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Ven 10 Mai - 7:25
La Valeur de l'Orft. Edwin Scott & Mio R. Konki
L'ile de Bayangan avant l'attaque qui venait prochainement, une ile qui prospère par la guerre et le chaos. La foule remplissait les rues de ce rocher isolé qui sans batailles dans les mers serait resté dans son état naturel. Elle était sous contrôle Décima, mais cela n'importait pas au Renard. Il était arrivé que depuis quelques jours et repartirait tout aussi vite. Il y avait beaucoup trop de monde qui se rassemblait ici, cela lui plaisait guère. Il n'avait pas encore de plaque de recherche à son nom et il ne comptait pas en avoir. Moins encore, se faire tuer dans le combat à venir entre tous ces charognards.
Les grandes rues remplis à ras-bord étaient l'environnement naturel d'un voleur comme Edwin. Cela lui rappelait son temps dans sa ville natale qui entourait le château des Scott dans la Plaine des Malins sur Skye. C'était facile d'être inconnu, imperceptible, invisible dans un monde pareil. Le déshonorable pirate sortit une main de sa poche et commença à se les remplir discrètement, allant de victime en victime, perdu dans la masse. Il ne portait pas son attirail d'habitude, cachant son tricorne dans sa veste pour ne pas déclarer tout de suite son identité. Sa veste était refermée, malgré la chaleur, pour cacher le fait que sa chemise portait l'insigne de la marine dont il fut un jour partie. Ce serait dangereux sur une ile comme celle-ci.
La chaleur était étouffante pour un Ecossais habitué à la bise et au froid du nord d'East Blue. Sa douleur fut compensée par les pièces d'or qu'il récoltait en passant, assez pour se payer quelques verres.
Un petit stand vendant des pommes se trouvait sur son chemin. Avec un tour de passe-passe tenant tout autant de la jonglerie que de la supercherie, il en vola une qu'il croqua plus loin. La pomme est très rouge, son jus dégoulinant de la bouche du prédateur en quête de bonne viande.
Une demoiselle aux cheveux orangés et avec une belle robe blanche se tenait coté océan, elle semblait regarder dans le vide ou l'horizon. Qu'importe, l'odeur de l'or reste l'odeur de l'or. L'absence de poches rendit l'affaire compliquée, il devait piocher dans la petite sacoche qui pendait sur le côté. On dira que c'est plus facile car on n’a pas besoin de toucher la personne, mais c'est faux. Le poids d'un sac, ça se sent et donc son absence aussi. C'est très risqué. Edwin hésita donc à la voler, juste par précaution et pour éviter de se faire attraper. Qui sait, il en a croisé des gens bizarres, elle pourrait très bien être très forte et le cacher sous un air angélique. Alors, oui, il sortit un petit couteau et s'approcha comme pour aussi admirer le ciel. Il mit un bras sur la rambarde et soupira. Il jouait le jeu du nostalgique alors que son autre main allait couper lentement la corde qui tenait le sac d'or.
En regardant l'horizon, il ne put s'empêcher de penser à sa vraie maison: Skye. Skye, qu'il ne reverra sûrement jamais. L'ile de la brume où vivent les Géants, les Fées et tant d’autres choses. L'ile où se trouve la déesse Morrigan selon leurs légendes et rites. Son ile.
La corde lâcha en un rien de temps. Immédiatement, Edwin se retourna pour partir et attrapa le sac dans l'autre main avant de le cacher dans sa veste, révélant pendant un instant le bout de son tricorne à la plume rouge. Cette plume rouge porte une histoire plus vielle que lui dans cette région, la terre où avait vécu son défunt ami Marchello. Cette plume qui peut tout aussi bien lui attirer les ennuis qu’y mettre fin si on reconnait sa signification.
Edwin pressa le pas petit à petit. Là, elle doit être en train de voir que son argent manque et va le poursuivre. Il doit disparaitre dans la foule. Il tire, il pousse, il saute, Edwin évite les personnes et les déplace pour les mettre sur le chemin de son chasseur. Il cherche un toit, le plus accessible possible pour lui. Il y en a un au-dessus d'un petit marchand et son stand vers lequel Edwin se dirige tout de suite.
Le Pirate monte sur les caisses à côté, ignorant les cris du marchand qui cherche une arme improvisée pour faire partir le voleur. Le Renard sauta sur la toile et s'en servit pour s'élancer et attraper une panne sablière du toit qui dépassait. Il mit toutes ses forces pour se soulever et passer sur la toiture. Une fois sûr, il sauta de maison en maison pour finir dans un autre secteur de la ville, plus calme et plus évidée. C'est là qu'il descendit dans une ruelle un peu sombre.
Là, Edwin était sûr de plus être suivi. Le contraire serait fort embarrassant et dangereux. Le Pirate alla donc dans la taverne à côté pour dépenser son gagne-pain. C'est l'un des avantages d'une ile riche: les gens sont riches, les tavernes aussi, la bière est donc bonne et l'argent facile.
Il entra dans l'édifice et paya sa bière en jetant l'argent nécessaire au barman, sans dire plus. Ce n’était pas sa première visite, il savait très bien ce que prenait l'Ecossais. Edwin prit sa place préférée, une table pour 6 personnes, ronde et faite en chêne qui se trouvait au fond près d'une fenêtre assez grande pour qu'il puisse sortir. Il prit sa bière et sortit un papier marqué de traits et de mots incompréhensibles pour les autres ainsi qu'un stylet, de l'encre et un compas. Le Renard se mit au travail pour cartographier cette partie du monde pour plus tard, on sait jamais: c'est très utile les cartes.
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La forme de ce corps était indiscernable. Sa géométrie s’en retrouvait confuse, ou du moins complexe. Prendre des mesures de sa superficie relevait de l’impossible tant les segments et les courbes se multipliaient dans un méli-mélo improbable. Sa couleur n’était pas aussi alambiquée. Elle comportait plusieurs nuances de couleurs différentes, quelques traces rajoutées, mais ce qui frappait le plus demeurait sa couleur blanchâtre. Également, ce sujet comportait deux objets distincts, dont les matières différaient. La plus grosse partie était constituée d’une masse fine, tel un voile, mais plus épais et robuste. La deuxième partie était particulière : des masses de fils assemblée puis entourés sur eux même. Sa couleur se différencier du premier objet : ici, il s’agissait du marron. La chose gisait là, au sol, livrée à elle-même. Démunie de tout intérêt, ou presque.
« Hmmmmm. En effet, c’est bien cela. Oui oui, sans doute, sans doute. Il n’y a donc pas de doute. C’est cela même. C’est bien un sac perdu. »
La jeune fille prit une pause. Ses dernières paroles semblèrent troubler son esprit, comme si un mot s’était échappé pour se séparer des autres et se mettre à danser par lui-même, n’attirant l’attention que sur lui. Quelques confusions s’envenimèrent davantage dans son esprit, lui laissant quelques temps d’adaptation. Enfin, la rouquine se reprit.
« Non non pas que l’objet en lui-même se soit perdu. Ce n’est pas qu’il ne trouve plus son chemin, non, non, c’est… Oui voilà, il est perdu. Mais par quelqu’un. Donc c’est un objet perdu. (par quelqu’un). Oui, oui, sans doute. Il n’y a donc pas de doute. C’est cela même. C’est bien un sac perdu (par quelqu’un). »
Ainsi, sans la moindre hésitation ni vergogne, l’insouciante ramassa l’objet. Elle l’observa dans tous les sens, fouilla son intérieur, l’essaya à son bras de différentes façons, puis en vint à la conclusion qu’il n’était pas assez à son goût et qu’il était préférable de le rendre à son propriétaire pour qui, il devait, sans doute, avoir plus de valeur. La rouquine n’était pas de ce genre de personne à donner de l’importance au style vestimentaire, aux objets portés ou aux accessoires de valeur. En vérité, ce sac lui donnait juste l’impression de manquer de quelque chose d’important. Pouvait-on substituer une simple sacoche en tissu à un arc ? Non. Non, ce sac n’allait pas du tout. Ce n’était pas son arc. Son arc perdu (par elle-même) (Ou plutôt oublié par inadvertance puis détruit dans une grande explosion) (C’était différent).
Par conséquent, un sac perdu (par quelqu’un) n’était pas l’objet qu’elle recherchait. La jeune fille avait pensé à se procurer un nouvel arc, mais la tragique nouvelle qu’elle apprit récemment sur la mort d’Edward lui retournait le cerveau. Il lui était impossible de penser correctement. Du moins, plus que d’habitude. Elle se devait de faire son deuil, mais le deuil devait être accepté. L’esseulée ne l’acceptait pas.
Dans sa grande détresse, l’angelot orangé erra jusqu’à la plage. Elle repensa à l’objet : si la personne qui l’avait perdue ressentait la même chose qu’elle actuellement, cette dernière avait au moins la chance que son précieux soit intact, ici même. Son existence ne s’était pas effacée dans l’air, telle une poussière insignifiante. Qu’est-ce que la valeur des choses quand une personne chère disparaît dans le néant, quand ce qui semblait si proche de nous, comme acquis, tel ce sac, disparaît dans la foule, quand…
« Oh… Même ce sac… Il a disparu… »
Les larmes semblaient soudainement lui monter aux yeux. L’impression écrasante que le sort s’acharnait sur elle. La perte des choses de valeur, la disparition, l’abandon : la rouquine n’avait pas assez de sagesse pour accepter que ce qui peut être obtenu par tant d’effort puisse se perdre dans une fraction de seconde. D’autant plus quand cette perte était causée par une tierce personne, car elle avait bien conscience que son bien n’avait pas pu se volatiliser de lui-même. Sa tristesse se développa en ressentiment amer. Puis une colère. Telle une enfant capricieuse, la jeune flle s’opposait à la fatalité. Si l’apparition était possible, la disparition ne le serait pas.
Non, elle ne l’accepterait pas.
« Qui que tu sois, je te retrouverai, et je te ferais payer. »
Dans son amertume, la maudite prit sa forme hybride en une fraction de seconde, sans même y avoir pensé, par instinct. Grâce à cette capacité, elle entreprit de retrouver la sacoche. L’objet était petit, sans doute loin, ou caché, et c’était en cela que sa vue de rapace était essentielle ici. Très rapidement, elle traita toutes les brides d’informations qui passèrent sous ses yeux. Chaque détail de l’environnement passait par ses yeux : les lignes des feuilles sur les arbres, l’usure des murs de la ville, les fils du tissu d’une veste, … Et en même temps qu’elle cherchait hardiment la sacoche, la chimère agitée prit son envol pour se déplacer rapidement au-dessus de la ville. La sacoche demeurait introuvable.
« Je ne la trouve pas, le voleur peut être n’importe où… Il y avait bien trop de gens aux alentours de la plage… »
Puis une silhouette montant sur un toit attira son attention. Son action la rendait étrange car inhabituelle. Peu de gens montaient ainsi sur les toits pour les enjamber en courant. Mais plus encore, il ne lui était pas inconnu. Il faisait parti des personnes qui se trouvant près de la plage. Également, elle l’avait vu plusieurs fois courir entre les passants.
« Que ce soit un voleur, ou un amoureux de la course, il ne s’en tira pas aussi facilement. »
En effet, si les agissements étranges de cet huluberlu n’étaient pas ceux d’un voleur, ils avaient eu le mérité d’avoir attiré son attention. Cet inconnu demeurait sa seule piste. S’il n’était pas celui qu’elle recherchait, il pouvait être sur qu’elle ne le lâcherait pas. La rouquine comptait bien le forcer à retrouver son bien jusqu’à l’épuisement.
De ce fait, elle piqua net en direction des ruelles où l’inconnu s’était immiscé. Mais arrivée, l’hybride se sentit mal à l’aise. Ces rues lui rappelaient d’anciens évènements. En réalité, elles étaient même typiques, peut être trop. Une ruelle sombre, plutôt humide, avec un au sol abimé et escarpé. Plusieurs enseignes d’échoppes différentes. Sur l’une d’elles, une pancarte avec différents avis de recherche exposés. La rouquine semblait revivre la même scène que sur Podwer Island où elle découvrit l’avis de recherche sur Edward. A la seule différence qu’ici, il ne s’y trouvait pas.
Ces sentiments agités ressurgirent.
« Je ne l’accepterai pas… ! »
Soudainement, Mio poussa l’entrebâillement d’une porte. Les yeux se tournèrent rapidement vers elle. Ce n’était pas une maigrelette fillette ouvrant brusquement une porte qui avait attiré l’attention, mais davantage une créature dont les yeux aux lueurs dorés étaient prêts à dévorer quiconque. Mais ses paroles lui firent vite perdre toute crédibilité.
« Je recherche un voleur ! »
Le commerçant de l’épicerie et les quelques clients ne savaient pas quoi lui répondre. Ils étaient partagés entre la peur et le ridicule de cette situation. Le commerçant finit par articuler quelques mots :
« Euuuuuuh. C’est pas ici ? »
« … En effet ! Excusez moi ! »
Refermant brusquement la porte, la rouquine se remit en marche. Elle se rendit cette fois-ci dans la taverne d’à côté.
« Je recherche un voleur ! »
Sa réplique n’avait pas tant d’utilité : il lui suffisait d’observer la pièce pour remarquer sa proie, sur une grande table près d’une fenêtre. Mio conclut rapidement que ce loufoque attendait sûrement ses camarades et que son odorat devait être très développé. Le pointant du doigt, elle enchaîna :
« Toi là-bas ! Que tu sois un voleur ou pas, tu ne t’échapperas pas ! Tu es ma proie. Et les proies. On. Ne. Les. Lâche. Pas. »
Il était bien possible que le côté monstrueux de la malédiction avait pris le dessus. Ou bien était-ce seulement l’instinct animal du rapace et du félin ?
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Jeu 23 Mai - 21:03
La Valeur de l'Orft. Edwin Scott & Mio R. Konki
Edwin remarqua l'arrivée de celle à qui il a volé. Il fit mine de pas la remarquer, continuant son travail. Elle viendra définitivement le voir, autant paraitre le plus innocent possible pour semer le doute. Le pirate range son butin dans sa veste, discrètement, essayant de ce faire sous la table pour éviter le regard de la femme emplie de zèle.
Enfin, elle l'accuse. Edwin ne bronche pas. Il glisse un bras sous la table et commence à sortir son arme à feu en le laissant glisser sur sa manche avant d'aller dans sa main. Avec de la chance, il n'en aura pas besoin.
Malheureusement, la chance ce n'est pas tout. Proie? C'est bien une étrange façon de parler.
Prédateur... Proie... c'est un concept assez flou tout ça, non? Je veux dire: qui dit que le prédateur n'est pas la proie au final, ou la proie le prédateur?
Désolé, je n'aime pas qu'on m'approche ainsi comme ça...
Edwin sourrit, gardant le doigt sur la gachette.
Alain Proviste à vôtre service, je suis un humble cartographe. L'alias qu'il avait créé pour une occasion il y a des lustres lui servait encore quand il ne voulait ni utiliser son identitée de pirate, ni celui de sergent de marine. C'était simple, pur et discrèt. Personne regarde deux fois à un métier aussi peu connu et apprécié que "cartographe". C'est pas comme si le monde est déjà largement exploré...
Maintenant, que voulez vous? Comme vous le voyez, je suis un homme occupé.
Une bouffée d'adrénaline vient perturber cet excellent jeu d'acteur par la sensation d'un objet qui glisse sur son torse. C'est son tricorne. Rapidement, il le remet à sa place, espérant que l'inquitistrice devant lui ne remarque pas cette faille dans son histoire ni l'arme qui est pointée sur elle.
Dans le pire des cas, la fenêtre derrière reste disponible, il n'aura qu'à lui renverser la table dessus.
Si vous cherchez la bataille, c'est pas ici que vous le trouverez. Je ne suis pas le genre à m'engager dans de telles frivolitées. Hé hé hé...
Son expression se forçait à être celle d'un homme souriant et calme mais le stress déforme lègerement son visage sous ce masque sordide. Un chien pourrait sentir l'inquietude qui se dégage de lui à des kilomètres à la ronde. Enfin, c'est pas comme si les humains pouvaient sentir ces odeurs.
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Sam 25 Mai - 23:45
Quête. 3 : A la recherche d'un nouveau départ
Rp. 11 : [FB] La valeur de l'Or
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« Ceci explique tout cela. Cette confusion pétillante. »
Mio était perplexe. Cet homme avait commencé à parler mais son langage lui était totalement inconnu. Ou du moins, c’était l’impression qu’elle ressentait. En effet, ce dernier parlait bien la même langue qu’elle, prononçait des mots qu’elle connaissait, mais aucune de ses phrases, aucun de ses propos n’avaient de réel sens. Si la rouquine avait un tant soit peu d’esprit, il lui aurait été facile de deviner que ce fripon tentait de noyer le poisson.
Cependant, la jeune fille était traversée par d’autres pensées extravagantes. Devant ce problème, cette question de l’incompréhension, des réponses devait être trouvées. Des hypothèses devaient également être soulevées. Et qui dit hypothèses, dit observation, l’explication demeurait forcément quelque part sur l’apparence de cet homme. En effet, il était doté d’une caractéristique très particulière et très rare, le plaçant dans une catégorie hétéroclite. Mio ne pouvait ignorer ce détail important : sans aucun doute, la vérité se trouvait là-dessous. Ou plutôt là-dessus. Au-dessus de sa boîte crânienne, l’homme possédait des poils d’une couleur particulière. Mélangée avec des teintures jaunâtres et agrémentée d’un rouge écarlate, cette couleur se distinguait des autres par son énergie et son dynamisme. Toute espèce dotée de ce pelage particulier se révélait être munie du pire des cerveaux. Alimentée par l’énergie de ces extraordinaires filaments, le cerveau changeait sa matière grise en matière orange. La matière orange, pressée, propulsait alors des substances piquantes.
Ceci explique tout cela. Cette confusion pétillante.
Désorientée, Mio se reprit très vite. Malgré sa capillarité mandarine, cet homme ne devait en aucun cas prendre le dessus. Cet homme du nom d’Alain Proviste. Un nom très intéressant. Cet homme attirait son attention : des cheveux oranges, un nom alléchant, cartographe … Il lui manquait encore peut être quelque chose pour qu’il soit digne de recevoir l’approbation de la rouquine. Sûrement l’explication du mot « cartographe ». Cependant, il lui semblait étrange. Dans ses plus profonds souvenirs, Mio fut souvent la cible de fortes intimidations de la part de ses adversaires. Par ses instincts animaliers, elle était capable de sentir si l’adversaire qui était devait elle allait faire qu’une bouchée d’elle, d’une manière beaucoup plus intense et évidente que les humains normaux. Très souvent, elle fut en état de stresse devant la puissance incommensurable des adversaires qui se présentaient devant elle. Le félin n’était plus qu’un chat devant ces démons effrayants. Mais ici, tout était différent. Un très grand sentiment de supériorité s’empara d’elle. Il n’y avait même aucun doute là-dessus : elle surplombait royalement cet homme. La rouquine mourrait d’envie de profiter de la situation.
Ainsi, elle esquissa un sourire. Si ses yeux pouvaient changer de couleur, une lueur ardente s’échapperait d’eux. A la place, ils pouvaient très bien briller de la même lueur que l’ambre, s’identifiant au démon Azazel. L’homme au fin bouc ne pouvait s’échapper. Son sourire prit une forme effrayante et démoniaque. Et en un instant, elle se retrouva nez à nez devant sa victime.
Miogriffe utilise Reflet !
Spoiler:
► Reflet : Impulsion vers l'avant ou dans les airs grâce à ses pattes de lion et ses ailes. Elle peut aussi éviter les attaques de cette manière. Cette attaque rend ses déplacements plus rapides.
Enroulant légèrement ses bras autour de son cou pour signifier qu’il était sous son emprise, le démon aux yeux jaunes prononça ses quelques mots :
« Hihi ! Tu as l’air très amusant en fait toi ! »
Puis, elle se recula pour déblatérer, fièrement :
« Ecoute ! Je cherche une sacoche blanche ! » La rouquine continua en le pointant du bout de la griffe. « Et comme tu as l’air amusant, tu vas m’aider à la chercher ! Tant que tu ne l’auras pas trouvée, je ne te laisserai pas en paix. Je te suivrai PARTOUT, où que tu ailles. Ets si tu la trouves je te laisserai. »
Comme si le démon s’était volatilisé, la jeune fille commença à s’agiter comme une enfant, passant par des sourires ou des petits rires, accompagnés de mimiques croquignolettes. Elle s’amusait bien de la situation au final. Puis, elle leva soudain un doigt de sa griffe.
« AH ! »
L’hybride tendit ensuite son bras vers l’avant très rapidement en direction de l’homme, plaçant sa griffe au niveau de sa joue. Laissant, doucement glisser ses griffes sur son visage sans l’érafler, elle susurra d’une voix diabolique :
« Mais s’il s’avère que tu es celui qui me la dérobé, je te tuerai ! »
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Dim 26 Mai - 10:25
La Valeur de l'Orft. Edwin Scott & Mio R. Konki
L'avancée soudaine de la demoiselle effraya un instant le pirate qui pointa son arme sous la table vers elle et se mit en position pour tirer. Elle le tient à présent de près. Elle est bien plus forte qu'elle en a l'air, la rouquine. Peut-être qu'elle a un ancètre venant de Skye? La présence d'éléments animaux annoncent la couleur: fruit du démon. C'est la merde. Il n'aurait presque aucune chance sans vraiment tirer par les cheveux la chance. La dernière fois qu'il avait pu tuer un type avec ce genre de pouvoir c'était en faisant tomber un gros chandelier dessus. Quelques larmes de sueurs découlaient du côté de son front alors qu'Edwin essaya de voir comment il pouvait sortir de sa situation.
Enfin, elle recule, pointant encore la griffe sur lui. Elle cherche la sacoche et menace de le tuer si il est le voleur. Le Renard a une décision importante à faire; Il a tout à fait les moyens de fuir sur le coup et s'en tirer avec le butin mais la fillette pourrait le rattraper et il finirait déchiqueté. Il pourrait faire semblant de l'aider, vidant en secret le sac et puis le "trouvant". Mais ce faire comporte deux autres problèmes: Il doit ce faire sans qu'elle s'en apperçoit, et certains sur cette ile le connaissent sous le nom d'Edwin Scott et pourraient l'interpeller.
Enfin, ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle découvre son identitée. Il espère que ce soit après cette rencontre.
A ce que je vois, je n'ai pas vraiment un choix, n'est-ce pas? Lentement, Edwin range son arme dans sa manche. Si vous pouviez me laisser ranger mes affaires et finir mon verre, ce serait cool. L'Ecossais prit sa bière et commença à y tremper les levres. Soudain, il sent un goût abominable qui lui ecarquille les yeux. Il crache ce qu'il venait de boire et pose le verre avec violence. Dè an ifrinn a tha anns a ’chù sin?Barman! Ce n'est pas la bière d'habitude ça! C'est ce que vous obtenez avec vot' paye. Dè fo shealbh? Je vous ai payé pleinement! Le barman montre une pièce d'argent et la frotte pour montrer la supercherie dont le voleur fut victime. C'était une pièce en cuivre, toute aussi banale. Apportez moi des vrais pièces Capitaine et je vous reservirai volontier. A ’uisge! L'Ecossais frappe la table d'un grand coup. Puis, il réalisa.
Il s'était présenté au barman en tant que Capitaine Scott. Et il vient de donner une de ces deux informations comme si de rien était. Combien de temps avant que toutes les pièces du puzzle tombent et que sa fausse identitée est brisée? Ah, il aurait du faire plus attention! Si il voulait jouer la carte d'Alain, il aurait du le faire dès le début!
Il finit de ranger ses affaires, espérant que la fille n'ai rien entendu. Bien, je n'ai pas votre nom encore d'ailleurs. Vous êtes? Il laisse la madame répondre alors qu'il se lêve pour aller "retrouver" le sac. Enchanté.
Le Pirate savait exactement quoi faire, il allait chercher la petite bande de voleurs qui trainaient dans le quartier. Ils ont une petite réputation et pourraient faire des bons boucs émissaires. Et puis, ce sera en vengeance de la petite tentative de vol qu'ils ont entrepris sur sa personne. Je crois avoir une petite idée de qui chercher.
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La satisfaction de la rouquine était à son paroxysme. Avec le succès de son intimidation, elle se sentait en confiance. La puissance de ces capacités lui permettait d’affirmer son statut et d’obtenir une plus-value sur une partie de la population. C’était une évolution très importante pour la maudite. Dans son enfance, cette malicieuse fillette avait pour habitude de réclamer tout et n’importe quoi, multipliant les caprices. En réponse, elle recevait une profonde ignorance, et si elle essayait malgré tout d’insister, elle se faisait frapper sans ménagement. Ainsi, son impuissance au niveau frontal était une évidence. Cependant, c’était dorénavant de l’histoire ancienne.
Bien sur ses appuis, la jeune fille exalta un sourire satisfait, bombant légèrement le torse. Toute son attention s’était totalement déportée du jeune homme. Ce dernier ne semblait pas apprécier son verre : en effet, il cracha son contenu, reposant la peinte violemment. Mais ces actions brusques n’affectèrent aucunement la rouquine, qui savourait son plaisir intérieur. Par la suite, il commença une discussion avec le barman, grommelant des mots d’un autre langage. Pourtant, la maudite continuait de jubiler. L’écossais finit par asséner un coup violent sur la table. Ce coup aurait pu attirer l’attention de la jeune fille, néanmoins son euphorie s’était déjà dissipée avant. En effet, elle avait assisté à une partie de la conversation.
« Apportez moi des vrais pièces Capitaine et je vous reservirai volontier. »
A ’uisge!
Cependant, pour cause de problèmes de lenteur neuronale, elle n’eut pas le temps d’y réfléchir. Également, Alain avait enchaîné après avoir rangé ses affaires :
Bien, je n'ai pas votre nom encore d'ailleurs. Vous êtes?
« Mio Renbo Konki ! »
C’était toujours un plaisir pour cette jeune demoiselle de clamer haut et fort son nom, comme une fierté, bien qu’il n’ait aucune renommée. Sûrement était-elle heureuse de posséder ces quelques mots pour se définir, pour prouver son existence, qui subsiste en ces quelques termes : Mio Renbo Konki. Personne ne le savait peut-être, mais en réalité, ils définissent intégralement la jeune fille. En effet, ils signifiaient « la persévérance pour l’amour ». Bien qu’il ait disparu.
Son nouvel acolyte, Alain Proviste, semblait savoir où chercher. Etonnée, Mio se trouva satisfaite de l’efficacité dont il faisait preuve. Tandis qu’il aurait pu être mollasson et faire preuve de mauvaise volonté, cet homme avait réellement l’intention de lui rendre service. Du moins, c’était ce qu’elle pensait. Les soupçons à son égard s’étaient estompés, sa naïveté prenant le dessus. Cette attention de connaître son nom, puis son léger dévouement le rendait plus digne de confiance. Ainsi une belle illusion se dressait devant les yeux azurés de la jeune fille : celle d’un homme sur lequel on peut compter.
« Eh bien… Je te suis ! Je compte sur toi Alain Proviste ! »
Ainsi, elle finit par retrouver son apparence de jeune fille, n’ayant plus aucun intérêt à garder sa forme précédente. Puis elle continua :
« Au fait, on t’a appelé capitaine tout à l’heure ? »
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Ven 31 Mai - 7:38
La Valeur de l'Orft. Edwin Scott & Mio R. Konki
Edwin sortit alors de la taverne, le soleil du sud le brûlant presque mais pas autant que celui de Paradise. Il commençait à réflechir. Comment vider cette sacoche sans trop se faire voir et où trouver cette bande d'imbéciles après ça? Acheter. Oui c'est franchement la seule chose qu'il peut faire pour justifier qu'il fouille un peu ses poches. Quoique... Non, il pourrait aussi faire mine de croire qu'il a été volé et ainsi "verifier qu'il a tout". Pour cela il devait quand même avoir marché un peu à la recherche du gang. Si il le trouve avant d'accomplir ça, il peut dire adieu à sa récompense.
Soudain, les paroles de Mio l'atteignent. Il stoppe net, sueurs froides dégoulinant sur une tempe. Il souffle, se calme et se concentre. Oui en effet j'ai mon propre navire. Le "Redsails", petit paquebot que j'ai obtenu à East Blue. Je l'ai modifié moi-même et il m'a accompagné depuis le début de mon voyage. J'ai peut-être cassé le mat.... et la proue une fois. Mais c'est pas si important que ça. Il disait la veritée en ométant le vol. C'est plus authentique comme ça. Donc oui, l'on m'appelle Capitaine. Cette escuse temporaire pourra lui couvrir ses arrières en attendant de se débarrasser d'elle. Enfin, après avoir marché un peu, Edwin fouille ses poches comme si il doutait d'avoir été volé. Il cachait son sourire et fit un petit tour de passe-passe, fillant les contenus de la pochette dans une petite poche interieure. Ouf, j'ai cru que j'avais les poches vides... On sait jamais, il y a beaucoup de voleurs ici. Au fait, Madame Konki, faites attention à vous ici. Surtout faites confiance à personne, on sait jamais qui est vraiment qui. Après tout, je pourrais être un pirate. Edwin laissa planner un silence avant de rire comme si c'était une blague. Bref, j'ai failli me faire voler pas un petit gang. Ils doivent se trouver dans le coin, souvent dans les allées un peu sombres.
Le pirate guida la demoiselle tel l'animal qui lui est associé, comptant chaque pas et chaque échapatoir possible. Finalement, il entends la voix subtile d'un de ces types. Il reconnait de qui il s'agit. C'est le petit loudreau avec une barbichette mal taillée, sa voix est stridente et racle les oreilles comme une craie sur un tableau. Je crois avoir trouvé nos hommes... La voix vient d'une petite ruelle, il s'élance rapidement à la recherche du gang. Sa piste est marquée par une série de petits morceaux d'épuchures de patates. Enfin, un mur. Edwin n'est pas très content, où sont donc passé ces idiots? Ah! Ils ont disparus! Il se baisse pour ramasser la dernière épuchure. C'est frais, il était juste là. Frustré, Edwin se met dos au mur mais se repose pas encore dessus. Je suis désolé, mes compétences finissent ici.
Clack, boom.
En se reposant sur le mur, il enclenche accidentellement un mécanisme et révelle une entrée. Le Renard tombe et roule jusqu'en bas des premières marches avant un tournant. Les torches sont allumées, des voix peuvent être entendus.
Et bien, voilà une histoire bien plus crédible pour quand il va reposer la sacoche dans leurs poches.
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"L'argent est la première chose que je prends, et ma confiance est la dernière que je donne." ~Edwin Scott, 1506