Qumrân fut pendant dix année une fidèle soldate de l’armée impériale du fameux Empire des Démons du Nouveau Monde, berceau d’une espèce dont le passé impérialiste pèse encore sur la destinée de leur civilisation. Ayant franchit progressivement les différentes strates de la hiérarchie, elle se retrouva finalement au grade de commandant au sein de l’armée. Ses responsabilités la conduisirent à côtoyer certains généraux et à découvrir certains maux qui gangrénait une partie de La Géhenne. Elle en subit les frais lorsqu’à la veille d’une promotion, elle fut la cible d’un complot. Ou plutôt, elle servit de bouc-émissaire à certains militaires issus de la noblesse qui ne voulaient pas voir cette ressortissante de la bourgeoisie démonique atteindre les plus hauts grades, faisant d’une pierre deux coups en se délestant des responsabilités des détournements de matériel militaire qu’ils avaient orchestrés.

Folle de rage en découvrant qu’on l’avait manipulé et qu’on l’accusait pour se débarrasser d’elle, Qumrân se libéra de la prison où elle était retenu prisonnière en attente de son procès au tribunal militaire. Décimant la garnison dudit tribunal militaire, elle y retrouva deux des responsables militaires à la source du complot, dont un faisant partie de la cour impériale, et déversa sur eux sa colère qui prit dès lors la forme d’une chaleur exponentielle. C’est en effet à ce moment là qu’elle parvint à maîtriser son style pur Frappe-Chaleur, une sous version du Frappe-Feu lui permettant de faire varier la température corporelle des corps qu'elle touche à l'aide de ses techniques, une capacité qu’elle développa au fil de son enfermement temporaire dans l’optique de se libérer et se venger. Tuant de ce fait deux nobles importants, les autres membres du complot ne tardèrent pas à sauter sur l’occasion pour la faire déclarer coupable et émettre un ordre d’exécution à son encontre. Néanmoins, en fuite, Qumrân savait ne pas pouvoir faire le poids face à l’armée impérial et ne pas pouvoir clamer son innocence peu importe les preuves qu’elle pouvait apporter. Elle quitta donc l’Empire des Démons, renonçant à son passé militaire pour embarquer sur un navire et chercher au-delà de ses terres natales un nouveau but à sa vie.

Rechercher par la Marine à la demande de l’armée impériale des Démons, Qumrân ne tarda pas à virer à la piraterie en prennant la tête de l’équipage d’hommes-démons qu’elle avait rejoint, menant une mutinerie contre le capitaine. En effet, ce dernier, pourtant issue de la bourgeoisie comme elle, collabora avec un colonel de la Marine à la botte des nobles de La Géhenne impliqués dans le complot en échange d’une certaine somme d’argent, chose qu’un gabier découvrit en entendant leur conversation par inadvertance dans un entrepôt à Dressrosa. À la suite de ces événements et ayant arrêté une partie des officiers du bateau, l’équipage eu plusieurs soucis de navigation à cause des postes vacants suite à la mutinerie. Dérivant dans progressivement vers les eaux de la Révolution du Nouveau Monde, Qumrân rencontra un équipage révolutionnaire à qui elle livra les prisonniers issus de la mutinerie dont certains avaient un passif avec les mouvements révolutionnaires. En échange, l’équipage révolutionnaire les aida à repartir en haute mer. Qumrân atteignit finalement Akropolis où elle chercha à recruter pour remplir les postes vacants de son équipage. C’est alors qu’elle découvrit la Ligue Egéenne de Milon et qu’elle rejoignit l’aventure.

Ayant été trahit par la précédente armée dont elle faisait partie, le système méritocratique de la Ligue lui plut et elle décida de prendre sa revanche sur la vie en menant une nouvelle forme de carrière militaire dans la piraterie, pour cette fois avec le soutien de l’Etat pour lequel elle se battait et non contre les jugements des hauts dignitaires de celles-ci. Forte de ses expériences passés, Qumrân attend le jour où l’Empire des Démons pourraient tenter de s’en prendre à la Ligue, volontairement ou non, afin de pouvoir affronter l’armée pour laquelle elle s’était battu une décennie durant.