Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Mar 18 Fév - 2:57
Tadaima
Cette aventure prenait une tournure pour le moins étonnante. En effet, alors que nous avions gravit la montagne, voilà que désormais nous nous retrouvions devant une personne enchaînée. Pourquoi tenir à l'écart de tous ce genre de personne ? Quelle est la signification de ceci ? Pour le coup, je ne savais pas quoi penser et attendais que mon maître me réponde. La révélation numéros une eu l'effet d'une bombe et pour cause ... Je n'aurais jamais imaginé ça. Sensei avait un fils ? Comment pouvait-il vivre avec un tel secret ? Bouche bée devant une telle nouvelle, je me demandais bien ce qui allait se passer. Pourquoi est-ce qu'il avait laisser son fils ainsi ? Je m'inquiétais clairement intérieurement, attendant des réponses et de ce fait, je découvrais l'histoire de Promethée.
Ainsi donc, cet homme semblait corrompu par la soif de pouvoir. La soif de pouvoir est un poison qui corrompt bien des gens, surtout ceux n'ayant pas de réel cap à suivre. Même pour moi, je sais que si demain je perds mes repères, je deviendrais une bête inopposable et mériterais de finir comme cet homme. Ainsi, me mettant à sa place, je me dis que malgré le mal qu'il semblait avoir commis; il y avait forcément une raison de son chavirement. On ne nait pas mauvais, on le devient.. La question était donc " pourquoi " ? Mais Chishiki sensei semblait avoir un devoir à réaliser. Sa décision semblait ferme, pourtant, alors qu'il annonçait la couleur, je vins à faire entendre ma voix.
" Sensei attendez !!! "
Avançant vers le vieil homme, je vins à regarder ce dernier. Alternant entre lui et Prométhée, je vins à soupirer quelque peu. Ce genre de cas est inédit, cependant, ma candeur refaisait toujours surface, quelque soit la situation. Mais qui sait si mon maître ne s'y attendait pas.
" ... Je comprends le regret que vous ressentez, je l'imagine du moins. La fierté que vous ressentiez envers lui est clairement justifié, quoi qu'il ait fait, il est et restera à jamais votre fils... Mais pensez vous qu'en finir ainsi serait ce qu'il faut faire ? Pensez vous avoir vraiment tout tenter pour le sauver ? J... Je ne veux pas remettre en question votre jugement sensei... Mais... Il y a sans doute un autre moyen non ? J... Je ne voudrais pas assister à un filicide... Ou pire... "
Un paricide. Je ne doutais pas de lui, bien loin de moi cette pensée, mais s'il y a bien une chose que je refusais de potentiellement voir, c'est bien de voir mon maître perdre dans un duel contre son fils. Un paricide serait la pire des choses pour lui. Et pour mon maître, je voyais mal ce dernier vivre en paix avec la mort de son fils sur les bras.
" ... Laissez moi l'affronter... Tenter de le raisonner. Mais ne le tuez pas ... "
Regardant l'homme vaillant qu'était Chishiki, j'attendais son verdict. Est-ce un test ? Ou un réel dilemme ? Quoi qu'il en soit, je me refusais à laisser se battre ces deux personnes. Bien que dans la vie on doive faire des choix, je ne pouvais supporter ça. Dans la vie, il y a des risques, et moi-même je savais qu'un jour, sur une divergence d'opinions je pourrais entrer en conflit avec mes amis... Mais en attendant ce jour...
" Je me refuse de le tuer sauf en ultime recours sensei... Ne vous salissez pas les mains... Il s'agit de votre fils... "
Pas que je veuille le faire culpabiliser, cependant, je ne voulais pas qu'on en arrive à cette situation. Pas par peur, mais car cela est une situation tro épineuse pour chacun de nous ici. Me tournant vers le concerné, je vins à le fixer. Finalement, après un moment de silence, je l'interpellais.
" Pourquoi Prométhée ? ... Pourquoi rechercher le pouvoir et avoir besoin d'écraser autrui ? Pourquoi un tel désir de puissance et de suprématie ? Est-ce car au fond, tu ne désirais pas apprendre de ton père ? Un souci personnel ? Parle nous ! Je vais être franc avec toi... La voie du sabre n'a pas été ma voie de départ. Bien que fils de samouraï, je ne désirais pas apprendre la maîtrise du sabre... Et j'ai suivis mes envies jusqu'à apprendre sa mort... Encore aujourd'hui, je suis rongé par le remords et si je suis devenu bretteur, c'est pour lui. Et bien qu'au début je lui en voulais, désormais je suis plus que apte à le pardonner.. Ressens tu la même chose ? Est-ce ce genre de sentiment qui te pousse à vouloir dépasser quiconque ? "
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
PNJ (Civil)
Messages : 272
Mar 18 Fév - 22:06
Chishiki Gaihakuna
- Il s’agit de mon fils par le sang. J’ai engendré une monstruosité. Kizuna est plus ma fille qu’il n’aura jamais été mon fils.
Ces paroles paraissaient dures, même dans la bouche du vieillard. Il était conscient de ce qu’il était en train d’accomplir, de l’ultime hérésie que cela représentait. Il ne voulait pas argumenter plus, cependant une part de lui espérait que Shiki puisse changer le fils qu’il avait élevé, et qui s’était transformé en une puissance obscure. S’il y avait un seul espoir, comme celui que Shiki lui tendait, il n’hésiterait pas à le saisir. Serait-il un homme s’il coupait la main qu’on lui tendait ? Avec un air tendre, apaisé, il acquiesça finalement silencieusement à l’invective du jeune homme.
Celui qui se trouvait en face d’eux était Prométhée. Il avait eu des années pour réfléchir. Avec la bonne dose de jugeote, rien n’était impossible. Affaibli comme jamais, utilisant les maigres forces qu’il emmagasinait pour s’approcher de la survie, il n’était coincé que dans un pénible enfer qui semblait avoir été conçu uniquement pour lui.
- Je vais te laisser lui parler.
Il tendit les clefs à Shiki.
- S’il ne se repend pas, il ne quittera pas cette île vivant.
L’annonce était implacable. Finalement, le Eiki allait pouvoir s’avancer et détacher le prisonnier. Il s’écroulerait alors au sol, incapable de toute évidence de bouger ses muscles correctement. Ce ne serait qu’au bout de quelques minutes que les effets du rocher, du contact avec le froid qui le gardait endormi, s’estomperait et qu’il ouvrirait les yeux. Pendant quelques instants, il s’habituerait à nouveau à la lumière maigre qui régnait dans le froid. La lune avait presque atteint son apogée. Elle était belle. Il sourit, ses longs cheveux lui tombant sur les épaules.
- Fils… - Papa… papa… Qu’est-ce que je suis devenu ?
Il pleurait. Il pleurait à chaudes larmes, et tandis que celles-ci venaient perler le long de ses joues, il retiendrait ses souffles d’agonies. Y avait-il un espoir de le sauver à ce jour ? Sa peine était réelle, mais elle était mêlée à quelque chose de noir que Shiki arriverait peut-être à démêler. Chikishi s’avança à hauteur de Prométhée, sa main sur sa garde. Il serait impitoyable s’il tentait quelque chose, laissant à son élève le temps de discuter.
_________________
PNJ (Civil)
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Mer 19 Fév - 17:02
Tadaima
La situation était clairement chaotique. En terme d'éthique, il s'agissait d'un dillemme des plus difficile. Chiskiki sensei désirait tuer son fils de ses propres main de part le fait de n'avoir réussit à l'éduquer ou le faire rester sur la bonne voie. Pour ma part, assister à ce genre de chose n'était pas mon style alors je proposais quelque chose à mon maître. Ce dernier laissait entendre des paroles plutôt dures à encaisser, pourtant, je le comprenais. Ainsi, avant d'en arriver à ce genre de situation je désirais surtout éviter le pire. Qui sait si j'y arriverais ?
Laissant mon sensei parler et accepter ma demande, j'attrapais donc les clés pour me diriger vers l'endroit où il fallait les insérer. Regardant l'homme approcher de son fils, ce dernier semblait essayer aussi de lui parler. Essayant de ne pas me laisser trop aller, je gardais le cap... Il est facile de se perdre dans ce genre de situation et qui sait ce que cela pourrais faire. Je me devais de garder la tête froide afin d'avoir des idées précises de quoi dire et quoi faire. Sans quoi, le pire pourrait arriver.
Approchant du verrou, je mettais la clé dedans et ouvrais donc ce dernier. Les chaînes relâchaient donc l'homme et ce dernier tomba au sol. Revenant proche de Chishiki sensei, j'observais l'homme en face de lui et vins à voir ses pleures. Aussi mauvais soit-il, quel genre d'homme peut pleurer ainsi ? Quelqu'un qui a peur de la mort ? Qui regrette ? Réfléchissant, je vins à poser une main sur la poignée de mon arme puis m'abaissais vers lui.
" Prométhée ... Peux tu m'entendre ? "
Attendant une réaction qui me confirmerait cela, je vins à doucement sourire à ce dernier. Un sourire sincère et non forcé. Espérant capter son regard, je vins à regarder celui-ci puis reprendre la parole.
" ... Je ne te connais pas et inversement ... Alors tu peux être sûr qu'il n'y aura aucun jugement dans mes paroles, je suis neutre. Pourquoi désires tu du pouvoir ? Quelle est la raison de ta soif de pouvoir ? As tu des rêves ? "
Sans doute que des années d'emprisonnement aurait réduit tout ces désirs, mais je voulais savoir, le comprendre, le découvrir. Respirant calmement, je fixais ce dernier avant de doucement baisser mon regard. Réfléchissant à mon propre cas, je vins à m'expliquer, me livrer un peu plus, espérant qu'il puisse comprendre.
" Pour ma part, la voie de l'épée n'a jamais été une chose pour laquelle j'étais destiné. Cependant, en apprenant la mort de mon père... Je suis revenu sur mes pas. Pas culpabilité sans doute... Mais aussi par honte. Car même si je m'y refusais, j'étais intéressé par cela... Mon ordre de priorité n'a jamais été le bon durant ma jeunesse... J'ai donc appris la voie du sabre de moi-même, en son honneur à défaut de pouvoir apprendre directement de lui... C'est pour cela que je cherche le pouvoir. Pour protéger mes amis et compagnons, mais aussi pour être à la hauteur de mon défunt paternel. Et toi Prométhée ? Quelle est ta raison de te battre ? "
Attendant qu'il me réponde, je restais quelque peu sur mes gardes. Concentré sur lui d'ailleurs, je vins à doucement ressentir une sensation désagréable. Tombant sans doute au moins bon moment qui soit, voilà qu'un brouhaha se produisit dans ma tête. Des voix... Des voix venaient m'assaillir et même si en théorie il y avait peu de présences humaines ici-même, leurs proximités et celles de possibles animaux faisait que la crise devenue moins habituel mais bien existante fut douloureuse. Pendant quelques secondes, je baissais ma garde, loin d'imaginer que peut-être l'homme pourrait perdre le contrôle et attaquer. Essayant de ne pas hurler, je posais une main sur ma tête et gigotais quelque peu, comme si je tentais de chasser un démon dans mon esprit.
" .. T... Taisez vous... "
Grognant quelque peu, je me reculais en ouvrant un oeil pour garder l'ennemi en visuel. La douleur était bien trop intense pour me permettre d'être totalement vigilent. Ma main sur mon arme se serrait comme pour l'empêcher de perdre en poigne. Nhhh.... Serrant les dents, je grognais de plus en plus, essayant de maîtriser ma respiration, mais rien n'y fais, la douleur est toujours là, intense et profonde. Resistant à tout ceci, je vins à doucement chercher à me contrôler, prenant sur moi.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
PNJ (Civil)
Messages : 272
Jeu 20 Fév - 22:51
Chishiki Gaihakuna
Pour Prométhée, le passé n’avait pas été un tendre allié qui l’avait aidé à grandir. Lorsqu’il avait cinq ans, il tua un oiseau. Il voulait juste l’attraper, il voulait juste le prendre dans ses mains, posséder sa liberté et tout ce qui allait avec. Cependant, en l’attrapant, il lui avait brisé le cou. La sensation qu’il avait ressentie à ce moment n’était pas la culpabilité : c’était une forme d’extase, une sensation agréable de supériorité. Fier de sa découverte, il était allé voir son père pour lui montrer le cadavre de la pauvre bête. Celui-ci l’avait disputé, et l’avait puni pour son acte gratuit de cruauté. Il comprit à ce moment-là qu’il ne devait pas faire voir cette facette de sa personnalité.
Il ne pouvait cependant s’en empêcher. Au fur et à mesure du temps il avait successivement battu les élèves dans le dojo, empoisonné discrètement sa mère et assassiné un homme qui passait par là, pour ressentir ce que tuer un humain faisait. A chaque escalade, il ressentait un peu plus cette soif de pouvoir harassante. Il en voulait plus, et c’est là qu’il se mit à faire des faux-pas. Être aimé de sa famille lui importait peu, quoique le sentiment de puissance qu’il retirait du pardon de son père, à cette époque, avait de quoi l’enivrer un peu plus chaque jour.
Quand son père l’avait trahi, il s’était juré de ne plus jamais faire confiance à quiconque. Plus jamais il ne serait le pauvre enfant qui rechercherait le pardon de ses pairs. Un pardon universel, un pardon d’un père à son fils pour les pires atrocités commises.
Finalement, après avoir commis d’innombrables crimes, il s’était laissé capturer dans l’espoir que son paternel ne lui offre ce qu’il désirait. Il se fit punir et accepta sa punition, des années durant. Il savait qu’il ne récolterait jamais ce qu’il avait tenté de semer. C’est ainsi que sa soif de pouvoir se transforma en une haine diluée dans le temps.
Quand Shiki M. Eiki lui demanda ce qu’il désirait, il se contenta de maugréer :
- Le pouvoir, tu y as goûté ? Mon rêve ? Mon rêve, hein…
Son rêve… Il écouta attentivement Shiki lui parler de lui, sans pour autant être capable de s’identifier à cette personne en face lui. Il n’en était pas capable. Après tout, il était un sociopathe, un être dénué de culpabilité, un être impulsif et porté par ses plus noirs désirs. Le regard de son père lui importait finalement peur. Lorsque Shiki eut sa crise, tout se déroula à une vitesse soudaine.
- Père… Ma raison de me battre a toujours été la même. Le pouvoir. Tu le savais. Tu l’as toujours su. J’ai attendu longtemps.
Le paternel fronça les sourcils. Il sentit brusquement la douce chaleur d’un rayon de soleil dans la paume de la main de son fils. Il tenta un mouvement, mais il fut trop lent. En une fraction de seconde, alors que Shiki était plongé dans ses maux de tête, celle du vieillard vola sur le sol, tranché par le rayon d’énergie qui venait de s’échapper de la main de son fils. Il n’eut pas le temps de voir la mort venir. Ses genoux se plièrent, et son corps s’écroula en avant. Un rire s’échappa de la gorge de l’enfant qui avait accompli le rêve de tout bambin : un parricide.
Le sang recouvrit progressivement la neige qui brillait d'un éclat blanchâtre, tandis que le fils repensa à cette énergie qu’il avait lentement épargnée, celle qui lui restait de son ultime passage avant l’au-delà. Le fruit du soleil n’était pas seulement lié au soleil. Les reflets de ce dernier sur la lune lui donnaient des pouvoirs aussi, aussi infimes soient-ils, et c’était eux qu’il gardait.
Il avait gagné.
Il l’avait eu.
Et il serait épargné par ce naïf homme roux qui cherchait en lui sa rédemption.
L'épée du maître ne cliqueta pas sur le sol neigeux. Elle se planta à terre, comme la hache d'un bourreau à côté de la potence.
Kizuna
Kizuna sentit un poids s’abattre sur son cœur, tandis que les rayons de la lune dansaient doucement sur son visage pâle. Elle vit une fleur mourir, devant elle. Alors que d’autres naissaient, celle-ci périssait, comme si sa vie si frêle s’était fanée au profit d’une multitude d’autres. Elle s’approcha religieusement de la fleur dont l’énergie avait été aspirée, et brusquement elle ne put retenir ses larmes, angoissées.
- J’ai tellement peur pour mon maître, avoua-t-elle. J’espère qu’il est en sécurité.
Elle sentit son corps s’écrouler sous la pression, et tomba à genoux. Son souffle était court, comme si on venait de lui arracher quelque chose.
Les choses se précipitent. Prométhée avait encore un tour dans son sac, et il l'a utilisé pendant que des voix te perçaient l'esprit. Tu assistes donc à la scène, impuissant.
_________________
PNJ (Civil)
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Ven 21 Fév - 0:59
Tadaima
Ici sur ce sommet, nous étions en compagnie d'une tiers personne. Le fils de Chishiki sensei. Ce dernier avait beau laisser émaner de lui quelque chose de " mauvais ", pour moi, il y avait peut-être encore un espoir. Naïf ? Sans doute, mais jamais on me retirera ça de moi. Je suis convaincu qu'en chacun de nous, il y a du bon. De ce fait, après avoir libéré ce dernier ce ce " cocon " de chaînes, je m'étais présenté à lui pour tenter de discuter. Essayant de provoquer chez lui quelque chose de doux, c'est à ce moment là que mes maux de têtes me prirent de court. Entre les voix et ce que disaient les gens autour de moi, tout se mélange. Je titube tout en restant très proche du fiston et un oeil reste posé sur lui. La main fermement posée sur mon katana, je combattais intérieurement pour ne pas perdre le fil de la discussion et c'est avec difficulté que captais quelques mots.
Avec rapidité mais pas assez, je dégainais ma lame pour tenter d'interposer ma personne, mais tout se fut trop rapidement. Son attaque face à ce qui était au final pour moi un réflexe, ce n'est que trop tardivement que je revenais à moi malgré une douleur encore présente. Que vient-il de se passer ? Est-ce le soleil qui a fait ça ? Des réserves personnelles ? Ou se pourrait-il que la lune aussi fasse partit de ses capacités ? Fronçant les sourcils, je me tournais immédiatement vers mon maître et je fus catapulté dans un monde au ralentit. Dans ce genre de moments, le cerveau se met sur pause et tout semble se passer au ralentit. L'être comprends, mais tout se passe à une vitesse hallucinante. Du sang !!! Du sang perlait grandement de sa nuque et son épaule vers les poumons. Est-ce brûlé ? Coupé ? Vaporisé ? Je n'avais clairement pas le temps de m'attarder sur ça et analyser, je compris immédiatement que la situation est critique et mon hurlement raisonna dans toute la zone.
" CHISHIKI SENSEIIIII !!! "
Que venait-il de faire ? Pourquoi avait-il fait cela ? Quelle était la raison d'une telle haine ou d'une telle motivation ? Comment peux-t-on en arriver là ? Attaquer son propre sang... Rage et désespoir se mêlait en un sentiment triste et énergique. Ni une ni deux, mon bras se rabat vers Prométhée dans le but de tenter de couper dans le swing de ma lame une de ses mains. Tentant de trancher net via un mouvement en diagonal du bas droit vers le haut gauche, je vins à hurler de nouveau mes questions à cet homme que je ne connaissais ni d'Eve et d'Adam et qui pourtant venait de commettre l'irréparable.
" Pourquoi avoir fait ça ?!!! Il s'agit de ton père !!! Ton paternel !!! "
Concentré sur lui, la douleur mentale à cause des voix disparaissait doucement mais sûrement pour laisser place à une autre douleur. Que devais-je faire ? Clairement, la situation était critique et me battre longtemps n'était pas permis. Je me devais retrouver au plus vite Chishiki au plus vite afin de l'escorter auprès de Esmé. De ce fait, directement après mon premier mouvement offensif, j'enchaînais avec une autre attaque, usant de ma force surhumaine pour littéralement découper une partie du sol et éventuellement provoquer un glissement de terrain au niveau de l'homme.
Après toutes ces préventions pour le faire reculer ou l'occuper assez longtemps, je tentais de rejoindre Chishiki sensei. Lors de ma course, bien entendu je surveillais mes arrières prêt à m'interposer entre mon professeur et une possible attaque. Pour l'heure, même si la rage m'ordonnait de tuer cet ennemi, la survie de mon maître était prioritaire. Ma vie n'était qu'un faible prix à payer pour le sauver et pour cause, si pour lui Kizuna était sa fille... Il était à mes yeux l'égal d'un père que je n'ai pas pu voir à sa mort. Et revivre cela serait clairement traumatisant. Fonçant vers lui, je le rattrapais en cas de chute vers l'avant ou l'arrière et le tiendrais fermement.
" Sensei !!! Sensei !!! Ne fermez pas les yeux... "
Soupesant son corps, je me disais qu'il fallait retourner à l'abri , auprès de Esmé, en supposant que ce dernier ne rapplique pas suite à mes cris. La panique se lisait sur mon visage et le sang sur mes mains ne viendrait en rien arranger cela. Je suis conscient de ce qui se déroule, je le sais au fond de moi-même, la mort planne au dessus de nous ou au minimum lui... Mais mourir ainsi... Je refuse.
" Tenez bon ! Je vous en prie ! "
La voix ferme, mon corps tremblait de bien des choses. De peur, de rage et d'angoisse. la vie de Chishiki tient à un fil et nul ne sait quand il se brisera. Une seconde ? Une minute ? Une heure ? La vérité était là... Par ma faute, il risquait de mourir. Je m'en voulais et ne savais pas comment me racheter. Serrant les dents, je tentais de le rapatrier tout en vérifiant que l'homme responsable de cette attaque mortelle n'en profite pas. Le mieux serait de me calmer certes, mais avec la vie d'un homme entre mes mains, cela était difficile. Mon coeur battait à tout rompre et tout en tenant fermement l'homme, je ne captais pas qu'il pouvait sans doute ressentir ce se passe en moi. Posant un regard sur lui, je tentais de capter son état, car si je culpabilisais déjà assez comme ça... Ne pouvoir entendre ses possibles dernières paroles serait pire.
---------------------------
Komari assistait à la réaction de Kizuna. Immédiatement, elle alla à ses côtés en manquant de peu de la toucher. Se retenant au dernier moment, elle vit la douleur défigurer cette demoiselle. Se pourrait-il qu'elle soit doté de ce fameux ressentit ? Ce genre de sensation qui nous prends aux tripes quand quelque chose se passe envers un être aimé ? Comprenant son état, elle espérait que ce soit une inquiétude comme on peut en avoir facilement. Perdant doucement le sourire, la femme poisson essaya en vain de rassurer la demoiselle.
" S... Shiki ne laissera jamais se passer quoi que ce soit à ce dernier... Il.. Il le respecte trop pour ça. Il le considère presque .. comme un père vous savez ? "
Osant avouer cela, elle rosit quelque peu avant de sourire timidement pour essayer de réconforter Kizuna. Pourtant, elle avait vu la fleur aussi et cela l'inquiétait. Son coeur se serra et son souffle lui manqua quelques secondes. Se pourrait-il que ? ... Komari essaya de réconforter via sa présence la belle combattante et finit par masquer ses émotions. Elle priait pour son homme certes, mais aussi celui de Kizuna. Elle espérait que rien de mal n'arriverait à ces deux là, ignorant où ils sont et ce qu'ils font.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
PNJ (Civil)
Messages : 272
Ven 21 Fév - 14:24
Chishiki Gaihakuna
En survivant à l’assaut, Chikishi avait maintenu sa prise sur Tranche-Lune, sachant pertinemment que ce qu’il venait de subir signait sa mort. Il ne pouvait cependant laisser sa lame s’en aller à quelqu’un d’autre que Shiki, encore moins ce faux-fils qui était sa mort. Sa voix était maigrelette à présent, et ses dernières forces menaçaient de le quitter à tout instant. Il ne devait sa survie temporaire qu’au garçon gentil et naïf qui l’accompagnait. Cela n’était qu’une leçon de vie parmi tant d’autres, et la sienne s’essoufflait à mesure que les secondes passaient.
En le regardant, l’épéiste pourrait s’apercevoir que le corps du vieillard avait été salement abîmé à la nuque et au niveau de l’épaule droite, côté poumon. Une plaie béante, suffisamment ouverte pour laisser le froid s’y engouffrer, le menaçait à tout instant. Pour Prométhée, cette situation était un échec, son expérience impulsive avait été interrompue par un trop rapide épéiste. Il se releva, suivant le dénivelé du terrain provoqué par Shiki, pour finalement disparaître un peu plus loin dans le blizzard qui recommençait à se lever.
Alerté par les bruits environnants, Esmé arriva au niveau du rocher et écarquilla les yeux. Il grinça des dents et ferma le poing, tandis que ses yeux commencèrent à s’embuer. Qu’importe les épreuves de la vie, il ne pensait pas que le vieillard partirait avant lui…
- Jeune homme, nous devons cautériser la plaie au plus vite. Pas le temps de pleurer.
Il annonçait cela avec une dose d’émotion qu’on pouvait sentir de loin. Lorsqu’il prit le vieil homme dans ses bras, il sentit le sang chaud qui s’écoulait de ses plaies. Il courut vers sa grotte où ils pourraient cautériser la plaie, offrant quelques heures, ou quelques jours supplémentaires à ce vieil homme en perdition.
Il faudrait attendre une nuit entière avant qu’il ne se réveille de son sommeil. Lorsqu’il ouvrirait ses yeux, son regard de tendresse se porterait vers son élève. Il n’y avait plus aucune trace de Prométhée sur ce glacier. Il était très certainement descendu quelque part où il avait accumulé suffisamment d’énergie pour s’échapper de l’île. En choisissant de sauver le vieillard, de lui offrir quelques heures supplémentaires, l’épéiste avait offert une porte de sortie à leur ennemi. Pourtant, personne ne le blâmerait.
Pour Chikishi, il était le seul à devoir être mis en cause. Il sentait que l’âge n’arrangeait pas sa condition, et qu’il aurait dû accomplir cette tâche seul.
- Shiki, viens ici, dirait-il en faisant signe de son bras valide au garçon d’approcher. Je veux que tu me ramènes jusqu’à Kizuna. J’aimerais m’éteindre à ses côtés. Pendant notre voyage, je t’enseignerai tout le savoir dont tu auras besoin pour utiliser Gekkoutsume.
Il fit signe au jeune homme de se saisir de la lame des 21 qui portait le nom de Griffe du Clair de Lune. En l’observant, Shiki pourrait à nouveau voir le travail d’orfèvre, encore plus précis que celui réalisé pour Vulkain. A la lueur de la lune, cette épée se chargeait en énergie. Sa seule capacité était de libérer son énergie sous forme de vagues éblouissantes, à l’apparence d’un croissant de lune. Cette technique était liée à la maîtrise de cette épée, et c’était elle qu’il voulait lui transmettre.
Une fois que Shiki aurait décidé ce qu’ils pouvaient faire, ils se mettraient en route.
Kizuna
Pour Kizuna, les paroles de Komari étaient rassurantes. Elle accueillit la lune en essuyant sa peine. Finalement, la nuit se terminerait sous des rayons de lune chaleureux.
Prométhée s'enfuit. Esmé rapporte Chikishi pour cautériser la plaie. Il est mourant mais veut s'éteindre auprès de Kizuna, et il te lègue Gekkotsume, une lame des 21 qui peut envoyer des sortes de lames d'air lumineuses en forme de croissant de lune vers tes ennemis. C'est une technique unique. A faire valider une fois le RP terminé.
_________________
PNJ (Civil)
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Ven 21 Fév - 21:39
Tadaima
Tenant l'homme fermement, le compagnon du vieillard arriva très rapidement me demandant de l'aider à m'occuper de lui. Se faisant, je tentais de me calmer en vain. Pourtant, cela ne m'empêcha pas de me concentrer sur mes mouvements. Soigner cet homme était une chose difficile, mais après une heure de soins, son état réussit à se stabiliser, mais ... Impossible de ne pas ne pas se voiler la face. L'état est stable, mais le taux de survie quasiment nul... En compagnie de Esmé, je vins à rester au chevet du vieil homme admirant ses traits figés dans le temps jusqu'à nouvel ordre. Cet homme qui m'avait tendu la main, par ma connerie allait sans doute passer l'arme à gauche. Entre quelques sanglots silencieux, je me mordais les lèvres et tentais de discuter avec mon autre compagnon.
" ... C'est de ma faute ... "
Le poing serré, je tentais de me remémorer de tout ce qui c'est passé. Chishiki avait mit des années à choisir le sort de son fils et moi, par égoïsme, j'avais voulu contredire ce dernier.. Ma naïveté allait coûter la vie à cet homme respectable qui n'avait rien demander. Mon poing frappa le sol et fit trembler le sol au passage. Merde... Pourquoi donc est-ce que je n'ai pas pu voir venir le coup ? Pourquoi ces voix se sont manifestées à ce moment là ? Ou pourquoi n'avais-je pas tenter de négocier alors qu'il était encore attaché ? Pourquoi malgré l'impression de malveillance qui émanait de lui j'ai voulu être candide et lui accorder le pardon ? Suis-je si faible que ça ? Me mordant la lèvre à sang, je me retenais de hurler de temps à autre afin d'extérioriser ma colère envers moi-même. Je culpabilisais comme personne d'autre dans ce bas monde et essayais de contrôler ma colère. Si cela ne tenais qu'à moi, j'irais traquer ce jeune homme et récupérer sa tête... Mais laisser mourir sans être à ses côtés mon maître.. hors de question. Ainsi, je restais là jusqu'à son réveil. L'écoutant, je me collais presque à lui, essayant de retenir mes larmes.
" S.. Sensei.. P... Pardon... Pardonnez ... ma faiblesse.. "
Saisissant une de ses mains pour faire sentir ma présence, je m'excusais de part le remord qui me rongeais. Entendant ses prières, je vins à serrer les dents et accepter. Lui comme moi le savions, c'est la fin... Ainsi, même si ma première envie fut de refuser son enseignement, ce serais ridicule de ma part de refuser cela. J'acceptais donc et me mis à l'oeuvre. M'occupant de lui et faisant en sorte qu'il n'ai pas froid - quitte à sacrifier un de mes habits censés me tenir chaud - je me mis à le transporter jusqu'au navire, faisant le chemin inverse pour arriver là avec beaucoup de vigilance. En chemin, peu importe les obstacles et les douleurs du froid sur mon être, je marchais en continu, quitte à souffrir. Prenant sur moi, certaines mimiques traduisaient ce remord qui me hantait. Regardant parfois le vieil homme et l'épaulant si nécessaire, ma gorge était devenue sèche à force de ne pas parler et si mon maître ne rompait pas le silence, pour sûr que j'aurais du mal à le regarder encore dans les yeux.
Si rien ne nous arrêtais, nous arriverions à l'embarcation qui nous avait amené ici et je m'empresserais de rendre l'endroit confortable afin que le voyage ne réduit pas son temps de survie d'un iota. Pour le coup, je tentais de le choyer et pour cause... Je m'en voulais terriblement et finalement, quand des paroles sortirent de ma gorge, je baissais le regard.
" ... Sensei... "
Je voulais m'excuser ou dire d'autres choses, mais finalement, je voulais le rassurer sur certaines choses.
" ... J... Je n'abandonnerais jamais ce que vous m'apprendrez et m'avez appris... J... Je ferais perdurer votre savoir... "
Attendant ses conseils, nous prenions donc la mer dans l'espoir de retrouver Glaglapolis au plus vite.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
PNJ (Civil)
Messages : 272
Dim 23 Fév - 10:27
Chishiki Gaihakuna, Kizuna
Le voyage se poursuivit et se finit quelques jours plus tard. Esmé tint à la barre durant tout ce temps, et il fut plus rapide que Shiki et Chikishi réunis : sa force était tout autre. Les deux vieux hommes n’échangèrent pas une parole, le Tranche-Lune se concentrant sur l’apprentissage du révolutionnaire. Il lui transmit donc l’unique technique qui lui offrait son titre de « Tranche-Lune ». La lame d’air lumineuse qui ressemblait à un croissant de lune, que Shiki pourrait utiliser uniquement avec la Lame des 21 que lui léguait le vieil homme.
Ils arrivèrent finalement au bout de leur voyage, et rejoignirent le dojo où les attendaient les deux femmes. Kizuna avait vu la lumière rouge qu’avait envoyé Esmé pour les prévenir de leur arrivée, et elle savait ce que cela signifiait. A partir de ce moment-là, elle resta stoïque, franche dans son regard, incapable de le détourner de l’entrée. Ses angoisses avaient disparu parce qu’elles s’étaient concrétisées. Elle avait préparé le lit de son maître, un fûton à même le sol.
La porte d’entrée coulisserait enfin, et elle serait là, à genoux, le dos droit, le regard inaltérable. Esmé, sans un mot, continuerait de porter le corps du maître jusqu’à la salle où il voulait finir sa vie. Il le déposa, embrassa le front de son vieil ami et, après une sourire intimiste, quitta la salle pour aller dans le jardin où l’on pouvait apercevoir la lune. Celle-ci offrait ses rayons à la scène de toute part. Le froid anesthésiait la douleur du vieillard qui, bercé par la présence de ceux qu’il chérissait, ne pouvait pas rêver meilleure fin.
Il était allé au bout de ce qu’il pouvait faire, et au moment où il vit Kizuna, toute la tension qu’il avait accumulée pour vivre jusqu’ici le quitta. Il tendit une main tremblante vers sa fille adoptive, la seule enfant qu’il voulait bien reconnaître.
Dans un premier temps, il se tourna vers Shiki, à qui il adressa des paroles sages et calmes :
- Mon élève, je te remercie de m’avoir ramené ici. Tu es l’héritier de mon savoir, et de mon arme. Je prie pour que tu puisses suivre la voie que tu trouveras juste. J’aimerais passer mes derniers instants, seul avec ma fille, s’il-te-plaît.
Il laisserait l’épéiste lui offrir ses derniers mots qu’il espérait aux antipodes des excuses : il n’en avait pas besoin, et il voulait juste être que son élève suivrait la voie pour laquelle il s’était éveillé.
Enfin, il resta seul avec Kizuna. Celle-ci ne pleura pas, offrant son plus beau sourire à son père d’adoption. Elle ne voulait pas que le seul membre de sa famille meurt. Pourtant, il était là, en train de s’éteindre. Ses mains vinrent caresser le front du vieillard qui, après une longue discussion, finit par s’éteindre. C’est à ce moment-là qu’elle décida de laisser libre court à son chagrin et, pendant un temps infini, elle occupa la pièce et pleura.
Les funérailles furent simples et belles. Le village se réunit, et Chikishi fut enterré aux côtés de sa femme. Ils partageaient le reste de l’éternité ensemble, côte à côte, devant les plus beaux champs de fleurs éternelles de l’île qui fleurissaient pour fêter le renouveau. Une nouvelle ère s’annonçait.
Quelques heures après les funérailles, si Shiki n’avait pas quitté l’île, Esmé irait le voir avec un regard rude. Il avait fait son deuil, mais il n’était pas prêt à passer à la suite sans que rien ne soit fait. Il fut rapidement rejoint par Kizuna qui voulait aussi s’exprimer auprès de l’épéiste choisi comme héritier de son père.
- J’ai une requête. - Moi aussi, fit Kizuna. - Je vais traquer Prométhée. Cet homme est dangereux. Je ne pourrai pas l’affronter seul : j’aimerais que tu te joignes à mon combat… Et que nous le tuions une fois pour toute. Je ne souhaite pas la vengeance mais cet homme est trop dangereux pour être gardé dans n’importe quelle prison. - Je voulais te proposer la même chose… Mais je veux qu’il soit emprisonné. Il existe des prisons en Granit Marin. Nous pouvons nous en procurer une, ainsi que des éclats de Granit Marin pour le piéger. Une fois cela fait, nous pourrons l’enfermer à vie.
Shiki se retrouvait face à deux propositions. La première d’un homme qui était prêt à tout pour tuer le meurtrier de son ami, de l’autre une femme qui était prête à tout pour enfermer le tueur de son père. Dans les deux cas, même si le second chemin était plus sinueux, il était certain que capturer Prométhée était une nécessité.
Deux quêtes s'offrent à toi, tu ne peux en choisir qu'une.
Quête de Esmé:
Nom de la Mission : Tuons Prométhée ! Nombre de Personnages : /
Descriptif : Prométhée a tué Chikishi et il menace une nouvelle fois le monde. Pour éviter que cela ne se reproduise à nouveau, Esmé décide de tuer Prométhée une bonne fois pour toute. Il te demande de l'aide.
Précision : Au moment où tu seras prêt, tu pourras déclencher la quête en demandant à ce que Esmé t'appelle partie animation.
Récompense : Esmé te rejoint. Esmé est un puissant guerrier qui se bat au corps à corps et ???.
Quête de Kizuna:
Nom de la Mission : Capturons Prométhée ! Nombre de Personnages : /
Descriptif : Prométhée a tué Chikishi et il menace une nouvelle fois le monde. Pour éviter que cela ne se reproduise à nouveau, Kizuna décide de te demander de l'aide pour capturer Prométhée. Il te faudra au préalable te fournir une cage en granit marin et des menottes en granit marin pour l'opération. Ils ne seront plus utilisables après la capture de Prométhée.
Précision : Au moment où tu seras prêt, tu pourras déclencher la quête en demandant à ce que Kizuna t'appelle partie demande d'animation.
Récompense : Kizuna te rejoint et ???.
_________________
PNJ (Civil)
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Dim 23 Fév - 19:36
Tadaima
Le voyage retour avait été d'un calme des plus brutal. Des regards, des attentions, tout ça sur un fond de regret. Au loin, Glaglapolis apparaissait, signe que la fin approche encore plus. Malgré les enseignements que j'avais eu en chemin, ce voyage m'avait semblé bien trop rapide. Me mordant la lèvre inlassablement, je jetais un regard coupable vers mon maître me demandant si un jour j'aurais son pardon. Arrivant sur la terre ferme, Komari nous avait vu arriver au loin, mais en voyant mon air et un autre homme tenir dans ses bras le corps du vieux maître, elle plaça sa main sur sa bouche, s'interdisant de venir immédiatement. Aurait-elle vu faux ? Se serait-elle trompé ? Immédiatement, elle repensa à la " promesse " qu'elle avait faite à Kizuna et s'en voulut. Attendant donc que les choses avancent, elle laissa son homme et le cortège aller au dojo.
Pour ma part, je me faisais silencieux. Kizuna était là, et si d'ordinaire je me réjouissais de la voir, c'est avec une certaine honte que je croisais son regard. Suivant Esmé, je le laissais déposer le corps de l'homme que je respectais plus que tout et m'installais non loin de lui. Mon coeur serré, je me retenais de fondre en larme. J'ai appris certes, j'ai grandis grâce à lui, mais le fait qu'il perde la vie à cause de moi, cela me rendais malade intérieurement. Pourtant, face à son ultime demande, je ne pouvais me taire et me retirer comme un voleur. Non... Avec humilité, je m'agenouillais et m'inclinais auprès de lui. La vision de mon visage caché à ce dernier, je pu quelque peu me délester de quelques larmes alors que je disais mes adieux à cet homme de renom.
" Je ne vous décevrez pas sensei... J.. J'irais au bout de mes rêves tout en faisant perdurer votre héritage. J'agirais pour la justice en laquelle je crois... Et ferais bon usage de vos enseignements... Je... "
M'interrompant, si le corps semblait inerte, il n'en était rien. Des yeux perçants pourraient bien voir les légers tremblements, signes de sanglots sincères.
" Je suis navré sensei... Ma naïveté...Cette dernière est la cause de votre état. P... Pouvez vous me pardonnez ? "
Le pardon. C'est essentiellement ce que je cherchais à son égard, car même s'il m'avait légué héritage et lame de renom, cela ne signifiais en rien que le pardon était là. Désirait-il que je le venge ? Attendant ses mots, c'est suite à une possible réponse que je quitterais les lieux pour m"isoler un petit peu. Même si je n'étais pas là lors de la fin, mon coeur se serra lourdement quand les yeux de mon maître se refermaient pour l'éternité. Tel un fil qui nous relie à autrui, je sentis clairement ce dernier se rompre et m'annoncer le triste sort qui venait de tomber. Chishiki-sensei venait de rendre son dernier souffle. Et si sur le coup un silence retentit dans tout Glaglapolis, mes larmes elles s'écroulaient sur le sol gelé de cette île au potentiel insoupçonné.
Si Kizuna eu besoin de temps pour pleurer, il en fut de même pour moi, repensant à bien des choses. Ce tournois qui a été un tournant pour moi et Komari. Ces entraînements auprès de Chishiki et bien sûr, le dernier entrainement sur le navire à ses côtés. Autant de souvenirs qui me feraient me rappeler de lui comme un grand homme. Laissant Kizuna faire son deuil, pour ma part, c'est Komari qui m'aida tant bien que mal, ne désirant pas me voir sombrer dans une possible dépression. La vie des bretteurs n'est pas de tout repos et clairement, ce genre d'événement n'est pas rare. Pourtant, chaque fois c'est la même chose... Cela déchire le coeur et l'esprit.
Les funérailles rassemblèrent bien du monde à ma grande surprise, mais ce soutient réchauffait mon coeur meurtrit. Silencieux, ce n'est que quand il nous était donner le droit de parler en petit comité que je m'exprimais, voulant clairement m'adresser à Kizuna et qu'elle comprenne ma peine.
" ... Chishiki sensei ... était un homme grand. Tant de part son savoir que par son coeur. Même s'il ne semblait pas être le plus expressif du monde, quand on arrive à déchiffrer sa personne, on se rends compte de la gentillesse qu'il est capable d'exprimer. C... Ce n'était pas qu'un professeur que je respecterais à jamais... Mais aussi... ... Un père pour moi. "
Par la suite, j'admirais la cérémonie en retrait ayant un besoin de respirer. Sans doute mon sentiment coupable qui me faisait culpabiliser. Komari aussi venue à l'occasion me servit de soutient moral, sachant très bien que je pourrais m'effondrer à tout moment. Le vieil homme allait reposer aux côtés de son ex-femme et non loin de ces fleurs. Une belle fin en un sens.
Baissant le regard, je comptais me rendre au Dojo afin de demander quelque chose à Kizuna, mais cette dernière et Esmé vinrent à moi pour me demander certaines choses. Les écoutant donc, je me fis attentif, entendant leurs requêtes. L'un désirait tuer le fils de Chishiki, alors que l'autre désirait le capturer. Un choix cornélien me disais-je...
" Esmé... Kizuna.. "
Réfléchissant tout en affichant mon air peiné, je vins à me faire silencieux un moment. M'adressant à l'un puis à l'autre, je donnais mon avis à ces derniers.
" Esmé... Je me joindrais à ta quête, mais pour des raisons différentes... Concernant la traque de Prométhée, je mettrais en oeuvre tout les moyens possibles en ma possession afin de le localiser et pouvoir l'affronter. Cependant, concernant sa mort... " Je me mis à regarder Kizuna. " Je ne sais pas si cela finira ainsi... D'un côté, sa mort est une évidence... Chishiki sensei désirait en finir, mais moi et ma naiveté... Cela lui a coûté la vie et je m'en veux Kizuna... Le capturer me semble le strict minimum et pour cela, je t'épaulerais de tout mon savoir... Mais... Je ne pense pas que le raisonner soit encore possible. Ou alors si je dois tenter de nouveau, ce sera seul. Je ne veux pas risquer la vie d'une autre personne... Je ne le supporterais pas. Que ce soit toi Esmé; même si je ne te connais pas plus que ça, et toi Kizuna.. Je ne pourrais supporter une mort de plus ainsi. Par ma faute. J'ai fais une erreur, c'est à moi de la réparer. Comptez moi parmi vos aides, mais ... laissez moi le temps d'y réfléchir... S'il vous plait. "
M'inclinant auprès d'eux, je vins à attendre leurs décisions. S'ils acceptaient d'attendre tout en sachant que je serais des leurs. Capturer Prométhée oui... Restais à voir la question de vie ou de mort le moment venu... Sur ces mots, je demandais à Kizuna si je pouvais rester, car si l'île est pour tous, clairement, tant que je n'avais pas son pardon, je ne me considérais pas à ma place. Un enfant indigne en soit.. Si cette dernière me donnait son accord, alors le temps s'écoulerait. Une semaine... Deux... Un mois.. Puis d'autres.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
PNJ (Civil)
Messages : 272
Lun 24 Fév - 10:09
Kizuna
Ils écoutèrent les paroles de Shiki avec attention, sans en comprendre réellement l’essence. Ils voulaient deux choses contradictoires, et n’étaient pas prêts à accepter de compromis. Pour Esmé, qui avait été le gardien de Prométhée pendant une décennie, le simple fait de pouvoir envisager qu’il ait à nouveau l’opportunité même infime de s’enfuir était inenvisageable. Et pour Kizuna, dans les apprentissages du Maître étaient encore bien ancrés dans son esprit, l’idée même de tuer le fils de Chikishi était impensable. Ainsi, un accord semblait impossible. Et ils l’exprimèrent à Shiki avec tout le respect qu’ils lui devaient :
- Si l’idée de tuer Prométhée est dans la balance, je ne participerai pas à son exécution, je suis désolée, fit l’élève du défunt. - Et si l’idée de le laisser en vie est conservée, je ne m’associerai pas à toi. Il doit mourir, ce n’est pas une option de le laisser vivre.
Pourtant, ils laisseraient le temps à Shiki de prendre une décision, sa décision fatidique qui pourrait à jamais l’obliger à changer sa vision sur le monde cruel qui l’entourait… Ou à conserver une candeur louée par son maître, malgré le décès que cela avait entrainé.
Enfin, ils attendraient une réponse définitive pour se décider. Esmé donnerait son contact à Shiki pour lui permettre de le contacter au besoin, et lui donner sa réponse en temps voulus. Il devait contacter d’anciens alliés pour mettre un terme à la menace du porteur du fruit du Soleil.
La jeune femme pâle donnerait son accord à Shiki de rester au dojo le temps qu’il le désirerait. Elle ne lui demanderait plus ce qu’il avait décidé tant qu’il n’aurait pas décidé de le lui annoncer. Cela serait une nouvelle preuve de la maturité et de la patience qu’on lui avait enseigné. Dans un même temps, elle proposerait aux enfants de l’île de venir pratiquer quelques passes d’épée au dojo, afin de propager une discipline qu’elle aimait et que les habitants de l’île finiraient par apprécier aussi.
Le calme fut tel que pendant les mois qui suivirent, chacun put prendre le repos qu’ils méritaient. Le monde n’entendit pas parler de Prométhée pendant ce temps-là. L’homme recouvrait certainement ses forces. S’il était peu probable qu’il réunisse des alliés, cette hypothèse existait dans un coin de la tête de Kizuna, et elle-même aurait aimé avoir matière à réunir des personnes pour l’épauler. Une nouvelle figure diabolique menaçait de s’ériger en héraut d’une ère sombre.
_________________
PNJ (Civil)
Shiki M. Eiki
Général de la Révolution
Messages : 633
Race : Humain
Équipage : Inquisition
Feuille de personnage Niveau: (44/75) Expériences: (43/500) Berrys: 37.650.000 B
Lun 24 Fév - 17:12
Tadaima
Bien entendu, trouver un compromis était impossible à l'heure actuelle. Esmé clairement ne voyait que l'option mortelle, tandis que Kizuna préférait voir l'homme payer en restant emprisonné toute sa vie. Mélanger les deux était clairement impossible et il me faudrait faire un choix plus tard sur qui aider. Dans tout les cas, l'un d'eux serait mis à l'écart, nos but ne pouvant concorder. Mais au fond, la seule chose qui compte est le fait que Chishiki repose en paix et que son honneur reste intact. Le mien ne le serait pas tant que Prométhée continue d'être libre comme l'air.
Ainsi, je laissais les autres me dires de donner ma décision quand je serais prêt et je disparu de la circulation un moment. Ou du moins en apparence. Restant sur Glaglapolis, je fis mon deuil en compagnie de la femme poisson qui m'épaulait. Me soutenant quand certains soir je pleurais ou n'arrivais pas à dormir, son rôle fut clairement important pour que je ne sombre pas dans la dépression. Je me sentais coupable et le temps s'écoula sans que ce ressentit ne disparaisse. Telle une cicatrice, si la douleur se retire, il n'en est rien de la marque. Et la tombe de mon maître aux côtés de sa femme en était la preuve. M'y recueillant chaque jours, il n'était pas rare de voir les soirs de pleine lune une sorte de lame d'air en forme de croissant de lune s'élever dans le ciel sombre.
M'entraînant seul et restant dans l'ombre de l'île, je pesais le pour et le contre. Tentant de me décider sur quelle voie choisir pour venger mon maître, je ne trouvais guère de réponse dans l'immédiat. Me faisant observateur du monde via les journaux et les nouvelles qui retentissaient, je fus aussi observateur de l'environnement alentour. Et voir Kizuna organiser tantôt des cours pour des enfants, cela me mit du baume au coeur. Spectateur depuis des hauteurs au début, petit à petit , je m'autorisais d'approcher du dojo jusqu'à me faire observateur de près. Silencieux, j'admirais Kizuna transmettre ce qu'elle pouvait à qui elle voulait. Peut-être ne semblait-elle pas si strict que notre maître commun, mais sa méthode était exemplaire. Silencieux au départ, petit à petit je tentais de retrouver goût à la vie. Et cela se traduit par assister plus souvent aux courts de Kizuna, mais aussi parfois essayer de lui tenir compagnie le soir autour d'un thé ou d'un repas. Une amitié pure et pourtant teinté de regrets.
Le temps s'écoula et si au début rien en changeait, petit à petit les choses changèrent. A commencer par mon apparence. Si autrefois la couleur orangée de ma chevelure inspirait la chaleur qui émane de ma personne, celle-ci avait laisser place à une couleur plus saine. On aurais pu croire que la neige de l'île avait déteint sur mes racines. Devenus blancs comme neiges, mes cheveux avaient aussi gagnés en taille et m'arrivaient jusqu'au bas de mon dos. Pourtant, je ne me plaignais pas de ce changement, l'assumant entièrement.
Petit à petit, les regrets et les remords disparaissaient pour laisser place à une nouvelle énergie. Et si les repas avec Kizuna étaient souvent calme, les sourires eux étaient discrets et sincères. Bien entendu, il était rare que lors de moment intimistes nous ne parlions pas du maître et que je m'excuse de sa fin non désirée... Même si ma décision n'était pas prise, la logique restait la même : il fallait traduire en justice Prométhée. Et si pour ma part je voulais essayer de le raisonner, jamais Chishiki ne pourrait revenir à la vie ... Il fallait donc trouver un juste milieu afin que justice soit rendue. La question revenait parfois sur la plateau, mais jamais une réponse ne fut trouvée, même si le père de cet homme désirait sa mort.
Des mois se sont écoulés et un soir, j'avais annoncé mon départ pour retrouver les miens, mais aussi commencer ma chasse de Prométhée en même temps. Pour le coup, j'avais laisser Kizuna ainsi sans détails, mais en partant, une lettre lui était destinée, l'invitant à se rendre au champs de fleur éternel où la vue était plaisante sur l'île. Attendant cette dernière au Dojo à son retour, j'espérais qu'une certaine surprise la réjouisse et pour cause... En secret, j'avais non loin de là réalisé une statue de pierre de Chishiki sensei sur une colline. Positionné sur un des points de vue de l'île, on pourrais croire que le bretteur de l'ancienne génération imposait sa présence, veillant sur l'île malgré sa mort. Une façon de le rendre éternel en plus de son dojo qui était le vestige de son savoir.
Devant les portes du dojo, quand la concernée reviendrait et aurait vu ma " surprise ", ce serais le moment des au revoirs et non adieux. Un léger sourire aux lèvres, j'attendrais son ressentit sur la fameuse statue en priant que ce ne soit pas un geste déplacée pour elle et je me mettrais à parler.
" Moi et Komari allons repartir pour Grand-Line... Cependant... Je reviendrais souvent. Pour veiller sur l'île. D'ailleurs à ce propos, je désirais savoir si... tu serais d'accord que je demande à la révolution de déployer des troupes ? Peu... Juste des personnes qui auraient pour rôle de protéger l'île, aider en cas de soucis ? ... Je ne sais pas de quoi sera fait le futur, mais s'il y a bien une chose que je ne désire pas, c'est qu'on s'en prenne à ce lieu... Lui aussi. "
Me retournant, je touchais les portes du dojo, je désignais aussi cet endroit. Redonnant ensuite mon attention à Kizuna, je m'inclinais. Après tout, elle est aussi la maitresse des lieux désormais et mon respect lui allait directement à elle.
" Kizuna... De près ou de loin, je veillerais toujours sur ce lieu qui m'est cher. Et je ferais tout pour que notre maître repose en paix... Seulement à cec moment mon âme sera tranquille. Je m'entraînerais jour et nuit et si tu as besoin d'aide... Moi, la révolution d'Erwin et toutes nos forces disponibles viendront à vous. Quant au Dojo... Si tu acceptes ma présence, c'est avec joie que je traverserais les mers pour donner du mien et vaincre le temps. "
Espérant que ce discours lui conviendrait, c'est un sourire sincère que je lui donnerais avant de m'incliner une énième fois. Suivant mes pas, Komari s'arrêterait un moment avant d'elle aussi faire preuve de gratitude envers Kizuna avec qui elle avait échangé bien des moments réconfortants. Se retournant, elle s'inclinerait à un angle exagéré et laisserait sa voix devenue sûre d'elle et interpellerait Kizuna.
" Merci pour l'hospitalité dont vous avez fait preuve malgré ma race... Moi et toutes les personnes du peuple sous-marin sauront s'en souvenir. Merci Kizuna-san... D... Du fond du coeur. "
Elle lui était reconnaissante et si cela ne se voyait pas jusqu'à maintenant, sa voix elle le traduisait bien. Suite à une possible réponse, le duo s'en irait donc retrouver les leurs. Le chemin long se ferait presque en silence, chacun étant dans leurs pensées.
Codage par Libella sur Graphiorum
Shiki M. Eiki
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Lun 24 Fév - 20:17
Kizuna
La réponse fut donnée un jour à Kizuna : pour Shiki, il n’était pas envisageable clairement de tuer Prométhée. Il suivrait la voie qu’elle allait lui tracer, ou du moins celle qu’elle lui proposerait. Après avoir appris à connaître l’ancien roux, elle fut ravie qu’il choisisse son option loin des techniques barbares de mise à mort subite. S’il réussissait sa quête, il aurait l’assistance éternelle de la jeune femme qui, bien que peu enclin à accepter des révolutionnaires sur l’île, demanda au maire du village central d’accepter une troupe peu conséquente. Elle remercia finalement ses amis et leur souhaita un bon voyage, et les recontacterai quand elle aurait plus d'informations à leur fournir.
Ce fut ainsi que Shiki quitta l’île et que la jeune femme, emprunte de bons sentiments envers les deux personnes qui partirent, fut heureuse de continuer à s’occuper du dojo sans pour autant le mettre au cœur de ses activités.
Elle se mit en quête d’informations pour combattre et capturer le maudit qui menaçait leur monde actuel et qui, au bout de quelques mois, fut enfin l’égide d’un des plus grands massacres qui eut lieu sur North Bue depuis déjà plusieurs années.
Prométhée, le Titan
Artic Island – Quelque part sur North Blue
- Hé, hé, Cap’tain ! On les épargne ? On les épargne pas ?
L’homme au regard froid observa les enfants qui pleuraient la mort de leur mère, enfouie sous les décombres de leur maison. Il se contenta de détourner les yeux tandis que les pirates, SES pirates, se usèrent de leur ascendant pour éliminer jusqu’aux enfants. Lui ne s’intéressait pas réellement à ce genre de choses : l’élimination était une expérience constante de sa puissance, mais éliminer des faibles était devenu sans intérêt. Seuls les faibles s’intéressaient dans la destruction.
Aujourd’hui, il voulait s’attaquer à plus fort, et c’était pour cela qu’il avait décidé de s’en prendre à une île de civils sous le joug du Gouvernement Mondial, et d’éliminer un Contre-Amiral de la marine en attachant sa tête à un pique en signe de mise en bouche.
Cela ne serait pas suffisant pour attirer le plus d’attention possible, mais ça aurait le mérite de les mettre en garde et de les rendre suffisamment vigilants pour que ce soit intéressant. Ou du moins voulait-il le faire croire… Car dans son être intérieur, il lui restait encore une mission à accomplir. Il voulait la peau de ce rouquin qui avait tenu son père dans ses derniers instants. Il voulait sa peau, plus que tout.
- Capitaine. Nous avons localisé un homme qui veut vous rencontrer. Il a battu cinquante des nôtres sans flancher jusqu’à présent. - Hein ? Oh… Esmé, fit le fils de Chikishi en observant la terre se soulever du sol et empaler dans un pic une brochette de trois hommes.
Il s’approcha de la scène morbide tandis que ses hommes se faisaient massacrer. Son sourire fut dément, tandis qu’il appréciait le spectacle. Il gagnerait, mais cela valait au moins le détour. Il allait tuer Esmé… Et quand ce dernier serait mort, la tête tranchée, il enverrait ce message à l’élève de son père : il était là. Il était là, et il viendrait pour lui.
Quelque part sur North Blue
Un avis de recherche vint se coller au visage d’un paysan. Ce dernier grogna : il était en train de bêcher la terre, alors ça venait de… Ah, la sacoche d’un de ces sales piafs postiers s’était ouverte, et elle déversait sur son champs et aux alentours du village des avis de recherche fraîchement imprimés. Il fronça les sourcils, et soudain son regard se figea sur le visage qu’il y voyait. Il suffoqua presque, tremblant.
Prométhée, Constella primé à 305.000.000 Berrys
Finalement, la colère laissa place tandis qu’il se souvenait de ce que ce monstre avait fait. Il utilisa sa canne pour se rapatrier jusqu’à sa demeure, marchant aussi lentement qu’il cultivait ses champs, et lorsqu’il fut arrivé il décrocha son escargophone et composa lentement un numéro. A l’autre bout, une voix ferme et autoritaire répondrait, déjà exaspérée :
- Je suis occupé, si c’est pour me vendre quelque ch… - C’est Freïdrich. Il s’est libéré. Chikishi est certainement mort, ça veut dire. Déclenchez l’état d’alerte.
Tu peux déclencher la suite en demandant une animation. Tu n'auras pas besoin de localiser Prométhée : Kizuna s'en occupe. Tu peux déclencher la suite à n'importe quel moment.
Ce que tu peux savoir : Prométhée est à la tête des Pirates du Soleil. Il attaque des îles neutres, civiles et des convois de révolutionnaires et CA au maximum. Il n'a pas de mal à se défaire des CA quand il les attaque, même s'il arrive qu'il ne puisse pas les tuer.
En fonction de ton niveau, la suite peut être : Possible, Difficile, Très Difficile. Tu peux apporter des alliés pour la suite. Si tu n'apportes personne, ça peut aussi ouvrir un groupe unique de Mini-Event, si tu acceptes.
Si tu ne cherches plus Prométhée, il finira par agir de lui-même.