Feuille de personnage Niveau: (24/75) Expériences: (23/80) Berrys: 2.322.000 B
Dim 7 Oct - 14:01
Quête. 3 : A la recherche d'un nouveau départ
Rp. 10 : Retour de la rouquine [PRESENT] - part. 1
West Blue
10 août 1504
« Urgh... Oy… Urgh… Du calme ! Je te pardonne. »
Fin 1505 – Au Royaume d'Heiwaeien
Rien n'avait changé depuis. Le bruit de l'eau qui bout dans la marmite. Les coups de couteau maladroits de ses sœurs sur le bois usé de la table. Les rires de Saigo. Tout était calme et paisible. Yasa aimait cette atmosphère propre à son village. Comme tous les jours, elle lavait la vaisselle, silencieuse. Sa vie était simple. C'était comme si sa sœur n'avait jamais existé, cette chipie insupportable et énergétique. Comme si jamais il n'y eut une « Mio » dans cette famille. Personne ne parlait d'elle, personne ne se souciait d'elle, personne ne souffrait de son absence. Dans ces moments là, quand l'image de sa sœur lui revenait en tête, Yasa était toujours perplexe. Incompréhension totale, choix absurde. Pourtant, pour la première fois, en pensant à Mio, elle eut un mauvais pressentiment.
« Mio … Tu es toujours en vie n'est-ce pas ? Toi … Personne ne peut t'abattre... n'est-ce pas ? »
Spoiler:
Yasa regarda le fond de sa marmite bouillante. Son pressentiment... Avait-il été juste ? Mio avait-elle pu être abbatue ? De cette façon, d'un coup sec et violent, l'entraînant vers la mort, impuissante, ou ainsi, éclatée comme ses bulles ? La douce jeune femme poussa un soupir : elle avait beau tournicoter son imagination dans tous les sens, rien ne lui venait à l'esprit. Le monde au delà de la mer semblait irréel tellement elle ne pouvait se le figurer.
Elle eut soudain un pincement au coeur. Un sentiment inhabituel, comme de l'énervement, de l'impuissance. Le monde semblait changer autour d'elle, comme si elle était prise d'un étrange sortilège. Cette chère maison où elle avait toujours vécue lui paraissait soudain sale, petite et misérable. Sa tendre famille dont elle avait tant pris soin pesait lourdement dans son coeur. Sa vie si tranquille se dévoilait à ses yeux comme inutile et ennuyeuse.
La perspective d'un monde incroyable au loin la possédait.
Fin 1505 – Un modeste bateau sur West Blue
Des souvenirs flous.
Un milieu froid, des membres inertes, une impression de vide.
Un flot inconnu semblait la diriger doucement. Il n'y avait aucun son, mais elle se sentait bercée, comme protégée par un être bienveillant quelque part.
Puis elle se réveilla dans un lit moelleux, dans le décors d'une petite chambre modeste. Bien que le bois semblait défraîchi et usé, l'ameublement demeurait plus récent. Quelques cadres étaient disposés dans toute la pièce, affichant des personnes souriantes, souvent des groupes qui arboraient de gros poissons dans leur mains. La rouquine préféra se délester dans cet humble univers, fuyant les derniers événements.
Mais jusqu'à quand pourrait-elle fuir ?
Elle pouvait peut être oublier cette horrible femme et son coup fourbe, elle pouvait peut être oublier cet étrange magicien et tous ces gens qui s'étaient attroupés autour d'elle durant ce voyage. Malgré tout, quelque chose semblait sans cesse revenir dans sa tête. Comme un son horripilant et strident, il venait ébranler ses oreilles, restant permanent, même si elle se bouchait les oreilles de toutes ces forces. Un son, ou une voix, ou même une image. Un sourire d'une effroyable ambition à vous glacer les os : EDWARD LAWRENCE.
« IL EST PLUS LAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!! »
Edward Lawrence, cette légende d'une grandeur exceptionnelle. Pendant un an, elle l'avait cherché en tout lieux, sur les mers de West Blue, bravant de grand périls, de combat en combat, de doublure en imposteur, de fausse piste en piste perdue... Malgré sa peine et sa douleur d'être séparée de l'être cher, elle était parvenue à le retrouver et partager son existence. De beaux moments inoubliables. Virevoltant au dessus de sa tête, la rouquine revoyait ces belles images colorées. Sur l'une d'elles, la ville de Toroa où les deux comparses partageaient quelques délices, achevant leur achats. Leur premier rencard ! Mouvementé, bouleversant, ils avaient été entourés d'hommes en bleu et blanc, et leur fuite les avait emmené près de la côte. Sous ce doux paysage, elle s'était jetée sur lui, emportée par une intense passion.
« Urgh... Oy… Urgh… Du calme ! Je te pardonne. »
« Bon, Mio nous partons dès que tu es prête. J’ai acheté une carte et une boussole, je te dirais quelle direction suivre. »
Tels fut ces mots. La preuve qu'il l'avait acceptée à ses côtés...
Puis ils s'étaient retrouvés dans l'un de leur plus beau moment romantique, invités sur un bateau. La rouquine n'avait jamais été aussi féminine et éblouissante de sa vie. Une occasion de charmer Edward davantage, mais gâchée par de vils personnages. La victoire était à portée, sans compter son aimé, mais voilà qu'elle fut éjectée au loin dans la mer sans pouvoir y faire quelque chose.
Un étrange sentiment semblait grandir en elle. Il y avait de la rage, de la frustration, de la violence. Dès qu'elle pensait à l'ignoble faciès de cette femme, d'intenses pulsions envahissaient son corps. Son visage n'exprimait plus la peur, ni l'embarras de l'échec, mais un sourire. Un sourire effrayant et amer, esquissé ne serait-ce que pour alléger sa peine, un désespoir si profond qu'on pouvait en rire.
Perdre Edward revenait à tout perdre.
Car posséder Edward revenait à tout perdre.
La porte de la petite pièce s'ouvrit soudain, dévoilement le corps d'une paisible jeune femme blonde. Si la porte ne grinçait pas, jamais la quiétude de ses déplacements auraient avertis de son arrivée. Son doux regard se porta sur la rouquine, dont les yeux sombres étaient vides et tournés vers le sol. La jeune femme auraient voulu s'approcher, mais ses membres restaient figés. De son désarroi face à cette situation, elle ne pouvait que se mordre les lèvres, l'empêchant même de prononcer un mot.
Jusqu'à l'arrivée de son mari.
Bopoa Son était le fils unique des Son, fiers marins de l'île d'Heiwaien depuis des générations. Placé dans les illustres rangs des pêcheurs de Notre Bon Tamao Kenrui Kyojuushite, il se situait à cheval entre les commerçants de la forteresse et les bachiatari, les paysans. Pour lui, sa situation était la plus belle qu'il soit. En plus d'avoir la possibilité de se mouvoir librement sur toute l'île que ce soit dans la forteresse pour vendre, ou dans les cultures pour se rendre sur son bateau, il pouvait également parcourir les mers. L'île avait son propre port, cependant discret, où seuls les pêcheurs de l'île pouvaient s'y amarrer. Bopoa n'avait jamais vraiment rencontré de pirates ou de marines durant ses périples de pêche, mais il était tout de même heureux de ses escapades solitaires sur la mer infinie.
Cependant, fils unique et célibataire, ses parents insistaient lourdement pour qu'il perpétue la lignée, surtout depuis que son cousin était décédé. Malheureusement, les seules choses qui l'intéressaient étaient les poissons et la mer. Si une jeune femme pouvait se transformer en poisson pour l'emmener au fin fond de la mer, il n'aurait pas dit non mais … Aucun humain ne pouvait se transformer en un autre animal à sa connaissance. En vérité, il n'était pas très intéressée par les humains eux même. De plus, son physique désavantageux ne l'aidait pas. Pour lui, les Son étaient finis, comme en avait décidé le destin, et ses parents ne pouvaient rien y faire. C'était ainsi à Heiwaien, le destin de chacun était déjà tout tracé.
Et cette rencontre devait l'être tout autant. Alors qu'il se préparait à reprendre la mer, une jeune femme éblouissante se tenait devant l'horizon. Avec sa peau immaculée et blanche, ainsi que ses cheveux dorés, elle était semblable à un ange. L'émotion qu'il ressentait était indescriptible, et davantage au moment où l'angélique créature ôta sa robe pour... se faire engloutir par la mer. Pris de panique, il était descendu de son bateau pour la secourir. Mais au moment où il arriva, elle était déjà sortie de l'eau sans aucune peine.
Encore aujourd'hui, Bopoa ne comprenait pas comment cette femme avait pu souhaiter l'épouser. Peut-être avait-elle été possédée par l'esprit de la mer en la pénétrant ? Peut-être était-ce là un cadeau de son cher océan ? Mais cette femme, destinée à la vie de bachiatari, avait-elle réellement le droit de l'épouser et l'accompagner sur son bateau ? La vérité était si cruelle, il refusait de l'admettre. Bénédiction ou non, cette femme l'avait incité à devenir un fugitif. Un fugitif pour changer son destin et accomplir ses rêves.
« Quelques soient les raisons, tous les départs se ressemblent n'est-ce pas ? On quitte tout, sa vie, sa famille, son foyer, pour prétendre à de lointains horizons remplis de rêves, de gloire et de richesse. Une vieille un peu folle du village disait que notre île n'était pas normale, parce qu'ici, les hommes étaient enchaînés à la terre. Que dans les temps où elle voyageait de part le monde, une myriade d'aventuriers parcouraient les mers en l'honneur des dernières paroles de Gol D. Roger. Un conte étrange, où un pirate aurait parcourut toute l'étendue de ce monde et y aurait dissimulé un immense trésor »
« Je ne connaissais pas cette histoire... Fabuleux »
« La vieille racontait beaucoup d'histoires. A savoir si elles sont fausses, ou non. Elle parlait de Marines œuvrant pour la justice, de pirates bons et méchants, de révolutionnaires qui voulaient changer le monde, de sirènes, d'hommes aux longs bras, et tant d'autres innombrables. Elle parlait même d'une île où se trouveraient les meilleurs poissons du monde. »
« Que... Mai... »
« Je suis donc ici aujourd'hui, sur ce bateau, pour découvrir le monde, les vérités derrières ces histoires. La vieille voulait juste nous inciter à partir... Nous sommes si loin de notre île et de notre famille si chère Mio, si tu savais. J'ai peur mais je ne me suis jamais sentie aussi bien de ma vie. Et je suis heureuse d'être ici accompagnée de mon mari qui partage mes sentiments. Notre île, notre royaume est terriblement dans l'erreur. Et tu es celle qui pointé du doigt cette erreur en partant loin d'ici, toi une Bachiatari, toi Mio. Bopoa, voici ma sœur Mio. Celle qui a levé le drapeau de la liberté. »
« Moi … Je veux juste... Edward ... »
« Qu'est-ce qu'elle murmure ? »
Yasa s'approcha de sa sœur, prenant doucement sa tête contre sa poitrine. Elle pouvait sentir sa peine et sa douleur, mais, au coin de son cœur, elle lui était incroyablement redevable. Ne plus devoir jouer la gentille nounous, ne plus être accablée de tâches ménagères sans fin, ne plus mener cette vie terne, … Mio l'avait libérée, mais pouvait-elle le comprendre ? Cette pauvre fille si naïve et impulsive. Cette pauvre fille qu'ils avaient retrouvés accrochée à un animal marin, inerte. Serait-elle encore en vie s'ils n'avaient pas été là ? Cette pauvre fille si chanceuse mais qui pleurait son malheur. Le contact de Yasa était doux, mais pourtant, il avait libéré les cris d'un enfant remplis de chagrin.
« OUAAAAAAAAAAAAAAAAAAIN »
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Spoiler:
Mio R. Konki
Mio R. Konki
Pirate
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Lun 8 Oct - 20:41
Quête. 3 : A la recherche d'un nouveau départ
Rp. 10 : Retour de la rouquine [PRESENT] - part. 2
West Blue
10 août 1504
« RENDS MOI MON BOL AVEC LES INTERETS. »
« Moi je suis Mio R. Konki ! L'abandon ? Je connais pas ! Edward, où que tu te caches, je te retrouveraaaaaaaaaaaaaais ! »
** clap clap clap **
« C'est bien Mio ! »
« Je suis heureux de voir que tu as retrouvé la santé »
« Ahahaha ! Merci à tous ! C'est maintenant l'heure du grand départ ! Je ne dois pas trop faire attendre Edward !! »
« Hihi, elle ne changera jamais. Fais bien attention à toi Mio ! »
La grande aventure avait donc recommencé.
Comme à son habitude, Mio volait à travers le ciel sans savoir où elle allait. Malgré tout, le vent qui lui chatouillait le visage et l'odeur salé de la mer lui donnait l'assurance de continuer son périple vers l'inconnu. Elle rencontra de nombreux volatiles étranges, certains qu'elle connaissait, et d'autres non, le monde regorgeant toujours plus de nouvelles bizarreries. Les discussions étaient inintéressantes, mais lui faisait passer le temps dans ce vaste ciel. Sous la lueur du soleil couchant, ses compagnons les oiseaux l'écoutaient raconter ses nombreuses aventures sur West Blue et North Blue. Quelque fois, un vieux goéland l'accompagnait dans ses vieilles nostalgies, quand le monde était beau et rayonnant auprès de l'éclatant Edward.
Et quand la nuit tombait, elle était bercée par le calme environnant et apaisée par l'immense ciel étoilé. Parfois, le grand rapace voulait se poser pour reposer son esprit, mais hélas, la mer se faisait encore vaste à l'horizon. Les jours de pluies étaient effroyables, tandis qu'elle sentait le poids de l'eau sur ses plumes et le froid lui transpercer les os. Mais de qui parlons nous au juste ? De Mio Renbo Konki ! Cela n'était rien pour cette trépidante jeune fille.
Parfois, elle rencontrait quelques bateaux, le plus souvent des pêcheurs ou de simples marchands. Chaque fois, la créature se faisait la plus délicate possible, posant doucement ses imposantes pattes poilues sur le plancher du bateau, se retenant de casser quelques cordes ou de déchirer les voiles en repliant ses grandes ailes et en disposant sa queue astucieusement. Malheureusement, les hommes qui la voyaient prenaient tous la fuite. Les marchants hurlaient et se cachaient, les pêcheurs se jetaient à l'eau. Certains l'attaquaient même, elle, pauvre jeune fille innocente qui voulait simplement des renseignements. Ces derniers subissaient souvent le sort de se retrouver à l'eau, en même temps que leur bateau et drapeau noir.
Pourtant elle ne désespérait pas, à chaque nuit qui passait, à chaque jours qui défilaient, à chaque île qu'elle reconnaissait. Gravissant des montagnes, traversant les forêts, criant de tout son pouls, rencontrant des bêtes sauvages, jamais elle n'abandonnait. La nourriture se faisait rare, mais l'espoir ne s'épuisait jamais. La rouquine savait que quelque part, dans ce monde, il restait une trace d'Eward.
Ce monde, qui était peuplé de toutes ces personnes, ces femmes, ces hommes et ces enfants, mais Edward ? Aurait-il disparu ? Serait-il mort sur ce bateau ? La perspective de sa mort l’effrayait toujours plus. Mais pour sa propre survie, elle se devait le plus possible secouer la tête et oublier ces tristes idées. Parfois, il lui prenait l'envie de se transformer et balayer toutes ces villes, ne serait-ce que pour se débarrasser de toutes ces poussières inutiles et retrouver son trésor. C'est avec des idées noires que parfois, le griffon survolait les villes discrètement.
Après quelques aventures, Mio apprit de nouvelles choses sur le monde. Comme si l'éloignement d'Edward lui avait permit de s'intéresser à de nouvelles choses, ou sûrement qu'en cherchant Caribes, on trouve Silas. Des Marines, vaillants personnages (bavards) lui apprirent de quoi le monde était fait, et pourquoi il fallait se battre. La justice, la paix, tant de concepts qui lui passaient au dessus de la tête. L'ennui était présent quand Edward était absent. Elle les frappa donc pour voir de quoi retournait ces idées de justice, et finalement se rendre compte qu'il n'y avait pas de différences entre les Marines, elle, Edward, et toutes les autres personnes possibles.
Des combats, il y en eut tant. Certains furent d'une facilité ennuyante tandis que d'autres sans intérêts ou involontaires. Il y en eut de violents où la rouquine baignait dans son propre sang, tandis qu'elle gémissait de douleurs – situation qui n'était pas la première.
Un voyage où la gentillesse de Yasa existait aussi dans quelques maisons et où la nourriture était un cadeau, souvent reçu comme un cadeau du ciel. Des fruits sur un arbre, un vol à l'étalage, un sourire et un bol tendu. Tant de façons de se nourrir. L'argent ne lui avait pas été inculqué. Et ces moments de misère, une seule image en tête lui venait à l'esprit, comme si d'un craquement d’allumettes, Edward pourrait resurgir pour lui exploser en plein cœur.
Soudain, la rouquine posa pied sur une île étrange dont l'odeur lui était familière. Ce n'était pas juste l'endroit. Malgré la faiblesse de son corps en perdition, elle sentait que cette île était différente des autres. Edward était tout proche, cela ne faisait aucun doute. Cependant, la fin du voyage approchait pour la jeune fille. C'était à peine si elle pouvait faire un pas de plus, rampant dans le sol sale couvert de poudre. Si près du but, et pourtant. Personne n'était là pour l'aider, à peine remarquée par les nombreux passants dans la rue. Peut être était-ce là son destin, peut être qu'elle allait juste finir ainsi.
* A choisir, j'aurais préféré mourir ce jour-là *
Puis, elle se réveilla dans un lit moelleux, dans le décors d'une petite chambre modeste. Bien que le bois semblait défraîchi et usé, l'ameublement demeurait plus récent. Quelques cadres étaient disposés dans toute la pièce, affichant des personnes souriantes. La rouquine préféra se délester dans cet humble univers, fuyant les derniers événements. Ces mêmes événements qui semblaient se répéter sans cesse, comme si, dès que la mort s'emparait d'elle, elle retournait dans le passé, à un certain point de sauvegarde.
Pourtant, ce ne fut pas une magnifique blonde qui poussa la porte, mais une petite fille timorée aux cheveux roses.
Spoiler:
« Toi... Je veux que tu m'aides ! Parce que je t'ai aidée, donc en échange, tu dois faire pareil ! »
La rouquine ne semblait pas saisir la situation. Alors, impatiente, l'étrange gamine disparut un moment dans l'autre pièce pour revenir avec un bol de riz parsemé de bouts de viandes ruisselantes.
« Je te nourris aussi. Tu peux pas refus... »
Avant même qu'elle puisse finir, la rouquine se jeta sur le bol et le dévora sans retenue, se barbouillant les mains de sauce. L'hôte était quelque peu décontenancé devant cette scène, ne cachant pas son dégoût. Pensant l'affaire dans la poche, cette dernière se présenta :
« Je m'appelle Feil. Et j'ai besoin que tu tues quelqu'un pour moi. »
« Euuuuh … C'est que … Miam groumph … Je suis un peu occupée moi … slurps slurp … Je dois retrouver Edward, j'ai pas de temps à perdre »
« Tu... Tu … TU NE PEUX PAS REFUSER !!!
« Ben... Ah c'était bon, merci. »
« NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAON !! RENDS MOI MON BOL AVEC LES INTERETS !!!! »
« A plus ! »
Prête à tout et ne supportant pas de se faire avoir, Feil se jeta dans les jambes de la rouquine. Paralysée, cette dernière ne pouvait plus passer la porte. Pourtant, la colère de Feil ne passait pas. S’être faite traitée comme une cruche lui passait en travers. Ainsi, elle planta ses dents sur cette chair qui tentait de lui échapper.
« HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!! OK OK STOOOOOP »
« Tu vas m'écouter ok ?! »
« Ok d'accord j'ai compris, tu avais très faim aussi, tu voulais pas que je te mange ton bol, je savais pIAAAAAAAAAAAAAAAAAIE !!! »
« TU VAS M'ECOUTER ET FAIRE CE QUE JE TE DIS »
Vaincue par une gamine de 12 ans, Mio fut contrainte de remettre à plus tard sa recherche. Cette enfant était terrible, et pourtant, elle recherchait un guerrier capable de terrasser un homme qui lui faisait du mal. D'après ses dires, cet homme était puissant, mais en vérité, il se révélait faible contre les jeunes filles. En voyant son arc, elle était persuadée que Mio avait les capacités pour l'anéantir sans trop prendre de risques. De plus, le bol qu'elle lui avait donné n'était qu'une partie de la récompense ! Feil était prête à lui en céder un autre si la mission était une réussite.
« Je ne peux pas te donner son nom... C'est pour cela qu'on va l'appeler … Mister H. »
Mio frissona... Ce nom... Elle sentait que cela avait un rapport avec Edward, bien qu'elle ne se rappelait plus de son origine. L'avait-elle déjà entendu ? Son sentiment prit davantage d'ampleur quand elle entendit la suite :
« Mister H a l'habitude traîner dans la rue à la recherche de « bonne poudre ». On dit que c'est un marchand... Mais en vérité, c'est un bandit, un VRAI. On dit qu'il a déjà massacré de nombreuses personnes de sang froid. De plus, il est effroyablement grand, tu ne peux pas le rater. »
Plus elle parlait, plus l'image d'Edward lui revenait en tête, sniffant la poudre des étalages des marchés. Lui demandait-elle réellement de tuer Edward … ? Lui ? Massacré ? Froid ? C'était impossible. Edward n'était pas tendre mais il brûlait de l’intérieur, il ne massacrait pas mais éclatait ses victimes. Cela devait être une erreur... Cela n'avait aucun sens...
« Je... je ne comprends pas … Pourquoi veux-tu la mort de cet homme … ? »
Un silence s’abattit soudain dans la petite pièce. Feil détourna le regard, crispée. Elle semblait retenir ses larmes tout en essayant de répondre. De sa voix tremblante, elle put cependant murmurer ces mots :
« Je... C'est... C'est que ma mère et moi .. abandonner ... »
Pour … exploser... !
« C'EST QUE MA MERE ET MOI... IL NOUS A ABANDONNEEEEEE !!! »
« Qu... »
QUOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOI !!!!! Mais oui, ainsi tout faisait sens. Cette colère dans ce tout petit corps, cette violence, ces explosions permanentes … Sans oublier qu'elle se sente si à l'aise en sa présence... Cette fille... Cette gamine … C'ETAIT L'ENFANT D'EDWARD. Ainsi tout s'expliquait... Il n'y avait pas que cette île et sa poudre qu'il affectionnait... S'il aimait tant cette île, y revenir sans cesse, s'y installer … C'était... Pour sa famille, pour la revoir...
« sniff sniff … Tu m'aideras pas vrai, Mio ? sniff »
Toujours sous le choc, Mio déambulait dans la rue. Tuer Edward ? Ne pas le tuer ? Après tout cet horripilant personnage l'avait trahie, menti. Ces promesses de mariage … Des foutaises ! Pendant tout ce temps, elle avait été si naïve. Un homme d'ampleur et exceptionnel ? Des foutaises ! Il abandonnait femme et enfant pour s'enrichir en massacrant les pauvres. Juste un être misérable.
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Spoiler:
Mio R. Konki
Mio R. Konki
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Feuille de personnage Niveau: (24/75) Expériences: (23/80) Berrys: 2.322.000 B
Mar 9 Oct - 23:45
Quête. 3 : A la recherche d'un nouveau départ
Rp. 10 : Retour de la rouquine [PRESENT] - part. 3
West Blue
10 août 1504
« transportés par la poudre au delà des nuages ? »
Fin 1505 – Au Royaume d'Heiwaeien
« Oy, vous avez entendu ce qu'on dit sur ce Edward Lawrence ? »
« Ce marchand ? »
« Marchand ? Ah ! Ah ! C'est un primé lui ! Va savoir ce qu'il a fait.. Il paraît que sur Grand Line, il aurait commis de nombreux crimes. Ca m’étonnerait pas qu'il soit de mèche avec les organisations criminelles de la ville. »
« Je n'aimerais pas croiser son chem... »
« OU ??? IL EST OU ??? »
« C'est qui cette pauvre gamine ? Fous le camp »
Arquant son arc, elle saisit rapidement une flèche et la pointa en direction de l'homme, à bout portant :
« REPONDEZ ! »
« Tu peux toujours aller voir à sa boutique... Quelque Chose d'Etonnant ... Ou encore voir les affiches des primés près du bar au coin de la rue »
Sous ses mots, Mio ne perdit pas un instant et se rue en direction du bar en question. Il ne fut pas difficile de trouver les affiches, surtout quand l'une d'elles arboraient le visage d'Edward.
Un sentiment inexplicable la saisit.
Il semblait la regarder du coin de son œil sombre. Toute la haine et les futilités qui avaient envahis son esprit se turent immédiatement. La seule vue de cette affiche l'avait littéralement figée sur place. Edward Lawrence. Un homme connu, reconnu, cherché. Ce n'était qu'un bout de papier, mais sa valeur était sans commune mesure. Comment contenir une telle émotion devant l'image d'un homme si admirable et puissant ? L'amour qu'elle ressentait semblait détonner au sein de son petit cœur fragile. Elle en pleurerait presque d'émotions. Une criminel.. ? Un bandit ? Mais... QUE DE FOUTAISES ! Cette seule affiche témoignait de la puissance de cet extraordinaire personnage, son début vers l'ascension, une personne dont le nom et les rumeurs courent les rues, une personne crainte mais à la fois admirée. Le début d'une légende qui embrase le monde.
« Que dans les temps où elle voyageait de part le monde, une myriade d'aventuriers parcouraient les mers en l'honneur des dernières paroles de Gol D. Roger. Un conte étrange, où un pirate aurait parcourut tout l'étendue de ce monde et y aurait dissimulé un immense trésor »
Que cet homme ait réellement existé ou non, il n'y avait aucun doute qu'Edward lui succéderait. Il n'y avait aucun doute que le prochain, c'était lui.
Soudainement, Feil arriva à bout de souffle.
« Mio !! Mio !! Je te trouve enfin … »
« Qu'est-ce qu'il y a ? »
« Mister H... Je l'ai vu ! Sur la place, par là bas. S'il te plaît, viens ! Je voudrais tellement... »
« C'est bon, j'ai compris. Je vais l'anéantir pour toi. Compte sur moi ! »
* après tout, ce n'est clairement pas Edward *
D'un pas décidé, la fille aux longues couettes orangée se dirigea vers sa cible. Tel un fauve en pleine chasse, elle guetta sa proie dans la plus grande discrétion depuis les toits entourant la place. De son œil perçant, la bête mi humaine observa attentivement sa prise. Chaque détails avaient son importance : la vitesse de ses mouvements, le poids de son corps, ses armes, et même son tempérament. Chaque traits caractérisés par cet être se devait d'être intériorisé puis mémorisé pour qu'ainsi, chaque gestes, chaque tremblements soient prévisibles. Rien de sa proie ne lui devait être inconnu, lui permettant de bouger avec elle. Lentement. Lentement. Mais toujours dans son rythme. Et pour finir, viseur ciblé, s'élancer.
Spoiler:
Chute libreDepuis les airs, Mio plonge jusqu'au sol pour attaquer rapidement et violemment son adversaire en se laissant tomber en piqué avec le repli de ses ailes. Pour taper, elle met ses deux bras en arrières et les ramènes au dernier moment, poings fermés. Cette technique demande beaucoup de précisions, réduisant son efficacité.
L'hybride mythique n'eut aucun mal à toucher sa victime, mais l'impact de son coup ne semblait pas avoir l'effet escompté. Frappé en pleine tête, mister H demeurait intacte. Le choc l'avait seulement poussé à mettre un genou à terre. Sous son énorme bras musclé qui frottait son crâne chauve, on pouvait discerner un énorme et effroyable sourire.
Spoiler:
Hidgar Kraussberg – niveau 25 – Hors la loi chevronné
Peut-être qu'une lionne aurait eu la prudence de s'enfuir ou de requérir les mâles du troupeau, impuissante face à un ennemi aussi puissant. Mais Mio restait Mio. Et Mio était seule.
Devant la dangerosité de la situation, elle n'attendit pas un seul instant pour ériger sa forme la plus puissant et la plus robuste : celle du griffon. S'élevant de ses 4m50, la bête continua dans cette entreprise bourrine, où la force à son summum semblait être le seul pilier qui constituait l'édifice de sa stratégie de combat. Pourtant, devant plus puissant, la stratégie était de mise ne serait-ce que pour l'espoir d'une victoire insoupçonnée. Néanmoins, même si la gamine se ruait vers son adversaire sans réfléchir, elle avait eu la lucidité de l'attaquer cette fois-ci avec une attaque tranchante.
Spoiler:
Tranche Mio attaque avec un coup de griffe puissant qui tranche l'ennemi.
Et même si les balles lui traversaient le corps, la rouquine ne s'arrêta pas dans sa lourde lancée. Hidgar fut surpris de la résistance de cette étrange créature, mais aguerri par l'expérience, il put se protéger en partie grâce à son énorme arme à canons. Cependant, il ne calcula pas les giclements du sang de sa victime, qui se tenait maintenant à portée de lui, et qui se déversait sur son visage. Profitant de cet instant, le griffon enfonça ses dents dans sa cervicale gauche, provocant une nouvelle effervescence de sang.
Spoiler:
Morsure Attaque où Mio mord son adversaire. Elle ne peut mordre que de la chair, sinon cette attaque n'a aucun effet.
Participant à cette scène morbide, Mio n'avait plus réellement toute sa tête. La douleur, la peur, l'adrénaline du combat, tous ces éléments la rendaient agitée. C'était à peine si elle comprenait ce qui était en train de se passer. Son manque de réactivité devenait de plus en plus distinct au fur et à mesure qu'Hidgar ripostait par divers coups sur l'ensemble de son énorme corps. Se sentant faible face à ses puissantes attaques, elle finit par lâcher son emprise. Son corps vacillait. Hidgar n'eut aucun mal à la propulser de quelques mètres par la force de ces poings. C'est au moment où il se prépara à l'achever qu'une fillette s'écria :
« NOOOOOOOOOOON !! ARRÊTE, NE FAIS PAS CA !!»
Hidgar ne reconnu pas cette gamine. Mais la trouvant adorable, il hésitait au fond de lui à l'écouter.
« PARDON !!! SIL TE PLAIT, FAIS PAS CA !! OUAAAAIN» Assez désorienté, il était de plus en plus hésitant au sujet du sort de cette bête monstrueuse sortie de nulle part. Cette gamine semblait y être curieusement attaché. Et alors que la fillette appelait son animal, il fut témoin d'un phénomène surprenant : derrière la bête se cachait le corps frêle d'une charmant jeune fille aux cheveux oranges.
« Uuuyaooooooh... Qu'ai-jeuuuh fait? Pauvre petite tout mignonne fille, oh la la la, je me sens si coupable... Pauvre biquette... !»
« Uh ?»
Hidgar accourut vers la rouquine blessée. En effet, il était effroyablement sensible aux jolies jeunes filles, dissimulant en lui un terrible complexe. Incapable de faire du mal à la gente féminine, il était surtout connu pour sa brutalité envers les hommes et serait aux ordres d'une organisations hors la loi gérée par une femme. C'était un gentilhomme un peu candide et étrange. Par moquerie, de nombreuses personnes propageaient de fausses rumeurs à son encontre. Il n'avait jamais eu d'enfants. Même s'il idolâtrait les femmes, sa seule activité demeurait le combat et l'amélioration de ses armes à feu.
« Si j'avais su je ne l'aurais jamais frappée.. Oh, pauvre petite nymphette... Diiis, ma petite jouvencelle rose, tu voudrais bien m'aider à la soigner?»
«uuuuuuuuuuuh ?»
…
…
…
Puis elle se réveilla dans un lit moelleux, dans le décors d'une petite chambre modeste. Bien que le bois semblait défraîchi et usé, l'ameublement demeurait plus récent. Quelques cadres étaient disposés dans toute la pièce, affichant des personnes souriantes. La rouquine préféra se délester dans cet humble univers, fuyant les derniers événements. Encore une répétition. Mais …
« Uh... »
La douleur. La défaite fut terrible. Sans pitié, elle s'était faite écrasée, tel un pauvre oisillon qui tombe de haut. Ses ailes s'étaient brisées, impuissante face à la réalité, face au poids du monde. Et même si l'espérance aurait pu lui accorder un miracle, le désespoir ne comptait pas la laisser s'échapper de sa cage. Feil la regardait, les yeux emplit de pitié. Et chaque minute qu'elle passait à l'observer et soigner ses blessures renforçait la honte et le sentiment d'échec qu'elle ressentait.
« Feil... Pardon... Je... Je n'ai pas pu t'... »
« Ce n'est rien. Merci d'avoir fait tout ça pour moi. C'est plutôt moi qui devrait m'excuser. Tu aurais pu mourir par ma faute... Je... Pardon... »
Elle se tourna, cachant les larmes qui lui montaient aux yeux.
« Edward … »
« Edward ? »
« Edward … Lawrence... C'est l'homme que je cherche. Pour lequel … J'ai entreprit ce voyage »
« Oui je le connais. C'est un marchant assez connu sur Podwer Island. Et davantage pour ces derniers exploits sur Grand Line »
« Grand Line ? Des exploits ? »
« Je ne connais pas les détails... Mais apparemment, il est souvent à proximité de grandes pontes de ce monde »
« Grandes pontes ? »
De la discussion qui suivit, Mio en apprit davantage sur ce monde, sur ces prestigieuses personnes au sommet tirant les ficelles par leur grand pouvoir. Cet empereur Tamao Kenrui Kyojuushite … Qui était-il à côté d'eux ?
Ainsi, le chemin qu'elle devait entreprendre lui semblait évident. La rouquine ne pouvait pas rejoindre Edward en étant aussi faible. Il était évident qu'elle serait un grand poids pour lui, qu'elle pourrait même le freiner dans sa quête. C'était sans doute ce qu'il avait déjà essayé de lui dire, il y a bien longtemps, quand il l'avait poussé à s'entraîner à North Blue.
Ainsi.
Encore une fois.
Encore.
Comme une nécessité.
Mio se réveilla dans un lit moelleux, dans le décors d'une petite chambre modeste. Bien que le bois semblait défraîchi et usé, l'ameublement demeurait plus récent. Quelques cadres étaient disposés dans toute la pièce, affichant des personnes souriantes. La rouquine préféra se délester dans cet humble univers, fuyant les derniers événements Feil était dans la pièce adjacente, d'où sortait une odeur sucrée. Comme ensorcelée, la jeune fille se leva et se dirigea vers l'autre pièce. Souriante, Feil la salua. L'ambiance de ce humble foyer était délicieuse, comme les repas servis par Feil. Sa mère entra à son tour, négligée. Grognant un « bonjour » elle s'affala très vite dans le lit de l'autre pièce.
« Maman travaille dur »
Mio ne répondit rien. Ses blessures étaient dorénavant guéries, le temps du départ était proche. Mais où aller ?
« Merci pour le repas. Je vais me promener un peu dehors »
« A tout à l'heure ! »
Traversant lentement les rues, Mio se sentait lasse. De multitudes de visages défilaient, mais elle n'en reconnaissait aucun. Elle se sentait tel un fantôme, tout lui passait en travers. Même les plus petites choses qui auraient suscitées son intérêt semblaient partir en fumée. La désolation après les bombes et les explosions, mais elle en était la seule victime. Et ces gens là, de Kyoda, ne pourraient-ils pas subir ce bombardement eux aussi ? Ne pourraient-ils pas tous s'envoler dans une magnifique explosion, transportés par la poudre au delà des nuages ? Oui, quelque part, très loin, dans le ciel.
Arrivée au port de Kyoda, elle se posa, pensive. Sans son arc, Mio ressemblait à une simple jeune fille. Pourtant, elle détenait une puissance mythique en elle. Se sentant nue sans son arme, elle hésitait à revenir pour le récupérer, mais sa lassitude était plus forte. Feil... Elle avait été absolument adorable avec elle. Bizarrement son « à tout à l'heure » lui laissait un étrange sentiment. L'impression de plus en plus forte qu'il n'y en aura pas.
Une grande jeune fille la regardait avec curiosité. Elle n'était pas bien vêtue, mais portait une longue cape blanc tenue par des épaulettes dorées. A sa taille, on pouvait remarquer une ceinture en forme de serpent. Finalement, elle finit par s'approcher de Mio.
« Eh bien que fais-tu là, l'air morose à regarder l'horizon ? »
« Je veux devenir plus forte. Mais je ne sais pas comment faire. »
Pendant un long moment, l'étrange guerrière semblait réfléchir.
« Tu sais te battre ? »
Mio répondit, et sans se rendre compte, elle commença laisser échapper l'ensemble de sa vie. Son histoire n'avait peut être rien de particulier comparée aux innombrables de ce monde, mais elle suffit à convaincre la grande jeune fille. Très intéressée par ce qu'elle venait d'entendre, cette dernière finit par lui révéler son origine : elle était une pirate des Kujas.
« Si tu veux, je peux te mettre en relation avec notre impératrice. Mais bien sur, tu devras renier cet homme dont tu me parles. On pourra t'entraîner au haki, et je suis sure que tu feras une formidable et puissante guerrière. Tu as du potentiel. Ce serait génial de pouvoir s'affronter un jour. »
« Je.. Je ne comprends pas tout, mais ça à l'air trop cool ! Je veux, je veux, je veux madame ! »
Son naïveté semblait être de retour, ramenant quelques touches de joie dans cet esprit meurtri. Comme un petit chiot découvrant le monde, Mio se laissa entraîner par les événements avec une grande excitation. C'était la première fois qu'elle montait sur un bateau avec une telle euphorie. La vue de Podwer Island s'éloignait de plus en plus, tandis qu'une énorme explosion balayait le sud de l'île.