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| | Dim 7 Oct - 21:23
Simon Stanislas, primé à 570.000.000 B.- On approche par le Nord, Colonelle ! - Impossible, c’est une route sécurisée, que font les gardes ? - Je n’arrive pas à les contacter. Le sang de la femme ne fit qu’un tour tandis que le geôlier en chef, présent dans le navire qui escortait les différents antagonistes du Gouvernement Mondial à Impel Down, s’était muni de lunettes. Son sang ne fit qu’un tour lorsqu’il aperçut le pavillon qui s’avançait vers eux. Il s’arma d’un Den Den Mushi qui ne répondit pas… Ou plutôt qui n’envoya aucun signal. Son regard se pétrifia, et il serra les poings tandis que son cœur se contractait, convulsait de plus en plus fort. La Colonelle elle-même était devenue blême. « Putain, fallait que ça tombe sur moi. » se dit-elle. Il n’y avait pourtant pas grand monde dans ce navire, et c’était pour cela qu’il n’était pas sous très haute surveillance. Aucun primé ne dépassait les soixante millions de berrys. On venait chercher quelqu’un en particulier. Il fallait qu’elle prenne les prisonniers en otage, qu’elle les exécute. Sa phrase ne trouva jamais de fin. Elle sentit une ombre apparaître derrière elle, puis un coup d’une puissance rare. Sa tête tomba à quelques mètres, à côté de son corps, tandis que le regard du Lieutenant d’Hadès sur les Blues se faisait oppressant. - Pitié… pitié… - Pas de pitié pour le gouvernement. Il tua un nouveau membre de cette flotte. Simon Stanislas était l’un des lieutenants de Hadès, et l’un des rares à pouvoir tenir tête à des Nebulas tout en privilégiant Grand Line. Il avait autrefois affronté et soumis Taito Nowaki, essayant de lui arracher une alliance contre Centes. Si on lui avait dit que le jour serait venu où les ordres auraient changé… Quand il se profila à l’intérieur du navire, ce dernier était déjà saccagé. Ses hommes étaient montés, avaient tué, pillé, et le gardien-chef s’était rendu, abdiquant sans faire d’histoires. Il serait un prisonnier comme un autre, même les pirates n’étaient pas doués pour cela. Son air neutre, placide, était sa marque de fabrique. Il ne changeait jamais. Dans aucunes circonstances. On pensait qu’il aurait ce visage au moment de sa mort. En marchant, il s’approcha des geôles qui maintenaient les différents pirates et autres criminels présents ici. Il observa deux révolutionnaires qui, frigorifiés, semblaient avoir besoin d’aide pour supporter le voyage. C’était sans importance. - Je ne suis pas venu pour vous, dit l’homme-canard en levant les yeux. Je suis venu pour lui. Et il pointa de son aile Edward Lawrence, enfermé dans une cellule au fond de la cale. Il était là. Le prodige de Powder Island.
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| Lun 8 Oct - 10:29
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
L’étincelant brasier céleste entame sa chute dans un chaleureux ballet orangé, symbole du jour mourant. Les pétales dansent frénétiquement, flottant au gré de la brise parfumée. Mais déjà, toute mon attention se déporte sur un autre spectacle. Une chevelure brune qui s'agite gracieusement autour d’un visage angélique duquel s’extirpent deux lasers émeraude, tandis que son sourire brille plus que mille diamants. Et à chaque fois que mon regard se pose sur elle, je ressens ces innombrables brulures sous ma peau jusque dans ma poitrine. Son image est plus chaleureuse qu’un millier de soleils alors que sa présence enrichit ma vie d’un bonheur infini. Mon trésor le plus précieux.
Alors, de longues flammes écarlates viennent ternir mon idylle, asphyxiant mes espoirs. Littéralement tétanisé et le visage déformé par la douleur, je la vois s’éloigner lentement de moi alors que ses yeux se gorgent de larmes. Et je suis condamné à la voir disparaitre peu à peu alors qu’une explosion vient engloutir ce bonheur éphémère, me condamnant aux ténèbres.
Abîmes de mon âme, symboles de ma désillusion et entraves de ma liberté, les ténèbres sont là et continuent de me retenir prisonnier. L’absence de lumière, l’absence de liberté, l’absence de nourriture, l’absence de vie. Ils m’ont tout pris.
Tel est mon enfer, telle est ma pénitence.
Je crois sentir mon visage se crisper, mes dents venir perforer mes lèvres déjà balafrées, ma gorge se nouer davantage tandis que les brulures qui parcourent mon corps se font plus insistantes. Je tente de garder mes pupilles ouvertes, de lutter contre l’étreinte funeste de Morphée, mais la force me fait défaut. Aujourd’hui, le sommeil est la seule chose qu’ils m’ont laissée.
Tel est mon enfer, telle est ma pénitence.
Et je ne cesse de revivre cette scène aussi idyllique qu’infernale, ballotté entre rêve et désillusion. À chaque fois, l’issue demeure identique et mon trésor m’est enlevé par ces mêmes flammes hérétiques. À chaque fois je la regarde s’évaporer et je me fige dans mon impuissance. La même scène qui revient encore et encore, telle une boucle infinie.
Tel est mon enfer, telle est ma pénitence.
Et puis, je tente vainement de me remettre de cette dernière itération douloureuse. Pourquoi m’accrocher à la vie ? Pourquoi ne pas m’abandonner à la mort et mettre un terme à cette éternelle souffrance ? Ricanement ironique et réponse évidente.
Tel est mon enfer, telle est ma pénitence.
Alors, mes yeux vacillent une nouvelle fois et je me prépare à sombrer de nouveau dans mon enfer paradisiaque. Pourtant, ma concentration est troublée par une agitation naissante. Je crois entendre des cris désespérés, par-delà ma ténébreuse prison. Et puis, c’est tout mon référentiel qui semble s’agiter, comme si quelque choc venait troubler notre paisible traversée.
Je peste.
Encore ces hallucinations maladives, cette lubie de croire qu’il existe encore un espoir de m’astreindre à mes pêchers et de regagner les cieux. Comme si une partie de moi ne pouvait accepter ma déchéance. Tu te fourvoies, Edward Lawrence : rien de tout cela n’est réel. Et personne ne viendra jamais te délivrer de ton enfer. Continue donc à t’empoisonner dans tes indélébiles remords.
Car tel est mon enfer et telle est ma pénitence.
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Ed et le déni, volume 17 _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Mer 10 Oct - 17:52
Simon Stanislas, primé à 570.000.000 B.Il avait l’air amorphe. Etait-ce de la bave qui dégoulinait le long de son visage ? Bah, les illusions d’optique étaient tenaces quand l’alcool des pirates coulait à flot dans le sang. Avec un air assez distant, Simon s’avança en direction de la cage. D’un coup d’aile, il la coupa en deux. Elle céda si facilement qu’on crut qu’elle n’avait été construite qu’avec un métal ordinaire. Pourtant, c’était une cage résistante, d’un titane supérieur. Il n’en avait fait qu’une bouchée. Alors, son aile alla prendre le Lawrence par le col, et il lui mit une série de torgnoles rapides et douloureuses, comme pour le ramener à la réalité. Le déposant à terre, le lieutenant de Hadès se retourna. Finalement, il attendit une réponse tandis que quelqu’un dans l’ombre s’avançait légèrement, comme impatient. C’était une tête connue des services de la marine, et du Gouvernement Mondial en général. On le connaissait pour être l’un des principaux « suiveurs » de Centes Decima : un chevalier somme toute puissant. Bexinos MajôIl n’avait pas envie d’être là. Ses blessures de guerre s’accumulaient, mais il n’avait pas le pouvoir nécessaire pour affronter un Gouvernement Mondial qui l’ennuyait. A mesure que les heures se déroulaient en compagnie de Simon Stanislas, Bexinos reprenait sa véritable nature. Calme, posé, presque las. - Je vais t’expliquer la situation. Tu es retenu dans un navire du Gouvernement Mondial, direction Impel Down. T’as tué plein de gens. On s’en fout. On veut ton aide pour une mission spéciale. Centes Decima souhaite que tu l’aides. Tout était dit. S’il voulait rester ici, grand bien lui en fasse. Ils allaient couler le navire, et il mourrait avec les poissons, pour éviter qu’il ne rejoigne la Suicide Squad. Ce serait toujours mieux que de l’avoir sur le dos. - Tu viens ou tu meurs, alors ?
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| Mer 10 Oct - 21:33
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Tel est mon enfer et telle est ma pénit…
Et l’irascible maxime fut balayée instantanément par les ailes de la liberté, sectionnant les barreaux de titane qui me tenaient à l’écart du monde, à l’écart des cieux. Alors, l’ange s’immisça dans mon nouveau foyer, rependant ce poison si mortel jusqu’à la fleur qu’il était venu cueillir. Je sentis le fluide mortel se répandre dans mon corps et pourrir mon cœur, noyer mon esprit dans un torrent de douleur me déchira de l’intérieur et qui me conduirait inévitablement à la mort. Cet ignoble poison qu’on appelait la vie.
Et le retour à la lumière fut aussi brutal que désagréable. Dès lors, mon esprit n’eut guère le loisir de s’envoler : l’éclat du tonnerre gronda et mon visage fut martelé des complaintes célestes de l’envoyé divin.
Putain de piaf de mes deux.
Je vais te cramer tellement fort que même le vilain petit canard paraitra blanc comme neige à côté de toi…
Oui. La colère était ma seule compagne, je pouvais sentir ses petites mains brulantes venir effleurer mon corps et assombrir mon destin… Oui… Couler ce navire et ce piaf ridicule dans une explosion tonitruante ! N’était-ce pas là mon irrémédiable destin ?!
Alors, les chuchotements s’intensifièrent et s’armèrent de clous. Dès lors, ils se multiplièrent et vinrent marteler la voute crânienne de leur victime avec une intensité croissante. La douleur virulente me fit ployer et mon faciès se tordit dans une expression de souffrance sauvage tandis que mes mains tentaient de calmer cette crise salvatrice.
« WRAAAAAAH !!! MA TÊTE !!! »
Et puis, à mesure que des frissons s’étendaient sur ma peau abîmée, la douleur s’amenuisa, m’autorisant enfin à considérer mon interlocuteur. Ou plutôt mes interlocuteurs. Je vis les lèvres commencer à s’agiter, mais sa voix ne semblait pouvoir m’atteindre. Les mots qu’il prononçait d’un ton las me semblaient incompréhensibles, irréels, incohérents. Gouvernement mondial ? Impel Down ? Mission spéciale ? Tout cela n’avait strictement aucun sens.
Aider Centes Décima.
Mes yeux s’abaissèrent vers mes mains, que j’entrepris de relever lentement alors que mes sourcils se dressaient sous l’étonnement. Des mains ? Des bras ? Étrange, j’étais pourtant persuadé de les avoir perdus, il y a quelque temps… Mes yeux se reportèrent alors sur la silhouette ridicule de l’homme animal, ignorant totalement l’autre interlocuteur : ses élucubrations n’avaient pas le moindre sens et s’il agissait vraisemblablement d’un illuminé sans le moindre intérêt.
« Oy, oy, oy… Simon Stanislas… lieutenant du grand Hadès… c’est un honneur… »
Fis-je alors en m’inclinant légèrement alors que stupeur et nervosité vinrent subitement ankyloser mon corps. Que foutait ce type ici, devant moi ? Mes pupilles se plissèrent puis vinrent balayer les lieux à une très grande vitesse, tentant de capter un maximum d’informations. Que se passait-il ? Où étais-je ? Et pourquoi cet homme était-il là ?
Et puis, brusquement, mes cogitations furent interrompues par la balle qui vint perforer ma tempe. La réalité venait de me rattraper, emplissant mon esprit d’une tension qui ne cessait de croître. Je pouvais sentir le souffle de la mort caresser ma nuque. Le choix qui s’offrait à moi était simple, m’allier à Centes, ou mourir.
« Que fais donc un lieutenant d'Hadès avec un envoyé de Centes ? »
Je soupirai après avoir analysé rapidement les innombrables issues de ce dilemme insoutenable. Puis, mon corps se déploya enfin dans toute son assurance, étirant mon imposant gabarit à son paroxysme. Alors, mes yeux s’embrasèrent et vinrent incendier mes deux à vis tandis qu’un intense sourire venait tordre mon faciès.
« Donc… si je comprends bien… vous me demandez de trahir l’homme le plus fort du monde ? »
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Ed et les conneries, volume 11 Ps : +1 Utilisation haki de l'observation _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Sam 13 Oct - 22:51
Simon Stanislas, primé à 570.000.000 B., Bexinos MajôL’attention toute particulière portée à Simon ne changea pas les traits de ce dernier qui se contenta d’acquiescer platement. L’homme-animal était loin d’être heureux de ce que le pirate disait, et il avait au contraire décidé de prendre du recul. Une personne comme lui, un fou en soit, était loin de ce qu’il désirait. Bien que Hadès lui ait porté un bref intérêt lors d’un entretien, et qu’il ait émis le souhait de l’avoir un jour dans ses rangs, il l’avait fait avec d’innombrables autres petites frappes. Là, ce que le Lawrence encourrait, c’était bien plus grand que cet « homme le plus fort du monde ». Leur génération et les précédentes avaient connu plus dévastateur, certes, mais il était vrai que Tengen possédait ce don en combat pur qui le rendait presque invincible. - Hadès a une alliance avec Centes Decima, répondit laconiquement l’homme-canard. Finalement, c’était Bexinos Majo qui fut interpellé par la dernière question. « Trahir l’homme le plus fort du monde ». C’était pour dire inattendu : le Lawrence aurait-il un pouvoir insoupçonné ? Serait-il l’atout que Tengen voulait obtenir du reste du monde ? Non, il avait cela de particulier qu’il possédait un fruit d’une puissance brute extrême. Là où l’Empereur n’avait pas sur l’amadouer, eux y arriveraient. Ils avaient déjà prévu des technologies de pointe pour lui permettre d’user mieux encore son pouvoir. - Nous te demandons d’être à cette hauteur-là, fit Bexinos avec un sourire amical. Nous te demandons d’être l’un des piliers de notre réussite. Finalement, ils lui demandaient d’être un pion sacrifiable, ou le plus grand atout de cette guerre. Edward Lawrence en avait les capacités. Il pouvait faire ce que les autres échoueraient. Il pouvait faire exploser Marineford, Marijoa et toutes les autres îles du monde. Pis encore, il pouvait bénéficier de l’avantage de cette drogue pour opérer en tant que super soldat. Il représentait un gain suffisant pour que cette opération dangereuse soit effectuée. - Trahir l’homme le plus fort du monde, peut-être. Il a d’autres préoccupations. En soit, voici la proposition complète : Centes Decima souhaite que tu l’aides dans une action prochaine. Puis, si le cœur t’en dit, tu auras l’opportunité de rejoindre la flotte de Hadès. Il venait de développer le contrat, un contrat passé entre les deux leaders pour mener cette opération éclair. Edward devait donc savoir que le premier état était transitoire.
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| Dim 14 Oct - 18:41
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Dès que les palabres de l’homme-oiseau me parvinrent, mon expression faciale s’ankylosa d’une profonde déception. Était-ce donc là toute l’influence de l’un des quatre empereurs qui régnaient sur la plus terrible des mers ? Pourquoi un tel homme se serait-il abaissé à servir les intérêts de ce foutu monarque ? Tout cela n’avait aucun sens. Pour une fois, je me retins de faire un commentaire déplacé, considérant que cela ne servirait absolument pas mes intérêts. Et puis après tout, leurs affaires politiques ne m’intéressaient absolument pas.
Mais, dès lors que le chevalier reprit la parole, la conversation prit une tout autre tournure. Dès lors, mes sourcils se haussèrent et ma bouche s’entrouvrit tandis que mes pensées fusaient, analysant la moindre de ses palabres, pesant à chaque fois le pour et le contre de son propos. Pour autant, la suite fut bien moins plaisante à entendre et un pincement vint agresser mon cœur.
Et je ne pouvais que lui donner raison.
Où étaient Tengen et ses hommes ? Où étaient Kiru et Dead-End ? Pourquoi me retrouvais-je ainsi laissé pour compte, dans cette bicoque macabre me portait vers un avenir des plus funestes ? Mais personne n’était intervenu, personne. Mis à part ces deux gus qui me portaient un peu de considération. Mon visage se crispa, comme lacéré par la frustration qui ne cessait de croitre. Après tout, peut-être que mes prétendus alliés ne me méritaient pas.
« Sauf votre respect, messieurs, ce que vous dites n’a aucun sens. »
Alors, mes paupières s’élevèrent pour dévoiler deux sphères incandescentes qui vinrent agresser mes deux interlocuteurs tandis que des frissons parcouraient l’ensemble de mon corps. Et puis, un sourire inquisiteur se dessina sur mon faciès avant que je ne puisse développer mon propos.
« L’un des piliers de votre action ? Moi ? Edward Lawrence ? C’est une plaisanterie ? »
Je me retins de m’esclaffer devant eux tant leur proposition était aberrante à mes yeux. Je marquai alors une courte pause et émis un léger soupir avant de poursuivre.
« Si un homme aussi insignifiant et faible que moi se trouve être l’une des pièces maitresses de votre plan, je crois que vous êtes en droit de vous inquiéter, non ? Sérieusement ? »
Je soupirai.
« Vous me flattez. Surtout si votre proposition s’avère entièrement sincère. Dites-m’en plus. De quelle nature est votre opération ? Et surtout… Pourquoi m’avoir choisir moi ? »
Mes yeux se plissèrent alors, comme s’ils tentaient de percer les secrets des deux primés qui me faisaient face. L’idée était simple : si mes palabres parvenaient à produire l’effet escompté, j’espérais pouvoir déterminer quel était mon rôle véritable dans leur affaire et quelques infos supplémentaires seraient les bienvenues. En étais-je réellement l’un des piliers ou bien n’était-ce là qu’une flatterie destinée à faciliter les pourparlers ? Peut-être était-ce la tactique employée par les Décima pour grossir leurs rangs, après tout.
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| | Dim 14 Oct - 20:18
Simon Stanislas, primé à 570.000.000 B., Bexinos MajôLe petit sourire de Bexinos vint craquer son air las et sembla enfin donner une réelle expression à son visage. Il avait bien sûr connaissance du plan qui permettrait d’utiliser le Lawrence dans la course à la puissance mondiale. Il possédait quelque chose que personne d’autre ne possédait : une puissance hors du commun en termes de destruction. Or, ils en avaient besoin pour leur future attaque sur les instances gouvernementales. A vrai dire, c’était plus que ça : ils avaient besoin de lui pour devenir le plus grand terroriste que le monde ait connu. - Tu possèdes la capacité d’annihiler de grandes instances avec ton pouvoir. Nous souhaiterions que tu détruises le centre de communication principal de Marineford, le jour où nous l’attaquerons. Un jour prochain ou éloigné, qu’importe, les choses se mettent en place. « Le centre de communication principal de Marineford ». C’était en réalité quelque chose qui était assez annexe, mais s’il était capable de faire plus que cela, il pourrait sûrement chambouler la guerre entre les deux camps. A vrai dire, le terme était juste censé l’impressionner et voir s’il avait les tripes pour participer à un champ de bataille qui serait sûrement dangereux. L’effet de surprise serait cependant du côté des Décimas car, tel que l’imaginait Bexinos, ils allaient attaquer au moment où les Vice-Amiraux seraient en mission et que les forces seraient assez faibles pour être écrasées… Et au moment où Chairoka serait piégées là-bas. Elle morte, plus rien, sinon Sergueï… Plus rien ne les arrêterait. - En échange de ta coopération, tu pourras rejoindre le Nouveau Monde où Hadès régnera en maître absolu. Là-bas, le pouvoir de Centes ne t’atteindra pas. Cette révélation était simplement un moyen de convaincre cet homme qui se trouvait en face de lui. Centes avait sûrement déjà trouvé une parade au contrat de sang qu’il avait conclu. Quoiqu’il en soit, les trois hommes étaient soit sur le point de conclure un pacte, soit sur le point d’engager une argumentation déjà vaine de sens. Simon Stanislas avait l’air légèrement abusé par cette situation qu’il n’appréciait pas. Il obéissait aux ordres pour le moment, et une fois cela fait, il rejoindrait progressivement le Nouveau Monde. Enfin, l’heure n’était pas tellement aux rêveries. D’ici quelques dizaines de minutes, les renforts allaient commencer à entrer dans la zone contrôlée. Il était presque l’heure de décamper, et pourtant Bexinos ne semblait pas particulièrement pressé. - En réalité, tu as une autre option, fit finalement Simon. Tu ne fais pas partie du contrat. Viens avec moi sur le Nouveau Monde, et rejoins la flotte de Hadès dès à présent. Le Majo se retourna, sidéré. Cette fois-ci un air choqué se trouvait sur son visage. Marineford, ou le Nouveau Monde… Et pourtant, l’homme semblait véritablement atterré. Il ne pensait pas que le lieutenant de Hadès possédait cette facette. Même s’il servait leurs intérêts… Il ne dit rien, finalement. La présence de Edward ne « valait pas » de se retrouver avec un Chevalier en moins. Il se vengerait plus tard.
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| Lun 15 Oct - 21:34
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Alors, l’étincelante lumière vint assourdir le monde, étreignant les témoins de ce calvaire brulant d’une vision d’effroi. Ils payaient tous le prix fort pour avoir sous-estimé cet insolent pouvoir, ils payaient leur laxisme lorsque ce terroriste les avait mis en garde. Dès lors, le monde s’était métamorphosé, la géopolitique, bouleversée. Je me souviens encore des voix de tous ces malheureux et de ce silence aussi pesant que morbide qui étouffait les lieux. Toutes les batailles avaient alors cessé et tous les regards s’étaient tournés vers un même homme. Alors, le responsable de cette infamie leva les bras vers le ciel et rompit l’accalmie de son rire inaugural. Ses actes venaient de précipiter le monde vers une nouvelle ère.
Le jour où Edward Lawrence s’est hissé sur le toit du monde.
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« Je t’avais pourtant mise en garde, Chairoka. »
Et je ne puis empêcher mes yeux de venir s’empaler sur cet ardent sourire que tu arbores à chaque fois que tu repenses à ce tragique évènement. Je te regarde jubiler encore et toujours d’être devenu l’homme le plus dangereux du monde. Et je ne me lasse pas de te voir savourer ta victoire contre la Justice qui gouvernait autrefois le monde. Combien de milliers de cadavres as-tu laissés dans ton sillage pour atteindre pareille hauteur ? Mais cela contribue à alimenter ta gloire, n’est-ce pas ? Tous ces sacrifices, toutes ses conséquences, toute cette haine… n’est-ce pas là le combustible qui vient alimenter le plus grand des brasiers ? De la rancœur et de la colère nait la force, répètes-tu sans cesse. Car c’est de là que tu viens. Oui, Lawrence, tu as choisi d’emprunter la voix de la colère et de la vengeance. Tel est ton plus grand pouvoir.
De temps à autre, il t’arrive de repenser aux évènements qui ont posé la base de cette immuable réussite qu’est la tienne. De ce moment où le destin t’a délesté de tes chaînes et t’a fait croiser la route de ce chevalier providentiel. Et cette proposition que tu n’as pu refuser, t’abandonnant aux affres de la colère. Mais tu as fait le bon choix, Lawrence.
Oui, tel est le glorieux avenir qui t’était destiné. Alors, du haut de ton trône, contemple donc la vue de ce monde terrassé dont tu es désormais le souverain.
Telle est ma prophétie.
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Et l’intervention du lieutenant d’Hadès n’y changerait sans doute rien.
Déjà, je m’avançai vers mon objectif d’un pas lent, mais certain. Le choix avait été fait et l’heure était venue de rendre mon verdict. Alors, je me présentai au chevalier de mon nouveau souverain. Puis, ma colonne vertébrale se vouta et mes trois mètres se ployèrent, dévoilant peu à peu les contours de ma décision. Alors, pour conclure la démonstration de ma dévotion, je viendrais placer un genou à terre, m’inclinant davantage devant le représentant de mon nouveau roi. Enfin, d’une voix grave, je délivrai les mots fatidiques qui détonnèrent dans un claquement rauque.
« ALL HAIL HADES ! » Un choix entre liberté et animosité. Un choix entre suivre un monarque impatient et un empereur suffisamment sage pour survivre aux poids des années. Impatience contre Sagesse. Colère contre Survie. Répondant à mon appel, les frissons qui parcouraient mon corps semblaient encourager ma lucidité. Lorsque ces étranges sensations me faisaient frémir, je me sentais comme protégé de ma propre colère, de ma propre folie. Était-ce là le remède à mon insidieuse malédiction ?
Alors, je me redéploierais de nouveau vers ma hauteur naturelle et contemplerait les réactions de mes deux interlocuteurs. Et puis, je profiterais de cette opportunité pour émettre une toute première requête à mon nouveau supérieur hiérarchique.
« Si tu le permets, je souhaiterais également prendre avec moi tous les prisonniers qui seraient susceptibles de nous suivre. »
Ces hommes avaient été mes compagnons d’infortune tout au long de cette traversée et pouvaient peut-être aspirer à une seconde chance en rejoignant la piraterie après l’échec qu’avait été leur première vie.
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Ed... the fuck is that ?! Ps : Utilisation du haki de l'armement. - Explications:
Pour cette dernière utilisation avant le standard, je reviens aux bases de l'éveil : protection de la vie de ce cher Ed. En effet, le choix Décima est le choix de la colère et, en plus de souiller les convictions de Ed est le choix de l'asservissement et le risque de mourir est le plus grand. Ed s'est rendu compte qu'il peut influer de lui-même sur ses émotions par le biais de ces frissons qui sont en fait la représentation que je fais du haki depuis les touts débuts. Voilà voilà ~~
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| | Lun 15 Oct - 21:59
Simon Stanislas, primé à 570.000.000 B., Bexinos MajôBexinos bouillonnait. Il s’était tourné vers Simon avec une colère à peine dissimulé, et à présent il fermait les poings avec une puissance démesurée. Il faillit commettre l’irréparable, mais le regard plat du canard l’en empêcha. Il se retint, se maîtrisa, et finalement voulut itérer sa phrase. Tous avaient été amusés par la réaction du « grand » homme, haut de trois mètres. Sauf le Chevalier Decima, dont le recrutement était passé aux oubliettes en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Alors, cette défaite était-elle l’assurance d’une défaite plus lointaine ? Non, les rangs de ses alliés étaient aussi importants à grossir, mais Hadès… Ceux de Hadès possédaient déjà assez de puissance comme cela. - Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes. Tu n’es pas un pirate. L’homme faillit exploser et se lancer sur l’homme-animal, mais ce dernier lui tourna le dos puissamment. Il s’avançait vers les escaliers, tandis que qu’il invitait d’un signe de l’aile son nouvel allié à venir, avec autant de monde qu’il le désirait. Les autres prisonniers semblaient avoir l’air soulagés, et bel et bien rayonnants. Ils allaient enfin… Ils allaient finalement… Retrouver leur liberté. - Je prends ce que je désire. Telle est la vie d’un pirate. Et ce qu’il désirait, c’était grossir les rangs de son Empereur. Que Centes vive ou meurt, il allait user de l’opportunité offerte par cette « attaque ordonnée » pour détruire ses deux plus grands ennemis sur le Nouveau Monde. Le Gouvernement Mondial ne l’attaquerait alors pas, si on prenait en considération sa puissance nouvelle. L’Empereur était en phase de devenir « l’homme le plus puissant du mort » à défaut d’être le plus fort. A cette pensée, Simon Stanislas déforma ses traits, qui devinrent légèrement sadiques. Bexinos pesta, avant de suivre sans dire un mot de plus les troupes de Hadès. Les quelques primés qui étaient sur le navire avaient des primes plus basses que celles de Edward Lawrence, qu’ils regardaient tantôt avec peur, tantôt avec admiration. Les gardes parlaient, et si les cinglés qui accompagnaient le maudit avaient entendu quelques paroles échappées au détour d’un coup dans le ventre, ils savaient que ce gars était responsable d’un putain de génocide. C’était en tout cas ce qu’avaient exagéré les marines. En entrant dans leur nouveau navire, ils avaient senti la différence : il tanguait plus, était plus léger et rapide, mais moins solide que le navire d’Impel Down. Pourtant, le Stanislas ne comptait pas se l’octroyer. Il dirigea ses canons, une fois au large, et le canarda avec aisance. Finalement, il se détendit sur le pont, son air toujours plat sur le visage. - Edward Lawrence, fit-il en lui enlevant ses chaines en Granit Marin. Nous sommes à deux doigts de nous diriger vers le Nouveau Monde. Ces hommes que tu as sauvés sont les tiens, fais en ce que tu veux. Ils te suivront. Hors-la-lois, révolutionnaires, pirates, civils, ils n’ont plus de famille, ni de maison. Ils te craignent déjà pour certains, et te respectent pour d’autres. Il ne faisait pas de compliments gratuits, et pourtant il voyait en cette folie, en cet homme, un atout ou un danger. Il savait qu’il n’était pas stable, et qu’il nécessiterait certains « réglages ». Pendant leur trajet, il allait falloir qu’il apprenne à se connaître lui-même. Les hommes étaient en effet de tous les bords. Quelques révolutionnaires capturés de-ci, de-là, qui n’avaient que vu la mort en face et ne souhaitaient retourner au front que pour eux-mêmes, des hors-la-lois dont le couteau aiguisé s’était planté dans la mauvaise personne, des pirates dont la colère contre le Gouvernement n’avait d’égal que leur soif de liberté chérie, et des civils, enfin, ces pauvres civils qui regardaient la scène d’un air terrorisé et qui cherchaient leur messie. Ils attendaient sur le pont, peut-être qu’on vienne leur parler, peut-être qu’on vienne les convaincre. Simon octroyait à Edward le droit de mort sur ces personnes. Or, peut-être voulait-il le droit de vie.
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| Mer 17 Oct - 20:35
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Mon faciès ne put qu’accompagner d’un large sourire les railleries du lieutenant d’Hadès. Oui, les pirates étaient maitres de leurs choix et œuvraient continuellement à nourrir leurs désirs. N’était-ce pas là ce que je m’étais efforcé d’accomplir jusqu’à mon insidieuse capture ? N’était-ce pas là ma véritable nature ? Pourtant, le monde ensanglanté de la piraterie n’était pas parfait. Et il n’avait ainsi pas été mon premier choix, jusqu’à cette journée fatidique. Sous l’oppression gouvernementale, de tels hérétiques étaient châtiés, poursuivis aux quatre coins du monde pour l’odieux crime d’avoir voulu profiter de leur vie éphémère. Telle était la volonté de ceux qui gouverneraient le monde, en cette ère sombre. Une hégémonie sur le point de cesser ?
Et puis, mes pas me portèrent vers ma nouvelle vie, dans l’antre mal famé de mes nouveaux compagnons d’infortune. Il était agréable de progresser sur cette structure flottante qui respirait une tout autre philosophie. Alors, les canons sonnèrent le glas de notre ancienne vie, coulant définitivement les chaines qui nous entravaient. Enfin, Simon Stanislas concrétisa ses promesses et je fus libéré de mon fardeau.
Je sentis une bourrasque me soulever, comme si un poids incommensurable venait de m’être ôté. Dès lors, je crus que des ailes étaient venues s’immiscer sur mon ossature dorsale et m’extrayaient de l’attraction terrestre. Alors, mes mains vinrent s’élever dans les cieux et mes yeux se fermèrent tandis que je profitai de cet instant de pure satisfaction dans un sourire apaisé.
Ma liberté venait de m’être rendue.
Mais à quel prix ? Mon corps se crispa à mesure que je prenais conscience de la précarité de ma situation. Liga D. Tengen. Mortimer Gild. Que diraient-ils lorsqu’ils auraient vent de ma lâcheté ? Et l’approche du Nouveau Monde me faisait inévitablement frissonner, infiltra entre les flammes qui embrasaient mes pupilles un voile d’inquiétude, de peur. Je n’étais pas prêt, il était encore trop tôt. Beaucoup trop tôt pour aspirer à m’offrir une place parmi l’élite de ce monde.
Mon attention se porta alors sur les misérables insectes sauvés par ma soif d’ambition. Se montreraient-ils suffisamment utiles pour mériter de progresser à mes côtes ou bien choisiraient-ils de demeurer cloitrés dans leur insignifiance ? Je progressai alors dans leur direction, leur imposant ma silhouette colossale. Et puis, ma voix détonna alors, délivrant ses brûlantes palabres.
« Frères et sœurs damnés ! Aujourd’hui s’achèvent nos vies insignifiantes d’hommes faibles et décadents. Le Gouvernement Mondial nous a piétinés, souillés. Pire encore, ils nous ont arraché tout ce que nous possédions. De misérables vies pour de misérables morts. »
Je marquai une pause, tout en continuant à balayer de mon ardent regard mon auditoire. Alors, je poursuivis la suite de mes déclarations.
« Mais aujourd’hui nous renaissons de nos cendres, plus forts et plus libres que jamais. Durant cette seconde vie, vous ferez preuve de loyauté et de dévotion pour vos bienfaiteurs : l’empereur Hadès Tenryon et ses troupes, ainsi que moi-même, Edward Lawrence. Je me fiche de savoir qui vous avez été. Je me fiche de savoir qui vous êtes. Ce qui m’importe, c’est qui vous deviendrez à mes côtés ! Laissez vos désirs prendre le pas, laissez vos péchés vous consumer. Et ensemble, nous reprendrons ce qui nous revient de droit. La liberté de vivre comme nous l’entendons ! »
Un sourire machiavélique vint tordre mon faciès tandis que mes yeux vinrent défier l’horizon qui continuait de s’étirer lentement. Mon regard serait porté vers l’avenir, désormais.
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Ed et la lâcheté, volume 31 Ed et la... manipulation (?!), volume 7 _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Ven 19 Oct - 19:15
Simon Stanislas, primé à 570.000.000 B., Bexinos MajôBeaucoup furent conquis mais beaucoup furent terrifiés aussi. Tel était le cas de la superbe Miyouri. Nom de famille inconnu, de naissance sûrement pauvre, et d’un regard plat et sans intérêt. Elle ne se montrait jamais sous un jour meilleur que celui-ci : pourtant à l’intérieur, ça bouillonnait. Depuis son premier viol, elle était devenue incapable de montrer la moindre émotion. Les pirates qui l’entouraient avaient appris à la connaître, et en tant que capitaine d’un petit équipage, elle était redoutée sur West Blue. L’arrivée de quelques constantinistes l’avait refroidie, et sa chute avait été entraînée par un de ses alliés. Tout azimut, elle était belle, directe, froide et angoissée. Pourtant, en cet instant, l’angoisse avait laissé place à la révolte, à la colère. Ses hommes, du moins les cinq qui avaient survécu, étaient amoncelés autour d’elle et émirent un cri de circonstances. Ils vinrent renchérir le déchaînement de passion des anciens prisonniers, sous le regard totalement plat de Simon Stanislas. - Nous te rejoignons, déclara Miyouri. - Moi aussi, ajouta Tenma. Lui aussi était un homme assez connu. Tenma avait eu une petite prime sur les Blues, en tant que hors-la-loi. Individuellement, il était reconnu pour être assez peu fort, mais il avait été doté d’yeux cybernétiques qui rendaient son analyse des situations tout simplement ahurissante. Il pouvait voir très loin, dans le noir, et détecter les sources de chaleur. Après les événements de Nighty Town, il avait fui avec Big Jack mais avait été rattrapé. Lui savait où son intérêt était, et pour le moment, il se trouvait à un niveau intermédiaire de Hadès. Une dernière main se leva, comme pour demander la parole, avant de se retrousser. C’était une fille plus timide, mais dont la prime laissait aussi penser qu’elle possédait quelques soucis. On la disait muette, là où elle n’était que timide. Pourtant, ses meurtres sanglants la ramenaient au statut de psychopathe. Elle admirait le massacre du Lawrence, et avait été sur l’île le jour de l’explosion. Sa sœur y était morte, et pourtant, cet homme ne lui inspirait pas d’antipathie, bien au contraire. Ainsi, entre la dizaine d’hommes et les trois primés qui rejoignaient Edward, la majorité du package semblait plus intéressé par la flotte de Hadès Tenryon, dont le Lieutenant sur place haussa les épaules. Il tourna la tête en direction du Nouveau Monde, tandis que Bexinos se contenta de se retourner vers celui-ci aussi. Il serait déposé à la prochaine île, mais pour l’instant, il comptait observer. - C’est quoi nos objectifs, alors ? Fit Tenma en s’approchant, malicieusement, du Lawrence, une fois l’attroupement terminé et un peu de discrétion obtenue.
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| Dim 21 Oct - 21:29
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Une fois le discours achevé, les mots allèrent se perdre parmi l’assemblée, faisant souffler un vent nouveau parmi les anciens prisonniers. Un vent mauvais, empoisonné qui ne tarda pas à se répandre, gangrénant les cœurs de mes victimes. Étaient-ils réellement en position de refuser mon offre ? Si cet opportunisme était sans nul doute de mon fait, je ne me reconnaissais aucunement sous ces airs de leader, d’orateur galvanisant ses troupes. Si bien qu’une once de honte semblait vouloir me titiller, au fond de moi. Alors, l’espace d’un instant, je me laissai transporter dans le passé, cherchant l’origine d’un tel comportement. Et je revis cette silhouette féminine et son insolent phrasé, reflet même des idéologies qui portaient son âme. Elle m’avait influencé, m’avait piégé dans ses idéaux retors et voilà que je me retrouvai à suivre ses conseils. Je pestai silencieusement tandis que ses paroles continuaient de résonner dans mon esprit malade. Entoure-toi de personnes qui te soutiennent, Lawrence. Ils t’aideront à t’élever.
Alors, mes yeux balayèrent l’assemblée et les vivats qu’ils produisaient. Une première personne s’avança quelque peu dans ma direction afin de m’offrir sa loyauté. Une femme aussi séduisante que dénuée d’émotions. Miyouri, 17 millions de Berrys, connue pour avoir tenu tête à un commandant de la marine. Elle fut suivie par un homme dont le visage m’était très familier puisqu’il figurait sur une liste des recrues potentielles pour le compte de Dead-End. Tenma, 30 millions de Berrys, un terroriste. Peut-être feraient-ils de bons lieutenants sur lesquels s’appuyer pour construire la suite, songeais-je distraitement alors qu’une illustre inconnue leva timidement la main pour me notifier de son choix.
Et puis, l’agitation se dispersa et je fus de nouveau livré à mes luttes intérieures. Pourtant, un homme s’avança à ma hauteur et vint troubler ma solitude. Mes yeux se plissèrent alors que sa voix malicieuse s’insinuait dans mon système auditif. Ce Tenma voulait connaître nos objectifs ? Je pestai intérieurement.
Alors, mon faciès se crispa brutalement tandis qu’un voile sombre vint assombrir tout mon être, atténuant les flammes qui embrasaient habituellement mes yeux. Je frissonnai. Et puis, armé d’un regard sombre, froid, mêlant fatalisme et gravité, j’entrepris de répondre au primé.
« Survivre. »
Dès lors, une grande lassitude s’ajouta à mes autres émotions et je compris l’attitude désintéressée du lieutenant d’Hadès. Ces misérables insectes n’avaient même pas conscience de l’enfer qui nous attendait. Le Nouveau Monde, inébranlable bastion de la piraterie nous tendait les bras. Pour certains, cette partie du monde était même pire qu’Impel Down. Et nous rendre en ces lieux élitistes sans posséder le moindre Haki s’apparentait à un suicide. Et le fait de rejoindre Hadès était loin de nous rendre invulnérables.
« Apprenons déjà à survivre dans cet enfer avant de songer à formuler des ambitions. »
J’apposai une main sur l’épaule de mon nouveau subordonné et progressai vers un objectif bien plus… personnel. Mes yeux glissèrent sur toute la longueur de l’épaisse tour cylindrique qui dominait le navire de sa hauteur. Alors, mes mains vinrent s’accrocher aux cordages qui habillaient le mât et je me hissai énergiquement jusqu’à son sommet, comme animé par une pulsion aussi soudaine que passionnée. Et puis, je parvins à l’atteindre.
Le sommet.
Le poste de vigie de l’imposant navire pirate offrait une vue imprenable, grandiose. Mes bras s’écartèrent et je fus délesté de tous mes démons tandis que le vent venait me fouetter le visage. Une liberté totale. Et des sensations m’emplissaient d’une joie incommensurable… Alors, je sentis sa présence effleurer mon cœur. Alors ses souvenirs revinrent me bercer. Un sourire vint tordre mon faciès tandis que mes yeux étaient consumés par un brasier plus intense que jamais tandis que mes ambitions s’affirmaient.
Le Nouveau Monde approchait, inexorablement.
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| | Mar 23 Oct - 18:35
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
Quelques jours s’étaient écoulés depuis la libération du Lawrence, et de ses nommés sous-fifres. Simon Stanislas avait libéré le Chevalier Decima de ses obligations quelques jours plus tôt, et lui avait expressément dit d’aller « se faire foutre » s’il voulait leur chercher des noises. Il était loin de ne pas être perspicace, ce Simon-là. Alors qu’ils parcouraient les mers, un beau jour de printemps, Edward Lawrence et ses comparses abordèrent l’île des Boys. C’était une île miraculeuse pour les esclavagistes, et une île malheureuse pour les hommes qui avaient la foi. L’équipage de Hadès avait tendance à baigner dans ce genre de commerces illégaux, mais le Stanislas se tut sur ce point un peu litigieux : lui-même s’en fichait, et ne le prônait que sous la bannière de son capitaine.
Ainsi, l’île des Boys était un lieu de plaisir masculin et féminin avec des esclaves prostitués. Un lieu idéal pour la première aventure du Lawrence. Quand bien même fut-il heureux de réaliser l’un de ses plus grands rêves – consommer une relation sexuelle avec un jeune éphèbe – il aurait dû attendre. Les lieux étaient en effet habités par Little Mama, une femme sans vergogne qui considérait les hommes comme des sous-fifres, à l’exception de certains : les Dragons Célestes, qui venaient de temps à autre fréquenter les lieux, et les plus gros clients. Quand elle aperçut l’équipage de Simon, elle fut sidérée par la profusion d’hommes qui y régnaient : « Jamais je n’aurai assez d’éphèbes pour eux ! » se dit-elle en se tenant la tête entre les mains.
Fort heureusement, parmi ces machos, peu voulaient profiter des services humiliants d’esclaves masculins. A la limite pour réaliser quelques fantasmes de domination, mais soit.
Quand ils arrivèrent sur l’île, et après ce préambule parfaitement posé, ils purent apercevoir que la ville principale était peuplée de gens normaux, dans des conditions normales. Little Mama avait en effet une couverture pour le grand public : celle d’une île joviale, d’un petit village de pêcheurs qui étaient animés plus par les joies du quotidien, surplombé d’un manoir inaccessible.
Et pour le coup, l’équipage de Simon n’aurait pas été le premier en ces lieux : il y avait aussi un équipage bien connu des services du Gouvernement Mondial, les Junkies Food. C’était en soit de parfaites recrues, puisque leur capitaine était un homme connu pour être détestable et maintenir la peur sur ses subordonnés. Le vaincre promettait de ramener au Lawrence de nombreuses recrues pour former une flotte toujours plus grand, et plus ambitieuse, qui pourrait le protéger des périls du Nouveau Monde : alors, Edward Lawrence, choisiras-tu la découverte des plaisirs charnels, le confort d’un équipage renfloué ou encore un troisième chemin auquel le narrateur n’aurait pas pensé ?
Dans la taverne du village, pour changer, l’homme nommé « Captain Junkie » venait de retirer la seringue de son bras. Il s’y était injecté une bonne dose de chocolat, ayant développé une addiction à ce produit dont il faisait pousser les principaux ingrédients sur son navire. Ses hommes le regardaient de loin, buvant des bières. Certains étaient la caricature des pirates même : édentés, sûrement cause du scorbute, des dagues dans la bouche ou des jambes de bois. Il avait recruté la fine fleur de la nullité. Mais qui sait ? Parmi eux, peut-être y aurait-il la perle rare.
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| Mar 23 Oct - 21:09
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Les jours s’étaient succédés les uns après les autres, sans que rien d’extravagant ne vienne perturber notre progression vers notre destination finale. Cette courte accalmie m’avait ainsi octroyé l’occasion de reprendre peu à peu le contrôle de ma vie. Puis, je m’étais entretenu quelque peu avec mes éminentes recrues afin de savoir un peu plus à qui j’avais à faire. Très vite, mes épaules étaient venues s’alourdir du poids de nouvelles responsabilités : il était de mon devoir de former ces misérables insectes à la survie. Et en cela, notre traversée était bien trop paisible : les badauds semblaient fuir notre impérial fanion comme la peste. Et il me fallait une situation réelle pour réellement jauger les compétences et l’éventuel potentiel de mes recrues.
Nous accostâmes finalement sur une île ridiculeusement banale, ce qui ne manqua pas de me faire pester. C’était comme si le destin prenait un malin plaisir à me détourner de mes ambitions. Je haussai les épaules et m’employait à observer les faits et gestes des pirates également débarqués qui vaquaient à divers divertissements. Mes comparses, quant à eux, avaient attendu d’obtenir mon approbation avant de pouvoir errer librement eux aussi.
Je soupirai, songeant aux éventuelles mésaventures qui pourraient survenir sur cette île. Le village de pêcheurs semblait offrir des proies de rêve pour ces dérangés qui étaient désormais sous mon aile. Plusieurs gouttes de sueur perlèrent alors que j’imaginais les horreurs qu’ils n’hésiteraient sans doute pas à commettre « pour le fun ». Et puis, je me détournai de ces insectes pour suivre ma véritable destinée. Il me semblait pouvoir entendre sa voix me héler au loin… Oui. Un sourire machiavélique tordit mon expression faciale et je me dirigeai vers les hauteurs. Là où l’immense manoir trônait sur sa plèbe, tel un monarque indéboulonnable.
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Miyouri et ses hommes demeurèrent indécis quelques instants durant, ne sachant pas trop vers quelles destinations ils étaient supposés se tourner. Elle aperçut Tenma lui adresser un sourire moqueur avant de s’engouffrer lui-même dans la petite ville, d’un pas assuré, comme s’il savait déjà où se rendre. Alors, les yeux de la demoiselle tentèrent de s’aiguiller sur Mavi, l’autre femme présente parmi les recrues. Mais, déjà, celle-ci demeurait introuvable. Alors Miyouri haussa les épaules et indiqua à ses fidèles la direction de la côte, là où se rassemblait sans doute la majorité des pécheurs. Peut-être y trouverait-elle des recrues de choix pour son nouveau capitaine ? Après tout, se mettre dans les bonnes grâces de ce fou furieux lui assurerait à elle et ses compagnons un avenir bien plus serein ? Cela ne coûtait rien d’essayer.
Tenma quant à lui s’était éloigné de ses nouveaux camarades avec la ferme intention de s’octroyer les meilleures opportunités. Il pensait avoir saisi les propos et les non-dits du capitaine : cette escale n’était rien de plus qu’une mise à l’épreuve. Et celui qui saurait tirer son épingle du jeu aurait sans doute l’occasion de seconder Edward Lawrence. Ainsi, la plus sérieuse rivale du hors-la-loi serait à n’en point douter cette Miyouri épaulée de ses fidèles toutous. Pourtant, Tenma était confiant. Il avait le chic pour récolter des informations et tisser des partenariats. Et il était clairvoyant : il devinait qu’il se tramait des choses intéressantes en ces lieux d’apparence banale. Alors, il prit logiquement la direction de la taverne. Il s’agissait là d’un lieu privilégié pour nouer quelques contacts cruciaux. Avant d’entrer, il scruta donc le bâtiment de son regard méticuleux. Un endroit visiblement bien mal famé. Il s’avança donc lentement jusqu’au comptoir avant de se commander à boire.
Sa tête se balançait frénétiquement de gauche à droite tandis que son cœur martelait sa poitrine. Elle haletait, exultait, même. Cette odeur, c’était celle des nouvelles découvertes. Plus vite. Encore plus vite ! Ses pulsions la dévoraient, confortaient ses intuitions. Il y avait sur cette île de quoi l’inonder de bonheur.
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Ed essaie de se rendre au manoir. Miyouri va voir les pécheurs vers la côte Tenma veut récolter des infos et go taverne tel un mvp Mavi... no comment, svp _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Mer 24 Oct - 13:05
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
Little Mama était agitée comme une puce. Deux hommes en pagne, la chaine au cou, attendaient dans l’entrée, le buste droit et ponctué de brûlures de cigarettes. Ils avaient un torse pourtant imberbe, rasé de près pour l’un en réalité. Leurs muscles saillants, et leur allure svelte les mettaient du côté des minets. Elle ne les admirait plus depuis longtemps, se contentant d’eux comme éléments du décor, de simples statues à l’entrée de sa demeure. Leurs genoux tremblaient parfois, signe d’une faiblesse qui sommeillait. Un sourire sur le visage, elle ouvrit la porte d’entrée en grand. Sa tenue était celle d’une dame riche : elle avait une robe qui moulait ses grosseurs, et un chapeau qui faisait trois fois sa tête en apparats. Un sourire jaunie, une dent en platine, elle s’inclina légèrement devant le Lawrence.
- Bonjour, mon mignon. Voulez-vous profiter des services de ma maison ? Elle ne précisait pas quel genre de services. A vrai dire, Edward Lawrence, serais-tu assez stupide pour te diriger vers un endroit dont tu ne sais rien ? Les plaisirs de la chair étant ta récompense…
Un homme s’avança alors, en direction du Lawrence, se mettant à genou devant lui. Il possédait de fausses oreilles de chiens, et une queue qui bougeait en dessous de son pagne. Quelle tristesse !
En bas de la colline, les pêcheurs remontaient quelques poissons sur le rivage. Ils avaient fait une faible prise aujourd’hui et désespéraient à pouvoir nourrir toutes les personnes de l’île avec de telles prises, surtout répétées. Un monstre marin était responsable du manque de poissons, et une récompense avait été placée sur la tête de cette créature… Ce que Miyuri ne tarderait pas à apprendre. Les mini-aventures de Miyuri allaient-elles commencer ?
Le Captain Junkie était en train de dévorer un gâteau au chocolat quand le bruit de la porte vint troubler sa tranquillité. Il observa l’homme passer devant lui sans adresser de marque de respect, et commander une bière sans lui en proposer. C’était triste, triste, triste. Un si jeune homme qui ne souhaitait pas s’incliner devant le maître des lieux. Alors que l’homme se levait, faisant bouger une chaise sur le côté, il semblait devenir plus imposant. Ses hommes tremblèrent.
Il se leva, tandis que du chocolat coulait le long de ses bras, sortant de son corps comme suintait la sueur. Et brusquement, des lianes en chocolat vinrent attraper la bière de Tenma, sans explication aucune. Captain Junkie regarda l’homme aux yeux cybernétiques, et d’un geste simple il envoya valser la bière sur le sol.
- Ah, tavernier ! Ne m’en veuillez pas si je recouvre vos murs de rouge et de marron. Et tandis qu’il riait, les lianes vinrent attraper le pauvre homme tandis que le chocolat commençait à s’infiltrer sous ses vêtements.
- Tu m’as manqué de respect, ridicule insecte !
Captain Junkie est niveau 26. Résumé : Edward va pouvoir goûter à des plaisirs charnels. Tenma se fait "violer" par du chocolat. Pour Miyuri, elle a le mérite de pouvoir vivre une nouvelle aventure avec des monstres marins ! _________________ | | | | |
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| Mer 24 Oct - 17:31
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
La jeune femme s’avança à la rencontre des quelques pécheurs présents sur le rivage et ramassant leurs maigres labeurs. De toute évidence, elle ne trouverait pas son talentueux pécheur ici. Alors, le contingent de pirate finit par apprendre les tourments qui grignotaient les chasseurs des mers : la présence d’un monstre marin suffisamment éreintant pour mériter une mise à prix. Miyouri n’était guère emballée par la nouvelle pour une raison simple : elle n’éprouvait pas la moindre compassion pour ces illustres inconnus et se fichait éperdument de leurs malheurs. Et puis, serait-il vraiment sage de tenter de se frotter à pareille bête ? Surtout si l’on considérait que le monstre évoluerait dans son milieu de prédilection… Ah si seulement elle bénéficiait de l’appui de l’un de ces fameux hommes-poissons…
Non, ce ne serait assurément pas une bonne idée considérant le risque qu’elle et ses hommes se fassent eux aussi happer par la terrible bête sous-marine. Pourtant, plutôt que de rebrousser chemin, la pirate se contenta d’interroger un peu plus les hommes, histoire de noter quelques informations supplémentaires sur la créature. Après tout, il ne semblait pas y avoir de choses vraiment intéressantes ici et peut-être suggérerait-elle à son capitaine de s’y frotter ensemble.
Malgré leur penchant cybernétique, les yeux du hors-la-loi ne purent masquer la stupeur qui le gagnait progressivement. Pire encore, le malfrat était tétanisé, médusé par ce spectacle aussi incroyable que terrifiant qui s’offrait à lui. Il venait visiblement de faire une bourde et de mettre en colère le mauvais homme. Et là il y avait cette matière couleur caca qui se détachait de lui et…
Tenma ne put réprimer son hurlement de terreur plus longtemps. Ah qu’il s’en voulait d’avoir ainsi souillé le territoire de cet homme effrayant et mis en doute son respect. Mais peut-être n’aurait-il plus l’occasion d’avoir des remords… Un nouveau hurlement surgit, suivit de lourds sanglots alors que la substance se glissait sous les haillons de l’homme féru de technologie. Ses yeux crachaient de minces filets de larmes. À moins que ce ne fût de l’huile.
« Non ! Pitié… Je vous prie de m’excuser… J’étais loin de pouvoir me douter qu’un être tel que vous se trouve dans une île aussi quelconque… Je vous en prie, pardonnez mon impolitesse… je ferais tout ce que vous voudrez ! »
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Les portes de ma destinée se séparèrent sur un spectacle des plus accablants. Une femme hideuse se tenait là, les pupilles ruisselantes d’avidité. Elle m’offrait les services de la maison. Fort bien. Quoique… De quels services parlait-elle ? Alors, mes yeux virevoltèrent, comme pour se saisir du moindre détail, de la moindre information susceptible de m’indiquer dans quoi je venais de me retrouver. Je vis alors les deux hommes qui jouaient les statues et d’un coup, tous les engrenages s’assemblèrent.
Un commerce d’esclaves dissimulé dans un tel endroit ? Un sourire vint garnir mon visage d’une expression plutôt machiavélique. Intéressant. Décidément, le destin semblait vouloir se montrer bien clément à mon égard, ce qui était assez inhabituel. Peut-être était-ce là l’annonce de la vie grandiose à laquelle j’avais toujours été promis ?
« Oui… c’est cela ! Mais je recherche des modèles bien plus… fonctionnels, en vérité. Des combattants aguerris aux malfrats assujettis en passant par les plus talentueux de vos produits ! Je suis un homme exigeant, voyez-vous. »
La chose qui s’était présentée à moi n’était ainsi visiblement absolument pas taillée pour répondre à mes critères. Non, il me fallait en priorité des esclaves capables de se battre pour renforcer mon armada ou bien dotés de talents avantageux pour soutenir mes ambitions. Après tout, de tels marchés illégaux étaient parfois la source de bien belles affaires !
Et puis, ma mine s’assombrit soudainement lorsque des pensées impures vinrent torturer mon esprit corrompu. Si un tel commerce était implanté sur cette île dans la plus grande discrétion… il n’était pas impossible d’imaginer la présence d’autres entités, d’autres clients potentiels dont certains pourraient s’avérer problématiques. Et malgré la présence des hommes d’Hadès, je ne demeurais plus très serein quant à la suite des évènements.
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Miyouri essaie de pécher des infos Tenma est lvl 20, et face aux tentacules de chocolat... ---> YAMETE KUDASAI ERWIN-SAMAAAA !!Ed veut faire les courses ! _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Mer 24 Oct - 23:21
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
Little Mama observait Lawrence qui semblait avoir une idée bien précise en tête, et qui ne manqua pas de la dévoiler. Elle haussa un sourcil, ou du moins ce qu’il en restait, et soupira lestement. Ce n’était pas quelque chose qu’elle faisait normalement, donner des guerriers bodybuilders qui serviraient de charpie au premier venu. Qui plus est, ses esclaves étaient plutôt du genre docile, ça lui évitait d’avoir à utiliser trop d’instruments de torture. Il y avait bien les « dominateurs » mais de là à dire qu’ils étaient des combattants…
- Je crains de n’avoir guère grand-chose qui corresponde à votre requête, fit-elle en touchant les poils sous son menton. Hum, j’aimerais pouvoir vous aider… Je peux toujours vous montrer la meilleure de ma marchandise au niveau de la résistance aux coups. Ce sont mes sadomasochistes. Elle invita Edward à la suivre. En effet, il y avait des choses encore plus inexplorées pour le Lawrence que le Nouveau Monde : c’était les plaisirs du sexe débridé, sans aucune limite. Les esclaves qui avaient été rejetés pour leur faiblesse semblaient vouloir de l’attention, mais ils n’en auraient jamais. En suivant Little Mama, il pourrait s’aventurer sur un chemin plus difficile encore à comprendre. Dans les méandres de ce manoir se trouvaient des salles de tortures : là-bas, bourreaux et victimes partageaient des moments d’intenses douleurs. Certaines des victimes étaient des clients, et les bourreaux alors employés semblaient fort bien bâtis, avec une force démesurée. Les victimes quant à elles avaient de beaux corps sculptés et semblaient pouvoir encaisser des coups, se relevant juste derrière. Peut-être que cela saurait intéresser Edward.
Captain Junkie était en train de faire goûter de son chocolat aux sous-vêtements de Tenma quand celui-ci implora la pitié du majestueux. Il avait tenté d’implorer sa pitié, mais pouvait-il vraiment la lui accorder ? Ses hommes ne le craindraient-ils pas moins ? Non. Il n’avait aucune pitié, et il décida de poursuivre sa petite humiliation publique. Soudain, le chocolat s’arrêta au bord de ses orifices inférieurs, mais commença à entrer par sa bouche. Il aurait bientôt celle-ci rempli, et la séance de torture pourrait commencer, couper par des arrêts intempestifs.
Miyuri ferait choux blanc en demandant des descriptions. Personne n’avait réellement vu le monstre marin, puisqu’il ne s’en prenait pas aux navires de pêches, seulement à la poiscaille. Ce n’était sûrement pas un grand prédateur, juste un monstre marin qui aime le poisson, un phoque géant peut-être…
Captain Junkie est niveau 26. Résumé : Mauvais jet de dés pour Tenma. _________________ | | | | |
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| Sam 27 Oct - 18:06
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Les hommes de main de la charmante pirate lui lancèrent un regard inquisiteur. Finalement, leur petite chasse aux informations s’était révélée plutôt infructueuse. Qu’étaient-ils donc censés faire ? L’un d’eux proposa courageusement de se jeter à l’eau. Après tout, comment pourraient-ils savoir à quoi s’attendre s’ils demeuraient campés sur la berge ? Mais son comparse n’était pas du même avis, argumentant que c’était là un comportement stupide. Ils ne se trouvaient plus dans les eaux tranquilles de West Blue, mais sur la plus terrible des mers après tout. Et ici, la nature semblait aller au-delà des normes qu’ils connaissaient.
La pirate soupira alors que le débat s’envenimait, sans toutefois trouver d’issue. Alors, ses deux paumes vinrent frapper violemment les crânes des fauteurs de trouble afin de les calmer. Comment étaient-ils supposés agir de la meilleure des façons s’ils laissaient leurs émotions prendre le dessus ? Alors, en chef de groupe, elle prit la parole afin d’annoncer sa solution.
« Vous deux, allez me chercher le dénommé Tenma : nous aurons besoin de ses yeux pour y voir plus clair, là-dessous. Les autres, vous m’aiderez à mettre en place le piège. »
Si les deux pirates parvenaient à retrouver et à convaincre le hors-la-loi, ce qui était assez peu probable, celui-ci serait sans doute d’une grande aide dans la traque de l’animal marin sans trop se mouiller. Mais en vérité, Miyouri comptait surtout sur son propre plan : amasser suffisamment de poissons dans le but d’appâter la bête. Leur chasse serait sans doute plus efficace si leur proie venait à eux.
Lorsque la créature boueuse reprit son œuvre de plus belle, le malheureux Tenma comprit que sa piètre tentative venait d’échouer. Cet homme était sans pitié et s’était mis en tête de le tuer. Alors que les hurlements du hors-la-loi furent étouffés par la langue chocolatée qui s’enfonçait dans sa gorge, ce dernier repensa tristement aux paroles de son capitaine. Son objectif était de survivre. Ridicule comme projet, et surtout si peu ambitieux... Et pourtant, ce fou dangereux l’avait annoncé avec ton charisme et son sérieux. Edward Lawrence s’était montré pragmatique là où le criminel avait été naïf. Et désormais, Tenma comprenait pourquoi.
Les yeux inondés par des ruisseaux de remords, le primé songea aux rêves qu’il ne serait sans doute jamais en mesure de réaliser. Se rendre sur cette fameuse Meka Island, réputé pour être le paradis de la cybernétique. Et devenir lui-même la plus incroyable des machines qui soit… Il pesta.
Non, il ne pouvait pas mourir maintenant, pas dans ces conditions, c’était trop honteux !
Alors, l’homme s’arma de sa volonté de vivre et tenta d’agir. Il tenta d’avaler le maximum de chocolat et de refermer la bouche. Il tenta de se débattre pour se libérer de cette étreinte dangereusement sucrée. Et s’il y parvenait, il essaierait de glisser ces mots, fatalistes et vengeurs.
« Tue-moi et mon capitaine se vengera… Il te retrouvera et vous consumera tous avec cette taverne. Non… s’il venait à se mettre en colère, il ferait trembler toute l’île et éradiquerait la ville entière… »
Au même moment, une petite tête blonde se hissa timidement entre les portes de la bâtisse. Sans accorder la moindre importance à la terrible scène qui se déroulait sous ses yeux innocents, elle usa de sa petite voix fluette pour émettre sa requête.
« Dites, vous auriez pas des couteaux ? »
______________________
Je ne pris pas la peine de masquer ma déception lorsque la créature hideuse me dévoila son manque de marchandises intéressantes. À quoi servait un esclavagiste avec des pièces de seconde zone ? Les avait-elle déjà refourgués à d’autres ou bien était-ce dans ces habitudes de décevoir ses clients ? Je fus tenté de la faire bruler vive et de me sauver avec tous ses esclaves : peut-être qu’après avoir été formés, ceux-ci pourraient venir agrandir ma petite armée ou encore servir de chair à canon. Pourtant, la raison m’empêchait de lancer dans cette folle quête de sang et d’armement. Après tout, j’ignorais tout de cette femme et de ces liens commerciaux. Peut-être fournissait-elle régulièrement Hadès, ce qui expliquerait notre escale sur cette île en particulier. Peut-être que tout ceci n’était qu’un test de la part de ce maudit canard : à quoi servirait une brebis galeuse qui s’attaquerait de lui-même aux possessions de son empereur ? Mes épaules se haussèrent et je suivis distraitement mon ex-future victime un peu loin dans son antre.
Alors, des gémissements commencèrent à me parvenir. Mais plus je progressais, plus l’atmosphère particulière des lieux m’oppressait, m’étouffait. La sueur suintait sur mon visage et faisait dégringoler mon assurance et mes convictions. Chacun de mes pas se faisait plus lourd, comme si tout mon corps se chargeait du poids de la vérité. Ma respiration devenait difficile et mes forces semblaient me quitter. Les gémissements continuaient de résonner, de hurler dans mes oreilles. Des complaintes qui semblaient pouvoir s’élever jusqu’au septième ciel.
Des gémissements âpres et masculins ponctués de cris de douleur. Et de hurlements de plaisir. Et il n’y avait que des hommes. Des hommes, des hommes, ensuite des hommes et puis enfin des… hommes. Certaines scènes tentaient de s’incruster dans mon esprit malgré tout mes efforts pour les incinérer. Je suffoquai, envahi par ces insidieux ébats. L’air me manquait.
Alors, mes yeux teintés d’effroi et de désespoir se ruèrent sur l’imposante porte d’entrée, loin derrière moi. L’ultime espoir, la liberté extérieure… Fermée. Fermée. J’étais enfermé. Dans cette infernale bâtisse aux ignobles mœurs. Fermée. Pourquoi la porte était-elle fermée ? Dans quoi m’étais-je embarqué ? Où étais-je ? Pourquoi moi ? Pourquoi tant de haine ? Qu’avais-je fait pour mériter pareil châtiment… Et les femmes… Où étaient-elles ? Je ne cessais de crouler alors que je prenais toute la mesure de cet endroit. Et les portes étaient toujours fermées. Oui, la maison était close.
« Dans ce cas… je vais prendre… un sadique et trois… masochistes. Les plus solides… je vous fais confiance. Et à emporter, évidemment… »
Ces paroles avaient été difficiles à prononcer, mais étaient nécessaires pour mettre fin à ce calvaire. Mais il me fallait être fort et faire face à l’horrible vérité qui infestait ces lieux. Et peut-être ne pas repartir les mains vides, maigre consolation par rapport aux supplices endurés en ces lieux.
______________________
Miyouri décide de récolter du poisson auprès des pécheurs pour piéger la bête marine et envoie deux hommes à la recherche de Tenma. Tenma se fait victimisé mais essaie de réagir dans un ultime(?) effort : avaler le chocolat à l'intérieur de sa bouche, la fermer et se débattre. S'il parvient à se dégager une opportunité, il essaiera de placer une petite joute verbale pour Captain Junkie. Mavi débarque après avoir échoué à trouver des couteaux ailleurs. Et puis, le meilleur pour la fin... Ed Alors Ed... Ed... Ed... bah il fait son Ed, que dire de plus x: _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Dim 28 Oct - 16:46
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
Tenma avait réussi, en se débattant comme un fou, à gagner quelques secondes de survie. Il provoqua son adversaire qui se contenta de le regarder, le dénigrant tout simplement comme s’il n’était qu’un insecte. Il n’accordait aucune sorte d’importance à cet être inférieur, mais brusquement la porte s’ouvrit et il se sentit « fondre ». La petite fille qui venait d’entrer était « trop kawaii ». Captain Junkie lâcha le contrôle de son fruit et laissa le cyborg tomber sur le sol avant d’arracher des couteaux de la ceinture d’un de ses hommes et de s’agenouiller devant la jeune fille, malgré tout toujours plus grand qu’elle.
- Oh, ma douce déesse, vous vouliez des couteaux, vous les avez ! Que puis-je faire de plus pour votre bon plaisir, Ô esprit supérieur ? S’il voyait Tenma tenter de s’échapper, il se contenterait de lui attraper les pieds avec du chocolat et de le renvoyer contre le mur du fond du bar, ne lui laissant aucune échappatoire. En revanche, s’il se tenait tranquille, il pourrait recouvrer progressivement.
A l’intérieur de la maison de passes, les gémissements continuaient de retentir. S’ils étaient malsains pour le Lawrence, ils n’étaient que la représentation d’un plaisir sexuel inavoué pour Little Mama qui ne les entendait de toutes les manières plus. Elle se contentait de temps à autres de regarder si ses petits faisaient leur travail. Quand le Lawrence passa sa commande, elle ne put que sourire. Ses plus forts gaillards n’étaient rien comparés aux combattants de Grand Line, mais ils étaient toujours plus importants que les petites frappes des Blues.
A vrai dire, il fallait une certaine puissance pour faire un bon sadique, et une certaine résistance pour faire un bon masochiste. Elle se décida donc à tirer ses fiches de renseignements et se mit à proposer plusieurs gaillards. Il avait le choix entre trois sadiques : un originaire de Shabaody avec des gênes d’homme-poisson, un originaire des Blues, et un originaire du Nouveau Monde. Le nom du livreur était systématiquement « Konan ». Pas de Hadès. Pour les masochistes, elle contenta de donner un prix : trois million par tête pour ses meilleurs. Le sadique en vaudrait cinq.
Un total de quatorze million à verser dès à présent. En liquide. Il y avait des closes pour faire baisser les prix, mais elle était à peu près sûr que le Lawrence ne voudrait pas.
S’il acceptait, il pourrait repartir dans l’heure avec ses marchandises, et même les tester s’il voulait. En fin de contrat, elle ajouterait sur un ton réjouie :
- On dirait que ça vaut le coup de faire des affaires avec Hadès.
Captain Junkie est niveau 26. Résumé : Bon jet de dés pour Tenma. _________________ | | | | |
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| Dim 28 Oct - 19:25
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Abasourdi. Tel était le mot qui qualifiait sans doute le mieux l’état d’esprit dans lequel se trouvait le primé de West Blue alors qu’il contemplait béat cette scène surnaturelle. La petite mine enjouée de la blondinette contrastait avec l’atmosphère pesante qui oppressait les lieux et l’abondance de forbans.
Lavi.
Ou plutôt, n’était-ce pas « Mavi » ? Mais qu’est-ce qu’elle foutait là ? Pendant un instant, Tenma fut médusé par une hypothèse inavouable : et si la gamine était venue lui sauver les miches ? Cela serait aussi horripilant que honteux : sans doute cela condamnerait-il le reste de sa dignité. Pourtant, l’irruption de cette psychopathe avait offert une distraction de premier choix et les entraves de chocolat s’étaient retirées, plaçant le hors-la-loi dans une accalmie salvatrice. Mais plutôt que d’agir de manière précipitée et inconsidérée, Tenma se contenta de reprendre son souffle et ses esprits, faisant balancer ses yeux mécaniques dans tous les sens, comme pour trouver une ouverture. Peut-être que la petite folle n’était pas venue seule. Peut-être pourrait-il compter sur le soutien d’autres alliés qui se trouvaient suffisamment proches.
« Hiiiiiiiiiiiiiiii !! Que tu es gentil monsieur ! Et quels beaux couteaux ! Youpiiii !! »
Alors la mine angélique de l’innocente bambine se teinta d’un rayonnement encore plus éclatant, dévoilant son sourire d’illuminée. Une petite bouille qui ferait peut-être craquer encore plus de cœurs tant sa candeur infantile semblait pure. Que pouvait-on refuser à un sourire pareil ?
« Maintenant je meurs d’envie de les essayer… Il y a quelqu’un qui se porte volontaire ? »
Innocente requête formulée pour une issue tout aussi... inoffensive. Et maintenant, Mavi ne pouvait s’empêcher de vouloir essayer ses nouveaux instruments. Elle voulait jouer au docteur, encore une fois. Comme si sa capture n’avait eu aucune incidence sur sa folie. Qui serait donc désigné pour être son futur patient ? Ou plutôt, sa future victime…
______________________
« Je prends ce que je désire. Telle est la vie d’un pirate. »
Tels étaient les mots qui résonnaient inlassablement entre les parois de mon crâne. Bien qu’ils étaient le symbole de la liberté à laquelle j’aspirais, ils étaient également ce voile sombre et opaque qui poussait les hommes à commettre des actes répréhensibles aux yeux des autres. Ainsi, cette pseudo liberté ne serait donc que factice, partielle ? Cela serait certainement un constat des plus amers. Et pourtant, c’était là le dilemme auquel je faisais face. Cette mégère me demandait de me délester de quelques liasses de Berrys pour obtenir ce que je convoitais. Mais pourquoi le ferais-je, justement ? N’étais-je pas censé être un pirate ? N’étais-je donc pas libre de prendre ce que je désirais ? Et sans consentir à lâcher une contrepartie en retour ? Pourquoi n’imposerais-je pas ma force à ces insectes qui me considérait comme leur égal ? Pourquoi devrais-je encore me contraindre aux règles qui fonctionnaient chez ces misérables humains ?
Le bon sens, Lawrence. Dans la vie, tout a un prix : c’est le principe de l’équivalence…
Ta gueule, toi.
Je pestai intérieurement et repoussai la résolution de ce débat houleux à plus tard. Cet endroit continuait de m’oppresser et il était grand temps de regagner l’extérieur. Je feuilletai donc rapidement les profils des différentes marchandises qui m’étaient proposées, analysant rapidement quels seraient les meilleurs choix. Réponse aussi facile qu’évidente.
« Je prends le tout. Voici un acompte de huit millions en attendant les quinze autres qui vous seront livrés tout à l’heure, lorsque je récupérerai la marchandise. »
Incapable de choisir, Edward Lawrence ? Ou bien ne serait-ce pas là une démonstration de ta gourmandise ? Bien qu’une partie de moi critiquait allégrement cette dépense inconsidérée, force était de constater que ce choix n’était pas totalement dénué de sens malgré son coût élevé. Le sadique de Shabondy demeurait inévitablement le premier choix pour son potentiel inné. Celui du Nouveau Monde présentait l’avantage d’être expérimenté et possiblement rodé à l’élite. Et celui des Blues… Peut-être était-il doté d’un potentiel latent intéressant à exploiter ? Un petit pari qui offrirait peut-être un retour sur investissement.
« Si la qualité de vos produits est à la hauteur de vos attentes, il va sans dire que votre confort de vie va très nettement s’améliorer. En revanche, je vous déconseille de le contrarier... »
Accord lucratif, certes, mais à double tranchant. Il était parfois nécessaire de le rappeler : servir un empereur n'était pas exempt de risques et de conséquences fâcheuses. Alors, je tournai les talons et m’extirpai enfin hors de ces lieux mal famés, retrouvant les joies du monde extérieur. Après avoir humé une bouffée d’air frais, je balayai des yeux le paysage qui s’offrait à moi, songeant à ma prochaine destination.
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Mavi veut utiliser ses nouveaux couteaux. Tenma guette une opportunité. Ed est un peu radin sur les bords. Ps : 24M à prélever sur mon compte_________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Lun 29 Oct - 17:32
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
La mine réjouie du Captain Junkie ne désemplit pas, et il décida au contraire de se laisser une belle opportunité. Cette jeune fille demandait une victime, elle l’aurait. Le chocolat se mua à nouveau hors de son corps et alla attraper l’homme qui lui avait manqué de respect, l’entourant pour l’immobiliser, sûrement définitivement. Il arriva au-devant des ennuis, bientôt apporté à la hauteur de celle qui semblait chercher une personne à tuer. Et elle avait plutôt intérêt à l’éliminer pour remplir son objectif.
- Voici ta victime. Voici la victime de ton courroux. Son visage était en partie recouvert, cachant quelques traits marquants. L’homme semblait se désemplir à mesure que le chocolat couvrait celui de son ennemi.
La maison close n’était pas encore très loin derrière lui que la marchandise se trouvait déjà sur le pas de la porte, et qu’une voix se mit à héler le Lawrence. Rangés les uns à côté des autres, les esclaves avaient un regard empli d’animosité ou de peur. Ils ne connaissaient pas leur futur maître qui ne se trouvait qu’à quelques pas d’eux. Little Mama s’était empressée de les réunir, souhaitant toucher le plus rapidement possible l’intégralité de son pactole. Elle portait sur elle ce besoin inconsidéré d’argents, quitte à commettre des faux pas. Et l’un d’entre eux risquait de se produire à cet instant.
- Monsieur Lawrence, je suis désolée mais… deux des esclaves que je voulais vous donner son déjà réservés pour une plus grosse somme. Toujours ce besoin d’argent. Elle souriait, de manière éhontée. Elle semblait avoir envie de lui faire cracher son bifton, comme s’il n’y avait sur terre pas plus grande jouissance. Oh, oui, elle haïssait la fange dans laquelle elle traînait. Mais elle aimait, et le terme était à peine assez fort, aimait les berrys.
Elle pointa un masochiste androgyne et un sadique plutôt baraqué.
- Ils sont réservés à quinze millions chacun. C’était un mensonge, mais il ne le savait pas.
- Et j’aimerais en toucher un peu plus si vous les prenez. Sinon, je vous enverrai d’autres marchandises… Monsieur Lawrence. On lui refusait ce qu’on venait de lui donner.
Captain Junkie est niveau 26. Résumé : Miyuri finit tout juste de rassembler le poisson, elle peut mettre en place son piège. _________________ | | | | |
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| Mar 30 Oct - 19:34
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Les mots de la hideuse créature résonnèrent lourdement, stoppant tout mouvement de ma part. Ses doigts joufflus vinrent désigner les deux personnes qui seraient vendues à un autre, plus offrant, semblait-il. Fort bien. C’était la loi du marché, la loi du plus offrant. Et je ne comprenais que trop bien les agissements de mon homologue, étant moi-même commerçant. Vendre et maximiser ses profits, telle était la doctrine qui planait au-dessus de tout. Je me remémorai avec une certaine nostalgie les quelques combines que j’avais pu fomenter par le passé. Alors, les traits de mon visage s’adoucirent et un sourire bienveillant émergea de nulle part tandis que je me rapprochais de la receleuse. Sympathie et ouverture d’esprit étaient de mises afin de conclure des négociations.
« Donc si je comprends bien, pour quelques dizaines de millions de Berry, vous seriez prête à rouler l’un des quatre Empereurs ? Fort bien. »
Alors, mon corps se décrispa et mes doigts détonnèrent et vinrent se saisir de la tête de la femme qui avait tenté de se jouer de moi. Puis, tout en maintenant la pression sur sa tête, je soulevai la grosse truie jusqu’à l’amener à ma propre hauteur, la toisant d’un regard infiniment méprisant. Une énorme veine déformait mon front, comme pour s’en extirper. Je sentais en moi la colère gronder.
« Ne nous insulte pas avec ton ambition ridicule, sale larve insignifiante ! »
Ma voix aussi sèche que brulante vint déchirer de nouveau le silence pesant qui tentait de s’installer à chaque accalmie. Il n’était pas possible de trouver un nouvel acheteur en si peu de temps, du moins pas pour cette somme et cette marchandise. Et quand bien cela fût possible, le fait de passer outre un accord commercial de cette importance et privilégier un autre acheteur était un manque de respect envers l’Empereur lui-même. Et en mentionnant son nom, elle avait commis une grave erreur. Elle avait insulté Hadès Tenryon.
« Brûle, pour ton crime capital. Brûle pour avoir insulté l’Empereur. Brûle pour avoir cédé à l’avarice. Brûle consumée par ta vanité. Brûle et ressens toute notre colère. Brûle. Brûle. BRULE ! »
Alors, ma main se désintégra dans une sulfureuse déflagration qui vint lécher la moitié supérieure du corps de la condamnée, arrachant des hurlements insoutenables. Les flammes dansaient dans le reflet de mes yeux qui contemplaient la scène d’un air sinistre, dominateur et implacable. Alors, lorsque le bref incendie eût achevé son concert, ma voix lugubre vint marteler de nouveau ma victime que je venais de jeter en sol d’un geste désinvolte.
« Ces brûlures seront là à jamais pour te rappeler ce qu’il en coûte de t’opposer à un Empereur. Je repars donc, comme convenu, avec la marchandise qui me revient de droit. En échange, prends donc ces billets, il y en a suffisamment pour panser l’intégralité de tes plaies. »
Déclarais-je dans un ricanement sinistre, ironique. Ses brûlures étaient profondes, mais pas mortelles et allaient sans doute la défigurer définitivement, en plus de lui infliger une souffrance quotidienne. Alors, après m’être délesté du reste de la somme convenue initialement, je fis signe aux esclaves d’avancer vers leur nouveau domicile, hors de ces lieux. Avec une telle démonstration de cruauté, il était plutôt improbable de voir mes nouveaux serviteurs se dérober à mon autorité dans l’immédiat.
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Le « gentil monsieur », comme elle aimait le surnommer, s’était empressé de désigner une cible des plus… alléchante, puisque recouverte de chocolat. Une aubaine bien que la demoiselle ignorait la nature de cette substance brune et visqueuse.
« Oh oui ! Il a l’air tout bizarre en plus ! Une nouvelle espèce inconnue à disséquer ! C’est tellement bien !! »
Alors, la petite blonde se précipita vers son nouveau cobaye, armée de ses fidèles couteaux fraichement acquis. Un immense sourire défigurait son visage. Semblant même virer à l’extase. Alors elle planta goulument l’extrémité de sa première lame dans le ventre de son patient qui tenta en vain de pousser un hurlement. Alors, comme pour le rassurer, Mavi lui glissa quelques mots d’une voix douce et chaleureuse. Car malgré son masque sucré, la blondinette l’avait reconnu : c’était Tenma, un de ses nouveaux compagnons. Il était en mauvaise posture.
« Je t’ai reconnu, monsieur aux yeux bizarres… Olala… si tu savais à quel point je mourrais d’envie de te disséquer… j’ai toujours voulu savoir comment fonctionnait tes yeux… Je sens que je vais bien m’amuser. »
L’homme immobilisé à terre voulut hurler de toutes ses forces, visiblement terrorisé par cette déclaration. Pourtant, Tenma perdit conscience, sans qu’il sache vraiment pour quelle raison. Était-ce parce que le chocolat était de nouveau en train de l’étouffer ? Était-ce parce que Mavi venait de lui planter son second couteau dans le ventre ? Ou était-ce le fait que Mavi venait de consumer ses ultimes espoirs de survie ? Peut-être aurait-il l’occasion d’y réfléchir s’il survivait miraculeusement à son opération.
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D’un geste lent, la pirate raccrocha le combiné de l’escargophone qui siégeait dans sa main. Si son faciès ne semblait trahir aucune émotion, sa cervelle fourmillait pourtant de réflexions quant à l’info qu’elle venait d’apprendre. Elle devait prendre une décision, et vite. Son regard se plongea alors sur la barque qui flottait à quelques mètres du rivage. Celle-ci était pleine de poissons et une corde la retenait solidement au rivage.
Le plan était simple : abattre leur proie dès que celui-ci daignerait montrer le bout de son nez. Pour cela, les hommes de la pirate la frapperaient quelque temps afin de lui fournir suffisamment de puissance pour abattre d’un seul coup la créature, appâtée par ce succulent buffet. Mais juste avant de mettre en pratique ce stratagème, Miyouri devrait régler une tout autre affaire.
Malgré ses cogitations, la conclusion demeurait similaire : la belle pirate n’était pas à même de résoudre par elle-même ce problème de taille. Non, il leur fallait quelqu’un de bien plus fort, de plus impérial. Elle saisit donc le numéro de la seule personne qui correspondait à ces critères, à contrecœur. Il n’allait pas apprécier.
« Captain, deux de mes hommes viennent de m’informer d’une situation assez embarrassante. Selon leurs dires, Mavi serait en train d’éventrer Tenma dans la taverne. » « Pourquoi n’êtes-vous pas intervenus ? » « Ils sont entourés d’une flopée de forbans, pas des alliés. J’ai jugé que nous ne ferions pas le poids…» « Je m’en occupe. »
Un petit frisson vint faire tressaillir l’imperturbable Miyouri alors que résonnaient les derniers mots de son capitaine. Des mots froids et acérés qui n’auguraient rien de bon. Alors, la jolie pirate se reconcentra sur sa traque du jour, bien décidée à en venir à bout.
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Ed crame la grosse, la paie, prend les esclaves et se barre. (Du coup la déflagration est pas assez puissante pour la tuer et la brûle surtout en surface.) Mavi joue au docteur avec Tenma qui perd connaissance (Mort ?) Miyouri a mis en place son piège, basé sur sa propre force. En parrallèle, elle est informée du petit incident à la taverne par les deux hommes qui étaient censés récupérer Tenma et prévient donc un mec plus balèze, plus à même de gérer la situation. (Askip le mec concerné est un peu vénèr... o: ) _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Mar 30 Oct - 20:07
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
La peur se lisait sur le visage des esclaves tandis qu’ils assistaient à la scène surnaturelle. Si certains furent excités par la situation, ils ne furent pas assez fous pour accepter ce qui allait se passer. A présent que Little Mama était à terre, et qu’ils allaient pouvoir savourer ses cris de douleurs, l’un d’entre eux brisa ses chaines d’un simple mouvement. C’était Alois : cette femme sans seins était venue ici récemment pour sauver son frère prisonnier, mais s’était trouvée face à une dure réalité. Elle aimait ce milieu, et son frère était parti, alors autant en profiter. Elle observa donc la scène avec un regard totalement conscient de la situation : cet homme venait de la priver d’une source de plaisir en mettant sa propriétaire dans cet état. Elle allait refuser de les vendre, à tous les coups.
Et si la plupart des esclaves partit, ce ne fut pas le cas de Dorian, un jeune éphèbe qui regardait avec admiration le Lawrence, ni de Sinclair, un homme dont les gênes d’homme-poisson coulaient sans lui donner tous les avantages de combat de sa race. Seul point positif, il était résistant à l’électricité et nageait très bien dans l’eau. Dorian, lui, n’avait que sa beauté et sa libido totalement hors normes. Les deux esclaves s’approchèrent avec admiration de leur sauveur. Ils sourirent.
- On vous rejoint, Maître. Et ils s’agenouillèrent devant leur nouveau propriétaire.
Cependant, alors même que Alois observait la situation, elle s’élança en direction de son nouvel ennemi. Elle ne voyait aucun moyen pour qu’il lui apporte le plaisir qu’elle voulait ressentir. Munie de son Tekkai très bien maîtrisé, elle abattit son poing renforcé par sa technique sur l’esclave le plus proche, Sinclair. S’il n’esquivait pas ou qu’on ne le protégeait pas, sa tête volerait simplement de sa tête. Fort heureusement, Edward s’était sûrement retourné pour voir ses nouveaux esclaves : ceux-là même que la femme voulait lui prendre.
La taverne était silencieuse comme la mort : celle de Tenma était assurée, et il finirait ses jours dans les circonstances les plus affreuses. Il s’était évanoui, se vidant de son sang tandis que Mavi continuait son massacre dans les règles. Un sourire sur le visage, le Captain Junkie se lèverait de tout son saoul. Le chocolat viendrait alors transpercer vivement la demoiselle de part en part, avant de s’immiscer dans le reste du corps de la demoiselle.
- Je vais te conserver… pour toujours. Le regard de l’homme était devenu totalement fou. Il rit un instant avant de prendre une seringue à sa ceinture et de s’injecter une dose de chocolat, regonflant légèrement son corps. Il toucherait alors le visage de sa dulcinée dont le cœur finirait au bout d’une pique en chocolat.
Captain Junkie est niveau 26. Alois est niveau 32. Résumé : Tenma meurt. Mavi meurt. Les PNJs que tu aurais pu gagner partent en masse. Félicitations. _________________ | | | | |
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| Mar 6 Nov - 18:20
Début 1506 ~ Quelque part sur Grand Line
Le sang giclait joyeusement de-ci de-là, comme bercé par la douce mélodie fredonnée par l’innocente apprentie qui continuait inlassablement son œuvre, sans pouvoir contenir sa croissante satisfaction. Ah, si elle mourait maintenant, en cet instant d’extase, sa vie aurait été complète et sans regret ! Elle était persuadée de vivre l’une des meilleures choses qui ne lui soient jamais arrivées. Si bien qu’elle parvint à atteindre le point de non-retour, outrepassant les limites de son extase.
Son cœur sembla exploser alors que les larmes écarlates de sa victime imprégnaient ses petites mains. Une douleur aussi immense qu’agréable emplit son être et la petite blonde se mit à trembler. Puis, des larmes vinrent s’extirper de ses petits yeux angéliques, symbole d’une tristesse infinie. Elle venait de comprendre : elle s’était brulée les ailes et ne pourrait jamais toucher l’horizon. Durant son dernier soupir, Mavi fut accablée par un immense regret, celui de s’être fourvoyée sur sa véritable dernière volonté. Comment pouvait-elle se complaire dans cette situation ? Mourir au-dessus d’un cadavre qu’elle avait elle-même disséqué ? Le désarroi déchira son âme avant de lui ôter son ultime souffle de vie. Finalement, Mavi n’aura jamais eu l’occasion d’accomplir son rêve. Disséquer la plus incroyable des créatures de ce monde…
Disséquer Edward Lawrence.
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Dès lors, le temps sembla se figer une nouvelle fois. Cette désagréable sensation, cette insidieuse intuition qui ne semblaient pouvoir se détacher de mon être, m’empoisonnant toujours un peu plus. Cette impression que l’on ne cessait de m’enlever des choses qui m’appartenaient. Je demeurais donc interdit, comme enraciné dans l’inaction alors que certains de mes objets se dérobaient à moi. Mes yeux se fermèrent.
Je refuse.
Je refuse qu’on me prenne ce qui m’appartient et j’ai surement toujours détesté ça. C’en est risible, n’est-ce pas, Norton ? À toi aussi on t’a pris beaucoup de choses, n’est-ce pas ? C’est intolérable. Mais qui croient-ils que nous sommes, HEIN NORTON ?!
Ces misérables pouilleux… Ces maudits cloportes…
« Oy… »
Mais les sons qui sortirent difficilement de mon être furent brutalement interrompus, comme si mon souffle venait d’être coupé net. Puis, l’intense douleur s’éleva et vint violenter les portes de mes entrailles. Dès lors, mon équilibre fut rompu et je fus écarté, laissant mes rares fidèles à découvert.
Mais malgré la puissance de ce formidable coup qui était venu m’ébranler, mes jambes refusèrent de ployer. L’affront était trop intolérable. Alors, mes deux veines frontales vinrent se gonfler tandis que ma colère se déversait tel un ras de marais, engloutissant peu à peu mon être. Mon talon vint frapper le sol et me propulsa à une vitesse folle vers la cible de mon courroux.
« TE FOUS PAS DE MOI !! »
Et si rien ne venait entraver ma furieuse révolte, mes doigts viendraient enlacer son crâne et, de toute ma force, j’irais plaquer la tête de cet impertinent contre le sol dans une tonitruante onde de choc qui scinderait allégrement le sol en de nombreux gravats.
______________________
Ed et la diplomatie, volume 12
Tenma et Mavi meurent, et cette dernière voit son rêve se briser.
Ed, s'étant dressé devant les esclaves restés fidèles et abasourdi par le fait que les autres se cassent, se prend une belle baffe, douille, mais parvient à rester sur ses appuis et glisse donc un peu plus loin. Mais colère oblige, un petit coup de Damage Boost pour se hisser au niveau d'Alois et tenter plaquer sa tête au sol dans une explosion de type onde de choc.
Techniques utilisées : ¤ BLAST → Pour la puissance brute. Des détonations : une détonation survient lorsque l'onde générée par l'explosion est plus rapide que le son. Celle-ci ne diffuse pas de chaleur et libère un souffle d'une puissance maximale : une onde destructrice qui provoque un vacarme assourdissant (Bang sonique).
« Damage Boost ! » Une ou plusieurs petites explosions dont la ou les positions sont réfléchies : le souffle produit par ces explosions peut propulser Ed afin de lui permettre d'effectuer un mouvement très vif, une esquive par exemple. Ou alors décupler drastiquement la puissance de l'une de ses attaques. _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
| | Mer 7 Nov - 23:26
Les mini-aventures d’Edward Lawrence et de son équipage, Livre 1
La violence du coup du Lawrence aurait dû envoyer Alois six pieds sous terre, mais elle l’envoya plutôt au septième ciel. L’esclave semblait au paradis : l’attaque ne l’avait pas détruit, bien au contraire. Il était plus fidèle à la douleur que n’importe quel autre masochiste, et trouvait dans cette attaque la parfaite résonnance de ses envies. Maîtrise parfaite du Tekkai, Alois pouvait supporter ce type d’attaque au corps à corps sans soucis. Sa peau se durcissait en même temps que ses muscles, lui offrant ainsi une résistance incroyable, bien que la sensation de douleur se propage dans tout son corps.
- Magnifique, fit une voix presque féminine en souriant sous la main du Lawrence. Alors il attrapa celle-ci, et la mit sur son buste. Le regard qui se dévoila fut purement féminin, et on put observer chez Alois une parfaite envie de ce que venait de lui offrir Edward. Sa poitrine plate laissait sentir dans ses vallonnements la mémoire d’une poitrine aujourd’hui disparu. Alois n’était pas un homme, mais une femme : cette fois-ci, c’était au pirate de s’en rendre compte. S’il faisait exploser sa poitrine, peut-être aurait-il une chance de la tuer. Mais le regard de cette femme l’en dissuaderait sûrement.
- Fais-moi mal, dit-elle en faisant descendre sa main un peu plus. Fais-moi mal, Edward Lawrence. Et alors elle tenterait d’attraper la crinière de cet homme et d’approcher son front de ce dernier. Alors qu’on aurait pu s’attendre à un baiser langoureux, seul le front de la femme au corps d’acier rencontrerait le regard de cet homme qui venait de lui offrir un avant-goût du paradis.
Miyuri était quant à elle encore en sécurité, mais les eaux semblaient s’agiter près de son appât. Dès que la bête serait à proximité, elle ne serait pourtant pas visible et l’équipage devrait s’approcher pour avoir une meilleure visibilité.
Captain Junkie est niveau 26. Alois est niveau 32. Résumé : Alois est subjuguée par ton attaque mais n'a que des égratignures. _________________ | | | | |
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