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[FB] L'enfant de Skye [Solo]
Edwin Scott
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Sam 11 Mai - 13:09
L'enfant de SkyeSolo


L'on est en 1492, Edwin n'a que 7 ans. Cette histoire se passe dans les terres du Mac Scott sur l'Ile de Skye. Les Scotts sont l'une des 12 grandes familles de Skye. Il y a longtemps, avant le temps du gouvernement mondial, ils étaient comme des rois règnant sur la plaine des malins. C'est là que se tient leur château: Maoldònaich, un bastion fait en pierres volcaniques d'un noir profond. Maoldònaich se tient sur le bord du Loch Black, triomphant après tant de siècles d'histoire. Autours se trouve une petite citée qui s'est construite au cours des âges. La communautée locale se comporte surtout de pêcheurs et de bergers. Les terres des Scotts sont peu fertiles et les serfs vivent un combat régulier contre les forces de la nature pour faire vivre leurs plantations.

Autours de la ville sont de grandes forêts plantés par la main des ancètres du clan MacScott. Chaque arbre fut planté à la main avec soin, chaque graine est conservée avec prudence pour la prochaine periode de plantation. Les chemins sont parcemés de pierres levées et marqués de runes il y a plus de mille ans. Certains honorent les exploits de grand hommes, d'autres parlent des évenements qui ont affecté l'ile. L'un d'entre eux est plus grand que les autres, marqué d'un bas relief montrant le combat pour l'indépendance de Skye quand les gouvernementaux sont arrivés. Chaque clan a le sien, fait pour parler de ce moment unique où Skye était unie contre les étrangers et les repoussaient encore et encore. A la fin, l'on le sait tous, ils ont fini par signer un traité qu'ils ont négocié avec un Amiral. Ailleurs, on dit que Skye s'est rendue sans combat, mais les Ecossais comme les Marines postés ici savent la réalitée de cet évenement historique. Skye aurait perdu, mais pas sans avoir emporté une part monumentale de l'armée gouvernementale. C'était une défaite silencieuse qui donna aux Ecossais les meilleures termes du traité.

Le bas relief présente le 3ème assaut des Marines, il y a plus d'un siècle. Dans le coin, en haut à droite, on voit la flotte Gouvernementale, voiles baissées. En dessous, une force de Marines s'avance sur les plages de Skye, rangés en Carré. De l'autre côté, en face, se trouvent les Ecossais dans leur vieil accoutrement de combat. Ils n'avaient pas évolué aussi vite que le reste du monde, n'ayant même pas découvert l'arme à feu. Les guerriers sont fiers, torses nus et dotés de kilts très colorés. Le plus grand est un roux avec une grande barbe et des cheveux flottant au vent. Sur son torse se trouve un tatouage en forme de renard et stylisé comme les symboles runiques de Skye. Sans ses mains se tiennent un fusil et une claymore dans chaque une. Il s'agit de Àdhamh Neachdainn McScott, l'ancêtre d'Edwin. C'était un homme fier qui avait volé les armes des marines et apprit à les utiliser contre eux durant la guerre pour Skye.

D'ailleurs c'est pas comme ça que l'on l'appelle ici. On l'appelle "L'invasion", ni plus ni moins.

C'est au pied de ce rocher que dort un enfant roux aux yeux couleur de l'océan. Il porte une tunique beige faite en peau de mouton et un petit kilt aux couleurs de son clan.

Eirdsidh, dùisg thu amadan! [Eirdsidh! Reveille-toi imbécile!]

Un autre enfant de la même taille aux cheveux plus foncés lance un caillou sur la tête du gosse. Ce dernier grogne de douleur, empoigne la roche et la renvoie à l'expediteur.

Mallachd dhut Cormag! [Maudit sois-tu Cormag!]

Cormag courut pour fuir la colère de l'Ecossais en riant à gorge pleine. Le petit Eirdsidh se leva, déterminé à donner une leçon à Cormag, le fils du forgeron.
Les deux enfants courent dans les plaines près de la petite ville. Eirdsidh rattrapa petit à petit le fils de fer et se jeta sur lui pour achever la chasse. Piègant la tête de sa proie dans un de ses bras alors qu'il chatouilla le côté avec son autre main.

An dùil càite an robh thu a ’dol? [Où est ce que tu pensais aller?]
Bhuannaich thu, Eirdsidh, bhuannaich thu! [T'a gagné, Eirdisdh, t'a gagné!]

Le jeu des enfants fut vite interompu par la présence silencieuse d'un grand homme entouré de deux gardes. Les gardes sont habillés avec une armure en acier recouvrant une chemise en laine. Ils portent des kilts et ont des protections en cuir sur leurs articulations. Leur arme unique est une Claymore gravée avec un renard, symbole du clan Scott.

Le grand homme portait un kilt plus grand, ce dernier remontait sur le torse comme une toge et était attaché avec une grande broche de la taille d'un poing. En dessous, il était torse nu. Ses cheveux sont noirs et longs, sa barbe assez massive et son visage sculpté par les vents. Les yeux de l'homme sont perçants, encore jeunes et d'un bleu pur.

Eirdsidh lâcha Cormag et vint lentement vers l'homme. Il cesse de bouger une fois devant lui, restant droit et fier. Au fond, il a peur de cette figure d'authoritée.

Eirdsidh, thig còmhla rium. [Eirdsidh, vient avec moi.]
Ach... [Mais...]
Tha seo deireannach. [Point final.]
Tha, athair...  [Oui, père...]

Eirdsidh fit un mouvement de main pour dire au-revoir à son ami avant de partir pour la ville avec son père.


A-rithist, a ’chlach? [Encore la pierre?]
Tha. [Oui.]
Tha fios agad, chan eil toileachas ann an rudan mòra. Tha e anns an t-sìth a lorgas tu. Dh'ionnsaich mi sin bho do mhàthair. [Tu sais, le bonheur n'est pas dans les choses grandioses, mais dans la paix qu'on peut trouver. J'ai appris ça de ta mère.]
A bheil thu air do bhualadh? [Tu t'est battu?]
Cuin? [Quand?]
Anns a ’chabhlach [Dans la marine.]
Le vieil homme regarda l'horizon et marqua un silence avant de répondre.
Tha. [Oui.]

Son père était un ancien membre de la marine. Certains disent qu'il fut Capitaine, d'autres Commandant voire même Vice-Amiral. Ces lèvres ayant goûté le sel de mer ne laissent jamais échapper une parole sur cette époque, laissant un mystère voguer sur l'esprit d'Eirdsidh.

Cha robh mi toilichte aig an àm seo. Creid mi, ma chosgas tu do bheatha aig muir, caillidh an t-eilean seo thu nas motha na rud sam bith.
[J'étais pas heureux durant ce temps. Crois-moi, si tu passe ta vie en mer cette ile te manquera plus que tout.]

Le vent souffla soudainement. L'enfant flanchit et essaye de se battre contre le souffle. Il reste admiratif quand il voit son père tenir contre la force de la nature comme si c'était rien, ne laissant pas sortir le moindre signe de faiblesse.

Eirdsidh, maintenant parlons dans la langue des étrangers. Tu dois t'entrainer.
Cha toil leam an cànan seo. [J'aime pas cette langue.]
Le grand homme se tourna vers l'enfant et le fixa d'un regard sec sans rien dire.
Bien.... père...
C'est important si tu veux être un bon Laird.
Mais je veux pas être chef!
L'enfant proteste avec fureur, mais le père resta calme et tranquille, comme un roseau. Il marque encore un silence assourdissant par sa puissance.

Eirdsidh, être seigneur c'est pas une affaire de "j'aime, j'aime pas". C'est une responsabilitée.
Il pointe un paysan qu'il salue immédiatement après.
Tu vois cet homme?
Oui, c'est Maol-Dòmhnuich MacAilein
Bien, et ferait-il un meilleur chef?
Il travaille bien, non?
Oui, mais qui lui dit quand planter sa ferme, où envoyer son troupeau brouter, combien payer?
Toi.
Et serait-il capable de faire tout ça sans moi?
Bah....
Le père sourit à Eirdsidh alors qu'ils passent la ferme.
Pour savoir quand planter dans cette région, il faut savoir ce qui a été planté les années précedentes dans chaque terrain et changer les plantes selon un cycle pour toujours faire de quoi nourrir. Il faut aussi partager équitablement les terres entre nos fermiers, sans quoi ils se batteront ou pire: mourront de faim!
Eirdsidh écouta silencieusement son père.

Maol peut pas le faire seul. Il serait tenté de prendre plus que ce à quoi il a droit, où de favoriser sa famille. Il leur faut un exterieur pour être juste.

Et si cet exterieur est injuste? Et si il est pas assez intelligent ou bien formé pour comprendre le travail de chaque un? Alors, c'est la famine ou un autre désastre.


Et pourquoi moi?
Car tu est mon fils, Eirdsidh, comme mon père avant moi, son père et le sien encore, jusqu'à même Àdhamh "Le porteur de Feu".
Lui aussi voulait pas être chef?
Lui aussi, mon fils. Mais il a prit la décision de mettre son peuple avant ses envies, c'est ça qui fait de lui un chef et un héros.
Le groupe arrive devant les portes de la ville. Le père se baisse pour être au niveau de son fils. Il caresse ses cheveux et le regarde dans les yeux avec un air chaleureux.

Un jour tu seras un grand homme, Eirdsidh MacScott.
Père... C'est quoi mon nom en étranger?
Hmmm.... Je crois.... Je crois que ce serait Edwin Scott. Oui, je pense que c'est ça. Moi on m'appelait William.
William? C'est trop différent de Gilleasbaig!
Eirdsidh et Gilleasbaig rient.
C'est vrai, ils sont toujours étrange ces étrangers.
Allons, faisons pas attendre ta mère.




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Sam 11 Mai - 14:18
L'Enfant de SkyeSolo


Attendant le Laird devant le chateau étaient un groupe de soldats de la marine avec un type un peu plus décoré selon les souvenirs d'Edwin.

Monsieur Scott.
Le groupe fit un salut militaire au Laird, comme à un supérieur ou un homme respecté. Le décoré s'avança devant le seigneur et se mit à parler.

Monsieur Scott, comme toujours, le gouvernement vous remercie pour vos services par le passé. Si je puis me présenter, je suis Finlay Cooper un envoyé du gouvernment. Je suis heureux d'enfin avoir un homme civilisé devant moi dans cette ile de barbares...
Le chef Ecossais resta de pierre face au petit homme. Oui, Finlay était très petit face au grand William Scott, comme un nain face à un géant. Monsieur Cooper était fin comme une brindille et très arrogant. Il était encore étonné de voir les habits portés par l'homme si important dont il avait lu les raports de combat.

Comme vous savez, avec le conseil des grandes familles, nous demandions à
Non.
William coupa sec l'agent gouvernemental.
Au cas où vous vous souvenez pas du traité: vous n'êtes pas le bienvenue hors de vôtre petit fort sur le bras de la Reine. Encore moins dans le conseil.
Mais....Mais vous faites partie du gouvernement, nous avons tous les droits!
Pas ici, non. Ici vous êtes pas sur une ile de Paradise.

Ici, vous êtes à Skye.
Votre présence n'est que tolérée.

Gilleasbaig se tourne vers son fils.
Viens, Eirdsidh! Ta mère t'attends à l'interieur, moi je dois parler avec ces messieux.
Eirdsidh hocha la tête et courra rentrer à l'interieur. Il alla directement vers sa chambre qui se trouvait au 3ème étage.
La porte de son humble demeure datait de plusieurs générations. Une marque reste dessus d'une dague qui assasina Cuithbert MacStewart quand il vennait de sortir de cette chambre après avoir violé Moire MacScott, la fille des cendres, il y a 500 ans.
Le tapis est orné de figures montrant l'histoire des MacScotts et s'étend sur presque toute la pièce. Deux fenêtres laissent dancer la lumière du soleil sur les murs en pierre de la chambre. Eirdsidh se mit sur sa chaise devant son bureau fait en chêne. Il y avait dessus plein de petits objets jolis qu'il avait trouvé dans le chateau. La pluspart sont de la camelotte récente, mais il y a des anciens artéfacts qui étaient derrière des pierres ou sous des planches: Une clée sans porte ou coffre, un bout d'une épée brisée, un collier en bronze des nains et une amulette protectrice. Ce sont ses trésors, il les garde précieusement, tel un pirate, dans sa cachette. Cette cachette, il l'a trouvé avec un joli journal à l'interieur.

Ce journal appartient à Torcall MacScott, un homme ayant vécu il y a de cela 150 ans. Eirdsidh lisait chaque passage avec attention. C'était une vie mouvementée, celle d'un homme qui a voyagé au delà de Skye et qui a vu le monde.

1342, Isla Trader, East Blue.
Voyez ici l'ile des marchands, l'ile aux esclaves, l'ile des hommes qui croient plus aux valeurs.
Parfois, je crois qu'ils ont raison. Ce lieu est tellement différent de l'ile de mes ancêtres, tellement loin de ses croyances et de sa morale. C'est ici que je dors, dans un lieu qui se trouve au centre de cette mer. Les marchandises sont par milliers ici, les navires sont plus d'une centaine.
Mon navigateur, Cruo, craint cet endroit. C'est un ancien esclave, je le plains pas. On a déchargé les caisses que le vieil homme à Paradise nous avait dit de transporter.
Je me confesse, j'aime pas ce lieu. L'ambiance semble dévorer les âmes des imprudents. Mon aventure dans la mer du nouveau monde semble plus attrayant que ce lieu. Là-bas, on affrontait des hommes à l'apparence de monstres. Ici c'est l'inverse.

Mes enfants me manquent, ils doivent passer leur temps à jouer et m'ont oublié. Sauf peut-être mon neuveu, Gilleasbaig. Lui il reste toujours là, sur la plage, à regarder la mer et se demander ce qu'il s'y trouve. Un jour je lui montrerai le monde. Je veux voir son visage emmerveillé face aux grandes choses que ce monde peut offrir...


Eirdsidh cacha le journal rapidement. Il avait entendu un bruit dans le couloir.
Sa soeur ouvra la porte et vint se jetter sur lui pour faire un câlin.
Eirdisdh!
Dè th 'ann? [Qu'est-ce qu'il y a?]
Derrière elle était son père qui l'attendait.
On part pour l'ile de Black. Tu vas assister au conseil.
Assister au conseil des grandes familles qui arrivait qu'une fois tous les 5 ans, c'était un grand honneur et une marque de confiance. C'est durant ces réunions qu'on parlait de tout ce qui concernait le peuple Ecossais. C'était là que se disent tous les secrets qu'on veut cacher au gouvernement.
Eirdsidh se leva à toute vitesse préparer son kilt complet avec la broche de renard.


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Année: 1499 ; Ile de Skye.

C'est une grande journée pour Eirdsidh, maintenant agé de 14 ans. Il se trouve dans sa même chambre, boutonant sa chemise blanche en cotton qu'il a reçu. C'était un bien importé de la ville de Lorth, en plein territoire MacStewart. Il est devant un mirroir en argent, verifiant qu'il est bien rasé et présentable. Il est l'héritier désigné du clan et doit agir en tant que tel. Il ne peut plus voler à tout va les pommes des marchands ou les pièces des nobles venus des autres clans. Il doit être un exemple pour tous en attendant de partir pour incorporer la marine. Il peut enfin rejoindre l'organisation dont son père fut partie il y a longtemps. Il fut bercé par les aventures du journal et ce que racontent les voyageurs passant dans la région.

Eirdsidh! Sliochd! [Eirdsidh, descend!]
Oui Maman, un instant!

Eirdsidh met son chapeau, un tricorne fait avec une laine assez épaisse.
Tha iad a ’gleidheadh ​​gu math. [Mince, ça passe pas du tout.]
La porte s'ouvre, alors qu'Eirdsidh retire le couvre-chef et le regarde.
Oh, Eirdsidh, range moi ça. Tu dois te dépecher!
Eirdsidh examina encore le tricorne, n'entendant pas sa mère partir. Au bout d'un petit moment, il laissa tomber et mit le chapeau sur le bureau.
J'arrive!

Chaque pas devenait de plus en plus lourd. Comme si il était étouffé.
C'est aujourd'hui après tout. Les recruteurs vont venir le chercher et il ira à Lorth. Cependant ce ne fut pas cela qui l'attendait en bas.

Eirdsidh!
Cormag?
Lui-même!
Haha! Tu sais pas à quel point je suis content de te revoir!
Fallait bien que je dise au-revoir à mon meilleur ami!
Amis à jamais.
Amis à jamais. Allons en ville s'ammuser, comme au bon vieux temps!

Cormag est devenu plus musclé après avoir travaillé dans la forge de son père. Il portait les habits d'un bon forgeron et en a adopté le caractère fort simple.
La ville dehors est assez active, les marchands allant et venant de Lorth ont donné un grand pas en avant à l'économie locale.

Comment va ton père, Cormag?
Le vieil homme se fait vieux, que veux tu que je te dise?
J'ai vu qu'il travaillait plus aussi souvent qu'avant.
C'est son bras, plus aussi précis qu'avant. Pour un forgeron c'est signe que c'est la fin.
Tu reprends le buisness.
En effet. Toi j'ai entendu que tu partais.
Ouais. Je vais rejoindre la marine.
Je vais devoir dire quoi à Anna?
Dis lui que je repasserai de temps en temps, autant que je pourrais.
Elle va te tuer tu sais.
Ouais.
Les deux amis rirent un peu. Passant près d'un stand de pommes, Eirdsidh fit son petit tour de passe-passe pour en voler une. Puis il se vante en la faisant rouler d'un bras à l'autre pour arriver dans sa main droite.
Tu change donc jamais?
Jamais!,répondit le futur marine alors qu'il croqua le fruit.
Ton père va pas aimer.
Ce qu'il sait pas, il peut pas tenir contre moi.


Tu feras quoi une fois là bas?
Sûrement de la paperasse. Tellement de paperasse, à en remplir une pièce et étouffer un troupeau.
Haha, très drôle Eirdsidh...
Quoi? C'est vrai!
Tu vas pas me faire croire que t'y est pas pour l'aventure.
Quelle aventure? Je veux une vie tranquille ici. Une belle maison sur la colline là bas où je pourrais voir le soleil se lever sur la plaine. Mes enfants courront comme des petits lapins alors que Anna me passera le petit-déjeuner au lit...
Cormag frappa Edwin à l'épaule avant de rire.
Sacré rêve Eirdsidh!
C'est pas un rêve! La vielle sorcière venue de Lorth me l'a dit!
Tu t'est fait voler ton argent!
Non, je l'ai volé en retour quand elle m'a dit que je finirait un pirate sur les mers.
Capitaine Eirdsidh, la terreur des mers!
Amiral Scott, le sauveur de Skye.
"Sauveur de Skye"?
Un jour, Skye sera en danger! Faudra bien qu'un Ecossais fort et malin vienne la sauver!
Toi, fort et malin? Un morceau de fromage ferait un meilleur job.
Ce sera déjà mieux que les Stewart.
Pas faux. Je te l'accorde.

Enfin, ils arrivent devant la vielle pierre runique devant laquelle ils jouaient quand ils étaient plus jeunes.

Tu vas me manquer Eirdsidh.
Toi aussi, Cormag. Toi aussi.
Pars pas, dis leurs que tu est tombé de haut et que tu n'est plus apte, on pourra t'aider à faire un faux platre.
Non. C'est mon choix.
Ils restèrent silencieux pendant un moment, pensant à ce qui aurait pu être si il restait.

Je dois y aller, Cormag. Ils vont bientôt être là. Dit à Anna que je l'aime, tu veux bien?
Bien sûr. Tout ce que tu veux.
Merci, t'est un bon type Cormag, reste tel que tu est.

Eirdsidh commença à repartir pour la ville alors que le chariot des gouvernementaux commençait à apparaitre au loin de l'autre côté de la plaine.

Eirdsidh! Non, Edwin!
Edwin se retourna pour regarder une dernière fois son ami.
Quand tu reviendra, on lancera la plus grande fête que Skye ait jamais connu, on videra l'équivalent du Loch en bière!

A la tienne, l'ami!

Eirdsidh MacScott, ou désormais du nom que le gouvernement lui a donné, Edwin Scott, ne reverra pas son ami. Cormag resta sans nouvelles du futur pirate. Au final c'est lui qui maria Anna et qui battit la fameuse maison sur la colline dont parlait Edwin. Peut-être qu'un jour, enfin, il reviendra dans sa province natale.

Mais son histoire sur Skye s'achève pas là, continuant dans la plus grande ville de l'ile: Lorth. C'est là que son destin fut forgé.


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Dim 12 Mai - 12:49
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Alors, monsieur... Eirdisdh MacScott?
On prononce le "I" après le "S", Commandant.
Eir...sidh?
Oui, c'est ça.
Le Commandant Rob Roy retire sa paire de lunnetes de lecture et se pince le nez entre les deux yeux, faisant un petit massage. Le bureau de Rob est un petit endroit assez tranquille dans le fort avec une vue sur la baie sur le côté. Les murs sont simples et remplis d'armes montés sur des plaques ou d'étagères remplis de livres, dossiers et rapports. Commandant Roy porte encore ses cheveux noirs courts et ses mutton chops qui lui donnent un air unique. Il a déjà connu le combat maintes fois avant d'être muté sur cette ile au peuple étrange.

Donc, si je comprends bien, Monsieur Scott, vous cherchez à entrer dans l'armée pour quelles raisons?
Pour servir ma nation, bien entendu!
Ecoutez, soyez honnêtes avec moi. Je tiendrais pas votre raison contre vous. C'est même plus rassurant pour moi que vous vous battiez pour quelquechose de... tangible, plustot qu'un concept aussi abstrait et faillible que le patriotisme.
Si je puis être honnête monsieur..
Continuez...
Mon père est William Scott.

Le commandant Roy ne changea pas d'expression, ne laissant pas trahir ce qu'il pensait vraiment. Il posa ses coudes sur la table et croisa les doigts de ses mains ensemble.

Hmmm, ça explique pas mal de choses...
Monsieur?
Vous êtes pris, Scott. Je veux vous voir avec les autres bleus en bas dans dix minutes.
Merci, Commandant.

Edwin se retourne et marche vers la porte. Le commandant l'interrompt alors qu'il ouvre la porte.
Et Scott...
Oui, commandant?
Visez un peu au dessus de la cible. Croyez-moi.

Edwin fit un simple salut, droit comme un piquet, et sortit de la pièce.

Robert Roy se tourna vers un vieux portrait sur le mur, couvert de poussière. Il representait un homme dans sa trentaine, les cheveux au vent et avec dans le fond un navire et une tempète presque apocalyptique. En dessous était une plaque dorée gravée avec des mots illisibles depuis le temps.

Il vous ressemble. Je pense que vous pouvez être fier de lui. Je m'occuperai d'en faire votre digne héritier...


Edwin circula dans les couloirs du fort. Les murs en vielle pierre et rempli de portes menant à différentes offices. Des soldats de différents rangs passaient, parfois riant, parfois stressés et portant beaucoup de paperasse, parfois en colère et poursuivant de jeunes fauteurs de troubles. Ces gens là n'étaient pas tous de l'ile, mais ils étaient humains comme lui, avec leurs peurs, leurs espoirs et leur vie.
Enfin il arriva dans la cour où se trouvaient les autres recrues. Il n'était pas le dernier, donc il a du attendre un peu. Pendant que certains retrouvaient des vieux amis d'enfance, que d'autres se battaient déjà, Edwin regarda la statue qui se tennait au centre de buissons en fleurs.
Elle est en bronze et dépicte le premier Roi de Skye: Black. Des offrandes se trouvent à ses pieds: fleurs, pièces, un peu de nourriture. Les oiseaux descendent des épaules du roi pour piquer les donations et les manger.

Garde à vous!
Les recrues se mettent tous en rang, Edwin inclus. Le lieutnant venu pour s'occuper d'eux est un blondinet assez grand et fort. Il porte une broche signée d'une figure d'épée plongée vers le bas.
Je suis Lieutnant Carnegie, vous êtes ici pour rejoindre la marine: le bras armé du gouvernement mondial. Votre travail est de défendre l'innocent contre les pilleurs, les hors-la-loi et les rebelles qui cherchent à causer du tord. Ce que nous faisons, nous le faisons pour nos familles qui nous attendent à la maison, pour les orphelins dont les pères sont morts sous le feu de la piraterie et des révolutionaires.
J'attends le meilleur de vous.

Et n'oubliez pas, nous sommes une famille ici. A partir de maintenant vous êtes tous frères.


Et ça fait de Rob notre papa, chef?
Un petit rire général dans l'assemblée éclata.

Votre père c'est l'ile où vous êtes nés, soldat.
Bien, prenez tous un fusil, je veux voir ce de quoi vous êtes capables.

Vous voyez les cibles là bas? Mettez vous tous sur la ligne, je veux qu'elles soient tous tombées sur le sol d'ici une heure.


Les recrues saluent leur lieutenant et vont vers la caisse d'armes se servir. Ce sont des vieux fusils qu'il faut charger par le barril. Ils sont assez lourds, plus lourds que ce à quoi Edwin s'attendait. Il n'avait jamais porté une arme à feu auparavant.
Le groupe s'aligne sur la démarquation au sol et se met à charger. Edwin suit les instructions expliqués par le lieutenant au fur et à mesure. Il braque son arme préparée et vise.
Prenez votre temps... FEU!
Tous tirent plus ou moins au moment où l'ordre est prononcé. Le son est bien plus fort que ce qu'imaginait l'Ecossais.

Toi, vise plus haut. Toi t'est trop à droite. Toi, tu as mis trop de poudre, dose bien d'accord.
Toi là bas, c'est quoi toutes ces balles? Faut pas bourrer, ça va t'exploser dans les mains. Tu veux finir sans mains, soldat?

Bien, on recommence.
Présentez armes, sortez la poudre, sortez le baton....


Edwin avait loupé sa cible, il a tiré trop bas, touchant la haie derrière.

FEU!

Cette fois, il vise plus haut, comme Rob lui avait conseillé tout à l'heure. La cible tombe avec un trou pile en son centre.

C'est bien! C'est bien! C'est bien! Trop bas! Plus à gauche cette fois! Hé, toi, on est pas dans une taverne, tire droit! Toi, c'est mieux, un peu plus de poudre par contre!
Enfin le Lieutnant arrive à Edwin.
Scott c'est ça?
Euh... Oui Lieutenant!
Vous avez un bon avenir devant vous, soldat Scott.
Merci, Lieutenant.
Carnegie repart et s'adresse encore une fois à tout le monde.
Vous voyez, c'est pas compliqué. On reprends, encore un round. Arme! Poudre! Baton!

Le cycle continua encore pendant 30 minutes. Avec chaque tir, Edwin sentit qu'il commençait à maitriser un peu son arme.

L'arme à feu, c'est la meilleure arme que vous pouvez avoir. Pour devenir épéiste il faut 10 ans d'experience en moyenne. Un fusil, même pas un mois. Et puis, n'importe qui peut en utiliser un. Vous en aurez toujours une sur vous.

Bien, maintenant on va faire une patrouille. C'est un truc de routine. Restez avec moi en rang, puis en ville vous serez par deux ou trois à passer dans les rues.


Le groupe de recrues et le lieutenant partent alors pour Lorth, descendant le bras de terre qui entoure la baie. Les canons sont en train de se faire échanger pour des modèles plus grands. Des ingénieurs et scientifiques sont postés sur les murs dans un labyrinthe d'échafaudages et de petites grues, montant des pièces en acier d'une taille massive.
La ville de Lorth en elle-même est une grande citée construite par les Stewarts dans cette baie sans vraie ressources. C'est la porte d'entrée à Skye, divisé entre les quartiers des Ecossais et les quartiers des Etrangers. La méfiance des autres est un élément très ancré dans la culture des habitants de Skye.

Scott était avec une autre recrue, un type venu des fermes au sud de l'ile. Il avait pas l'air très intelligent et parlait à peine la langue des étrangers. Ils font leur patrouille dans les quartiers des Docks, là où vont les étrangers. C'est des quartiers assez sombres parfois, après tout il y a toujours de la racaille dans le lot. Des mauvais fruits qui pourrisent toute la barquette.
Ach puis, Tua les chèvruth dans les plaines. Ab tellement verts!
Shut! Attends!
Un cri se faisait entendre dans les allées. Edwin courut vers la source, laissant son collègue derrière lui qui ne put le rattraper.

Il arrive sur la scène, un homme cachant son visage avec un foulard tenait une femme par le cou, plaquée contre le mur, et une dague dans l'autre main.
Tu vas payer, personne me refu...
Arrêtez vous!
L'Ecossais tenit son arme chargée, braquée sur le criminel. Il respira fortement.
Plus un geste, ou je tire.
Arf, un bleu. Désolé ma belle, je vais devoir faire vite.
L'homme entame le mouvement. Edwin ferme les yeux et tire.
Bang
Il tremble encore. Ouvre les yeux lentement et entends les pleurs de la demoiselle terrifiée. L'homme git sur le sol.
Rapidement, les autres groupes vont vers le son de l'arme à feu. Le lieutnant arrive et pousse les autres recrues pour arriver vers Edwin.

Il lui pose une main sur l'épaule alors que le soldat regardait le corps gisant, se retenant de vomir.
Hé, soldat...
T'a fait ce qu'il fallait faire. On est fiers de toi. C'est fini.


Il se tourne vers les autres recrues.
Le show est fini, on retourne à son poste!

Vennez avec moi monsieur Scott. On doit jetter le corps à la mer.
Le lieutenant et Edwin portent alors le cadavre jusqu'au port et jetent l'individu dans les eaux de la baie.

La première fois qu'on tue n'est jamais marrante. Normalement on passe les premières années sans avoir à vraiment tirer qui que ce soit. Vous inquietez pas, c'est normal ce que vous ressentez. Demain tout ira mieux.

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Dim 12 Mai - 20:05
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Comment dois-je interpéter cette lettre, Sergent Scott?

1502, Lorth sur l'ile de Skye.

Exactement comme c'est dit, Commandant. Je refuse l'offre de promotion.
Vous....Vous....
Le commandant Roy frappe la table un grand coup.
Comprenez vous seulement ce que j'ai du faire pour vous dégotter cette position? Lieutnant, directement, sans passer par le grade de Sergent-Chef pendant un an!
Roy arrange ses cheveux et pousse un soupir.

Vous êtes un de mes meilleurs soldats Edwin. Vous devriez prendre ce poste dans North Blue. C'est votre avenir qui est en jeu, votre carrière!
Sauf votre respect, Commandant: Je ne veux pas quitter Skye. C'est ma maison ici. Je vous ai servi avec loyautée pendant ces trois dernières années et je n'ai aucune ambition particulière.

Robert se leva et se mit face à la fenêtre. La baie est calme, en pleine réparations après la bataille il y a deux jours.

Edwin, ce genre d'attitude conduit à se faire bouffer par les autres. Surtout dans ce millieu.
Vous pouvez continuer à agir et croire que vous valez pas plus qu'un sergent de deuxième classe, mais croyez moi... Vous serez un des meilleurs que la marine ait jamais vu, si seulement vous vouliez faire le premier pas.

Je transmetterai votre lettre. Vous me devez un verre pour les ennuis que vous me causez Sergent.

Merci, Commandant.
Sortez d'ici. Allez en ville. Buvez et amusez vous.

Marchello était parti pour faire le rapport de ce qu'il s'était passé et coordiner les réparations sur l'Ile de Mann qui est sous juridiction de Skye. Pour l'instant, Edwin est seul en ville. Le port est encore doté de la carcasse d'un grand navire sans proue enfoncée dessus. Le palais est troué, en pleines rénovations après le combat. Les funérailles avaient eu lieu hier pour la fille Stewart.
C'était une famille longtemps enemie des Scotts, mais ils sont des Ecossais comme lui et il compatit pour leur souffrance aux mains des pirates. La place du marché est étrangement remplie de monde quand le Sergent arrive. Des gardes Ecossais empèchent la population de se rapprocher trop d'un orateur qui se tient au centre sur un tas de caisses en bois.

Oyez, Oyez, Ecossais et Etrangers, Citoyens et Réfugiés, ceci est une déclaration de nôtre Laird Stewart à la citée de Lorth et ses alentours sous son pouvoir.
A la lumière des évenements singuliers d'avant-hier, et une longue réflextion, j'ai, moi, Stewart, décidé d'octroyer à la Marine les pleins pouvoirs sur la province qui est mienne...


La foule Ecossaise est d'abord confuse puis hurle, outragée. Rammener plus de présence étrangère? Pire encore, leur donner une authoritée supérieure à celle des 12 Lairds? C'était crasher sur leurs ancêtres qui se sont battus lors de l'Invasion.

...Par la grâce du conseil et de Morrigan, une alliance plus approfondie avec le gouvernement garantira la sécuritée, la stabilitée et la survie de notre Ile de Skye contre la menace pirate et Révolutionaire ainsi que le nouveau groupe de terroriste qui se désignent "Décimas". C'est par ce partenariat que nous nous verrons devoir acceuillir une cohorte de 3000 soldats suplémentaires sur notre sainte ile ainsi que la rénovation du vieux fort en un bâtiment plus moderne et apte à servir l'armée qui nous protège tous. Que le fantôme de Black soit avec nous, et que la Brûme vous protège. Le 115ème Laird MacStewart.

Ces mots frappèrent Edwin comme une massue. Sa précieuse ile allait devenir une base militaire avancée. C'était pas de la protection, plus une prise d'hotages.
Alors que tous commençaient à jetter des fruits sur l'orateur, Edwin remarqua un enfant au regard empli de rage et aux nombreuses larmes à côté du piedestal. Ses cheveux étaient d'un noir marqué et son bras droit était caché sous une petite cape. Le petit est monté et s'est interposé entre la foule et l'orateur, entre les larmes et la colère.

De quel droit....
De quel droit?
De quel droit osez vous vous outrager.


Dégage gamin!
Ouais, c'est pas des affaires de morveux.

L'enfant retira sa cape et dévoile un bras remplacé par une machine. Tout le côté de son épaule et de son torse est brûlé, difforme.

Je suis Edward Stewart, fils du laird et frère d'une soeur assasinée.
J'ai perdu plus que mon bras ce soir là.
Vous, qu'avez vous perdu? Certains diront qu'ils ont perdu quelqu'un. Quoi, deux ou trois d'entre vous dans cette foule de milliers?
De quel droit vous plaignez vous?
Vous vous êtes pas battu quand l'appel du devoir a sonné. Non!
Vous avez passé votre temps à boire et à rire.
Pendant ce temps, ce sont des gens comme eux qui ont donné leur vie pour cette ville et ce peuple.




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Lun 13 Mai - 19:16
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Les tensions montent entre les forces du Laird et le peuple en bas. Finalement une brique est lancée sur la tête de l'enfant. C'est de trop, Edwin décide d'agir et va donner un coup de poing à celui qui a fait ça.
Edward couvre sa blessure avec sa main mécanique. Le coup a coupé une partie de son front, il saigne.
Arrière!
Et toi t'est de leur côté, sale lécheur de bottes!
J'ai dit arrière!
Edwin sort son épée et se met avec les gardes pour défendre le fils du Laird.
Un pas de plus et j'hésiterai pas à trancher.
Chien de gouvernemental! Bhrath thu do dhaoine! [Tu as trahis ton peuple!]

La foule est agitée comme une force de la nature. Le Sergent prend en charge la situation et ordonne aux gardes de former un carré autours des VIP et de retourner au palais. Edwin dirige l'escorte.

Sergent, je n'ai pas encore fini mon....
Je ne crois pas que vous voulez finir ce discours en enfer. C'est fini. Vous pouvez pas discuter avec des gens qui en sont au physique.
Le sergent va voir l'enfant et sort un tissu blanc pour nettoyer son visage.
Voilà. Maintenant je te ramène chez toi.

Je sais pas si ce que tu viens de faire est très courageux ou très stupide.


Un homme se jette avec un couteau de boucher sur Edwin, surement un fou. Le sergent se retourne et tire dans la tête de l'agresseur. Suite à cette action, la foule panique et fuit la place du marché. L'Ecossais attend un peu avant de ranger son arme et reprends la marche.

C'est quoi votre nom?
Sergent Scott, à votre service Edward Stewart.
Edwin fit un salut de militaire, mais c'était plus détendu que celui qu'il fait au commandant.
M...Merci.
Il n'y a pas de quoi. Je fais simplement mon travail.
Un silence est marqué alors qu'ils passent dans les rues de la ville.
Vous... Vous avez participés à la bataille?
Oui, j'ai pu me battre aux cotés de l'étrange troupe venue en navire.
C'était qui ces gens?
Qui? La troupe?
L'ennemi.
Edwin soupire et réflechit un peu avant de répondre.
Il y avait un navire pirate, celui qui a tiré sur le palais. Et puis il y avait aussi un groupe de criminels de l'autre côté qui cherchaient à causer des ravages.
Sont ils morts?
Oui.
Dommage. J'aurais voulu les voir pendre sur la place publique.
Ils ne seraient pas restés assez longtemps pour ça.
Sergent... J'ai peur... Peur de ce qui peut arriver.

Edwin mit sa main sur la tête de l'enfant et caressa ses cheveux.

On a tous peur du noir, chaque créature qui respire. Ce qui fait le courage, c'est la force de regarder cette peur dans les yeux et de pas se laisser guider par elle.
Et puis, tu peux toujours m'appeller si t'a besoin d'aide.

Scott... MacScott?
Oui, Eirdsidh MacScott.
Alors jurez de venir me sauver quand j'en aurai besoin, Eirdsidh MacScott.
Edwin gloussa un peu face aux mots du fils du Laird.
Désolé, mais je peux pas t'accorder cette promesse. J'ai d'autres gens à protéger que juste le fils du Laird. Les gardes sont là pour ça.

Enfin, ils arrivent au palais. C'est un batiment en 3 branches positionés en U avec une cour au centre. La branche centrale a un étage de plus que les autres, une grande veranda ou dome en verre par-dessus qui est troué après la bataille. Un autre trou est deux étages en dessous, au niveau d'un couloir ou d'une grande salle, Edwin ne distingue pas depuis la grille.
Au moment d'entrer dans la demeure royale du Laird local, il remarque qu'Edward tient fermement sa main. Le métal est étrangement tiède voir chaud, ça ne pince pas. Les grandes portes s'ouvrent avec un petit grincement.
Les jardins de la cour sont entretenus par trois jardiniers qui sont actuellement sur place. Des ouvriers transportent les pierres pour réparer la brèche du palais. Le soleil couchant se reflète d'une manière magnifique sur la verranda supérieure. Quelques filles de notables sont en train de discuter et rire dans un des coins de la cour avec leurs accoutrements chics. Les couloirs interieurs sont décorés de colonnes en marbre et de peintures de la taille des murs. Décidément, Stewart a rejeté son héritage Ecossais pour embrasser l'idéal étranger.
Edwin monte les escaliers, chaque pas résonant sur la pierre lisse et comme neuve. La lumière de l'exterieur innondait le palais de ses rayons, comme de la magie.
C'est ainsi qu'il erra pour trouver la salle du throne du Laird.
Là se tenait le vieillard qu'il avait vu quand il avait 7 ans: MacStewart.

C'est un homme chétif, fin, mourrant sûrement. Son crâne avait perdu presque tous ses cheveux et ses joues sont évidées. Son regard est celui d'un homme ayant vécu, doté de tant de cernes qu'on pourrait y compter ses années.

Papa!
Edward lâcha le Sergent et courra rejoindre son vieux père. Ce dernier le prit sur ses genoux avant de fixer le soldat dans sa maison.

Merci... Sergent Scott...
Vous vous souvenez de moi?
Je me souviens de beaucoup de choses. C'est la fiertée d'un Stewart comme moi. Alors dites-moi, comment allez vous?
Euh...Bien je suppose.
Le vieil homme sourit, ammusé.
Je me souviens de l'enfant observateur que j'ai vu débarquer au conseil il y a quelques années. J'ai tout de suite vu ce que votre père me disait quand il voulait me convaincre de t'admettre dans la session.

Lui et moi partageaient un rêve. Un rêve qu'on ne pourra pas accomplir dans cette vie.

Je...Je suis flatté, mais je dois retourner faire mon devoir. Si vous me le permettez, je vais partir.
Edwin se baissa respectueusement et se retourna pour partir.

Attendez, Eirdsidh.

J'ai quelquechose pour vous. Venez ici.


Edwin revient, plus lentement, faisant attention à chaque pas. Une fois trop près, le vieillard aggripa son bras et le tira vers lui.

Dans aucun cas vous le perdez. C'est une pièce qui appartient au rêve que vôtre père et moi ont partagé. Je veux que vous l'ayez. Il sera entre de bonnes mains.

Le vieil homme posa sa main tremblante dans cette d'Edwin. Quand il la retira, un objet un peu étrange était là.
On aurait dit une sorte de garde pour une épée. C'est un morceau forgé en un métal inconnu aux yeux du sergent, probablement une invention des nains ou des géants. Les gravures montraient des scènes du Pacte de la Brûme. Au centre, Morrigan la protectrice de l'Ile, face à l'observateur et semblant triomphante. Dans chaque main elle tient respectivement un morceau de brûme et un éclair.
C'est étrange.
Morrigan n'est pas associée aux tempêtes.

Dealanach
Quoi?
C'est son nom. Vous comprendrez quand vous serez prêt.

Edwin repartit un peu confus. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi le Laird lui avait passé cet objet, ni à quoi ça servait. C'était très étrange, il en parlait comme si c'était une arme finie, complète.
On ne donne pas un nom à une garde.
Finalement, il rangea l'objet dans sa poche et l'emporta avec lui partout par la suite, encore ignorant de la nature véritable de l'objet dans ses mains, ou de l'emplacement des autres morceaux.

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Mer 15 Mai - 21:18
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Deuxième moitiée de 1503, Ile de Sanday; Territoire de Skye.

Pillage d'une ile gouvernementale. C'est un crime, soldat.
Un homme, le visage battu et ensanglé est tenu à genoux devant le sergent Edwin Scott dans sa tente. Il tient un rapport à la main détaillant les actions illégales et néfastes de ce soldat.
Ce sont que de la vermine....
La phrase du pilleur fut interompue par un coup de poing dans le visage donné par un des autres soldats le tennant. Edwin soupire et pose le rapport sur la table.
Je me dois d'entreprendre une action disciplinaire contre vous et votre groupe. Grace à vous, le travail de la marine sera plus compliquée et son influence réduite.

Le prisonnier crasha sur le sol devant Edwin.

Vous êtes un des leurs... Un salle ecossa
Cette fois le sergent lui-même donna le coup.
Mettez-le aux chaines. Les oiseaux décideront de son sort.

Si il tente de s'échapper, executez-le sur le champ.

Les soldats saluent et emportent l'homme.

Le Sergent soupire, dos tourné à l'entrée.
C'est la troisième fois ce mois. C'est pas possible...
Les actions de révolte ou de tensions entre les nouveaux arrivants et le peuple ne font qu'augmenter en fréquence et intensitée. C'est qu'une question de temps avant un mort.

Sergent?
Oui?
L'homme salue son supérieur.
Le Commandant Rivière est arrivé.
Enfin! J'ai l'impression d'avoir attendu une éternitée.
Edwin sort de sa tente, allant à la rencontre du nouveau commandant.

Enchanté, Commandant. Sergent Scott, Garnison de Skye, pour vous servir.

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Sam 18 Mai - 18:45
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Le nouveau commandant des forces de Skye est un homme assez large, peu intelligent et arrogant. Le genre d'incompétent qu'on envoie sur des situations qu'on veut empirer ou qui n'ont pas d'importance. James-Lee Rivière, né sur une des grandes iles de Grand Line d'une famille aristocrate mineure. Son visage est marqué d'un nez prédominant et des yeux de furet paranoïaque. Ses cheveux sont partis sur les côtés et au centre forment une sorte de pic qui flotte au dessus de son visage sans tomber dessus. Il porte une moustache relativement petite mais épaisse ainsi qu'un gros bouc.
Sa voix est porté par l'odeur de mauvais alcool et de putréfaction.

Sergent... Je vois que vous préparez une execution.
Ce n'est pas exactement ça, mais oui.
L'homme renifle, faisant entendre tout de suite que son nez est rempli à raz-bord.
C'est bien. Au moins vous n'êtes pas une mauviette. Pas comme ces poules au dessus qui se croient tout permis.
Commandant, puis-je savoir la raison de votre visite?
Courtoisie, j'avais envie de savoir avec quel genre d'homme ou rat je vais travailler. Vous....
Vous, vous me paraissez acceptable.

Euh... Merci, Commandant?
Je vais aller sur l'ile principale pour inspecter mon... nouveau bureau.
Continuez votre travail. Hésitez pas à en tuer une dizaine pour l'exemple: ça aide plus souvent qu'on veut l'admettre.


Edwin marque l'étrange rencontre d'un salut parfait avant de retourner faire son travail.
C'est surtout de la paperasse, mais c'est mieux que de se battre tout le temps ou d'écrire des rapports sans fonds. En tout cas ce commandant est étrange et ne cessera pas de l'être. Il avait prit Edwin pour le genre de soldat sans scrupules et sans pitiée qu'il voulait avoir et le garda donc près de lui durant les mois à suivre.

Marchello, me reçoit-tu?
Parfaitement Amigo, que veux tu?
Rien, juste parler avec mon meilleur ami.
Haha, et bien. J'ai eu une dure journée: plomberie a explosé dans le fort et un imbécile a cru à une attaque. Il a fallu une bonne demi-heure pour s'occuper du problème.
A ce rythme on devrait être Lieutnants.
Nous le sommes déjà officieusement.
Je commence à regretter d'avoir pas pris cette promotion...
C'est jamais trop tard tu sais. Une grosse bataille et tu peux passer tes jours à fumer des cigares dans un bureau avec les plus gros du lot.
Ou tout perdre.
Ou tout perdre, ouais.
T'as jamais eu envie de retourner à South Blue?
Parfois. C'est vrai.
Parfois mon ile me manque. Mes amis d'enfance, ma grand-mère et sa soupe aux lardons...

Une soupe aux lardons?!
Rigole pas! C'est une superbe soupe, tu gouttera jamais mieux dans ta vie!
Tu sais, j'en doute. La bière des amazone doit goûter mieux.
Je te jure! Parole de pirate!
Alors là, tu enterre ta propre tombe.
Hahaha...

Faut qu'on se refasse une taverne.

Et un bordel, jamais oublier le bordel.

Décidément, toi!
Hé, je connais les meilleurs en ville à force!
Je me fie pas trop aux goûts d'un étranger.
Au contraire! On a tendance à mieux juger les filles d'ailleurs.
Les deux hommes rient en parlant à travers leur den den mushi.

On se revoit dans deux semaines.
A plus! Je tacherai de t'en garder tous frais!



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Jeu 1 Aoû - 12:46
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Ayant fini son travail immédiat, signant les quelques papiers qui permettaient une compensation des dégats causés par les pilleurs aux villageois, Edwin sortit de sa tente tranquillement pour marcher dans le camp. Il était construit sur une petite colline dans les zones moins frigides de l'Ile. En effet Sanday était une ile à l'air glacial, il n'était pas rare qu'il y neige. Parfois, lors d'hivers intenses, on peut traverser la manche entre Sanday et Skye. Le froid est quelquechose auquel Edwin et les autres écossais sont habitués depuis leur enfance, mais ce n'est pas le cas de la pluspart des étrangers qui arrivent sans préparations. C'est ce froid qui a trahi un autre conquérant étranger il y a bien des siècles selon les légendes de Skye. On raconte l'envahisseur Roarner, un guerrier de grande taille aux cheveux et barbe longues. Il venait de terres plus chaudes et douces, ne portant qu'une tunique légère lors de son arrivée. Il avait attaqué lors d'un terrible hivers, sa flotte s'est retrouvée emprisonée dans les glaces et son armée mourut de froid. Lorsqu'il avait atteint le premier village, il brûla tout ce qu'il pouvait pour tenter de se réchauffer. A la fin, le triste homme brûla même ses vêtements et on le retrouva face contre terre dans la neige.

Si Edwin voulait éviter quelquechose, c'est que cela arrive aussi à ses hommes, aussi ingrats qu'ils soient.

Il circula vers l'armurie improvisée: une série de tentes ouvertes où les armes et les munitions étaient plaçés dans des caisses. Ils n'avaient pas à leur disposition de créations extraordinaires dont le reste de l'armée gouvernementale pouvait disposer dans le monde. Skye est une ile dangereuse et la majoritée de l'armée qui y était postée vient de là. Donner des armes en trop grande quantitée, c'est demander une révolte, voire une guerre d'indépendence.
Il pouvait voir ses hommes netoyer les armes dont certains gelés. Certains de ses hommes ont laissé tombé l'uniforme et opter pour des vêtements plus chauds. Edwin toléra cette pratique tant qu'ils ne faisaient pas de démonstrations de force ou de batailles.
Il faudrait vraiment des uniformes d'hivers.

Enfin, Edwin passa dans le centre du camp où certains commençaient déjà à allumer un feu pour se réchauffer. Le sergent Scott prenait son temps.

Caporal Benzier? Caporal Liam? Caporal Carthy?
Les trois hommes se lèvent et saluent leur officier supérieur.
J'ai besoin d'aller visiter le village que le Caporal James et sa bande ont attaqué pour rassurer la population, vous allez me servir d'escorte.
Oui Sergent Scott!
Bien, merci. Prenez vos armes et vérifiez que le gel ne les a pas enraillés.

Le petit groupe quitta le camp de la Marine et descendit sur la tundra de Sunday. Il y a peu d'arbres dans cette région de l'ile, la grande forêt de pins étant plus au nord sur le front de mer. Dans les environs il y a trois petits villages dont les activitées sont plus tournés sur de la cueillette et de la pêche. Selon le rapport de ceux qui ont capturé les pilleurs, le village en question est celui de Southburough. Le sergent inspecta sa carte un instant, il n'était pas un natif de Sunday et s'y connaissait très peu dans la géographie du lieu.
C'est dans cette direction.
Plus il avançe, plus il est sûr de sa destination, il peut voir de la fumée monter dans les cieux. Au début, il pense à une cheminée allumée. Enfin, il voit que c'est bien trop épais pour une cheminée. Il s'agit donc d'un feu.

Sans hésiter, Edwin accéléra la marche et finit en courant. Le village finissait de brûler. Les maisons sont en cendres, dévastés par les flammes. Des corps sont éparpillés, léchés par les flammes au point où ils sont impossibles à reconnaitre.

Le rapport parlait d'un pillage. Pas d'une attaque.
Sergent.. Je...
Le Caporal Liam se mit de côté pour vomir après avoir vu un corps meurtri. Edwin en a aussi le ventre tordu mais tenait bon. Il est sous le choc, une telle barbarie commis par ses troupes. Le sergent fronça ses sourcils. Quand il retournerai au camp, il va tuer ceux qui ont fait ce crime comme les chiens qu'ils sont.
Liam, retournez au camp, dites leur que je veux James et sa bande attachés à des poteaux quand je reviens. Mettez les face à la mer de l'Est.
La... La mer de l'Est?
Oui, je confirme cet ordre. Carthy et Benzier resteront avec moi pour enterrer les corps.
Le Caporal Liam hocha de la tête, essuya sa bouche et repartit dans la neige, utilisant son fusil comme bâton de marche. Le sergent alla chercher sous les débris des pelles. Il en jetta une à chaque Caporal.
Vous allez m'aidez. On va creuser les trous là, là et là. Vu le froid nous n'aurons pas le temps pour une sépulture chacuns. On devra faire trois fosses.
Ils ne pourront se reposer dignement, mais je vais m'assurer qu'ils se reposent en paix.
Allez! On creuse! Vous attendez qu'on meurt de froid?


Edwin et ses subordonnés s'emploient à la tâche, creusant la neige et la terre dans le froid de la tundra de Sunday. Ils déposent chaque corps de manière allongée, donnant leur le plus de respect qu'ils peuvent malgrès les conditions. Edwin y mit son corps et son âme pour assurer un repos éternel aux âmes des défunts. Ce crime est impardonnable pour lui. C'est non seulement indigne d'un protecteur du peuple, mais c'est une attrocitée qui mérite pire que la mort.
C'était des gens sans défence, ils ne pouvaient pas fuir. Les traces de balles dans les murs en bois carbonisés montrent au sergent que ce combat tenait plus d'une execution que d'une bagarre de rue.
Il avait honte.
Honte de ses hommes, honte qu'il ne pouvait pas les tenir en laisse, honte du gouvernement qui avait permis ce genre d'évenement en intensifiant leur présence locale.

Enfin, il avait le corps d'une enfant dans ses bras. La fille avait sans doute pas plus de 5 hivers. Elle a un visage doux aux cheveux roux légèrement dorés et tressés à la manière traditionelle des Clans du nord. Sa robe est beige, couverte de motifs folkloriques rouges et bleus embrodés à la main. Dans sa main est un doudou en tissu rempli de paille. Du sang recouvrait son torse, sa peau est pâle et son toucher froid. Edwin déposa ce dernier corps avec cérémonie. Enfin, il déposa les morceaux de bois qui n'avaient pas totalement brûlés et alluma une flamme.

Que Morrigan vous guide vers l'éternitée. Que vos âmes se repossent en paix dans les champs de l'au-delà et que la brûme porte vos conseils vers le monde des vivants...

Les autres soldats regardent Edwin faire, ils sont étrangers et ne comprennent pas trop les traditions des habitants de Skye, mais ils peuvent comprendre que c'est une cérémonie importante. Ils se taisent et attendent que leur sergent finisse.

Reposez sans colère, sans tristesse et sans joie. Libérez vous de ce monde et rêvez du suivant qui vous attends. Cueillez les fruits de l'arbre jaune et protégez ses pousses, car quand le temps viendra d'autres vous rejoindrons.

Enfin, Edwin commence à recouvrir le feu de terre et à boucher les trous. Les autres le suivent.
Vous connaissiez la gamine? Elle paraissait importante pour vous.
Non. Je ne la connaissait pas.
Alors pourquoi....
C'est une enfant de Skye. Nous sommes une grande famille ici. Que l'on soit d'un autre clan, d'un clan ennemi ou ami, au final nous sommes tous écossais, tous fils de Black. Quand quelquechose nous atteint en tant que peuple, nous l'affrontant en tant que peuple.
Carthy demanda pas plus au Sergent Edwin Scott, car dans ce moment il n'était pas Edwin Scott mais Eirdsidh MacScott, un écossais comme les autres.
Nous pouvons rentrer à présent. Il y a de la marche à faire.
Sans plus attendre, Edwin mena la marche du retour vers le camp de la marine, laissant une larme tomber en chemin.

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Mar 13 Aoû - 19:33
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L'air de la falaise est glaciale au point de presque geler les yeux d'Edwin et ses hommes. Devant eux se trouve la Mer de l'Est tel que les Ecossais l'appellent. C'est la côté la plus à l'est de Sunday, réputée pour son arrivée de vents et eaux froides du Nord qui donnent le climat particulièrement frigide de cette ile et une partie de Skye. Les accusés sont attachés à des pieux en bois face à la mer, plusieurs dizaines de mètres au dessus d'une mort sûre.
Cette execution est une méthode que les hommes de Sunday utilisaient pour les crimes les plus grâves. Ces assasins allaient subir le vent mortel de fin de journée. Quand Edwin reviendra demain, il ne restera que des cadavres bleus aux bouches bées et souffrants.
Pendant ce temps, il cherchait dans son uniforme les paroles qu'il devait prononcer avant que la sentence soit définitivement rendues.

Caporal James, Soldat Brian, Soldat Oresan, Soldat Claireaux, Soldat Pinteron, vous êtes accusés de pillage, de meutre et de trahison. Souhaitez-vous vous défendre?

Va te faire voir salle écossais!
Ouais, on a rien fait de mal! La meuf m'a frappé dans le visage!
Qu'est-ce que ça fait en plus, un village de ploucs en plus ou en moins?
Ils sont pas comme nous, ce sont des sauvages sur cette ile! Vous autres, vous voulez suivre ce... ce barbare? N'êtes vous donc pas des vrais gouvernementaux?

La cour martiale vous considère coupables et vous serez attachés à ces pieux jusqu'à ce que mort s'en suive, ainsi que la tradition locale le veut.
Nous enverrons vos payes et vos biens à vos familles.


Edwin commença à se retourner pour repartir. Ses hommes hésitent encore un peu, concernés par les cris du Caporal James.
Hé, hé, hé! Vous allez pas me laisser là?! Regardez le! Il n'est pas humain!
Cette phrase mis le Sergent en colère qui revient et donne personnellement un coup de poing dans le visage du Caporal.
Pas humain? Je crois que l'homme qui tire sur une enfant sans défence, lui il est pas humain.
Le Sergent Scott sort la poupée de l'Enfant et l'attache au torse du Caporal James.
J'espère qu'avec ça, vous prendrez peut-être conscience de vos actes dans vos derniers moments.

Enfin Edwin repartit pour son camp. Il ne se retourna plus et n'écouta plus les paroles du condamné à mort. Cette fois c'est fini.

Une affaire de la sorte, ça plombe le moral d'une personne pendant un long moment. Quand le Sergent rentre au camp, il ne dit rien et va se poser dans sa tente personnelle. L'Ecossais alluma une lampe à pierre de force, une fabrication artisanale de Skye usant des pierres magnétiques des montagnes écossaises. C'est moins efficace que les dials qu'importe le gouvernement et certains marchands, mais il y a une certaine magie là dans cette pierre noire et crasse qu'on déterre pour en faire un crystal aussi pur qui tourne et tourne comme une dance.
Edwin sortit un journal et commença à faire son rapport de l'execution d'aujourd'hui.

Il n'a aucune envie de rester plus longtemps sur cette ile tout au Nord de Skye. Les réparations se finiront bientôt, il l'espère. Deux semaines c'est long quand on est isolé dans la neige, loin de ce qu'on aime faire ou des gens qu'on apprécie.

Enfin, le Sergent s'endormit à son poste, assis, tranquillement.

Sergent Sco...
Le Soldat Kircheiss se tut et mit son bras pour empêcher son compagnon de réveiller leur supérieur. En silence, ils vont chercher la couverture du lit d'Edwin et la lui posent sur les épaules pour le couvrir.
M....Merci Sergent.
Ils se retirent, laissant le Sergent Edwin Scott endormi et rêvant des aventures de son ancêtre sur les hautes mers.


--------------------------------------------------------------------------

1504, Lorth, Ile de Skye

Encore une convocation... J'espère que ça va pas être encore pour me dire d'aller m'occuper des nouveaux...
Tu trouve pas d'ailleurs que c'est bizarre?
Quoi?
Bah, toutes ces recrues in-extremis ainsi que les soldats qui ont été mutés dans le coin. T'a vu tous ces navires dans le port dernièrement en plus?
Je comprends ce que tu dis, mais je pense pas qu'on va nous faire participer à une quelquonque bataille.
Je ne suis pas de ton avis. On part en guerre, je le sens d'ici.
Ha, en guerre contre qui?
Tout le monde, voyons! En particulier les Révolutionaires et les Pirates.
N'oublions pas les décimas...
Ils sévissent pas trop ici. Non, je pense qu'on va affronter l'un des deux.

Les deux Sergents marchent dans les grands couloirs de la base de la marine. Les murs sont ornés de décorations et les fenêtres sont grandes et laissent entrer une grande quantitée de lumière comme si on était dans un palais baroque ou fin de renaissance. Le sol est en marbre et régulièrement lavé. Ces décorations sont un des avantages d'être supportés par le clan le plus riche de Skye, les MacStewarts.
Les hommes arrivent enfin à la porte du bureau du Commandant et entrent.
Plusieurs lieutenenants et Adjudants sont présents. Ils chuchottent ensemble, Edwin reconnait quelques visages issus du coin mais il y a beaucoup de personnes qui ont été ammenés ici pour une raison qu'il allait bientôt enfin savoir.

Messieux, Mesdames, vous comprenez que notre gouvernement et les citoyens qu'il protège sont menacés depuis des années par ces criminels: Pirates, Révolutionaires et maintenant Décimas. Vous voyez tous ces navires dans le port, tous ces soldats dans les rues et vous vous demandez ce que vous faites ici, sur une Ile déjà pacifiée depuis longtemps.
C'est que nous avons une information capitale qu'un malheureux rescapé nous a fourni. Dans quelques jours, les plus grands pirates de la région vont se trouver au même endroit pour former une alliance. Et bien vous savez quoi, nous allons les écraser comme les moustiques qu'ils sont!
Dès ce midi, vous et vos hommes embarqueront sur les navires pour rejoindre le Vice-Amiral d'East Blue lui-même! Avec cet individu de nôtre côté, nous ne pouvons pas échouer!


Tout le monde salue le Commandant.

Vous pouvez disposer, le départ est à midi!

Edwin et Marchello quittent la pièce avec une grande part des officiers, certains restant pour demander des questions.

Je te l'avais bien dit! Une guerre, mon ami, une guerre.
C'est bien une de ces fois où j'ai horreur que tu ais raison.
Ha, suis ton instinct et tu vas t'en sortir. Est-ce que je t'ai menti un jour?

Les deux hommes rient ensemble un peu.

Quand on reviendra sur l'Ile, je pense que je vais quitter l'armée. Je vais rentrer dans les terres MacScott et retourner à ma famille, ils me manquent. Et puis je suis fils de seigneur, je peux me permettre de pas avoir un métier! Je vais devoir diriger un jour!

Marchello écouta Edwin mais essaye de cacher une profonde tristesse qui l'accable. Au fond, il sait que Edwin, son ami, va mourir dans ce combat qu'il a lui-même orchestré pendant toutes ces années. Il n'avait jamais imaginé il y a tout ce temps qu'il se ferait un ami auquel il serait vraiment attaché.

Seigneur Edwin Scott de Skye. Je sais pas mais ça sonne pas très bien.

Qu'est ce qui sonnerait mieux à ton avis?

Je sais pas... Que dirais-tu de Capitaine Scott?

Edwin rit un coup.

On dirait le nom d'un pietre pirate!

Hmm, je sais pas. Moi je préfère penser que ce serait le meilleur pirate qu'on ait vu depuis des années. Un qui... boulverserait les choses, je pense.

Bref, on a des équipe à rammener d'ici une heure.

C'est vrai, à tout de suite, Edwin!

A tout de suite, sale Sasenach!


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Jeu 15 Aoû - 12:31
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L'armada posté dans la baie de Lorth imposait un certain respect de par son nombre et sa grandeur. Edwin n'avait jamais vu autant de navires aussi équipés avant. Le vent souffre dans les bannières de chaque mat, dévoilant un spectacle qui semble sorti des vieilles légendes sur l'arrivée de la Marine pour la première fois sur l'ile de Skye.
Le Sergent arrive au port avec sa troupe de quinze hommes, certains l'ayant suivi depuis Sunday et d'une loyautée irréprochable. Pourtant, Edwin sentit un certain malaise à monter à bord du paquebot qui lui était désigné.

Et bien messieux, je pense que nous allons avoir droit à une bataille digne d'une pierre à runes! J'espère qu'on va pas me mettre en tunique dessus.
Un petit rire éclata dans la troupe, laissant sortir la nervositée qui s'emparait des soldats.
J'espère qu'on va nous graver à l'avant de la charge comme les héros que nous sommes.
Ouais, et qu'on me donne la barbe dont j'ai toujours rêvé!
Sur ma gravure je souhaite être couvert de tatouages magiques comme les anciens guerriers d'autrefois comme Ligrah "Le Sans-Peur" ou Framer "Le Bleu".
Et puis, faut aussi que le petit John ait plus de muscles!

Hé, le petit John se débrouille très bien tu sais!
C'est ça, Petit John, c'est ça!

Mais voilà donc le légendaire Sergent Scott!
Un homme de grande taille, blond et avec une sacré carure arrive vers Edwin, les bras ouverts.
Lieutenant Carnegie!
Les deux hommes font un calin d'amitiée assez court.
Enfin j'ai entendu que je devrais vous appeller Capitaine à présent. Comment allez vous?
Ha, j'ai eu ma promotion après avoir combattu dans les eaux de Grand Line. J'ai mon propre navire, et vous êtes dessus.

Edwin regarde autours de lui, admirant le paquebot de son ancien supérieur et l'homme qui lui a appris à tirer. Le travail du bois est impécable, le navire a un aspect assez profilé pour la vitesse et porte sur lui 30 canons. Les grandes voiles blanches portent le navire dans le vent et deux drapeaux volent dans le vent: celui du gouvernement et celui des MacCarnegie. C'est ainsi qu'était fait le fameux "Fionn MacCumhail", fier navire de la Marine.

Les couleurs MacCarnegie, ils doivent être fiers de vous.
Oui, les MacScott aussi d'ailleurs.
Hmmm?
Eirdsidh, je sais que vous avez pas parlé à la famille depuis quelques temps, donc je voulais vous mettre au courant personellement, et je crois que c'est le meilleur moment. Je vous invite dans ma cabine.
Ha, volontiers, je sens que mon père a encore fait un truc...

Les deux Ecossais entrent par une porte en bois orné d'une fenêtre de petite taille et d'une poignée en fer forgé. L'intérieur est une cabine classique équipée de cartes, d'un lit, d'un bureau très humble en bois et de grandes fenêtres à l'arrière. Il y a aussi une petite bibliotèque remplie de paperasse et de quelques livres de légendes écossaises. L'armurie personnelle du Capitaine est rangé à côté de son lit et un pistolet est caché sous son coussin.
Asseyez vous.... Cousin.
Cousin? Oh.... Je vois.
L'expression d'Edwin change vers quelquechose de plus sérieux. Il s'assoit devant le bureau du capitaine et regarde Seòras MacCarnegie dans les yeux.
Ahem. Oui.
J'ai été fiancé à votre soeur. Ce sera un mariage matrilinéaire, nos enfants seront des MacScott et les MacCarnegie ne pourront pas hériter de leurs biens d'une quelquonque façon.

D'accord, mais je ne suis pas le pragmatique qu'est mon père. En revanche je comprends pourquoi vous voulez me parler à ce sujet à présent...
Oui, en effet.

Edwin penche sa tête en arrière. Il pensait pas qu'il devrait honorer sa soeur juste avant d'aller risquer sa vie dans le plus grand combat qu'il vera à son avis.
Et vu que vous êtes l'héritier du Laird, selon la tradition je dois....
Je sais... Je dois juste... Donnez moi le temps d'absorber tout ça, je pensais pas que j'allais devoir me confronter à ça à un moment aussi cliché.
Désolé, c'est juste que j'ai pas eu le temps de revenir à Lorth avant, et je souhaite régler ça au plus vite avant les cérémonies.
Attendez, Attendez... Quoi?
Les Cérémonies?
Oui, elles ont lieu quand?
Seòras racle sa gorge. Il n'était pas vraiment en contrôle de la situation, son père et la tête de la famille MacCarnegie ayant arrangé l'union à sa place pendant qu'il était en mer et ayant jugé bon de l'avertir qu'après que ce soit conclu.
Elles ont lieu dans un mois. La cérémonie se passera sur l'ile de Mann, au niveau de la statue de Black.
Edwin pousse un soupir.
MacCarnegie a toujours aimé les spectacles, ça m'étonne pas de lui.
Bien, je veux savoir une chose Seòras. Est-ce que tu as seulement rencontré Lili? Je veux dire, tu sais dans quoi tu t'engage?

Je sais, et je suis déterminé. Oui, je l'ai déjà vue lors des festins d'Hivers et j'ai pu lui parler longuement de la forêt. Elle m'a enchanté avec ses paroles sur tous les oiseaux de la région et sa culture sur les différentes traditions musicales de Skye, comme les joueurs de flutes de la grande montagne...

Edwin hausse un sourcil. Il... Il est vraiment amoureux de Lili MacScott en plus? On dirait plus un coup de foudre qu'autre chose, mais il est certain que le Laird MacScott ne marierait pas sa fille avec un type dangeureux ou un homme qui l'aimerait pas. Même si il reste encore ce vieillard pragmatique à qui les fins justifient souvent les moyens.

C'est bon, juste arrête.
Il soupire encore une fois.
Cette affaire me dérange pas mal, mais bon, je vais te faire confiance car tu est mon ancien supérieur, que tu m'a guidé et que je sens que tu peux l'aimer à sa juste valeur. Donc d'un Fils de Laird à un Fils de Clan, je t'accorde mes souhaits.
Merci, Eirdsidh MacScott.
Edwin se lève, l'affaire étant conclus pour lui. Mais alors qu'il fait ça, il est interrompu par le Capitaine qui lui passe une claymore cérémoniale écossaise, gravée des symboles de chaque Clan de Skye.
Edwin regarde l'arme puis Seòras.
On va sérieusement devoir faire ça?
C'est partie de la tradition, et vous êtes le futur Laird MacScott. Je dois donner ma loyautée et servitude à mon futur Roi.
L'époque des rois écossais est révolue depuis longtemps sur Skye, mais très bien, si ça te fait plaisir je te fais les rites de servitude.
Edwin prends l'épée et Seòras se met un genou à terre devant lui. Edwin plante l'épée droite devant lui et le tient avec sa main droite sur le pommeau et la gauche par-dessus.

Seòras MacCarnegie, an toir thu mionnan dìlseachd do rìgh a-nis agus an-còmhnaidh? [Seòras MacCarnegie, jures tu loyautée à ton roi maintenant et à jamais?]
Tha mi a ’mionnachadh a bhith a’ frithealadh rìgh an Eilein Sgitheanaich gus an tèid an anail mu dheireadh agam [Je jure de servir le Roi de Skye jusqu'a mon dernier souffle]
Ahem, c'est "rìgh a ’Chaisteil Dhuibh" pas "rìgh an Eilein Sgitheanaich"  ["Roi du Chateau Noir"|| "Roi de Skye"]
Biodh crith air do nàimhdean agus seasaidh na caistealan agad làidir. Agus gum faodadh do rìoghachd èirigh os cionn a h-uile càil gus dìon agus dìleab Dubh.
Edwin fronce ses sourcils. Ce n'est pas la cérémonie habituelle. Normalement on désigne son Roi par son domaine et pas comme roi de Skye. On lui souhaite du bien sur sa famille et ses terres, pas qu'il puisse défendre le peuple écossais et qu'il soit digne de Black, le premier Roi... Quelquechose ne va pas et il n'aime pas ça. Par respect, il ne met pas fin immédiatement à la cérémonie, mais il va essayer d'empècher son futur cousin d'aller plus loin avec cette charade.
Tha earbsa agam as mo phiuthar, is dòcha gum bi thu a ’toirt seirbheis mhath dhi agus gu bheil gaol agad oirre mar a tha i airidh. Airson tomorow a bhith dorcha agus làn blàran.
[Je t'accorde ma soeur, que tu la serve et que tu l'aime comme il se doit. Car demain peut être plus sombre et plein de batailles.]


Edwin lêve à present l'épée et la retourne, la tennant par la lame pour la passer à Seòras. Ce dernier la prend avec ses deux mains à l'horizontale. Il se lêve, tête baissée, puis se baisse un instant avant de ranger l'arme. Il sort ensuite une couronne cérémoniale qui est un simple anneau en fer qu'il pose sur la tête d'Edwin.
Une fois cela fait, Edwin retire la couronne et la jette dans la boite. Il prends Seòras dans ses bras et lui tappe le dos.

A présent nous sommes cousins, Seòras, mon premier désir est que tu m'appelle pas Laird ou Prince ou n'importe quel honnorifique à la con. Je préfère te traiter comme un frère et que tu me traite comme tel, ok?
Oui, Cousin.
Ahem, maintenant laissons Skye et les Clans derrière. Je suis Sergent et tu est Capitaine.
Ahem, oui, en effet.
Et bien Sergent Scott, nous partons pour l'Ile d'Ytrop. C'est un roc entouré de pics sortant de la mer, un lieu très dangereux et bien pensé pour se défendre. Je soupçonne qu'ils s'attendent à une attaque. Nous sommes de la troisième vague qui doit attaquer par le Nord.
Pour être honnête, je trouve que ce plan est stupide car il part du principe qu'ils savent pas qu'on arrive.

Pensez-vous donc que c'est un piège?
Possible... Mais on aura pas d'autre chances pour prendre tous ces mescréants d'un coup. Si ils sont éliminés, il ne restera que les révolutionaires dans la région et toute menace majeur sera éradiquée.

Edwin se gratte le menton. Il comprends que c'est une opportunitée qui se présentera pas deux fois et que la marine veut mettre toutes les chances de leur côté. Il n'est pas rassuré mais pense que l'armada a peu de chances d'échouer vu sa taille.

Que Morrigan nous protège.
Que Morrigan nous protège en effet, Sergent Scott. Et Skye aussi.
Si je puis demander, vous faisiez quoi avant de revenir à Skye?
Malheuresement ça, je ne peux pas encore le dire Eirdsidh, c'est une affaire confidentielle du Conseil.
Je suis membre observateur du Conseil, il me semble.
Plus depuis quelques temps. Le Conseil a brisé la tradition et se réunit plus souvent.
Alors comme ça on me garde dans l'ombre?
Seòras pousse un soupir.
J'ai envie de te dire ce qu'il se passe Eirdsidh, mais j'ai pas le droit. Même moi je sais pas tout, seulement ce qu'on me demande de faire.
Alors qu'est ce que tu peux me dire?
Seòras réfléchit un instant, remettant ses cheveux en place.
Tu fais partie d'un plan, un élaboré par ton père et MacStewart. Ils ont réussi à convaincre le reste du conseil de marcher avec eux et depuis quelques années ils oeuvrent à ce plan.
Et ton travail?
Je peux seulement te dire que j'ai transporté des biens depuis Grand Line jusqu'à Skye depuis que j'ai pris mon poste de Capitaine. Je peux aussi te dire que ces biens ne sont pas des oeuvres d'art.
Des armes...
Je n'ai jamais dit ça, mais t'est pas loin de la veritée je te l'accorde.
Quoiqu'il en soit, nous avons une bataille à mener. J'irais questioner les Lairds une fois revenu à bon port.
Restez en vie Sergent, quoi qu'il se passe, restez en vie. C'est la seule chose qui compte.

Edwin sort de la cabine et inspire l'air salé de la mer un bon coup. Le Capitaine Carnegie ne le suit pas, le Sergent rejoint donc sa troupe.

Alors Sergent, c'était quoi cette affaire?
Oh, il m'a demandé mon soutien pour le marriage avec ma soeur.
Oooooooohhhhhhh
Alors c'est vot' beau-frère maintentant?
Sur Skye, on les appelle des cousins, au même titre que des vrais cousins. Ils deviennent des membres de la famille.
Intéressant. Plus j'en apprends sur cette ile et plus j'en suis fasciné.
C'est assez particulier car je suis un fils de Laird, donc il y a la cérémonie de loyautée et tout ça. Mais bon, assez sur ça. Pensons à cette bataille.
On sera de la troisième vague, on attaquera par le nord. C'est un roc dénommé Ytrop et les pirates s'attendent sûrement à un combat.

Ytrop c'est loin Sergent?
C'est pas si loin que ça, on arrivera bien avant le coucher du soleil. C'est d'ailleurs unique comme choix.

Les soldats continuent de se distraire en attendant l'arrivée sur le champ de bataille que sera Ytrop. Jusque là, aucun d'entre eux n'a vécu quelquechose de cette ampleur sauf des vétérans venus de loin.


L'Ile d'Ytrop apparait à l'horizon au bout de trois heures. L'équipage du navire commence à s'agiter pour préparer l'arrivée. Les canons sont armés et prêts à tirer si besoin. Les premiers navires avancent vers le roc pour décharger la première vague de soldats pour prendre d'assaut les Pirates. Mais avant, il fallait traverser un labyrinthe de pics et de rochers qui protègent le rocher. Les navires se suivent en ligne, essayant de ne pas être perçé par un pic sousmarin ou un rocher peu visible.

Le Capitaine sort et prends la barre, dirigeant son équipage pour avancer lentement et délicatement en ces mers mortelles.
Remontez les voiles, on veut pas être emportés par le vent. Doucement! Hop hop hop!
Il utilise un dendenmushi pour communiquer avec le reste de la flotte en s'approchant de l'Ile.
Edwin se rend utile simplement en évitant d'être sur le chemin de l'équipage du "Fionn MacCumhail". Il est jetté à terre d'un coup après être entré en collision avec le navire de devant, le "Charon".
Oi! Il se passe quoi devant?!

Le "Helma" vient de couler, il s'est embroché sur une formation de pics. On est coincés.

Et l'assaut?

Je sais juste qu'ils ont mis pied sur l'Ile.

Edwin réalise qu'ils vont devoir faire demi-tour pour chercher un autre chemin vers le roc quand soudain il sent une odeur de poudre. Or ils s'apprétaient pas à tirer, il ne pouvait donc ne s'agir que d'une seule chose.

Baissez vous!

Des bruits de canons résonnent alors que le "Charon" est détruit par plusieurs boulets qui le traversent comme du gruyère. Le sergent est sur le ventre, ses mains couvrant ses oreilles alors que quelques projectiles volent au dessus de lui.

Ils sont là, préparez les canons!

Un navire pirate sort de parmis les rochers, un batiment recouvert de plaques de bronze à l'avant qui brise les pics sous-marins bloquant le chemin. Dessus est une statue représentant une dame aveugle tennant deux épées et avec une toge, le tout fait en marbre. Les voiles sont d'un gris bleu foncé et troués de plusieurs parts. Un nom est marqué sur le paquebot qui résonne dans la tête du sergent et l'équipage.

"Princesse"

Mais.... Elle est morte!

Bonjour Skye, vôtre cauchemar est revenu!

Edwin ne pouvait que rester bouche bée en horreur. Voilà que Marjolijn van Hartskamp, officiellement morte il y a deux ans lors de la bataille de la baie est vivante devant lui. Rob Roy pensait l'avoir donc tuée. C'était donc pour ça que son corps n'était pas dans les victimes!

J'espère que vous allez apprécier mes bijoux, ils sont tout neufs et fabriqués spécialements pour cette occasion.
Marjolijn tousse un peu dans son mouchoir blanc en tissu, y laissant quelques taches de sang. La vielle carcasse s'adorne d'un tricorne violet pour l'occasion.
Je vous présente, les Hollandaises!

Du nouveau "Princesse" sortent une série de 5 canons suplémentaires plus grands que les autres, ils sont dotés de dials visiblement attachés dessus que Edwin remarque à l'aide d'un téléscope. Il sait pas ce que c'est mais ça annonce rien de bon.

Sortez les canons avant, préparez une vollée de harpons explosifs!

Attendez, des canons avant?

Le Fionn MacCumhail ouvre des fenêtres cachés à l'avant du navire et déploye 4 canons faits pour attaquer un ennemi placé à l'avant si nécessaire. Rapidement, les canons commencent à fumer et 4 salves sortent pour percer le Princesse. Les explosions font bouger le navire et la fumée empèche la visibilitée pendant quelques secondes.

Préparez vous à l'impact!

De la fumée sortent des centaines de petits boulets propulsés à toute vitesse et perçant plusieurs endroits sur le navire, pénétrant même les plaques protectrices et déchirant les voiles mineures.

Qu'est ce que c'est que cette arme?

Ha, avec ces canons, même la marine peut plus m'arrêter!

Ils ont des canons équipés d'espèce de coquillages!

Ce sont des dials, Sergent Scott. Et bien si notre pirate veut jouer à ce jeu, montront ce que l'on a dans le ventre. Lancez les moteurs!

Oui Capitaine!

Relevez toutes les voiles, lancez les circuits de refroidissement, sortez les canons de tribord!

L'équipage du "Fionn" s'agite, descendant dans la calle pour agir sur ces "moteurs" dont le Capitaine Carnegie semble parler. Edwin, lui, regroupe sa troupe pour tirer sur le "Princesse" avec leurs fusils.

Visez... Feu!

Leur volée ne touche qu'une personne qui semble à peine bléssée. Ils sont trop loin pour vraiment faire une différence en tant qu'infanterie.

Rechargez les armes, c'est pas grâve!

Le Fionn tremble d'un coup, il vibre comme si un tremblement de terre avait lieu. Avaient-ils été embrochés par un pic ou un rocher?
Soudainement, le navire se met à avancer et à tourner comme si de rien était, sans la moindre voile pour les faire avancer. Qu'elle est donc cette sorcellerie?!

Haha, ça marche! Le moteur marche!

Ce qu'Edwin ignorait était la présence d'un moteur de fabrication écossaise experimental utilisant les pierres de force de l'ile pour faire avancer un navire sans vent et sans dépendre de dials venus du gouvernement. Ce moteur fut installé en secret par les écossais à l'insu de la marine pour le tester, mais le Capitaine pensait pas qu'il aurait besoin de l'utiliser en de telles circonstances.
La machine ronronnait comme si il était sur le point d'exploser, tenant à peine ensemble, mais fonctionnant tout de même.

Le Sergent s'aggripa à ce qu'il pouvait pour rester debout.
Carnegie, qu'est ce que c'est que ça?!
Le progrès Scott, le progrès!

Le "Fionn" s'alligna pour rendre le bonjour au "Princesse" à coup de 30 canons tirant plus ou moins en même temps, détruisant une des "Hollandaises" sur le coup et abattant un des mats.
Vous laissez pas décourager, ce n'est qu'un seul navire et nous avons le meilleur paquebot que East Blue ait jamais vu!
L'équipage du Princesse redoubla ses efforts, prêts à tout pour leur revanche sur les écossais qui les ont vaincus il y a deux ans.
Les deux camps s'échangent des tirs de fusils et de pistolets en espérant toucher une personne malgrès la distance qui les sépare. Aucun côté semblait réussir à prendre le dessus sur l'autre, les tirs continuaient à s'échanger au son des canons.
Enfin Edwin eut une idée quand il vit les grands pilliers de pierre et leur proximitée dangereuse au "Princesse".
Capitaine, j'ai une idée, mais il faut me faire confiance!
Sergent, je sais à quoi vous faites allusion, mais nos canons ne pourront pas le percer d'un coup, j'ai déjà envisagé cette attaque.
Pas si on utilise un gros explosif. Si on met plus de poudre avec un boulet à chaines ça peut marcher.
Cela va détruire le canon et une partie du navire!
C'est un prix que je suis prêt à payer, et vous Capitaine?

Le Capitaine hésite, en même temps il n'a pas d'autre plan viable pour le moment et les canons à dials du Princesse sont une menace pour le "Fionn MacCumhail".

Chargez un canon avec un boulet à chaine, mettez deux fois plus de poudre!
Je savais que vous feriez le bon choix, MacCarnegie.

Le Capitiane Carnegie soupire et tourne la roue pour s'aligner avec un des pilliers près duquel le "Princesse" allait passer, attendant le moment fatidique pour donner l'ordre.

Tenez.... Tenez..... Maintenant! Feu!

Une explosion fait trembler tout le paquebot, le penchant fortement d'un côté alors qu'une partie du pont principal part en miettes et qu'un boulet à chaines vole devant le "Princesse".

La vieille Marjolijn rit à gorge déployée.
Cette erreur vous sera fatal, sale écossais. Maintenant, mourrez!
Capitaine Marjolijn! Le pillier!
Quoi?! Oh par les dieux! Fils de chiens!
Le pillier en pierre s'abat sur l'avant du "Princesse", brisant le pont principal et le faux pont tout en tordant l'intégritée du bronze à l'avant. Le navire commence à lentement chavier en avant que le "Fionn" l'achève en concentrant son tir sur la zone abimée.
En quelques secondes, le Princesse n'est plus et coule lentement dans la mer, le Capitaine Marjolijn et son équipage étant forcé de prendre des parques et fuir pour l'Ile où un champ de bataille les attends.

Ce n'est pas fini! Le Renard vous attends, et il détruira toute votre misérable flotte!

Le Renard?

Les soldats de la marine prennent le temps de souffler à bord du "Fionn MacCumhail", ils viennent d'échapper de près à la mort.
Bientôt, ils devront débarquer sur Ytrop. Edwin se demande si ils vont s'en sortir.



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Jeu 15 Aoû - 15:47
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Après avoir souhaité bonne chance à l'équipage du "Fionn MacCumhail", Edwin et sa troupe descend sur les plages d'Ytrop, armés et prêts pour le combat. L'Ile rocheuse est difficile à grimper mais l'équipe de l'Ecossais gravissent le roc petit à petit, armes en mains, déterminés à se battre avec tout ce qu'ils ont.

Attention, l'équipage du Princesse n'a du débarquer bien loin, gardez vos yeux ouverts et les armes chargés. On va essayer de rejoindre les troupes qui ont débarqué à l'Est. Selon le Capitaine Carnegie, ils ont fortifié un emplacement et sont en plein combat, nous allons les assister.

En union, les soldats de l'escouade poussent un "Oui Sergent" qui rend Edwin fier d'eux. Ils marchent en direction du Sud-Est, traversant la maigre végétation d'Ytrop. Une grande fumée semble obtruer toute vision sur un plateau situé plus en hauteur dans cette direction, peut-être que c'est là que les Pirates se battent. La végétation s'épaissit plus loin au Sud et à l'Ouest, un endroit idéal pour se cacher.
Enfin, le Sergent commence à appercevoir des fortifications en bois au loin, c'est donc là que sont les autres soldats de la marine. Un épais brouillard semble couvrir le champ de bataille et s'étends vers eux. On dirait une sorte de magie à leur recherche.

Restez ensemble, surveillez vous arrières.
Le brouillard finit enfin par completement entourer l'escouade de marine, les aveuglant.
En carré, laissez aucun angle-mort.
C'est alors que du brouillard sort une balle qui touche Edwin dans l'épaule. Il s'écrie et un de ses soldats le rattrape.
Sergent!
Une mirriade d'autres balles s'abbattent sur les soldats alors qu'ils ne peuvent pas voir leur origine. Ils tirent dans la panique, parfois certains cris laissant deviner qu'ils ont touché leur ennemis invisibles, parfois tombant d'une balle fatale.
C'est un rire unique qui permit à Edwin de savoir à qui il avait affaire avant qu'une figure agée sorte de la brume.

Marjolijn, allez donc crever.
Après-vous Sergent. Je suis déçu que le bon Robert Roy nous ait pas rejoint, mais je l'aurai une autre fois.

Edwin se relève et essaye de prendre son fusil avant que la Pirate l'envoie dans la fumée avec un coup de pied.

Je vous laisserai pas la moindre chance cette fois, Ecossais.

Edwin sort donc son épée de Sergent et le Capitaine du Princesse en fait de même.

En garde, gouvernemental.
Vous mourrez aujourd'hui, Pirate.

L'Ecossais donne le premier coup qui est bloqué par la hollandaise comme si ce n'était rien. Elle tient son mouchoir à sa bouche, toussant un peu avant de reprendre. Elle donne un coup au niveau du ventre et Edwin bloque à peine avant de répliquer avec un coup visant le coté gauche du cou de la pirate.
Marjolijn esquive en bougeant un peu sa tête, souriant un peu face au manque d'experience du Sergent avant de lui donner un coup dans la jambe droite.

Argh!
Même un enfant se bat mieux que vous. Que faites vous dans l'armée ma parole!
Allez vous faire voir!
Edwin fonce sur la Hollandaise avec son épée en avant, espérant l'embrocher. Cette dernière dévie simplement la lame avant de frapper dans le dos de l'écossais avec la garde.
Vous espérez sincérement me battre gamin? J'ai beaucoup plus d'experience que vous, vous savez.
Peut-être, mais j'ai mes moyens.
Oh?
Van Hartskamp et Edwin échangent encore une série de coups. Il réussit à les bloquer, mais recule à chaque frappe. La vielle croute domine totalement le combat et il ne peut rien y faire. Malheuresement ce n'est qu'une affaire de temps avant qu'il ne se fasse tuer.
Fatigué, gamin?
Je... Je peux encore tenir, Madame van Hartskamp.
Cela ne saura durer, petit.
Sergent!
Le Caporal Jonathan se tient avec son fusil pointé sur la tête de la Pirate. Elle se retourne pour voir cette dernière vision avant qu'une balle lui traverse le crâne et qu'elle tombe raide au sol.
Bien joué Jonathan! Très beau coup!
Merci Sergent!
Troupes! Chargez!
Dans un Hourah collectif, Edwin et ses soldats courent. Ils tirent et découpent tous les pirates sur leur route avant de rejoindre les forces sur place.

Commandant Rivière? Commandant Rivière!
Sergent Scott! Quel plaisir de vous retrouver ici!
Que se passe t'il ici, Commandant?
C'est que ces sales vermiseaux nous attendaient, c'est un piège et ils ont les meilleurs d'entre eux ici. Bon, pas les meilleurs mais des gens importants.
Et qui les dirige?
On parle du Renard, mais ça n'a aucun sens, il vient de South Blue et a disparu il y a de cela 5 années!
Qu'est-ce qui est arrivé aux autres vagues?
Ils se sont pris cette équipe là, des guerriers avec des fruits du démon. Je ne sais pas encore quoi, mais je vais aller dans cette prochaine charge.
Vous allez quoi?
Je vais charger. Je suis pas le meilleur commandant qui soit, certes, mais il est hors de question qu'on m'accuse d'être un traitre par dessus tout.

Edwin ne sait pas trop comment réagir face au courage soudain de ce commandant assez enveloppé et pourtant si souvent peureux. Il hoche la tête.

Messieux, Aujourd'hui nous marchons ensemble vers la victoire ou l'au delà. Je marcherai avec vous pour la gloire ou la mort! Ensemble nous monteront ce qu'est la Marine, de quoi nous sommes faits et que ce n'est pas le hors-la-loi, le caïd, le petit voleur qui va nous mettre à genoux! Non, nous sommes l'élite de l'élite, la Marine Gouvernementale!
Les soldats sortent de leurs fortifications, chargeant dans la brûme. Des balles volent en toutes direction, laissant une odeur de brulé et de mauvais café.
Edwin avance sans pouvoir voir ce qui est devant lui, il trébuche soudainement sur quelquechose et tombe à terre.



Il se retourne et regarde ce qu'il y avait à ses pieds. Il voit une moitiée de corps, l'autre semblant avoir disparu. Il se retient de vomir, qu'est-ce qui a pu causer ça?
Le Commandant Rivière s'arrête et revient pour aider Edwin à se relever.
Sergent Scott, relevez vous, nous devon...
Les paroles de l'homme sont interompus alors que de grosses parties de son corps disparaissent à cause d'une sorte d'impact.
Du sang et des entrailles s'éparpillent sur Edwin qui ne peut que rester paralysé face à tout ça. Il arrive enfin à bouger et regarde autours de lui, voyant des hommes disparaitre, des explosions soudaines ou des ombres qui semblent se téléporter dans la fumée: un chaos le plus total possible.
Il n'arrive même plus à savoir par où il est venu ou vers où il allait, tout sens de direction ayant disparu dans le brouillard.
Des flashs soudains de lumières apparaissent un peu partout, un bourdonnement infernal assourdissant le Sergent.
Un médecin? A l'aide, le commandant.... le commandant....
Il ne peut pas rester ici! Cette bataille n'est pas normale, c'est un massacre, une horrible défaite!
C'est alors que la brûme se dissipe juste assez pour que l'Ecossais voit un grand homme en roche arracher un soldat en deux avec sa force et une femme jetter des lames de glace qui tranchent plusieurs individus en même temps. La peur prends Edwin, il se force à courir pour se mettre à l'abri. Il ne peux pas mourir ici! Il ne veux pas mourir! C'est donc ça des fruits du démon? Qu'est-ce que cette diablerie? Oh que Morrigan le protége de ces choses!

Le Sergent s'enfonce dans la jungle du Sud d'Ytrop, ne regardant pas derrière lui et écartant tout ce qui était sur son chemin, il court et court, sa vie est en jeu! Chaque seconde parrait être une éternitée alors qu'il se sent encore en danger. Combien sont mort? Combien vont encore mourir? Ils peuvent pas gagner ça, c'est le pire des pièges!

Enfin, Edwin s'arrête quand il arrive au bord d'une falaise donnant sur la mer. Rien ne l'a suivi. Il souffle.
Il s'assied sur le sol, le vent soufflant sur son visage. Où est Marchello? Est-ce qu'il va bien au moins, lui?
Des sons de discutions venant de l'Ouest attirent alors l'attention d'Edwin qui marche en leur direction. Il essaye de se faire discret avant d'enfin voir une clairière où sont huit individus face à un neuvième qui est dos à Edwin. Ce dernier porte un tricorne et un manteau, enfin il parle.

Je vous ai déjà dit, tout se passe à merveille et votre magnifique Capitaine est de retour.

Comme si on allait se laisser intimider. Tu nous a abandonné! On a passé les Cinq dernières années à nous débrouiller sans toi!

Enfin, c'était tout pour notre plan! Et puis, ma chère et douce, ne suis-je pas le meilleur capitaine que vous ayez eu?

Edwin n'arrive pas à le croire. Marchello est en pirate, il déclare ouvertement qu'il infiltrait la marine dans le but d'un "plan"?

Ne soyez pas si froids, allons retournons à notre navire.
Tu ne vas nulle part, Renard.

C'est lui le Renard?!
Marchello est celui derrière tout ça?!

Edwin est incertain quoi faire. Il sort un pistolet et le pointe sur son ancien ami avant de sortir de la végétation, prêt à tirer.

E....Edwin?
Lui-même sale traitre.
Edwin, tu est vivant! C'est génial!
Edwin tire juste à côté du visage de Marchello.
La prochaine manquera pas.
Edwin, allons, je suis ton ami!
Ah oui? Je me souviens pas que les amis s'envoient à leur mort, ou se trahisent les uns les autres.
Marchello sort ses deux pistolets de ses manches et les pointes sur le Sergent.

Allons, on va se calmer. Comme je disais...
Comme tu disais, rien du tout. Tu vas venir répondre de tes actes "Le Renard" où je t'en met une dans la tête.
Perdons pas de temps, tue le Sancha!
Allons, ne vous y mettez pas vous aussi!

Edwin et Marchello restent en face à face pendant un certain temps.

Hé, baisse ton arme, on peut discuter.
Je ne discute pas avec les traitres.
Allons, on est entre bons amis.
Je viens d'échapper à un carnage meurtrier. Tous ceux qui m'ont accompagnés sont ou morts ou perdus dans la brûme.
Ah oui, le pouvoir de Kivian. Assez pratique en vrai.
Donc tu est bien au courant.
Biensûr, c'est moi qui ai orchestré tout ça.
Alors donne moi une bonne raison de pas te tuer.
Hmmm... Car je suis ton ami et car on va tous les deux mourir si tu tire. Personne n'est gagnant à ce jeu.
Salopard.
Oh, oh, language. Et puis c'est pas moi qui t'a dit de jamais faire confiance en qui que ce soit?
J'aurais du écouter.

Edwin reste braqué sur son vieil ami. Il n'arrive pas à avoir la volonté de le tuer. Ses pensées naviguent sur tous les moments qu'ils ont vécus ensembles.

Alors ça se termine comment?
Quoi?
Cette histoire.
Pas très bien je suppose.
Il va se passer quoi?
Tu vas mourir, je vais en pleurer un peu puis je vais repartir naviguer sur les mers, avant ça je vais quand-même piller et brûler quelques iles en passant.
Et Skye?
Comme toutes les autres.
Qui est-tu vraiment, Marchello?
Moi? Un esprit libre, un pirate, un traitre et un être solitaire.
Pff, cet équipage me dit autre-chose.
Baisse ton arme Edwin, je veux pas te tuer.

Enfin, à contre-coeur, l'écossais baissa lentement son pistolet. Marchello fit de même.
Tu vois, pas si dur?

C'est à ce moment que les huit membres de l'équipage de Marchello pointe leurs armes vers lui.
Et ça c'est quoi?
Notre réponse.
Des boulets partent de navires de la marine au large d'Ytrop et bombardent le champ de bataille. La brûme se dissipe et les bruits de combat cessent un instant avant d'être repris par la charge victorieuse de soldats de la marine.
Vous.... Vous avez pas....
La Marine paye parfois très bien Marchello, bien plus que toi.
Vous comprenez pas! Ils vont tous nous tuer!
Non, ils vont te tuer.

La bataille d'Ytrop se retourne, ce qui semblait être une victoire Pirate est devenu une victoire totale de la Marine et du Gouvernement. Cette victoire allait résonner pendant plusieurs années sur East Blue.
Edwin peut voir alors un Marchello dévasté alors que les efforts de 5 ans de sa vie tombent en miettes devant ses yeux.
Edwin?
Oui?
Si je survis, je te laisse me prendre en chaines, mais aide moi à un dernier truc.
Quoi?
Tuer ces vermines une bonne fois pour toute.
D'accord, un dernier combat ensemble.

Le duo sort ses pistolets et tirent sur l'ancien équipage de Marchello. Six balles volent en l'air, chacune touchant le Capitaine dans son torse. Il essaye de pas montrer la douleur. Edwin l'attrape pour le tenir debout alors qu'ils continuent de tirer dans le tas. Enfin, l'équipage s'ensuit un moment et Edwin pose Marchello à terre.

C'est pas comme ça que j'espérait partir.
D'un autre côté tu as été un sacré imbécile.
Je l'avais bien dit de jamais faire confiance, surtout à un pirate.
Je vois ça.
Edwin, prends mon chapeau et un de mes pistolets. Ils sont à toi.
Je ne cherche pas à devenir un pirate mon ami.
Edwin, tu est en danger ici. Il y a un type dans la marine qui en a après toi et certains écossais.
Qu'est-ce que tu me racconte?
J'ai pas le temps de t'expliquer, comme tu peux le voir je suis troué. Juste, pars de Skye, pars loin, le temps que ça se calme.
Bien. Je vais te faire confiance.
Hé, j'avais bien dit que "Captain Scott" ça sonnait bien.
Marchello vivait une douleur immense, il n'a pas été frappé de manière à mourir immédiatement, mais il y avait pas de moyen de s'en sortir à présent.
Je vais les retenir, va t'en!

Edwin lâche son ancien ami, prenant le "Saint-Anne", un pistolet très apprécié de Marchello ainsi que son tricorne, orné d'une plume rouge.

Tu as raison, Captain Scott ça sonne plus que bien.

Les forces de la Marine arrivent sur place alors qu'Edwin se tient devant le corps de Marchello. Un homme habillé d'une coiffure brune en banane et de yeux bruns se pointe avec une petite armée. C'est un type qui porte une veste de marine mais complétement recouverte de paillettes jouant avec le soleil. Un sacré excentrique ce type.

Là! Il est là! Ce sont le traitre et le conspirateur!

Les soldats visent Edwin et commencent à tirer, c'est alors que quelques pirates encore loyaux au Renard arrivent pour un dernier combat. Edwin fuit, courant en direction de la place. Il ne se retourne pas, laissant quelques larmes au passage. Il apperçoit un navire de petite taille avec un soldat solitaire devant. Il court en faisant des grands gestes.

Hé! Hé! A l'aide!
Qui va là?
Ah! Enfin! Le Commandant Rivière a besoin d'aide, il doit être transporté d'urgence!
Mais c'est un navire de s....
J'ai dit d'urgence, soldat!
Le soldat salue et court aller chercher le Commandant. Pendant ce temps, Edwin commence à pousser le navire à la mer avant de monter. Il ne se retourne pas, il est recherché mais pourquoi? Que se passe-t-il donc?

-----------------------------------------------------------------

Alors alors, nous avons donc capturé le légendaire Renard de South Blue! Fabuleux!
Commandant Shakepear... Il a rendu l'âme...
Il a quoi? Oh désespoir! Oh tourment infernal! VOUS! Oui vous, l'ancien équipage, je vous vois là avec votre piètre cachette de manants comme vous êtes!
On a rempli notre part du contrat. Alors maintenant nos primes?
Vos quoiiiiiiii? Je vous entends pas sous le son de votre ECHEEEEECCCCC!
Hé, tête de con, on a filé Marchello et le plan, tu vas pas nous faire tourner autours du pot encore bien longtemps ou je donne pas cher de ta peau.
Nah nah nah nah nah naaaaaaaahhhhhh. Vous avez rien compris, bande de plébeiens. C'est qui le Baosssssss ici? C'est moa... Et c'était quoi votre jooooobbbb? C'était de me ramener ce pirate en VIE! Et J'insiste sur le "en vie" car maintenant il vaut plus rien. Regardez le! On dirait le torchon de ma vieille mère!
Perdons pas de temps, fillons, il est taré.
Oh oh, pas si vite mes petits!
J'ai plus Sancha Levant "Le Renard", mais j'ai encore son équipage!

Le Commandant Walking Shakepear se lèche les lèvres alors que la marine entoure l'équipage dont il ne reste que trois membres.
Je vais avouer que c'est dommage que cinq d'entre vous soient morts, mais ce sera assez pour les séances de tortuuuuuuuure. Allez mes chéris, on les emporte!

Enfin, le Commandant Shakepear se tourne vers le corps du défunt Sancha Levant dit "Marchello" ou "Le Renard". Il renifle un peu.
Vous sentez ça soldat?
Euh, non commandant.
C'est l'odeur d'une proie qui vient de nous échapper. Le Sergent c'était?
Scott monsieur, Sergent Scott.
Aha! C'est un de ces écossais! Je suis sûr qu'il est lié à cette histoire de conspiration contre le gouvernement! Oho, je sens la promotion d'ici! Je serais Capitaine... Non! Vice-Amiral quand ça sera fini!
Ah, Sergent Scott, bientôt vous serez à moi!


Le Commandant sort un peigne pour réajuster sa banane et sa petite moustache ridicule.



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Jeu 15 Aoû - 16:59
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Il pleut dans le port de Lorth, 1504, quelques semaines après la bataille d'Ypros. Un écossais aux cheveux roux arrive dans le port, habillé d'une chemise de marine et d'un vieux manteau ainsi que d'un tricorne abimé par le temps et le vent. Il débarque en silence et personne le regarde. Les gouttes résonnent sur le sol mouillé alors que le futur pirate met les pieds sur sa terre natale. Il respire un bon coup. C'est Skye, la terre des siens et sa vraie maison où qu'il aille.
Alors qu'il s'avance dans les vieilles rues du port il remarque une chose: des affiches montrant le visage de plusieurs écossais. Il les reconnait, ce sont des gens de la marine, des administrateurs des marchands des soldats, des capitaines et des sergents. Là se trouve un portrait de lui avec un avis de recherche.
"Conspirateur et Indépendentiste" sont les mots qui s'y tiennent. Il n'en croit pas ses yeux, il s'est passé quoi en son abscence? Qu'est ce qu'il y a qu'il a été trop aveugle pour appercevoir?
Les noms sont tous ceux de membres des grands clans ou de personnes ordinaires ayant une position élevée.
C'est alors qu'une main touche l'épaule du jeune homme.

Edwin? C'est bien toi?

L'Ecossais se retourna pour voir le visage de son borgne préféré: Rob Roy.
Edwin se jette dans ses bras, cet homme était une sorte d'oncle pour lui.

Oh, oh, doucement, moi aussi ça me fait plaisir de te voir en vie mon garçon. Que fais-tu là, est-tu fous? La Marine t'a désigné comme criminel!
Je... Je sais pas ce qu'il se passe. Marchello est mort et il m'a dit qu'il y avait une sorte de mouvement contre les écossais dans la marine. Je comprends rien il y a trop de trucs qui arrivent d'un coup.
Ne t'inquiète pas, viens avec moi je connais un endroit en ville où on peut parler.

Le vieil homme mit une cape sur Edwin pour le cacher et le guida vers les rues plus profondes de la grande ville écossaise. Enfin, il s'arrête devant une auberge, "Le Sanglier de l'Ombre".

J'ai sauvé la vie du patron une fois, on sera tranquilles ici.
Ils entrent, le lieu est chaleureux, chauffé par un petit feu dans une cheminée. Des escaliers montent vers les chambres et une porte mène au restaurant. Le patron est un homme dans la quarantaine, moustachu et brun qui reconnait le Commandant.

Une table pour deux personnes, discrète. On veux pas être dérangés.
Le patron hoche la tête et ouvre un passage secret derrière lui qui mêne au bar secondaire exclusif aux écossais et les bons amis. Le duo entre en s'installe sur une table au fond.

C'est une sacrée histoire crois moi. Ils m'ont muté et je savais pas trop pourquoi, mais maintenant!
Rob pose ses fesses sur la chaise et lit le menu.
C'est une sale affaire, crois-moi.
Racontez moi ce qu'il se passe Rob! C'est quoi cette histoire de conspirateurs?
Tu prendras quoi?
Oh, une bière et un steak au miel avec quelques légumes.
Mademoiselle! Un steak au miel avec des légumes pour le jeune-homme, deux saucisses et des patates bien cuites pour moi et rajoutez deux bières à tout ça!
Rob, répondez moi.
Oui, oui, diable tu est impatient parfois.
Alors?
Regarde les gens dans cette salle. Où est-ce qu'on est à ton avis?
Un bar secret je suppose?
Ha, tu est naïf parfois, je le jure.

Les commandes des deux soldats arrivent et sont posés sur la table. Rob prends sa bière et la lêve en criant.
Vive l'Ile de Skye Libre!
Vive le Royaume de Skye! Vive le Roi!

Edwin se tourne et se retourne, confus.
Ce sont les indépendentialistes. Enfin, ici on les appelles les Jacobins en l'honneur de Jacob McCoy, le fondateur du mouvement.
Et en quoi ça m'avance?
Rob regarde Edwin dans les yeux, un sourire jusqu'aux oreilles sur son visage.
Tu est un? Mais tu n'est même pas écossais!
Et ton père, et MacStewart tout comme toutes ces personnes ici et bien plus.
Mais en quoi est-ce que ça me dit pourquoi j'ai été accusé ainsi?
Tu est le fils du Laird MacScott, Edwin. Le Gouvernement est au courant que Skye cherche son indépendance. Ils l'ont toujours su mais jamais qui était dans le coup. Maintenant ils savent et vu qu'ils peuvent pas toucher le Laird sans risquer la révolte générale...
Ils me cherchent moi.

Edwin boit sa bière, commençant à comprendre ce qu'il se passe.

Et puis pour pas arranger ton cas, tu est un ancien membre observateur du Conseil, ils peuvent très bien soupçonner que tu sois un des conspirateurs.
Et les autres?
Certains sont à nous, certains sont des victimes du zèle du gouvernement.
C'est complétement dingue! J'y crois pas!

Edwin se lêve, outragé.

Edwin assieds toi, je t'en prie.
Non! Je peux pas rester là alors que MA vie et celle de nombreux écossais ont été jetté à l'eau à cause de votre croyance en un romantisme mort depuis des siècles.

Edwin lève son verre vers le ciel.
Edwin, calme-toi.
Je porte ce toast à la Paix, à la Vie paisible des écossais et au Gouvernement qui a donné des termes Corrects à notre ile!
Edwin finit son verre en cul-sec avant de le poser avec violence sur la table.

Edwin...
Voilà ce que j'en pense de cette rébellion à la con.
Edwin, je t'en prie...
Et Seòras, il lui est arrivé quoi?
Il va bien, il se repose de l'autre côté de l'Ile, on a caché le "Fionn MacCumhail" dans les cavernes.
Il fait aussi partie de cette.... cette organisation terroriste n'est-ce pas?!
Rob reste silencieux. Puis il soupire.
Oui. Oui il est l'un des notres.
Dans sa rage, Edwin plante son couteau dans la table.
Je le savais, vous n'avez aucun coeur. Lili, ma soeur, elle reste hors de tout ça j'espère!
Elle n'est au courant de rien Edwin.
Si il lui arrive quoi que ce soit à cause de ces conneries, je jure que je découpe toutes les personnes dans cette taverne et j'en fait de la taxidermie.
Edwin, s'il te plait, respire.
Non! Je vais pas respirer! Je vais pas me calmer! Ces conneries c'est tout à cause de vous et mon père ce faux cul de mer...
Soudainement Robert frappe la table. Le silence règne enfin. Il se lêve, devenant plus grand qu'Edwin et se met à lui hurler au visage.

Alors morveux tu vas enfin me laisser parler. Je vais pas laisser ton cul à peine capable de sortir d'une bataille un peu difficile sans partir pour l'asile psychatrique ruiner plusieurs générations de travail et de patience! Et tu peux m'insulter comme tu veux mais je te laissera pas dire du mal de William Scott!

Rob cesse, il respire calmement.

Désolé, Edwin, je voulais pas.
Non c'est moi qui m'escuse, je me suis emporté.
Bref. Rien ne s'est passé comme prévu je l'avoue. On a été découvert et par le commandant le plus stupide et prétencieux que j'ai jamais rencontré.
Qui?
Walking Shakepear, ce type n'a que deux neurones et l'un d'entre eux est trop occupé avec son style vestimentaire, l'autre avec sa coiffure. Etrangement ce fut suffisant pour comprendre que c'était louche toutes les marchandises qui allaient vers Skye. Il a intercepté nos lettres et apparament entre-temps a même découvert pour Marchello, ce que j'ignorait.
Il est dangereux Edwin, et il nous a mis dans une mauvaise position juste comme ça. J'ai pu y échapper car j'étais pas dans le coin mais ils avaient déjà des idées. Si je fais pas attention, ma tête aussi peut y passer.

Alors il m'arrive quoi? Je peux pas rester ici.
Edwin, il y a beaucoup de choses que je veux te dire sur ce que ton père a imaginé pour Skye. Tous les plans ingénieux, toutes les machines de guerre ou les machinations politiques pour bâtir un royaume qui tiendra contre le Gouvernement. Il se fait vieux et moi aussi, Skye ne sera sûrement jamais libre de notre vivant et je ne pourrais jamais être là pour tout te raconter, tous les secrets.
C'est bien beau comme révélation.... mais?
Edwin, pars en mer, pars loin. Je sais pas ce que tu vas devoir faire mais sois ton propre homme, sois libre. Un jour viendra quand tu devras revenir ici, sur les plages de Skye. Tu as aussi un rôle à jouer dans tout ça, un rôle important mais je ne peux rien te dire où tout serait ruiné. Juste, Edwin, reste en vie à tout prix.
Cela me semble ok, je crois....
Tu as encore la garde de l'épée que MacStewart t'a passé?
Oui, mais...
Rob sort un pommeau de son manteau et le pose sur la table.
Voici le pommeau, ce sera ça en moins à retrouver.
Merci, je crois...
Hé, ça va bien se passer. Pour un homme recherché, tu va bien te débrouiller je le sens déjà.
Ha, ça me rappelle comment Marchello m'a appellé avant de mourir.
Ah?
Edwin se lève, range le pommeau et paye sa part du repas. Il enfile le tricorne de Marchello.
A présent je serais le Capitaine Scott. Pirate sans coeur et sans patrie.
Bonne chance, Capitaine Scott.
Vous aussi Commandant Robert Roy, je prie qu'on se retrouve un jour sous de bonnes auspices.

Edwin quitte l'auberge, partant pour reprendre son navire. En sortant il voit encore un avis de recherche avec son nom. Il l'arrache et le déchire en deux.
Un jour...
Il part sur son navire en direction d'un jour nouveau et d'une incroyable aventure.


Dans la taverne, un autre passage s'ouvre et un vieil homme sort en fauteuil roulant.
Laird MacStewart. Que pensez vous du jeune homme?
Il a le potentiel d'être le Roi dont Skye a besoin. Un jour il reviendra ici, son coeur repose sur ces terres après tout.
Qu'est ce qui vous donne une telle confiance?
C'est simple mon ami. Il est le fils de son père.


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