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Jeu 5 Sep - 13:56
D'une pierre, deux dentiers
Le voyage n’avait pas été très long. En effet, plusieurs petites iles grouillaient de potentiels différents et la conquête de l’ile de Toroa n’avait pas mis beaucoup de temps à se répandre au travers de tous les journaux locaux de West Blue. Ainsi, l’équipage, bien que restreint, s’était retrouvé en l’espace de deux jours à quai d’une petite ile assez méconnue de la zone. Il s’agissait d’une ile tout à fait basique où de nombreuses vieilles personnes venaient couler des jours heureux… par ailleurs, un nombre impressionnant de maisons de retraites et de résidences séniors avaient fleuri sur l’ile. Palnore fit accoster le navire et les premières manœuvres de débarquement commencèrent dans un silence religieux. Depuis quelques jours, les marins avaient tendance à avoir un peu peur de l’ancêtre.
Nils n’était pas dupe. Sentant son arrivée proche de l’ile, il attrapa sa canne pour rejoindre le pont. Affublé de son uniforme, il vit quelques membres se mettre au garde-à-vous tandis que Mama attendait en regardant au loin. La marmite et sa louche à la main, elle salua le grand-père avant de l’accompagner jusqu’au point de ralliement sur terre, juste devant le navire. Le groupe se diviserait donc en trois : Palnore resterait avec un groupe de soldats afin de rester sur le navire, il était évident que le vieil homme avait du sommeil en retard et sa narcolepsie ne l’aidait pas beaucoup. Jone Snow irait alors au village le plus proche afin de glaner des informations et aider les possibles vioques qui avaient besoin d’une toilette. Le personnel soignant étant souvent restreint ou en grève, le pauvre jeunot allait vite être mis à contribution.
Enfin, Shimura et Mama, nous irons ensemble explorer l’ile. Tiens ! On m’a donné ça il y a quelques heures, je pense que ça peut t’intéresser et j’ai besoin de te voir à l’œuvre ! Nils avait tendu un Wanted à son nouveau coéquipier. Il s’agissait d’une bouille particulièrement vieille et avec une jolie récompense à la clé. 12.000.000 de berrys pour un vieillard ancien révolutionnaire.
En vérité, le capitaine Gratz n’avait jamais vraiment rien eu contre les révolutionnaires, il se souvenait vaguement d’une rencontre alors qu’il se sentait au plus mal mais ça avait sauté de sa mémoire. Les souvenirs qu’il gardait du décès de sa femme étaient bien trop traumatiques pour envahir ses pensées. Non, le contre-amiral avait une autre idée en tête. Depuis quelques jours, il s’était promis de renforcer son équipage, de tout faire pour que le drame qui s’était produit sur l’ile artificielle ne se reproduise jamais. Ne connaissant pas beaucoup le jeune chasseur de prime ainsi que son ami, le vieillard avait eu en tête cette petite mission afin de l’observer combattre. Peut-être aurait-il lui aussi besoin d’une nouvelle puissance ? Pour le savoir, il devait le confronter à la réalité du terrain tout en s’assurant qu’il ne courait aucun danger, raison pour laquelle Mama et lui-même l’accompagnerait.
On commence par où alors ? Nils affichait un air sérieux. En réalité, le pauvre vieux n’avait aucune idée de par où commencer. Il tentait simplement de donner le change pour essayer de camoufler le fait qu’il n’y connaissait rien. Se grattant la barbe, l’ancêtre attendit de suivre le jeune sabreur pour prendre sa suite avec Mama et le bruit infernal de la louche dans son chaudron.
Hey ! T’as vu ?! - Oh non… encore un type chelou. On nous avait pourtant dit que l’équipage de l’autre vieux allait venir… je m’attendais juste pas à ça quoi. Franchement c’est abusé ! - Non, c’est pas le même équipage. Celui-là est de la marine… rien à voir avec l’autre con mais j’en fais mon affaire.
Portant une bière à ses lèvres, la femme qui venait de répondre dévoila une gourmette étrange à son poignet. Dessus était inscrit « A – 4 ». Rien de bien folichon et qui ne portait aucune confusion quant à son appartenance à un groupe particulier encore inconnu du Gratz. Voyant le jeune renardeau entrer dans la salle, elle leva les sourcils avant de porter sa main à la ceinture. Quelque chose d’effroyable risquait d’arriver d’ici peu, c’était certain.
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Nils Gratz
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Dim 8 Sep - 5:37
Un village ordinaire
Après quelques jours de voyages, Shimura avait fait plus en plus connaissance avec ses nouveaux compagnons. Il se rendit vite compte de la puissance des membres du compost, ce qui lui paraissait étrange cet équipage de réputation était tous des mauvais. Pour Shimura qui pensait avoir une place de choix dans le compost, se mettait le doigt dans l'œil il n'avait même pas la puissance de la plupart des officiers. Lui et son compagnon décidèrent de devenir plus fort, et d'atteindre un niveau qui le placerait dans les forces de l'équipage. Une fois arrivée sur l'île, Mama et Nils descendirent du bateau. Suivi du bretteur et de son comparse, ils arrivèrent sur une plage immense avec des coquillages et des crustacés. Les deux hommes étaient fascinés par une telle beauté, William se mit a pleurait.
- Il n'y avait pas d'aussi beau spectacle sur toutes les îles que j'ai vu.
Shimura aussi se mit a pleurait, en brandissant son poing.
- On voyage depuis toutes ses années en oubliant qu'il existe de telle merveille, j'aime cet endroit.
Tandis que les deux abrutis versaient toutes les larmes de leur corps, l'ancien s'adressa à Shimura. Lui faisait remarquer qu'il serait dans la même équipe que le vieux, ce qui fit frissonner le sabreur. L'équipage s'était divisé en trois groupes, l'un pour restait sur le navire, un pour faire un tour dans le village le plus proche et celui du vieux qui avait pour but de choper un hors-la-loi. En parlant de hors-la-loi, Nils annonça qu'un homme avec une prime de 12.000.000 de Berry était sur l'île ce qui fit sortir nos deux amis de leur moment dramatique.
- 12 000 000, ça fait un beau paquet de Berry ?
- Environs 12 fois plus que ce qu'on attrapé l'année dernière.
Nils tendit un Wanted, le sabreur le regarda il y avait un vieil homme dessus. William rigola en voyant la tête du gars, et se disait qu'il serait facile de mettre la main sur une vieille canaille. Nils demanda à Shimura où ils devaient commencer, le bretteur essaya de se mettre à la place du gars.
- Je suis un vieille homme, et je suis venu sur cette île inconnue pour coulait des jours paisibles sans présence de la marine ou toutes autres autorités du gouvernement. Je suis loin de la ville, car je suis recherché mais je passe quand même de temps en temps pour ne pas éveiller les soupçons sur mes activités au sein du village. Donc je dois vivre dans une cabane loin des villages, et je dois me faire discret et paraître le plus amical et serviable sans attirer l'attention....Hm
Pendant que Shimura réfléchissait William regarda Mama qui faisait un bruit des plus avec ses louches, ce qui rendait le tigre un peu nerveux.
- Oh ! J'ai trouvé, nous allons nous rendre dans les zones naturelles habitées. Comme des maisonnettes et des cabanes autour des villages, on y va.
Shimura partit avec son équipe pour les plaines, il monta avec son équipe sur les plaines qui recouvraient l'île. Il n'y avait pas mal de grimpette, le bretteur se demandait est-ce que cela ne serait-il pas un peu trop pour le chef. C'était pour cela qu'il ralentissait, il ne voulait pas que l'ancien tombe et se tue. Les plaines qu'ils traversaient, étaient couvertes d'herbe entourée par des arbres et quelques fleurs. Le tigre était heureux de prendre l'air frais, Shimura lui profitait d'être sur une île avec un soi beau climat pour sentir les fleurs. Non loin de leur position, il y avait déjà quelques maisonnettes et des fermes.
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Viktor Rosenbaum
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Dim 8 Sep - 14:56
D'une pierre deux dentiers
Imbéciles....
Imbéciles!
J'avais pourtant demandé à être emporté jusqu'à une des iles principales de West Blue. P.R.I.N.C.I.P.A.L.E.S
Non mais j'y crois pas! Ils ont eu le cocasse de m'abandonner sur cette ile de retraités! Moi! Le Marquis de Rosenbaum! Je leur crasherai à la figure si je pouvais. De quel droit?! De quel folie autodestructrice?! Car oui, je vais leur en faire voir moi, d'avoir décidé de me foutre sur cette ile à la con!
Alors, Jeunôt, elle marche ta serpière à fumée? Je m'essuie le visage avec un mouchoir un peu recouvert de graisses et d'huile alors que je travaille sur mon petit moyen de transport. Retournez compter vos champignons Papy, ça sera aussi utile que vôtre naissance! Ces jeunes et leur manque de respect....
Manque de respect? Tu devrais commencer à l'appliquer toi même le fossile baveux! Non mais! Serpière à fumée, j'y crois pas. Comment j'ai pu finir sur cette ile de crétins? J'aurais pas du quitter Mariejoie, quel con quand même.
Je tourne quelques écrous et je réajuste quelques valves. J'ai du me débrouiller avec ce que j'ai trouvé sur cette misérable ile pour fabriquer cet engin. La production d'électricitée fut très difficile à accomplir mais j'ai pu m'en sortir avec une machine utilisant l'huile de cuisine usée ainsi que de l'eau de mer et des bouts de métaux comme le cuivre ou le zinc. J'ai passé mon temps à magnétiser des métaux sans Magnétite à ma portée mais je crois l'avoir enfin fait à peu près fonctionner.
Je m'était fabriqué une sorte de vélocipède motorisé. J'ai du le rendre assez bas de manière à pouvoir facilement mettre le pied à terre et à cause de ma limitation à de simple roues de charette que j'ai tenté de renforcer du mieux que j'ai pu. Ce n'est pas idéal mais ça me servira de meilleur moyen de transport sur cette ile infame. Probablement que je pourrais le vendre en échange d'un navire.
Hé, Gamin! Hé! T'arrive à cuire un steak sur ton "moteur"? Haha! De mon temps.... Oh qu'il m'énerve ce cadavre ambulant! Oui, j'ai bien compris. De votre temps on vivait dans les caverne et Ougah Bougah allait chasser cochon poilu. Vous êtes peut-être trop vieux pour avoir l'énergie d'essayer autre chose, mais rassurez-vous: nous les jeunes on est là pour changer le monde à votre place, surtout si ce "Jeune" s'appelle Rosenbaum.
Non mais il me tappe sur les nerfs! Je ferme le boitier sur lequel je travaillait et je serre les visses qui le tiennent fermé. Après tout, je voudrais éviter de tomber sur mon chemin. Je monte sur mon nouveau véhicule posé au bord de la route et je démare mon moteur à l'aide d'une clée en forme de croix gouvernementale. Le mécanisme fait tourner des petits silex et cause des éteincelles dans des chambres où répose un gaz venant du réservoir. Avec quelques impulsions assez fortes, le moteur commence à démarrer, causant un bourdonnement d'abeille aussi fort qu'un canon. Le vieillard sursaute.
Qu'est ce que?! J'enfile mes lunnettes de protection et j'attache mon haut de forme à l'arrière de mon vélocipède motorisé. Le futur, vieillard! Le futur qui nous attends!
Avec un petit mouvement de pied, je baisse un levier qui relie le moteur à une boite d'engrenages et je commence à avancer.
Wohoh, doucement! Je manque un peu d'équilibre au début mais plus j'appuie mon levier compresseur et prends de la vitesse, plus je me sens à l'aise avec. Haha, ça marche! Je l'avais bien dit! Mes machines sont parfaites!
Adieu vieille croute pourrisant sous ce maudit arbre, je suis libre! Libre de me promener à travers les routes de terre de ces champs où vivent des personnes en attente de la mort. Moi, je pars vers le futur!
Ah!
Le bonheur que de voir ces champs de blé défiler, danceant dans le vent alors que je passe avec ma machine au doux son de mécanique et de futur. La chaleur du soleil frappe mon visage avec la douceur d'un lit de plumes alors que le vent qui emporte mes cheveux me caresse la tête avec une sensation de libertée absolue. Je descend les petites collines douces de cette ile de Morphée avec une emphorie qui m'emporte vers les cieux.
Les petits villages passent dans le paysage comme les étoiles fillantes, un simple regard avant de disparaître. Les pétales de fleurs s'envolent à mon passage tout comme les papillons. Je pourrais presque comprendre pourquoi les vieux apprécient bien cet endroit, c'est vrai que c'est agréable. Sauf bien entendu les vieux en question, qui sont toujours de véritable têtes à claques. Mais je peux compatir, c'est un bel endroit en effet. Enfin il commence à arriver vers une région plus côtière, un autre port apparait au loin.
Je m'arrête un instant sur une zone assez tranquille, faisant un peu tourner mon véhicule pour aider au frainage et m'arrêtant de travers. Un nuage de poussière s'envole à mes pieds alors que je me concentre pour regarder au loin. Oui! Oui c'est exactement ce que j'ai cru voir! Un navire! Un bien grand navire en plus! Il est doté d'un drapeau blanchâtre, sûrement la marine mais j'arrive pas à y voir mieux depuis là où je me trouve.
Un sourire apparait sur mon visage, je suis sauvé! Ah oui! Sauvé! Sauvé de cette ile de cadavres où je n'ai que souffert! Sauvé de cet endroit où l'on m'a abandonné, faute d'avoir mal choisi le navire que j'allais employer.
Sans plus attendre je me suis pressé de reprendre mon chemin, tournant la clée mécanique à nouveau et descendant un chemin plus dangereux et raide. Emporté par mes émotions, je n'ai pas fait assez attention et j'ai rencontré un groupe d'individus au millieu de la route. Mince! Mais, mais ils m'ignorent en plus! Rapidement je presse mon ballon d'air pour faire sonner mon petit "avertisseur" comme je l'ai appellé. Faute d'avoir été trop en avance sur mon temps, ces imbéciles ne font que regarder autours d'eux.
Dégagez! Attention! ATTENTION J'AI DIT!
Au dernier moment je les évite de peu, en particulier le type avec des longs cheveux. Je souffle mais mon soulagement est vécu que trop rapidement. Un obstacle plus imposant bloque mon chemin, un fossé suivi d'un petit champ. Je crie en horreur alors que la roue avant de ma machine tombe dedans et me jette dans le champ. Je chute sur mon dos, ayant fait une rotation complete en l'air.
Ah quelle douleur! J'aurais du inventer du matériel de protection aussi!
Alors que la roue arrière de mon vélocipède motorisé tourne dans le vide et que le bourdonnement cesse petit à petit, je me force à me relever. La douleur au bras me fait flanchir un instant, mais j'arrive à me trainer hors du blé pour faire face au groupe et au tas de ferraille et bois brisé qu'est devenu mon véhicule.
Je fronce les sourcils en regardant ma machine ainsi dévastée. J'y ai passé des heures en plus! De colère je donne un coup de pied à un roc juste à côté avant de me faire bien plus mal que ce que je pensais. Putain! Salle fossé de merde! AGH! MERDE! Je soupire aux cieux. Je vais faire quoi maintenant? Il y a un navire, certes, mais il faut bien payer son transport non? Oh et puis zut!
Non. C'est pas ma faute! C'est à cause de ces lourdeaux qui voulaient pas dégager la route! Ils auraient pu causer un accident plus grâve! Je me tourne vers eux, les pointant du doigt.
Vous aurez pu faire attention, bordel! Regardez l'état de ma machine maintenant! Elle ne roulera plus jamais!
Ce qui n'est pas faux, la roue avant de charette est totalement brisée, les maigres renforts en acier tiennent à peine en place les miettes qui restent. Avec dédain, je récupère mon haut de forme et ma canne qui restaient attachés à l'arrière de l'appareil.
Vous savez combien de temps ça prends pour fabriquer un de ces vehicules? C'est inconcevable pour des cervelles de moineaux comme les vôtres je suppose.
J'enfile mon haut de forme, je range mes lunnetes de protection qui n'ont à présent nulle utilitée. Je gromelle encore un peu de frustration.
A qui ai-je donc le déshonneur? Bien entendu que j'ai mis cette tournure par colère. Je l'ai dit avec le ton le plus sacrastique que je pouvais, presque prêt à déclencher un combat car soyons honnêtes, c'est tout ce qu'il faudrait pour me défouller de cette catastrophe.
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Lun 9 Sep - 11:07
D'une pierre, deux dentiers
Le raisonnement du jeune chasseur de prime était parfait. Etre capable de se fondre dans le décor et penser comme un vieillard eut le don d’étonner l’ancêtre qui félicita intérieurement sa jeune recrue. Nils n’aurait jamais été capable d’agir de la sorte : pouvoir se penser vieux était tout bonnement devenu hors du champ des possibles pour l’ancêtre. Ainsi, le trio démarra sa quête en arpentant quelques sentiers pour le moins difficiles. Encore faudrait-il que les maisonnettes en dehors des villes et éventuelles cabanes dans les champs existent. Appuyé sur son bâton de bois, le vieillard commença tout bonnement à râler sur le fait que c’était un peu long : chasser le naturel, il revient au galop ! Si Nils avait gagné en maturité et en sérieux depuis quelques temps, le pauvre grand-père n’en restait pas moins toujours aussi faussement débile et peu pensif.
Une première cabane apparut alors dans le champ de vision du petit groupe, son inspection fut vite réalisée et rien de bien folichon ne permit de déterminer quoique ce puisse être : les meubles étaient recouverts de poussière signe qu’aucun humain n’avait foulé ce lieu depuis plusieurs années. Avec une légère tape amicale, le capitaine proposa de trouver une autre battisse. La marche reprendrait alors en se reculant encore davantage dans les champs et les jardins divers.
Un bruit sourd commença alors à gronder dans le ciel et se rapprochait petit à petit. Nils n’y prêta pas grande attention mais un véhicule étrange finit par émerger des différents jardins. Arquant un sourcil, le vieillard plissa les yeux pour comprendre ce qui était en train de se passer. Plaçant sa main gauche en guise de visière, Mama chercherait aussi à comprendre ce qui arrivait droit sur eux ! Le jeune chasseur de prime avait-il finalement vu juste ? S’agissait-il du primé qu’ils étaient venus chercher sur cette ile ? Dans un bruit assourdissant, la machine vint s’écraser dans un fracas monstre en évitant de peu le petit groupe. Nils marqua un temps d’arrêt en voyant un tel engin voler avant d’exploser tel un débris. Un être étrange sortit des décombres et commença à venir invectiver le petit groupe. Mama Ité se gratta la tête tandis que Nils était visiblement totalement déstabilisé. Depuis quand les mioches n’en faisaient qu’à leur tête !? La décadence de la jeunesse était en route, il n’y avait plus aucun doute là-dessus.
Meh ? Voila la seule réponse qu’avait pu faire Nils. Ce qu’il ne comprenait pas, Nils laissait de côté. Se retournant vers Shimura qui venait sans doute d’échapper de peu à la mort, Nils glissa un doigt dans son nez d’un air totalement nonchalant et sans se préoccuper de savoir si on le regardait ou non.
C’est lui ? La question était claire. Bien que cette dernière puisse avoir le don de flatter l’égo de l’inventeur, le vieillard ne cherchait qu’à savoir s’il s’agissait du primé ou non. Ne laissant pas le temps au jeune chasseur de prime de répondre, Mama prit la parole dans un léger soupir.
Non… c’est juste un gosse capitaine. Le Gratz haussa les épaules dans un signe d’indifférence. Sortant un véritable mickey de son nez, il s’en débarrasserait sans vraiment faire attention. Malheureusement, l’adresse du vieillard laissait clairement à désirer et le projectile passerait alors non loin du visage du génie civil. Mama avancerait alors en direction de la machine écrasée un peu plus loin. La soulevant à une seule main, sa marmite dans l’autre, elle demanderait simplement à Viktor plus d’informations :
C’est cassé alors ? Poubelle ? La facilité de la grosse dame à soulever l’engin motorisé laissa perplexe Nils qui ferait alors un simple non de la tête. Le pauvre jeune garçon risquait de se mettre en colère mais en un coup d’œil, il verrait un rapport de force inégal entre le groupe et lui-même. Nils, n’ayant pas vraiment compris un traitre mot de ce que l’aristocrate lui voulait, posa tout simplement sa question, sans véhémence ni même intérêt.
Tu veux quoi du coup gamin ? Après tout, on venait le déranger dans sa traque ! Soudain, un bruit de bâtiment qui s’effondre viendrait gâcher la discussion du groupe. Si Shimura avait l’œil, il pourrait alors voir un épais nuage de fumée grandir dans le ciel : le primé devait sans doute être dans les parages, à moins que ce ne soit autre chose ? Alors que les regards se tourneraient en direction du bruit, une autre volute de fumée commencerait également à s’épaissir en provenance de la ville, elle aussi accompagné d’une légère explosion. Deux possibles objectifs, il restait à savoir quel chemin Shimura choisirait d’emprunter.
Alors alors ! Attaque de crotte de nez et discussion tandis que deux explosions retentissent. La première est en provenance de la ville, la seconde est en provenance d'un endroit un peu plus isolé.
Viktor => RAS, do as you wish
Shimura => Dis moi quelle direction tu prends (si tu en prends une) et je te donnerai un peu plus d'informations HRP pour ton post !
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Nils Gratz
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Ven 13 Sep - 18:29
D'une pierre deux dentiers
Je passe un coup de main sur mes épaules pour me débarasser de la terre qui serait resté après cette malheureuse collision. Qu'est ce que donc ces gens détestables? Sûrement des barbares des provinces comme l'on me racontait à la capitale, des personnes à peine civilisés et incapables de la plus basse des manières. Ma parole il se met le doigt dans le nez! Devant tout le monde! Quelle barbarerie, quelle dégénéressence provinciale sans tact ni respect. Je ne peut me retenir de le foudroyer du regard pour une telle action qui tient de l'insulte. Non, je devrais me calmer, ce n'est pas sa faute au pauvre imbécile, après tout ils ne sont que trop loin de la lumière de la civilisation et leurs cervelles sont sûrement bien moins développées. Après tout, n'était-ce pas le cas selon les études de mon collègues sur la morphologie du crâne de ces pauvres hommes dont la race est sûrement inférieure? Je me retient quoique la moutarde me monte au nez. Ces... provinciaux... pourraient-ils me servir? Alors qu'ils sembleraient qu'ils se consultent entre eux à mon sujet je range ma canne sous mon épaule gauche, reposant ainsi à l'horizontale avec le manche vers l'avant. Peut-être sont ils venus à ma rescousse? Non, ils m'ignorent encore, plus concerné par une quelquonque mission.
Pfft!
J'en grincerait presque mes dents. Ne sont-ils pas censés me protéger? Moi! Je suis un noble de Marijoie par tous les saints! Oh quelle misère que d'avoir quitté la capitale. J'ai l'impression que de tomber uniquement sur des personnes barbaresques ou malhonnêtes voir sans le moindre concept d'étiquette ou savoir-vivre. Une demoiselle assez enveloppée se dirige vers mon invention et commence à me parler.
Poubelle? Ah que neni, le moteur est encore récupérable mais la roue avant rend le véhicule innutilis... Mais que diable faites vous! Posez ma machine immédiatement!
Elle soulève l'engin avec une seule main?! Certes ce n'est pas un objet très lourd mais une telle force est assez considérable. Brutes sans cervelles? C'est donc ça à quoi j'ai affaire? N'est-elle donc pas capable de comprendre la valeur qui est entre ses... sa main? C'est une pièce unique dans son genre! Comment est-ce que une cervelle d'oisillon comme elle pense pouvoir comprendre l'importance de ce velocipède motorisé? Ah, les provenciaux! Décidément des personnes sans délicatesse ou manières, tel que l'on me l'avait dit!
Maintenant le fossile s'y met aussi!
Gamin? Je pourrais vous poser la même question l'ancêtre! Quel manque de respect, ma parole... Est-ce que la capitale est donc la seule lumière de civilisation en ces mers obscures?
Je regarde de haut en bas cet individu. Sûrement un vaurien comme les autres retraités ici, une relique incapable de comprendre que le monde continue et pas à son rythme de molusque à patates. Hé. C'est pas un uniforme de contre-amiral ça? Mais oui, un officier supérieur de la marine gouvernementale. Le navire dans le port doit donc être le sien, quelle chance... ou malchance plutôt.
Un lunatique, c'est de ça que je vais devoir me contenter? Je soupire d'exaspération.
Je cherche un navire pour fuir de cette ile. Je vois que vous êtes contre-amiral. Peut-être que nous pourrions trouver un arran...
La conversation fut rapidement interrompue par le bruit de deux explosions. L'un vennait des champs et l'autre de la ville. De la fumée se soulève à l'horizon. Je regarde les sources puis le vieil homme.
Et bien, je suppose que vous avez besoin d'assistance. Splendide, cela payera mon... voyage, jusqu'à bon port bien entendu.
Je me tourne vers la demoiselle qui avait porté mon véhicule avec une seule main.
Vous savez quoi, continuez à le porter, j'aimerai bien pouvoir le récuperer une fois à bord du navire.
Je ne vais pas laisser à ce chenapan de temps de répondre ou éviter mes demandes, un petit coup dans la porte fera vite de l'obliger moralement à me laisser à bord. Après tout, il peut pas laisser un aristocrate qui plus l'a aidé dans sa mission sur une ile aussi vile et mourante que celle-ci?
Avec un sourire et un petit mouvement respectueux de mon chapeau, je m'emploie donc à aller arracher des mains d'un jeune homme doté d'un sabre ce parchemin fort étrange. Je tourne et retourne momentanément la feuille où se trouve donc le visage d'un certain révolutionaire avec les mots "Wanted" et "12.000.000 Berrys" dessus. Ils chassent une prime? Un autre retraité en plus? Oh, moi qui pensait donc voir l'ancêtre chercher sa future tombe ici avant de laisser nous, plus énergétiques personnages, repartir avec le navire. Je ne cache pas ma déception, mais il faut bien payer son voyage après tout, c'est comme ça que le monde fonctionne.
Un vieux shnoc? Assez difficile, il y a pas un mêtre carré où leur présence ne saurait exister, à mon plus grand déplaisir. Vous êtes donc à la recherche de ce type et après vous pourrez enfin partir et donc moi avec vous. Parfait.
Je me retourne, reniflant un peu l'air autour, une certaine odeur touchant mes narines et les irritant.
D'ailleurs je pense qu'on sent presque la décomposition d'ici... Oh non, c'est vous, pardonnez moi. Ahem. Allons-y alors, je présume qu'il doit être dans les champs avec ses champignons ou ses papillions comme la pluspart des fossiles de cette ile.
Je jette le parchemin derrière moi, un individu va bien le ramasser. Je commence à marcher vers la fumée des champs, vérifiant que je suis bien suivi. Chop, Chop! Je n'ai pas toute la journée après tout et je présume que vous non plus.
Répondu avant Shimura comme Nils m'a invité à faire vu le manque de nouvelles.
Viktor Rosenbaum
Nils Gratz
Pépé Péteux
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Mer 18 Sep - 10:52
D'une pierre, deux dentiers
Il devait certainement y avoir quelque chose de plus dans le corps de l’ancêtre qui le poussa à réagir une nouvelle fois tel un gros dégueulasse. Portant son auriculaire son oreille, il écouta d’une oreille distraite toutes les informations du jeune noble. Il n’y avait pas de doute, il était assez mal élevé : ce qui entrait d’une oreille avait une facheuse tendance à ressortir de l’autre pour le contre-amiral. Ainsi, l’explosion le sortit de sa torpeur et il dirigea finalement son regard vers les deux sources des bruits. Avec un haussement d’épaule, le vieil homme tourna d’abord son regard vers Shimura avant de se rediriger vers le champs. A peine avait-il eu le temps de se retourner que le jeune nobliaux était parti de l’avant avec Mama derrière lui. Poussant un soupir, il se décida finalement à suivre le duo avec une lenteur non dissimulée. Depuis quand les gens étaient-ils si pressés d’arriver vers des endroits dangereux ?
Mama avait l’engin motorisé sous le bras gauche tandis qu’elle jouait avec la marmite de son autre main. La grosse dame se désintéressait royalement de ce qu’elle était en train de porter. Voyant le jeune homme jeter le bout de papier à terre, la cuistancière râla sommairement mais ne se baissa pas pour le ramasser : après tout, elle était déjà pleine comme une barique. Nils arriverait alors derrière pour reprendre le bout de papier et pester comme à son habitude.
Naméoh ! L’écologie ! De mon temps on gardait tous ces bouts de papiers pour les réutiliser et les petits cons on les bâillonnait avec du foin, j’me souviens dans le temps… Et voilà, le vieillard était parti dans un monologue. Ce qui était en train de se passer avec les explosions semblaient lui être sorti de la tête et Nils n’arrêterait visiblement pas avant de se retrouver face aux sources des problèmes. En quelques minutes un nuage de fumée s’élèverait devant le duo et Mama s’arrêterait sur place. Nils, toujours perdu dans son long monologue n’aurait alors pas perçu l’arrêt de la grosse dame et lui serait rentrée dedans tout en pestant. Après tout, on ne changeait pas une équipe qui gagne.
- Non… pépé… sérieusement, je t’ai déjà dit que je savais me débrouiller tout seul et puis… - Que nenni ! Les gamins dans ton genre c’est juste de la bleusaille ! Moi de mon temps !
Devant le duo assez improbable d’un grand-père avec son petit-fils se tenait une maison qui venait sans doute de s’effondrer. Quelques flammes léchait encore des tuiles effondrées. Sans doute qu’une explosion de gaz avait due se produire lors de l’effondrement. Le grand père animait des yoyos autour de lui dans des gestes assez imprécis, néanmoins, ce dernier semblait garder énormément de force pour son âge avancé.
Le regard tourné vers le trio nouvellement arrivé, le vieil homme toisa du regard la grosse dame avant de s’en retourner avec un coup de coude à son chérubin pour lui glisser quelques mots. - Tiens ! En voila une bien en chair ! Hey ! Il est célibataire ! - Papy !
Le cœur de Mama commença à battre la chamade tandis qu’elle rougissait à vue d’œil. Le grand-père n’était autre que le primé tandis que sa descendance restait plutôt inonnue. Jetant un regard outré à son paternel, le jeune garçon ne put s’empêcher d’ajouter quelques mots. - Elle est moche… tu sais bien que j’attends un minimum de standing !
Un rire tonitruant s’échappa du primé alors que Mama venait simplement de changer de tout au tout. Totalement vexée par les paroles de son amour du jour, elle n’hésita pas une seule seconde et lança la pseudo moto en direction du petit con qui venait de s’en prendre à elle. Le jeune, avec des réflexes particulièrement affutés sauta en l’air pour esquiver sans problème alors que l’engin s’écrasait dans un fracas monstre à même le sol à quelques centimètres à peine de Say Nils. - Oh et c’est qu’elle a du caractère en plus !
Nils resta encore en retrait, il ne savait pas vraiment quoi en penser. Il connaissait la fureur que pouvait montrer Mama et il avait bien envie d’avoir sa soupe le soir, il n’était donc pas question de la mettre en rogne et encore moins d’intervenir. Après tout : pas vu, pas pris !
En ville, une agitation toute particulière rendait la vie des habitants difficile. Certains couraient dans un sens tandis que d’autres étaient en train de baricader leurs maisons et les différentes maisons de retraites. Les petits vieux étaient dans une forme de confinement tandis qu’un brouhaha improbable avait lieu dans la rue. Deux protagonistes semblaient s’affronter et l’un d’eux paraissait plus amoché que l’autre. Seules quelques rumeurs passaient d’une rue à l’autre : quelqu’un ou quelque chose était en train d’arriver et ça n’allait pas donner que du bon. Au loin, à l’horizon, un bâtiment semblait s’approcher… à moins que ce ne soit une illusion ?
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Jeu 19 Sep - 11:47
D'une pierre deux dentiers
Je suis tout bonnement étonné de mon fameux nez pour ce genre de choses. Voilà donc l'homme recherché et avec ce qui semble être son petit-fils. L'on reconnait dans ses mouvements imprécis et tremblant une relique, un artéfact digne d'un musée, une gloire passée qui ne brille plus. Oui, voilà donc un rouage sans but et sans fonction, au moins il a eu la politesse de trouver un lieu où mourrir, pour le bien de tous et de la sociétée. Il semble donc éduquer son petit-fils sur certaines techniques, accomplissant son devoir de transmètre à la génération suivante. Dommage qu'on ne soit pas dans le même camp, il parraîtrait presque assez raisonable pour être capable de diner correctement.
Cette impression favorable vient de se briser quand je l'entends parler avec une telle grossièretée. Pff, un sauvage comme tous les autres. Dommage.
Je ne jette qu'un regard du coin de l'oeil sur le vieux contre-amiral. Le voilà donc à se curer les oreilles, barbaresque! Qu'est-ce que la marine peut bien avoir trouvé à cette croûte sorti tout droit de l'ile la plus reculée du fion des mers?
J'en fronce les sourcils et je masse un peu le haut du nez, juste entre les yeux, avec une main. Visiblement je n'ai pas pu tomber sur pire personnage mais je n'ai pas le choix. Oh Julia, j'aurais dû t'écouter, tu avais bien raison! Le monde n'est pas aussi civilisé que la capitale, visiblement ils ont au moins deux siècles de retard. J'aurais préféré avoir à travailler avec mes domestiques dans les cuisines que de subir cette mésaventure!
Voilà qu'en plus la vieille s'énerve, je sens une brise me frapper doucement le visage, elle a du jetter quelquechose. Je relève la tête pour constater mon invention qui vole lentement en direction des deux provinçaux. Que diable... Mes battements de coeur s'accèlerent, le temps ralentit jusqu'a ressembler à un tableau comme ceux des grands artistes qui ont peint mon visage et l'ont ajouté aux portraits Rosenbaum qui ornent ma cage d'escalier. Mes yeux s'ouvrent comme les portes des enfers, j'ai envie de crier mais le souffle vital ne me vient pas. Non, il est enchaîné au fond de ma gorge, effrayé et choqué par l'horreur qui vient d'être commis.
Enfin je tombe à terre, chutant en avant avec la douce lenteur d'un papillon qui bat des ailes ou des tendres mélodies que joue ma femme sous les étoiles de la véranda sur ce beau piano en chêne noir que j'ai acheté suite à notre marriage. mes genoux se font caressés par les tiges des herbes avant que je reste posé ainsi, sur mes genoux, regardant en désespoir et choc ma magnifique machine tomber et se briser en mille morceaux.
Chaque son me tord le coeur un peu plus. Les tiges de fer qui se tournent et de brisent, les tubes qui éclattent, le liquide pneumatique qui échappe de ses entrailles comme le sang d'un être suprême, le gaz qui enfin s'enflamme lentement dans les airs et pousse le dernier souffle d'une création expirante. Plus rien, la mort s'est emparée de ses os froids et métaliques, aucun éclair ne le pourra me le ramener. Il est brisé, comme le cadavre d'un homme qu'on jette d'une falaise.
Je parvient à pousser à peine quelques mots, le son s'enfermant dans ma gorge qui devient sèche. Qu...Qu'avez vous fait.... Une larme singulière descend de mon oeil gauche, salée comme les sables d'un lac sans vie. On vient de la tuer, de l'assasiner, de l'écarteller, de la massacrer comme un simple morceau de chair et de sang! Quel âme sombre et noire pourrait commètre un tel crime, un acte aussi odieux, une atrocitée comparable? Oh par tous les saints! Qu'avez vous fait...
Je suis incapable de dire autrechose, emprisoné dans mon propre esprit. Une prison de ma création, remplie de chambres noires et de murs en béton où mes invention et mes calculs recouvrent les surfaces d'une écriture en craie blanche usée par le vent. Oui, un légèr vent qui entre par la petite fenêtre de l'âme et qui donne sur un monde moche et tragique où la cruelle réalitée happe tout ce qui tient à coeur.
Qu'est ce que vous avez fait?! Je hurle, la colère me libérant de mes chaines et me relevant avec toutes les flammes de mon âme. Réalisez vous simplement la valeur de ce que vous avez détruit? Oh non, désolé, j'ai oublié que votre cervelle de petit oisillon dégéneré est peut-être à peine capable de comprendre comment on fait une soupe potable! Quelle tragédie d'ailleurs, d'être née avec ni l'intelligence ni le charme ou la délicatesse qui fait une femme, je vous plaint presque.
Je ne me retient pas, tout sort comme d'un fleuve en crue. Il n'y a aucune barrière qui retient ma fureur alors que je me tourne vers le vieux contre-amiral.
Et vous, le fossile baveux, vous auriez pu au moins vous décaller. Ou est-ce que l'âge vous a rendu tellement sourd que même les cris agonisant de vôtre famille ne pourrait vous réveiller? Avec une telle incompétence je ne suis pas étonné que les pirates et les révolutionaires sévissent encore! Qui sait, ils pourraient brûler vôtre misérable ile et tout ce qui y vit et je ne serais pas plus étonné que ça! C'est presque un miracle que notre civilisation soit encore en vie!
Je frappe le sol de mon pied comme si je terrassait un géant mathusalem qui dormait en dessous.
Ile de merde! Pays de merde! Océan de merde!
Enfin je me tourne vers le couple d'abrutis qui trainent sur leur petite ferme à la con.
Et vous, "Papy" Je prononce ce surnom avec tellement de dédain et de haine que ça me vide et me calme petit à petit.
Vous et votre révolution étaient contre des merdes comme ça et vous n'êtes même pas foutus de gagner une seule bataille? Mais à quel point vous devez être mauvais? Je n'arriverait pas à vivre avec la honte que d'avoir perdu une guerre face à des bêtes aussi stupides qu'elles ne peuvent même pas être considérés comme humains!
Je souffle, ayant enfin vidé mon esprit de tout ces reproches, cette rage et cette colère qui s'accumulait comme dans une bouteille sous pression. Ah, ça fait du bien que d'être libre de tout ça. C'est comme avoir perdu un lourd fardeau, on se sent tellement lèger qu'on pourrait voler.
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Lun 23 Sep - 13:21
D'une pierre, deux dentiers
Toroa est en train de brûler ?! Non… c’est impossible ! Nils n’avait rien vu venir : que ce puisse être la colère du jeune nobliau ou simplement la péripétie au point qu’il apprenne que son île était en danger, tout lui semblait se dérouler bien trop vite pour son petit cerveau. Sa famille était à l’agonie et Toroa suait sang et douleur… lâchant son oreille, il s’appuya fermement sur sa canne avec un regard lourd et particulièrement sérieux. La colère n’était pas loin de le guetter mais il ne savait simplement pas par où commencer. Tournant simplement le dos à ses nouvelles rencontres, le vieil homme scruta l’horizon pour voir son navire qui mouillait bien loin de là. Fronçant les sourcils, il sembla perplexe et pensif. Que devait-il faire ? Devait-il partir le plus vite possible en laissant tout sur place, amis et compagnons ? L’angoisse monta peu à peu et un être un peu plus vil comptait bien en profiter.
Avec un air sûr de lui, le petit-fils de Say Nils s’élança d’un seul bond en direction de l’ancêtre. Mama n’eut pas le temps de réagir et Viktor ne verrait sans doute qu’une image rémanente du jeune homme. Ce dernier se situait sans doute à un niveau qu’il lui serait bien difficile d’atteindre pour le moment. Avec un style de combat basé sur la vitesse, le jeune garçon enveloppa ses poing d’une bourrasque d’air pour arriver le plus vite au contact de l’ancêtre.
Attention !
Venom Road. D’une façon encore plus impressionnante, un tube de poison commença à envelopper Nils avec un courant ascendant. Il était évident que si le niveau du jeune homme était haut, celui du contre-amiral l’était plus encore. En une fraction de secondes, l’ancêtre verrait son corps partir dans ce tube qui n’aurait d’autre direction que son navire. Nils venait de quitter le champ de bataille laissant seuls Mama et Viktor.
Le jeune combattant se reprit presque trop tard de son attaque. Un simple mot grossier sortit de sa bouche et il projeta alors son flux d’air pour esquiver le poison qui aurait manqué de le recouvrir. Usant d’un nouveau soru, ce dernier retournerait aux côtés de son grand-père, s’agrippant au sol pour éviter de tomber. L’attaque avait véritablement été particulièrement soudaine et il s’en était fallu de peu… qui aurait cru que Nils possédait un tel pouvoir ?! - Qu’est-ce qu’il dit ?
Il fallut même plusieurs secondes pour que l’ensemble des protagonistes ne réalisent que le vieil homme était parti et Say Nils paraissait tout aussi perdu qu’aurait pu l’être son dentier. Mama mit également un temps pour comprendre toutes les informations intrinsèques aux diverses insultes qui lui avaient été lancées. Plus elle comprenait ce qui était ressorti et plus elle fronçait les sourcils. Peu à peu, elle comprit qu’elle devait sauver son honneur et elle attrapa alors l’inventeur pour le lancer en direction du vieillard. Visiblement, il ne fallait pas mettre en colère la grosse dame. Bien qu’elle ait pu une nouvelle fois hésiter entre sa marmite et le jeune homme, elle restait proche de ses convictions culinaires. Le combat avait donc déjà débuté alors même que les véhémences n’avaient pas véritablement commencé, faute à l’impudence de la jeunesse. Le jeune homme n’attendit pas que le nouveau venu du Compost ne s’en prenne à son paternel pour foncer lui aussi sur ce dernier. Mama n’avait bien évidemment pas l’intention d’envoyer le civil à l’échafaud et s’élancer à son tour pour parer l’attaque du rapide. Deux duels étaient ainsi sur le point de commencer.
Le vieux révolutionnaire ne semblait pas percevoir ce qui se passait de façon intégrale et, si le jeune inventeur ne faisait rien de plus que son vol plané, il l’esquiverait avec un pas sur le côté tout en le regardant… ah ces jeunes !
Le petit-fils bloqua de ses deux bras la contre-offensive de Mama ce qui eut pour effet de le faire reculer sur plusieurs mètres. Sûre d’elle, la grosse dame faisait trembler le sol à chacun de ses pas. Prenant une position de combat, elle se plaça en position défensive pour attendre son opposant. Après tout, c’était lui qui avait commencé non ?
- T’es plutôt coriace pour un sale clébard… ça m’étonne venant du Compost.
Le visage et les bras en sang, le jeune renardeau était à bout de souffle. Sans vraiment comprendre pourquoi, il en était venu à affronter une jeune femme bien plus coriace que ce qu’il avait imaginé de prime abord. Cette dernière l’avait assailli quelques minutes à peine après son entrée dans le bar. - J’m’étais dit qu’un de moins n’aurait sans doute pas été du luxe… sans compter qu’un maudit comme toi ne mérite pas de servir le gouvernement… m’enfin soit. On verra comment tu te débrouilleras face à eux. J’pourrai vous évaluer.
Désignant du menton l’horizon, seul un point était encore visible. Se déplaçant à vive allure, un navire avec un pavillon noir et une tête de mort était en approche. D’ici quelques minutes, ils débarqueraient sur l’ile. Rengainant son sabre, elle n’adressa pas un regard de plus à Jone qui s’effondra au sol toujours conscient. Il s’était visiblement frotté à plus fort que lui mais ce qui allait arriver bientôt risquait également d’être plus dangereux.
La jeune demoiselle attacha ses cheveux en révélant de nouveau sa gourmette. Elle n’insista pas et sortit du champ de vision de tout le monde à l’aide d’un soru. Peut-être réapparaitrait-elle bientôt.
- Le patron est là-bas ? C’est sûr hein ! - Evidemment ! Il était parti voir son grand-père… il avait « la zaille qui meurt » il parait… - Bande de blaireaux ! Vérifiez les canons au lieu de jacasser : y a également un navire de la marine sur place…
Les deux hommes retournèrent à leur occupation tandis que celui en costard se servit de sa longue-vue pour percevoir un pavillon. Malheureusement, il était encore trop loin et la rangea lorsqu’un petit être le rejoignit avec une sucette dans la bouche. - T’en veux ?
Lachant un soupir las, l’homme en costume ne répondit pas. Visiblement, ce genre de demande était courant venant de la mascotte de l’équipage. Tournant les talons, il laisserait le petit homme seul en attendant de débarquer sur l’ile.
Say Nils est niveau 13. Le petit-fils est niveau 35. "A - 4" est niveau 35+ Le premier pirate est niveau ??? La mascotte est niveau ???
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Lun 23 Sep - 15:08
D'une pierre deux dentiers
Le vieux con est incapable de piger le second degré? J'ai presque envie de vomir en voyant un tel manque de cervelle, c'est pas croyable! Je me tourne pour le regarder faire son truc alors que soudainement un coup de vent rapide me frappe le visage.
Du vent? Non, c'est le salle morveux qui file avec toute cette allure et droit sur la carcasse. Purée mais qu'est ce que c'est que ça? J'écarquille les yeux, pensant voir l'ancêtre claquer qu'il disparait dans un tube de poison. Sans plus attendre, le petit-fils l'évite et fait retraite. Est-ce que j'ai la moindre chance contre ce genre de monstre? C'est donc ça mes ennemis... Des êtres qui ne devraient pas exister, qui défient ma vision du futur par leur simple vie. Si seulement j'avais encore accès aux moyens gouvernementaux! Si seulement j'avais de quoi me battre à pied égaux! Mais là, je ne pense pas durer plus d'un instant sans au moins un bouclier ou quelquechose.
Je n'ai pas le temps de réfléchir que la vieille me jette.
Hé! Hé! Posez moi! Mais vieille folle! AAAAAHHHHHH!
Elle m'a utilisé comme un projectile, me jettant sur le primé avec force. Je me fracase sur le sol à côté, le fossile m'ayant évité d'un simple pas de côté. Quelle maudite journée!
Je tousse, me relevant avec lenteur. Mon bras et ma machoire me font mal. Bon sang, elle m'a même fait saigner et a troué ma veste! Savez-vous seulement combien ça coûte? Je paye deux ans de salaire de domestique pour m'acheter ça!
Désolé, le cadavre ambulant. Je n'ai nulle querelle avec vous, mais j'ai besoin de me tirer de cette ile, j'ai bien l'intention de gagner mon ticket à bord.
J'enfile mes lunnêtes de protection et les met en position teintés avec la simple rotation d'un petit bouton. Mon haut de forme est bien heureusement tombé sur le parquet de la maison, je le ramasserai plus tard, j'ai pas envie qu'il prenne la boue par dessus-tout!
Je vous en prie.
Il est de la bienséance de laisser son adversaire ouvrir le combat. Je dégaine la lame de ma canne, me dotant ainsi d'une arme comparable à une petite rapière mais qui ne se tord pas autant.
Allons, ne me faites pas atten....
Je suis soudainement interrompu par l'arrivée rapide d'un vulgaire jouet vers mon visage. Malgrès la nature annodine de l'objet, mes instinct ont hurlé de dégager. Je me décale juste à temps pour voir les fils partir devant moi et entendre un désastre se produire. Mes yeux se détournent vers l'origine du son et je constate qu'il vient d'abattre deux arbres avec ses joujous. Deux arbres! Décidément je ne devrais pas le prendre à la légère, il a le mérite de garder ses forces. En revanche il est bien dur d'oreille.
Je resserre ma lame, un éclat de lumière réfléchissant dessus. Je saute en arrière pour prendre de la distance, le temps de réfléchir. Bon sang, comment devrais-je m'y prendre?
Aussi fort qu'il puisse être le coup suivant passant à 10m de mois montre qu'il est incapable de viser correctement. Par contre il est fort, très fort. Il faut que je neutralise ses armes. Je regarde autours de moi et du coin de l'oeil j'apperçois mon véhicule. Aussi endommagé qu'il est, certaines pièces pourraient encore fonctionner. Je souffle avant de courir, évitant de peu les yoyos qui filent derrière moi. merdemerdemerdemerdemerdemerde Je me jette au sol derrière, profitant de la couverture que ça offre alors que j'inspecte ce qui reste. Le gaz est foutu, tout s'est enflammé. Les pistons sont en miettes et le fluide hydraulique n'est plus qu'une flaque toxique sur le sol. Je donne un coup dans la boite contenant le moteur pour l'ouvrir.
Un soupire de joie me traverse: le générateur d'électricitée est intact. Mon esprit de génie voit déjà ce que je peux faire. En moins d'une seconde je déconnecte la pile et je l'emporte en fuyant vers une autre position avant que le vieux apprenne à viser. Le pire c'est que j'ai l'impression que ça lui revient petit à petit. Je n'ai pas beaucoup de temps, il va falloir que je fasse très vite. Je n'ose même pas regarder comment le combat de la vieille à la marmite se passe, je suis déjà bien occupé de mon côté.
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Ven 4 Oct - 10:22
D'une pierre, deux dentiers
- Papy ! Vise à gauche ! - Qu’est-ce qu’il dit ?
Le jeune garçon était déjà en train de réaliser une nouvelle esquive de la grosse dame et avait tourné le regard afin d’observer un peu mieux le duel qui avait lieu entre son grand-père et le noble. En l’air, il réalisa un ersatz de Geppou pour se sortir d’un nouveau lancer de pierre de la grosse dame et para un autre rocher à l’aide de ses poings.
Si tu penses pouvoir tourner les yeux mon gros ! C’était l’hôpital qui se foutait de la charité mais Mama Ité avait bien raison. La seconde d’inattention avait été de trop et la cantinière en avait profité pour déraciner un arbre à main nue pour l’envoyer sur son ennemi. Il était évident qu’elle désirait en finir au plus vite : Nils était parti inquiet et elle ne pouvait pas veiller sur lui en se trouvant si loin. Etonné, le petit-fils jura avant d’embraser ses poings. Frappant de toutes ses forces sur le projectile, ce dernier s’embrasa également avant que tous deux ne retombent au sol dans un léger crépitement significatif du feu. Grave erreur de jugement : le jeune homme allait avoir besoin de toute son attention s’il espérait affronter la grosse cuisinière. La marmite de cette dernière avait également été lancée dans la direction de la chute mais passerait à côté, cachant la véritable attaque : un coup de poing démentiel visant le thorax. Contractant ses muscles, le petit-fils parvint à encaisser le coup mais cracha véritablement ses poumons dans l’assaut. Mama, pas rapide pour un sou marqua un temps d’arrêt après cet enchainement tandis que son ennemi tentait doucement de se remettre sur pied en essuyant un filet de sang de sa bouche. Ce n’était clairement pas terminé.
De son côté, Say Nils avait finalement compris les indications de son fils et obtempéra dans une nouvelle attaque. Il était évident que sa force surpassait de loin celle de bon nombres d’agents sur les blues mais sa sénilité l’avait rendu quelque peu inutile s’il était seul. Choisissant de ne pas viser directement sa cible, le vieil homme opta pour la cible d’un arbre bien à gauche. Ce choix lui permit finalement de viser le bon angle. Sans crier gare, si l’inventeur n’avait pas été suffisamment rapide ou prévoyant, il verrait un yoyo se diriger dans sa direction… bien rapidement. Cette fois ci, il allait viser juste.
- Non ! Non ! Non ! Non !
Et si. C’était bien trop tard pour la jeune mascotte qui s’était retrouvé attachée avec un cordage bien solide et placée dans un canon du navire. Ce dernier visait l’ile et de nombreux marins riaient aux éclats devant la scène machiavélique. Un peu plus en retrait, une femme était en train d’utiliser un compas et donnait quelques directives supplémentaires. - trente-huit millimètres sur la droite. Hauteur de deux degrés et mise à feu dans dix-huit secondes… dix-sept…
Le second était déjà en train de s’affairer à réaliser les indications et parvint à quelques centièmes de secondes trop tard à déclencher la détonation, ce qui ne manqua pas de laisser soupirer la vigie qui baissa les yeux devant l’incompétence de son supérieur. - Décidément… j’ai vraiment tendance à te surestimer. - Haha ! Tu as raison, je vais corriger le tir !
Le second de l’équipage riait lui aussi avant de changer totalement de forme. Son corps se dématérialisa en un nuage blanc qui s’envola à son tour en direction de l’ile. La jeune femme soupira de nouveau et se retourna sans prêter plus d’attention aux fanfaronnades de son supérieur. La mission était claire, ils devaient simplement récupérer le patron avant de retourner sur GrandLine, les blues étaient vraiment d’un ennui mortel.
Un nouveau bruit d’explosion retentit à quelques mètres seulement de Jone Snow qui était déjà mal en point. Des cris d’enfants résonnaient alors dans toute la ville : la mascotte avait simplement été projetée sur un bâtiment rempli de personnes âgées et elle avait débuté un braillement sonore qui poussa bien des personnes à se protéger les oreilles. Le renardeau dut également faire de même et, en titubant, choisit de ne pas chercher à se diriger vers les cris. S’effondrant au sol, il ne parvint pas à résister et s’effondra des suites de son précédent combat.
Soudain, alors qu’il allait percuter le sol, un homme le rattrapa de justesse, des bras puissants l’encerclaient et le laissèrent sur le côté afin de se reposer, appliquant un bandage de première nécessité avant de s’en retourner vers les cris. La mascotte était descendue sur le sol de la ville et continuait de chougner comme un sale gosse. Se redressant, l’homme ne protégea pas ses oreilles et subit alors la foudre de la douleur.
Tout se bousculait dans la tête de Nils : il était arrivé à temps pour récupérer le Snow mais la vision de son état ajouté aux informations qu’il avait reçu sur Toroa ainsi que le jeune bambin et ses cris avaient eu raison de son haki de l’observation en éveil. C’était là, c’était maintenant… il percevait peu à peu chacune des voix comme un super pouvoir… des vieux gémissaient et d’autres beuglaient que ça devait s’arrêter. Beaucoup de monde était en danger et cette ville souffrait déjà d’un mal horrible : l’arrivée de pirates et de ce mioche. Nils ne percevait pas l’ensemble des choses et tout était bien évidemment brouillon pour lui, il ne captait qu’un brouhaha incompréhensible et douloureux au possible. Alternant entre n massage des tempes et des bouchons dans les oreilles, il ne sut pas vraiment quoi faire. La douleur était telle qu’il dut se rendre à l’évidence : il devait apaiser les tensions qui le tiraillaient.
Du poison commença à se répandre autour de Nils et deux bouchons de poison recouvrirent alors ses oreilles pour qu’il commence à prendre la parole, invectivant d’une colère noire, mais néanmoins paternelle le sale gosse qui faisait tant de mal autour de lui.
C’est pas fini oui ?! Tu la veux celle-là sale gosse ! J’vais t’apprendre les bonnes manières moi ! Comment on t’a éduqué ? Tes parents devraient… C’était le mot de trop. Le visage de la vachette se transforma en celui d’un bœuf démoniaque regardant sa proie avec hargne, arrêtant de fait de pleurer. Comment un vieillard osait interpeller de la sorte ses parents ?! Aussi rapide que l’éclair, de la foudre commença à se dégager de son aura tandis qu’il fondait sur Nils. Sous la surprise, le vieillard ne put que faire déferler une masse de poison en direction de son opposant. Il devait protéger les siens. Coute que coute !
Le poison allait s’abattre sur son ennemi lorsqu’un nuage vint saisir la mascotte au vol, le sortant d’une mauvaise passe. Beuglant de nouveau, le petit être reprit son apparence chétive et recommença à beugler, cassant de fait les oreilles à son sauveur. - Haha ! C’était pas la bonne cible… hey mais ! Arrête de crier ! - Snif ! Ouiiiiiiiinnnn ! T’es qu’un méchant qui est pas beau d’abord et puis de toute façon… - C’est là-bas ! - Mais ! Ouiiiiiiiinnnnnn !
La mascotte restait d’une puérilité sans nom. Le second, bien que toujours enjoué n’avait pas vraiment décidé de « corriger son tir », il devait simplement rejoindre son capitaine et le bambin allait l’y aider. Si la marine était déjà présente avec le Compost, le capitaine risquait d’être bien plus en danger que prévu, surtout si on considérait la force qui venait d’être mise en œuvre par le contre-amiral. Il fallait faire vite. Les blues étaient-elles plus dangereuses que prévues ?
- Oh… quelle déception…
La jeune femme était assise sur le rebord d’un toit, les jambes ballantes dans le vide. Elle était visiblement déçue que ça se soit passé de cette façon. « Tant pis » se dirait-elle alors avant de se redresser pour partir. Elle avait vu ce qu’elle était venue voir. Il ne restait plus qu’à faire son rapport.
Nils resta stupéfait de ce qu’il venait de se passer. Vu la direction du nuage, il se dirigeait vraisemblablement vers le groupe de Mama Ité. Il hésita une seconde à lui venir en aide mais devait se rendre à l’évidence, il fallait d’abord soigner Jone Snow. Le rattrapant et le portant sur son dos, le vieil homme prit la direction de son navire où d’autres hommes l’attendaient.
Préparez le départ, nous n’avons pas ce que nous voulons. Vous trois, venez avec moi, on va chercher le reste de l’équipage. Prenez mon attirail et surtout… préparez ma trousse à antidotes. Les soldats s’exécutèrent sans broncher et le branlebas de combat résonna sur tout le navire. Jone Snow serait installé sur un brancard à l’infirmerie et deux infirmières s’occuperaient alors de lui. Le grand-père aurait certainement beaucoup de questions à poser à son subordonné pendant le voyage. En attendant, d’autres membres de sa famille étaient en danger : que ce soit sur Toroa ou sur cette ile de malheur. Il fallait agir vite. Lorsque les trois soldats revinrent, Nils leur demanda de consommer tout de suite trois antidotes spécifiques. Tous trois obtempérèrent avec un air inquiet… visiblement, le vieil homme s’apprêtait à faire quelque chose qui n’allait pas leur plaire…
Dernière activation de Haki Observation avant Standard.
Say Nils est niveau 13. Le petit-fils est niveau 35. "A - 4" est niveau 35+ Le premier pirate est niveau ??? La mascotte est niveau 26
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Sam 12 Oct - 11:21
D'une pierre deux dentiers
Maudit soit cette ile, maudit soit l'équipage qui m'a abandonné ici, maudit soit le destin. Me voilà là, abaissé à devoir affronter un idiot armé de jouets destructeurs. Oh monde cruel, Oh être supérieur si tu est, pourquoi me jetter face à une telle épreuve sans sens?
Est-ce car j'ai désiré voir quel était donc cet ennemi virtuel du "passé" que je souhaite détruire? Cette idée folle de puissance offerte par sa naissance, un fruit ou une quelquonque force externe et non la force de son âme et sa volontée? Est-ce là un malheureux souhait que tu m'a exhausé de la pire façon possible?
Ah, que le diable, si il existe, m'emporte! J'ai été naïf que d'avoir espéré être mieux préparé le jour où je m'affronterai à des personnes de ce genre. Je pensait que je pourrais les écraser depuis les cieux tel un dieu destructeur qui fait pleuvoir les flammes purificatrices de l'avenir. Mais non, mon rêve ne sera pas accompli en restant passif.
Je resserre mon épée, branchant le générateur électrique dessus pour chauffer la lame avec un court-circuit. Je vais affronter mon ennemi, quelqu'en soit le prix, tel un lion, tel un homme, tel que ma philosophie le dicte. L'avenir ne viendra pas sur un plateau d'argent, il sera conquis par le feu et le sang par des hommes de marque qui sauront s'élever au dessus de l'humanitée de par leur volontée et leur âme. Telles sont les paroles du prophète Zarathustra, telles sont les paroles du surhomme et telles sont les milliers de filaments qui tissent le drap du temps.
Car oui, je serais le prophète de la nouvelle-ère.
Je me réfugie derrière un roc, le temps que ma lame chauffe et que je puisse enfin contre-attaquer ce vil fossile qui allonge ma peine sur ce rocher sans vie... Je ne compte pas ces cadavres ambulants comme vivants vu certains. Je respire fortement de manière à reprendre des forces. Il me faudra agir rapidement si je souhaite neutraliser le vieillard. Je compte donc viser ses jouets d'enfants qui lui servent d'armes, sans ça il ne sera plus rien.
Soudain, une force me projette contre un arbre au loin. Me retournant en l'air, j'ai juste le temps de constater le rocher brisé et le sourire du vieillard avant d'être frappé par mon obstacle. Je glisse à terre, sanglant mais sauvé par la pierre. Un coup direct m'aurait sûrement tué, écrasé mes organes comme une ile flottante sucrée servie lors de soirées calmes à la chaleur d'un petit feu. Je tousse, crashant mon liquide vital sur le sol. Il m'a bien eu, la douleur remplissant mon corps. En revanche, il se fait des idées si il pense que je vais être vaincu comme ça, j'ai un avenir à mettre en place et ce n'est pas un vermisseau comme lui qui va me mettre à genoux.
Il envoie un second yoyo alors que je me relève, dirigé droit sur ma tête, sûrement pour mettre un terme au combat. Je serre la lame brûlante et je me décalle pour éviter le coup, en profitant pour trancher le fil avec le fer rouge de ma canne-épée.
Vous avez encore une sacrée force, vieil homme. Je peux respecter ça.
Je pointe le bout de mon épée vers lui, comme un signe de défiance.
Mais je n'ai pas envie de perdre plus de mon précieux temps avec vous.
Son second yoyo me semble différent, le fil est fabriqué d'une autre matière et sera plus compliqué à détruire. Il va me falloir une autre idée, mais pour ça il me faut étudier comment il fonctionne... et donc risquer ma peau encore un moment. Mais je ne m'inquiète pas, je souris même. Aucun secret de fabrication ne peut m'échapper, surtout si il s'agit d'un simple jouet.
Je fais un mouvement de main pour inviter le fossile à m'attaquer, prêt à esquiver autant que nécessaire et gardant un oeil attentif sur son joujou.
Je vais montrer ce que les yeux d'un Rosenbaum peuvent voir.
Utilisation de la technique [Analysis] sur le second Yoyo de Say Nils.
Viktor Rosenbaum
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Mer 23 Oct - 19:09
D'une pierre, deux dentiers
Un combat acharné se déroulait entre les deux mastodontes du corps à corps. Si Mama semblait avoir le dessus, elle ne parvenait néanmoins pas à achever son adversaire. Tout ce qu'elle entamait se retrouvait finalement bloqué in extremis par le petit-fils. Le pire dans cette histoire était tout de même que ce dernier retenait ses coups, bien incapable de se focaliser totalement sur le combat dans la mesure où il gardait un œil sur son grand-père. Plantant l'une de ses mains à même le sol, la grosse dame décrocha un ensemble de terre et de racine qu'elle envoya dans la direction du jeune garçon. Il s'agissait là d'une diversion évidente qui ne prendrait bien évidemment pas. En réalité, Mama n'avait pas les capacités en ce moment présent pour penser à une telle stratégie et ce coup constituait l'une des plus puissantes attaques de la cantinière. Voyant le bout de terre être bien plus conséquent que prévu, le jeune garçon n'eut d'autre choix que d'enflammer ses poings dans une étincelle. La chaleur était telle que Mama se protégea de cette surprise bien qu'elle se trouvait encore loin. Il fallait en terminer au plus vite, c'était certain...
De son côté, le grand-père venait de perdre l'un de ses biens les plus précieux. Cette perte l'avait tellement atteint qu'il en était resté bouche bée comme un cadavre tant il y tenait comme à la prunelle de ses yeux. De quel droit ce pauvre petit noble de mes deux osait-il détruire des biens si précieux ? Ses yeux commencèrent à s'injecter de sang sous la colère avant de finalement se remplir de larmes. Il fallait croire que le petit vieux était devenu carrément lunatique avec l'âge. Ton précieux paon ?
En plus de son côté lunatique, Say Nils n'entendait clairement plus correctement. Fondant en larme, il réagissait comme un colérique et envoyait ses deux yoyos dans toutes les directions en tentant de viser, bien maladroitement, le jeune nobliau. La destruction de son premier bien avait rendu presque inopérant son yoyo, alternant de fait entre des coups de fouets bien inoffensifs avec le fil restant et le second yoyo bien résistant. Dans un éclair de génie, le vieil homme tenta de se servir de son yoyo cassé comme d'un fouet constricteur ! S'il parvenait à immobiliser son adversaire, alors il parviendrait à le toucher avec son second yoyo ! Le sourire éclatant et si radieux sur le visage, Say Nils s'apprêtait alors à mettre son plan à l’œuvre... encore faudrait-il qu'il parvienne à viser juste et avec la cataracte, rien n'était moins sûr !
L'oeil du jeune inventeur était parfaitement aiguisé et il ne lui aurait alors fallu que très peu de temps pour percer le mécanisme de l'arme à jour. Le fil était constitué de métal conducteur et un léger système de propulsion aidait la force de l'ancêtre à se propager dans l'arme pour accompagner ses mouvements. Le regard expert de Viktor mettrait bien vite en évidence une certaine pauvre résistance à la foudre, conductrice d'un tel objet !
Soudainement, un nuage traversa brièvement le ciel pour rejoindre le frappeur de feu. S'il était parvenu à se détacher du combat et des différentes interactions depuis le début de l'après-midi, il fut néanmoins heureux de constater qu'on venait enfin le chercher. T'en as mis du temps !
Le second de l'équipage sembla s'esclaffer quelques secondes sans prêter attention à Mama qui venait de lui asséner un coup des plus puissants mais qui, malheureusement pour la grosse dame, n'eut aucun effet. Le jeune second avait simplement vu son corps se transformer un peu en nuage tandis que la mascotte avait repris le cours de ses pleurs.
Qu'est-ce que ? Il était évident que le type était un logia mais Mama Ité n'avait pas encore eu la « chance » de se retrouver confrontée à ce type de malédiction. Pire encore, elle n'avait pas encore développé de haki de l'armement pour y faire face. Une discussion sembla alors s'installer entre les comparses de l'équipage pirate sans vraiment prêter attention à la grosse dame qui s'était repliée en voyant que sa force brute n'était pas efficace pour un sou. On y va alors ? Prend pépé et laisse Hypo, les problèmes arrivent. Quoiiiiiii ?!
Et voilà. Quel drame n'avait pas sorti là le capitaine de l'équipage. La petite mascotte qui répondait au nom de Hypo s'était remise à pleurer de façon conséquente au point tel que Mama dut se couvrir les oreilles, le son devenant bien trop handicapant. D'un signe de tête, le jeune capitaine pirate avait désigné un long tube de poison qui commençait à se développer dans le ciel. Il était évident que son équipage n'était pas à la hauteur du Gratz pour le moment mais il demeurait tout aussi évident qu'il le serait bientôt. Ainsi, il s'agissait de partir au plus vite. Un jour viendrait où sa mission serait une réussite. Nils ?! Qu'est-ce qu'il dit ?
C'était le moment ! Si le Rosenbaum était parvenu à trouver un plan, alors c'était là le moment propice pour le mettre à exécution ! Malheureusement, il s'agissait là de son ultime chance de venir à bout de son opposant. Le regard tourné vers les nouveaux arrivants, le vieil homme finirait par se faire très vite attraper et remonter dans les airs tel un simple sac à patates.
Le capitaine grogna en entendant son prénom. Bien qu'il portait son prénom en haute estime de part son grand-père, il avait eu une certaine honte à le porter depuis l'ascension d'un certain Gratz. Approché depuis peu par une certaine organisation, son équipage et lui-même avaient dû se rapprocher du Compost pour une opération des plus mystérieuses. Encore trop proche de sa famille, le jeune homme avait choisi de dire quelques mots à son grand-père, ne sachant pas vraiment s'il allait le revoir après.
Dans le même temps, l'énorme tube de poison s'écraserait à quelques mètres à peine des combats et de la scène. Nils Gratz venait d'arriver et il n'était pas très content. Le contre-amiral avait maintenant peur pour ses membres d'équipage et il allait tout faire pour les protéger. Trois hommes s'écrasèrent en vomissant leur tripes juste à côté du Gratz. Nils venait d'essayer une de ses techniques en partageant son moyen de locomotion... sans doute une grosse erreur. Tous trois commencèrent à se vider dans leurs uniformes sans que Nils n'y prête trop attention, se contentant simplement de leur jeter de nouvelles pilules sous l’œil désapprobateur de Mama Ité qui reculait déjà pour aider ses comparses... alors même que c'étaient sensés être eux qui allaient aider le groupe.
Nils avançait peu à peu en direction du groupe de forban. A chaque pas, plus de poison suintait autour de lui et de son corps pour finalement prendre l'apparence, en quelques secondes, d'un énorme vieillard géant de poison. Les forbans allaient devoir fuir au plus vite... allaient-ils résister au pouvoir de l'ancêtre terrifiant ?
Deamon Venom.
Say Nils est niveau 13. Le petit-fils est niveau 35. "A - 4" est niveau 35+ Le second est niveau 33 La mascotte est niveau ???
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Jeu 24 Oct - 19:06
D'une pierre deux dentiers
Je soupire d'exaspération. Ce vieillard est vraiment sénile, au moins je lui ferais une faveur en l'achevant. Un tel attachement pour des objets, c'est compréhensible mais enfantin dans son cas. Attaché à des jouets obsolètes, quelle tragédie qu'est cet homme, je le plains. Enfin, j'ai assez trainé, j'ai besoin de le neutraliser pour enfin partir de cette ile avec cet équipage et rentrer en des lieux plus favorables à mon existance.
Enfin, j'ai pensé trop vite, le fossile ayant déjà eu un éclair de luciditée et usant de son bien abimé comme d'un moyen de m'immobiliser. Du moins, il essaye, j'évite le coup en me décalant sur ma gauche. Je garde mes yeux fixés sur le second yoyo.
Hahahahahaha.... C'est... c'est sérieusement ça? Qui est le sot imbécile qui vous a fabriqué cette arme? Vous devriez vous faire rembourser! C'est une véritable horreur! Un système aussi... primitif? Aucune augmentation de force, aucune assistance à la visée ou de propulsion spéciale, juste ce petit boost donné par un petit engin qui rend le tout très sensible à la foudre.
Et moi je suis l'orage à l'horizon.
Tout ce qu'il me faut c'est une occasion, une chance, qu'il se rapproche ou que son attention soit détourné juste un instant et je l'aurai entre mes mains comme un animal se jettant de tout coeur dans la gueule d'un loup.
Evitant les attaques du cadavre ambulant, je suis resté patient, préparant mon attaque quand enfin vint une occasion. De nouveaux arrivants bien bruyants ont commencé à agiter la destructice d'inventions qui sert de "compagnie" au contre-amiral. J'ignore si ils sont amis ou ennemis mais c'est ma chance.
Désolé vieillard, mais c'est déjà échec...
Le second yoyo passe à côté de moi, avant qu'il le rétracte, j'aggripe la corde et m'arme de la batterie électrique dans l'autre.
... et Matt.
Je met le contact, fort heureusement mon gant épais d'ingénieur m'isole du courant. Je ne peux pas dire la même chose de ma cible.
Après tout, j'ai pas besoin de vous garder en vie, non?
Quand on électrocute une personne ainsi, sans vraie préparation, c'est toujours assez moche. Le fossile est incapable de lâcher son jouet, ses muscles étant forcés à se contracter toujours plus fort. On sous-estime souvent la force dont une personne peut faire preuve, mais même une personne ordinaire pourrait briser un mur ou arracher le bras d'autrui si on retirait les petites limitations octroyés par le cerveau. Là, il vit la même chose mais en serrant l'arme qui va le tuer. Lentement, sa chair va cuir de l'intérieur, il va pas mourir tout de suite étant donné que le courant lui traverse pas le coeur, à la place il prends feu.
Je souris alors que le reflet de flammes dancent sur mes verres protecteurs. Encore une fois, je démontre que mon intellect est supérieur à la force brute des autres. Cela dit, cette mort me donne bien une idée... Et si l'on essayait pas de brûler directement avec une arme comme un fusil? Faudrait-il un projectile inflamable? Un gaz peut-être ou un liquide? Est-ce que ça userait d'électricitée ou d'un élément rare ou difficile à fabriquer? Bien des questions... Je devrais considérer l'affaire.
Ah, oui c'est vrai. J'étais en train de tuer quelqu'un. Quel sot, j'ai failli oublier en m'emportant dans mes pensées.
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Ven 25 Oct - 10:54
D'une pierre, deux dentiers
La masse de poison géante avait lancé la diversion suffisante au jeune noble pour lancer son offensive, et quelle offensive ! Dans un cri effroyable, le grand-père ne put faire autrement que de rester bloquer sur l'arme qu'il avait tant chéri depuis des années. Le cri, les pleurs et le géant de poison qui commençait à prendre fort avaient eu le don de mettre le cerveau des pirates en position latérale de sécurité. Si le capitaine avait simplement fait « pouf » sous le choc de la vision qui s'offrait à lui, le second de l'équipage ne semblait plus rire beaucoup. Le visage beaucoup trop fermé pour quelqu'un de cet acabit, il attrapa son capitaine par le bras comme s'il essayait de le retenir et en effet, il avait bien fait.
Réalisant soudainement ce qui était en train de se passer, le jeune capitaine alterna sa vision entre le noble et son grand-père qui prenait littéralement feu. Nils voyait Nils mourir devant ses yeux, immolé par la technologie. Dans un hurlement de terreur, le capitaine de l'équipage pirate se débattit pour se débarrasser de l'attache de son second. - Naaaaaon ! - On doit partir capitaine ! C'est trop tard ! - Non ! Je dois l'aider ! On ne peut pas le laisser comme ça !
C'était déjà visiblement trop tard. Même le capitaine du Compost avait arrêté d'avancer tant il était surpris de la tournure des événements. Devant ses yeux, un homme qu'il n'avait pas considéré depuis son début venait de réaliser un meurtre de sang froid, ou tout du moins une attaque meurtrière.
Say Nils petit-fils commença à fondre en larme tandis qu'une haine sans pareille vint finalement le rattraper. Bien que maintenu par son collègue, le jeune homme parvint à se détacher en une seconde, affolant de fait Mama Ité et l'ensemble des membres du Compost présent. D'un poing d'une fureur inimaginable, il frappa l'air à côté de son grand-père, réduisant le feu à néant. La respiration haletante, il retourna son regard vers Viktor pour s'élancer dans sa direction. Les poings en feu, son corps commença même à s'embraser totalement et le pauvre noble n'aurait alors la possibilité que de voir une traînée de feu imperceptible venir jusque lui. Était-ce la fin pour ce résident de MarieJoa ?
La sentence n'arriva finalement pas. Un rempart s'était dressé entre les deux combattants. Mama venait tout bonnement de s'interposer entre le capitaine et sa cible. Une chaleur insoutenable commença à envahir la zone et de la sueur perlait à grosses goutes sur le corps de la grosse dame... peut-être s'agissait-il d'un régime extrême ? En réalité, elle avait simplement protégé le jeune homme. Un mort allait déjà être de trop pour le capitaine Gratz, elle le savait que trop bien.
Le second de l'équipage pirate n'hésita pas une seconde et se dématérialisa sous une forme étrange de nuage gris. L'instant ne dura qu'une seconde et une brume se présenta tout autour des protagonistes rafraîchissant alors l'air bien trop tendu dans la zone. Lorsqu'elle se dissipa, seul le grand-père Say Nils restait sur le sol, inconscient.
Dans les airs, la mascotte avait cessé de pleurer mais restait avec les yeux bien humides en regardant son capitaine se débattre. - Alphonse ! Lache-moi putain ! J'vais lui faire la peau ! Repose-moi ! - Non capitaine. On ne fait pas le poids face à Gratz, j'en sais quelque chose crois-moi haha ! Il y aurait une bien meilleure solution connaissant le vieux. Il s'occupera de ton pépé t'en fais pas.
Il ne leur fallut qu'une petite minute pour rejoindre leur navire qui avait fini par arriver également. Nils ne décolérait pas et il devenait nécessaire de prendre la moindre parcelle de vengeance pour se sentir le mieux du monde. A peine eut-il foulé le sol de son propre navire qu'il invectiva sa vigie. - Ginny ! Pointe tes canons sur ce navire ! On va lui faire la peau ! Chloé ! Fais démarrer les esclaves !
Alphonse soupira avant de se remettre à rire. Les aventures reprenaient pour lui et c'était de bonne augure, simplement mu par une volonté de se venger, son capitaine avait néanmoins repris la barre. Une petite fille toute fragile acquiesça presque trop timidement avant de se diriger vers la cale des navires. Par habitude, tous sur le pont se bouchèrent les oreilles avant de tout de même percevoir une sorte de hurlement guttural qui secouerait tout le navire. Des palmes sortirent alors de part et d'autre du vaisseau en prenant la direction du bateau du Compost.
Une aura de calme s'était abattue sur la zone de conflit. Trois marins étaient encore en train de vomir tripes et boyaux tandis que Nils reprenait peu à peu forme humaine. Le sang lui monta bien vite à la tête et, pour la première fois depuis bien longtemps, le vieil homme se mit à courir. Les pas lourds, la respiration haletante, le vieillard n'avait pas réalisé cet exploit depuis des années c'est dans un excès de rage qu'il chercha à attraper le noble. La peau couverte de poison, il s'apprêtait simplement à frapper le petit con qui avait décidé qu'il pouvait se prendre pour Dieu. C'était ça MarieJoa et la noblesse ? C'était ça que de se penser supérieur aux autres. Le poing de Nils prit une couleur violacée mais également parsemée d'une teinte noirâtre sans effet particulier sinon visuelle. Non, le haki de l'armement du capitaine se déclenchait mais n'en était encore qu'à la phase d'éveil. Aucune chance qu'il inflige le moindre dégât supplémentaire malgré la rage et la hargne qu'il éprouvait en cet instant.
Malheureusement, Nils fut interrompu par Mama dans un dernier accès de courage. La grosse dame indiqua le corps de l'autre vieil homme carbonisé : effectivement, il y avait bien plus important. Nils reporta alors sa colère mais ne put s'empêcher d'adresser un regard noir au jeune noble.
Toi. Tu pars pas ! Vous rentrez, et vite ! File-moi la trousse et le matériel. Le discours de l'ancêtre ne souffrait d'aucune ambiguïté. La cuisinière avait compris le latent de ses paroles et attrapa sa marmite. L'aller avait été compliqué pour le trois matelots, le retour le serait d'autant plus !
Montez dedans ! Et toi... Elle retourna son attention sur Viktor Rosenbaum. S'il avait choisi de se cacher et de s'enfuir, alors elle le poursuivrait, dans tous les cas, elle l’attraperait par le col pour le garder avec elle. Attrapant la marmite avec les soldats dedans d'une seule main, elle agirait avec eux comme un ballon de basket. Le lancer en cloche prendrait alors la direction du navire du Compost.
Accroche-toi et tente rien... sinon pas de soupe ! Si Viktor tentait le moindre mouvement, alors la grosse dame resserrerait son emprise sur le garçon. Prenant son élan, un cratère se forma au niveau de ses pieds. Si la grosse dame n'était pas une experte de la vitesse, sa force lui permettait de réaliser des bonds prodigieux et c'est ainsi qu'elle regagnerait le navire : en parsemant le sol de divers cratères. Le pauvre Viktor avait alors besoin de rester le cœur bien accroché, lui qui avait pourtant l'habitude de les faire fondre ! Le lancer en cloche permettrait alors à Mama de récupérer sa marmite en arrivant sur le vaisseau. Sans lâcher pour autant le noble. Mama regarderait en direction des marins abasourdis pour leur indiquer les ordres.
Démarrez ! Préparez la piste d’atterrissage pour le capitaine et deux brancards ! Tournant la tête en direction de l'ile, Mama plissa les yeux pour voir le fanon pirate. Il allait falloir faire vite... très vite ! Les sourcils froncés, elle reporta son attention sur l'inventeur.
Préparez aussi les canons ! Quant à toi... tu aimes servir de projectile nan ? Il allait sans doute passer un sale quart-d'heure !
Le groupe était parti dans un fracas ahurissant. Le grand-père approcha alors de son homologue vieux pour tater différents pouls. Rien ne semblait être perceptible.
Et merde ! Nils ne supportait clairement pas la mort et il entama alors un massage cardiaque en injectant des seringues.
Merde ! Merde ! Merde ! Rien ne venait ! Fermant les yeux, il compta peu à peu tous les coups qu'il donnait à la cage thoracique. Apposant ses lèvres sur le grand brûlé, Nils offrit plusieurs inspirations. Les extrémités du corps de Say Nils étaient visiblement toutes brûlées, prêtes à tombées lorsqu'il s'apprêtait à offrir une nouvelle seringue d'épinéphrine.
Allez ! En fermant les yeux, le vieil homme percevait quelque chose de presque imperceptible jusqu'alors. C'était comme il avait toujours eu depuis plusieurs semaines : des douleurs au crane insupportables mais là, une « voix » résonnait dans sa tête. Ne connaissant toujours pas l'existence du haki de l'observation, Nils découvrait là un nouveau pouvoir. Il percevait la voix de Say Nils ! Il était vivant ! En plaçant deux doigts au niveau de la nuque, incapable de toucher le poignet à cause des brûlures, Nils constata un pouls. Un pouls !
Un pouls ! Il était faible mais serait suffisant pour le voyage et le stabiliser. Reprenant de la hauteur, le vieil homme fit absorber un antidote au vieil homme pour utiliser du même voyage qu'il avait fait avec ses trois subordonnés plus tôt. Il allait falloir faire vite, la vie d'un homme était en jeu !
Venom Road ! Nils avait presque crié le nom de sa technique et un tube de poison gigantesque s'éleva dans le ciel pour prendre la direction du navire avec, à son bord, les deux Nils.
Activation Haki de l'armement Je me suis aussi permis une petite liberté quant à la dernière activation avant standard pour le haki de l'observation (7 avec l'activation qu'il y avait en début de RP – c'est donc le passage en standard qui arrive!) Pour la prise de Viktor, c'est vu avec lui (et vu la différence de niveaux...)
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Ven 25 Oct - 19:34
D'une pierre deux dentiers
J'ai accompli mon rôle, non? Je laisse enfin tomber le vieux crouton à terre une fois certain qu'il allait pas se relever pour aller chercher mon cher haut-de-forme resté sur le plancher à côté de lui. Je me relève en douceur en l'enfilant, ma canne-épée rangée dans ma main, l'initiale "R" montrée dans toute sa splendeur. Un hurlement fort désagréable vint à me déranger, il s'agissait du gosse de tout à l'heure capable de faire des flammes. Il semblerait qu'il soit enclin à chercher la bataille.
Enfin, j'ai pas le temps pour ces sotises, j'ai accompli ma part du marché et je tiens bien à que ce provincial de contre-amiral tienne la sienne. Il aurait quand-même pas le toupet que de me refuser! Je me tourne pour voir que le petit-fils de la cible est descendu éteindre les flammes. Innutile, il est déjà probablement mort, quoique cela reste incertain. Qu'importe, le vieux s'en occupera sûrement. Soudain, il disparait pour ne devenir qu'un simple filet de vent et de flammes. J'écarquille les yeux sur le moment, réalisant ce qu'il se passe malgrès mon incapacitée à le percevoir. Mais ma parole, il est fou! La batterie pourrait exploser et nous tuer tous les deux! Tout le monde doit pourtant savoir que ce genre d'équipement peut être très inflamable voir explosif! Qu'est-ce que c'est que cet imbécile?! Sans plus attendre mes reflexes prennent le dessus, me mettant en position pour user de l'explosion à mon avantage. J'y perdrai sûrement une main ou un bras, mais ce genre de choses se remplacent facilement avec un cerveau comme le mien. Ma main droite fera l'affaire, je suis gaucher après-tout, contrairement à mon père. Je tends la batterie en avant, je n'ai pas assez de temps.
Qu'est-ce que je vais y perdre? Peut-être bien tout mon avant bras ainsi qu'une part de mon torse. Mon visage et ma jambe seront frappés par des fragments les rendant sanglants. Il me faut prier que cela ne touche par l'artère aorte.
Enfin, alors que j'étais prêt à affronter une possibilitée de mort soudaine, la boule de graisse en personne vint apparaitre devant. En un instant la chaleur me frappa et j'ai pu sentir que j'allais pas survivre un coup de la part de cet individu. Si je voudrais m'en sortir plus tard, il me faudra mettre en place des moyens. Peut-être que c'est l'occasion de dépoussierer mes idées passées rejettés par la communautée scientifique du gouvernement. Peut-être qu'il y aura là dedans une chose qui pourra m'aider.
Le Contre-Amiral arriva enfin, il a l'air choqué. Dans un emportement animalier, il fonce vers moi, visiblement pour me réprimander avant d'être bloqué par la cuisinière. Finalement, cela fait bien deux fois qu'elle me protège celle-là. Peut-être que je devrais réévaluer mon opinion d'elle?
Sans plus, Contre-Amiral Gratz me jette un regard noir avant de remprendre ses fonctions. Je reste solenel et sobre quand je lui réponds, avec des paroles. Si vous le souhaitiez vivant, il fallait bien le préciser. Il me semblait que les primés devait être pris "Morts ou Vivants", je ne suis nullement au courant de vos plans à son sujet. Qu'importe, c'est pas comme si c'était important. Une vie de plus ou de moins dans l'univers, qu'est-ce que ça veut dire quand la majoritée souffre encore sans la présence de l'avenir électrique. On ne fait pas une omellette sans briser quelques oeufs, le soldat en lui devrait comprendre ça. Moi aussi, je le comprends, une mort est une tragédie c'est bien vrai. Mais dans le contexte, je crois bien que c'était lui ou moi.
Ensuite, la grosse me prit et me restrinct. Hé, lâchez moi, je suis un Marquis par tous les saints! Pas de soupe? Qu'est ce que j'en ai à faire de ta soupe salle vermine! Je suis le Marquis Viktor Shelly Rosenbaum, par l'authoritée qui m'est donnée par le gouvernement mondial je vous ordonne de me lâcher! Elle se mit à sauter à des altitudes considérables comme si de rien était, allant jusqu'à leur navire. Koff koff, euh finalement, ne me lâchez surtout pas...
Dans quoi je me suis donc embarqué? J'aurais pu rester encore tranquillement dans ma villa à la Capitale. Quel vent de folie m'a donc poussé à croire que ce serait une bonne idée de m'aventurer au-delà des murs figuratifs de la citée.
Enfin, elle me dépose sur le navire. J'en embrasserai le sol si il n'était pas dégueulasse. Elle se mit à brailler des ordres avant de se tourner vers l'ile. Avec mes lunnettes de protection, je tourne quelques petites pièces pour sortir les verres téléscopiques retractables. Ils sont fortement abimés par le combat mais je parviens à distinguer un objet flottant vers notre direction. Ah diable, le verre du fond est fissuré! C'est ça qui arrive quand on fait pas attention avec du matériel technique!
Projectile? Je vous interdit de me mettre la main dessus encore une fois.
Je me tourne vers les canons puis je jette un oeil à la batterie encore avec moi.
En revanche, si vous cherchez un projectile...
J'ai peut-être une bonne idée, mais il faudrait bien viser et que le coup soit fatal à l'intégritée du navire ennemi.
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Sam 26 Oct - 10:14
D'une pierre, deux dentiers
Une sorte de cuve en plastique était en train d'être installée sur le pont du Compost en plein centre à quelques mètres seulement du mat principal tandis que des canons bougeaient en direction de l'arrière du navire et que Mama continuait sa série d'ordres. Le navire commençait à s'éloigner de l'ile alors que le tube de poison et le navire pirate se rapprochaient inexorablement du Compost.
La Manjtou effaça son sourire en entendant les paroles du noble. Finalement, l'avoir protégé pourrait s'être avéré un minimum intéressant ? Depuis le début de la rencontre, ce dernier était parvenu à réaliser divers coups de génie et il était peut-être temps de lui faire un peu confiance. Mama croyait en lui tout au moins plus que Nils pouvait le faire à l'heure actuelle. - Feu !
Des soldats marins avaient déjà pris l'initiative d'ouvrir le feu en direction du navire ennemi alors que ce dernier cherchait à fuir. Écarquillant les yeux, la grosse dame commença à hausser le ton. L'ordre dans le Compost avait souvent été limité de par l'intéressement plus que limité à la hiérarchie dans l'équipage. Seul Nils avait un grade suffisant pour faire régner l'ordre.
Vous avez tellement peur pour vos vies que vous attaquez sans somation ?! Attendez les ordres ! Le Compost était majoritairement composé de vieux qui auraient mieux fait d'être à la retraite et certains se débouchèrent les oreilles en haussant les épaules avant de s'en retourner charger un nouveau canon. De toute évidence, sans canonnier et sans Ipère Palnore, navigateur de l'équipage resté à Toroa, le pauvre projectile s'échoua à plusieurs mètres du navire ennemi sans même inquiéter l'équipage pirate.
Toi. File moi ta batterie. T'es un génie! Le regard bien sérieux, Mama avait même retroussé ses manches tant elle cherchait à viser. Tirant la langue et plissant les yeux, elle espérait trouver un certain angle pour s'assurer du meilleur résultat. Tendant la main droite sans regarder, elle attendrait les instructions de son acolyte du jour pour infliger le maximum de dégâts... au cas où ! Après tout, ils n'avaient même pas attaqué.
- Putain mais ils se foutent de notre gueule ! - Haha ! On réplique ?! - trente-sept degrés sud. Canons quatre et six. Feu simultané dans vingt-sept... vingt-six... - Attends ! Attends !
S'ils étaient habitués à travailler ensemble, l'équipage pirate avait aussi la fâcheuse tendance à se surestimer. En l'état, même si on lui disait d'attendre, Chloé était tout à fait apte à prendre en compte cette donnée. Lorsqu'elle atteindrait zéro, alors les deux coups partiraient en simultané. Contrairement au Compost, l'équipage était féru aux batailles navales et ne manquait pas de précision. - On va les avoir ! On va venger mon papy !
Pour Nils, il s'agissait là d'une évidence, le Compost allait payer pour ses actes.
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Un fracas éclata sur le pont du Compost. Arrivant pleinement dans la cuve adaptée, Nils Gratz venait de rentrer au bercail. Le corps du grand brulé à même le sol, le contre-amiral n'eut même pas besoin de donner d'ordres que le brancard était en place. Sortant de son socle et empêchant le liquide violet de se répandre, le vieillard commença à observer autour de lui avant de soupirer, il n'était visiblement pas d'humeur à rire : les troupes étaient complètement désorganisées et agissaient selon leur bon vouloir. Reportant son regard en direction du navire ennemi, le vieillard put constater que les chances de l'équipage gouvernemental étaient faible. Un affrontement frontal restait la meilleure chance de s'en sortir. Le vaisseau du contre-amiral était nettement plus performant que celui des pirates mais leurs forces semblaient bien supérieures. Sans Ipère Palnore et sans Clepe Tomane, les probabilités de viser juste étaient presque réduites à zéro.
Prenant une longue vue à l'un des marins, Nils plongea son regard en direction du navire ennemi et analysa la situation, de toute façon, il n'avait que peu de temps devant lui et ne serait pas utile tant que le navire ne serait pas plus prêt. La seule chose qu'il perçut fut l'agitation autour de deux canons pendant une fraction de secondes.
Deux tirs. Rapides. C'étaient les seules informations qu'il pouvait obtenir. Si son navigateur était présent, il aurait pu fournir les informations quant à la météorologie ainsi que les différentes vitesse de vent... en l'occurrence, il n'avait d'autre choix que de se reposer sur ses propres yeux. Se dirigeant vers Mama sans qu'elle ne s'en rende compte, il retira son manteau de contre-amiral pour le mettre sur les épaules de la grosse dame. Tournant la tête, Manjtou resta bouche-bée devant un tel acte.
Je te confie le commandement, je ne veux être dérangé sous aucun prétexte. Un silence sembla figer le temps entre les deux compères alors que le vent faisait ballotter le manteau avec les manches vides. Sans même un regard vers le nouvel arrivant au Compost, Nils prit la direction de la cale, à la suite du brancard. La vie du vieil homme n'était pas hors de danger et c'était pour cette raison qu'il n'avait d'autre choix que de s'occuper personnellement de son cas.
Les coups de canons partirent alors dans un son des plus puissants. Effectivement, deux boulets avaient été tirés et risquaient d'interrompre le patron dans son activité. Mama, forte de ses nouvelles responsabilités ne pouvait pas faire autrement que de protéger la famille Gratz. Totalement inconsciente, elle lâcha la batterie en l'air pour se diriger vers les rambardes du navire et d'un seul bond : elle plongea tout simplement. Si les capitaines quittaient le navire à la moindre incartade, voilà qui risquait de mettre à mal ses capacités à diriger. En réalité, elle avait pris la direction de l'un des boulets qui menaçait le navire, frappant de fait parfaitement au dessus du projectile pour couper sa direction vers le sol.
Malheureusement, un fracas terrible avait retenti au niveau du navire : le second boulet avait touché le flanc droit au niveau du milieu, occasionnant de fait une brèche importante. Aucune perte n'était à déplorer mais le navire avait été pas mal bousculé. Il fallait maintenant réagir vite et surtout efficacement puisque les ennemis étaient déjà en train de préparer la prochaine offensive. Beaucoup de choses à faire : aider Mama ? Sauver la batterie ? Boucher la brèche ? Préparer une nouvelle offensive ? Malheureusement, tout reposait presque sur les épaules de Viktor Rosenbaum.
Venom Bloc Table. Se concentrant de toutes ses forces restantes, l'ancêtre était maintenant seul avec son patient dans son laboratoire. Ne pouvant rien faire d'autre que se concentrer sur ses actes de soin, c'était la raison pour laquelle il avait dû redonner le commandement. Le secouement lui avait fait lâcher un grognement mais il devait se rendre à l'évidence : il allait falloir faire confiance aux autres. Du poison recouvrit presque entièrement le laboratoire et des outils commencèrent à suivre des courants précis pour s'agiter au dessus du patient lui aussi recouvert de poison paralysant. Le temps était compté, il fallait faire en sorte de lui sauver la vie.
Pas de morts... Nils ne cessait de se le répéter à tue-tête.
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Sam 26 Oct - 12:42
D'une pierre deux dentiers
Je n'ai pu m'empécher de sourire quand la demoiselle fortement enveloppée m'appella un génie. Oui, c'est vrai, je suis un maître des machines surtout les électriques.
Le son de deux tirs ennemis vient de résonner, je me tourne vers l'ile pour remarquer la fumée émanant de ce qui devrait être des canons. Je remonte le verre du fond pour mieux voir même si j'ai moins de télescopie. Clairement, ce sont des tirs à forte vélocitée, ils frapperont d'ici peu et ce sera innévitable. Néanmoins, cela reste des boulets classiques, aucun explosif ou boulets de chaines à l'horizon. Ces derniers sont reconnaissables par leur mouvement particulier à travers l'air mais peuvent être dévastateurs.
Le contre amiral est venu pour fournir son manteau à sa subordonnée, clairement pour lui donner le comandement. Qu'est-ce qui peut bien occuper cet homme à ce point? Cherche-t-il vraiment à rammener le crouton à la vie? Cela me semble impossible à accomplir vu l'état où je l'ai mis.
Les coups de boulets frappent enfin, je perds mon équilibre. Je constate que la grosse dame s'est envolée, lâchant la batterie en l'air. J'écarquille les yeux et me jette pour la sauver avant qu'elle touche le sol. Je me suis bien fait mal mais au moins l'équipement est sain et sauf. Cela reste un objet instable et j'ignore les conséquences d'un choc violent de plus sur ce prototype. J'aurais préféré le conserver pour en faire des copies, mais cette bataille laisserai sans-doute guère l'opportunitée de ce faire. Le navire doit sûrement être troué par une brêche, je pourrais m'en occuper rapidement et j'y serais plus utile. Ma vie en dépends indirectement!
Je cours pour descendre à l'endroit affecté, poussant tous ceux qui bloquent mon chemin. Il me faut de quoi fermer ce trou... L'eau commence à innonder l'intérieur par vagues, heureusement qu'on peut pas toucher les parties sous-marines des navires, sinon on serait morts. Je fonce prendre une table en bois à côté, ignorant les protestations de certains membres de l'équipage si il en y a. Je la plaque face contre l'extérieur sur la brêche. Je sors mes outils de ma veste et je commence à viser la table au reste de la coque. Une fois cela est fait, je prends une bougie pour délicatement brûler juste le bois sur le bord pour les faire se coller. C'est très délicat, une erreur pourrait mettre le feu. Je prie pour que le prochain boulet ne frappe pas encore...
Réussi! J'ai fermé la brêche! Mais ce n'est pas encore le temps du répit, il me faut faire le chemin inverse. Un navire de contre amiral et ils sont pas foutus d'avoir un canonier à bord! Qu'est-ce que c'est que cette bande d'incompétents!
Je ne m'en suis jamais servi auparavant, mais je pense que je pourrais essayer. Cela ne devrait pas être compliqué après tout! Je jette mon manteau à terre avec mon haut de forme avant d'arriver à nouveau sur le pont. Je cherche du regard les maudites armes innutilisables et j'en repousse les utilisateurs.
Dégagez, laisser moi faire!
J'utilise mon Analyse pour comprendre. Oui... là entre la poudre puis le projectile et l'angle influence la courbe dans l'air. Hmm, je pense voir comment ça marche.
De L'acier, passez moi un bout d'acier!
Il me faut protéger l'arrière de la batterie pour pas qu'elle nous explose dans le visage quand je tire. Face à la lenteur inplacable de l'équipage, je pique la rapière d'un et j'en démonte la garde que j'applatis à force de coups de pieds répétitifs. Enfin, je l'enfonce dans le baril après la poudre et avant mon arme ultime et je me met en place.
Bien, ça devrait pas être compliqué, maintenant...
Je n'ai qu'une seule chance... Il me faut trouver le point faible parfait, tout navire devrait en avoir. Je déploie à nouveau mes verres téléscopiques pour observer le navire. ...montre moi comment tu souhaite mourir. Qui disait qu'on peut pas tuer le feu avec le feu?
Utilisation de [Analyse] à deux occasions: sur le canon puis contre le navire du Capitaine Nils (celui qui fait des flammes et à qui j'ai bien massacré le papy)
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Dim 27 Oct - 12:08
D'une pierre, deux dentiers
- Madame Manjtou ! Tenez !
Mademoiselle ! Vieux con ! Effectivement, le vieux débris venait de lui envoyer la bouée afin de la sortir du pétrin et lui permettre de reprendre le commandement à bord du navire. Malheureusement, la grosse dame était bien trop lourde pour être hisser à l'aide d'une seule personne à bord du bateau. Le vieil homme qui tentait de la ramener se retenait bien de dire quoique ce puisse être à ce sujet mais parvint tout de même à faire de discrets signes de têtes à divers collègues pour qu'on lui vienne en aide.
Il faudrait ainsi plusieurs secondes pour que le Compost ne reprenne place afin de s'orienter correctement en face de ses ennemis ou tout au moins : à savoir les pirates dans le sillage des gouvernementaux.
Pendant ce temps là, le docteur Gratz maugréait dans son laboratoire. Si le poison commençait à recouvrir l'ensemble de la pièce, le corps du vieillard restait inerte. Les outils s'agitaient dans tous les sens mais le grand-père tentait tant bien que mal de maintenir un semblant de bloc opératoire. A l'aide de son propre poison, Nils tentait de retirer les peaux mortes et carbonisées tout en évitant d’aggraver la situation. Un poste de bloc opératoire restait pour le moins des plus complexe notamment en mer et attaqué par des pirates. Si seulement il y avait eu Rukyoufu, la petite grenouille qui l'assistait dans le domaine médical la plupart du temps. A vouloir mettre de côté ceux qui auraient été en danger, Nils en était arrivé au point de mettre en danger d'autres vies humaines. A l'avenir, il ne diviserait plus ses troupes de cette manière et chacun des navires futurs du Compost auraient alors un équipage au complet... c'était évidemment ce qui manquait au Compost actuellement.
Le médecin était encore loin d'avoir terminé avec l'opération. Le but n'était pas spécialement de remettre sur pieds l'ancêtre mais bien de le stabiliser dans le but de ne pas perdre la moindre vie. Encore plus important que tout, Nils plaçait la notion de la vie bien au-dessus que n'importe quel points... hormis sa famille bien sûr.
Allez ! Il faudrait encore plusieurs minutes à l'ancêtre pour mettre hors de danger le vieux Nils. Après tout, les Nils étaient des battants non ?
Au niveau des canons, les agissements de Viktor Rosenbaum eurent le don de faire hausser les sourcils quelques marins qui s'affairaient déjà. Bien qu'il ne portait pas l'uniforme de la marine, les vieux loustics n'insistèrent aucunement à l'idée de continuer le travail, préférant largement laisser les rênes à cet étrange individu. L'arme n'aurait de fait aucun secret pour le génie : en un seul coup d'oeil, il constaterait qu'il s'agirait d'un canon tout ce qu'il y avait de plus basique. Il était évident que beaucoup d'équipements dataient de bien des années et qu'un coup de modernité n'aurait pas fait de mal, seulement il s'agissait là de la dernière préoccupation du contre-amiral.
A l'aide de ses lunettes, le noble pourrait effectivement constater une sorte de point faible : un trou qui semblait donner en plein dans les cales et vers le centre du navire. Un peu en hauteur, il ne risquait pas de faire couler le navire mais son aspect restait étrange. Avait-il été fait de base ou s'agissait-il d'une brèche qui n'avait jamais été réparée ? - Tu crois qu'ils vont le faire haha ? - Bien sûr... souviens-toi de ce que t'a dit le contact. - J'm'en balance ! Ils vont payer !
Si le capitaine ne parvenait pas à se calmer, Alphonse restait parfaitement calme et rigolait même de la situation. Chloé quant-à-elle chronométrait dans sa tête différents éléments avant d'envoyer une nouvelle salve. - Canon deux et trois. Tir dans douze... onze... - Hey ! Mais on t'a dit d'attendre !
Tous s'attelèrent à la tâche, deux boulets partirent donc bien vite mais aucun d'eux ne toucha sa cible, impactant la mer à quelques mètres du navire du Compost seulement. Cela restait étrange...
Mama était maintenant revenue sur le vaisseau. Cherchant autour d'elle, elle referait l'inventaire des forces présentes avant de prendre la décision de faire feu à son tour. Il fallait espérer que Viktor parvienne à sauver la situation : il devait après tout gagner sa place au sein du Compost !
Mais... où est le projectile ? La batterie avait disparu du pont ou, tout au moins, Mama Ité ne la voyait pas. Cherchant autour d'elle, elle invectiva plusieurs personnes afin de lui fournir des projectiles. Deux jeunots un peu branchés apportèrent alors quelques boulets. Quoi de plus efficace comme canon que la dame la plus forte de l'équipage ?
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Dim 27 Oct - 16:14
D'une pierre deux dentiers
Aha... Intéressant...
Un trou? Et bien placé en plus. Même si ça ferait pas couler le navire, je pourrais bien toucher les tonneaux de poudre si par mégarde ils seraient placées ici. Je prends le temps de bien calculer ma visée, prenant en compte les principes élémentaires de la balistique même si je ne peux pas prendre en compte la resistance de l'air ou les facteurs métérologiques. Pour cela, il me faudrait un expert... Je n'en suis pas un.
Drei... Twei... Eins!
Je laisse les flammes décider du sort du navire ennemi, tirant le canon solitaire dont j'ai pris le commandement et admirant à distance le désastre qu'il produira.
Je rétracte mes lentilles télescopiques avant de me tourner sur le côté pour remarquer la présence de la cuisinière gastronome cherchant la batterie.
Oh? Je l'ai envoyée à son destinataire, pas besoin de s'inquiéter.
Je retourne reprendre mon attirail, n'ayant plus le risque de les salir plus. J'enfile mon manteau ainsi que mon haut-de-forme, laissant le vent donner un petit effet de style en agitant mes vêtements.
J'ai aussi réparé la brêche avec une table pour pas qu'on coule, il faudra mieux s'en occuper une fois à bon port. Aussi vos canons auraient bien besoin d'une mise à niveau, j'en dirait même pour votre équipage sous-qualifié. Vous êtes sûrs qu'il vous manque pas une part des gens à bord?
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Lun 28 Oct - 14:06
D'une pierre, deux dentiers
La batterie partit sans problème en direction du trou en plus de deux boulets tirés par les matelots en aide. Malheureusement, les deux boulets vinrent éclabousser simplement le navire pirate alors que la batterie prenait vraisemblablement la direction du trou. - Haha ! Ils l’ont fait ! - C’était à prévoir. Impact dans trois… deux… un…
Un cri démentiel s’échappa de l’intérieur du navire. Des sanglots parviendraient même jusqu’au Compost s’ils tendaient l’oreille. Aucune explosion ne serait survenue dans la seconde et pour cause ! La mascotte de l’équipage était positionnée à l’intérieure. Le trou n’était en réalité qu’une construction pour inciter les ennemis à tirer dans cette direction. A l’intérieur, la mascotte servait de récupérateur de boulet ou de projectiles pour les relancer en direction de l’envoyeur.
Ayant pris peur, le petit animal s’était mis à sangloter. La pauvre bête avait récupéré la batterie dans ses cheveux qui servaient à récupérer les projectiles. D’un geste expert, elle commença à fouiller dans sa tignasse pour en sortir le boulet improvisé et se préparer au renvoi.
Nils arrivait bientôt au terme de son opération. Ayant entendu les informations de Mama et les tirs, il avait momentanément arrêté de se servir de ses outils avant de reprendre de plus belle. En plus du poison se mêlait une sueur qu’il ne parvenait pas à contrôler tant il était concentré sur sa tâche. A l’heure actuelle, il lui aurait alors été impossible de se concentrer sur autre chose que sur la survie du grand-père. Un coup de scalpel par ci, une injection par-là, l’opération était tout de même particulièrement lourde et la stabilisation prendrait alors fin dans un soupir de soulagement.
Rappelant le poison à lui, le vieil homme observerait son travail terminé. Son homonyme resterait très certainement dans le coma et alité plusieurs semaines voire plusieurs mois, il faudrait surveiller les plaies et peut être amputer un membre ou deux en fonction des infections mais pour le moment, il survivrait au moins quelques heures, ce qui serait largement suffisant pour prendre le repos nécessaire aux prochains soins et pour vérifier que le Compost ainsi que tout le navire était hors de danger. A l’entente des différents bruits alentours, il était évident que non pour le moment… malheureusement, Nils était bien trop faible pour un autre combat. Il se contenterait alors de remonter pour définir les nouvelles priorités lorsque le combat serait terminé.
Mama souffla péniblement en voyant que les boulets n’atteignaient pas leur cible. Voyant la batterie au loin prendre la direction du trou en plissant les yeux, elle comprit alors que le jeune noble avait agi. C’est qu’il était plutôt doué pour un civil finalement. Bombant la poitrine, la grosse dame s’échauffa le bras alors que la batterie était toujours en vol et s’arrêta lors de l’impact. Mama haussa les sourcils en ne voyant aucune explosion et en n’entendant aucun son. Changeant du tout au tout, elle commença à pester contre Viktor qui n’était qu’un incapable avec ses inventions maudite et ordonna qu’on lui apporte bien plus de boulets. Faisant une manivelle plutôt rapide avec le bras droit, c’est une pluie de boulets qui allait bientôt s’abattre sur la cible.
Ora ora ora ora ora ora ! La grosse dame continuerait alors jusqu’à ce qu’un imprévu ne vienne tout modifier…
- Qu’est-ce que ?!
Chloé écarquilla les yeux. Elle avait pourtant tout calculé. Elle avait pourtant défini le nombre de canons et le nombre de tirs, elle s’était attendue à ce qu’il y ait encore un tir avant que les canons gouvernementaux ne doivent se recharger mais là, sans détonation, c’était une série de boulets qui se dirigeaient vers son navire. Paniquant un peu, elle se recroquevilla sur elle-même en position latérale de sécurité, incapable de dire ni faire quoi que ce puisse être. En effet, si Chloé était une calculatrice hors pair et compétente comme jamais, elle n’en restait pas mois la plus fragile des femmes une fois qu’un élément imprévu se pointait devant elle.
Nils le savait et il avait besoin de faire avancer les choses. Gueulant à travers le bois, il ordonna au petit être de renvoyer le projectile qu’il avait déjà perçu comme spécial. Obtempérant, le petit être projeta la batterie et fut heurté à quelques mètres à peine du navire à la rencontre d’un des boulets de Mama. Une explosion gigantesque s’ensuivit qui provoqua un léger souffle. Si le navire du Compost n’était pas inquiété par ça, celui des pirates se retrouva secoué au point qu’un départ de feu débuta sur le pont et dans le navire à cause des trous. Stoppant son avancée, c’était l’intermède rêvé pour permettre au Compost de s’enfuir. - Putain ! Mais allez quoi !
Le regard plein de colère, le jeune Nils alla couper le feu à l’aide de sa puissante technique alors qu’une brume générée par son second envelopperait le navire. Malheureusement pour eux, lorsqu’ils reviendraient, ils ne pourraient alors que constater leur échec. Le navire du Compost ne serait pas rattrapable et il était certain qu’ils le paieraient un jour.
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Lun 28 Oct - 19:43
D'une pierre deux dentiers
Aucune explosion? Impossible! Impossible....
Mes inventions marchent toujours! Cela est évident! Autrechose... se passe...
Je n'aime pas ça. Un piège? Un élément que je n'ai pas prédit? Auraient-ils réussi à l'intercepter avant qu'il ne touche le sol? Les possibilitées me rendent fou.
Quel idiot! J'aurais du viser juste un bout de la coque et laisser l'explosion les couler lentement ou les ralentir au lieu de prendre ce risque inutile!
Je grince les dents tout en serrant ma canne de plus en plus fort. Ah, comme c'est insupportable quand les choses se passent pas comme prévu! Tout devrait se dérouler à merveille, pas finir ainsi!
Ils ont dû toucher à la batterie. Je ne vois pas d'autre solution au problème. Il faut s'attendre au pire.
Malédiction! C'est pour ça que j'ai horreur d'improviser! La sécuritée mathématique de machines parfaitement calibrés est bien plus confortable et au moins ne vous trahis jamais. Oh, si j'avais un canon de ma propre invention avec mon propre boulet... Ce navire n'aurait pas fait long feu, je le jure sur mon nom de Rosenbaum.
Soudain, une explosion retentit enfin, les flammes couvrent toute la vision du navire et semble le déstabiliser faute de ne l'avoir détruit. Je n'exprime qu'une demi-joie. Certes, la batterie a fonctionné et nous pouvons donc fuir mais... Ce n'est pas ce que j'avais prévu ni ce que j'aurais souhaité. Mes objectifs n'ont pas été rempli, je considère donc ce combat comme une défaite honorable.
Je fronce les sourcils alors que je prends le temps de regarder le paquebot du capitaine ennemi... C'était quoi son nom?
Nils?
C'est ça, Nils...
Comme le Contre-Amiral, et le captif.
Je saurais te détruire la prochaine fois, Capitaine Nils, je n'aime pas laisser les choses à moitiée faites. Ce n'est pas dans ma nature.
Bien, voilà cela d'accompli. Maintenant, je souhaiterai discuter d'où vous me déposerez, de préférence à la Capitale où je souhaite retourner...
Certes, je devrais aller consulter le contre-amiral, mais il me semble encore trop occupé et je me méfie encore, autant essayer de faire jouer la subordonnée, elle semble plus enclinte à se plier.
Ma famille me manque et je pense pas que vous désirez me garder à bord un instant de trop, si je ne m'abuse.
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Mar 29 Oct - 21:39
D'une pierre, deux dentiers
Oh que si tu vas rester sale gosse ! L’arrivée de Nils avait été particulièrement discrète. Si d’habitude, le vieil homme ne tarissait pas d'éloges et était particulièrement prompt à la discussion, son état du moment et les besoins qu’il avait eu à prendre soin de la victime l’avaient plus ou moins laissé dans un état second et tout au moins suffisant pour ne pas lui permettre de tenir compte des volontés du nouvel individu.
Tu te rends compte gamin ?! Tu as tué un homme ! Tu as mis fin aux jours d’un pauvre être humain ! C’était un beau mensonge mais le jeune noble n’avait pas encore besoin de le savoir. Nils avait du coup beaucoup de mal à décolérer et pour cause, depuis le début de la bataille navale, il n’avait pas eu l’occasion de prendre une seule seconde pour lui et encore moins pour les membres de son équipage.
De mon temps, on savait prendre conscience de la vie humaine ! Je me souviens il y a quelques années lorsque le jeune Alphonse avait... Et voilà. Nils retournait dans ses penchants de monologues. Non il était grand temps de faire comprendre au grand Viktor Rosenbaum que ce n’était pas lui qui décidait.
Tu as attenté à la vie d’un homme, tu es donc un meurtrier. Tu vas officier sur ce navire pendant un temps et sans solde ! Pour le reste, on verra... Se retournant pour attraper un petit sceau avec une serpillère qui trainait encore sur le pont, Nils tendit les deux objets avec un sourire et un plaisir non dissimulé. Lui aussi avait commencé par le bas de la chaine alimentaire, Viktor devrait faire de même.
Ça commence par le nettoyage des latrines mon coco ! Et j’veux pouvoir lécher le sol gamin ! Certains marins commencèrent à râler dans la mesure où elles trouvaient la sentence un peu grande et exagérée mais tous se ravisèrent bien vite sous le regard noir de l’ancêtre... après tout, même s’ils restaient admiratifs du talent du jeune garçon, il n’en demeurait pas moins vrai que c’était pas leurs affaires... tant qu’ils avaient de la soupe après tout ! Mama aussi trouvait la sentence trop lourde pour les véritables évènements qui avaient vraiment eu lieu. Elle aurait bien pris sa défense également mais après tout, ça lui ferait les pieds ! - Capitaine ! Un colonel vous demande !
Nils haussa les sourcils sous la surprise, le Compost, et surtout Nils Gratz de façon générale, n’était pas appelé sans une raison prioritaire. Un colonel de la marine avait sans doute un message important à faire passer. Il s’agissait sans doute là d’une chance exceptionnelle pour le Rosenbaum qui venait d’échapper au fabuleux monologue de sermon qu’avait prévu l’ancêtre. Nils avait toujours tout un texte de prêt pour la moindre occasion qui le méritait. Se dirigeant vers son bureau et la salle des communications sans vraiment se hâter, le contre-amiral attrapa l’appareil et entonna d’une voix forte un “Allo” quelque peu surpris.
Comment ça le chat a bondi ? Qu’est-ce que vous voulez qu’ça m’foute ? Et voilà. Des évènements terribles allaient maintenant démarrer. Repassant tout de même par Toroa, Nils prendrait bientôt la direction de Grand Line...
Dernier poste pour moi ! Merci de cette petite mission !
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Mer 30 Oct - 18:58
D'une pierre deux dentiers
Comme un spectre, le contre-amiral surgit de nulle part pour m'affronter. Il nie mon droit de partir, citant que j'ai tué un homme. Je le regarde perplexe alors qu'il entamme un monologue avant de finir par craquer. J'ai un peu gloussé avant de rire à grands éclats.
Oh escusez moi. J'ai cru pendant un instant que vous étiez sérieux... Vous, un soldat, me confronte au sujet d'un simple mort. N'est-ce pas ironique?
Il me rétorque comme quoi de son temps on était conscient de la vie humaine, bla bla bla. Je ne peux que hausser un sourcil à la vue de cet imbécile sur-promu. Il me tends de quoi laver avec un tel sérieux que j'ai envie de rire.
Huh... Très bien, je vais jouer à vôtre jeu vieillard, pour l'instant.
Vous n'êtes pas le premier à m'appeller "gamin". Beaucoup l'ont fait quand j'ai hérité à 15 ans... Les deux tiers de ces personnes sont mortes. Je me demande dans quelle catégorie vous allez vous caser, contre-amiral Nils Gratz de Toroa.
Je prends ses outils de basse besogne avant de commencer à me diriger à la tâche.
La mort est plus que famillière à moi. J'ai pas tué en combat ouvert, certes. J'ai assasiné, saboté et conspiré et cela tout autant si ce n'est plus que les autres nobles pour rester en vie. Le monde c'est tuer ou être tuer, et c'est bien ça que je vais changer. En revanche, il est innutile et futile de nier comment les choses sont ou comment un tel changement se produira. J'admire un peu vos convictions sur ce point, Contre-Amiral, mais vous êtes un vieil homme naïf.