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Dim 21 Juil - 22:16
Franceska Armani, Horacio Vecelli.
- Nous y voilà...
D'un simple geste du doigt, les lunettes teintées descendirent un peu plus sur l'arête du nez, laissant deux yeux gris perçants s'agiter à la découverte de l'environnement... resplendissant. C'était le mot qui lui était venu lorsque son regard s'était posé en premier lieu sur la colline imposante, au centre de l'île, et l'érable qui y avait établi ses racines profondément. Sa toison feuillue semblait plus vivante que jamais, chatouillant le ciel sous la moindre brise.
- J'espère que tu ne me fais pas perdre mon temps, Horacio.
Le blond dut tristement s'arracher à ce spectacle pour lorgner la femme qui l'accompagnait par-dessus ses verres. Un sourire passa subrepticement sur ses lèvres, joueur, avant de s'évanouir.
- Ce n'est pas toi qui aimes voyager d'habitude ? - Dois-je te rappeler que venir ici me force à faire un détour quant à mes projets ? J'ai un nouveau parfum qui devrait sortir à la fin du mois. - Et alors, tu n'as pas envie de découvrir toutes les bonnes odeurs qui inondent Saint-Poplar ? Les bonnes odeurs de peinture fraîche et d'alcool...
De nouveau, l'espace d'un instant un sourire en coin vint déformer le visage de l'homme.
Franceska Armani. Membre du secret Big Five et membre de la Guilde Marchande. Deux casquettes, étroitement liées, avec lesquelles elle savait jongler, comme ses quatre autres compères. L'homme qu'elle accompagnait aujourd'hui n'en savait strictement rien. Après tout, elle s'était gracieusement retrouvée à être invitée à l'accompagner dans son périple sur Saint-Poplar. Elle, recherchait de nouvelles odeurs, des effluves que son nez des plus fins pourrait supporter et en même temps, saurait marier dans le plus délicat des parfums. Lui, était là pour l'art, la peinture majoritairement, et il savait d'avance que cette île allait lui fournir les plus beaux tableaux dont il aurait pu rêver.
Franceska observa fixement l'homme qui marchait à ses côtés. Il la cherchait, c'était indéniable, avançant sur la fine limite entre le calme et la colère, un jeu qu'elle n'avait pas envie de suivre. Un léger soupir sortit de la bouche de la parfumeuse qui laissa son regard se promener sur les quelques maisons qui les voyaient passer. Elle ne pouvait pas se mettre en colère contre lui, il était intelligent et précautionneux. La preuve en était : pour amadouer cette belle, il avait utilisé l'un des parfums qu'elle avait créé sur sa chair et ses vêtements, de façon à être sûr qu'elle tolérerait, voire apprécierait les odeurs avec lesquelles elle allait devoir composer durant ce séjour.
Dans la rue, un groupe de soldats du Gouvernement passa en sens inverse. Les deux paires d'yeux passèrent subrepticement sur ces silhouettes avant de se poser finalement sur leur lieu de destination. Personne, dans la rue, ne pouvait passer à côté sans le voir à cause de l'architecture atypique. Et ce lieu hébergeait en son sein une galerie d'art, vieille de plusieurs années et qui venait tout juste d'être reprise par une illustre inconnue. De quoi attiser la curiosité de quelques amateurs d'art.
- Je crois qu'il est temps d'aller se mettre au frais.
Petite introduction ! Franceska et Horacio arrivent en principe devant ta galerie d'art !