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Race : Humain de grande taille (3m)
Équipage : Yonkou Erika - Edward's Pirates
| Lun 27 Jan - 18:28
Fin 1506 ~ Time End - Grand Line Voie 7
Tic-tac, tic-tac.
Une brève accalmie s’instigua, à peine perturbée par les expirations essoufflées des aventuriers pris de court par cet environnement hostile et inhospitalier. Tout ici semblait se liguer contre nous : des prédateurs aux crocs acérés aux tempêtes enneigées qui déferlaient inlassablement. La fatigue se faisait sentir et le froid grignotait peu à peu notre volonté. Pour la première fois, nous en venions à maudire cette poudre blanche qui dévorait tout autour de nous. Cet or blanc qui était pourtant si désirable lors de nos chaudes escapades sur les îles, de nos torrides traversées en mer, nous qui rêvions d’un peu de fraicheur, nous qui rêvions de palper la candeur hivernale. Nous nous fourvoyions. Car, comme bien trop souvent sur Grand Line, tout allait à l’exagération. Ce que nous avions initialement pris pour un paradis enneigé s’était transformé en un irascible enfer glacé.
Tic-tac, tic-tac.
Et puis, un cri féroce déchira le silence. Les bêtes, elles étaient encore là, elles nous avaient retrouvés ! Nos visages s’imprégnèrent d’affolement tandis que mes yeux tournoyaient, à la recherche d’un espoir auquel nous raccrocher. C’est alors que je les vis : des tâches écarlates gangrénaient la pureté de la neige. Du sang. C’était surement ce qui avait guidé les bêtes sauvages jusqu’à nous. Une vague de désespoir vint tuméfier mon faciès tandis que je m’efforçais de garder mon calme, d’évaluer la situation. Des blessés. Ils avaient besoin d’assistance médicale… Un médecin, vite !
Tic-tac, tic-tac.
De nouveaux hurlements résonnèrent, plus proches. Bordel, c’était moi le médecin ! Mais avais-je vraiment le temps de m’occuper d’eux ? Le temps pressait… De la sueur dégringola sur mon visage frigorifié. Mon corps lui-même semblait perdre les pédales, tiraillé entre ces sensations paradoxales. Mais je perdais pied. Et, progressivement, la situation m’échappait. J’étais désemparé, désœuvré, délaissé.
Tic-tac, tic-tac.
Mes genoux se dérobèrent, m’enlisant un peu plus dans mon désespoir. Je sentis les regards de mes compagnons venir s’empaler dans mon corps, telles mille aiguilles. Ils attendaient que je les guide, que je le protège, que je les sorte de ce pétrin. Ma respiration devint alors plus haletante. Mais j’étais impuissant. Je n’étais pas le leader qu’ils attendaient. Ni même le combattant qui serait apte à les protéger. Je n’étais qu’un homme sale qui jouait avec des aiguilles.
Tic-tac, tic-tac.
Et lorsque la bête surgit, je compris que tout serait bientôt fini. Les hurlements de mes semblables. Les craquements sinistres de leurs os. Un sourire ironique balafra mon faciès tandis que je fus nourri par d’inavouables regrets. À cet instant, je me mis à désirer ce que je m’étais efforcé de fuir toute ma vie. Un bon bain chaud.
Time End - le temps est écoulé ~
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| Mar 28 Jan - 16:26
Fin 1506 ~ Time End - Grand Line Voie 7
Quelques jours plus tôt ~
Les flammes crépitaient lentement au sommet des torches entreposées ici et là, et éclairaient les contours d’un modeste campement installé aux abords de la côte. Une petite assemblée s’était réunie là et semblait débattre d’un plan particulièrement méthodique. Au milieu était enracinée une table, habillée de ce qui s’apparentait à plusieurs plans de construction. Deux personnes se tenaient face aux autres et distribuaient peu à peu les instructions qui rythmeraient les prochains jours. Les deux responsables des opérations : cette beauté sournoise et moi-même.
Cela faisait déjà plusieurs semaines que les étrangers que nous étions s’étaient immiscés au sein de cette île peu hospitalière. Nous avions au préalable longé le côté, préférant ne pas nous enfoncer dans l’inquiétante forêt qui garnissait une grande partie de l’île. Mais du coup, nous étions exposés aux vents océaniques glacials qui déferlaient tantôt et consumaient peu à peu nos ressources, tant physiques que morales. Il ne faisait clairement pas bon vivre en cet endroit, et j’en venais déjà à regretter la bonne compagnie des jolies filles de l’archipel Shabondy. Non, ici, nous avions parfois reçu la visite de quelques bêtes sauvages qui ne se risquaient désormais plus à s’attaquer le campement.
Je déglutis en me remémorant le carnage qui avait eu lieu lors du seul affrontement. Deux ours s’étaient rués sur un groupe de nos hommes et avaient été stoppés net par notre capitaine. Un capitaine alors de très mauvais poil. À tel point qu’il ne s’était pas arrêté là, et nous avait ramené une troisième bête, une sorte de croisement entre un hippopotame et un tigre. Dans un triste état. L’avantage, c’est que nous avions alors pu récupérer une quantité non négligeable de provisions afin de prolonger notre séjour en ces terres. De temps à autre, je jetais un regard chaleureux et plein de sous-entendu à la belle commandante. Elle devait être frigorifiée, ainsi exposée à cet insidieux climat hivernal. Ah elle finirait bien un jour par craquer : elle viendrait alors blottir son corps nu contre le mien et…
Après donc quelques jours de recherches et de repérages, nous nous étions parvenus à dénicher une sorte de crique sur le rivage, qui nous protégeait un peu plus des vents, tout en nous garantissant un accès à la mer. Nous posâmes alors les fondations qui viendraient soutenir notre ambitieux projet. La majorité de notre effectif s’affairerait alors à sa construction, tandis que les quelques personnes restantes seraient rassemblées en un petit groupe d’éclaireur, commandités par le vaillant et valeureux Josh. C’est-à-dire moi.
Notre objectif serait alors simple : poursuivre l’exploration des environs tout en tentant de rallier la zone que nous avions repérée à notre arrivée sur Time End, lors de notre repérage aérien. Les contours de ce qui s’apparentait à une base désaffectée : le lieu idéal pour nous établir, à l’abri du froid et de ces odieuses bêtes sauvages. Tout prenait progressivement forme et tout serait sans doute opérationnel pour le retour du capitaine. Il suffisait juste de laisser le temps faire son œuvre, désormais. Le compte à rebours était enclenché.
Tic-tac, tic-tac.
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| Sam 19 Sep - 11:04
Fin 1506 ~ Time End - Grand Line Voie 7
« Chef, chef ! »
Un rictus désapprobateur vint distordre les traits de l’intéressée lorsqu’elle fut hélée par ses larbins. Elle n’aimait pas être dérangée, encore moins pour des affaires sans la moindre importance. Elle se contenta de prime de les ignorer, mais ceux-ci insistèrent, tels les gros balourds qu’ils étaient. L’espace d’un instant, elle fut tentée de leur ordonner d’aller se suicider ailleurs, mais elle se retint : les hommes finiraient par manquer si jamais elle s’abandonnait à de tels loisirs. Elle se contenterait alors de leur demander s’ils avaient une raison valable de la déranger alors qu’elle était affairée à des tâches de la plus haute importance.
« Eh bien… c’est le commandant Josh ! Il n’est pas revenu de son expédition d’hier et nous pensons qu’il a dû se faire attaquer… Il faut lui porter secours ! Et puis si le capitaine rentre et qu’il n’est pas là… je n’ose pas imaginer sa colère… »
« Et en quoi c’est une raison valable de me déranger ? Qu’il crève, cet abruti. Dégagez maintenant, j’ai d’autres choses à faire. » Leur répondrait-elle sèchement. Elle ne portait pas vraiment Josh dans son cœur et surtout, elle n’avait pas envie de s’affairer afin de rattraper ses conneries. Et ces sous-fifres avaient l’air de croire que leur chef lui incomberait cette responsabilité ? Ils se fourvoyaient. Le capitaine traquerait cet imbécile de Josh et le tuerait lui-même s’il n’était pas déjà mort.
Les deux larbins furent désabusés par le refus de cette maudite femme qui passait ses journées à se pavaner sur son hamac et supervisait d’un œil absent la construction du chantier naval. Comment pouvait-elle être aussi froide à propos de Josh ? Et leur capitaine et ses sautes d’humeur et son côté impitoyable… Supporter ces deux individus au quotidien dans ce climat glacial était un enfer. Seul Josh le bienveillant, toujours accompagné de sa bonne humeur parvenait à réchauffer l’atmosphère. Ils ne pourraient pas tenir sans lui. L’espace d’un instant, ils songèrent à appeler tout le monde à se révolter. Mais ils abandonnèrent bien vite l’idée. Il était impossible de se dresser contre cette maudite femme. Pourtant, ils ne pouvaient renoncer à leur commandant bien aimé. Et il fallait faire vite, avant qu’il ne soit trop tard.
Oui, le temps était compté. Il fallait à tout prix sauver le soldat Josh.
__________
Pendant ce temps-là, un peu plus loin de là, un navire fendait les vagues, agitées et menaçantes, et tentait de braver les derniers kilomètres qui les séparaient de leur objectif. Les marins et le navigateur s’efforçaient de tenir le cap imposé l’Eternal Pose mais le courant comme le vent étaient forts. Une traversée sur Grand Line n’était jamais une partie de plaisir, mais ils avaient pour mission de ramener ce navire à l’endroit qu’il avait quitté, il y a quelque temps de cela. De temps et temps, ils se plaignaient de ne pas recevoir d’aide de la part de leur commanditaire : tout aurait été bien plus simple. Mais son caractère, parfois exécrable, s’était dressé face à cette ambition. Et il valait mieux ne pas aller à l’encontre de sa volonté, si l’on voulait demeurer entier.
« Où es-tu passé… ? »
Dans l’une des pièces les plus profondes du bâtiment flottant se trouvait une femme esseulée, assise dans un coin, son front apposé contre ses genoux. Quelques bouteilles de whisky étaient disposées à ces côtés, ces soi-disant remèdes qui l’aideraient à oublier. Mais rien n’y faisait, elle ne parvenait pas à s’extirper de cette spirale négative, qui la consumait.
« Ils disent que tu es mort… »
Mais que ce soit dans son cœur, ou au plus profond de son âme, la bretteuse ne pouvait se résoudre à l’accepter. Son corps se redressa un peu et elle lança un regard au ciel, comme pour l’implorer des réponses. Mais les torrents de larmes continuaient de dévaler les douces pentes de son joli visage.
« Pourquoi tu m’as encore abandonné… Lawrence ? »
Jeune femme triste
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Conquête partielle de l'île à venir dans 7 jours. _________________ Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori". | | | | |
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| Dim 27 Sep - 13:47
Fin 1506 ~ Time End - Grand Line Voie 7
Les traces vermillon tachaient le sol enneigé avec de plus en plus d’insistance. Et à mesure qu’il s’enfonçait vers son objectif, qu’il s’évertuait à fuir ses prédateurs, le pirate s’épuisait. Ses compétences de médecin lui avaient permis de s’accrocher à la vie, de survivre dans cet environnement hostile, par ces conditions climatiques désastreuses. Mais pour combien de temps ? Il commençait à tituber, à manquer de force, d’énergie. Il finirait par mourir seul.
Au travers d’un fourré situé à quelques mètres de là, deux yeux mauves semblaient le guetter. Était-ce les pupilles d’une féroce bête sauvage ? Ses formes ne ressemblaient à aucun animal connu, mais plutôt à un terrible monstre. Il observait ce jeune pirate effronté qui avait tenté de se dresser contre les forces de la nature. Allait-il se jeter sur lui et le dévorer ? Guettait-il simplement son trépas ? Ou peut-être surveillait-il simplement les mouvements de l’aventurier.
Et puis soudain, des hurlements sauvages résonnèrent et deux immenses bêtes préhistoriques enragées s’immiscèrent dans la petite clairière. L’aventurier s’effondra, bien conscient que son heure était venue. Son mystérieux observateur, toujours tapi dans l’ombre, ne daigna pas bouger. Visiblement, il se fichait du sort de cet homme. Il était en bout de course, et il était temps pour lui d’accepter son funeste sort.
« C’est donc ici que je m’arrête, hein… ? Je suis faible… si faible… tellement faible… C’en est frustrant. Et je vais mourir ici, comme une sous-merde, sans même avoir eu l’occasion de te revoir, hein… ? »
L’un des grizzlys antiques mesurait près de 4 mètres de haut et émit un rugissement féroce tandis que l’autre armait ses crocs acérés et affichait ses babines alléchées par l’odeur du sang bien frais. Ils allaient détruire cette petite chose insignifiante qui avait pénétré sur leur territoire.
« Mais où es-tu donc ? Pourquoi n’es-tu pas là pour me protéger… Viens à mon secours, Edward Lawrence !! »
Et puis, dans une bourrasque tonitruante, les deux prédateurs furent balayés, soufflés par cette onde de choc sortie de nulle part.
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| Lun 28 Sep - 7:23
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Une silhouette émergea du blizzard tandis que l’une des bêtes sauvages se relevait, une profonde entaille zébrant son torse ensanglanté. Les deux lames d’air avaient fendu la distance qui les séparait en un rien de temps et s’étaient entrechoquées violemment sur les deux animaux antiques. Alors, d’un geste létal, impitoyable, elle mit fin aux jours du second grizzly qui s’était élancé dans sa direction.
« Prononce encore une fois ce nom et je t’arrache la tête. »
Captain Lilith Sa voix était encore plus glaciale que cet insidieux froid qui consumait la vie qui le subissait en permanence. Malgré la peur et la cruauté qu’elle inspirait parfois, Josh fut soulagé de la voir arrivée. Alors, à bout de forces, il s’abandonna à l’inconscience.
« Tss. Ces crétins sont faibles… on ne peut décidément pas compter sur eux. Et me voilà obligée d’intervenir pour faire moi-même le travail. Quelle plaie. »
Elle soupira. Confrontée à l’incompétence de ses hommes, elle avait dû, dès son arrivée sur l’île, partir à la recherche de ce pitoyable commandant qui se révélait incapable de remplir sa mission d’exploration. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi nonchalant ?
« Qui êtes-vous ? Je sais que vous êtes là, montrez-vous. »
Un sourire darda le faciès de celui qui était interpellé et qui, à ces mots, se décida enfin à montrer le bout de son nez. Il se hissa hors du fourré dévoilant sa monstrueuse apparence, qui ne fit même pas ciller la capitaine. Elle était décidément quelqu’un de spécial : la force qu’elle venait de démontrer le prouvait, au même titre que ses facultés cognitives qui lui avaient permis de détecter l’étrange créature.
John-Albert, homme-sapin « Je m’appelle John-Albert, et je suis un homme-arbre de la famille des sapins. Et vous, étrangère, qui êtes-vous et qu’êtes-vous venue faire ici, avec vos hommes, au cœur de ces terres glaciales ? » « Mon nom est Lilith et je dirige un équipage de pirates. Nous nous installons ici, car j’aime l’atmosphère de cette île et la quiétude qui y règne. »
L’homme arbre à l’apparence terrifiante se rapprocha de son interlocutrice et put l’examiner de plus près. D’ordinaire, lui et les siens se tenaient éloignés des êtres humains : leur apparence les effrayait et avait cristallisé plusieurs légendes grandiloquentes. Mais cette jeune femme l’intriguait.
« Ces derniers temps, la présence des braconniers sur l’île se multiplie et les excursions de vos hommes également. Cela excite les bêtes. Que cherchez-vous ? » « Nous voulons nous installer dans la base marine désaffectée, au nord-ouest de l’île. » « L’endroit y est désormais inaccessible… un dragon y aurait élu domicile et chasse tous ceux qui tentent d’approcher. Même les villageois ou les membres de notre tribu. »
Un dragon ? Dans un tel froid hivernal ? La nouvelle avait de quoi surprendre. Mais elle correspondait avec les différents rapports transmis par ses hommes. Ils n’avaient pas pu atteindre la base par voie aérienne pour deux raisons : la première, c’était la fréquence et la violence de ces tempêtes de neige. La seconde, c’est qu’une bête ailée attaquait tout ce qui volait aux abords de son territoire. Et même malgré le mauvais temps.
« Conduisez-moi là-bas. » « Et pour votre camarade, ça va aller ? » « Il survivra. Sinon, c’est qu’il n’aurait pas pu aller plus loin. »
Déclara la belle combattante dans un sourire mystérieux.
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| Lun 28 Sep - 7:43
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Les yeux circonspects de la bretteuse glissèrent le long des fondations, tantôt intactes, tantôt éventrées, qui composaient cette ancienne base marine désaffectée. Certaines parties semblaient s’être écroulées et laissaient allègrement le froid pénétrer dans son enceinte.
« Nous allons devoir faire quelques réparations… »
Grommela-t-elle. Mais rien d’insurmontable pour l’équipe qu’elle menait : après tout, ils tenaient un chantier naval de l’autre côté de l’île. Lilith se tourna vers la forêt et se mit alors à inspecter les alentours. Il leur faudrait également à terme un moyen de joindre les deux lieux sans trop de difficultés. Mais d’un autre côté, cela faciliterait l’accès à d’éventuels indésirables visiteurs. Elle lança un regard interrogatif à Josh, affalé contre l’un des murs de la base, comme si elle attendait une suggestion de sa part. Mais ce dernier demeurait inconscient pour le moment.
John-Albert, quant à lui, demeurait silencieux, son regard fixé sur la carcasse encore fumante qui gisait à ses pieds. La terreur du ciel enneigé s’était fait carboniser par la puissance de cette femme, qui décidément, était stupéfiante. Il se remémora les langues de feu qui s’étaient extirpées de ses lames et avaient léché le maitre des lieux… Elle avait immédiatement identifié son point faible et était parvenue à le vaincre avec une facilité déconcertante. Ingénieuse et brutale, hein ?
- Spoiler:
Dragon des neiges (albinos) KO (Mon PNJ)
« J’aimerais pouvoir compter sur ta connaissance des lieux et de tes compétences pour faciliter notre installation, John-Albert. En échange de ta contribution, nous protégerons les tiens et garderons éloigner les braconniers et vous apporterons tous le support dont vous pourriez avoir besoin. Qu’en dis-tu ? » « C’est plutôt intéressant… »
L’homme issu de la nature se mit à réfléchir à cette proposition et ainsi que les éventuels bienfaits sur les membres de son clan. Ce support était le bienvenu et il avait pu échanger avec cette fascinante jeune femme durant leur traversée des bois. Il sentait qu’il pouvait lui faire confiance.
« Et de la même manière, je proposerais également aux villageois de disposer si besoin de nos installations et de notre protection. »
Lilith avait toujours été relativement altruiste si elle pouvait œuvrer dans l’intérêt de la population locale, elle n’en oubliait pas ses propres intérêts. L’objectif était de tisser un lien de confiance mutuelle avec les locaux et d’attirer ouvriers supplémentaires sur le chantier naval, dont ils pourraient également tirer quelques menus richesses et avantages. Ce serait un accord profitable à tout le monde.
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