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C'est ça, être un pirate [Pv ; Edward]
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Ven 8 Mai - 16:13




Cotehele Goganall, "La Sorcière des Landes" & Anastisia Plymouth, "White Hair".
Primées à 317.500.000 & 351.090.000 B.

Encore une journée. Le corps de Cotehele était lourd. S’agissait-il de sa poitrine ou de l’alcool qui avait coulé à flot hier soir ? Elle bailla et s’étira : quand Erika n’était pas là, l’atmosphère se détendait. Une nouvelle secousse vint faire vibrer l’île, rappelant qu’elle n’était malgré tout jamais bien loin cette Impératrice. Un rire échappa à la médecin tandis que son regard se perdait dans le vague. Dans sa chambre, une autre femme partageait son lit, s’y étant glissé tandis que le sien était bien lointain. Anastasie Plymouth était l’amie et une des compagnons de la Sorcière des Landes depuis de nombreuses années. Les deux jeunes femmes étaient proches l’une de l’autre, tant et si bien qu’elles partageaient une piaule dans l’immense château.

    - Ma poitrine… Tu m’écrases la poitrine, fit Cotehele qui repoussa la pirate et la fit valser en dehors du lit avec ses bras.

Elle se leva et alla chercher sa brosse pour remettre ses cheveux en ordre. L’avant-veille, ils avaient accueilli Edward dans l’équipage, et la veille ils avaient fait une grande fête pour célébrer son arrivée. Les membres de l’équipage n’étaient pas tous présents : Slay s’était absenté depuis les événements qui avaient opposé Kyo Kara à leur bande de joyeux fanfarons. En revanche, Basarab Lynel, Lilith, Tohil et Belzébuth avaient répondu présent, ainsi qu’un bon nombre d’autres de leurs camarades aux renommées moins importantes. Le cœur vivant de l’équipage s’était donc montré sous son meilleur jour en tentant d’entraîner le Lawrence dans une beuverie dont il pourrait se souvenir.

Elle avait du coup la gueule de bois. Prenant des herbes dans sa pochette, elle se fit une mixture et l’avala. Soudain, son mal de tête s’évapora et elle put retrouver son calme habituel. Sa chambre était en face de celle du pirate nouvellement arrivé : elle avait insisté pour que cela soit ainsi. Un autre petit être avait suivi le Lawrence, Boccum Sail, un amusant petit gangster. Elle s’était liée aussi à lui, le trouvant très mignon et le charriant sur son apparence sans discrimination de race. Elle s’en fichait : humain, hommes-animaux, hommes-démons, nains, qu’importe… Tous étaient égaux.

Se dirigeant vers le salon principal, elle vit à la table du petit-déjeuner préparé par le chef des lieux une Lilith étincelante.


Lilith, "La Devineresse".
Primée à 540.000.000 B.

Elle semblait s’amuser à un jeu de cartes en solitaire, faisant mine de deviner alors même qu’elle avait truqué les cartes de manière éhontée. Elle voulait sûrement encore plumer Tohil durant la prochaine partie qu’ils joueraient ensemble, et que le guerrier ne comprendrait pas. Il avait beau être le meilleur d’entre eux, il était parfois un peu naïf.

    - Oh, Cotehele, bien dormi ? Pas trop la gueule de bois ?
    - Lilith… Comment tu fais avec ce corps pour ne pas être complètement sur les rotules ?
    - C’est un secret ! Fit elle. Alors, tu as prévu quoi aujourd’hui ?

Un nouveau tremblement secoua l’île, mais aucune des deux filles ne le releva.

    - J’aimerais faire visiter un peu l’île à Edward.
    - Oooooh… Tu ne te serais pas attaché à celui-ci ? C’est son esprit chevaleresque mais pas imbécile qui t’a charmé ?
    - Lilith… C’est vrai qu’il est charmant. Prendre son adversaire en traitre par derrière, c’était loin d’être idiot.

Elle sourit et s’assit à la table, commençant à se servir.

La veille, une fête a eu lieu pour célébrer ton arrivée dans l'équipage. C'était surtout de la picole et des blagues. Tu peux raconter comment tu as ressenti l'atmosphère et si tu veux avoir faire des interactions spécifiques, n'hésite pas à m'en parler en MP.

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Edward Lawrence
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Lun 11 Mai - 19:19


C'est ça etre un pirate

Fin 1506 ~ Yakan - Nouveau Monde



Le doux carillon des petits oiseaux qui batifolaient vint peu à peu m’extirper d’un profond sommeil alors que papillonnaient les fraiches lueurs du matin naissant. En ce jour potentiellement radieux, un paisible sourire symbolisait ma bonne humeur, chose habituellement rare, car mes réveils n’étaient pas toujours des plus simples. Mais c’était véritablement une belle journée qui s’annonçait. Et pour cause, j’émergeai d’un beau rêve dans lequel j’étais un oiseau qui survolait de nombreux paysages incroyables.

Je me délestai de ma couverture qui m’avait jusqu’alors préservé de la fraicheur nocturne et me hissai péniblement sur mes deux jambes. Puis, je m’étirai langoureusement et me déployai sur toute ma hauteur tentant vainement de chasser le flegme matinal qui ankylosait mon corps. Je tentai d’effectuer un premier pas. Puis un second. Quand soudain, un mal de crâne me déstabilisa. Un peu surpris par cette improbable douleur, je tentai d’en déceler la source. Était-ce la fameuse gueule de bois ? Impossible. Je n’étais pas affecté par ce genre de contrariété qui était à n’en pas douter réservé aux êtres faibles. Mais moi, j’étais au-dessus de tout ça.

Mais j’avais mal à la tête, quand même.

Et puis pourquoi la gueule de bois ? D’où m’était venue cette idée saugrenue ? Mes épaules se haussèrent. Peut-être avais-je été convié à une fête la veille. Une soirée bien arrosée.

Un puissant bâillement tenta de m’arracher la mâchoire. Je n’étais visiblement pas encore très bien remis de ce lourd sommeil qui me collait à la peau. Qu’importe, une bonne douche me remettrait d’aplomb. Mais… où étaient les douches déjà ? Mes petits yeux encore fragilisés par la lumière tentèrent d’inspecter les alentours. Mh, rien de tel dans les parages. Tant pis, je finirais bien par trouver. Alors j’empruntai la direction qui m’évoquait vaguement quelque chose.

Finalement, il m’avait fallu un peu plus de temps que prévu pour atteindre mon objectif, mais après coup, le jeu en valait clairement la chandelle. Je me sentais complètement requinqué à présent et l’ombre de mon langoureux réveil ne semblait être qu’un lointain souvenir. Il était donc temps de rejoindre les autres. Je retournai alors sur mes pas, alors que mes souvenirs de la veille se faisaient plus précis.

Je pénétrai alors dans l’imposante béance sous l’œil inquisiteur des gardes. Mais nous étions du même côté, désormais. Car hier soir, nous avions fêté mon intégration au sein de la flotte de l’Impératrice Pirate. Après quelques instants à parcourir les couloirs du château, je fis mon entrée dans la pièce principale.

« Yo »


Fis-je en guise de salutations à l’intention des différents occupants des lieux, dans une sérénité et un détachement olympien, de manière très naturelle. Parce que tout était parfaitement normal. Pourtant, si ceux-ci se montraient particulièrement attentifs, ils n’auraient aucune peine à déceler une très légère anomalie, un infime détail. Je n’étais pas arrivé par le couloir qui menait aux chambres.

[…]

Mais quelle était donc cette sorcellerie ?


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Mer 13 Mai - 16:29



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Cotehele Goganall, "La Sorcière des Landes" & Lilith, "La Devineresse".
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Ni Lilith, ni Cotehele ne releva l’endroit d’où venait le Lawrence. Elles avaient toutes les deux une raison à cela : la première scannait systématiquement l’île assez régulièrement pour éviter de se faire prendre par surprise depuis la veille, et la seconde faisait simplement confiance au jeune homme et n’avait aucune raison de vouloir lui montrer ne serait-ce qu’une once de suspicion. Ouvrant la porte qui menait aux chambres, un nouvel arrivant ne tarderait pas à suivre Edward qui aurait été salué chaleureusement par les deux jeunes femmes.

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Basarab Lynel

Basarab Lynel, les mains rugueuses dues à la charpenterie dont il n’avait cessé de vanter les mérites la veille à Edward, tentant de l’alpaguer à de nombreuses reprises pour lui dire, fort bourré « Eh tu sais… eh tu sais… Y’a rien de mieux qu’le bois ! », se fit discret et assez renfermé. Il était rare qu’il dorme dans sa chambre, préférant son atelier aménagé sur le port. Avec les derniers événements cependant il avait été obligé de se rapatrier.

Quand Edward eut entamé son déjeuner, Cotehele le regarderait avec un air amusé et taquin :

  • - J’espère que tu t’es amusé hier soir. J’ai rajouté des herbes pour ta boisson.

Elle lui tendit une tasse où le cataplasme avait été disposé.

  • - Donne-moi en aussi ! Réclama Basarab en tendant sa tasse avec une main sur son front.
    - Oui, oui, ça arrive, répondit-elle sur un ton désagréable, préparant une mixture avec un petit effet bonus pour embêter le vampire.

Quand ce dernier aurait finalement bu d’une seule gorgée la mixture, il se sentirait revivre… Avant de sentir sa gorge en feu, et d’avaler un broc d’eau en un instant. Il commencerait à râler sur le favoritisme et les méthodes qu’elle employait pour l’embêter, mais la demoiselle se contenterait de reporter son attention sur le pirate qui les avait rejoints, et le laisserait manger ce qu’il voudrait. Le cataplasme était fait pour lui redonner de l’énergie et supprimer les migraines. Il n’avait pas très bon goût, mais au moins il ne lui mettrait pas la gorge en feu.

  • - Est-ce que tu veux aller visiter l’île, aujourd’hui ? Ou est-ce que tu as envie de faire autre chose ? Demanderait la demoiselle.

S’il voulait visiter l’île, ou quel que soit son choix, Cotehele lui indiquerait l’endroit où se trouvait les douches. Il y avait deux possibilités : la première était de se rincer puis d’aller dans les sources d’eau chaude qui étaient disponibles dans la château, des bains communs qui permettaient des partager, selon Basarab « des purs moments de complicités masculines », ou des douches individuelles qui étaient présentes dans les chambres, et alimentées par un système de pompes de pression importées par Belzebuth. C’était cependant uniquement à l’eau froide dans ce cas-là, les réservoirs n’étant pas faits pour chauffer l’eau.

Après cela, s’il avait besoin de nouvelles affaires il pourrait toujours en faire la demande auprès des différents personnels qu’Erika avait « employé » : c’était principalement des esclaves qu’elle faisait travailler dans des conditions assez étranges. Ils n’étaient en général pas maltraités, et à quelques exceptions près il s’agissait de personnes humaines, cependant il y avait chez eux une force de crainte qui semblait être ignorée par les membres de l’équipage. L’Impératrice avait cette philosophie qu’il pourrait bien vite comprendre en observant le monde autour de lui : les forts dominaient tandis que les faibles périssaient.


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C'est ça etre un pirate

Fin 1506 ~ Yakan - Nouveau Monde



Finalement, personne ne sembla s’interroger sur mon arrivée pourtant fort suspicieuse. Et lorsque mon regard parcourut l’assemblée, je fus soulagé de ne pas voir les contours du petit être hirsute qui me suivait depuis quelque temps déjà. Non que sa compagnie fût déplaisante, mais Boccum était porteur de certaines données… compromettantes me concernant. Et tout particulièrement les ultimes instants qui avaient rythmé la soirée.


_____



Boire pour oublier, disait-on. Mais pour oublier quoi ? Ces chaleureuses interactions entre pirates ? Ou bien les maux qui n’avaient de cesse de ronger mon âme ? Il m’avait fallu ingurgiter une quantité déconcertante d’alcool pour finalement atteindre un état de pseudo ébriété et ainsi m’astreindre quelque peu à l’attraction terrestre. Mais le doux poison avait un peu trop tardé à agir et la soirée s’était naturellement achevée. Ainsi, nous nous retrouvâmes, Boccum et moi, dans cette chambre insipide, face au même constat d’échec. Qu’avions-nous donc fait pour mériter pareil châtiment ? Un unique lit, froid et vide, délesté de la présence chaleureuse d’une de ces charmantes demoiselles qui ripaillaient joyeusement à nos côtés un peu plus tôt. Quel gâchis.

Un regard furtif, empli d’animosité, transperça la pièce ainsi que l’espace qui nous séparait. Il n’y avait qu’un seul lit, après tout. Un terrible affrontement était sur le point de se dérouler. La tension était palpable. La moindre erreur… et tout serait terminé. Un rictus vint fissurer mon faciès : la victoire serait aisée et la pauvre créature n’avait aucune chance face à moi. Il commençait déjà à chanceler maladroitement, déstabilisé par les assauts successifs de l’alcool et de la fatigue. Les jeux étaient faits : il serait celui qui dormirait par terre.

Et puis, lorsque l’éclat du clair de lune me berça de sa douce lueur, j’eus l’ultime révélation. Le temps était venu d’accomplir mon rêve. Alors, sous les yeux chancelants d’un Boccum à moitié hors service, je me saisis de la couverture et la plaçai dans mon dos, l’étirant entre mes bras. Les gonds firent pivoter les battants de la fenêtre l’obscurité de la nuit s’offrit à moi. Mes yeux se froncèrent. Cette fois, ce serait la bonne, je parviendrais à m’envoler. Et je deviendrais plus libre qu’un oiseau. Alors, sans le moindre doute, je m’élançai du haut de la fenêtre. Ce fut une réussite.


_____



Et depuis mon réveil, je conservais un insidieux mal de crâne, comme si le ciel m’était tombé sur la tête, qui ne pouvait être en cas lié à la bosse emmitouflée sous ma ténébreuse chevelure. Lorsque je m’attablai avec les autres, une grimace de douleur vint pourfendre mon faciès. Mais la généreuse Cotehele, habillée de son habituelle bienveillance me proposa une nouvelle fois de remédier à mes tracas en buvant le remède qu’elle avait concocté, que je consommai sans la moindre hésitation. Mais était-ce vraiment la gueule de bois ? Je n’avais pourtant pas souvenir d’y avoir été particulièrement sensible jusqu’à maintenant… Si la petite farce envers Basarab m’arracha un rictus moqueur, je ne pus réprimer un petit regard envieux envers sa mixture qui paraissait fort gouteuse.

Et, contre attente, mon mal de tête revint de plus belle, m’interrompant net dans mon petit déjeuner. Ma tête se balança frénétiquement de gauche à droite tandis que mes yeux balayaient les environs, comme s’ils étaient à la recherche d’une épée invisible qui serait parvenue à pourfendre mon crâne. Alors, je remarquai les quelques serviteurs qui allaient et venaient et leur adressa un regard désapprobateur et irrité, comme si leur existence était responsable de mes maux de tête.

« S’il y a des coins sympas que je n’ai pas encore vus, alors oui, pourquoi pas. »


Répondis-je à la douce sorcière des Landes, curieux de savoir ce qu’elle pouvait avoir en tête. Mais ce n’était pas la seule chose à laquelle je pensais, me remémorant tout particulièrement mes quelques échanges avec le robuste charpentier, lors de la soirée. S’il était sans nul doute un grand artisan, il y avait peut-être un aspect de son ingénierie qui pouvait être amélioré.

« Au fait Basarab, quand tu auras un petit temps, j’ai une proposition à te faire, concernant ton atelier naval. »


Bien que j’avais déjà pu gouter à une douche bien froide lors de ma petite excursion matinale, je ne pus résister à l’idée de me plonger dans un bon bain bien brulant. Ce fut donc très logiquement que je me dirigeai vers l’endroit indiqué afin de me laver de cette horripilante sensation : il n’y avait rien de plus détestable que le froid !

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Dim 13 Sep - 20:42



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Basarab Lynel

« Haki ». Pas une personne n’avait loupé dans la pièce la manifestation du Haki de l’Observation d’Edward Lawrence, car pas une personne n’était ignorante à ce sujet-là. Les yeux des inquisiteurs étaient rivés, tels des trous noirs avares de lumière, en direction du sombre soleil de la salle. Il n’était pas de nombreuses personnes qui restaient aussi longtemps dans la base des pirates d’Erika Oratio, mais lui avait cette chance.

Basarab fut le seul à suivre le Lawrence. Les règles d’hygiène étaient telles qu’elles permettaient de comprendre l’intérêt d’un premier passage à l’eau. Les sources chaudes représentaient une grande part de la vie des hommes, et un grand plaisir dans leur existence. De l’autre côté de la paroi en bambou se trouvait un paradis offert à ceux qui osaient épier. Le Lawrence pourrait tenter d’escalader sans que personne ne l’en empêche ces barrières, et s’il osait aller jusqu’au bout, il aurait pour vision une demi-douzaine de jeunes femmes, dont Cotehele et Lilith qui ne prêteraient pas attention à lui, trop occupées à réaliser ce qu’elles appelaient « le rituel du massage. ».

Posé dans le bain, alors qu’il regardait la fumée s’élever, Basarab serait à même de répondre aux interrogations du Lawrence :

    - Peux-tu me dire ce que tu veux proposer pour l’atelier ? Tu m’as intrigué.

Il n’avait pas perdu de temps, en réalité, puisqu’il semblait simplement peser le pour et le contre d’un arrangement avec Edward Lawrence. Celui-ci aurait peut-être des inquiétudes ou des interrogations : quelle part obtiendrait-il pour son idée, par exemple ? Ou aurait-il à participer ou à décaler son départ si les choses roulaient correctement ? S’il aidait à fortifier la flotte d’Erika, il aurait sans nul doute gagné plus qu’une simple amitié, mais il ferait en sorte que ceux qu’il rejoignait contractent une dette envers lui.

Qu’y avait-il de plus plaisant qu’être en position de pouvoir ?

Le charpentier était un expert depuis bien longtemps en ingénierie navale. Il avait prouvé la valeur de ses vaisseaux, créant à partir de rien des bâtiments capables de voguer sur le Nouveau Monde. Ce n’était pas à la portée de tous, mais une chose était manquante : l’armement de leurs vaisseaux était d’autant plus banal que ceux des autres empereurs n’étaient pas beaucoup plus évolués. Ils gagnaient de nouvelles armes en faisant connaissance avec la Triade, ou les envoyés de Konan qui leur vendaient des canons, certes de bonne facture, mais sans intérêt immédiat pour le champ de bataille.

L’arrivée dans l’équation de Mijushike et de ses alliés rendait leur tâche d’autant plus complexe. Ceux-ci avaient le soutien du Gouvernement et montraient des armes plus puissantes que précédemment, selon certains espions. Leur évolution était stoppée net grâce à leur affrontement avec Hadès et l’intervention d’Eko… Mais pour combien de temps ? C’était le moment de prendre une avance considérable.

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Cotehele Goganall, "La Sorcière des Landes"

Quand il aurait terminé de discuter, il pourrait rejoindre Cotehele en dehors des bains. La jeune femme l’emmènerait alors faire le tour de l’île et lui expliquerait le principe qui régissait celle-ci, le pollen qui, en se déposant et en recouvrant les objets, les rendait luminescent. Elle l’amènerait visiter à la fois les endroits qu’il désirerait voir, et surtout l’amènerait au niveau du Pic d’Astride, où une vision étrange s’offrirait à lui…


Impératrice Erika Orato, Nébula Shouten Doji

C’était une danse ou un combat ? Les deux monstres s’affrontaient dans un échange précis de coups, comme s’ils avaient abandonné l’idée même d’humanité, s’élevant encore au-dessus de tout cela. Y avait-il un combat plus beau, plus inquiétant que celui-ci ? Les vagues de puissances qui se dégageaient étaient si intenses qu’elles créaient des fissures dans la géologie locale. Un bout d’île s’était déjà détaché, commençant une dérive incertaine dans les eaux du Nouveau Monde. Erika n’avait, au bout de tant de temps, pas encore utilisé son éveil. Elle tenait le rythme sans même sembler se fatiguer, mais c’était là pareil pour adversaire. Celui-ci avait abandonné sa gourde sur le sol, et semblait se concentrer sur un combat au corps à corps, oubliant son style pur pendant quelques instants.

Un nouveau coup d’Erika, qui venait de transformer sa main en un sabot surpuissant, fut bloqué par les deux bras croisés de son adversaire. Celui-ci fut repoussé sur quelques mètres, et il en profita pour s’éloigner un peu plus. Il ne prêtait attention qu’à l’Impératrice, prouvant encore une fois qu’il était maître de la situation. Si quelqu’un avait tenté d’intervenir, il aurait inévitablement rencontré sa fin en un bref instant, comme un insecte qu’on écrase dans la paume de sa main.

L’énergie dégagée par les deux puissantes entités ne faiblit ni au bout d’une heure, quand Doji rattrapa à nouveau son arme pour créer une vague de flammes qui engloutit l’Impératrice, ni au bout de deux heures où les deux sortirent de la fournaise créée par l’homme-démon, montrant aux yeux du Lawrence et de la Sorcière des Landes une vision rare : sa forme attaque, une forme où les jambes du centaure étaient concentrées en-dessous d’elle, lui donnant l’apparence d’une satyre.

Elle envoya un coup de sabot dans l’estomac de l’ennemi, et le fit voler jusqu’à la mer. Il sortit de celle-ci en un rien de temps, trempé, mais déterminé. L’eau s’évapora autour de lui, et il continua l’échange de coups avec toujours autant de vigueur.


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Jeu 17 Sep - 15:21


C'est ça etre un pirate

Fin 1506 ~ Yakan - Nouveau Monde



Lorsque je pénétrai dans la grande salle, la chaleur qui inondait les lieux vint me lécher délicieusement tandis qu’un écran brumeux cerclait la majorité de la pièce, ce qui lui donnait une dimension presque mystique. Je m’étais délesté de mes apparats, découvrant un corps abimé par la vie, parsemé de balafres. Très vite, j’entrepris de m’abandonner à la chaude étreinte aqueuse qui avait quelque chose d’apaisant, bien qu’elle n’était pas suffisamment brulante pour réellement me transcender. Les très légers bourdonnements de l’eau furent supplantés par la voix d’un Basarab visiblement curieux d’en apprendre davantage concernant mes desseins.

« J’envisage la construction d’un second atelier naval, dédié spécifiquement à l’armement des navires. En combinant ainsi nos expertises respectives, nous serions à même de renforcer considérablement la flotte d’Erika. »


Les longs discours de ce fanatique du bois n’étaient pas tombés dans l’oreille d’un sourd, aussi m’étais-je appliqué à cogiter sur la meilleure façon d’exploiter ce filon à très fort potentiel. S’il était admis que l’homme à la longue chevelure rousse était un brillant constructeur, les récents évènements qui s’étaient succédé avaient sans doute contribué à me placer parmi les destructeurs les plus notables à l’échelle mondiale. Et cette union de nos talents contradictoires pouvait conduire à la réalisation d’un véritable chef-d’œuvre.  

« Cette collaboration répondrait à deux objectifs : attaque et défense. Renforcer notre puissance de frappe et notre capacité à détruire l’ennemi, à lui faire mal. Mais aussi s’appuyer sur ces armes pour solidifier notre propre flotte et être mieux préparé à faire face aux assauts ennemis. »


L’un était complémentaire à l’autre : l’ingénierie de l’armement pousserait inévitablement les charpentiers à adapter la robustesse de leurs constructions en conséquence. Un cercle vertueux qui, qu’il se faisait ses preuves, deviendrait un atout incontournable pour faire face au reste du monde. Et l’empire d’un Yonkou était sans aucun doute le terrain idéal pour mettre à profit une telle stratégie. C’était une aubaine. Mais, au-delà de cela, il s’agissait de l’opportunité de me faire une place de choix parmi les rangs d’un Empereur.

« Alors, qu’en penses-tu ? »


À travers les vapeurs qui flottaient langoureusement, j’entrepris d’observer attentivement la réaction de mon interlocuteur, sans accorder beaucoup d’attention aux quelques gloussements féminins qui faisaient échos. Et pour cause, le sujet abordé revêtait une certaine importance de par les enjeux qu’il mettait en avant. Si Basarab semblait véritablement enthousiasmé par le projet, mais également par l’intérêt que je portais à un domaine qui touchait à sa passion, il ne m’accorda pas de réponse favorable dans l’immédiat, préférant plutôt me convier à une réunion ultérieure avec son équipe d’ingénieurs.


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Les quelques mèches qui s’étaient levées, comme pour s’insurger de la place dominante de la voute céleste, furent bousculées par une brise légère qui m’arracha un profond sentiment de bien-être. Était-ce la réelle teinte de mes émotions ? Depuis combien de temps étais-je ainsi emmitouflé dans des sentiments factices, à forcer mon être à se conformer à un comportement établi ? Comment évaluer objectivement le moment actuel ? J’avais perdu le fil, après cette houleuse traversée qui constituait mon existence, comme si mon âme s’était scindée. Mon amnésie était plus profonde qu’elle le laissait croire : peut-être avais-je fini par oublier qui était réellement Edward Lawrence, finalement. D’autres petites brises vinrent caresser mon épiderme et chassèrent ces quelques cogitations insipides inadaptées à la situation. À quoi bon tergiverser ? La journée, le paysage, l’atmosphère, la compagnie : tout était véritablement fort plaisant. Et même le vent continuait à me pousser dans cette direction. Le vent des jours heureux.

Nous parcourûmes ainsi l’île de part en part, effectuant régulièrement quelques haltes lorsqu’il y avait un lieu ou un élément notable à considérer. La chaleureuse petite guide m’expliquait ainsi plus en détail le fonctionnement de l’île et chacune de ses particularités, le tout avec son habituel sourire, et retenant mon bras prisonnier contre sa poitrine. La matinée se clôtura sur un pique-nique dans un cadre idyllique avec vue sur la mer. Puis, non loin de là, nous traversâmes un grand de champ de fleurs, bercés par le doux parfum qui flottait dans l’air. Des moments inoubliables.  

Pourtant, il subsistait en arrière-fond quelque fracas, irrémédiables garants de l’insoutenable réalité : ce tumulte grandissant était là pour nous rappeler où nous étions : Le Nouveau Monde, indomptable et périlleux à souhait.  

Et, lorsque nous nous fûmes hissés au sommet du pic d’Astride, la terrasse naturelle nous offrit un spectacle à couper le souffle, à l’antipode de la paisible promenade que nous avions effectuée jusque-là. Certains auraient tué vieillards, estropiés, femmes et enfants pour être ici, à ma place. Et je me murai dans un profond silence, capturant chaque miette de l’affrontement tonitruant qui se déroulait sous mon regard circonspect. Sa durée et son intensité donnaient le tournis. Et comment appréhender de se dresser un jour face à de telles calamités ?

Le Nouveau Monde était leur fief. Combien étaient-ils ? Ces êtres qui avaient transcendé l’humanité et s’étaient dressés à un niveau quasi divin ? Une lueur angoissée viendrait ternir mon regard, tandis qu’une once de frustration chose viendrait refaçonner mes traits et les durcir. C’était insoutenable. Et les différentes analyses et projections que je faisais à partir des données que je récoltais ne faisaient que renforcer le sentiment de nausée et de mal-être qui me colonisaient peu à peu. Mes desseins étaient clairement compromis par l’insidieuse réalité : il n’était pas permis de les imaginer défaits. Alors que je m’étais enraciné dans mon constat et que je demeurais figé face au ballet endiablé, ma voix porterait des questions à l’intention de celle qui me tenait compagnie.

« Comment fais-tu pour vivre sereinement autour de tels monstres ? Tu n’as jamais été effrayée, angoissée par ces dangers qui dépassent l’entendement ? Comment t’es-tu habituée à la vie dans le Nouveau Monde ? »


J’avais soudainement ressenti le besoin de connaitre les sentiments qui l’habitait. Avait-elle été angoissée lors de ses traversées du plus terrible des océans ? Comment vivait-elle parmi ces surhommes, capables de réduire son existence au néant en un battement de cil ? Avait-elle des peurs et des craintes ? Et comment avait-elle fini par surmonter tout cela ? En ce court instant de doutes, j’essayai de me rattacher à son humanité : elle demeurait ce liant entre la vision d’un monde irrationnel et indomptable et celui d’un monde plus rationnel et innocent. Et puis, un murmure parviendrait à s’extirper de mon être, symbolisant le cœur même de mes préoccupations.

« Et puis, comment protéger ce qui doit l’être face à tels titans ? »



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Edward Lawrence
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Dim 20 Sep - 11:32



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Cotehele Goganall, "La Sorcière des Landes"

Une nouvelle décharge d’énergie vint faire virevolter les cheveux de Cotehele. La jeune femme avait perdu son expression enjouée, et arborait un terrifiant regard sérieux. Son côté frivole n’était qu’une façade, ou plutôt la façon la plus simple qu’elle avait d’exprimer sa joie. Cela ne l’empêchait pas d’être une femme réfléchie et prudente, surtout en matière de combats et de conquêtes. Elle ne pouvait pas faire autrement : son fruit n’était pas purement offensif, ce qui rendait son utilisation limitée à ses stratégies.

    - Si je n’étais pas effrayée, je serais sotte, répondit-elle avec une forme de tendresse qu’elle réservait aux personnes qu’elle estimait. J’avais le rêve de découvrir le One Piece, et je suis entrée sur le Nouveau Monde dans le but de rechercher gloire et puissance. Erika m’a trouvée, et m’a soumise. Je ne vis pas sereinement, je vis en sachant que chacune de mes erreurs peut me coûter la vie.

Elle s’était retournée vers Edward, abandonnant du regard le captivant combat comme s’il était devenu, plus que sa capitaine, sa priorité à ce moment-là. Ses yeux sombres brillaient comme des onyx polis. Il pouvait y voir le reflet de ses propres ténèbres, de ses propres angoisses. S’il s’y perdait, y aurait-il quelque chose de plus dangereux ? Devait-il réellement craindre Erika quand Cotehele était en face de lui ? Les lèvres de la douce femme s’étirèrent légèrement, et elle conclut avec une voix suave, articulant chacune de ses paroles :

    - Erika sait qu’elle n’aura plus notre ferveur le jour où elle faiblira. C’est pour cela qu’elle prépare son frère à sa succession, l’un des rares qui ne la trahira jamais. Surpasse-les en intelligence, en puissance, en ce que tu désires. Piège-les si tu les hais.

Le bruit du combat masquait ces paroles à toute autre personne qu’au Lawrence. C’était l’endroit idéal pour avoir une conversation secrète, pour monter un complot, mais Cotehele n’était pas comme cela. Elle lui donnait toutes les pistes, car elle le trouvait intéressant, séduisant et, plus encore, elle lui trouvait plus de potentiel qu’à ceux qu’elle avait rencontré jusqu’à présent. Il était la cristallisation d’un avenir différent.

    - Le Nouveau Monde est le seul endroit qui t’offrira la possibilité de les surpasser tous. Edward Lawrence, si tu désires protéger ce monde, détruis-le. Réduis-le cendre et reconstruis-le. Fais de ce monde ton royaume.

Une nouvelle explosion souleva un rocher qui vola une dizaine de mètres au-dessus d’eux, avant d’aller s’écraser plus loin. Le nuage de poussière qui s’en suivrait ferait valser les cheveux de Cotehele en direction du combat, masquant par moment ses yeux onyx d’une chaleur toute nouvelle. Elle n’avait pas compris qui était le Lawrence, mais elle savait qu’en lui existaient les graines du chaos. Il devrait se servir de tout ce qu’il avait à disposition pour obtenir ce qu’il désirait.

Plus tard, lorsqu’il redescendrait, le combat offrirait une vision réconfortante. Si titans il existait, ils semblaient se retrouver l’un et l’autre, et prendre parti de l’un protégeait de l’autre. Cotehele lui expliquerait, retrouvant son humeur enjouée, qu’il fallait pour l’instant rester sous l’égide d’Erika. Tant qu’elle était sa leader, il n’y aurait rien à craindre.


Impératrice Erika Orato

Quelques jours plus tard

La salle du trône était faite pour accueillir des géants, et si la taille d’Erika était insignifiante, sa présence, sa position, ne laissaient aucun doute quant à ce qu’elle représentait ici. Son regard était las : après son combat contre Doji Shoten, elle avait dormi pendant deux jours. Il s’était terminé quand elle avait réussi à repousser l’homme suffisamment loin pour qu’il prenne la poudre d’escampette. Cette incartade avait fait perdre du temps à ses hommes, cependant elle avait gagné. Tuer son adversaire était rare quand on possédait ce niveau-là.

Après s’être réveillée, Cotehele, qui s’était occupée de lui administrer des traitements capables de la revigorer, avait demandé une faveur. Elle voulait que l’Impératrice rencontre rapidement Edward Lawrence pour que l’équipage qui allait le suivre, aussi présent, sache qu’elle le reconnaissait. Si ce n’était pas pour son frère, elle aurait sûrement refusé, mais ce dernier avait expliqué clairement la situation qu’il avait vue avec Tohil.

Ainsi, Edward Lawrence serait invité à entrer dans la salle du trône, suivi de plusieurs figures proéminentes. L’ancien équipage était composé d’un Nebula, Marorn Pregwich, primé à 104.000.000 de Berrys. L’homme avait connu une courte carrière aux côtés de son capitaine, celui-ci l’ayant recruté sur Shabondy. Une fois qu’ils étaient arrivés sur le Nouveau Monde, ils avaient été vaincu par les forces de la marine, et s’étaient réfugiés sur une île d’Erika. Deux jours plus tôt, ils étaient arrivés ici et avaient pu rencontrer le Lawrence qui aurait pu se familiariser avec la vingtaine de membres de l’équipage. Ils ne reconnaissaient pas encore le maudit comme leur capitaine mais ne lui semblaient pas hostiles. C’était la raison de cette rencontre qui ne devait durer qu’une petite poignée de minutes.
    - Agenouillez-vous, ordonna-t-elle sèchement lorsqu’ils atteignirent une distance respectable.

S’ils ne le faisaient pas de gré, le frère de l’Impératrice les obligerait à le faire de force grâce à son Haki des Rois.

    - Edward Lawrence, ta contribution dans la réduction des forces des chasseurs de primes et la façon dont tu as réussi à te mettre successivement à dos la marine et Mendela, à attiser la peur chez les civils et à te faire craindre des pirates, m’intéresse.

Elle n’était pas impressionnée, mais intéressée. Si la nuance n’était rien pour lui, elle voulait tout dire pour elle. Cependant, par là elle montrait aussi qu’elle connaissait son subordonné. C’était déjà plus que suffisant pour obliger les autres membres du nouvel équipage du Lawrence à prendre conscience du respect qu’ils lui devaient.

Il trouverait ici une fenêtre pour parler, mais s’il ne la prenait pas, elle écourterait la rencontre et lui ferait signe de s’en aller. L’Impératrice, imposante et puissante, sèche et sans pitié, n’avait pas de temps à accorder à des personnes qui n’avaient pas encore prouvé leur utilité.


Tu as deux options : chercher une interaction d'un tour, ou conclure. Si tu conclus, je t'enverrai tes PNJs assez rapidement.

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Mer 23 Sep - 11:04


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Fin 1506 ~ Yakan - Nouveau Monde



Je m’étais détourné totalement du tumulte qui, d’un coup, me semblât bien terne et insipide, afin d’accorder une totale attention aux confidences de l’envoutante pirate. Ses mots s’apposèrent parfaitement sur mes peurs tandis que les sentiments qu’elle décrivait vinrent se greffer à mes angoisses. Ses antécédents cristallisaient mes appréhensions de l’avenir, tout comme le passé se confondait au futur. Nos existences faisaient plus que converger l’une vers l’autre : elles se complétaient. Alors, mes yeux s’empoisonnèrent aux siens et, dès lors, je fus plongé dans les plus insondables abysses.

Peu à peu, elle devenait ma crainte.

Et alors, du bout de ses douces lèvres, elle insuffla un souffle de vie miraculeux à la graine enracinée au plus profond de mon être. Je fus transcendé, transfiguré par ces sentiments qui me martelaient, par ses émotions qui me poignardaient. Elle avait réveillé en moi un fléau que je croyais éteint depuis des années : la plus terrible des maladies. D’étranges frissons faisaient virevolter chacun des pans de mon corps mutilé tandis que mon torse menaçait d’exploser. Mon Haki vibrait, hurlait, brulait comme si mon âme était sur le point d’imploser. Chacun de ses mots était entré en résonnance avec mon être, en symbiose avec mon existence. Son âme s’était accordée à la mienne.

Mes pupilles s’incendièrent. Mon corps se crispa. Un rictus vint zébrer mon faciès. L’environnement parut se distordre et s’amenuiser à vue comme si le monde lui-même courbait l’échine devant mon existence. Mon corps pivota de nouveau et se dressa de toute sa hauteur sur l’extrémité de la plateforme qui me servait de trône et soutenait mon règne. Mon regard balaya les deux êtres qui s’affrontaient. Ils étaient parmi les plus forts combattants du Monde, parmi les candidats au plus haut trône. Mais, en cet instant, ils étaient à mes pieds. Ils m’étaient inférieurs. Car j’étais celui qui demeurait au sommet.

« Ce monde sera mon royaume. »


Et toi, tu seras ma reine.


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Tout semblait converger en un point central au sein de l’imposante pièce. Et l’Impératrice était là, apposée majestueusement sur son trône, toisant l’Assemblée de cet implacable regard. Si l’espace qu’elle occupait semblait réduit, sa prestance était telle qu’elle enveloppait aisément l’intégralité de la salle du trône. Et lorsque je me présentai à la distance escomptée, ses lèvres vibrèrent et libérèrent l’irrévocable sentence.

Agenouillez-vous.

Froids et implacables, les premiers mots qu’elle prononça à mon encontre martelèrent ma fierté et piétinèrent mon égo de leurs rigides sabots. Mes sourcils se froncèrent, comme s’ils tentaient de répudier l’irascible ordre qu’elle venait d’adresser. L’espace d’un instant, je fus tenté d’envoyer paitre son exigence démesurée. Mais je parvins à retenir ce refus d’obtempérer en usant de bon sens : il n’y avait pas lieu de m’opposer à l’Impératrice ni de réfuter ce fait établi : en cet instant, elle était aux commandes et avait mon respect. Je me décidai donc à jouer le jeu.

Agenouillez-vous.

Mais, contre toute attente, mes jambes refusèrent de se dérober. C’était comme si mon corps s’opposait à mon esprit, comme si mon subconscient surplombait ma conscience. Et comme si mon âme refusait de ployer et de s’assujettir face à l’évidence. Alors, le temps cessa son inéluctable cours. Et Orato Slay s’avança.

L’univers tout entier se mit à tournoyer, à vibrer, à se distordre, à se décolorer. Mon enveloppe corporelle fut prise de légers tremblements, et lentement, mes appuis cédèrent, jusqu’à se replier sur eux-mêmes. Je sentis avec stupeur la surface mes genoux s’apposer contre le sol.

Je venais de tituber face à une sorte d’onde de choc, une force mystique qui m’avait, par la puissance de ses ambitions conquérantes, contraint à accepter sa suprématie. Mon esprit se mit à chanceler tandis que mes certitudes s’envolèrent, littéralement balayées. Mes pensées étaient confuses, j’étais en train de perdre de pied.

C’était la marque de ceux qui dominaient le monde.

Le pouvoir d’imposer sa suprématie, de soumettre la plèbe à sa volonté. Étais-je moi aussi l’un de ces misérables insectes ? Condamné, comme eux, à servir les ambitions d’un autre ? Mon souffle était court, mon regard, perdu, s’était lui aussi incliné. De la sueur avait perlé sur mon corps tétanisé, tandis que mon esprit vacillant tentait de recouvrer son équilibre.

Alors, mes doigts vinrent enlacer les contours de la coupe de saké disposée là un peu plus tôt et l’élevèrent à la gloire de l’Impératrice.

« Sur cette coupe de Saké, je prête allégeance et loyauté à Erika Orato et son empire, et me mets au service de ses ambitions. »


Je portai la coupe à mes lèvres et la vidai de son contenu, officialisant de ce fait l’accord établi depuis plusieurs jours.

« Le coup porté aux chasseurs de prime… Cet accomplissement en appellera d’autres. Cependant… »



Une fois le liquide ingéré, mon corps sembla se délester de toute la tension le gangrenait jusqu’alors. Un rictus vint zébrer mon faciès tandis que mes yeux recouvraient leur chaleur et leur intensité.

« Seigneur des pirates… ? Le One Piece…? »


Et, peu à peu, mon corps se mit à se déployer, me rendant cette hauteur qui était mienne, alors que j’énumérais les ambitions que la redoutable Impératrice détenait. Mes pupilles s’étaient embrasées, mon regard s’était plongé dans le sien. Mes sourcils se froncèrent, tandis que mes veines frontales se gorgèrent de la lave qu’était devenu mon sang.

« Dans ce cas, montrez-la-moi, Impératrice Erika Orato ! »


L’intérêt n’était pas unilatéral. Tout comme elle attendait de moi que je serve sa cause, j’exigeais d’elle qu’elle serve la mienne. Et il n’y avait qu’en s’appropriant le plus haut des trônes qu’elle me prouverait qu’elle était digne recevoir ma loyauté.

« La vue depuis le sommet ! »


Mes bras se déployèrent et mon ambition hurla. Le temps sembla se figer, sans pour autant que je fusse affecté ni que je n’y prête une quelconque attention. Libérée du plus profond de mon âme, une aura azurée vint envelopper la salle afin de propager ma volonté.


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Tentative d'éveil du Haki des Rois.

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