Feuille de personnage Niveau: (56/75) Expériences: (984/1250) Berrys: 999.999.999.999 B
Mar 25 Juin - 19:12
Solo
La Ligue d'Arkhélaos
Contre-amiral Aphanasie
-Ici la contre-amiral Aphanasie. Matricule 201456F. Code d’autorisation spécifique 1542A, répondit la capitaine de l’Iambe à l’escargophone afin de s’identifier aux services de surveillance.
Ishtar, à quelques mètres de là, était accoudé au bastingage et observait la muraille s’élevant hors des flots. Elle commençait à pouvoir se servir à nouveau de son bras cassé qui, depuis qu’elle avait affronté le Chevalier Noir et été capturé par la Marine, était demeuré dans le plâtre. Sa rémission ayant bien avancé, le médecin de bord l’avait autorisée à l’enlever, mais de faire attention à ses mouvements. L’Archange du Typhon était loin d’être joyeuse. S’étant extraite de sa cellule pour venir au secours de l’équipage durant une bataille, la demoiselle ailée refusant de s’enfuir aux côtés de forbans n’ayant aucune mentalité, la contre-amiral avait décidée de permettre à la détenue de vivre avec l’équipage qui se chargerait de la surveiller, des menottes en granit marin l’empêchant de pouvoir s’échapper, pendant que les prisonniers fait au cours de l’affrontement prendrait sa place dans les geôles du vaisseau. Si la De Lérhane n’était guère ravie d’atteindre la destination, c’était car elle était persuadée qu’elle serait bientôt condamnée à faire route vers Impel Down pour vivre le reste de sa vie dans une cellule de la prison infernal d’Albrecht Madman au doux surnom de Satan. Ce n’était pas quelque chose de réjouissant et c’était parfaitement compréhensible. Pour essayer de lui changer les idées, un sergent-chef qui avait apprécié la présence de la captive durant le long voyage s’approcha d’elle pour lui parler de l’histoire de cette île.
Alcitrade était à l’origine un royaume assez classique, constitué d’une grande ville marchande, Port Brasidas, et de deux villages, Zaryc et Lund. Suite à la prospérité croissante de la cité principale, le monarque décida d’installer son palais sur la Colline de Nicias, un îlot rocheux faisant face au port et destiné à l’origine à étendre la ville lorsque celle-ci augmenterait en population. Se faisant, le château Saint Protagoras fut construit tandis que le reste de l’îlot fut considéré comme propriété royal. Avec les années, prit par une paranoïa grandissante, le souverain craignit qu’on ne s’en prenne à sa cité et lança un grand projet de construction afin de relier les phares à la terre ferme par des murailles et prolonger celles-ci afin de faire le tour la cité et la protéger de tout assaut. Si cela fut terminé quelques temps après sa mort, cela n’empêcha pas ses successeurs de profiter de l’avantage considérable que cette construction offrait en terme défensif pour limiter les assauts pirates. Ainsi, les murs furent équipés de canons ainsi que d’autres systèmes de protections comme des braseros rotatifs permettant de déverser le brasier sur un navire au pied de la paroi. La sécurité qu’offrait ces installations attira beaucoup de monde, au point que la ville dû s’étendre vers l’intérieur de l’île au-delà de la muraille construite dans les terres. Néanmoins, le monde ayant été bousculé par plusieurs révolutions qu’allait finir par unir le célèbre Knightwalker D. Arias, la population finit par se soulever contre le gouvernement qui, trop avare, étouffait le peuple et les marchands sous les taxes. Cela amena la famille Chainaux à s’intéresser au château qui avait été laissé à l’abandon. C’est ainsi que fut lancé un grand projet de construction d’un pont reliant la Colline de Nicias au port afin de permettre la construction de nouvelles demeures autour du château qui lui fut reconvertit en bastion pour servir de base à la Marine, le tout protégé par de nouvelles fortifications autour de l’îlot ainsi que par l’édification de trois tours de guet en mer, reliés à la base par escargophone, autour de l’île afin de prévenir les arrivées de navire et contrôler le flux et les menaces.
Cette longue histoire montrait à quel point Saint Protagoras était une forteresse importante pour tenir les positions gouvernementales et surtout pour une alliance de gradés tourné vers le combat naval comme la Ligue d’Arkhélaos, nom que la bilcane avait entendu à plusieurs reprises sur ce navire sans en savoir grandement plus. En effet, si la ville était un point de retraite et de protection important, pouvant tenir un siège pendant de longues périodes, il n’en demeurait pas moins qu’elle possédait une large entrée entre les deux phares pour permettre aux navires d’atteindre Port Brasidas. Ainsi, une flotte comme celle de la Ligue était nécessaire pour boucler le passage. Si dans ce genre de situation, on tirait de lourdes et imposants chaînes mécaniquement afin de les tendres entre les deux extrémités de l’entrée et empêcher des bateaux de passer, il ne fallait pas oublier que l’on se trouvait sur Grandline et que les épéistes en mesure de trancher l’acier étaient légions, d’où l’importance de la présence de contre-amiraux sur le front pour gérer la défense lors d’un blocus. Le sergent-chef commença alors à lui parler un peu de la Ligue ainsi que de ses membres les plus importants. Ainsi l’ange ne tarda pas à apprendre que l’Arkhélaos était le nom du vaisseau à la tête de la flotte et que les officiers principaux du groupe mettaient un point d’honneur à protéger la population des criminels. Il évoqua rapidement l’infrastructure de contrôle des bateaux à quai tout comme les unités de patrouilles chargés de surveiller les commerces et les événements spéciaux comme les marchés, le tout en essayant d’oppresser le moins possible le peuple.
Néanmoins, l’ange ne l’écoutait plus vraiment. Le regard tourné vers la ville alors que l’Iambe dépassait le phare, l’ancienne révolutionnaire observa pendant de long instant cet immense édifice imposant qui s’élevait au sommet de la Colline de Nicias afin de toiser l’horizon, semblant menacer par sa simple présence les potentiels ennemis qui s’attaqueraient à l’endroit. C’était là qu’aller se jouer son destin. C’était là qu’on la condamnerait. Cette vision plomba donc davantage le moral de la maudite qui ne parvenait plus à rester concentré sur les dires du sergent-chef qui monologuait désormais dans le vide au sujet des bâtiments importants qu’il y avait en vile comme la mairie, la halle commerciale et bien d’autres, montrant de ce fait toute la passion qu’il y avait en lui pour sa cité natale. La femme ailée regarda descendit ses pupilles pour fixer la surface marine et son reflet azuré dans celui-ci. Et dire qu’elle avait passé une dizaine d’années sur ces mers, à lutter dans différentes batailles, dans différentes guerres, pour en finir là, aux proies du Gouvernement Mondial pour la destruction d’un fort dans lequel elle avait affronté le Chevalier Noir, qui s’était avéré être nul autre que son frère, pour le plus grand désarroi et désespoir de la De Lérhane. Il est normal lors de conflit entre des personnes puissantes que des structures soient détruites. Les grandes batailles de premier plan, comme celles de Marineford ou encore celle de Baltigo, marquaient le paysage de cicatrices prenant beaucoup de ressources pour être effacé. L’Archange du Typhon trouvait que c’était une sorte d’injustice de devoir payer un tel crime de sa liberté. Bien sûr, il y avait également tout ce qu’elle avait accomplit dans le passé dans la lutte révolutionnaire et ce qu’elle devait faire pour les amazones, mais c’était bien cet acte de destruction qui avait été la cause de son arrestation, scellant sombrement son destin à finir ici.
L’Iambe atteignit finalement Port Brasidas, la réunion de la Ligue d’Arkhélaos pour traiter du cas d’une alliance pirate ayant amené les différents officiers à remplir les quais militaires de la Colline de Nicias, situés en face de l’ouverture entre les deux phares, et contraignant donc la contre-amiral a jeter l’ancre au milieu des vaisseaux marchands. D’un pas las et lourd, la captive descendit sur la terre ferme bien pavé tandis que la capitaine du bateau et ses subordonnés s’occupaient de gérer les prisonniers de la bataille naval, ceux là même qui remplissaient les cellules dans la cale et qui eux aussi auraient le droit à un jugement conforme au sein du bastion de la coalition dirigé par Menlas Chainaux et Ingolstadt d’Hypparchia. La demoiselle aux yeux argentés avança, suivant le colonel Erwann Galden, second de la cornue, qui les amenait vers le Pont Démosthène afin d’entamer leur marche vers Saint Protagoras qui se dressait fièrement dans le ciel, pointant directement par sa tour central l’astre du jour continuant sa course vers l’horizon. Le trajet était long, très long, la distance entre l’îlot et la cité étant assez conséquente. Cela semblait interminable. Cette marche de la mort alourdissait un peu plus à chaque pas le poids du destin tragique qui les attendaient à l’autre bout, au cœur de cette bâtisse qui les narguaient. Un des scélérats tenta ainsi de s’échapper, profitant qu’une charrette passe pour sauter dessus, prêt à aller étrangler le conducteur afin de le faire accélérer sous la menace, néanmoins la lame de la contre-amiral se retrouva rapidement sur sa gorge avant qu’il ne puisse terminer son action. Aphanasie le ramena dans le groupe et s’excusa au prêt du civil qui reprit sa route. Ce fut le seul incident durant le trajet sur le pont. Néanmoins, une fois arrivé à la Colline de Nicias il fallait encore continuer le chemin pour traverser les rues et grimper jusqu’à l’entrée de la forteresse. Le soleil tapait fort et la soif commençait à s’imposer à la gorge des prisonniers qui furent contraint de faire un arrêt pour se désaltérer avant l’ascension.
Plus ils s’approchaient, plus Saint Protagoras était imposant, se dressant, inébranlable, face aux regrets des captifs. Arrivés aux portes, Aphanasie et le colonel Galden s’échangèrent un regard avant de pénétrer dans l’ancien palais. Il suffisait de voir le grand hall d’entrée aux arches brutes pour comprendre que le style dominant de l’architecture était roman comme on pouvait s’en douter avec l’extérieur. Néanmoins, on retrouvait des notes d’architecture gothique à certains endroits de la structure. Cela se confirma au fur et à mesure de la traversé du monument.
-Je vais amener Johann et Ishtar au jugement, emmène le reste des prisonniers à Heldown en attendant qu’une décision soit prise quant au châtiment en même temps que leur commandant, déclara la cornue à son subordonné qui s’exécuta, laissant le trio se diriger dans un silence religieux vers l’une des pièces principales de la forteresse situé au cœur de celle-ci, là où se réunissait les membres de la Ligue d’Arkhélaos pour les réunions importantes.
C’est ainsi que les deux personnes ramenés par la gradée furent conduit par cette dernière jusqu’à l’antichambre du conseil. D’un geste de la main, elle indiqua à Ishtar de s’asseoir sur le banc où d’autres prisonniers, certainement capturés par d’autres officiers de la coalition, attendaient leur heure. Elle pénétra par la suite dans la salle avec le capitaine pirate pour ne reparaître que dix minutes plus tard afin de chercher quelqu’un d’autre, lisant son nom sur une liste qu’elle avait à la main tandis que le pirate jugé était emporté par un colonel qui l’amena dans une autre pièce en attendant que tout le monde soit jugé, afin d’effectuer le transfert de tout le monde aux geôles en même temps. Crispée, la femme ailée attendait, la boule au ventre, que son nom soit prononcé, indiquant que ce serait à son tour d’être jugé. Triturant sa tenue, se grattant régulièrement et tapant du pied sur le sol, sans décoller le talon, à un rythme effréné.
-Ishtar De Lérhane, venez, déclara finalement Aphanasie.
L’ancienne révolutionnaire se leva, suivant la gradée par la porte et découvrant l’immense salle digne d’une cathédrale. Devant elle, une grande table rectangulaire était dressée et on y trouvait de nombreux officiers, tout les membres de la Ligue à priori, tandis que certains de leurs subordonnés ou de leurs membres d’équipage se trouvaient en retrait à observer la réunion. Avançant vers la place qu’on lui indiquait, la bilcane observa cette assemblée et ne tarda pas à reconnaître les membres principaux de ce groupe. Elle se remémora ainsi ce que lui avait dit le sergent-chef sur les cinq autres contre-amiraux, en dehors d’Aphanasie, constituant la tête de l’alliance.
Contre-amiral Cléosthène
Véritable fan de Matochika Cho, Cléosthène est un musicien originaire de South Blue qui joue de la lyre et de la harpe. Assez jeune, ce sont ses capacités d’organisation et d’administration qui lui ont permis de monter les premiers échelons de la hiérarchie dans la base de Kawaii Kazan Shima avant qu’il ne soit nommé commandant dans une base d’une île perdu de l’océan méridional qui venait de perdre ses principaux officiers suite à une attaque de pirate. Chargé de patrouiller autour de la ville avec une caravelle de la Marine, il commença à s’intéresser à la stratégie navale pour finalement mener une défense héroïque lorsque les forbans ayant décimer l’équipe de défense précédente revinrent à l’attaque. C’est ainsi qu’il devint colonel responsable de la défense de la ville. Néanmoins lorsque Kokoro Kururu fut enlevé par les décimas, Cléosthène quitta sa base afin de tenter de rejoindre le colonel Bagger Alteinstein, qui fut l’un de ses supérieurs lorsqu’il rentrait tout juste dans la Marine en tant que mousse et dont il étudia les tactiques navales lorsqu’il c’était intéressé à la stratégie. Néanmoins, la bataille se finit avant son arrivée et cela l’amena à rencontrer le contre-amiral Chainaux qui le mit en contact avec les autres officiers qui formait la Ligue d’Arkhélaos. C’est notamment grâce à leur expérience et leur appui que le jeune homme finit par recevoir une promotion pour atteindre le poste tant convoité de contre-amiral en dépit de son jeune âge. Devant faire ses preuves, il était souvent assez stressé et se considère inférieur à la majorité de ses collègues. Néanmoins, sa gentillesse font de lui quelqu’un d’assez apprécié.
Contre-amiral Venkein
Noble originaire de Nortis, plus précisément du comté de Hjundir, ayant passé le début de sa majorité à travailler pour son paternel, Venkein fit ses armes dans la Marine à Seppen Town lorsqu’il eut vingt-cinq ans, son escrime issue de la tradition de sa famille lui permettant d’atteindre rapidement le grade sergent-chef. À l’instar de Jean Bart Nonoha, le jeune officier répondit à la vague de piraterie naissante, suite au discours de Gol D. Roger, avec fermeté et professionnalisme. S’il n’était pas un prodige comme celui qui allait devenir un vice-amiral, plus tard utilisé par Centes pour atteindre Winch Alucard, le noble se démarqua bien vite de ses camarades et monta progressivement dans la hiérarchie au fur et à mesure que ses diverses capacités furent révélées par les batailles auquel il participait. L’enseignement en stratégie militaire qu’il avait reçu dans son éducation lui permis notamment de s’attirer l’intérêt d’autres gradés comme Chainaux et Benjowski, mais surtout le contre-amiral d’Hypparchia qui prit l’escrimeur sous son aile avec Aphanasie afin de faire de ces deux officiers prometteurs des gradées de premier plan en ce qui concernait le mouvement naissant de la Ligue d’Arkhélaos, ces deux là ayant fait partie des « huit têtes secondaires de l’Hydre », les subordonnées du vaisseau principal du chef de l’alliance avant de finalement obtenir le grade de contre-amiral à son tour et devenir un officier mobile qui traquait bon nombre de pirates. Ferme et déterminé, il prend parfois temporairement le rôle de responsable du bastion Saint Protagoras lorsque les autres membres de la Ligue doivent s'absenter pour mener une action ensemble.
Contre-amiral Benjowski
Ayant la quarantaine, Benjowski avait bien vécu. Explorateur chevronné durant sa jeunesse, il vécu bon nombre d’aventures tout en étant chasseur de primes pour pouvoir gagner sa vie tout en vivant de sa passion. Néanmoins, il y a huit ans, il crut bon de se lancer sur le Nouveau Monde pour faire de nouvelles découvertes, et il fut facilement mis hors d’état de nuire en dépit de sa grande maîtrise de son vaisseau. Une bonne partie de son équipage trouva la mort dans la défaite. Le bateau à la dérive s’échoua sur Pandore. Alors qu’ils réparaient l’embarcation pour quitter cet océan de mille périls, l’équipage de Benjowski fut attaqué et capturé par un rookie qui lui aussi venait d’arriver sur cette mer. Néanmoins, l’intervention des hommes du vice-amiral Robinson permirent aux chasseurs de prime de s’en sortir. Suite à ces événements, l’aventurier décida de rejoindre la Marine. S’attendant à travailler dans un premier temps au bas de l’échelle, son expérience en tant que traqueur de primés lui permit de devenir immédiatement commandant. L’équipage fut alors amené à changer régulièrement de base et à travailler pour divers officiers un peu partout sur la planète, comme les colonels Parade, Trime, Raymond, Skronk, Darwin, Vervenne ou Liam et Omura Korna ainsi que quelques contre-amiraux comme Strongue, Tosuka, Soron ou Simon Ursert, ce qui l’amena à rencontrer Chainaux puis le reste des membres de la Ligue. Il avait même eu le privilège de servir de soldat sous les ordres d’Elimane Loyck, Turoi Nagate et Kisa Monoji, tous des vice-amiraux ayant eu leur lot d’exploits pour se hisser à leur place. C’est ainsi qu’au fur et a mesure des missions il s’illustra quelque peu sans jamais être mis sur le devant de la scène. C’est lorsqu’il se retrouva confronté en pleine mer à un groupe de pirates qu’il prouva ses capacités issues de ces multiples expériences pour piéger ses ennemis et fut ainsi considéré avec un peu plus de sérieux par ses supérieurs directs, l’amenant à devenir un des membres principaux de l’alliance entre les officiers.
Contre-amiral Menlas Chainaux Renommée de 104.000.000
Issue d’une famille de gradés, Menlas n’a jamais douté un seul instant du métier dans lequel il allait s’engager. Ayant reçu une éducation assez stricte, quasiment militaire comme le veux les valeurs familials, il devint un officier ferme et droit, se montrant parfois impressionnant pour les nouveaux de part ses nombreuses cicatrices, balafres et marques de batailles, sachant manier ses hommes avec poigne sans pour autant s’avérer être tyrannique. Membre le plus vieux de la Ligue d’Arkhélaos, c’est également l’homme le plus gradé ds membres vivant de la famille Chainaux, leur tradition remontant à un homme ayant été vice-amiral il y a sept ou huit générations. Bien implanté dans la Marine depuis le temps où il s’y trouve, il fait pratiquement partie du décor, ne cherchant pas à se démarquer mais à simplement accomplir son travail du mieux possible. Homme de valeurs, il était toujours prêt à aider ceux qu’il juge qu’ils en ont besoin. Instructeur a ses heures perdues, il a pris sous son aile plusieurs membres de la Marine pour leur permettre de développer leurs talents, notamment Cléosthène qu’il conseil encore régulièrement, que ce soit pour des entraînements ou pour des décisions stratégiques. C’est lui qui répartit les missions entre les membres de la Ligue et gère une grande partie de l’administratif, étant le représentant officiel de la base installé dans le bastion Saint Protagoras. Il était l’un des membres fondateurs de cet alliance, celle-ci étant principalement basé sur les contacts qu’il avait établit durant toute sa carrière. C’est donc également lui qui s’occupe souvent de la communication avec d’autres bases ainsi que des coopérations.
Contre-amiral Ingolstadt d'Hypparchia L'Hydre, renommée de 178.000.000
Enfin, le dernier des contre-amiraux de la Ligue d’Arkhéalos n’était ni plus ni moins que celui qui la dirigeait, son navarque. Second fondateur de l’alliance avec Menlas, il était considéré comme un génie tactique en termes de bataille navale, n’ayant jamais perdu une bataille en mer et maniant son vaisseau, le fameux Arkhéalos qu’il considère être sa maison, ainsi que son équipage comme s’il s’agissait de prolongements de son corps. Ingolstadt n’était pas réputé pour ses talents de combattant, mais c’était bien pour sa maîtrise en pleine mer qui en faisait sa dangerosité dans les combats navals, raison pour laquelle la Ligue, qui s’avérait être une véritable flotte, avait décidé d’en faire son commandant. Cela lui donnait une petite célébrité, une renommée d'une envergue similaire à celle de plusieurs forbans à plus de cent millions, l'homme surnommé "L'Hydre" ayant d'ailleurs vaincu deux ou trois supernovas comme Mystick, scélérat tenant sa dangerosité de l'armure qu'il avait volé à un scientifique et qu'Ishtar avait affronté aux côtés de Karim Ookami en 1496. En effet, on pouvait croire à un bel avenir pour cet officier talentueux qui désirais atteindre dans le futur un poste de vice-amiral qui lui donnerai accès à davantage de moyen et lui permettrait de se mettre en chasse de criminels de premiers plans. Lui qui vivait non seulement sur la mer, mais aussi pour la mer, avait une conception de la justice pleine d’empathie et de compassion qui le poussait à détester bon nombre de forbans qui ne pensaient qu’à massacrer les populations. Homme pouvant s’avérer aussi sérieux que blagueur, le leader du groupe réuni à cette table n’était pas tendre avec ceux qu’il jugeait être de véritables ordures mais se montrait très clément avec les personnes qu’il considérait comme méritant une seconde chance, ou se trouvant bercé dans une certaine injustice. Dans une époque où l’oppression se faisait très présente et que le Gouvernement Mondial, par le Décret Décima et le côté implacable du constantinisme, porté l’intransigeance aux nues, ce tempérament ne l’avantageait pas dans ses ambitions de s’élever un jour comme un rempart de l’injustice grâce à un poste reconnu quasiment au sommet de la hiérarchie comme l’était celui de vice-amiral, strate qui s’avérait être la consécration ultime dont rêvaient beaucoup d’hommes de la Marine qui étaient bien conscient qu’atteindre la strate des amiraux étaient quasiment mission impossible.
Un mal de crâne puissant s’imposa soudainement à l’esprit de l’Archange du Typhon, une douleur lancinante qui devenait de plus en plus régulière. Après autant de manifestations, la bilcane était persuadé qu’il s’agissait du haki de l’observation qu’elle aurait éveillé en découvrant l’identité de son frère, l’absence d’autres symptômes indiquant clairement qu’elle n’était pas malade. Elle ne se trompait pas, c’était bien cela. Néanmoins, qu’il se manifeste dans un moment pareil ne la réjouissait guère. Tenter de se défendre alors qu’on est assailli d’une migraine n’était pas chose aisé. Enfin, il allait falloir faire avec. Les sourcils froncés, le front crispé, la femme ailée leva le visage afin de faire face à son destin, au jugement de tout ces officiers.
-L’affaire suivante concerne Ishtar De Lérhane ci présente. Elle est accusée d’être la responsable de la destruction de Fort Costra avec pour témoin Costra de Nilov et donc de la mise en danger des personnes qui y travaillaient, entama la cornue.
Tout de suite, le front d’Ingolstadt se fronça à l’évocation du nom du plaignant.
-Quelles informations peux-tu nous donner sur cette dame ? demanda Cléosthène à celle qui avait ramené l’intéressée à Saint Protagoras.
-Il s’avère que lors de la traversé, lorsque l’Iambe a été confronté à la flottille de Johann Von Müller que nous avons condamnés un peu plus tôt, mademoiselle De Lérhane est sortit de sa cellule de force et est venu apporter son soutien à mes hommes.
-Ah ? Bien. Très bien, rétorqua Venkein, les bras croisés et bien enfoncé dans son siège.
-En effet, c’est assez inattendu. Pouvez-vous nous expliquer votre geste ? rétorqua l’officier à la harpe.
-Si vous le voulez… commença la prisonnière, devant lutter contre la douleur pour s’exprimer. Bien sûr, j’avais l’intention de profiter de la situation pour m’enfuir. Je ne me sens pas coupable, alors je n’avais aucune raison première d’accepter mon sort si facilement, néanmoins… J’ai une certaine éthique et je refusais de devoir me joindre à ces malandrins là pour pouvoir m’enfuir. J’ai donc lutté aux côtés des marins afin que ces mécréants soient arrêtés.
-Intéressant… grommela le Chainaux en fermant les yeux.
Si l’ange n’était pas occupé à lutter contre les maux de tête, elle aurait à n’en pas douter été intrigué par ces réactions assez positives.
-Suite à ces événements, pour pouvoir faire de la place dans laquelle pour les hommes de Von Müller, j’ai accordé à mademoiselle De Lérhane de vivre parmi l’équipage, même si celui-ci était chargé de la surveiller et qu’elle demeurait menotté avec du granit marin. Elle ne tenta pas de s’échapper. Mais j’en viens au point le plus important de ce que j’ai pu constater à propos de notre suspecte.
Les colonels à la table échangèrent quelques messes basses tandis que les contre-amiraux communiquaient par leurs regards. Cette affaire semblait les faire réagir.
-À Edwinburg, un attentat à eu lieu dans le chantier naval. Mademoiselle De Lérhane s’est précipitée dans les flammes pour sauver des ouvriers avec moi et le colonel Galden. Suite à cela, j’ai voulu la tester et j’ai prit en charge l’enquête, demandant à notre suspecte de me seconder. Nous n’avons pas eu besoin de beaucoup réfléchir, des informations nous ayant été fourni par un homme, assassiné plus tard une fois sa tâche accomplie, conformément aux volontés de l’auteur de l’explosion qui voulait éliminer les personnes en charge de l’enquête. Il s’avère que lorsque nous somme tomber dans le piège du terroriste, mademoiselle De Lérhane ne s’est pas retournée contre moi alors que cela aurait pu lui permettre de fuir. Je vous informe au passage qu’il ne s’agissait ni plus ni moins que du maire Oscar Wellington et qu’il travaillait secrètement pour la Welon Industry, ajouta-t-elle pour révéler à la supercherie, sachant que plusieurs membres de la Ligue d’Arkhélaos c’étaient impliqués dans la protection d’Edwinburg. Enfin, j’en reviens au sujet de notre prisonnière. Elle m’a aidée à affronter les mercenaires engagés pour m’éliminer. Sans son aide j’aurais très certainement péri face au surnombre et elle est intervenue pour me sauver d’un mauvais coup durant le combat. De plus, elle a réussi à rattraper Oscar alors qu’il s’enfuyait et est resté avec lui pour éviter qu’il ne s’échapper pendant que j’essayais de les retrouver, ce qui m’a pris bien plus d’une heure. Ainsi, comme vous pouvez les constater, les valeurs morales de mademoiselle De Lérhane l’ont à nouveau à mener à faire privilégier la justice à sa liberté, termina Aphanasie qui venait de plaidoyer en la faveur de la bilcane qui, en dépit de la douleur crânienne, ne pouvait que s’en rendre compte.
-Je me dois d’annoncer que j’ai trouvé dans les archives une correspondance physique flagrante entre mademoiselle De Lérhane et un membre de l’ancien équipage révolutionnaire du Centaurus dirigé par Janaffe Barne, expliqua Benjowski, pour la plus grande peine d’Ishtar, en avançant un livre ouvert qui était jusque-là placé sur la pile à côté de lui, l’ancien explorateur ayant mené son enquête, comme pour les autres, suite à l’appel de la contre-amiral lorsqu’elle avait récupérée la prisonnière. De plus, [inclure prime, membre des Kuja et évènements de la prime si communiqué à la presse suite à l’évent].
-Quelqu’un a-t-il quelque chose à ajouter, demanda alors la voix forte et implacable d’Ingolstadt qui, les coudes posés sur la table où il se trouvait à l’extrémité opposé de l’ancienne décima, croisé les mains devant son visage en gardant un air sérieux.
C’est alors qu’une voix provenant du coin des subordonnées de Venkein s’éleva. Occupée à lutter contre la douleur, la blonde aux yeux d’argents ne l’avait pas aperçu tout de suite, mais elle écarquilla les yeux en finissant par le reconnaître. L’homme qui s’avança n’était nul autre que Norton Van Den Casteele, le vieux timonier qui avait manœuvré le navire gouvernemental lors de l’affrontement naval d’Okalmoa contre Marek et Facciorni et qui normalement aurait dû prendre sa retraite quelques jours plus tard. Cependant, il reçu une proposition de Venkein, qui l’avait déjà vu à l’œuvre, pour rejoindre son équipage tout en recevant une promotion pour devenir lieutenant.
-Qui a-t-il Norton ? demanda le contre-amiral en se retournant sur son siège.
-Je peux témoigner de l’implication de mademoiselle De Lérhane dans la bataille d’Okalmoa survenu l’année dernière. Un magnat local, Facciorni, c’était associé à un groupe de forbans et avait réussi à envoyer l’élite et le responsable de la base de la Marine s’occuper d’une affaire hors de la ville, permettant alors à une véritable de vague de crimes de se déverser sur la cité sans défense. Mademoiselle De Lérhane ainsi qu’Alexander, le chef des gardes du corps d’une famille importante d’Okalmoa, ont réussi à découvrir la vérité, en arrêtant plusieurs malfrats au passage, et nous ont permis de pouvoir rattraper le bateau pirate, sachant qu’ils participèrent à la bataille. Sans leur aide, l’équipage presque inexpérimenté n’aurait pas pu mener l’affrontement correctement et nous aurions certainement été vaincus.
-Hmmmm, lâcha Menlas Chainaux en posant un coude sur la table.
Des regards furent à nouveau échangés tandis que quelques murmures arpentés les subordonnés en retrait. La maudite, de son côté, pensait que toute cette défense n’aboutirait pas, qu’elle serait envoyée à Impel Down. Un petit espoir demeurait là, mais elle ne se fait pas d’illusions. Dans cette ère de chaos, le Gouvernement Mondial ne pouvait rien laisser passer et laisser partir une personne identifiée comme ennemi de la Marine n’était pas un geste en accord avec les directives comme le Décret Décima. Peut-être que si elle n’avait pas eu cette fichue migraine, elle aurait pu tenter de se défendre, de trouver ses mots, plutôt que de subir le procès. Trop occupée à refreiner son mince espoir malgré la douleur, la femme ailée ne remarqua pas le hochement de tête que partagèrent les membres de la Ligue d’Arkhélaos.
-Mademoiselle Ishtar De Lérhane, nous ne vous considérons pas comme étant dangereuse pour la population, bien au contraire. Vos actes le montrent et le témoignage de monsieur Van Den Casteele retraçant des événements antérieurs à votre arrestation prouve définitivement que vous n’avez pas agi simplement pour paraître devant nous avec une image bénéfique, entama Ingolstadt tandis que la concernée s’attendait à attendre un « mais » à tout instant. Conformément à nos règles, nous vous rendons vôtre liberté.
La captive fut surprise par la nouvelle, sa bouche béante marquant clairement sa surprise, ce qui fit sourire le navarque.
-Contrairement aux autorités assez impartiales sur les jugements, nous considérons qu’une personne qui n’est pas une menace pour le peuple n’a pas à être condamné. Si vous avez pu effectuer quelques actes répréhensibles comme la destruction du château de Costra, il semble clair que vous enfermer serait se priver d’un soutien non négligeable pour la protection des civils. Bien sûr, cela ne compte que pour la Ligue d’Arkhélaos et de bien nombreux autres gouvernementaux ne se montreront jamais aussi clément, mais nous ne sommes pas n’importe quels gouvernementaux. C’est pour ce genre de cas que nous avons créer ce procédé de juger nous même des criminels. Une seule personne pouvant faire pencher la balance durant des confrontations, en sauver qu’une seule de temps à autre nous suffit largement pour justifier l’existence de ces séances, expliquait-il tandis qu’Aphanasie rejoignait la bilcane, semblant toujours sous le choc, afin de la libérer de ses menottes tout en lui souriant amicalement. Je voudrais vous parlé en privé, mais avant cela, maintenant que nous avons fini les jugements, nous allons devoir discuter du véritable sujet de cette réunion qui est l’Alliance Borgne. Je vous prierait donc de sortir et de suivre le colonel Galden jusqu’à mon bureau.
C’est ainsi que l’ange se dirigea vers la sortie, arrivant dans l’antichambre où se trouvait le gradé devant lui servir de guide. La De Lérhane tomba à genoux au sol, des larmes de joie coulant de ses joues tandis que la douleur ne se calmait pas. Elle était libre.
Les noms de colonels et de contre-amiraux dans la description de Benjowski font références à des personnages apparut lors d'animations.
Carte de l'île :
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Thème Général, Thème de Défi, Thème de la Ligue, Thème de Bataille
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