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[FB] Entretien avec un Vampire [PV Reo]
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Ven 15 Juin - 17:42
Déambulant avec lenteur dans les rues du Royaume de Trader, j’étais plongé dans le booster que je tenais entre mes mains. Grâce à l’argent que j’avais pu gagner récemment en faisant quelques bonnes actions et en rendant service à certaines personnes dans le besoin, le nouveau paquet de cartes Mokepon était à ma portée. Il était réputé pour contenir deux cartes rares brillantes et je savais très bien que dans la liste se trouvaient deux de mes plus grandes îdoles : Nakata Fenice et Erwin Dog. J’étais totalement surexcité à l’idée d’enfin les obtenir, si bien que j’hésitais presque à en ouvrir le sachet. J’avais tellement peur de passer à côté et de tomber sur Voltaire Poisseroy , Yamamoto Eracless ou qui sais-je encore. Non, vraiment, il me fallait un peu de chance ! Alors, prenant mon courage à deux mains, je décidai finalement de déchirer le sachet plastique pour en découvrir son contenu. Dans le paquet se trouvaient pas mal de cartes communes inintéressantes et surtout que je possédais déjà. Malheureusement c’était très souvent comme ça et les obtenir toutes était un véritable jeu d’enfant. Par conséquent, je fis en sorte de les passer rapidement pour atteindre la partie intéressante, celles des cartes rares, légendaires et ultra rares. Parcourant chacune d’entre elles de fond en comble, je m’arrêtai net à un moment précis.

« F-FENICE NAKATA EX FULL ART ????! OUIIIIIIIIIIII, JE L’AI EUE ! »

Des étoiles plein les yeux, je n’y croyais pas. Après tant de temps à la rechercher, après tant d’argent dépensé dans les achats de booster, je venais finalement de tomber dessus. C’était tout bonnement incroyable ! Ne sachant plus vraiment où me mettre, je me mis à tituber dans tous les sens, tendant mon bras en l’air pour l’afficher fièrement aux yeux de tous. Mais, dans ma plus grande surprise, je sentis une main forte et épaisse s’emparer de la mienne en la broyant presque. A ce moment, je ne pus m’empêcher de pousser un puissant cri de douleur sans vraiment comprendre ce qui m’arrivait. C’est en tournant la tête sur ma droite que je réalisai qu’un homme très grand et large s’était approché de moi. A le voir, il n’avait pas forcément l’air très dangereux, mais sa corpulence s’avérait être un réel avantage contre moi en terme de force brute.

« Mais ça va pas la tête ?! Vous m’avez fait super mal à la main ! »

Il se mit à rire avec un air typiquement malsain, alors qu’il était parvenu à s’emparer de ma carte. Je ne pouvais pas m’en séparer, non, il m’était impossible de le laisser partir avec elle. Ça m’avait pris tellement de temps pour la trouver que ça me semblait tout bonnement inconcevable. De ce fait, je n’avais pas d’autre choix que d’agir pour tenter de la récupérer aussi vite que possible. Et pour cela, je fis au mieux en sautant tout en tendant la main pour essayer de l’attraper, mais en vain. Il se jouait de moi, et ça l’amusait.

« Rends-la moi ! T'as pas le droit de me la prendre ! »

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Sam 16 Juin - 0:02



Foutage de gueule

Je ne le fais pas par plaisir, enfin pas uniquement.
Ah, Trader à la tombée de la nuit. Ce moment où le soleil descendait inlassablement vers le couchant et permettant à la lune de prendre peu à peu ses droits sur les mers de ce globe maudit. Il s’agissait probablement de l’un des moments préférés de la journée pour notre vampire sanglant qui appréciait se promener dans les rues plus ou moins malfamées de la capitale du vice sur South Blue. Son nez s’emplissait d’odeurs horribles qui le rebutait mais qui le transportait également vers d’autres contrés lointaine. Mélange d’urine, d’alcool, de crasse et de sang, les avenues sombres de l’île semblaient regorgées de petites scènes en tout genre. Prostitués en plein office ou viol pur et simple, règlement de compte entre bandes ou bagarre d’ivrognes, fiesta organisée ou duo de clochard en pleine descente : rien ne semblait semblable à l’humeur générale qui pouvait s’afficher sur le Royaume de Trader.

Profitant de sa balade au coucher de soleil, un revendeur de chair connu sous le nom de « Oroshi » arpentait les rues sales, sa fidèle glacière à la main contenant un rein fraichement prélevé et destiné à la revente en vue de sauver la vie de la fille d’un riche financier de la cité. Si le business finissait par être suffisamment lucratif pour vivre de façon relativement confortable, Reo ne ménageait pas sa peine et tentait de fournir un maximum de clients. Comment se faire un nom s’il ne se sortait pas les doigts ? Il avait des regards à attirer lui, l’œil de Konan devait se tourner vers lui et peut-être alors lui confierait-il la gestion de la branche esclavagisme de son empire : un objectif de carrière audacieux mais néanmoins réaliste ; ou presque. Finalement, au détour d’une ruelle, et à seulement quelques rues de la maison de son client, le sang pur fut mis face à une scène un peu moins tragique que les scènes habituelles de l’environnement de ses quartiers adorés mais néanmoins distrayante.

Devant lui, un gros balourd venait de subtiliser la carte à jouer d’un gamin alors que celui-ci semblait au comble de la joie et de l’excitation. S’il ne comprenait pas l’intérêt que l’on pouvait avoir pour des bouts de cartons à l’effigie de lavette comme Nakata Fenice, vu qu’il s’agissait là de la carte obtenue, l’Ashugari appréciait la candeur de l’enfant et sa détresse face à cette situation classique. Aussi facile que de voler une sucette à un nourrisson hein ? Concrètement, s’il ne s’agissait pas là d’une sucrerie, l’ambiance générale était la même et finit par causer un sourire sadique sur les lèvres de notre vampire pur. Se laissant même aller à rire avec discrétion, Reo se rendit compte que la vie était faite de petits moments de joie comme celui-ci dont il fallait apprécier la teneur. Se foutre de la gueule d’un enfant qui venait de se faire subtiliser son précieux trésor avait quelque chose s’enrichissant et de léger qui ne pouvait que mettre en joie un gentleman comme pouvait l’être le vendeur de chair. Il prit donc un peu de temps pour lui, pour profiter de ce spectacle si charmant et alla s’asseoir sur un banc à la propreté douteuse en croisant les jambes devant lui et en admirant le petit argenté faire des petits bonds pour tenter de récupérer son précieux.

Comme pour parfaire ce tableau déjà idyllique, le gosse vint joindre la parole aux actes et commença à protester sur les éventuels droits de propriété qu’il avait sur cette carte et qui étaient, selon lui, exclusifs de toute co-titularité. Manque de chance, la grosse brute ne semblait pas être un professionnel du droit des biens et faisait apparemment fi de toutes les contestations mobilières dont il était assailli.

- Ah si la justice se réglait toujours de cette façon...


Parlant à lui-même, le suceur de sang se réjouissait à l’idée d’une justice mondiale basé sur ce rapport de force simple comme il pouvait être démontré par l’affrontement sommaire entre cette brute débile et ce gosse malin mais faible. L’issue semblait entendue : le petit ne récupérerait jamais sa carte et le gros tenterait de la revendre au plus offrant, peut-être pour une somme non-négligeable. Une affaire rondement mené pour l’homme en question. S’offrant donc encore quelques minutes de plaisir avant sa livraison, Reo posa ses yeux rouges sur le gosse, toujours en souriant et attendait de voir si le petit allait faire preuve d’inventivité : un bon coup de poing dans les noix et le tour était joué.



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Sam 16 Juin - 14:22
Il n’y avait rien à faire, quel qu’était le mouvement que j’entreprenais pour tenter de récupérer ma carte, la grosse brute le contrait. Et le pire, c’est qu’il essayait même de me frapper à côté de ça. Toutefois, sa corpulence lui offrait certes un véritable avantage en terme de force, mais sa vitesse était clairement amoindrie. Il n’avait aucune chance face à moi à ce niveau-là. Pour autant, je ne parvenais aucunement à récupérer la carte que je voulais tant. Et puis, avec l’énervement et le soleil qui commençait peu à peu à se coucher, je sentais cette partie sombre cherchant à s’emparer du contrôle de mon corps. Mais je ne pouvais pas la laisser faire, sinon qui sait ce qui pourrait se passer par la suite ? Je ne voulais pas être responsable de la mort de cet homme, quand bien même il mériterait une punition. Alors je faisais en sorte de la combattre du mieux que je le pouvais. Commençant d’ailleurs à frapper l’estomac de la brute de toute mes forces et ce à plusieurs reprises, je pus constater qu’il semblait encaisser un peu plus difficilement qu’il ne le devrait en temps normal. Étais-je vraiment si fort que ça ? Je n’en avais pas particulièrement l’impression pourtant. A ce moment-là, je me mis à crier pour me donner du courage, en espérant réussir à en venir à bout. Et, bien évidemment, mes crocs de vampire se retrouvèrent à l’air libre, visibles aux yeux de tous. Je n’aimais pas spécialement exposer ma vraie nature comme ça, mais la plupart du temps je ne m’en rendais même pas compte.

« Tu vas lâcher cette carte oui ?! Gros patatouuuuuuuf ! »

Par ailleurs, même si je sentais que mes coups avaient un léger effet, le voleur résistait tout de même très bien, laissant simplement sa graisse faire le travail à sa place.

« Arrête gamin, tu me chatouilles. Tu ne la récupéreras jamais, ça t’apprendra à te la raconter ! C’est pas un lieu pour les petits bébés ici, ahahaha ! »

Non mais je rêvais là. Il me traitait carrément de bébé ?! Pour qui il se prenait celui-là ?! La colère commençait vraiment à monter en moi et je sentais que je me contrôlais de moins en moins. Cet idiot allait réellement me faire péter un plomb et offrir une chance à cette entité démoniaque de sortir. J’espérais au moins que quelqu’un autour parviendrait à m’arrêter si je venais à faire quelque chose de mal.

« Pourquoi tu fais ça ?! A cause de toi, il va se passer quelque chose de très très mal, et je ne veux pas que ça arrive, tu m’entends ?! »

En prononçant ces mots, de fines gouttelettes vinrent s’écouler de mes yeux humides. Je ne voulais plus faire de mal aux gens sans pouvoir faire quoi que ce soit pour me contrôler. Non, ce n’était plus possible.

(c) Never-Utopia
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Lun 18 Juin - 7:53



Solidarité vampirique

Je ne le fais pas par plaisir, enfin pas uniquement.

Plus le temps passait sur ce banc froid et humide, au milieu de ces odeurs nauséabondes et dans ce quartier à la réputation douteuse, plus la scène qui se déroulait sous les yeux de l’Ashugari était délectable. Voir ce gamin se battre, commencer à prendre des coups et s’énerver pour une simple carte avait quelque chose d’amusant et de rafraichissant qui mettait en joie le cœur froid et hautain d’un sang pur trop souvent déçu par la race humaine. Là, si le spectacle n’était pas une ode à la nature humaine, loin de là, elle montrait néanmoins que l’homme était un tant soit peu digne d’intérêt et que, s’il voulait quelque chose, il le prenait. Comble de la beauté, voilà maintenant que le gosse se mettait à insulter le gros et que le gros se foutait de sa gueule à son tour, décidemment le petit était en veine en ce jour si particulier. Ce petit hom…

- Raclure…  


C’est au moment où le petit se mit réellement à s’énerver, retroussant ses babines de colère, que le pur parvint à voir quelque chose qu’il n’avait pas note jusque-là. En effet, si yeux rouges venaient de se fixer sur les quenottes de la victime pour finalement remarquer des canines proéminentes. Evidemment, ce genre de crocs, Reo ne les connaissait que très bien et le doute s’installa, l’espace d’un instant en lui. Sous le coup de la surprise et un peu de la colère, il n’avait pu retenir sa remarque insultante à l’égard du tas de déjection fumant qui embêtait ce possible jeune vampire. Malgré tout, le doute semblait permis. Comment un vampire pouvait-il se laisser marcher ainsi sur les pieds ? Même s’il était de petite taille, il aurait très bien pu lui envoyer une manchette au niveau des testicules pour forcer son opposant à trouver le sol dans un râle de douleur particulièrement délectable. Peut-être que ce gosse n’était finalement qu’un humain aux dents trop pointues ou un abruti qui s’était amusé à se limer les dents comme d’autres pouvaient le faire.

En tout état de cause, le doute était permis. S’il n’était pas un grand cœur, et s’il n’avait pas retenu nombre des enseignements de son père, l’Oroshi avait pour habitude de perpétrer une tradition familiale : la théorie de la supériorité du sang. A ces yeux, comme à ceux de son père, la moindre goutte de sang de vampire valait largement plus que la vie d’une centaine d’âmes humaines. Même si pour son cas plus personnel, Reo étendait cette échelle de valeur aux sangs mêlés que le patriarche tant détesté avait en horreur. Il s’agissait probablement là de souvenir d’enfance du noiraud lorsqu’il vivait au manoir de ses grands-parents et où la très grande majorité de ses cousins étaient ces mêmes « sangs impurs ».

Quoiqu’il en soit, en cette soirée, le tatoué fut mis face à un choix relevant de l’entraide entre membre d’une même race : intervenir ou non. Il se leva donc lentement et avança d’un pas lent vers le gros balourd. Une fois  arrivé à deux mètres de lui, il interpella le petit qui se battait toujours pour son bout de carton.

- Toi gamin, t’es un vampire ?


L’instant suivant, et sans même attendre une réponse du principal intéressé, Reo donna un coup de talon dans le sol pour se donner de l’élan et sauta dans les airs pour que ses jambes atteignent le niveau de sa cible avant de lui envoyer un coup de genoux tonitruant en pleine face. Titubant sous le choc, l’épais gaillard ne tomba pas, en tout cas pas immédiatement bien qu’il lâcha la carte en partie broyée et qui se dirigeait dangereusement vers une flaque de boue. Reo ne ferait aucun effort pour tenter de la sauver et attendait toujours sa réponse s’agissant de l’engeance du plus petit des protagonistes. S’il répondait par la positive, l’Ashugari donnerait une leçon maison à son persécuteur en commençant par le mettre au sol d’une vive et puissance balayette, ou en lui cassant un genou. C’est que ces petites choses étaient fragiles à force de supporter autant de poids.



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Mar 19 Juin - 19:09
Alors que je commençais presque à me mettre à pleurer à chaudes larmes, un homme fit irruption sans que l’on ait le loisir de le remarquer. Trop occupé à penser à ma précieuse carte et à faire face à cette brute sans nom, je n’avais clairement pas fait attention à tout ce qui m’entourait. Et, grâce à je ne sais quelle divinité, celui-ci était intervenu. Était-il réellement bon au point de venir en aide à un jeune adolescent malmené par quelqu’un de plus grand que lui, juste comme ça ? Je n’en savais encore rien mais s’il y avait bien une chose de sûre, c’est que grâce à lui, je n’allais plus avoir affaire à mon agresseur. Levant donc la tête et le regardant en séchant mes larmes, je pus afficher un large sourire de soulagement, tandis que la brute semblait quant à elle vouloir s’imposer face au nouvel arrivant. Au début, celui-ci me posa une simple question concernant mon identité. En effet, il me demanda si j’étais un vampire. Mais.. Comment pouvait-il le savoir aussi facilement ? Je n’avais pourtant pas eu l’impression de montrer un quelconque signe de ma vraie nature. Ainsi, faisant une moue interrogative mêlée à une bonne dose d’incompréhension, je lui répondis.

« Euh.. O-oui.. Enfin, je suis un Demi-Vampire pour être exact. Ma maman était une humaine ! »

Directement après, le brun à l’allure étrange s’élança dans les airs avant de frapper mon agresseur en plein visage avec son genou. A ce moment-là, la brute lâcha prise et laissa virevolter la carte telle une plume se dirigeant tout droit vers de la boue. Je ne pouvais pas la laisser tomber, non, impossible. Je me devais de faire quelque chose sur le champ, réagir. C’est ainsi que, dans un élan de détermination sans faille, je bondis à toute vitesse face à moi de façon à l’attraper en plein vol et la mettre hors de danger. Pfiou, c’était moins une ! Si je n’avais pas été aussi rapide, elle se serait sans aucun doute retrouvée toute tâchée, perdant toute sa valeur. Mais d’ailleurs, comment j’avais fait pour me déplacer à cette vitesse ? Je ne m’en étais même pas rendu compte tant cela me semblait normal sur le moment.

« Waow, j’étais super rapide l’espace d’un instant, c’est dingue ! »

Très content de cette observation, je m’efforçais de manipuler la carte entre mes doigts pour essayer de la remettre en bon état en aplatissant les plis. A cause de ça, elle n’était plus aussi belle et ne devait d’ailleurs même plus coûter aussi cher. Mais bon, le principal était de toujours l’avoir pour moi. Je me fichais totalement de l’argent qu’elle pouvait me rapporter car tout ce qui comptait à mes yeux, c’était le fait de pouvoir l’ajouter à ma collection : il n’y avait pas plus beau cadeau. Au même moment, le brun s’était empressé de mettre le voleur à terre alors même que je n’étais plus focalisé sur l’action. Je n’avais réellement d’yeux que pour mon petit « trésor ». Mais pour autant, lorsque je vis mon agresseur étalé sur le sol tel un sac poubelle, je me mis à applaudir tout en lançant un regard admiratif à l’égard de mon « sauveur ».

« Bravo monsieur ! Vous lui avez mis une bonne raclée ahaha ! »

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Mar 19 Juin - 20:40



Mauvais traitements

Je ne le fais pas par plaisir, enfin pas uniquement.
Lorsqu’après une attente ayant paru une éternité le petit bonhomme lui confirma son appartenance à l’engeance vampirique, et même si elle n’était que partielle, Reo ne put pardonner à la brute si facilement. Il pensa, l’espace d’une ultime seconde à ses cousins et cousines au sang mêlé et sourit à son adversaire en lui envoyant un coup de pied sec et direct au niveau de l’intérieur la rotule gauche.

- Trop gros mon grand.


Comme une prédiction du plus grand des voyants, et dès que les corps entrèrent en contact, le balourd s’effondra sur lui-même, le genou victime de l’assaut ne supportant plus son poids une seconde plus. L’orientation professionnelle première du vampire, à savoir chirurgien, était une idée qui lui apportait sans cesse une grande satisfaction. Son salopard de mentor maintenant décédé lui avait enseigné cet art sur les corps humains du bétail humain du manoir, parfois encore vivants pour simuler des circonstances opératoires extrêmes. L’Ashugari, à chaque fois qu’il extrayait un organe ou brisait l’os d’un vivant et conscient, se rappelait les cris horribles de ces pauvres esclaves se faisant priver du foie ou d’un poumon. A chaque fois, ses vieux souvenirs lui redonnaient du baume au cœur : la douleur était tellement belle à voir. D’ailleurs, un si beau spectacle de douleur lui manquait un peu et il fallait faire payer sa nouvelle victime pour avoir harceler un membre impur du peuple de la nuit.

En l’état actuel, le nouvel handicapé ne pouvait plus faire grand-chose, il ne pouvait plus se lever, il ne pouvait plus se battre et surtout, plus se défendre : il était à la merci des deux suceurs de sang. L’Ashugari, toujours très chaud, s’avança lentement vers le pauvre gros lard et vint lui susurrer quelques mots doux à l’oreille.

- Tu sais mon grand, je te rejoins un peu dans ce que tu penses de lui, il a pas l’air de valoir grand-chose mais, tu sais, une seule goutte de sang mêlé vaut bien plus à mes yeux que ta vie et celle de toute ta famille. Pour l’affront que tu lui as fait, que tu as fait à notre race, je me dois de te faire souffrir.  


L’instant suivant, à peine était-il redressé que le tatoué leva la jambe bien haut et vint abattre rapidement son talon en direction du coude de sa victime. Habité d’une force bien supérieure à la normale humaine, le vampire brisa les os ciblés sans la moindre difficulté, le tout avec un sourire sadique qui pourrait effrayer le plus solide des enfants. Accompagné d’un hurlement désincarné, le coup du sang-pur fut suivi d’un second au niveau des côtes puis d’un troisième sur la cheville et d’un dernier sur la hanche droite du pauvre sagouin qui pleurait à chaudes larmes.

- Tu es lamentable, réellement.


Levant alors son pied au-dessus du crane de son nouveau jouet, Reo redirigea son attention vers l’ado à la chevelure argentée.

- Tu veux peut-être le finir jeune vampire ? Le vider de son sang ?


Avait-il plus de courage que ce qu’il avait montré auparavant ?




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Lun 25 Juin - 20:47
J’étais réellement enjoué de voir à quel point cette brute avait été si facilement touchée par l’homme qui était intervenu. Toutefois, bien que j’avais décidé de le féliciter en le comblant d’un joli compliment prouvant simplement qu’il était fort, lui ne voyait pas vraiment les choses de la même façon. En effet, en le regardant plus attentivement, je pus distinguer une forme de sadisme dans son regard. Et ses gestes le prouvaient clairement. Cet individu aimait faire du mal aux gens, les frapper jusqu’à ce qu’ils crient, et peut-être même plus encore. Mais alors, était-il venu à ma rescousse parce que j’avais du sang de  vampire dans mes veines, ou était-ce simplement pour se défouler un petit peu ? Je ne connaissais en effet pas vraiment ses motivations, mais je pouvais d’ores et déjà dire qu’il me faisait un peu peur. En y réfléchissant un peu, il me faisait presque penser à cette entité qui se cachait en moi et qui cherchait irrémédiablement à se nourrir, quitte à commettre des meurtres sans aucun remord. Alors, lorsque l’individu commença réellement à martyriser sa nouvelle victime, je ne pus m’empêcher de m’approcher lentement en l’écoutant murmurer ses mots violents avec un sang-froid indescriptible. Il souhaitait le faire souffrir, simplement parce qu’il avait osé toucher à « notre race », et ça je ne pouvais tout simplement pas le permettre.

Ainsi, après que le vampire se soit suffisamment déchaîné avant que je n’ose vraiment réagir, je fis en sorte de me placer entre son pied et le crâne de la brute affalée sur le sol en utilisant ma vitesse surhumaine.

« Non ! On ne peut pas faire ça. C’est vrai qu’il s’en est pris à moi, mais il n’a rien fait qui mérite d’être condamné à mort de la sorte ! »

Levant les yeux pour lui lancer un regard à la fois sérieux et ému, je restai immobile, prêt à prendre le coup s’il finissait par partir. Puis, bien déterminé à ce qu’il ne se passe plus rien d’autre de violent après ce qu’il venait déjà de se passer, je répondis à nouveau.

« Laissez-le juste partir, je crois qu’il a suffisamment souffert, il a compris la leçon ! »

A ce moment-là, pris d’un courage à la limite de l’héroïsme, j’étais limite prêt à me battre pour que les chosent ne tournent pas mal. Mais avais-je le niveau contre lui si cela venait à se produire ? Peut-être que oui, ou peut-être que non. A vrai dire, cela m’importait peu dans ce genre de situation. Et puis, à voir sa précédente réaction, je doutais vraiment qu’il ose lui-même s’en prendre à un jeune garçon de la même « race ».

« Si vous voulez juste vous défouler, entraînez-moi ! En plus, j’ai un petit problème avec le sang. C’est vraiment paradoxal, mais ça me fait peur.. »

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Mar 26 Juin - 10:58



Le goût du sang

Je ne le fais pas par plaisir, enfin pas uniquement.
Ainsi donc, le petit décida de s’interposer pour sauver la vie de cette loque humaine, de ce déchet intégral, de cette merde totale… Souhaitait-il le finir d’une façon plus abjecte encore ? L’ashugari l’avait espéré l’espace d’un instant avant d’être déçu par la première intervention du sang mêlé. Pour le coup, il semblait bien que le principal intéressé ne comprenait pas la situation, ni même la marche de ce monde. Il ne s’agissait pas de pouvoir faire une chose ou une autre, ni même de vouloir – bien que Reo le voulait très clairement ici – mais davantage de devoir. Le gros dégueulasse avant bafoué l’honneur d’une race entière en molestant l’un de ses demi-membres alors comment la race noble des vampires pourrait se relever d’un tel affront si son honneur n’était pas lavé dans le sang de son ennemi. Plus encore, avouant avoir été maltraité, le jeune homme expliquait que son boucher n’avait rien fait pour mériter la mort, a fortiori au milieu d’une ruelle crasseuse. Le pire de tout cela fut enfin lorsque ce jeune candide se proposa pour prendre la place sous les coups de l’Oroshi.

- Décidemment, ce monde me surprendra toujours…


Dans le manoir parental, pendant ses années de captivité éducative, le jeune vampire avait appris de son précepteur que les humains étaient des êtres faibles, idiots, faillibles et surtout, inférieurs à la caste noble et gracieuse des vampires. Mû par les idées du paternel, ce fumier d’éducateur avait constamment placé les sang-mêlés dans cette case inférieur pour ne laisser du crédit qu’aux beaux et royaux sang-purs. Au fil des années, Reo avait fini par y croire tout en se ménageant quelques exceptions parmi les pires brutes du monde. A l’opposé, il exécrait les biens pensants ou autre défenseurs de la veuve et de l’orphelin comme ces débiles de révolutionnaires menés bien trop longtemps par ce « Arias ». Bien heureusement, cet abruti majoritaire avait fini par y passer et par rejoindre un monde bien meilleur pour les idiots de son espèce.

Le souci ici était que, contrairement à la cour de son père, le tatoué ne plaçait pas les sang-mêlés dans la même case que les humains, preuve en était encore son coup de sang du jour et les os brisés du balourd au sol. Il n’était que peu enclin à frapper ce gamin de la même façon alors que, finalement, il n’était la proie que de sa propre faiblesse : cette peur du sang.

- Tu sais, gamin, le monde n’est pas doux et des mecs comme lui, tu en croiseras d’autres, des beaucoup moins sympas et beaucoup plus forts aussi. Le truc, c’est qu’on ne choisit pas et qu’on ne veut pas toujours arriver à certaines extrémités, on le doit seulement. Tu as le chance d’avoir un don, d’être un vampire alors profites-en. Tu es supérieur à la moyenne, accepte donc ce don et affirme ta supériorité.


Le ton se voulait réconfortant et relativement paternaliste mais il ne s'agissait là que d'une façade pour permettre au sadique d'accomplir un nouvel acte peu enviable. Reo se pencha vers lui, souriant de prime abord, puis lorsque sa main fut suffisamment proche de l’épaule du garçon, il la projeta avec rapidité et violence en direction de la nuque de ce dernier pour le soumettre à sa force. Si le gamin semblait doté d’une vitesse peu commune, l’Oroshi avait quant à lui la chance d’être titulaire d’une puissance supérieur à la moyenne. Il se servirait donc de cette puissance pour bloquer le gosse quelques instants.

- Comprend moi bien, je ne suis absolument pas désolé du geste que je vais accomplir, tu me remercieras plus tard.


Alors, appuyant au maximum sur son bras, il tenta d’emmener la tête du gamin directement vers le sol et plus précisément vers l’homme aux os brisés et l’une de ses plaies ouvertes. Reo comptait bien rappeler à ce petit vampire le goût magnifique et revigorant que pouvait avoir le sang.




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Ven 29 Juin - 19:24
Mes paroles semblaient n’avoir strictement aucun effet sur le brun qui, toutefois, s’était arrêté dans sa soif de sang. Après tout, il ne pouvait rien faire sans me passer sur le corps et apparemment il ne comptait pas en venir aux mains avec moi. A en croire sa façon d’agir et de parler, j’avais très bien compris qu’il ne s’en prendrait sûrement jamais à une personne faisant partie de la race des Vampires, quel qu’il soit. Peut-être que cette règle pouvait être contournée s’il devait faire face à un véritable adversaire pour lui, mais en tout cas, c’est le sentiment qu’il renvoyait. Très vite, il prit la parole pour tenter de m’expliquer certaines choses concernant la vie de façon générale. En effet, il m’annonça que dans l’avenir, j’allais forcément rencontrer des personnes bien plus dangereuses et plus mauvaises également, et qu’il fallait que je me prépare au pire. D’après lui, je me devais d’écouter mes instincts vampiriques et de les assouvir afin d’être plus fort, tout simplement. Mais je ne pouvais tout bonnement pas faire ça, non, c’était mal. Par conséquent, je n’eus d’autre choix que de lui répondre sur un ton très calme mais également sérieux, d’une certaine façon.

« Non, si je me résignais à faire ça, je deviendrais un monstre. Et ce n’est pas ce que je veux ! J’ai déjà fait assez de mal comme ça, je ne souhaite pas que ça recommence. C’est pourquoi je dois réussir à contrôler cette bête intérieure, coûte que coûte. »

Toutefois, mes mots n’eurent de toute façon aucune incidence sur la conversation puisque, dans un élan de sauvagerie et sans doute de sadisme, le vampire m’attrapa au niveau de l’épaule et me fit une prise suffisante pour m’empêcher de faire quoi que ce soit. Je ne pouvais pas me défendre ni même m’enfuir, j’étais comme prisonnier de sa volonté. Et, suite à cela, il fit en sorte de me projeter contre l’homme à terre en plongeant mon visage sur l’une des plaies dont s’écoulait un liquide carmin. Sur le moment, je me mis à paniquer, tentant tant bien que mal de me débattre pour me défaire de sa prise, mais rien n’y faisait. Même si je criais, personne n’interviendrait. Je ne pouvais rien faire du tout..

« N-No.. »

C’est alors que, mugit par un instinct féroce, pris de pulsions affreuses, je me mis tout bonnement à suçoter la plaie de façon à en extraire le sang et l’avaler directement. En faisant cela, je me sentais clairement partir, la bête semblait prendre le dessus et si je ne faisais rien pour l’en empêcher, la situation deviendrait catastrophique. Ne contrôlant donc plus rien, je criai à nouveau, le liquide rougeâtre s’écoulant autour de mes lèvres. Suite à cela, mon corps se mit à grandir, petit à petit, prenant également une certaine carrure bien différente de la précédente. Plus rien ne pouvait m’arrêter, et même le vampire allait finir par lâcher prise.

« NoooOOooOOOOOON JE NE VEUX PAAAAAAAAAAAAAAS DEVENIR UN MONSTRE ! »

Très rapidement, je me rendis compte de la taille de tout ce qui m’entourait. Absolument tout paraissait si petit, et ça n’en finissait pas. Cinq mètres.. Dix mètres.. Vingt mètres.. Et enfin Quarante mètres. Mon corps était désormais immense, largement plus grand que celui d’un géant. Ce faisant, je baissai la tête pour lancer un regard sévère au brun qui devait se poser certaines questions, tout comme la brute d’ailleurs.

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Mar 10 Juil - 10:37



Plus c'est grand...

Je ne le fais pas par plaisir, enfin pas uniquement.
Alors que son… entreprise vis-à-vis du gamin se passait somme toute assez bien, le nocturne eut la désagréable sensation à un instant que la nuque qu’il tenait si fermement grossissait avant de remarquer que c’était effectivement le cas. Par surprise, réflexe de survie et accessoirement, par ce qu’il n’était pas idiot, le vampire de sang-pur se recula en voyant le corps de son petit congénère grandir de façon disproportionnée pour finalement atteindre la hauteur de … de quelque chose de très grand en soit. S’il aurait pu être effrayé, comme l’intégralité des personnes civiles qui se trouvaient maintenant autour d’eux, l’Ashugari afficha un sourire radieux et s’amusa de la situation, finalement ce nabot n’avait pas que des défauts. Avec un pouvoir comme celui-ci, forcement issu d’un fruit du démon, le sang-mêlé pourrait œuvrer pour le rayonnement de la race des vampires partout dans le monde. Avec un tel corps, s’il devenait une cible facile et évidente, il avait le potentiel de briser remparts, de détruire des cités, de mettre des îles à feu et à sang… Mais non, il n’arrivait même pas à récupérer une petite carte à jouer subtiliser pour une brute. A ce moment-là, s’il avait pris une taille supérieure, cinq ou six mètres par exemple, son tortionnaire serait parti en courant sans demander son reste et il aurait pu reprendre sa carte sans nul autre forme de délai ; encore un enfant immature.

Reo le toisa alors d’un regard suspicieux et chercha à savoir si son cerveau avait disparu dans sa transformation mais, en tout état de cause, le méga-géant semblait plutôt alerte et conscient. L’Oroshi ne bougea pas d’un pouce et se contenta simplement de s’adresser à la grande bestiole devant lui.

- Tu es hématophobe, très bien, même s’il s’agit d’une honte pour un vampire. Mais dis-moi, tu es aussi géantophobe ou tu as seulement peur de montrer que tu vaux quelque chose gamin ? Tu crois que c’est avec ta taille que tu vas me faire peur, tu te trompes. Tu l’as vu avec l’autre non ? Plus c’est grand, plus c’est bête et plus c’est lent. Toi tu es très grand, pas forcément malin et j’imagine passablement lent.


Reo fit quelques pas de côté, toujours en restant à la même distance du géant, une distance qui lui permettrait de réagir en cas d’assaut sans qu’aucun doute ne soit possible. Il n’en avait pas fini avec ce gosse et comptait lui faire comprendre une donnée essentielle : il n’était pas de taille pour lui.

- Je vais te donner un conseil mon jeune ami, réflechis-y à deux fois avant de m’attaquer, si tu le fais, je serai sans la moindre pitié, peu importe l’origine de ton sang.


Il ne plaisantait pas, si Sahei avait la bonne idée de tenter une attaque, le sang-pur se reculerait en vitesse afin de prendre plus d’élan pour monter sur se propulser au niveau des jambes du géant et maltraiter ses genoux comme jamais il n’avait pu le faire auparavant. Le problème des grosses pièces, c’est qu’elles tombent souvent bien trop rapidement. S’il se résignait et reprenait forme humaine, Reo pourrait prendre le temps d’expliquer à son jeune collègue que la force se doit d’être cultivée et pas seulement cachée.




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