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Dim 19 Mai - 23:15
Un nouveau défi
Quelques semaines se sont écoulées et avec les indications de Yoko Ceresa, notre navigation vers le Triangle de Florian s’était faite sans soucis. Restais maintenant à atteindre notre objectif : Laisser la malédiction s’abattre sur nous. Les rumeurs étaient nombreuses, mais le peu d’informations que nous avions pu obtenir étaient claires : s’aventurer là-bas ou y atterrir, cela signifiait disparaitre la plupart du temps quand le brouillard apparait. Peu importe le temps qu’on y reste, tôt ou tard on fini par être absorbé par ce climat étrange et on n’en reviens jamais... Pourquoi et comment, là ça restais une véritable énigme que nous allions devoir éclaircir. Ainsi donc, nous avions suivis les instructions de Yoko pour se rendre au plus vite là où le brouillard avait été observé dernièrement et une fois devant cette étendue mystérieuse, les mots n’avaient été que très clair.
“ En avant. “
C’est comme ça que notre navire de guerre principal s’enfonçait dans ces eaux étranges que du Triangle de Florian. Le calme plat régnait ici et s’en était très reposant. Tellement que les plus nerveux pourraient dire que l’ambiance était inquiétante. Pour ma part, je m’en foutais... Aussi sauvage sois-je parfois, le silence a du bon. Me remettant de mes blessures, je repensais à cette bataille à Alabasta. Cet homme, Shadow avait été un véritable challenge, mais désormais, l’ayant passé, mon égo n’en était que gonflé. Désormais, Shirokuma n’était que plus proche de mes objectifs que jamais. Un amiral serait une prochaine cible dans mes trophées de bataille afin de gonfler ma notoriété. Konan serait la cerise sur le gâteau. Ou peut-être devrais-je prendre la tête de ce roi de l’underground avant de me présenter devant un amiral et ainsi prouver ma valeur à cette chère Louve ? Quoi qu’il en soit, tout ceci n’avait fait que me renforcer et me convaincre que désormais je n’avais qu’une ligne droite à faire pour atteindre mes objectifs. Tout obstacle serait écarté de force par ma puissance qui ne cessait de croitre. En m’informant sur certaines personnes, c’est sans nul doutes sur Hadès que mon dévolu s’était déposé pour le désigner comme cible finale de ma possible conquête de ces mers. LE pugiliste avait un titre qui me reviens de droit et c’est pourquoi l’idée de m’en prendre à lui me vint à l’esprit.
“ Ren... “
Me tournant vers une tête rousse, j’admirais Tsuki’ qui s’avançait vers moi. Cette dernière faisait preuve d’une étrange douceur depuis Alabasta, clairement inquiète. Peu habitué à ce genre d’attention qu’elle me donnait, je manquais de la repousser, mais celle-ci se contenta de rester à sa place pour l’heure. L’invitant donc à venir à mes côtés, j’observais l’horizon embrumé, empêchant de voir à plus de quelques misérables mètres.
“ Comment te sens tu ? “ “ Bien... “ “ ... Tu devrais te reposer plus je pense. “ “ Nos projets passent avant tout. Je n’ai pas le temps de me reposer plus que le nécessaire. “
Baissant le regard, la miss tentait de trouver un sujet de conversation et finalement, je vins à soupirer. Peu bavard de nature, finalement, peut-être osais-je m’ouvrir un petit peu à celle-ci, profitant de cet instant de solitude avec elle.
“ Pourquoi avoir décidé de me suivre hm ? Toi qui ... Est trop douce pour ça ? “
Moi qui pensais qu’elle avait un discours tout prêt, celle-ci se mit à réfléchir, cherchant clairement ses mots. Cela faisait presque contraste avec moi, qui aurais répondu immédiatement. La belle et la bête, voilà ce à quoi nous ressemblions.
“ Je... En premier lieu car tu es mon frère... Et secondement car ... J’ai été trahis. Tu étais ma seule option. Sans doute ais-je agis par instinct. Je t’avoue que sur le moment, je ne savais pas quoi faire... Emprisonner mon frère... Ou autre chose.. J’ai agis pour ce qui me semblais être le plus important. J’avais beau être motivé au départ, finalement, j’ai repenser au passé et tout le reste. “
Le passé... Voilà une chose qui m’était inconnue, ou du moins en partit. Le regardant, je me fis silencieux et observais ses traits. Sa chevelure rouge en pétard me faisait sourire en coin, tandis que ses yeux bleus me laissaient sans voix. Pfff.. À quoi je pense moi ? Soupirant longuement, je me massais la nuque avant de me retenir de demander des choses sur mes “ parents “, mais m’en soucier serait ... Mal venu. Pas pour le moment.
Alors que le voyage continuait en silence, voilà qu’une silhouette sortit de l’eau pour atterrir sur le pont. Laissant l’eau lustrer sa peau lisse, l’homme requin faisait son rapport.
“ Rien à signaler, sauf peut-être un semblant de présence à dix heures d’ici. Que fait-on ? “
Je me contentais de hausser les épaules. Sans doute quelqu’un de perdu. Je me contentais de regarder l’horizon et attendre, loin de me douter de la suite des événements.
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Sam 25 Mai - 19:50
Sombre desseins
Ce sombre étron avait osé. Il avait paru plus ou moins sympathique initialement, raison pour laquelle Némésis ne l’avait pas immédiatement rejeté. Ô comme elle le regrettait maintenant, comme elle aurait souhaité l’avoir sous la main, lui faire avaler ses paroles et ses actes, lui arracher les cordes vocales pour lui rappeler que mentir se faisait avec certaines personnes, mais que d’autres pouvaient très mal le prendre, et passerait sans doute leur vie à chercher à se venger. Comme une certaine blonde par exemple, qui si elle savait ne pas pouvoir s’attaquer à plus gros morceau qu’elle, s’estimait tout à fait capable de refaire le faciès du rouquin à grand coups de cendres ardentes.
Ils avaient discutés un peu, elle avait appris qu’il partait bientôt pour la Grand Line, rejoindre le reste de son équipage pour le début de leur aventure. Et ensuite, dès qu’elle avait eue le dos tourné un instant, il l’avait volé. Il avait osé dérober le tricorne de Red avant de se carapater, laissant derrière lui une jeune femme confuse qui avait mis quelques instants avant de comprendre ce qui s’était passé, le rouge de la rage montant soudainement à son visage habituellement pâle, trop tard malheureusement. L’homme avait la chance de son côté, et avait sauté dans un bateau qui partait, laissant la jeune femme enragée derrière lui. Celle-ci avait réagi au quart de tour, initialement désireuse de faire flamber l’amas de bois flottant, avant de réaliser que la Marine interviendrait vraisemblablement rapidement et n’apprécierait très certainement pas le geste.
Alors elle avait dû ravaler sa colère et attendre, prenant un navire le lendemain ayant pour destination une île proche de celle qu’elle avait appris être le point de rendez vous du criminel haï, jetant quelques pièces de sa maigre bourse et s’excusant moralement auprès du vieux Yonkou qui l’avait aidé pour le sabordage de son travail afin de payer son trajet, chaotique mais surtout exceptionnellement long aux yeux de la jeune femme. Le temps paraissait s’étirer dans cette lente course poursuite, s’allonger sans fin alors que la panique paraissait augmenter et se diffuser de plus en plus rapidement chez l’équipage. Certains parlaient de malédiction, d’autres de malheur et les derniers tentaient vainement d’alpaguer leurs camarades à “Sortir de cet endroit de fou tant qu’il est encore temps”. Tous parlaient de la malchance qui les avait poussés à s’approcher du Triangle de Florian et de leur futur proche plus que misérable.
Pourtant, alors que personne n’y prenait gare, la blonde faisait un tour d’horizon du regard, cherchant à identifier une aide potentielle quelconque. Un navire, une île, peu importe la source, ils seraient toujours plus utile que les marins qui paniquaient comme des poulets sans tête. Rien à bâbord, mais à tribord, un vague mouvement pouvait être perçu, un navire bien plus imposant que le transport sur lequel la blonde était. Les avaient ils vus? La réponse était peu claire, mais la jeune femme était bien décidée à attirer leur attention, en espérant que l’équipage en face soit plus utile que celui-ci. Se déplaçant d’un côté du navire, elle tendit un doigt vers la mer avant de se concentrer un instant, projetant un grand jet de cendres ardentes et d’une belle couleur rougeâtre qui se verrait sans mal au milieu de la purée de pois environnant le navire. Restait à attendre une réaction de l’objet en face, en espérant qu’il s’agisse d’alliés potentiels.
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Lun 27 Mai - 1:31
Menace
Cet environnement était presque angoissant. L’aveuglement est une peur chez un marin et pour cause, comment naviguer sans visuel sur la route à prendre ? Pour ma part, je gardais mon calme, confiant en les capacités de certains de mes hommes et notamment Krake dans ce genre de situation. Un brouillard n’est rien pour lui qui peut se mouvoir dans l’eau. Nous assurant un “ contrôle “ parfait sur notre route, ce fut avec étonnement que je reçu sa nouvelle comme quoi une présence semblait présente pas loin. Que de surprise quand finalement cette fameuse présence fit comme un appel. Quel était donc cette forme qui se faisait voir ? Un jet de flammes ? Intrigué, je vins à plisser les yeux et me craquer la nuque.
“ Krake... On y va. Faisons ça vite. “
Se demandant pour quoi y aller, je pris la voie des airs alors que l’homme requin préféra la voie marine. Me dirigeant vers l’endroit d’où émanait ce drôle de phénomène. Le navire lui restait sur place tandis que sa silhouette continuait de se faire voir, ce serais un bruit qui viendrait titiller les oreilles des autres personnes sur le navire. Les bruits étaient distincts et semblaient se répéter à une allure de plus en plus courte. Quel était ce bruit ? Des explosions, de petites détonations qui se multipliaient.
Finalement, c’est grâce à mon haki que je repérais les voix du navire et décidais où me poser. Sortant de nul part, depuis le ciel, une dernière explosion retentit alors que je faisais mon entrée en scène sur le pont de ce navire de voyage. Cassant quelques planches du pont, je me redressais alors pour admirer la stupeur des marins sur cet endroit. Je venais d’apparaitre et nul doute qu’au moins une personne ici me reconnaitrait.
Que ressentaient-ils hein ? De la peur ? Du dégoût ? Quoi qu’il en soit, voyant qu’il ne s’agissait que de simples marins d’eau douce, je vins à soupirer... Même pas d’ennemis à éliminer. Alors que l’ambiance n’était pas à la réjouissance, une nouvelle silhouette apparue, sautant de la mer pour atterrir à l’arrière du navire. Grognant, il laissait l’eau couler sur son corps dévoilant un musculature existante et bien réelle. Moi et un homme requin venions de débarquer sur ce navire dont le destin semblait désormais entre nos mains. Regardant chacun, je vins à finalement prendre la parole, ne remarquant pas la personne à l’origine de tout ce bordel et pourtant qui devrait vite me revenir en tête.
“ Que faites vous là ? Qui est à l’origine de ce drôle de signal ? “
Ton direct et froid, mon requin de compagnie se léchait les babines, laissant croire à un futur repas ou devrait-il dire festin ? Patientant quelques secondes, je m’impatientais bien rapidement avant de dire d’un ton diablement sérieux.
“ Pas de réponse ? Je peux donc faire exploser ce navire ? ... Dépêchez vous !!! “
Fronçant les sourcils, je vins à laisser Krake faire ce que bon lui désirait et pour accentuer la pression, il prit un des marins en otage laissant voir ses jolies dents toutes blanches mais qui pourraient finir rapidement rouges s’il prenait une petite bouchée d’humain...
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Jeu 30 Mai - 19:13
Sombres desseins
Pas de réaction, c’en était vexant. Ce qu’elle avait pris pour un bateau était il une île finalement? Les marins à ses côtés en revanche la regardait horrifiés, certains de peur qu’elle invite le malheur, d’autre choqués par la gerbe de cendres rougeoyantes, l’un d’entre eux lui intimant d’arrêter cela immédiatement sous peine de la jeter à l’eau si elle n’obtempérait pas. Des imbéciles superstitieux tout au plus, mais elle obéit tout de même, plus par estime qu’elle avait été remarquée que par peur de ce qui lui arriverait. Elle n’était peut être pas une bonne combattante, mais s’il l’empoignait, il lui suffirait de se transformer en avatar de cendres pour faire amèrement regretter son acte à celui qui oserait la toucher.
Les autres couraient comme des poulets sans tête, et elle mâchait ses mots, finissant par pousser une gueulante en leur ordonnant d’arrêter de paniquer, sans résultats. Que ce soit par manque de charisme ou excès de panique, aucun ne semblait disposé à devenir utile, et c’est presque avec soulagement qu’elle vit le nouveau venu tomber du ciel droit sur le pont. Qui qu’il soit, il paraissait au moins plus réveillé que l’équipage de son transport actuel. Cheveux rouges, yeux rouges, allure de délinquant, elle pouvait au moins affirmer qu’il ne s’agissait probablement pas d’un gars de la Marine, et qu’elle aurait donc sans doute un coût à payer pour son aide, si tant est qu’il acceptait pour commencer.
Son affiliation ne laissait aucun doute alors qu’un homme se réfugiait dans un coin, tête entre les mains en pleurant quelque chose à propos de son “dernier voyage”, chose qui fît rouler des yeux la blonde. Il n’y avait pas de mal à avoir peur, mais s'aplatir à ce point était sans doute exagéré. Son attention fût divertie par le bruit d’un corps sortant de l’eau, un homme-requin tombant sur le pont, visiblement musclé et prêt à se battre contre quiconque émettrait une opinion contraire à la sienne. Dans l’ensemble, la situation avait dégénérée en quelques secondes, et la blonde commençait à sérieusement se demander si faire signe au navire en face avait réellement été une bonne idée.
L’homme paraissait peu enclin à la discussion, exigeant des réponses immédiates alors que son acolyte lui avait simplement l’air de vouloir se remplir la panse des marins. Son impatience avait atteint des limites alors que l’homme-requin lui préparait simplement son amuse gueule, jusqu’à ce qu’un marin pointe la Nemesis du doigt, la dénonçant et suppliant d’un air paniqué pour sa vie. Elle qui avait voulu se faire petite en voyant arriver les “secours”, c’était fichu. Perdu pour perdu, elle s'avança la tête haute avant de répondre d’une voix ferme.
“ C’est moi. Le navire se rendait sur une île proche et suite à un léger détour on s’est retrouvés dans ce banc de brouillard. En voyant une forme qui était potentiellement un navire, j’ai envoyé un signal en espérant de la vie humaine. J’ai eu ce que je cherchais j’imagine, avec un homme-poisson en prime. Maintenant que tu as tes réponses, tu peux dire à Croque de se calmer et lâcher ce pauvre type? Il est quasiment sur le point de se pisser dessus là.”
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Lun 3 Juin - 2:47
Menace
Ils ont peur, ils me craignent à vu d’oeil. Bien.. Une bonne chose... Regardant alors autour de moi, je voyais bien que ces gens rêvaient de se jeter à l’eau ou trouver un moyen miraculeux de pouvoir s’échapper. Malheureusement, qui sait si ces secondes n’allaient pas être les dernières de cet équipage perdu dans la brume ? Après quelques secondes de pression, les plus peureux décidèrent de vendre la mèche et désignèrent une blonde à l’allure bien étrange. Celle-ci avancé sans crainte quelconque et son air nonchalant m’étonna. Tous étaient prêts à tourner de l’oeil, mais elle, elle semblait se foutre de tout ça. Ignorait-elle qui je suis ? Quelques personnes lui murmuraient diverses paroles, comme s’ils espéraient qu’elle s’excuse, mais je me contentais moi de couper court à toute initiative.
“ Oh ? Dans ce cas... “
Serrant le poing, “ Croque “ de son côté ouvrit grand la gueule, une mise à mort en règle allant se faire. Le poing chargé, je comptais bien réduire en morceaux ce bateau inutile dans ces mers et qui allait nourrir la légende des navires perdus dans ces mers. Mais alors que je fixais la demoiselle, j’eus l’impression de l’avoir déjà vu. Ses yeux... Ses yeux là, je les aient déjà croisés dans le passé, une jeune enfant... Désormais adulte comme moi. Se pourrait-il que ?
“ ... Toi ? “
Ne comprenant pas, l’homme requin stoppa son action et attendit l’ordre de ma personne. Je me contentais de faire signe de se détendre alors que je me mis à fixer la demoiselle. Intensément, mon regard était rivé vers le regard serpentin de la belle. Ces pupilles, cet air froid... Ainsi donc, tout comme moi, le fruit avait mûri ? Une simple aventure dans le passé, mais qui avait un minimum marqué mon esprit pour me souvenir d’elle, une chose rare.
“ Ces yeux... Tu es cette fille n’est-ce pas ? Qui suivait ... Red ? “
La tension malsaine planante lors de mon arrivée s’abaissait quelque peu. Perceptible mais plus en train d’empoisonner l’air, j’ignorais les marins et me concentrais sur cette femme qui avait à elle seule changé le cours de la vie de ce navire. Faisant même signe à Krake de s’en aller, je restais donc en tête à tête avec cette “ Nemesis “.
“ Combien de temps ? Dix ans ? Plus ? “
Affichant ce qui pourrais être qualifié de sourire, je vins à l’analyser avant de me faire plus bavard.
“ Qu’es tu devenue et où est Red ? Comment ... As tu fais ce que tu as fais pour attirer notre attention ? “
Mais alors que j’allais continuer mes paroles, un sifflement aigu se fit entendre. Tournant aussitôt vers mon navire à peine perceptible à la vue, quelque chose semblait avoir fait faire un signal de détresse de la part de mes collègue. Hm ? Tandis que je plissais les yeux, voilà que une forme noirâtre se dessinait dans le brouillard. Imposante, celle-ci approchait lentement et il était difficile de dire ce dont il s’agissait. Restant figé, je vins à entendre mon escargophone sonner et décrochais immédiatement. La voix de mon second retentit alors en m’annonçant ce que je voyais déjà. Une forme gargantuesque vient d’apparaitre et semble se diriger droit sur nous. L’identité de la chose est inconnue, mais c’est énorme. Hm ? Penchant la tête, je vins à réfléchir à quoi faire, mais un bruit de fer se fit entendre. Telles des chaînes qui bougent, la forme engloutit l’ombre de mon navire avant de continuer sa route droit sur nous. Impossible de l’éviter, cette force incommensurable fondit sur nous pour alors laisser voir quasiment une fois directement sur nous une sorte de “ bouche “ ouverte. L’eau commençait à être “ aspirée “ et notre navire gobé par cette chose sans que nous soyons broyé par cette aspiration... Simplement attirés par l’ouverture de ce qui semblait être le responsable des disparitions dans ce triangle de florian.
Là encore, une fois enfermé dans cette chose, le bruit métallique retentit de nouveau et nous pouvions voir la bouche se refermer, nous empêchant de fuir. Oh bien sûr l’idée d’exploser cette sorte de barrière me vint à l’esprit, mais je me contentais de regarder autour de nous, notant des sortes de murs reliés à cette bouche. Une muraille ?
“ Qu’est-ce que c’est que ça ? “
Fronçant les sourcils, j’ignorais les marins qui devaient être paniqués et m’apprêtais à retourner sur mon navire, mais pas seul... Me tournant vers la blonde, je vins à lui adresser une ultime fois la parole.
“ Autant découvrir ce qu’est cette chose hm ? Qu’en dis tu ? “
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Sam 15 Juin - 9:08
Sombre desseins
La fille qui suivait Red. Bien que réducteur, c’était une bonne façon de résumer une bonne partie de la vie de la Némésis. Malheureusement, si le rouquin paraissait l’avoir reconnue, elle même était complètement inconsciente de l’identité de celui-ci, et ignorait donc totalement s’il s’agissait d’un ami ou d’un ennemi, ou même quand est ce qu’elle avait pu le rencontrer. Il ne paraissait pas beaucoup plus âgé, ce n’était donc sans doute pas un ami de Red, pour peu qu’elle en ai eu, sans doute quelqu’un qui les avaient rencontrées et qui se rappelait d’elle, à cause de ses yeux ophidiens si on en croyait le dévisagement intensif qu’elle subissait. Il fît signe au requin de s’en aller, ce qui était un plutôt bon signe pour le moment, notamment pour le marin qui avait failli finir en repas et dont les mains se passaient autour du cou comme s’il sentait encore les dents du squale frôler sa peau.
L’esprit de la blonde tournait à plein régime pour tenter d’identifier le jeune homme, sans succès. Elle se doutait que la première étape pour pouvoir déterminer la suite de la conversation était de savoir s’il était amical ou s’il avait un compte à régler avec sa mère adoptive, mais la Némésis n’avait jamais marqué une grande importance pour les gens qu’elle ne fréquentait pas au quotidien. Dix ans disait il, elle fouillait ardemment ses souvenirs, avant de finir par retrouver. Le gamin de Whiskey Peak, ou du moins c’était le plus probable. Ni un allié ni un ennemi, mais il avait le potentiel pour entrer dans n’importe laquelle des deux catégories. Il continuait son barrage de question, avant qu’un bruit ne le divertisse. La blonde tourna la tête vers la source du sifflement, le navire d’où venait le requin, et non loin, une nouvelle ombre, absurdement massive, se rapprochant lentement.
Une sorte de porte se levait au milieu d’un bruit métallique, et le navire sur lequel la jeune femme se trouvait se voyait lentement aspiré vers la forme, sans qu’ils puissent y faire quoi que ce soit, une nouvelle vague de panique frappant les marins inutiles. Malgré la minute approximative qu’ils avaient eus pour réagir, personne n’avait tenté d’arrêter le processus, se doutant que cela serait de toute façon impossible, mais une certaine frustration grattait à l’esprit de la blonde devant l’inutilité totale de l’équipage. Certes, il s’agissait d’un navire de convoi, et certes également ils ne se trouvaient pas exactement dans leur zone de confort, balancés de Charybde en Scylla, mais était-ce une raison pour regarder la mort arriver sans chercher à y échapper?
Passant outre la question idiote du rouquin, la Némésis commençait à chercher un plan pour pouvoir s’échapper, sans rien trouver jusqu’à ce que le-dit rouquin lui propose d’aller “explorer”. C’était peut être ça sa porte de sortie, le navire de guerre de leur invité surprise. Haussant les épaules, elle projeta une petite gerbe de cendres du bout de l’index pointé vers le ciel avant de répondre.
“ Ça me va, j’ai pas l’éternité devant moi et ce n’est visiblement pas ces guignols qui vont m’aider à sortir de là. Au pire je pourrais faire de la lumière, ce sera toujours ça de pris vu le fétichisme de l’obscurité du propriétaire de la zone. Il doit avoir peur de se voir dans un miroir j’imagine. On commence par où au juste, pour le moment tout ce que je vois c’est de l’eau, du brouillard, un peu d’obscurité et la forme de ton navire au bout. A moins que tu ai un plan exceptionnel pour savoir ce qui se trame? Des informations que je n’ai pas, des rumeurs, quelque chose?”
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Lun 17 Juin - 21:00
Menace
“Hm ? .... Rien.”
Non, je n’avais rien de ce niveau. Cet endroit était un mystère. On m’avais juste dit où le trouver, quand au reste cela serait de l’improvisation. Se faisant donc comprendre, j’observais la charmante blonde aux yeux si surprenant qui faisait des siennes. Quel est son don hm ? Voilà une chose utile en tout cas me disais-je. Observant les alentours, je vins à soupirer de lassitude et essayer de percer dans ce brouillard. Rien n’y fais, s’était aussi difficile que voir dans l’obscurité. Mais heureusement, mon escargophone retentit et je décrochais ce dernier, mon second appelant.
“ Ren ? “ “ Ouai ? ... “ “ On est piégé dans ce qui semble ... Une forteresse, ou du moins quelque chose qui sert de rempart. Mais via le haki, Dee-Jee a ressentis des présences non loin. “
Me taisant, je vins à user de mon haki de l’observation. Des voix j’en entendais plein, pourtant, en me concentrant, je ressentis en effet des présences faibles, vers le nord. Tournant mon regard vers cet endroit, je vins à cesser de l’utiliser avant de donner mes ordres.
“ Cap sur le nord, on va voir ce que c’est ! “
Ni une ni deux, faisant signe à la miss, si elle me laissait faire, je l’attraperais par la taille pour la transporter jusqu’à mon navire, laissant ces marins de haute mer à leur sort, mais en vie... Une fois sur mon navire, nous irions vers le nord et rapidement, on pourrais enfin distinguer une forme. Plus nous avancions, plus les formes seraient nettes, laissant voir un véritable quais. Délabré certes, mais grand, capable d’accueillir bien du monde. Nous y mettant, je vins alors à m’étirer en douceur. Visiblement, cet endroit est une vraie île mobile, ou un lieu assez imposant. Désirant savoir tout les détails qui entourent ce mystère, je débarquais et fis signe à la miss.
“ Toi... Suis moi, on part de notre côté. Les autres, allez par là. On reste en contact et on se tient au courant. “
Si la femme au regard reptilien acceptait de coopérer, c’est sans un mot que je me mettrais à marcher dans ces ruines pour ensuite m’enfoncer dans ce qui semblait être une véritable forêt abandonnée. Tout ici faisait penser à un film d’horreur de mauvais goût. Restant sur mes gardes, je m’allumais une clope et regardais à droite puis à gauche de temps à autre. Après une marche sans piper mot, c’est alors qu’un cimetière se ferait voir. Au milieu de la route, des pierres tombales se trouvaient là, mais ce n’est pas la raison de mon stop général. Recrachant ma fumée, je m’adressais à la miss.
“ Tu as ressentis toi aussi ? “
A défaut d’avoir peut-être un haki, peut-être avait-elle ce fameux “ instinct “ féminin ? Des voix silencieuse avançaient vers nous, nous encerclant. Une embuscade ? Tandis que j’attendais que les gens décident à se montrer, rapidement, c’est une bande d’énergumènes étranges. En effet, en y regardant plus clair, ces gens à l’apparence humaines semblaient avoir des part d’animaux ou des objets greffés sur eux. Hm ? Quel est ce joyeux bordel hein ? Tandis que l’un d’eux plus imposant semblait avoir une patte d’ours à la place du bras gauche, je vins à soupirer alors que lui ricanait.
“ Hihihi... On dirais que ces deux là sont moins peureux que celui de tout à l’heure avec son tricorne “
Haussant les épaules, je vins à serrer le poing, prêt à balayer ces gens d’un simple coup selon mes capacités. Mais curieux envers mon accompagnatrice, je vins à dire d’un ton presque mesquin.
“ Tu t’en charges ? Tu me montres ce dont tu es capable ? Ou tu as la flemme et a peur ? “
Provoquant cette dernière, j’attendais sa réaction pour me décider à la marche à suivre. Si je me laissais aller, ou si pour une fois je pouvais me reposer en paix en profitant d’une marche au centre de ce qui semble être un parc d’attraction d’horreur.
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Jeu 20 Juin - 13:33
Sombre Desseins
Rien, autant pour l’assurance inutile du rouquin. Etait il idiot ou se jeter dans des endroits inhabituels et dangereux était il une de ses passions? Bien sûr, dans le pire des cas, son équipage était là pour l’aider, ce qui limitait la casse, mais quand même. La Némésis coula un regard vers l’horizon, tentant vainement d’y percevoir quelque chose de précis alors que l’escargophone de son nouveau collègue sonnait, une voix masculine en sortant pour annoncer qu’il était impossible de sortir pour le moment, les deux navires étant pris au piège dans ce qu’il disait être une forteresse entourée de murs. Pas que cela inquiète le rouquin visiblement, qui semblait plus intéressé par l’exploration du lieu que par sa survie. S’il suffisait de cela pour que la blonde sorte de l’endroit en vie, elle n’avait aucun souci, quitte à devoir se faire transporter comme un sac à patate par le dénommé Ren. A défaut d’être tendre, le trajet avait été rapide, et la blonde avait laissé le navire de civils derrière elle sans aucun problème, d’autant plus qu’elle n’avait pas de possessions à bord. Qu’ils s’en sortent en vie ou pas n’était pas son problème, elle se contentait de veiller sur sa propre peau, après tout, on ne peut faire confiance qu’à soi même.
Arrivée sur le navire de son transport, la Némésis observa un instant les visages inconnus avant de détourner le regard, ignorant consciemment les oeillades qui lui furent jetées pour tenter de discerner le centre de la zone. Rapidement, une forme incertaine, mais massive, perca le brouillard, jusqu’à se révéler être une île au port en mauvais état, mais utilisable. A vue de nez, toute l’île était abandonnée depuis au moins plusieurs mois, ou du moins recluse sur elle même, ce qui justifiait l’état du quai. Le fil d’ariane de la blonde descendit sur les planches branlantes, mais visiblement assez solides pour supporter le poids de plusieurs personnes, invectivant sa troupe à aller d’un côté et enjoignant la Némésis à le suivre. Celle-ci acquiesca, consciente que le refus n’était pas une option, tout en notant de prendre garde, l’homme pouvant tout à fait se retourner contre elle au moindre moment pour n’importe quelle raison, d’autant plus que la vie humaine ne paraissait pas avoir plus de valeur pour lui que pour elle.
Leur route les amena à ce qui semblait être un desert feuillu, une forêt qu’un vent froid parcourait, faisant bruire les feuillages et mouvoir les branchages, créant jeux d’ombres et faux mouvements, mettant à rude épreuve les nerfs de la blonde qui tentait de surveiller efficacement ses environs. De son côté, Ren paraissait s’en moquer, préférant allumer une cigarette et continuer sans chemin sans dire un mot malgré les tombes apparaissant progressivement le long de la route jusqu’à un grand cimetière. Un certain malaise se faisait ressentir chez la blonde, non pas du lieu, mais du sentiment grandissant d’être observée par une douzaine de personnes, sentiment confirmé par Ren qui paraissait non pas concerné, mais plus interessé par l’identité des camouflés.
“ Une douzaine de personnes. Une embuscade.”
A peine une quinzaine de secondes après que la blonde ait répondu, les créatures sortaient de leurs cachettes, sortes d’hybrides ridicules d’homme et d’animal dont le chef visible riait comme un idiot en se tenant le ventre de sa patte d’ours. La Némésis n’écoutait guère, peu interessée par le discours idiot d’un être inutile à sa vie, mais le dernier mot la fît tiquer. Un tricorne, est ce que le misérable étron qui lui avait dérobé était passé par là? Faisant signe de se taire à Ren et lui coupant grossièrement la parole, elle s’enquérit auprès de l’ours.
“ Un blond, avec un faciès de rat mort, une coiffure digne d’un orignal empaillé et une odeur de parfum à reveiller les morts?”
L’ours cessa de rire un instant pour regarder la jeune femme avant de lui adresser un sourire à mi-chemin entre l’arrogance et la perversité sadique.
“ Oui oui oui, c’est ton ami? Il a fui misérablement en nous voyant, droit vers le chateau. Un vrai poltron. Alors, qu’est ce que tu va faire, te venger parce qu’on lui a collés la frousse? Hihi, j’aimerais bien voir ça.”
Un tic nerveux s’agita sous l’oeil gauche de la Némésis, qui murmura un “Parfait” à voix basse avant de détendre son bras droit brutalement, projetant un couteau en plein dans la gorge de l’homme, le pommeau de celui-ci broyant la pomme d’adam et causant une lente asphyxie de l’ours et le choc chez son groupe. Certains battirent immédiatement en retraite, d’autres s’attaquèrent à eux. Désarmée par sa stupidité et son coup de sang, la jeune femme n’eût d’autre choix que de montrer une partie des capacités qu’elle souhaitait garder sous le voile du secret, notamment à cause de son manque de maîtrise de ceux-ci, agglomérant un ensemble de cendres en un coutelas en tout point identique à un long couteau de chef, qui se planta dans la chair abdominale molle d’un homme à bec de canard qui s’était jeté sur elle. D’un geste assuré, elle tailla vers la droite, coupant dans le sens du muscle et déboyautant l’homme, retirant la lame pour mieux la planter dans le bras d’un autre assaillant, tranchant sec les tendons de l’avant-bras et accompagnant le tout d’un coup de pied dans les parties, laissant son deuxième adversaire pleurant au sol, désormais inutile.
Le dernier, désormais refroidi à l’idée d’aller affronter la jeune femme qui paraissait vicieuse au combat, arrêta son geste pour lever les bras et déclarer son abandon, promettant de les aider pour peu qu’il puisse vivre et garder ses morceaux intacts. La jeune femme se tourna vers Ren, qui devait en avoir fini avec ses adversaires également, avant de déclarer d’un ton ferme.
“ On va au château. Le résidus de charogne qui m’a volé le tricorne y est, et il est hors de question que ce détritus sans âme se la coule douce après son crime odieux. Il va purger son infamie dans le sang, la douleur et les pleurs, il est hors de question que cela se passe autrement. Toi, tu va me conduire au château, sinon, tu subis le même sort que ton pote par terre.”
Ces derniers mots étaient destinés au prisonnier collaborateur dont le dos s’était couvert de sueur froide et dont les oreilles de lapin s’était subitement dressées. Allant simplement ramasser son coutelas, la Némésis se pencha vers l’oreille du chef, lui murmurant à l’oreille et lui souhaitant une bonne mort lente et douloureuse avant de revenir vers l’autre et lui indiquer d’un geste du menton de passer devant.
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Dim 30 Juin - 22:54
Menace
Une embuscade ? Quelle idée ... Je ne pouvais que souligner le courage ou la connerie de ces personnes alors que je restais confiant. Visiblement, ma compagne semblait intrigué par cette histoire de tricorne alors que moi j'étais plus amusé par le faciès ridicule de nos adversaires. Est-ce une mauvaise blague ? Quoi qu'il en soit, je me permis de doucement rire nerveusement alors que la blonde se fit sanguine. Admirant son coup porter dans la nuque du principal ennemi suite à ses déclarations, je me contentais de fumer alors que les gens nous fonçaient dessus. Regardant les actes de ma comparse, ce n'est qu'au dernier moment que j'esquivais mes assaillants avec un geste virulent et maîtrisé. Oh ? Trois contre un ? Me reculant pour terminer ma clope, une fois écrasée au sol je laissais voir un regard plus expressif que tout à l'heure. La blonde se débrouillait bien et il fallait clairement s'en méfier. Penchant la tête pour esquiver un couteau de jet qui était en faite une épine, je regardais l'espèce d'homme hérisson proche de moi pour alors d'un coup le pourfendre de mon poing. Oh ? Aurais-je tapé trop fort ? Merde... Retirant mon poing m’accule de sang de son corps, je me tournais vers mes deux derniers assaillants et en fini aussi rapidement que ma comparse, me retenant clairement compte tenu de mes capacités ordinaires.
" Hm ? "
La belle semblait avoir négocié notre ticket vers la suite, mais je m'amusais de surtout voir son côté sadique. Elle dégageait quelque chose de malsain et je m'en amusais. Grognant de plaisir donc, je me mis à suivre le petit cortège en mettant de côté une donnée : j'avais sentis une dernière voix qui avait prit fuite. Un éclaireur ? Quelle utilité... Se contentant de marcher, le jeune homme suivit la drôle de créature et sa comparse du jour.
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Essoufflé, le drôle de personnage aux attributs de chat arrivait en haut d'une des tours du château. La plus haute pour être précise. Arrivant sur ce lieu, il manqua de se coller à divers fils ici présents alors qu'au plafonds, une drôle de forme semblait se " reposer ".
" De quoi s'agit-il ? " " D... Des intrus... Il y a des intrus et ... ils viennent ici. " " Oh ? De nouveaux jouets ? Hihihi.... Soit, qu'on les accueils chaleureusement. J'espère qu'ils sauront être plus divertissants que les dernières proies. "
Souriant de façon énigmatique, la demoiselle continuait de " tisser " ses fils alors que dans la pièce, un drôle de personnage semblait collé aux murs. Avec un air amusée, la femme au plafond laissait pendre le fameux tricorne tel un trophée durement acquit. Les ordres étaient donnés, l'île allait bouger en son fort intérieur.
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La marche était longue et ennuyeuse. Baillant plusieurs fois, en chemin je me permettais de poser quelques questions à la blonde et bien entendu je ne manquais pas la fameuse question qui me taraudait réellement.
" Pourquoi avoir un tel intérêt en ce tricorne hm ? "
Arrivant enfin à l'entrée de ce étonnant château, je me surpris à voir que de jolies douves avaient été mises en place. Baisser le pont levis serait la chose à faire, mais attendre n'était pas mon genre. L'heure des démonstrations étaient de mises. Ne voulant pas perdre de temps, je vins alors à soupirer et me reculer. Ni une ni deux, je m'élançais avec une explosivité démentielle. Armant mon point, après m'être propulsé vers la porte qui devait s'abaisser, je frappais celle-ci et fis exploser mon coup créant ainsi un trou béant dedans. Suite à cette preuve de puissance brute, quelques minutes s'écoulèrent avant que finalement les chaines s'activent et firent descendre le fameux pont. Me tenant de l'autre côté de cette entrée, je vins à admirer le visage blanc de notre " guide ". Il ne s'agissait là que d'un début, me sachant bien pire en réalité. Attendant que mes compagnons traversent, je me retournais pour admirer le lieu massif. De quoi cacher une véritable armée... Une véritable maison en devenir. Je respiais l'air ambiant, m'y sentant déjà... Comme chez moi.
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Ren Tao
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Jeu 4 Juil - 15:18
Sombres desseins
Le rouquin savait se défendre, c’était certain. Bien sûr, la Némésis s’y attendait, mais le voir toujours aussi détendu et s’être débarrassé sans aucun mal de ses assaillants n’avait fait que renforcer cette impression, tout en lui soufflant à l’oreille de se méfier au cas où il viendrait à se retourner contre elle, en espérant que cet instant ne vienne pas, ou du moins pas tout de suite.
Haranguant l’homme-lapin à avancer au milieu des arbres distordus et des tombes obliques tout en réfléchissant aux tourments que le voleur subirait s’il était bien celui qui avait fui vers le château. Langue coupée, tendons cisaillés, dents et ongles arrachées, peau brûlée, yeux crevés, os broyés, sur le sol il giserait et dans la douleur il agoniserait. Sa colère s’agitait en elle et ses poings se refermaient, s’enflammaient presque, ses ongles s'enfonçant dans une paume rougeoyante dont la consistance se rapprochait dangereusement de celle de la poudreuse. Brusquement, tout s’arrêta lorsqu’elle capta du bout de l’oreille une question de Ren vis à vis du fameux tricorne. La blonde expira toute sa colère en un soupir excessivement long, tentant de réguler ses émotions avant de répondre d’un ton neutre cachant mal sa peine et sa colère.
“ C’est celui de Red. Je pense pas avoir besoin de te faire un dessin pour t’expliquer que j’y tiens, mais un foutu rat l’a volé. Me l’a volé pour être exact. J’ai pu tracer son chemin jusqu’à cette zone et j’ai suivi, jusqu’à tomber sur la nappe de brouillard en tout cas. Je pensais l’avoir perdu, mais s’il est sur cette… île je suppose, alors c’est que j’ai encore la chance de mon côté. Et toi, qu’est ce que tu fais là? Je doute que tu ne sois là que pour te balader.”
Écoutant d’une oreille distraite la réponse à sa question posée plus par politesse que par réelle curiosité, la Némésis se concentrait en réalité sur la forêt qui s’éclaircissait pour révéler un château au pont relevé et aux douves profondes. L’homme-lapin se retourna un instant, se préparant sans doute à expliquer quelque chose ou à demander sa libération, mais le rouquin en avait décidé autrement. Peut être par pur ennui, ou peut être par machisme primitif, il s’était élancé vers le pont, frappant brusquement le centre du barrage qui leur était opposé et créant un trou massif au milieu de celui-ci, laissant le captif plus blanc que le pelage de ses oreilles. En apparence, la blonde maintenait en apparence une expression neutre peu impressionnée, mais ne pouvait que s’interroger intérieurement sur la légitimité de cette force. Certes, elle avait déjà vu Lars faire de même par le passé, mais il s’agissait d’un demi-géant, on pouvait donc s’attendre à ce genre d’exploits. Ren, lui, était de toute évidence humain, et elle ne pouvait classer sa force que dans la catégorie “injuste envers le reste”.
Le pont finit par se baisser dans le silence, preuve de l’occupation et de l’entretien du château, et les deux comparses s’engagèrent dessus, débouchant dans l’entrée de la résidence. Il s’agissait d’une grande pièce à la décoration gothique et dont le centre s’ornait d’un tapis rouge sur lequel attendait une jeune femme dont le front s’ornait de deux cornes à l’allure plus religieuse qu’animale et aux yeux vairons. Celle-ci s’inclina respectueusement, une main sur la poitrine avant de se présenter.
“ Enchantée, je suis Illissya, servante de ce château. Ma maîtresse m’a ordonné de vous amener jusqu’à elle, auriez vous l’obligeance de me suivre?”
Fixant les deux “invités” des yeux, elle attendit une réponse, que la blonde ne tarda pas à lui donner.
“ Pas que je sache. Ça pourrait être différent si ta maîtresse est un homme blond, mais ça me paraît compromis.”
“ Ma maîtresse n’est en effet pas un homme, mais une personne correspondant à votre descriptif, aussi vague soit il, s’est présenté plus tôt et l’a rejointe, aussi, vous pourriez trouver cet individu avec elle.”
“ Très bien. Alors guide nous vers cette… maîtresse.”
Une nouvelle fois, la servante s’inclina avant de les diriger vers une porte semblable à toutes les autres, les invitant à y entrer avant de la refermer derrière elle. Némésis ignorait si le voleur était réellement en haut du domaine, mais s’il y était, elle ne pouvait que lui souhaiter d’être plus rapide qu’elle s’il voulait s’en sortir en vie.
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Ven 5 Juil - 16:39
Menace
La belle aux yeux de serpent semblait clairement agacé par ma question, mais je n'en fis rien. La laissant expliquer le pourquoi de sa présence ici, je manquais de rire mais me retenais.Terminant une énième clope, je vins à répondre tranquillement à son retour de question, le ton serein et clairement détendu. Peu importe l'ambiance de l'île, celle-ci ne semblait pas plus me déranger que ça, pour le moment du moins...
" Je suis venu pour cette île. Celle-ci m'a été recommandé pour son côté secret. Bien sûr que des gens peuvent la trouver, mais généralement, c'est elle qui nous trouve et non l'inverse. Ceci plus diverses choses qui sont intéressantes, disons que je suis là par intérêt et que je ne repartirais pas sans avoir le contrôle de cette île. "
Ni plus ni moins... Bref, après avoir ouvert la voie, voilà qu'une drôle de personne nous tomba dessus de manière assez étonnante. De ce fais, je me contentais d'être étonné. Ainsi donc, la maîtresse de ces lieux désirait nous accueillir ? Quelle drôle d'idée. Fronçant les sourcils, je me contentais de voir ce qu'allait faire la blonde et quand elle se mit à marcher, je me mis aussi en route, observant les lieux. Le jardin du château était diablement grand et l'architecture des plus plaisantes. Mais pas le temps de m'attarder sur ça, nous étions donc guidé dans cet endroit luxuriant qui respirait l'angoisse à plein nez. D'autant plus quand finalement nous arrivions à l'entrée du château, voilà que la " servante " semblait avoir disparu. Hm ? Quel est ce foutoir hein ? Soupirant, je vins à ouvrir alors la porte d'un grand coup de pied et voilà qu'une drôle de chose nous arriva. Sans que cela soit prévisible, voilà qu'une sorte de bélier monté sur un système de balançoire s'activa et nous menaça immédiatement de nous percuter. Le réel danger était sans doute le fait que le bout sont non pas plat... mais pointu. Sur le point de se faire empaler donc, j'écarquillais les yeux tandis que mon point droit devenait noir. Serrant ce dernier, je frappais de plein fouet ce bélier pointu et une explosion retentit. Propulsé en arrière, le bélier lui avait été pulvérisé, mais moi, n'ayant pu prendre de solides appuis j'avais été repoussé sur quelques mètres, protégeant indirectement la comparse à mes côtés.
" Qu'est-ce que ?!!! "
Un piège ? Est-ce un jeu ? Alors que je grondais déjà de colère, voilà qu'un rire se fit entendre, raisonnant dans tout le château. Un rire cristallin qui pourrait presque faire froid dans le dos, mais je ne dis rien. Me contentant de doucement me redresser, je laissais la voix faire les présentations.
" Bienvenue dans mon domaine, étrangers Vous voulez retrouver votre compagnon ? Dans ce cas surmontez mes épreuves et ... vous gagnez hihi. " " Tsss.. Je n'ai pas que ça à foutre. "
Me dirigeant vers la sortie, je m'apprêtais à partir pour prendre la voie des airs et aller en haut via le ciel, mais voilà que la voix se fit entendre.
" Tututu... Si vous trichez, je m'occupe sérieusement de votre ami et ... Son drôle d'ornement... De mauvais goût d'ailleurs. " " Pfff... Comme si j'en avais quelque chose à foutre de ce truc... Fait ce que bon te semble. "
Joueur d'ordinaire, mais pas là, je m'apprêtais à m'en aller de mon côté, mettant en péril le fameux tricorne. Mais qu'allait en penser la femme aux yeux si étonnants ? L'entendait-elle de la même oreille ?
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Ren Tao
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Mar 16 Juil - 11:38
Sombres desseins
Il avait suffit de détourner les yeux rien qu’un instant pour que la servante qui leur servait de guide disparaissent de tout leurs radars sensoriels, à un point que ses capacités de camouflage, ou peut être sa discrétion naturelle, forçaient le respect. Ce genre de considération n’étaient pourtant pas au goût de Ren visiblement, qui se contenta de défoncer la porte devant laquelle elle les avait laissés d’un air exaspéré et déjà las des épreuves imposées, celles-ci n’ayant même pas encore commencées. Pourtant, c’était un choix visiblement mauvais, puisqu’à peine la porte sortie de ses gonds, un épieu de la taille d’un tronc tombait en arc de cercle droit vers eux.
La Nemesis, consciente qu’elle ne pourrait sans doute pas l’esquiver entièrement, n’avait d’autre recours que de désolidariser son corps, rehaussant la température ambiante de quelques degrés alors que sa peau virait lentement à un gris morne parsemé d'éclatantes tâches rouges feu, mais le roux à ses côtés avait choisi une approche plus directe, frappant un grand coup dans le pieu qui se retrouva éclaté en quelques milliers d’échardes, lui même reculant de plusieurs mètres sous la force de l’impact. Le silence retomba, bientôt brisé par un rire provenant sans nul doute de la maîtresse du manoir, un rire perçant, moqueur, un rire sans aucun respect et qui ne les voyaient que comme un jouet intéressant, jusqu’à ce qu’il casse du moins, un rire insupportable en somme, qui sonnait comme des ongles grinçant contre l’ardoise aux oreilles de la blonde.
Ren était visiblement de son avis, à moins que ce ne soit le contenu du message qui l’irrite, tournant le dos à la porte pour partir avant que la voix ne le rappelle, bien moins cordiale cette fois, promettant de “s’occuper de leur ami” et insultant le tricorne laissé par Red. Un tic nerveux agita l’oeil gauche de la Nemesis, celle-ci se promettant de régler son compte à la demoiselle en haut de sa tour dès qu’elle le pourrait, mais son collègue paraissait abandonner, tout simplement. Un comportement de lâche, qui fît diriger un regard empli de mépris et de condescendance de la blonde vers lui.
“ Tsk. Que de la gueule. Retourne jouer au patron avec tes larbins alors, il y en a qui ont du boulot. ”
La blonde cracha par terre avant de lever la tête et de diriger ses menaces vers le haut du manoir.
“ Je sais pas qui tu es en haut de ta tour, mais j’arrive, et si tu as osé toucher à ce tricorne, je te garantis une vie de douleur et tu auras une vraie raison de te cacher du reste du monde.”
Le rire retentit une nouvelle fois, la jeune femme ajoutant seulement qu’elle attendait le résultat, et la Nemesis avança droit devant elle, déclenchant un second piège, un câble tendu traversant le jardin à très grande vitesse et passant à travers le corps désolidarisé de la blonde, projetant des cendres derrière elle, qui s’éteignirent sur les pavés blancs du sol. Métamorphosée, la blonde avançait, sans se soucier d’aucun piège. Pieux, câblages, toiles d’araignées si fines qu’il était impossible de les discerner, mais qui s’embrasaient à son approche ou encore fosses piégées, les pièges n’étaient tout simplement pas adaptés à une détentrice de Logia, visant tout simplement des humains lambdas.
Jusqu’au dernier étage, elle n’avait pas jeté un regard en arrière, se concentrant sur sa forme pour éviter de s’éparpiller et ne pas vomir des sensations affreuses ressenties en s’écrasant sur les pièges, passant en force et sans aucune subtilité, malgré les soupirs d’ennuis et les moqueries émises par la voix provenant du haut du château sur son incompétence et le nombre de fois où elle serait morte si elle n’avait pas eu ce genre de capacités. Ce n’est qu’arrivé sur ce que la blonde estimait être l’un des derniers paliers qu’elle aperçut Illissya, attendant patiemment devant une porte en bois, indiquant que sa maîtresse se trouvait derrière et qu’elle était libre de la rencontrer. La Nemesis hocha la tête et ouvrit la porte, prête à en découdre avec la maîtresse des lieux.
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Lun 29 Juil - 0:25
Menace
Jouer n’est pas mon genre, ou du moins, jouer à un jeu qui n’est pas le mien. Ni pute ni soumise, je n’aimais pas qu’on me dicte ma conduite, alors courir après un chapeau, c’est clairement pas mon fort. J’allais atteindre les sommets de ce château par la voie des airs et rien ni personne ne pourrais m’en empêcher. Mais voilà, une personne qui me crache dessus ne comprenant pas mon raisonnement. Hm ? Me tournant vers elle, alors que je lisais la colère en elle, je me contentais de doucement sortir. Que de rage me dis-je. Ignorant son statut de logia, pour ma part je pris la direction des cieux en frôlant la tour principale. Mais voilà des choses semblaient être mises en place pour contrer ce genre d’approche. De multiples pièges tentaient de ralentir ma progression et malgré un haki de l’observation actif, cela me suffit à me tenir à distance de temps à autre. Projectiles, piques, autres objets... Des défenses digne de ce nom semblaient en place, mais après un long moment... Je réussis à atteindre les cieux. Et finalement, je me mis à viser le sommet de la tour pour alors foncer dessus.
Sombra, Maîtresse des lieux.
Perchée au plafond dans une sorte de hamac, la femme araignée observa la nouvelle invitée et sourit face à son entrée en scène. Se préparant à jeter une vanne à cette dernière, bien amusée qu’elle se soit faite trancher dans tout les sens sans rien ressentir, son regard perçant la fixa, mais alors qu’elle allait prendre la parole... Voilà que le plafond se brisa dans une large explosion qui ne manqua pas de surprendre sans doute l’assemblée.
Après qu’un nuage de poussière se soit dissipé, je me redressais alors, époussetant mes habits tandis qu’une demoiselle pendait au bout d’un fil, jouant au pendule après avoir été secouée.
“ Et bien ... En voilà des manières... On n’a pas idée d’entrer par le plafond... “
Observant la créature, je fus intrigué par son physique quelque peu étonnant... Décidément, entre la meuf aux yeux de serpent et elle, ça fait la paire me dis-je. Me craquant la nuque, je ne faisais même plus attention à l’araignée qui se plaignait, m’accusant presque de ruiner son jeu. Au plafond, dans le reste du hamac se trouvait un certain tricorne et non loin dans la pièce, un corps presque momifié qui devrait être reconnu par ma collègue.
“ T’es la maitresse des lieux je suppose ? “ “ J’ai pas terminée !!! Vous avez pas idée de combien de temps ça prends de faire une toile comme ça. Vous imaginez combien de temps il va me falloir pour faire réparer tout ça ? Puis.. “ “ Oh la ferme ... “
Plombant l’ambiance face à une drôle de pleurnicharde, je fronçais les sourcils, laissant l’atmosphère devenir plus sombre de seconde en seconde. J’allais m’énerver si elle continuait de faire la fille fragile.
“ Je suis venu pour prendre cet endroit, pas jouer avec une pleurnicharde qui ne pense qu’à s’amuser ? “ “ Hm ? .. Tu viens de dire quoi ? “
Clairement énervé, je ne remarquais en rien son changement dans son regard, et tandis que je répétais ma phrase, d’un geste presque imperceptible, elle envoya un drôle de fil vers moi. Ce dernier colla mes pieds au sol et me surpris. Hm ? Essayant de me libérer, la femme descendait en douceur du plafond, laissant voir clairement sa carrure. Plus sombre qu’avant, la Nemesis pouvait clairement sentir que quelque chose avait changé. Sans doute que derrière ce comportement “ neuneu “ se cachait une personnalité assez sanguinaire. Et à ma grande surprise, celle-ci joint ses mains avant de les écarter en laissant voir un fils blanc devenir noir. Oh oh... Qu’est-ce que je viens de faire moi ?
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Sam 3 Aoû - 12:47
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Ouvrir la porte avait été une erreur en un sens. Vicieuse et malsaine, la jeune femme derrière celle-ci avait placée un dernier piège, un aiguillon au coeur de la poignée censé se projeter dans la paume de celui qui poserait sa main dessus, l’empoisonnant et vraisemblablement le tuant au passage. Une idée sournoise, une dernière attaque par surprise après que le joueur ai baissé sa garde en pensant avoir passé la ligne d’arrivée, un piège que la Némésis n’esquiva que par chance, préférant se transformer avant d’entrer au cas où la maîtresse des lieux l’attaquerait à vue, prétextant une quelconque tricherie. Un tic nerveux agita la coin de la bouche de la jeune femme aux yeux ophidiens alors qu’elle réalisait sa chance et le risque qu’elle venait d’éviter, ajoutant un nouvel affront à faire payer à la résidente.
Elle finit pourtant par ouvrir la porte en grand, révélant une salle relativement petite, abritant potentiellement une étude par le passé et servant aujourd’hui visiblement de chambre à la jeune femme à l’humour tordu, qui descendit justement du plafond dans un ensemble de toile d’araignées formé en un grand hamac dans lequel elle était allongée. Une chose était certaine en la voyant, elle n’était pas humaine. Pour sûr, elle en avait le haut du corps, à quelques exceptions près, mais une fois la fine taille passée, ce qui se présentait n’était ni plus ni moins qu’un massif abdomen d’aranéide, dont les longues pattes ramenées vers l’intérieur évoquaient plus facilement des griffes s’approchant de sa proie que des outils de marche. A son approche, le hamac descendit et le visage aux six yeux de la jeune femme se posa sur la blonde, ses lèvres étirées en un fin sourire, vraisemblablement dû à son amusement devant la montée masochiste de son invitée, mais avant qu’elle ne puisse prendre la parole, le plafond s’effondra, révélant un rouquin bourrin agissant comme un malandrin. Le hamac s’était détachée, l’arachnée se balancant désormais tête en bas d’un air visiblement contrarié et n’hésitant pas à exprimer sa frustration avec un caprice d’enfant, auquel Ren ne répondit que par une remarque apathique témoignant de son intérêt pour la chose.
Si le regard de Némésis s’était fixé sur la scène initialement, il s’en était vite détaché pour aller se poser un peu partout, tentant de localiser son trésor au milieu de la pagaille pendant que la maîtresse se plaignait du “temps perdu” et du “travail acharné” que représentait cette intrusion. Vite repéré, aller le chercher immédiatement était de toute évidence une très mauvaise idée, d’autant plus qu’elle pouvait simplement le réclamer comme son gain après avoir réussi à gravir la tour, même si l’on pouvait arguer de la légitimité de ce passage en force. Revenant sur Ren et l’arachne dont la dispute s’envenimait rapidement, la Nemesis attendait son tour pour se rappeler à la mémoire de la maîtresse du jeu, jusqu’à ce que Ren se fasse immobiliser comme un imbécile et qu’un air carnassier apparaisse sur le visage de son ennemie, dont le but était à peu près clair au vu du fil qu’elle approchait doucement de la gorge du rouquin.
Un conflit d’intérêt se faisait dans l’esprit de la blonde, d’un côté elle n’avait aucun intérêt à s’immiscer dans cette dispute puisqu’elle pouvait se contenter de réclamer son prix et partir, de l’autre, elle avait aussi besoin du navire de Ren pour quitter l’endroit, sans compter que s’il lui devait une faveur, voir la vie, cela limitait également les risques qu’il devienne son ennemi par la suite. Pouvoir partir était relativement prioritaire, aussi la balance pencha facilement en la faveur de la grande gueule et la Nemesis interrompit la scène en toussant et en appelant la femme-araignée.
“ Hem. On peut revenir à nos moutons? J’ai réussi à atteindre le sommet de la tour, donc je peux récupérer ce pour quoi je suis là non?”
Le visage de l'araignée changea instantanément du tout au tout, passant d’un air de furie à un air perplexe, un doigt sur la bouche, le fil noir ayant soudainement disparu.
“ Je… suppose? Non, attends, tu as triché, tu as déclenché tous les pièges sans même essayer de les éviter, alors que j’avais eu tant de mal à tous les préparer et qu’ils avaient tous été fait avec amour, et toi tu les as ignorés comme…. comme…. comme une vilaine, voilà!”
Le caprice d’enfant reprenait sur un sujet différent, comme si la demoiselle était atteinte d’un trouble de l’identité, douce, passionnée et infantile lorsqu’il s’agissait de son jeu, violente, sournoise et psychotique lorsqu’il s’agissait d’autre chose, à se demander laquelle était la vraie.
“ Non. La seule règle qui m’a été donnée était d’arriver en haut de la tour sans passer par l'extérieur, ce que j’ai fait. Que j’ai pu ignorer les pièges ou non n’entre pas dans l'équation, il aurait fallu des pièges capables de m’arrêter pour m’empêcher d’arriver en haut, c’est tout. Ce n’est pas de la triche, juste une question de règles.”
Une moue boudeuse orna le visage de l’arachne, mécontente et peu convaincue, mais prise au piège par son manque de règles précises sur les conditions de victoire. Elle détourna le visage, marmonnant quelque chose avant de répondre d’un ton agacé et audiblement déçu qu’elle avait perdu et que la blonde pouvait récupérer son “bout de tissu fripé”, qui était de toute façon “moche à s’en crever les yeux”. Soupirant, son regard tomba de nouveau sur Ren et l’enfant en elle s’évanouit, remplacé par le prédateur, un sourire carnassier s’étalant de nouveau sur son visage et le fil réapparaissant, oubliant totalement l’existence de la blonde qui s’avança lentement pour récupérer le memento de sa mère adoptive, le décollant tranquillement de la toile alors que l’arachne tissait fil après fil, les mêlant pour former une véritable corde noire prenant lentement la forme d’un étrange fouet.
S’approchant de la tisseuse alors que celle-ci se concentrait presque entièrement sur son oeuvre, la blonde posa une main sur l’opisthosome de la jeune femme, qui parût ne rien sentir avant que la main ne se transforme, sa température grimpant immédiatement et laissant une empreinte de brûlure qui fit glapir de douleur la femme-araignée et la ramenant brutalement à son état de gamine en pleurs, lâchant son fouet de soie et se plaignant de la “méchanceté” de la Némésis. Le prédateur brutal et carnassier n’était plus qu’une enfant blessée et déçue, qui prétextait vouloir seulement jouer avec eux.
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Dim 11 Aoû - 20:20
Menace
La femme araignée semblait peu stable d’un point de vue mental. Une parole de trop, et la voilà qui semblait prête à s’engager dans un combat. Mais alors que je ravalais ma salive, voilà que la remarque de la blonde fit stopper cette “ rage “ qui allait éclater. Redevenant une drôle d’enfant, j’en étais presque déçu. Est-ce si simple de l’avoir ? Si oui, pour sûr qu’elle ne serait en rien un challenge... Me décollant alors tant bien que mal de ses pièges, je me craquais la nuque tandis que ma comparse semblait récupérer enfin son bien. Durant ce laps de temps donc, voilà que l’arachne fit preuve d’encore plus d’étrangeté et redevint vilaine. Ces changement entre prédateur et simple gosse étaient déboussolant m dis-je, mais j’allais y faire face. À moins que ? ...
Encore une fois, via une action simple et diablement efficace, l’araignée fut rappelée à l’ordre par la logia. Soupirant de lassitude, je profita alors de cette distraction pour foncer sur elle et lui asséner un coup si violent, qu’elle l’envoya valser au travers des murs, surprenant toute l’assemblée ici présente sans doute. Soupirant de lassitude, je vins à grogner alors que je regardais la blonde avec son bien enfin entre les mains.
“ Décevant que tout ça... “
Mais alors que je m’apprêtais à simplement revenir sur mes pas, voilà que une légère pression se ferait sentir sur nos mollets respectif. Tant moi que la miss, quelque chose semblait nous avoir attrapé. Voyant ce dont il s’agissait, je fixais la chose et regardais vers où ça allait. Un fil noir s’était collé à nos mollets et la surprise serait sans doute de taille pour la maudite, puisqu’elle ne pourrait s’en échapper via son fruit.
De légers cliquetis se firent entendre et si on regardais vers le trou dans le mur nouvellement fait, des pattes verraient le jour ramenant à hauteur la demoiselle. Cette fois-ci, plus de gamine, elle semblait clairement enragée cette fois-ci. Fronçant les sourcils, je notais clairement ses intentions désormais hostiles.
“ Vous voulez cet endroit hein ? ... Vous refusez de jouer hm ... Hors de question. Vous serez mes jouets désormais... “
Crachant une drôle de substance, celle-ci semblait se rependre partout et avait donc une portée assez importante dans cette pièce. Me décalant pour ma part, je tirais sur le lien qui me reliais à l’araignée, comprenant que ce serait difficile de s’en défaire. Voyant que la demoiselle s’apprêtait à s’en prendre à ma comparse du jour, je tirais d’un coup sec sur le lien pour alors l’attirer vers moi, déviant le fil qu’elle avait envoyé vers la blonde.
“ Il va falloir coopérer ... “
Annonçant la couleur à la blonde, j’espérais qu’elle ait une aussi grande capacité à se battre qu’à ouvrir sa gueule. Débutant un conflit ouvert avec l’araignée, les enchaînements se multipliaient grandement et il était difficile de dire qui serait le vainqueur. La belle semblait douée pour esquiver ou parer et cela, même face à ma férocité habituelle. Après un moment où je monopolisais l’attention de l’arachnide, je vins à me servir du lien comme une corde et je me mis à faire tournoyer la créature. Espérant que la blonde serait prête, je lui envoyais dessus la bête à huit pattes qui commençait à avoir le tournis.
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Ren Tao
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Sam 17 Aoû - 16:06
Sombre desseins
S’il paraissait simple d’amadouer l'arachné, ou du moins garder la sous contrôle, certains ne voyait de toute évidence pas la chose ainsi et préféraient s’en débarrasser. C’était à prévoir en un sens, après tout on dit bien deux personnes ont toujours deux opinions différentes. Le souci en revanche, était que le rouquin préférait passer à l’action que discuter, à commencer par un coup suffisamment puissant pour faire passer la demoiselle bipolaire à travers les murs de la tour alors que la blonde plissait les yeux, se notant mentalement d’éviter de trop l’agacer, rien qu’au cas où. Celui-ci continuait de se plaindre, vraisemblablement déçu de son “adversaire”, mais la Nemesis n’en avait cure, profitant simplement d’avoir retrouvé son trésor, l’une des dernières reliques de sa mère, le déposant presque tendrement sur sa tête, l’ajustant à l’angle selon lequel cette dernière portait le tricorne avant de baisser les yeux, surprise par le ressenti provenant de sa jambe, y découvrant ainsi un bout de toile noire paralysant ses cendres.
Sans montrer signe de panique, la blonde dégaina son couteau, le dirigeant droit vers la soie pour la découper et se libérer, sans résultat, l’arme rebondissant simplement comme sur un bout de métal. Une mauvaise nouvelle pour la maudite, qui se retrouvait ainsi officiellement accrochée à l’arachné, pour le moment du moins. Elle ne doutait pas de pouvoir se débarrasser du cable, mais cela lui prendrait un certain temps, qu’elle n’avait pas d’une part, et qu’elle ne pouvait se permettre de prendre lorsqu’une femme-araignée furieuse allait vraisemblablement venir se venger du coup de Ren sous peu et il allait sans dire que la Nemesis serait rangée dans le même panier que le rouquin.
“ Vous voulez cet endroit hein ? ... Vous refusez de jouer hm ... Hors de question. Vous serez mes jouets désormais…”
Au moins, la couleur était annoncée, bien qu’elle ne plaise pas à la blonde. Tournant la tête vers l’ennemie, la Nemesis n’eut que le temps de voir un fil se projeter vers elle avant de se faire déplacer de force par un mouvement de l’arachné et Ren “demandant” sa coopération alors qu’il se fonçait dans le tas comme un imbécile en manque de coups dans la figure. La blonde ne pouvait guère aider dans ce genre de cas mais, un sourire sarcastique aux lèvres, commençait lentement à diffuser ses cendres dans la pièce, à la plus haute température possible. Pour sûr, le vaillant et ô combien puissant Ren ne serait pas gêné le moins du monde par ces quelques petites poussières chaudes, mais l’arachné elle, serait vraisemblablement beaucoup plus encombrée par la chaleur montant rapidement, d’autant plus que poser sa patte au mauvais endroit pouvait signifier une morsure douloureuse de quelques centaines de degrés, sans même parler des mines miniatures flottant dans l’air ne demandant qu’à se poser doucement sur la peau d’une personne pour leur infliger une douleur suffisante pour qu’ils en oublient le combat, rien qu’un instant.
Il fallut peu de temps pour qu’un cri de douleur retentisse et que l’arachné recule d’un pas, laissant une ouverture à Ren qui s’en saisit aussi sûrement que du fil les reliant tout les deux à la femme-araignée, commencant à l’agiter dans tous les sens et à la faire tourner en l’air au grand dam de la Nemesis dont le cable se tendait et se détendait de plus en plus rapidement, manquant de l’envoyer également dans les airs si elle ne s’était approchée afin de donner du jeu au fil. Suivant du regard la direction de la bestiole, la Nemesis s’écarta en urgence lorsque celle-ci lui tomba droit dessus sans un avertissement de la part de son “collaborateur”. Echappant de justesse à la masse enragée et étourdie de la femme-araignée, la blonde s’empressa de se jeter sur le ventre de la demoiselle, approchant une main embrasée du visage de son visage.
“ Je te conseille de te calmer et d’arrêter d’être une putain de gamine capricieuse. Tu es pas encore sur la liste, mais si tu continues, tu va y finir, et puisqu’on t’as sous la main, tu risques de repartir les pattes avec les pattes recroquevillées et le corps déformé.”
Les menaces de la Nemesis parurent avoir un effet sur la demoiselle, dont les traits jusque là déformés par la colère se lissèrent, avant que celle-ci ne morde brutalement la main de la blonde, preuve qu’elle ne comptait définitivement pas se rendre sans combat, ou du moins pas contre celle qui n’avait jusque là pas fait grand chose à ses yeux multiples. Grimaçante, mais surtout enragée par cet affront, la blonde embrasa son autre main, qu’elle utilisa pour saisir la gorge de l’arachné, sans pour autant parvenir à brûler la chair. Jurant alors qu’une lueur moqueuse brillait dans les yeux de la femme-araignée, la Nemesis frappa brutalement plus bas, percutant le plexus solaire et arrachant un cri de douleur à sa victime qui se protégea tant bien que mal des brûlures en déplaçant ce que l’ancienne pirate avait identifié comme le Fluide, une arme de sorte dont sa mère l’avait avertie de se méfier. Profitant du changement d’attention, la main jusque là emprisonnée dans la mâchoire se précipita plus haut, droit vers l’un des yeux, où un pouce ardent s'enfonça dans les cris et la douleur, au prix d’une longue balafre le long du flanc de la blonde qui parut ne pas la sentir, prise dans sa colère.
“ Je t’ai dit de pas être une putain de gamine. Tu as voulu jouer à l’adulte, et maintenant regarde où on en est. Un oeil en moins, brûlée, et le pire reste à venir. Et tu auras même pas eu ton foutu jouet, tu auras tout perdu, pour rien.”
Sifflées à l’oreille de la femme-araignée dans un mépris hargneux, ces paroles finirent par toucher un nerf sensible de la maîtresse des lieux, un instant trop tard. La blonde perchée sur elle se transforma presque intégralement, à l’exception d’une jambe encore attachée par un fil où restait un brin de Fluide, créature de cendres et de feu au sourire mauvais, laissant librement s’échapper une grande quantité de son corps dans la salle, mettant le feu aux toiles, aux tapisseries et aux décorations encore présentes, les meubles craquant sous la chaleur montante et le rouquin ayant vraisemblablement quitté la pièce pour se mettre à l’abri.
La Nemesis, elle, brûlait, au sens littéral comme au figuré.
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Sam 7 Sep - 2:10
Menace
La bataille grondait dans le bâtiment. Dé~livrant et recevant des coups à foison, je commençais enfin à voir le bout du tunnel me disais-je. Cependant, alors que je demandais de “ l’aide “ à ma coéquipière, celle-ci se décida à faire autrement. Mon idée était qu’elle puisse profiter de la situation pour la frapper, mais elle ne le fit pas à proprement parler. Une épaisse fumée étrange envahit la pièce et commença à me brûler. Quoi qu’on en pense, cela m’affectais et me fis grogner... Quelle est cette chose ? Un fruit du démon ? Son pouvoir ? Je retenais fermement la demoiselle tisseuse de toiles et quand une ouverture se fit voir, je tirais une fois de plus pour essayer de la frapper violemment dans l’abdomen. Le chaos ambiant s’apaisa quelque peu quand le blonde le décida et la situation fut plus claire. Mais alors que je pensais que les choses soient terminées, cela semblait s’embraser. Au sens ... Propre. Captant les intentions de la demoiselle, je vins à grogner et m’écarter.
“ Bordel... “
Je n’aime pas les replis, mais je m’écartais brutalement pour finir par presque passer par la fenêtre. La bête de flammes et de cendres semblait perdre le contrôle, du moins, c’est l’impression que j’en avais. Allait-elle tuer cette arachnide ? Vu le combat que nous avions passé, elle pourrait m’être d’une certaine utilité. Aussi chiant cela soit-il, l’ennemi d’aujourd’hui deviendrait mon alliée de demain me dis-je... Pesant le pour et le contre, je finis par me concentrer et refermer un poing. Ce dernier devenant noir encre, je brisais le mur en y prenant appui et fonçais vers la blonde, ou du moins ce qui semblait l’être. Frappant son abdomen - ou ce qui l’est en théorie - j’espérais que ce soit suffisant pour la mettre hors d’état de nuire.
Que cela fonctionne ou non, la pièce était malgré tout en feu et il fallait évacuer au plus vite... Si la Nemesis était consciente alors je la laisserais se débrouiller sans quoi, je la prendrais sous mon bras avec l’araignée pour sortir de là. Malgré les protestations de cette dernière... Arrivant enfin au sol, je déposais les poids morts avant d’écouter la demoiselle qui se plaignait à sa façon. L’écoutant parler pour ne rien dire, je finis par soupirer et couper court à sa réflexion à la mords moi le nœud.
“ Ferme la maintenant ... Si je veux cet endroit, je le veux et l’aurais. Tu pourras y rester et continuer de kidnapper des voyageurs si tu le veux, je peux même te fournir des ‘jouets’, mais ... Il me faut cet endroit pour en faire un refuge, une base, une cachette. Si je te laisse la vie sauve, je veux que tu bosses pour moi , ainsi que tout tes sous fifres. Qu’en dis tu hm ? “
Regardant vers Nemesis, si elle était endormie j’attendrais son réveil, ou alors je lui demanderais aussitôt.
“ Quand à toi, tu sembles être devenue une vraie furry avec le temps et ... J’aurais besoin de gens comme toi pour mettre ce monde à feu et à sang. Tu me suis ? “
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Sam 7 Sep - 15:16
Sombres Desseins
Les cendres volaient, le nuage emplissait l’espace, les matériaux combustibles s’enflammaient et l’arachnide se mettait à pousser des cris de douleur aigus, sans doute suffisamment pour percer les tympans de quiconque viendrait coller ses oreilles à elle. Pourtant, au milieu de cette zone catastrophée où respirer devenait presque impossible et où la peau de chacun brûlait, une personne paraissait se moquer du tout, traversant la zone aussi vite que possible en ignorant autant que possible la chaleur et la fumée, armant un vaste mouvement d’épaule pour projeter un coup de poing dans le plexus de la Nemesis. Celle-ci fût brutalement projetée loin du corps de l’arachnide à l’agonie, sa conscience disparaissant un bref instant alors qu’elle percutait le mur opposé avant de se raviver dans un éclair de douleur. Elle aperçut brièvement la forme de sa victime être saisie par un humain, Ren sans aucun doute, et être éjectée par le mur détruit.
La blonde se releva, endolorie et titubant, ramenant lentement les cendres environnantes à elle, ne laissant ainsi qu’une pièce ravagée et noircie aux décorations finissant de se consumer. Lentement, et d’un pas peu assuré, elle se dirigea vers l’ouverture, jetant un regard en bas pour y découvrir, sans réelle surprise, Ren et l’arachnée enfantine visiblement abîmée. Sentant le vent se lever, la Némésis se laissa tomber du haut de la tour, chutant librement et sentant l’air défiler sur sa peau encore chaude, se transformant un bref instant avant de s’écraser au sol, ralentissant ainsi considérablement grâce au vent et se posant plus ou moins doucement au sol, jetant un regard mauvais à la femme-araignée haletante et gémissante et au rouquin dont la peau arborait quelques brûlures superficielles sans plus. Il ne s’était pas sorti entièrement indemne du nuage, mais il n’avait écopé d’aucune blessure ou brûlure gênante pour plus de quelques secondes, à peine de quoi l’agacer.
Il n’en tenait même pas rigueur, pourquoi faire de toute manière, il savait que la blonde ne pourrait pas le blesser grièvement. Au contraire même, après avoir enrôlé de force l’arachnide, qui avait accepté sans même réfléchir, sûrement parce que refuser signifiait une mort certaine, il étendait une invitation similaire vers la Nemesis, qui elle, était beaucoup moins intéressée. Mettre le monde à feu et à sang? Quel intérêt, elle avait déjà assez à faire pour le moment sans rajouter une annihilation à l’échelle mondiale dans son programme. Le souci était qu’il avait sa liberté dans la balance, si elle refusait, il pouvait très bien la maîtriser et la jeter à l’eau ou simplement l’empêcher de quitter le navire jusqu’à ce qu’elle se soumette. Si elle acceptait immédiatement en revanche, elle pouvait lui faire baisser sa garde et filer lorsqu’elle estimerait qu’il est temps de changer de paysage.
Avait-elle réellement un autre choix?
“ Une furie? J’ai juste fini par comprendre que si tu veux être respecté, il faut se tailler sa place et montrer que tu es supérieur, tellement supérieur que personne n’ose agir contre toi. Je n’ai pas besoin d’incinérer ce monde, mais réduire en cendres la vie des marqués est mon désir le plus cher, alors soit. Je te suis. Mais ne me crois pas ta subordonnée pour autant, il s’agit, au mieux, d’une relation de travail.”
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Jeu 19 Sep - 16:33
Menace
Attendant les réactions ici et là de mes deux principales interlocutrices. L’arachnée tentait de regagner ses esprits alors que l’autre blonde aussi remettait ses idées en place. Le sourire tendre aux lèvres, ou du moins en apparence, je laissais la demoiselle me répondre toujours avec cette lueur dans ses yeux qui me plaisait. Ainsi donc, elle désire s’élever pour ne pas être écrasée ? Ce genre de comportement est exactement ce que j’apprécie, de ce fait, je vins saisir doucement sa main pour la serrer, tel un pacte que nous formions officiellement.
“ Entendu... Partenaire. “
Sur ces mots, je l’aidais pour se redresser, puis je vins à me retourner vers l’autre demoiselle. Cette dernière retrouvant enfin ses esprits, elle tituba quelque peu avant de me regarder telle une sorte d’enfant, entre crainte et admiration, à moins que ce soit autre chose ? La fixant intensément, je vins à m’approcher d’elle comme pour lui mettre la pression. Ressentant cette dernière, elle recula d’un pas qui cliqueta au sol et je finis par reprendre la parole.
“ Je ferais de ce lieu un terrain de jeu où tu pourras jouer avec toutes les proies que je t’enverrais ... En échange de ça, vous m’obéissez tous au doigt et à l’oeil ? Entendu ? “
Le sourire malsain aux lèvres, j’attendais son avis avant de me préparer pour la suite. L’arachnide imposante se gratta le menton avant de loucher sur moi. Réfléchissait-elle réellement ? On croirais voir une enfant qui cherche une solution, mais qui est face à l’inévitable... Finalement, après un long soupire, elle accepta mon offre en me tendant une de ses mains que je serrais sans aucune once de douceur. Regardant les lieux, je vins à doucement soupirer et me frotter la nuque.
“ Cet endroit vogue au hasard ? “
La reine des lieux sembla demander deux trois choses à des sous fifres puis osa me répondre.
“ L’île se laisse aller oui, les alentours sont endommagés, mais ... “ “ Mais réparé, cette île pourrait être mobile ? “ “ En... Théorie oui. “
Mettant de côté cette histoire de théorie, je vins à doucement soupirer et me dire que je verrais ces détails plus tard avec autrui. Ce lieu était désormais mien, mais il fallait le rendre opérationnel au plus vite, un souci dont je m’occuperais prochainement, à moins qu’une tiers personne s’en charge. Regardant la blonde, je lui fis signe de me suivre pour la présenter aux gens. Après tout, si elle bossait à mes côtés, autant connaitre celles et ceux qu’elle côtoierait prochainement.
Du côté de l’Arachnide, celle-ci pesta quelque peu en réalisant que sa “ chambre “ était mise à mal et pas qu’un peu... Pourtant, égale à elle même, elle n’en voulu pas à ma personne directement et commença à s’organiser, convaincue que les choses allaient bouger prochainement.
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