un « Hmh » et un hochement de tête distrait sans un regard du grand homme accroupi à terre.
Achevant son travail, il observa son œuvre : un large monticule hétérogène de rouge et de noir comportant aussi bien des lambeaux informes que quelques parties de membres plus reconnaissables, et dont l’odeur aussi bien que la vue aurait retourné l’estomac de bon nombre de personnes. Lui était bien trop habitué à côtoyer les macchabées pour s’en formaliser, exerçant ce métier depuis aussi loin qu’il pouvait s’en souvenir. Un dernier regard aux alentours, et il s’éloigna de quelques pas pour ajouter à la pile un demi-doigt qui lui avait échappé jusque là avant de reprendre cette même position, satisfait.
Son postérieur posé sur ses talons, il fit légèrement pivoter ses pieds et se dévissa la nuque pour enfin regarder dans les yeux la jeune femme qui se tenait derrière lui, et qui venait de lui formuler une autre demande. La Kokuro s’était montrée parfaitement respectueuse de son travail, comprenant visiblement très bien l’importance des offices funèbres, pour une personne qui avait été – brièvement certes – son ennemi. Une compréhension malheureusement trop rare par les temps qui courraient, que le vieux fossoyeur ne pouvait donc que saluer chez la demoiselle.
Hésitant, il la fixa quelques secondes, puis se tourna à nouveau vers Omicron, que le trépas n’avait pas particulièrement embelli. Son attention fluctua ainsi à plusieurs reprises entre la jeune femme aux cheveux de jais et le monticule informe, jusqu’à ce que finalement il ne hausse les épaules en soupirant.
Tournant à nouveau le dos à la demoiselle, il posa les deux mains sur son supérieur, faisant immédiatement disparaître ce qu’il en restait de la vue de tous. Les deux trappes sur ses paumes disparurent promptement, tandis que les fragments du semi-géant étaient acheminés vers les cryptes du château, où ils attendraient patiemment les réelles funérailles. Si Big Bear était au moins passivement conscient qu’avec ce seul geste, il venait de perdre l’une de ses cartes les plus salvatrices en cas de besoin, il n’y avait pas pensé ne serait-ce qu’un instant. Ses priorités ne changeaient pas, et le transport du cadavre, si l’on pouvait réellement l’appeler ainsi, ne lui était pas possible autrement.
Son travail accompli pour l’heure, il pouvait donc revenir au monde réel. Se relevant tout en pivotant sur ses talons, il fit face à la maîtresse des lieux, perdue si loin en contrebas de son propre visage. Il l’observa encore quelques instants en silence, puis se décida à obtempérer à la requête qui lui avait été faite, n’ayant aucune raison de résister à cet instant. Après avoir ôté le luxueux manteau de fourrure pour le replier sommairement et le tendre à sa propriétaire, ses doigts s’affairèrent sur les boutons de sa chemise, conformément aux directives reçues. Le vêtement ouvert, il le laissa glisser de ses épaules, s’affalant sur le sol humide en même temps que le veston qui le surplombait, avant d’en faire de même avec sa boucle de ceinture et son pantalon noir qui tomba à ses chevilles, dévoilant sa virilité pâle et laide, aussi longue et maigre que le reste de son corps, qui pendait mollement entre ses jambes.
Il resta ainsi immobile, attendant la suite, entièrement nu à l’exception des bandages sales qui enserraient sa cage thoracique et, bien évidement, de cette tête d’ours grimaçante qui semblait fort amusée par la situation. Si Elina Kokuro voulait vérifier qu’il ne portait sur lui rien de plus que ses habits, elle avait à présent tout le loisir de le faire.
Résumé & Techniques:
RIP le secret de la malédiction :c Big Bear fait un joli volcan de purée avec Omicron et l'absorbe dans le château, puis il se conforme à la demande d'Elina comme le gentil bohnomme coopératif qu'il est.
The Magician [Lvl 17]: Chapter pose simplement la main sur un objet pour le faire "disparaître" en le faisant entrer dans le château.
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"Avant moi rien n'était, nul ne fut enfanté, Hors les êtres crées d'éternelle substance, Et moi je suis comme eux, car j'ai l'éternité, Vous qui passez le seuil, laissez toute espérance." Dante Alighieri, La Divine Comédie
Eden Chapter
Kokuro Elina
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Lun 24 Sep 2018 - 22:57
OPA Agressive.
Alors qu'Elina s'était approchée du duo disparate formé par « Big Bear » et Francis, elle avait du dévier se sa trajectoire pour suivre le bougre qui s'était dirigé vers feu son camarade. Cependant, alors qu'elle passait non loin de Francis, ce dernier ne manqua pas d'éveiller un peu plus sa curiosité mais, également, de renforcer sa prudence naturelle. Ainsi donc, l'artiste de la mort avait décelé une singularité inquiétante chez le dernier « invité » encore debout. Loin de se montrer précis dans son discours, il fit simplement part de son incertitude vis à vis de l'homme au physique de fil de fer. Cependant, la petite pique à la fois cocasse et morbide qui ponctua la fin de sa tirade ne manqua pas d'égayer l'esprit de la jeune femme : apparemment, cet homme mystérieux ne perdait jamais une occasion de s'adonner à l'humour... aussi noir fut-il.
Alors que la protectrice de l'île observait le peu de réaction du principal intéressé d'un oeil aussi curieux qu'attentif, elle fut surprise par l'autre Zoan de l'assemblée, venue l'informer d'une bien triste nouvelle : son départ imminent ce qui, fatalement, allait retarder Dwarf Town. Outre ce fâcheux délai suite à un incident qui lui serait sans doute exposé plus tard, Elina tiqua pour une autre raison. L'ex marine venait de glisser un pied hors du rôle qu'elle avait, jusqu'à lors, tenu à merveille. Des excuses, soit, mais se donner rendez-vous à la capitale pouvait se révéler extrêmement surprenant ! Pourquoi diable une criminelle primée, déserteuse de la marine de surcroît, aurait-elle pu s'y promener sans affoler les civils locaux ? Bien que les deux autres hurluberlus soient inconscients ou morts et que le dernier larron puisse sembler absorbé par son affaire... son oreille pouvait tout aussi bien être encore tendue. Aussi, Elina réagit rapidement :
- Je te remercie de nous avoir prêté main forte, Kanae, de même que d'avoir gardé en vie le dernier membre de ce trio. Néanmoins, tu préjuges bien trop de mon amabilité... Je te rappelle que tu ne fais plus partie des forces de la marine, tu n'es donc plus la bienvenue à la capitale où tu risquerais, par exemple, d'éveiller la peur des civils.
Elle la regarda d'un oeil torve, avant de lui lancer d'un ton neutre :
- Tu ferais mieux de rester là où se terrent les criminels. Si tu disposes d'un Den Den Mushi, je te conseille de t'en servir pour disparaître de la surface de cette île au plus vite. Tu dois sans nul doute disposer d'une connaissance pour t'y aider. Nous avions beau être amies lorsque tu endossais le manteau de la Justice, je ne peux plus te considérer comme tel, à présent. Considère ceci comme le paiement de ma dette envers toi, pour m'avoir aidée aujourd'hui.
Après s'être assurée d'un regard que la révolutionnaire ait compris sa précision implicite d'un futur rendez-vous au marché noir, l'araignée se concentra de nouveau vers son prisonnier qui venait de terminer son oeuvre macabre. Elle lui demanda alors de se dévêtir, pour lui prouver qu'il ne cachait pas une arme sous ces vêtements atypiques. La jeune femme souleva, par ailleurs, un sourcil interrogateur devant ce monticule fumant et nauséabond. Elle ne s'y connaissait guère en guise de sépulture, mais n'aurait-il pas fallu creuser une tombe, à présent ? Alors pourquoi restait-il ainsi planté, à la regarder avec ce faciès d'ours au rictus étrange ? Toujours sur ses gardes, l'assassin était prête à bondir pour s'éloigner au moindre signe suspect. Il sembla hésiter plusieurs instants, lorgnant à de multiples reprise de son coté et vers les restes de son coéquipier... pour finalement hausser les épaules et poser les mains sur la montagne de chairs calcinées. Tout d'abord interdite, la Zoan recula d'un bond en remarquant que les restes de corps humain venaient de disparaître !
- Qu'est ce que... ?! s'exclama-t-elle, prête à reprendre le combat.
Mais celui-ci ne vint jamais.
Au contraire, l'homme tout à fait atypique se releva pour lui faire face et, dans un silence de mort, l'observa longuement, avant de se dévêtir de son manteau et de lui tendre. Le cerveau d'Elina fonctionnait à plein régime. Il n'existait qu'une et une seule solution pour que toute la masse restante du semi géant se volatilise ainsi en un clin d'oeil : un fruit du démon ! Pouvait-il la faire disparaître, elle aussi ? Il avait pris grand soin de tout rassembler au même endroit... pourquoi se donner tant de mal pour tout rayer de la surface du globe par la suite ? Elle avait senti qu'il s'agissait là d'une sépulture improvisée, et non pas d'un rituel dépourvu de sens ! Raison pour laquelle elle avait respecté sa volonté. Alors... avait-il donc réellement vaporisé toute cette masse ? Non. Cela ne tenait pas debout. D'ailleurs, Elina raya cette possibilité après un court instant de réflexion : faire s'évanouir des objets était bien trop avantageux dans sa position. Si tel avait été son pouvoir, il l'aurait dissimulé pour s'échapper une fois derrière les barreaux. Cela n'avait aucun sens de le lui montrer à présent ! Donc s'il ne l'avait pas fait disparaître... s'agissait-il d'une malédiction utilisée seulement pour stocker des objets ? Mais si tel était le cas, cela n'avait pas de sens non plus puisqu'elle cherchait à écarter toute possible tentative de supercherie de sa part ! Son esprit s'embrouillait peu à peu.
L'araignée ne comprenait absolument pas ce qui venait de se passer, ni même pourquoi l'homme en face de lui avait agi de la sorte !
Circonspecte, elle accepta malgré tout le retour de son bien d'une main tendue, toujours prête à réagir au moindre geste suspect. Mais à nouveau, ses inquiétudes semblèrent bien superflues lorsqu'il commença à se dévêtir. La protectrice de l'île enfila son manteau pour se prémunir du froid, tout en observant d'un oeil attentif la manœuvre. « Big Bear » lui révéla un corps cadavérique, orné de bandages anciens - au vu de leur saleté - et sans l'ombre d'une quelconque arme dissimulée. Néanmoins, pouvait-elle vraiment se fier seulement à l'extérieur de son corps, maintenant qu'elle avait été témoin de sa malédiction ? Assurément non... Mais comme il serait probablement inutile de pratiquer une vivisection pour espérer y trouver d'éventuels objets dissimulés au sein de son corps émacié, ôter le reste de ses habits semblait bien futile, à présent ! Aussi, avant qu'il ne finisse de retirer sa ceinture, Elina soupira et lui lança d'une voix calme :
- Ce sera tout, « Big Bear ». Si vous vouliez me dissimuler quelque chose, ce ne serait pas sous votre ceinture que je le trouverais, n'est-ce-pas ?
Après un bref silence, la protectrice de l'île lui lança :
- Rhabillez-vous avant d'attraper froid.
Voilà qui lui compliquait la tache. Un autre maudit à surveiller ! Et ils n'étaient plus que deux, Francis et elle, pour accomplir cette tache... pour l'instant tout du moins. Car elle ne doutait pas que Tetsujin ait été contacté conformément à ses demandes, puis qu'il ait suivi toute la scène en réagissant promptement. Autrement dit, des renforts devaient être en route... Et puisqu'elle était à peu prêt certaine que l'homme volant avait été repéré et étiqueté comme maudit, il aurait sans doute prévu une cuve d'eau de mer pour le transporter et le retenir prisonnier. Devait-elle trouver un autre moyen de transport similaire pour le deuxième maudit en face d'elle, à présent ? Il semblait si calme, coopératif, et désireux de clore cet événement de manière pacifique que c'en était presque trop beau... Toutefois, il ne devait pas être pris à la légère pour autant. Elina le savait mieux que quiconque, les apparences étaient souvent trompeuses. Pour le moment, elle n'avait d'autre choix que celui d'attendre l'arrivée des renforts et de déterminer s'ils étaient suffisamment nombreux ou fiables pour s'occuper de cet homme élancé sans recourir à de pareille moyen de contrainte pendant le transport. Pour l'heure, la Zoan s'adressa à l'homme en face d'elle :
- Je vous propose de terminer cet incartade dans le calme. Nous allons à présent attendre l'escouade qui vous amènera dans un lieu de détention provisoire, « Big Bear ». Mes associés et moi-même sommes pour l'instant engagés dans une traque de hors la loi dans les montagnes, mais je reviendrai vers vous dès que la situation sera sous contrôle. Vous serez bien traité en attendant, mais serez contraint d'attendre dans une cuve d'eau de mer pour une raison évidente.
Une courte pause plus tard, Elina reprit :
- Cela vous laissera le temps de méditer, avant que nous nous retrouvions pour une petite discussion concernant votre futur. Si ces conditions vous semblent correctes, je vous invite à faire preuve de patience le temps que le reste de mes hommes n'arrivent.
Enfin, l'assassin se tourna vers Francis tout en gardant « Big Bear » en surveillance du coin de l'oeil. Une fois l'attention du Maestro retenue, elle lui demanderait sereinement :
- Voudriez-vous bien surveiller notre ami costumé, pendant que je m'occupe de son collègue volant ? Une fois cet incident définitivement réglé, je pense que nous pourrons reprendre notre traque précédente.
Toujours les sens en alerte, Elina ferait le tour de « Big Bear » pour se diriger vers le corps inanimé de son collègue et le veiller en attendant l'arrivée des renforts. Elle espérait seulement qu'ils ne seraient pas trop longs.
Elina comprend que Chapter est un maudit lorsqu'il fait disparaître des restes d'Omicron. Après réflexion, elle pense que sa malédiction lui permet soit de stocker soit de dissimuler des objets, même si elle ne comprend pas pourquoi il le lui a montré. Elle l'arrête donc avant qu'il ne baisse son pantalon, jugeant la manoeuvre inutile. Elle propose à Chapter d'attendre l'escorte qui l'amènera en prison où il sera bien traité, mais gardé dans une cuve d'eau de mer, en lui expliquant qu'elle le retrouvera plus tard pour discuter, afin de décider quoi faire de lui.
Enfin, elle demande à Francis de surveiller Chapter pendant qu'elle se dirige vers Seta pour le surveiller elle-même (vu qu'elle n'a aucun moyen de savoir qu'il est apparemment mort contrairement à ce que Kanae lui a dit).
Carte de Yakoutie :
Spoiler:
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Kokuro Elina
Invité
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Lun 1 Oct 2018 - 16:12
”A new Band to play with”
- Oh, vous êtes donc une sorte de concierge, constata le tireur d'une voix naïve.
Quel pouvoir fascinant ! Si seulement il avait pu disposer d'une astuce pareille... oh, la multitude d'horreurs magnifiques qu'il aurait pu fourrer dans son sac à malice sans fond, jusqu'à ne plus savoir quoi en faire. Déjà, l'avenir lui semblait clément : parvenir à se ranger du côté de Elina lui amènerait certainement une certaine stabilité financière et, potentiellement, l'accès à des ressources dont il avait terriblement besoin. La vie d'ingénieur n'était pas une sinécure, quand on manquait cruellement de fonds... hélas, il ne pouvait se résoudre à compter sur son art grandiloquent : il ne faisait pas payer pour ses prestations. Il trouvait cela disgracieux. Non... il préférait que ses spectateurs s'impliquent de façon plus personnelle. Qu'ils s'engagent corps et âme dans les productions qu'il mettait en place avec délicatesse et parcimonie. Qu'ils délivrent et déchaînent leurs passions les plus insondables pour donner ce caractère retentissant et unique à ses œuvres, les amener à la vie ! L'idée l'émoustilla quelque peu, puis il se concentra à nouveau. Comme il le pensait, cet homme disposait donc de capacités surnaturelles, et ces mouvements étranges qu'il avait cru remarquer à la périphérie de sa propre vision acérée étaient sans doute liés à ce fait...
- Oh, non. Non, s'il vous plait. Mes yeux prudes... gémit l'artiste tandis que son vis à vis entreprenait de se déshabiller pour répondre à la demande de la Kokuro.
Il s'amusait, au fond. Cette journée était plutôt réussie : il n'avait eu que peu de contrôle sur les événements ayant conduit à ces péripéties rebondissantes et retentissantes, mais il devait admettre fermement qu'il en avait pris plein les mirettes. Les effets pyrotechniques, les instants de tension émotionnelle, le sang, les cris... maintenant que Big Bear s'apprêtait à se dénuder totalement devant lui, il adoptait une posture exagérément gênée. Oh, il n'avait rien avec la nudité, mais enfin... sur les traces encore fumantes et chaudes de son ancien camarade ? Constatant réellement cela, il reprit un air plus stoïque, puis se gratta le menton distraitement. Était-ce réellement une atteinte à la pudeur ou une tentative de désacralisation, maintenant que le semi-géant n'était plus qu'un tas informe de confettis sanguinolents et calcinés ? Pouvait-on seulement considérer que ce terrain était réellement "son" terrain de mort ? Qu'en était-il de la sépulture ? Enterrer les morceaux serait un début, mais quid de ce qui n'avait pas été récupéré ? Ces miettes brisées d'une existence passée constitueraient-elles à elles seules d'autres lieux de repos finaux ? Oh, sa tête lui tournait. Ou peut-être était-ce l'effet à retardement de sa chute d'un peu plus tôt...
Il n'eut pas le temps de débattre avec lui même plus avant -étrangement, il en était arrivé en accord avec lui même à la conclusion que le seul gâchis dans l'histoire était la balle qu'il n'avait pas pu coller entre les deux yeux du mastodonte- et fut rapidement rappelé à l'ordre par la protectrice de Yakoutie Island qui semblait déterminée à ne rien laisser au hasard. Ainsi, elle irait donc voir le saltimbanque inerte au sol tandis qu'il surveillerait encore une fois l'ours désormais plus proche d'un caniche tondu qu'autre chose. Haussant les épaules, ses pistolets bien en main, il fit ensuite une petite révérence à la demoiselle.
- Bien entendu, Soupira-t-il presque de sa voix si agréable qu'elle ne pouvait appartenir qu'au diable. Oh, prenez garde lorsque vous le fouillerez, Dame Elina. Au delà des singeries explosives, il devait sans doute être malade pour s'habiller aussi mal. Peut-être qu'il est encore contagieux ?
Cette énième pique lancée au détriment d'un mort incapable de se défendre aurait sans doute pu passer comme quelque chose de passablement exécrable et inapproprié, mais il se fit sourire lui même : cela lui convenait amplement. L'idée de pouvoir reprendre la chasse d'un peu plus tôt lui faisait secrètement bouillir le sang : il n'avait pas eu l'occasion de montrer ses véritables talents, pris au dépourvu comme il l'avait été par cet étrange clown aux intentions mesquines. Il était certain désormais qu'une fois cette ingérence dûment réglée, les bandits qui tomberaient dans son viseurs seraient changés en des portraits tous aussi uniques les uns que les autres des concepts de "douleur", "terreur" et "Mort". Comment appellerait-il cet épisode court mais intense de sa vie ? Hmmm... "Trois nuances de carnage" ? Oh, ça sonnait bien ! Il devrait soumettre cette idée à la directrice des opérations. Plus tard, sur la route.
- Ainsi donc, reprit-il comme si de rien n'était en se tournant vers Big Bear, vous avez mangé l'un de ces fameux "fruits du démon" ? Surprenant.