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Mar 6 Nov - 14:21

Annonce. [Rp pré-event] 572826Chairoka

Amirale-en-chef Asya Lida, alias Chairoka.

-Citoyens du Monde entier, bonjour. Je suis Asya Lida, plus connue sous le nom de Chairoka, amirale-en-chef de l'armée de la Marine, au service du Gouvernement Mondial.

Lida ferma ses paupières, installant sur son visage une sérénité inexpugnable. Il était absolument impossible de deviner quelles émotions se défoulaient en son sein, tant elle avait appris, avec le temps, à être maîtresse de son affect et de sa psyché. Même à une heure qui aurait pourtant eut toutes les raisons du monde de la rendre nerveuse, elle conservait un calme ataraxique qui forçait le respect. Qui aurait pu dire précisément combien d'âmes avaient actuellement leurs oreilles orientées vers ses propos ? Des millions, des centaines de millions, fort probablement. Plus encore, peut-être. Le Gouvernement Mondial n'avait pas lésiné sur les moyens : il fallait que son discours soit aussi intelligible et répandu que possible. Il était plutôt rare qu'un militaire de son acabit prenne ainsi les devants, et s'exprime ainsi face à la société dans son ensemble : c'était plutôt un travail qu'on réservait aux diplomates, habituellement. Toutefois, il était des circonstances durant lesquelles elle ne pouvait guère se faire discrète, en tant que première responsable de la première force armée... Et ces circonstances, précisément, en faisait partie. Elle demeura tranquille tout en prolongeant son discours tandis qu'il régnait, dans son bureau, un silence assommant, envers et contre la dizaine de hautes figures qui s'y trouvaient également.

-Vous n'êtes pas sans savoir que la Marine a continué à combattre, sur tous les océans, les mouvements criminels de tous les horizons afin de garantir la paix et la sérénité au sein de laquelle tous devraient avoir le droit de s'émanciper. Avec le temps, nos rangs ont pu se garnir de nouveau, nos gradés ont pu apprendre à faire face à de nombreux défis, nos militaires ont affiné leurs compétences. En un mot comme un mille, notre armée a retrouvé sa superbe d'antan, tandis que les ennemis que nous avons de tout temps écrasés demeurent brisés. Arias D. Knightwalker est mort, et la Révolution l'est aussi : elle tente, par quelques spasmes, de nous opposer résistance, mais même ses anciens ténors ont pour l'essentiel capitulés. Gol D. Roger est mort, et aucun pirate n'a su prendre sa relève : les Empereurs ont de la peine à contenir les assauts des Nebulas, lorsque ce ne sont pas nos alliés Chasseurs de Primes qui les malmènent et gagnent du terrain. Aujourd'hui, et comme cela a toujours été le cas, nous sommes la seule et unique force qui parvient à ne souffrir d'aucune contestation sur le plan de l'hégémonie mondiale : car si nos ennemis parviennent de temps à autres à nous infliger de sévères déconvenues, force est d'admettre que notre première qualité est notre persévérance. Nous n'abandonnons et nous n'abandonnerons jamais.

Combien de civils avaient pu douter, ces derniers temps, de sa capacité à mener les rangs avec la fermeté et l'aplomb de Reis Jacob ou d'Alucard Winch ? Trop, elle l'imaginait sans peine. Elle n'avait rien pour elle : ni son sexe, ni son âge. Trop jeune, pas assez charismatique, trop inexpérimentée... Tous y étaient allés, à l'époque, de leur petit commentaire. Il avait même été complexe de se faire respecter par la quasi-totalité des hauts-gradés de la Marine : certains, comme Ronald ou Karast, continuaient par ailleurs à se montrer réfractaires, à quelques occasions. Ils lui trouvaient un caractère trop placide, trop bienveillant... Ce qu'elle estimait, de son côté, n'être ni plus ni moins que du pragmatisme. Elle n'ignorait pas que les Constantinistes se rajouteraient tôt ou tard à l'équation : Sergueï Ivanovitch n'accepterait pas éternellement d'être relégué au rang d'amiral et il tenterait, si elle n'arrivait pas à asseoir davantage son autorité, de récupérer le titre qu'elle avait pu recevoir par défaut, après la mise-à-pied forcée de Kizaru. Et il n'était pas le seul, bien sûr... Pour l'heure, elle jouissait encore du soutien indéfectible des Cinq Etoiles... Mais pour combien de temps ? Si elle n'arrivait pas à évincer un autre de leurs opposants, force était d'admettre qu'elle serait promptement, à son tour, transformée en marionnette : son pouvoir la rendait bien sûr indispensable, a minima tant que le Monarque était libre de ses agissements, mais son autorité, en revanche, pouvait tout-à-fait être bafouée et contestée.

-Ces derniers temps, une faction évoluant dans l'ombre s'est révélée, et a su prendre de l'ampleur. L'Ordre Decima a été endigué par la promulgation du décret, qui permit à nos troupes d'assurer un travail de maintien de l'ordre plus conséquent et plus efficace que jamais. Centes, toutefois, a su réaliser quelques coups d'éclats que nous reconnaissons volontiers comme étant les pires coups qui ont pu nous être infligés depuis des décennies... Des coups que nous lui avons toutefois rendus à maintes reprises. Nous l'avons repoussé ou avons vaincu ses troupes sur Alabasta, sur Drum, et sur tous les océans dans des conflits plus épisodiques. Ce conflit, toutefois, s'entérine et s'éternise : il est grand temps d'en précipiter la fin. D'ici quelques jours, Centes Decima ne sera guère plus qu'un souvenir et les siens, morts ou brisés, ne feront plus jamais parler d'eux. Car, au fil de ses batailles, nous avons pu capturer deux de ses chevaliers, ses plus proches lieutenants et plus intimes amis... Les seuls hommes à l'égard de qui il semble entretenir un semblant d'affection.

Elle prit une nouvelle pause, et en profita pour inspirer profondément. Ce petit discours, elle l'avait ressassé pendant plusieurs jours. Elle ne l'avait toutefois pas écrit, et se contentait de le prononcer tel qu'il lui venait : son esprit particulièrement méthodique lui permettait de se livrer à des exercices de ce calibre sans jamais hésiter ni bafouiller. Elle savait quoi dire, et quand le dire : elle savait sur quoi insister, et que passer sous silence afin de rassurer au maximum ceux qui, pour la plupart, ne s'informaient que par le biais de la presse gouvernementale, après le passage de la censure du Cipher Pol 8. Certes, il était stupide d'avancer qu'elle était certaine de triompher de la bataille qui s'annonçait : un tantinet d'esprit critique suffisait à contrecarrer les arguments avancés et à réduire son raisonnement à néant... Sauf que dans une société telle que celle qu'avait inventé le Gouvernement Mondial, il n'y avait pas l'ombre d'une place pour l'esprit critique, précisément : c'était eux qui maîtrisaient tout, et les petites gens se contentaient généralement de gober ce qu'on leur lançait sans se poser la moindre question. Nul n'avait à se plaindre, après tout : la paix était assurée, et tous avaient la possibilité de jouir d'une existence sereine et heureuse... Autrement dit, nul ne prendrait la peine de contester la moindre de ses assertions, car tous préféraient largement imaginer, dès le début de sa tirade, que tout ce qu'elle allait annoncer ne serait qu'un pur reflet de la réalité implacable et indéniable. Elle n'avait pas besoin d'être convaincue du fait que la Marine triompherait : tous l'étaient déjà à sa place.

-Je m'adresse désormais à toi, Centes Decima, celui que l'on surnomme le Monarque. L'un de tes amis, Mukimo Natao, est mort. Il a été tué par Madman Albrecht, directeur d'Impel Down, conformément à ma demande : pendu. Le second, Jude Himitsu, a été rapatrié à Marineford, où il se trouve actuellement. J'y ai regroupé mes troupes, en l'attente de ta visite. Il sera pendu dans trois jours, à midi, à son tour. Si tu es l'homme que tu prétends être, tu viendras. Et si tu viens, tu mourras. Il te reste trois jours, Centes Decima. Et il n'est pas question de te débiner : car quoi qu'il arrive, le Gouvernement Mondial te traquera, et t'abattra.

Puis, implacable, elle attrapa le combiné de l'escargophone et raccrocha. Elle savait que cette annonce aurait l'effet d'une bombe : elle circulerait frénétiquement dans tous les médias possibles et imaginables et tout le monde la réécouterait en boucle, du magasinier d'East Blue au médecin de Drum, en passant par le navigateur de North Blue : tous prieraient pour la réussite de la Marine, bien sûr, mais tous comprendraient également que Centes ne pouvait pas, effectivement, se débiner. Il en allait non seulement de son honneur, mais aussi et surtout de sa crédibilité : s'il refusait de prendre part à cette bataille, il serait vu comme un homme capable d'abandonner les siens, y compris ceux qu'il chérissait le plus... Comme une crapule de plus dans ce monde gris et froid. Comme une vermine crasseuse à abattre... Comme le Monarque des Ordures. En somme, dans tous les cas, le Gouvernement Mondial était gagnant...


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