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Lun 27 Avr - 1:08
Jean-Pierre Mont-Ostie, Ella Taguay, Yoann Arthur Baltran
La mer avait été clémente. Les éléments ne s’étaient déchaînés que sept ou huit fois, prolongeant le trajet en mer d’au moins un mois. Grâce à un système de filtrage mis au point par Viktor, l’équipage réussissait à avoir de l’eau potable, et les réserves de Mama suffirent à préparer des soupes de poissons régulièrement, les marines ne moururent pas de faim. La vie était finalement au beau fixe... Quand enfin la terre promise se dégagea à l'horizon, promettant un retour à la civilisation à cet équipage porté disparu. Mais la civilisation désirait-elle son retour ?
Les mains dans l’eau, Erwin s’amusait de temps à autres à goûter l’eau salé, oubliant régulièrement le goût qu’elle avait. Il avait développé deux émotions du spectre large : la tristesse et la peur. Sa capacité à ressentir de la colère s’était résorbée en même temps que sa capacité à identifier les personnes proches avait brusquement bondi. Il pouvait donc différencier les quatre vieillards : Nils Gratz par l’odeur, Ipère par le bruit de ses ronflements, Mont-Ostie par les balbutiements de ses innombrables prières, Clepe par les ballotements de sa bourse. Avec chacun, le blond avait commencé à adopter un comportement différent. Celui dont il s’était le plus rapproché était cependant certainement Mont-Ostie. En effet, le prêtre avait trouvé en Erwin un élève certes peu doué mais très patient, qui écoutait ses élucubrations durant des heures, et des heures.
Le reste de l’équipage semblait apprécier cette présence qui occupait bien le vieillard, leur permettant de se reposer de ses interventions subites.
- Terre en vue ! Hurla Jone Snow.
Passé sous forme de renard, celui qui avait dû être repêché plusieurs fois par les autres membres de l’équipage semblait s’extasier devant la grandeur de l’île vers laquelle ils se dirigeaient. Il remuait la queue, sentant la main d’Erwin qui le caressait dans le sens du poil en regardant dans la direction qu’il montrait de la patte. Une grande partie de l’équipage poussa des « Oh » et des « Ah », observant l’étonnant arbre qui se trouvait au sommet de la plus grande colline de l’île, surplombant tout le reste.
- C’est l’Arbre-Monde ! Fit le prêtre en pointant du doigt l’érable qui avait perdu ses feuilles, certainement en attendant le printemps. C’est l’arbre le plus sacré de ce monde, je le sais ! Je le sens ! Il est évoqué dans le verset 36… C’est lui !
Il s’agissait bien sûr d’un simple érable, bien que plusieurs fois centenaire, mais son ancienneté et l’aspect mythique qu’il dégageait, ainsi que son immensité et l’importance qu’il avait pour les habitants de l’île, en faisait l’objet de nombreux contes. Le vieillard s’était-il informé ou donnait-il ces informations par pur hasard ? Erwin ne put que faire un « Eeeeeeh » admiratif qui fut complété par le regard incroyablement profond d’Ella Taguay : il fallait qu’elle capture cet arbre dans un dessin rempli de milles couleurs !
Bientôt, le radeau qui avançait tantôt par des coups de pagaies improvisées par des planches, tantôt par l’impitoyable exploitation d’Ella et Erwin en tant que moteur grâce à leur force inconsidérée, sûrement encore un plan diabolique de Viktor pour remplacer le moteur cassé par deux matelots oubliés sur Shabondy, arriva sur les côtes de l’île. Des regards émerveillés, ébahis les accueillirent. N’ayant évidemment ni matériel d’entretiens, ni rasoirs quelconques, les barbes avaient poussé dans l’immense majorité des cas. Le duvet que Mama portait au visage lui donnait l’apparence d’un vieux monsieur qui aurait oublié de s’entretenir. L’odeur qui se dégageait du groupe était à la fois insoutenable et incompréhensible. En somme ? On se demandait ce que des naufragés faisaient ici.
- LA TERRE FERME ! Hurla Yoann en embrassant l’herbe séchée, en raison de la saison, se teintant les dents de marron. - Une douche ! - Une cuisine ! Ordonna Mama Ité en jetant un regard noir à la foule.
Les exigences des uns et des autres commencèrent à pleuvoir, mais ce fut bientôt un homme d’envergure, alerté par l’étrange présence grâce à la base marine et à ses hommes, qui arriva ici. « Le Chevalier Ardent », le plus prestigieux des gradés de l’île en personne, avait décidé de se déplacer pour échapper aux malheurs de l’administration. Il était suivi d’un secrétaire qui grognait et n’attendait qu’une chose : le remettre au travail dès qu’il aurait fini.
- Qui êtes-vous et que venez-vous faire sur ce… Comment avez-vous pu traverser la mer de Grand Line avec ce rafiot ? - Bah… Bizarrement, les monstres marins ne nous ont pas approchés, la chance ! Fit innocemment Yoann, prenant la parole en s’approchant, une goutte de sueur – ou plutôt un tonneau de sueur – sur le visage.
Il savait pertinemment qu’Erwin les avait repoussés à de nombreuses reprises, et qu’en réalité leur instinct de survie avait poussé la plupart de ces créatures à ne pas tenter leur chance.
- Vous avez devant vous l’équipage du grand Vice-Amiral Nils Gratz ! Annonça-t-il. - Oh, le « fameux ».
Presque sur un ton de dédain, il avait constaté à l’évidence que la réputation du Gratz ne faisait que grandir. Grand mal lui en face, il était à présent l’une des étoiles montantes de cette génération, malgré son grand âge. On lui attribuait plus de mérites qu’il en avait, mais on considérait aussi que c’était le pire équipage de la marine, et que pour torturer quelqu’un il suffisait de l’envoyer faire un tour chez les Gratziens.
- Amenez-les et logez-les à la base ! Allez, tout de suite ! Commanderait l’homme tandis que des soldats débarqueraient.
La foule serait alors dispersée, alors que l’arrivée remarquée de ces hommes et de ces femmes avait commencé à remplir les potins de la ville. On n’attendait plus qu’une seule chose maintenant : quel désastre avaient-ils amené avec eux cette fois-ci ?
Apu D'Soul
A peine eurent-ils commencé à se diriger vers la base qu’Erwin sentit quelqu’un qui s’accrochait à son tee-shirt. Il se retourna, sans penser à baisser les yeux. C’était pourtant là qu’il trouverait son interlocuteur, un homme d’une taille relativement petite : un nain aux oreilles fourchues, qui appartenait à une sorte de dérive génétique due à de la malnutrition sur plusieurs générations. Remontant ses lunettes cassées, grattant sa tête couverte d’au moins cinq cheveux qu’il peignait régulièrement, il semblait attendre que le blond lui dise quelque chose. Le silence fut cependant plus éloquent, et tandis que la plupart des membres du Compost avaient pris la direction de la base avec Marcus Plétoïde, « Le Chevalier Ardent », d’autres pourraient assister à cette scène qui semblait sortie de nulle part :
- Maître.
Il s’inclina devant le gamin qui ne comprenait pas le sens de ce mot, mettant un bras en travers de son corps, baissant la tête, un genou à terre qui le rabaissait encore.
- Vous êtes revenu, Ô Parcimonieux Dépensier. Votre serviteur vous a attendu tout ce temps, et a le plaisir de vous inviter à venir consulter votre coffre. Vous venez bien « la » récupérer, n’est-ce pas ?
Il semblait sous-entendre qu’Erwin saurait de quoi il s’agissait. C’était cependant sans compter sur son absolue incapacité à comprendre ce qu’il se déroulait. Pourtant sa réponse, « Eh ! », sembla illuminer le visage du nain. « Encore une fois, il ne touchera pas à ses sous. » se dit-il, sans comprendre pourquoi tant de personnes restaient autour de lui, et pourquoi l’odeur d’eau de mer était si forte en sa provenance.
Erwin
Nils Gratz
Pépé Péteux
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Lun 27 Avr - 1:42
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
DES CHIOTTES ! La réponse avait été sans appel. Nils avait vagabondé depuis bien trop longtemps et était resté dans une situation bien trop inconfortable pendant des lustres, son seul objectif serait alors connu de tous même s’il avait eu recourt à la mer pour déverser son « surplus de poison », tant et si bien qu’il n’avait pas réellement besoin d’utiliser ces commodités : non, c’était plutôt pour le plaisir de pouvoir trôner dignement qu’il s’était joint au brouhaha.
Vite interrompu par les différents événements en direct, le vieillard se dirigea finalement vers son hôte avec un nouveau bâton de fortune. Le bras du grand-père s’était tout de même pas mal bien ressoudé et même si son amplitude de mouvement avait été altérée pendant plusieurs jours, il pouvait maintenant s’en resservir comme si de rien n’était : ses talents de médecins étaient véritablement une aubaine.
- Ma maison… le bateau…
Le pauvre Alter Kangou s’était vu retirer bon nombre de ses biens depuis qu’il avait rencontré le vieil homme. Même s’il avait maintenant une rente digne de ce nom au poste de sergent au sein de l’équipage de la marine, le charpentier pleurait à chaude larme après chaque morceau du navire premier du Compost qui s’éloignait. Malheureusement pour lui, sa traversée ne fut couronnée que par divers débris se détachant qui, en plus de réduire l’espace vital de chacun des membres du Compost, sauf celui de Mama Ité bien entendu, avait fait fluctuer sa thymie d’une façon plus que défavorable. Ainsi, le simple fait de percevoir des constructions dignes de ce nom avaient ravivé l’âme du charpentier et cet arbre en plein milieu de l’ile lui offrit une nouvelle vision. - Et si on l’abattait ?
Presque suppliant, il lançait sa réplique telle une supplique à qui l’entendrait. Nils ne réagirait pas tout de suite, préférant alors prendre la parole envers le gradé de la marine. Le vieil homme se gratterait simplement la barbe en guise de réflexion tandis qu’il penserait à haute voix.
Ça a pas mal changé Water Seven quand même… j’persiste à dire qu’un arbre… bah ça fait moche. Bon ! On est venus chercher « El Perceptor » ! Le grand-père avait une nouvelle fois oublié le nom du navire qu’il devait récupérer mais il suivrait les hommes du chevalier ardent sans pour autant faire d’histoire : le moindre confort lui ferait le plus grand bien en réalité. Depuis quand les vieillards se devaient de vivre dans de telles conditions ? Même Nils se le demandait.
- Tu es un croupier Tomane !
Un homme assez hirsute du Compost avait pris la vigie à partie. Depuis qu’il n’avait plus vraiment d’endroit pour se mettre en hauteur, le vieux Clepe avait dû élire domicile avec le bas peuple au sens propre du terme. Malheureusement pour le Compost, ce dernier avait donc tout le loisir pour s’aventurer à divers méfaits et lorsqu’il descendit du navire, c’est son ouï qui fit des siennes : « la » récupérer ? C’était une évidence ! Une liste de clients fortunés… pour faire fortune !
Un filet de bave s’écoula le long des lèvres du vieux roublard qui ne savait pertinemment plus trop où se mettre puis ce fut le carnage : son œil fut irrémédiablement attiré vers le petit être mais surtout en direction d’une sorte d’ouvrage qu’il tenait en main. Clepe se mit alors à siffler comme si de rien n’était même si ça ne lui offrait que peu de discrétion et encore moins de crédibilité. Le vieillard tenterait alors de subtiliser le grimoire du rat de bibliothèque… pour une fois que sa cible n’était pas Ipère Palnore… d’ailleurs… où était-il lui ?
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Nils Gratz
Viktor Rosenbaum
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Lun 27 Avr - 22:14
Si Apu d'Soul alours il y a de l'or
Fort heureusement, on est enfin arrivé à de la terre ferme. Je continuais de doucement me raser, j'avais le bénéfice de posséder mon propre rasoir. Certains auraient d'abord essayé de me l'emprunter mais ont été rapidement dissuadés par ses particularitées mécaniques. Bien entendu que je n'use pas d'un vulgaire couteau comme un barbare! J'ai de la dignitée quand même! Et puis, c'est bien plus ergonimique ma petite invention; un simple passage rapide et c'est propre comme un sou neuf! Je suis un marquis, je ne peux pas supporter la saletée, surtout sur ma propre personne, donc aussi difficile que ça ait été, j'ai essayé d'entretir au mieux ma petite section de l'épave dont seul des miracles dont j'ai été une cause ont permis de faire flotter jusqu'ici. Quelle idée en plus! On aurait pu simplement attendre qu'on nous apporte le navire sur Shabomachin et tranquillement circulé jusqu'ici avec un navire décent!
Soudain le brouhaha me surprends alors que je me rasais et je me coupe un peu.
BON SANG DE MERDE!
J'attrape rapidement un chiffon pour presser contre la petite coupure. J'enrage de ces cons parfois!
Je me rase, espèces de primates!
Je soupire de colère et finit de m'employer à ma tache alors qu'ils débarquent en masse. Il faut de la concentration et de la rigueur pour faire les choses correctement. Je me frottre le visage pour retirer les poils et c'est bon. D'un geste de dédain, je lâche la serviette sur une caisse et j'enfile ma veste et saisit ma canne avant de rejoindre la bande de nouilles sèches sur la terre ferme. L'air frais de terre m'emplis les narines. Ah! Enfin! Je marche en me tennant droit et fierement. Ah, enfin, je pourrais peut-être retrouver la civilisation, ou dumoins quelquechose qui s'en rapproche. Je rejoins le Vice-Amiral Gratz alors qu'il discutait avec un bien étrange vieillard, ignorant le gosse autiste qui le suivait jusque là. Enfin, certes, je jette un regard rapide mais pas plus.
Vice-Amiral, c'est "L'Interceptor" je crois, comme "interception", vous savez... l'acte d'attraper quelquechose en mouvement...
Je lui fais un faux sourire qui transmet mon sarcasme avec tact, quoique il serait assez stupide pour le prendre comme de l'aide véritable. Je tourne mon attention à l'autre étrange vieillard. Décidément, ils se multiplient!
J'aurais peut-être continué à rester avec ces gens là si mon regard que je jettais encore en direction de l'attardé mental n'avait pas intercepté justement une vile créature à l'apparence répulsante. Enfin diable, avec un nez comme ça, ça pourrait être un voleur, un charlattan voir pire encore.....
...un banquier.
Je m'approche lentement, regard hautain vers la chose qui semble harceler le jeune enfant. C'est certes un idiot, mais je vais pas laisser ça passer. Dans le pire des cas, Nils serait capable de nous faire perdre du temps sur une mission à la con juste pour sauver ce gamin! Je veux rentrer moi! Vous y pensez à moi?
Qu'est-ce que tu lui cherche... chose? Je suis le Marquis Viktor Rosenbaum, sache que je pourrais ordonner ta mise à mort si jamais ça me chantait. Ce gosse est sous ma protection.
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Jeu 30 Avr - 0:17
Apu D'Soul, Yoann Arthur Baltran
La scène fut d’une vivacité sans pareille. Lorsque Clepe Tomane était attiré par un trésor, il devenait un véritable ninja. Son mouvement brusque fut cependant bien trop vif pour un être humain normal, et lorsqu’il arriva au niveau du livre de compte que tenait le nain difforme, une main l’empêcha d’atteindre son objectif et l’envoya sur le sol dans lequel il s’enfonça de bien cinquante centimètres. La main d’Erwin, par un réflexe surhumain, avait réalité ce malencontreux incident duquel se relèverait le vieil homme sans problèmes… Pourtant, le livre de compte aurait été dissimulé sous le haillon pendant ce temps.
- L’homme pédant n’est rien, RIEN comparé au GRAND ECONOME ! Hurlerait le banquier tandis que de l’écume commencerait à sortir de sa bouche.
Il n’était plus tout jeune, et cette écume n’était autre que de la bave qu’il n’arrivait pas à garder en lui. L’aspirant dans un bruit très peu ragoûtant, il finit de s’essuyer d’un revers de la main, affrontant du regard Viktor Rosenbaum qu’il avait traité « d’homme pédant ». Un large soupir s’extirpa de la bouche du journaliste qui s’approcha du petit groupe. Yoann tenterait ici d’adoucir la situation, et il ouvrirait la bouche pour parler quand brusquement le nain prendrait la main d’Erwin en hurlant :
- FUYONS, MAÎTRE !
Et alors qu’il commencerait à courir, le blondinet croirait à un jeu que ce personnage inoffensif avait commencé. Si Clepe ou Viktor voulaient le suivre, il faudrait courir. En tout cas, malgré son âge, il était assez rapide le bougre, et ce n’était que les regards un peu intrigués du garçonnet un peu débile qui marqueraient les temps d’arrêts qu’ils devraient prendre. A grandes enjambées, ils arriveraient cependant devant la banque, tandis que plus loin, Yoann baillerait en disant sur un ton amusé :
- J’ai des trucs à faire, amusez-vous bien.
Et il s’éloignerait dans une autre direction. Il était à Saint-Poplar, ça voulait dire qu’il y avait cet endroit qu’il devait visiter. Les choses allaient devenir intéressantes.
La banque se nommait Grignotte : c’était une banque à la réputation un peu spéciale… Puisqu’elle était réputée pour « grignoter » l’argent de ses actionnaires et de ses clients. En effet, après de longues années durant laquelle son système de sécurité avait été à la pointe de la technologie, elle fut écartée par de nombreuses autres banques aux systèmes de sécurité tous plus performants les uns que les autres. Le problème des services qu’elle offrait c’est qu’appliqués au plus grand nombre, ils prélevaient des taxes relativement peu importantes, mais lorsque le nombre de clients avait commencé à baisser… Malheur ! Il avait fallu entretenir tous ces vieux systèmes mécaniques, et la banque commença alors sa descente aux enfers. Heureusement, avec quelqu’un comme le Grand Parcimonieux, il allait y avoir les fonds suffisants pour relancer le…
Ah, tiens, le blondinet avait l’air vraiment débile. S’agissait-il vraiment de son maître ?
Jean-Pierre Mont-Ostie, Ella Taguay
- LA BASE ! Hurla Ella en s’approchant des murs pour les peindre… Avant de remarquer que son matériel était tombé à la mer comme tout le reste.
Ses yeux commencèrent à s’embuer, elle avait envie de pleurer, elle voulait même hurler ! Sans son matériel, comment allait-elle colorier la base ? Comment allait-elle… Elle renifla un long moment avant de se tourner vers Mont-Ostie qui semblait toujours captivé par l’Arbre-Monde, et qui se cogna contre le premier mur venu.
- ILLUMINATION ! Dit-il en se relevant et en attrapant le bras d’Alter Kangou. L’Arbre-Monde m’a parlé ! Il m’a dit d’aller le rejoindre !
L’Arbre-Monde lui avait parlé ? Le Vice-Amiral à la tête du cortège tenta de ne pas prêter attention à ces élucubrations, surtout qu’il allait falloir que tout ce petit monde passe par la douche avant de faire quoi que ce soit d’autre. Il fit une rotation sur ses talons et s’apprêta à s’adresser au groupe… Avant de remarquer qu’il avait bien dégrossi depuis tout à l’heure :
- MAIS OU EST-CE QU’ILS SONT TOUS PASSES ?! Hurla-t-il tandis qu’il se souvenait finalement que la réputation du Compost était un véritable fléau…
Le pire équipage de la marine était sur son île. Comment allait-il les contrôler ? Ella s’approcha du vieillard, légèrement gênée, sans prêter attention aux hurlements du premier haut gradé qui s’égosillait en s’inquiétant de l’état de son havre de paix après le départ de la troupe.
- Nils…, dirait-elle en tentant de faire des yeux de merlan-frit. Je veux peindre l’arbre, j’ai besoin de peinture. - Oh, MAIS BIEN SÛR ! Peignons l’arbre pour figer ce souvenir dans l’esprit des habitants de l’île. - Si vous cherchez de la peinture, lâcha un sergent naïf en s’approchant du groupe. Il y a l’Académie d’Art.
C’était là qu’ils allaient aller si le vieillard ne les en empêchait pas… Toujours sans s’être lavés et en ressemblant aux plus grands déchets de l’île.
Spoiler:
Erwin empêche Clepe de voler le livre de comptes, par réflexe, et Apu D'Soul après avoir insulté Viktor se barre. Tu peux les retrouver devant la banque (un batiment en mauvais état sur lequel il y a marqué GRIGNOTTE) si tu les suis, Viktor, pareil pour Clepe. De son côté, Yoann décide de s'éloigner.
Côté base, Ella veut de la peinture : si tu ne l'en empêches pas, direction, comme des pouilleux, vers l'Académie des Arts !
Erwin
Nils Gratz
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Jeu 30 Avr - 18:40
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
Bah à la douche… La réponse de l’ancêtre à « Mais ils sont où » avait été sans équivoque et surtout formulée sans aucune preuve. L’auriculaire dans le nez pour y déloger sans doute un trop plein accumulé depuis quelques jours, semaines ou mois. Du coup, lorsque l’on évoquait la position éventuelle de l’équipage, eux qui venaient de vivre un confinement forcé, Nils ne comptait absolument pas les retenir de visiter l’ile. Après tout, avec les derniers événements, les pauvres membres du Compost avaient bien mérité un peu de temps libre pour marcher et éviter l’atrophie des muscles.
Tiré de ses rêveries par le regard de chat beauté de Ella, Nils se baissa quelque peu pour écouter de façon attentive les dires de la jeune fille. De la peinture ! Nils écarquilla les yeux et frappa ses deux mains ensemble, c’était une évidence, c’était LA solution !
MAIS OUI ! Le Vice-Amiral exulta lorsque son homologue vint à proposer de figer le souvenir dans l’esprit de tous les habitants de l’ile, ne pouvant donc que renchérir davantage encore, l’ancêtre répondit par l’affirmative : la solution était toute trouvée ! A l’image de Hansel et Gretel, il suffisait de semer plusieurs graines dans l’espoir que ses petits-enfants, s’ils passaient dans le coin, seraient alors en capacité de retrouver les traces du vieil homme.
Et même dans l’esprit des visiteurs ! Bien vu camarade ! Merci ! Nils devait être malade : appeler « camarade » un de ses collègues de travail était particulièrement inhabituel mais c’était la première fois depuis plusieurs années maintenant qu’une personne vint au secours du vieux Gratz dans l’optique de retrouver les siens. C’était si beau qu’il aurait pu en avoir une larme à l’œil et finalement, ce fut un autre sergent qui vint apporter une nouvelle aide… décidément, c’était trop beau pour être vrai : il fallait saisir la perche !
Vous avez raison ! Au diable la douche ! Au diable la propreté, tous à l’académie d’art ! C’est parti ! Sans crier gare, Nils venait de regagner un entrain phénoménal malgré l’odeur pourrie qu’il dégageait. Son odorat altéré faisait qu’il ne le percevait pas vraiment et ils partiraient donc au pas de course en direction de l’académie d’art. Bientôt, l’arbre saint serait couronné tel le plus beau joyau du monde. Faussant donc compagnie à son homologue si ce dernier ne le rattrapait pas, Nils invectiverait tout passant dans l’objectif de retrouver le bon chemin en direction de l’art… au pire, s’il ne la trouvait pas, avec un peu d’acide, il pourrait sans doute laisser un message pour les générations à venir à même le tronc d’arbre ?
- Dites… c’est vous qu’on doit voir pour avoir des outils…
Alter Kangou était déjà parti loin dans son plan en s’adressant à l’amiral en poste. Le confinement sur une épave ne lui avait pas réussi, lui avait pourtant l’habitude de pouvoir admirer son travail fini et accepté par tous, il avait toujours été intransigeant mais ouvert d’esprit quant à l’idée de bâtir et d’améliorer ses œuvres. De voir une telle épave avait donc pas mal altéré la vision de son travail, il fallait qu’il redore son blason.
- Il me faudrait une scie circulaire de diamètre… vingt… ou trente peut être ?
L’odeur de poisson pourri se dégageait du vieillard qui réfléchissait. A l’image de Nils, il se triturait la barbe… comme s’il réfléchissait à la taille nécessaire de la scie pour couper l’arbre. Se rendant compte qu’il avait oublié l’unité de mesure, il ajouta tout simplement d’un ton distrait.
- Mètres… oui mètres bien sûr ! Ou avais-je la tête…
Cet hurluberlu risquait tout bonnement d’avoir monopolisé le vice-amiral un temps suffisant pour l’empêcher le duo de peintres de malheur mais il avait ses raisons après tout : il faudrait bien une embarcation pour repartir…
Clepe se vautra tout bonnement au sol en manquant de saisir le grimoire. Grimaçant devant son échec, il croisa les bras d’un air boudeur… le pauvre homme était assez peu bavard parce qu’on lui avait souvent dit de rester le plus discret possible. Il attendrait ainsi plusieurs minutes avant de s’éloigner discrètement… laissant ainsi Viktor se prendre la tête avec le banquier. Tomane hoqueta en voyant que le jeune blondinet prenait la fuite avec le Dobby… ne pouvant laisser ça passer sans rien faire, le vieil homme eut un sursaut et entama une course effrénée tel un ninja compétent pour les suivre à distance. La vigie voulait obtenir ce livre de comptes et il l’aurait !
Mon… précieux… Une banque… délabrée certes, mais une banque… les yeux du voleur compulsif venaient de s’écarquiller comme jamais, révélant de fait une envolée littérale vers les hauteurs dans le but de se rapprocher au maximum de Apu D’soul, le seul et l’unique détenteur du grimoire. Si rien n’était fait pour l’empêcher, alors Clepe serait reconnaissable lui aussi à l’odeur mais chercherait principalement à pénétrer les lieux de la « prestigieuse » banque…
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Nils Gratz
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Sam 2 Mai - 9:55
Si Apu d'Soul alours il y a de l'or
Un brigand n'est ni grand ni économe mais il est très certainement disposé à des actes de malfrats. J'examinerai votre cas d'un arrière discret.
Je suis reposé, dégouté par la bave qui sort de la bouche de la chose à longues oreilles. Est-ce que l'on est certains que c'est pas un cadavre animé par une quelquonque énergie? Sa peau a l'air clairement putréfiée et son odeur est horrible... Quoique cela pourrait être celle du gamin en fait. L'équipage du Compost semble être nullement informé dans l'art d'être hygénique en toutes circonstances.
Soudain la créature empoigna le gosse et hurla de fuir avec son... maître? Qu'est-ce que c'est que ces chantonettes? Mais il est en train de kidnapper l'enfant ma parole! J'en écarquille les yeux avant de froncer les sourcils. Il est rapide, le bestiole! Je m'élance à la poursuite de ce criminel, kidnappeur. Enfin! Sinon Nils va insister pour passer 40 ans sur cette ile! Et puis, là, il ne pourra pas non plus critiquer mes méthodes.
Je continue de courir pour rattrapper le gosse et le petit monstre, toujours un peu trop loin derrière pour les attraper, mais assez proche pour les suivre.
Enfin j'arrive devant un établissement qui sent la ruine à plein nez. Une banque? JE LE SAVAIS! Bien entendu qu'il n'y a rien de plus diabolique que les banquiers! Ce sont des avares et des cupides qui n'aiment que l'argent et se baignent dans de l'or! Cette créature a dû devenir difforme sous le pouvoir corruptif de sa propre aviditée! "Grignotte"? Coïncidence, je ne pense pas! En plus de ça ils avouent ouvertement qu'ils ne font que voler l'argent de leur clients! Peut-être veulent-ils forcer le gosse à faire un emprunt? Après tout, il serait bien trop stupide pour realiser ce que veux dire le papier qu'on va le forcer à signer! Il sera endetté jusqu'au cou et Nils va sûrement essayer de piquer dans la paye de tout le monde pour "aider le pauvre petit"! NON! Hors de question!
Je réajuste un peu mes vêtements avant d'ouvrir la porte avec force, la lumière du soleil dans mon dos, ne laissant sûrement que la vision d'une silhouette noire en contre-jour aux perfides financiers qui doivent infester les lieux. Je respire fortement, encore un peu à bout de souffle par cette course-poursuite.
Je vous ai retrouvé, flibustier cambriste! Comment osez-vous ainsi forcer la main d'un enfant? Décidément la corruption de vôtre âme d'argentier ne connaît donc aucune limite! Je tacherai de vous laisser une marque permanante que tout le monde puisse voir vôtre putriditée!
Je m'avance et lève ma main droite avant de frapper la chose de l'arrière de ma paume. Je saisis le gosse et le tire pour le mettre derrière-moi, loin de cette créature, ce.... ce banquier.
La prochaine sera ma canne, Midas!
Je me met entre le banquier et le gosse. L'argent du Compost et donc en conséquence mon train de vie personnel est en danger! Je ne peux pas laisser cette chose ainsi se forcer comme une créature de la nuit pour sucer le sang doré des personnes!
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Sam 2 Mai - 21:42
- Que… Quoi… Hein ?!
Le Vice-Amiral s’apprêtait à interpeller son homologue pour lui dire qu’il faisait une grave erreur, mais le charpentier avait pris son attention trop rapidement. C’était un chevalier, LE chevalier même. Pourtant, son esprit était contraint par diverses informations qu’il ne pouvait traiter toutes en même temps. Il tenta pourtant de se défaire du vieillard qui lui demandait une scie, mais pour quoi faire ? Ah, il perdait du temps !
- Envoyez des soldats protéger l’arbre ! Ordonna-t-il à un lieutenant. Quant à votre scie, vous pouvez vous la… Comme si quelqu’un était assez puissant pour découper cet arbre ! Il est notre plus grand trésor !
Il était loin d’être bête, et avait interprété la situation. Bien sûr, l’arbre devait être protégé de ces guignols qui débarquaient sur son île. Pourtant, la moitié de la troupe avait déjà disparu tandis que l’autre entrait nonchalamment dans la base pour prendre une douche, se raser ou préparer à manger pour un régiment. Il désespérait, il n’était pas là pour faire la charité. Il fallait qu’il agisse le plus vite possible, sans quoi son honneur serait à jamais bafouer. Enfin, il doutait que quelqu’un ait la force de détruire cet arbre ! Surtout s’il fallait traverser la myriade de soldats qu’il comptait y poster.
Jean-Pierre Mont-Ostie, Ella Taguay
Ella avançait en sautillant tandis que Mont-Ostie suivait la petite troupe dirigée par cette femme-poisson. Il semblait profondément prendre en compte leur mission sacrée, et tandis que sa réflexion l’amenait à rejoindre l’Arbre-Monde, il fallait avouer que le détour par l’Académie des Arts était un appel du Divin. En effet, quoi de mieux pour capturer l’essence et la beauté de l’Arbre-Monde que l’Art lui-même ?! Quoi de mieux qu’une toile magnifiquement réalisée par le meilleur artiste-peintre de l’île ?! Rien ! Rien n’était plus beau que cette beauté suprême qui émerger de la rencontre entre le réel et sa représentation. « Ceci n’est pas un arbre » pourraient dire les futurs rageux en regardant la toile… Mais c’était sûrement ce qui s’en rapprocherait le plus !
Et tandis que sa mission évoluait au fil des pensées, il s’avança jusqu’à la porte ouverte de la grande académie, un bâtiment qui devait avoir plus d’un siècle mais qui était constamment rénové. Sur l’enseigne étaient inscrits de mythiques paroles qui devaient être la devise de ces lieux : « Ne laissez pas la porte ouverte. Risques de courants d’airs. ». Quelle merveilleuse devise ! Ah ! Il était comblé par l’appel de son dieu.
- On toq…
A peine eut-elle commencé sa phrase que la porte s’ouvrit en grand.
Pizarro, Maître de l'Art Abstrait.
Un homme à la courte chevelure blonde dont une mèche lui cachait un œil sortit en trombe, de toute évidence furibond. Un grand courant d’air pénétra dans les lieux et vint soulever nombre de toiles qui étaient en train d’être peinte. Il se retourna, déclenchant le regard émerveillé d’Ella tandis que son corps couvert de peinture prouvait tout simplement sa profession, et qu’il se dévoila finalement :
- Moi, Pizarro, n’ai jamais été aussi humilié ! Vous êtes une bande d’incompétents, malgré tout ce que je vous ai appris ! Je m’en vais dans mon atelier, bande d’incapables !
Il se retourna et se retrouva face aux trois membres du Compost. Alors qu’Ella ne savait pas quoi dire, mais le fixait avec émerveillement comme si elle venait de rencontrer une idole, le regard de Mont-Ostie était tourné vers la feuille qui tenait la devise de l’école… Non, pas une devise, une prophétie ! S’agissait-il donc de sa terre promise ?! Il n’y aurait que Nils qui pourrait réagir à cet homme qui semblait de toute évidence sinon pédant au moins difficile à aborder.
- Qu’est-ce que vous me voulez ? Un autographe ?
Et pour cause : Pizarro était une célébrité dans son domaine. Son domaine ? L’art abstrait. Très abstrait, même.
Apu D'Soul
La poursuite se termina dans la banque. Alors que le banquier était en train de remplir les dernières formalités pour accéder au compte en utilisant l’empreinte digitale qui était comparée à l’aide d’une loupe à celle qu’il avait donné autrefois, méthode très approximative et qui n’était qu’une fausse vérification d’usage, Viktor approcha et frappa Apu D’Soul derrière la tête, attirant l’attention de ce dernier.
- L’humain bruyant est là, dit-il en se mettant en garde. Le Grand Parcimonieux est le principal actionnaire de cette banque, râla-t-il en ayant vérifié l’identité d’Erwin après un simple « Oui » de la tête de son collègue presque myope. Il est l’homme le plus riche de ces lieux ! Sa fortune n’est jamais dépensée, elle ne fait que rentrer !
Sauf pour les taxes, mais il évita de le dire. Sortant le livret de compte, il ne vit pas Clepe Tomane qui s’approchait dangereusement. Il ouvrit à la page où se trouvait le nom « Erwin », dont l’identité était donnée de toute évidence comme si cela était normal. C’était bien lui, c’était le prénom que la marine lui avait donné après l’avoir retrouvé. Coïncidence ou simplement déduction due aux coutures sur ses habits de l’époque ?
- Regardez ! Ferait il en montrant la ligne qui concernait la dernière entrée d’argent du blond.
« 10.245.000.400 B. ». Dix milliard de berrys. Plus de dix milliard de berrys que le Compost pourrait récupérer, même si en réalité le nain n’avait pas l’intention de les faire sortir du coffre. Il y avait aussi dans ce coffre des possessions au garçon qui semblait perdu et observait les lieux comme on observe un endroit où on croit déjà avoir été. Quand Clepe Tomane serait en position, il pourrait entendre alors le nain dire à haute voix :
- Oui, c’est bien cela. Le maître possède dans son coffre une fortune incommensurable. Si vous êtes son ami, je peux vous y emmener aussi… Pour que vous observiez la fortune du Grand Parcimonieux.
Viktor n’aurait aucun mal à déduire qu’avec le vétusté des lieux et les systèmes complexes qui semblaient être en place si on en croyait la ligne de chemin de fer qui était visible au fond et semblait s’actionner par une série de levier pour indiquer la destination, les taxes prélevées montraient que la fortune du jeune homme était sûrement en réalité deux ou trois fois plus élevée il y avait quelques mois. Mais qu’importe, au bout du compte ? C’était la promesse d’une vie de richesse même en étant dans la marine.
Pour Erwin, ça ne semblait pas avoir d’importance. Des voix trottaient dans sa tête, et il observait les alentours, tandis qu’on lui faisait quelques sourires amicaux. Il semblait peu réactif à ce genre de stimulus, mais son sourire candide apparaissait en échange de ceux qui voulaient bien lui adresser de l’attention. Allaient-ils aller jusqu’au coffre ou seraient-ils condamnés à attendre que Viktor en ait décidé autrement ?
Spoiler:
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Erwin
Nils Gratz
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Dim 13 Sep - 19:57
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
L’ancêtre était ragaillardie : toutes ses péripéties sur son petit bout de bois s’était vite retrouvé oublié en considérant qu’il avait là une chance unique, une chance qui risquait de ne pas se reproduire deux fois… le cul du vieil homme débordait de soba lorsqu’un homme sortit finalement de l’imposante école d’art tel un maitre des lieux. C’était une nouvelle fois une chance hors du commun et Nils ne pouvait faire autrement que de la saisir au vol : il allait enfin pouvoir retrouver sa petite fille, c’était maintenant une certitude !
DE LA PEINTURE. Le vieillard s’était avancé de quelques mètres, son regard aurait pu être considéré comme méchant voire noir mais c’était principalement qu’il n’avait qu’une seule chose en tête : le moyen de laisser un message unique qui traverserait les âges.
Indélébile. Il lui avait fallu préciser : de toute évidence, il fallait trouver un moyen de laisser une empreinte qui marquerait les esprits. A l’image des écorces gravées par les amoureux, retrouvées par ces derniers des années plus tard, le nouveau vice-amiral devait faire en sorte que Chloé rentre à la maison. Le vieil homme n’avait que faire des velléités des autres et il espérait bien profiter de son statut pour obtenir ce qu’il voulait. En réalité, la peinture n’était qu’un moyen comme un autre… Nils aurait très bien pu utiliser son poison corrosif pour graver de façon magistrale cet objet de nature exceptionnelle. Il existait néanmoins une raison pour laquelle le vieil homme se démenait tant et n’utilisait pas son pouvoir, une raison que lui seule pouvait prendre en considération… il avait oublié qu’il pouvait.
- Mais je… Je peux la quoi ?
Alter Kangou était clairement déboussolé. Un branlebas de combat venait de retentir dans la caserne et le pauvre homme bourru ne sut quoi faire. Il resta là, seul, quelques minutes pendant lesquelles il réfléchissait intensément. Le pauvre charpentier en viendrait même maladroitement à bloquer le passage de nombreux marins sans faire exprès : faisant les cent pas, il empêcherait peut-être une mobilisation exceptionnelle jusqu’à ce que…
- EUREKA ! Je peux me la fabriquer ! C’est ce que vous disiez !
Cette fois-ci, le Kangou prit en considération son environnement et quelle ne fut pas sa surprise de voir que quelques marins s’afféraient également à porter du matériel ci et là tandis que son interlocuteur avait disparu. Initialement prévu pour répondre aux besoins de leur supérieur quant au fait de poster des hommes pour protéger le fameux arbre.
- Ah merci ! C’est gentil !
Le candide attraperait alors ce qui passerait à sa portée pour fabriquer son magnifique outil. Se postant ensuite dehors pour avoir suffisamment de place, le charpentier s’attèlerait à la tache et ce ne serait qu’en quelques minutes à peine qu’il prendrait quelques secondes pour observer son travail : une magnifique scie de près de vingt ou trente mètres de fortune gisait sur le sol. Portant ses doigts à sa barbe, une question se posait… comment la transporter ?
Une seule solution… j’vais devoir la trainer.
Ainsi, si personne ne l’en empêchait, la scie de fortune commencerait à racler le sol. Le Kangou devrait alors montrer une force exceptionnelle pour déplacer un tel engin… le contre-amiral pourrait alors être rassuré : la scie de fortune ne tiendrait évidemment pas le coup… en revanche, la force du Kangou pourrait potentiellement l’alarmer un peu plus.
Clepe resta bloqué. Il s’était suffisamment approché pour lire les quelques chiffres impressionnants de l’ouvrage. En réalité, il ne comprenait pas vraiment ce qu’il voyait mais il parvenait à changer de regard sur ce qu’il devait voler : à la base, ce n’était pas un objet qu’il devait prendre en chasse, c’était le gamin lui-même !
Heyyyyyy ! Mais c’est moi le voleur ! Et voilà. Là où excellait Clepe Tomane, il n’avait pas pu faire autrement que reconsidérer là où il était… il était avec un banquier ! C’était lui le voleur, il venait de se faire détrôner par bien plus petit que lui ! Ainsi, le vieil homme avait parler comme avec une voix d’enfant, comme si toute la déception du monde qu’il avait pu vivre se retrouvait dans l’intonation de sa phrase. Et voilà qu’il se dandinait maintenant ! Clepe avait échoué, tout simplement, et comme tous les enfants, il allait avoir besoin de réconfort, d’être considéré autrement. La moue tressauterait, les larmes monteraient, Tomane allait user de tout son art de manipulation pour redevenir le voleur compulsif et reconnu qu’il était.
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Dim 13 Sep - 20:40
Si Apu d'Soul alours il y a de l'or
Après m'être mis en défence du gosse me voilà frappé par des mots qui n'ont aucun sens. Hein? Il ose déclarer que le gamin est actionaire de cette pourriture se faisant passer pour un établissement diabolique banquaire? Je jette un regard au petit pour le surprendre le doigt dans une narine, raclant les verts du nez avec un air vide et attardé. Je reviens vers le charlatan, l'odieux dévoreur de fortunes avec un visage dégouté. Il ose essayer de me faire croire que ce.... cet imbécile incapable de dire plus que deux mots... serait un être assez machiavélique pour porter assistance à un établissement banquaire?! Quel insulte à l'intelligence de... qui que ça soit... Sincérement, personne à part le gosse lui-même et probablement le Gratz pourrait croire à ces balivernes!
Ha!
Mais quelle inso....
Un papier fut placé devant mes yeux que je saisit tellement je suis incrédule. Cette écriture... cette signature.... ces... montants? J'enfile mes lunettes de protection tellement je ne crois pas à ma propre vision, utilisant les lentilles comme loupes pour examiner de plus près l'encre. Oui... cela semble authentique... Je retire mes lunettes et masse les coins de mes yeux. Que diable est-ce donc? D'où sort cette fortune? Est-ce.... Est-ce donc réel? Cette fortune immense est... et bien elle est comparable à ce que j'avais avant ma ruine. C'est le genre de richesse qui attire tout genre d'intrigues et de malfrats. Si il s'avère que cette fortune est bel et bien réelle alors ce gosse a bien plus besoin de la protection de quelqu'un que je ne le pensait. C'est...
Ha! Me voilà à m'emporter dans des pensées altruistes et contraires à ma personne... J'allais donc me laisser emporter par une sorte de nostalgie ou de sympathie pour le cas de ce ras-moquette? Et puis quoi encore, quand j'étais de son âge, j'étais tout à fait capable d'assasiner mes propres parents de ma propre personne! C'est pas comme...
Je soupire voyant encore Erwin témoigner d'une stupiditée en concurence permamente avec celle du Vieux Schnoc du navire. J'ai l'impression constante qu'ils n'ont pas compris que c'était pas une course à la connerie! Mais bref... Ce gosse est incapable de se défendre, encore moins manigancer pour se protéger. Alors, et bien....
Il faudra qu'un noble adéquat, digne et d'une intélligence exceptionelle s'occupe de la situation. Quelqu'un de confiance, d'une force d'esprit particulière, débrouillard et adepte à ce genre de manigances de la plus basse sorte. Quelqu'un d'un charisme et d'une étiquette parfaite, un homme de la sociétée et de la cour... Hmmm, qui donc pourrait faire l'affaire?
Pourquoi pas.... Le Marquis Viktor Rosenbaum? Moi-même? En effet, il n'y a pas homme plus adéquat.
Ami? Je suis... son gardien. En attendant sa majoritée ou sa capacitée de gérer ses propres affaires , les affaires du jeune Erwin passent par ma personne moyennant son consentement.
Vous disiez que cette fortune est présente physiquement dans cet établissement? Alors soit, allons donc constater ce fait.
Rares sont les banques qui gardent les sous sur place. Ces voleurs spéculent, trichent, mentent, et prêtent. Ils fabriquent un argent qui n'existe pas et derrière leurs hauts murs et leurs coffres forts il n'y a que les rats et des mites. Mais c'est donc une chance, une chance unique: celle de sauver la richesse du jeune idiot de sa propre stupiditée et des mains avares et démoniques de ces... ces choses qui se disent "banquiers" qui ont profité pour raffler tout ce qu'ils pouvaient déjà de cette fortune.
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Dim 13 Sep - 21:19
Pizarro, Maître de l'Art Abstrait.
De la peinture… indélébile ? C’était quoi ça ? Une nouvelle sorte de peinture ? Il n’avait aucune idée de ce que signifiait ce mot. La peinture était rouge, bleue, jaune, et avec des mélanges elle pouvait prendre d’autres teintes… Mais le travail se faisait exclusivement sur la toile. Il n’avait jamais entendu parler de cette couleur. Fronçant les sourcils, le maître de l’art abstrait se creusa les méninges, et se dirigea dans son atelier en invitant les intrigants à le suivre. Il ne pouvait absolument pas leur faire croire qu’ils étaient supérieurs à lui, et ne pouvait donc, sous aucun prétexte, leur poser une question. Il regarda les différents pots de peintures qu’il avait, et regarda les cartes posées dessus.
Certes, il ne savait pas non plus lire et écrire. Son autographe était une simple croix, un graphisme très palpitant qu’il avait appris à faire de longues années plus tôt. La devise de l’école que Mont-Ostie était capable de déchiffrer avait été écrite par un de ses subordonnés. Il ne s’intéressait qu’à l’art, le vrai.
- C’est ça ! Hurla Ella en pointant un pot de peinture encore fermé.
Il fronça les sourcils : cette petite fille serait-elle une artiste aussi ? Elle avait à sa ceinture des pinceaux qui ressemblaient exactement aux siens, et des bouteilles de peintures qui portaient les mêmes symboles que les siens. Peut-être parce qu’il s’agissait des siens et qu’elle avait commencé à faire ses courses sans qu’il ne le remarque.
- Puis-je vous suivre pour voir cette peinture indélébile dont vous parlez tant ?
Il se montrait soudain moins pédant. Peut-être voyait-il en Ella un maître, ou dans le vieillard un mécène. Il semblait cependant tellement absorbé qu’il n’aurait pu se remettre d’un refus. Allait-il devenir le complice d’un crime ?
Apu D'Soul
Pour Erwin, la situation était incompréhensible. Il se curait le nez en attendant que quelque chose se passe, ayant perdu son seul intérêt, après avoir commencé à voir des lettres qui tourbillonnaient dans sa tête. Cette version de lui, la meilleure, n’était pas capable de déchiffrer. Il était encore dans un sommeil trop profond pour accéder à ce type de connaissances, et si son interlocuteur avait le malheur de lui apporter un livre… ! Les anciens matelots du Compost s’en souvenaient encore. La dernière fois, il avait détruit une caravelle.
Il était heureusement peu concentré sur les écritures, grâce à l’intervention bénite de Viktor. Quand Apu D’Soul se tourna vers lui, intrigué par cette auto-proclamation, il se contenta de hocher de la tête. Si le mouvement était plus lié à l’arrivée d’une petite sieste, elle servit au banquier de confirmation.
- Ô Grand Parcimonieux, Ô Grand Garant, suivez-moi, s’il-vous-plaît, fit-il en répondant à la requête de son interlocuteur.
Il actionna un levier, détournant son regard un instant de son registre, ayant baissé sa garde à cause de l’attitude du vieillard. En montant dans le wagon qui venait d’arriver, il dirait d’une voix solennel :
- Faîtes attention à votre tête, certains sont revenus sans.
Et le matériel enraillé se mettrait soudain en route. Les premières secondes seraient paisibles, mais un ingénieur comme Viktor verrait tout de suite le problème : il n’y avait aucun levier pour arrêter le wagon, signifiant simplement une absence totale… de freins. La première descente serait tout aussi brusque qu’inattendue. En quelques secondes, à peine, ils passeraient à un plan d’inclinaison bien trop bas pour qu’un corps normal puisse l’endurer paisiblement.
Erwin, qui venait de s’endormir, ne vit rien de tout cela. Le trajet se passerait donc entre un Apu D’Soul qui comptait les coffres pour savoir lequel était celui de son maître, un Clepe Tomane qui se serait peut-être infiltré sans aucune barre de soutien et un Viktor dont le trajet serait sûrement un combat entre la vie et la mort…
Il affronterait successivement des chauves-souris, une araignée géante qui tenterait de les arrêter et, en dernier lieu, l’absence de frein qui, lorsque Apu D’Soul dirait « C’était celui-ci. » les obligerait à faire demi-tour… D’une manière ou d’une autre.
Erwin
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Lun 14 Sep - 9:29
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
Naméoh ! Toi-même le débile ! Décidément, les jeunes c’est plus ce que c’était… Nils avait une nouvelle fois mal compris ce que le jeune peintre lui avait renvoyé comme information. Pensant qu’il venait de se faire insulter, il vit que Ella avait récupérer ce qu’il fallait, il était maintenant nécessaire de rejoindre au plus vite cet arbre « toile » afin d’y laisser une trace « indélébile ».
Laissant donc son regard fureter un peu partout dans l’atelier, Nils emprunta lui aussi un peu de couleur argent et un peu de couleur or. Il fallait que le message claque ! Il était nécessaire de faire le maximum pour que l’ensemble de la population, des futurs touristes et surtout de sa fille, sachent enfin où aller pour retrouver le coupable du crime… enfin, l’homme qui était passé par là.
Venez donc ! On aura besoin de bras pour bien que ça reste surtout… Le vice-amiral était maintenant sorti de la bâtisse et regardait en direction de l’arbre qui surplombait le paysage. Mettant sa main pour se protéger du soleil, il attendrait alors que tout le groupe soit présent pour annoncer la mise en marche.
Ce sera par-fait ! Faisant un cadre avec ses deux indexs et pouces, il imaginait déjà son message incrusté dans les mémoires de l’ile. Se retournant et prenant son rôle de vice-amiral très à cœur, le grand-père commencerait à donner ses ordres.
Bien ! Pour l’opération, chacun aura un rôle pré… Malheureusement, Nils fut contraint de laisser son speech de côté : un bruit de crissement affreux résonnait dans la ville et se rapprochait au fur et à mesure avec… un chant ?
- Hey oh… hey oh… j’m’en vais au boulot, on va abattre ce bouleau, hohohoho !
Kangou se sentait un peu esseulé : l’ensemble de l’équipage du Compost l’avait laissé tomber pour aller vers de nouvelles aventures et c’était à lui qu’incombait la lourde tache de réparer le navire… ou du moins ce qu’il en restait. En réalité, le vieil homme espérait simplement trouver de quoi améliorer un peu le radeau de fortune mais pour ça, c’était de bois dont il avait besoin et la vue de cet immense arbre offrait de nombreuses possibilités au charpentier. Avec un peu de chance, il pourrait même mettre son talent à l’œuvre et fabriquer un tout nouveau vaisseau.
Totalement dans ses pensées, le vieil homme chantonnait et ne parvenait tout simplement pas à prendre en compte son environnement. Ainsi, sa longue scie incommensurable trainant à même le sol passa devant une bâtisse d’art qu’il ne reconnut pas et donc devant le groupe de Nils et des artistes. Si un crime parvenait à être empêché avec Kangou, nul doute que Nils aurait toute la place pour laisser son message.
Aujourd’hui serait un jour sombre pour l’ile, c’était certain : sans doute que l’échine du gestionnaire de l’ile venait de trembler une fois de plus en réalisant que le Compost était sur ses terres…
Je prouverai aux autres que je suis le meilleur ! Clepe était persuadé qu’il avait quelque chose à prouver. Ragaillardi par son échec, il userait de tout son talent pour se fondre dans la masse ou plutôt le décor. Le jeune garçon avait beaucoup de bien à dérober ?! Grand bien lui fasse ! Le Tomane irait cherchait la pierre philosophale, l’objet ultime que cachait cette fameuse « institution de voleurs » que l’on appelle une banque.
Sûr de lui, le vieil homme dépasserait le petit groupe d’un pas sûr pour rejoindre les espèces de wagons immondes en espérant qu’on ne l’ait pas remarqué… ce qui pouvait tout de même relever de l’exploit.
Merde… comment ça marche ? Le chapardeur alterna son regard entre le groupe qui avançait et ce qu’il devait faire. Il devait trouver une solution le plus vite possible et ainsi, il ne put se résoudre qu’à une chose : appuyer sur tous les boutons qui étaient à sa portée afin de faire décoller le bordel. A lui les richesses de la banque !
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Lun 14 Sep - 10:21
Si Apu d'Soul alors il y a de l'or
Visiblement la sécuritée n'était nullement la prioritée de cette organisation de charlatans. Cette déclaration que certains revenaient sans tête me fit plisser des yeux et foudroyer du regard le petit nain difforme. Je n'étais pas certain de dicerner entre le fait ou la menace... voir si c'est les deux. En tout cas, je n'ai aucune confiance en ce genre de créature monétaire, mais nous n'avons aucun choix que de monter à bord de leur véhicule aussi entretenu que le derrière du Vice-Amiral Nils.
La machine plus ancienne que l'ancien se mit en route avec les sons désagréables du materiel mal entretenu. Ah comme ce son me crispe, me fait souffrir! Ça attaque mes oreilles avec un tel affront que j'en étrangerai la cause si ce fut vivant et doté d'un cou! Mais mon attention se dirigea rapidement sur un point... Il n'y avait pas trop de résistance à notre avancée. Sur une machine aussi délabrée, les freins auraient tendance à frotter les roues et nous ralentir mais on dirait que...
Diablerie!
Il n'y a pas de freins!
Hé, comment espérez vous arrêter cette maAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH!!!!
La chute fut soudaine et imprévisible. Nous descendons alors une pente intense au point où je n'arrive pas à comprendre comment l'on réussit à ne pas rérailler pour s'envoler dans les ténèbres d'une chute fatale. J'en avais un mal de ventre. Je me tourne sur le côté pour régurgiter mon repas avec des toux maladifs alors que le mélange gastrique coule de mes lèvres. Ma gorge brûle de l'acide venant de mes entrailles alors que mes yeux s'entourent de larmes de douleur et de maladie.
Alors que je me relève, je vois alors une nuée s'approcher, une nuée noire comme un nuage ténèbrique d'ailes et de cris nauséabonds. Je tente de me redresser de façon adéquate et sort la lame de ma canne pour affronter ce nuage. D'un coup je fait un grand mouvement pour essayer d'éloigner les bêtes du chariot en les effrayant sans résultats permanant. Je grince des dents et range ma canne. Bien, alors je sortirais l'arme la plus forte des êtres intelligents, ce que tous les animaux craignent, le feu. J'utilise ma canne comme masse et tente de frapper sur les murs du tunnel pour briser une racine épaisse venant s'infiltrer, la faisant chuter dans le chariot comme dans un bac. Je l'attrape, sort un mouchoir usé de ma poche et en fait une torche improvisé. D'une simple allumette j'allume les flammes et agite ma nouvelle arme contre le nuage de rats volants. Les chauves-souris s'éloignent, comme les créatures inintélligentes qu'elles sont, terrifiés par la vue du feu.
Vous en avez plus des bestioles comme ça dans vôtre trou mortel?
J'aurais du me taire, car voilà donc qu'une areignée géante montre ses crocs venimeux et tente de nous arrêter avec sa toile sur le chemin. Avec notre vitesse, si l'on passe ce piège infâme on n'aura nulle besoin de se confronter à elle. Contrairement aux chauves-souris, elle ne pourra pas nous suivre. Je jette la torche en avant, incendiant le piège toilé de ce prédateur infortuné, nous libérant le chemin. En passant, je me suis pris une partie de la toile sur moi que je me presse d'essayer de retirer. Oh comme c'est dégeulasse et désagréable! Je m'agite et réussit enfin à la retirer alors que le nain difforme remarqua qu'on venait de rater le coffre.
Sincérement je commence à en avoir marre d'être entouré par une bande d'incompétents avec l'intélligence collective d'un fromage mal fermenté! Vous n'êtes pas capables de faire quoique ça soit par vous-même à la fin?! J'arrive pas à croire que vous ayez réussi à survivre aussi longtemps sans que tout votre or n'ait disparu entre les mains de quelqu'un qui arrive à faire correspondre les formes aux trous comme un enfant!
Décidément il faut tout faire que ça soit sur ce maudit rafiot ou sur la terre-ferme! J'improvise en arrachant un morceau de metal du vagon que je tords pour correspondre à un arc. Je saisit le nain difforme pour arracher une partie de sa manche, me contrefichant de ses paroles contre moi, hésitant pas à mettre de la force si nécessaire avant de le renvoyer une fois fini. Je lui arrache aussi deux cheveux pour attacher le tissu à l'arc de métal avant de le poser sur une des roues exposée à travers le sol de la machine. Soudain, je frappe de mon pied ma confection et je presse durement l'arc doté de tissu contre la roue, la faissant grincer, chauffer mais surtout ralentir. Le tissu abimé et rugeux de l'habit du banquier produisant de la friction contre la roue mal entretenue et deformée par le temps. Enfin, nous arrivons à nous arrêter.
Bien, je suppose que vous avez au moins la capacitée mentale de faire un demi-tour ou reculer, ou est-ce que je dois faire ça pour vous aussi? Je devrais finir par vous demander d'être payé pour mes grands services envers votre établissement... en faisant ce qui est de tout droit VOTRE travail!
Considérez le frein... une généreuse donation... tant que mon humeur est encore favorable.
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Lun 14 Sep - 21:13
Apu D'Soul
L’arrêtée brutale produite par Viktor ne put que réveiller le jeune Erwin. Celui-ci, âgé d’à peine seize ans, avait encore besoin de sa sieste de l’après-midi pour se sentir revigoré après tout ! Il n’était pas l’enfant le plus irritable du monde cependant, et il fut simplement abasourdi devant le changement de décor. Alors même qu’Apu D’Soul se remettait de ses émotions, sachant seulement qu’il n’allait pas mourir de si peu d’adversité, il entendit un hurlement qui provenait des tréfonds de la grotte… de la banque ? L’écho donna l’impression d’un grand gouffre d’où allait s’élever une bête monstrueuse… Et en un instant, la wyverne s’approcha d’eux, ultime gardien de leur périple.
- Ce n’était malheureusement pas prévu, fit le nain en se cachant derrière le Grand Parcimonieux.
Le regard de ce dernier s’était aiguisé. Il semblait familier à ce type de créatures, ou du moins son corps semblait l’être. La wyverne arracha sans broncher le wagon des rails, et Erwin glissa sur son dos, attrapant une de ses épines pour commencer à la diriger, maladroitement.
Le corps de l’animal volant bougea cependant bien selon les ordres approximatifs que lui donnait le garçon, et bientôt ils se retrouvèrent devant un coffre. Celui-ci était fermé à double-tour, mais le monstre n’avait pas encore admis sa défaite. Il balança le chariot dans le vide, et celui-ci s’écrasa des centaines de mètres plus loin dans un fracas dont le son fut répété par milliers.
- Ah ! Hurla Erwin.
Vitkor n’aurait sûrement pas eu le temps de le voir, mais l’épée à sa ceinture, sa canne, avait disparu. Elle était à présent entre les mains d’un des meilleurs épéistes de la planète, et elle brillait d’un nouvel éclat… Du moins, c’est l’image qu’il aurait pu renvoyer si on voyait ses gestes. D’un coup net, il trancha le cou de la pauvre ennemie qui écarquilla des yeux bientôt vitreux.
- Passons par les escaliers, toussota Apu D’Soul en prenant un passage clairement indiqué.
Entre chaque coffre, à l’abri des regards indiscrets, se trouvaient des escaliers dont le système permettait de donner une impression presque mécanique, rendant le trajet à la fois agréable et sans dangers. Les animaux étaient éloignés par de nombreux stratagèmes : si dans le contrat de la banque, Erwin avait pris l’entrée de luxe, il aurait pu bénéficier de ce traitement… Or, ce n’était pas le cas, car il rechignait à dépenser son argent pour sa sécurité, étant donné sa capacité à s’adapter à son environnement.
Ils arrivèrent bientôt devant le coffre-fort du blond. Apu D’Soul se gratta la tête et tenta de retrouver le code du coffre, mais la porte de celui-ci tomba, menaçant d’écraser le vieillard qui suivait le groupe, tandis que le trésorier tirait sur le côté Viktor pour lui épargner ce sombre destin.
A l’intérieur, c’était tout simplement la caverne d’Ali Baba. Des joyaux scintillants, de nombreux berrys sous forme de pièces d’or clinquantes, jonchaient sur un sol et humide. Des documents étaient entassés dans un coin, rongés par le temps et l’abandon, par l’insalubrité des lieux. Il y avait encore en état quelques actes de propriétés de demeures divers, ainsi qu’une liste de noms rayée. De même, il y avait une liste de contacts qui pouvait toujours servir. Apu D’Soul les regarda avec dédain et se demanda s’il ne devrait pas y mettre le feu… Mais celui-ci ne prendrait pas assez ici, à moins de sacrifier quelqu’un.
Erwin s’avança au milieu de la salle. Il observa l’épée qui s’y trouvait : une épée singulière faite à partir de la carcasse d’un dragon. Il mit sa main dessus, et la retira de la masse d’or dans laquelle elle était enfouie, faisant tomber par la même occasion un rubis étincelant qu’il conservait en souvenir d’une de ses missions. Son regard n’avait plus rien de celui d’un gamin débile, et tout d’un amant qui regardait sa bien-aimée. Comme animé d’une nouvelle flamme, il approcha son épée, et s’apprêta à l’embrasser imprudemment, menaçant cette fois-ci de se blesser les lèvres dans une fusion torride avec son arme…
Jean-Pierre Mont-Ostie, Pizarro "Maître de l'Art Abstrait".
L’arbre sempiternel aurait toujours sa place sur l’île… à condition que personne ne le fasse tomber. Malheureusement, il était deux hommes qui menaçaient cette paix : un gros bourru avec une scie et un vieillard avec de la peinture. Pour l’artiste qu’était la maîtresse du Color Trap, il n’y avait cependant rien de plus important que d’accomplir son œuvre… Et elle suivrait son capitaine. Elle allait peindre l’arbre… En Rouge, en Bleu, en Jaune, qu’importe ! Elle allait lui donner les couleurs de l’arc-en-ciel, là où Mont-Ostie était encore figé sur la recherche d’une toile suffisamment grande pour capturer la beauté de ce messager divin.
- Où sont-ils passer ? Fit le prêtre en se retournant.
Il observa alors le regard dépité du Maître de l’Abstrait. Rejeté par Nils, il tournait son doigt dans une palette de peintures, et commençait à peindre au hasard, comme d’habitude, quelques symboles qui évoqueraient à de pauvres fous des idées ahurissantes. Il n’était devenu que le maître du hasard, promettant aux yeux des autres leur propre interprétation… Et à mesure que son dessin prenait forme, Mont-Ostie s’égosilla :
- MAIS C’EST CA ! C’EST CA ! MAÎTRE ! OH, SEIGNEUR ! VOUS DEVEZ… VOUS DEVEZ… !
Il sembla s’impatienter, avant de reprendre son souffle.
- Peignez l’Arbre-Monde, par pitié ! Vous êtes le seul à pouvoir lui rendre justice !
Des flatteries, vile tactique qui n’avait de cesse de fonctionner sur cet homme. Ses yeux s’émerveillèrent, il prit les mains de Mont-Ostie et hurla :
- OUI ! J’accomplirai votre rêve !
Et ils partirent, une toile sous la main, de la peinture dans l’autre, pour rejoindre les hauteurs de l’île, passant devant Nils et son groupe en courant, commençant, sans le savoir, la course au premier arrivé… Qui serait le premier à inscrire son message sur les hauteurs.
Erwin
Nils Gratz
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Mar 15 Sep - 18:00
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
Un cri suraigu monta du tréfond des profondeurs de l’antique grotte de la banque. La raison ? Un voleur était parvenu à investir le terrain et, bien sûr de lui, il avait réussi à mettre en branle l’appareil qui permettait de voyager… sans barrière ! S’accrochant à ce qu’il pouvait, de nouveaux cheveux blancs auraient sans doute eu le temps de pousser en ces quelques minutes de souffrance. Totalement bringuebalé à droite, puis à gauche, avant de sauter malencontreusement au-dessus d’une wyverne en vol et de ramasser tout juste avec quelques doigts sur la structure, le vieil homme s’apprêtait presque à se convertir à la religion de Montnostie lorsque le chariot s’arrêta soudainement.
Le vieil homme haletait, persuadé qu’il avait été proche de la mort et se relevait péniblement en direction d’une porte blindée. Un mécanisme qu’il n’avait jamais vu se trouvait là devant ses yeux… quelque chose que personne n’avait jamais réussi à percer. Les yeux brillants, le vieux Tomane plaça ses mains sur la matière. Retrouvant une nouvelle conviction d’être le meilleur, il fit fi de tous les dangers et chercha un moyen de forcer le coffre… a moins qu’il n’ait en réalité une clé sur lui ? Depuis des années, Clepe avait volé toute une multitude de choses et les clés faisaient partie de ses objets fétiches, persuadés qu’ils serviraient un jour à quelque chose. Sortant un énorme trousseau de clé qui aurait sans doute pu faire pâlir Apu D’soul, le vieillard commença à chercher un trou de serrure pour toutes les utiliser. La probabilité que ça fonctionne était proche de zéro mais… qui ne tente rien n’a rien !
Nils eut une larme à l’œil tandis qu’il voyait Montnostie le dépasser : pour la première fois depuis bien longtemps, tout l’équipage semblait se diriger vers le même but. Kangou s’apprêtait à réparer le navire, Montnostie voulait préparer les lieux, Ella se chargeait de la peinture… tout était au beau fixe, il lui faudrait laisser un message digne de ce nom, un message qui permettrait à tout le monde de savoir où se diriger pour retrouver le grand-père. Pas forcément pressé pour un sou, le vieillard commencerait alors à marcher avec sa troupe. Se grattant la barbe avec un air détaché, il finissait par se demander si un message discret ne serait pas non plus intéressant pour éviter que tout le monde comprenne où il habitait : s’il n’aimait pas perdre ses petits-enfants et cherchait pertinemment à les retrouver, il détestait encore plus les vendeurs porte à porte.
Penco ! Il pensait à Bingo. Claquant des doigts, il venait de trouver ce qu’il devait marquer : « A Toroa tu te rendras, Etudier à l’université tu iras ! ». Simple, efficace, quiconque viendrait alors sur l’ile saurait où se rendre…
S’arrêtant quelques secondes de marcher, Nils se remit à penser très fort, l’empêchant de fait de continuer son avancée.
Il manque quelque chose… Reprenant de fait sa réflexion, et son avancée pour ne pas prendre trop de retard, le vice-amiral notait le fait qu’on ne pouvait pas savoir de qui venait le message. Hochant de la tête pour lui-même, il comprenait simplement qu’il aurait besoin de signer… Nils ? Gratz ? Les deux ? Devait-il ajouter son grade également ? Faisant une dénégation de sa tête, il se dit qu’il ne pouvait que difficilement faire tout ça… il ne savait plus quel était son grade, tout simplement.
Toute cette réflexion prit une place importante dans le chemin et le groupe s’arrêta finalement devant une embuche particulièrement embêtante que le vieillard ne remarqua pas, continuant sa route en se fichant du rassemblement qu’il avait devant lui.
Faudrait aussi mettre une flèche pour dire par où c’est nan ? J’veux dire… pour Toroa… Vous. Pourquoi vous vous arrêtez ? Nils s’était retourné vers le groupe arrêté, Kangou était là lui aussi et se grattait la tête, comprenant finalement que la scie de plusieurs dizaines de mètres resterait tout de même insuffisante pour couper un tel arbre. Le monument était là et surplombait de son gigantisme quiconque se trouvait en dessous. Cependant, cela n’expliquait pas l’arrêt de l’ensemble du Compost. Finalement, le vieil homme se retourna et vit la raison de l’arrêt : devant lui, une foule de soldats armés et préparés à livrer bataille s’étaient retrouvés là, parés pour défendre leur bien le plus précieux.
C’est réunion tupperware ? Nils ne comprenait pas : après tout, c’était un panneau d’affichage géant ce truc nan ?
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Mar 15 Sep - 18:44
Si Apu d'Soul alors il y a de l'or
Décidément, l'aventure me poursuivait où que j'aille depuis que j'ai croisé ce foutu équipage! Je m'accroche de toutes mes forces au wagon avec horreur lorsque la créature volante nous attaqua. N'y avait-il donc aucune mesure de sécuritée dans cet établissement?! Je crie alors que la créature arrache le véhicule des rails comme l'on retire un vert du nez. Le gamin se mit à bouger soudainement, aggripant la créature, je n'ai pas trop fait attention comment, j'étais plus sujet à m'inquièter qu'il ne chute.
Erwin! Attention! Non!
Malheureusement il ne m'écouta pas, contrôlant vulgairement la créature en l'envoyant dans diverses directions avant que celle-ci ne nous jette dans le vide.
Descend tout de suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!!!!
La chute fut terrible, moi restant dans le chariot alors qu'il impacta le sol plus loin. Je me retrouvais alors fortement abimé par la confrontation, mes vêtements ayant certainement besoin d'être recoussu au strict minimum. Lentement, je me relève, une douleur dans chaque partie de mon corps. Bon sang! A quel point est-ce que leurs tunnels doivent être remplis de vermine?!
Je m'essuye pour retirer la poussière et la terre avant de réajuster un peu mes vêtements et revenir vers le gosse et le banquier, la créature ayant été tué entre-temps. Comment d'ailleurs? C'est une wyverne! Je me tourne pour voir Erwin avec... Oh sacrebleu!
Hé, c'est pas un jouet ça! Fait attention!
Je lui reprends ma canne-épée de ses mains, craignant qu'il ne se blesse ou quelqu'un d'autre avec. Le gnome sorti d'une fosse septique prononça enfin quelques paroles utiles, détaillant qu'il allait nous faire passer par un escalier. Un escalier? Il y en avait donc un depuis le début?! Mais à quoi donc tout ce... Non, je devrais me calmer. Bien entendu qu'ils se réservent un accès plus potable pour eux-même ces saligots, ces rafiots, ces aspirgots! Je fronce mes sourcils, manquant de fusiller du regard un peu plus l'ignoble petite créature qui nous sert de guide.
Enfin, nous arrivons devant un coffre de grande taille. La porte garde l'entrée tel un colosse de métal et d'engrenages divers et variés. J'avoue que je suis impressioné et même très étonné de voir un tel édifice de génie dans un endroit aussi atroce. Peut-être qu'un jour ils avaient une personne au moins qui avait plus que deux neurones, un fait qui serait miraculeux à bord du Compost.
Apu s'avança pour entrer le code du coffre fort, commençant à tourner les engrenages de l'immense édifice. Soudain, des grincements, des cris du métal. J'écarquille les yeux alors que la porte, cette oeuvre d'art, se détache et commence à tomber. Au dernier moment, je fus tiré hors du passage de ce colosse par le petit vieux. Encore sous le choc, je le regarde de mes grands yeux quelques secondes en respirant fortement.
Eum... merci... je suppose.
Enfin, nous pouvions pénétrer la caverne des richesses. C'est de toute beautée, le lieu est empli d'une diversitée incroyable de berrys, de pierres précieuses et de quelques documents. Les idiots se jetteraient sur l'or et les bijoux, mais mon oeil de génie se porta sur les étranges pages que voilà éparpillés. Je les regroupe et les feuillette rapidement, essayant d'en voir un peu le contenu.
Et bien, on dirait qu'il y aurait tout. A ce sujet, quel est la politique de retrait d'épargne chez Grignotte?
Après tout, cet investissement, comme j'ai pu le constater sur les pages que vous m'avez montré, ne semblent pas remplir leur rôle. Une banque ayant pour plan commercial d'utiliser l'argent déposé pour investir et grossir l'épargne ainsi que sa propre richesse, cela semble fort inquiétant que la fortune de ma pupille se trouve.... et bien dépecée petit à petit! A en voir par l'état des lieux, j'ai l'impression que cette entreprise banquaire est en train de faillir, comment donc peut-elle garantir la sécuritée, loin de l'augmentation, de la fortune de ma pupille?
Je pense donc qu'en vue de cette situation il est nécessaire de considérer nos options... Est-ce que vôtre banque peut encore garantir au moins la stabilitée de sa fortune, ce qui me semble presque impossible au vu de votre situation financière... Ou est-ce que nous devons mettre fin au contrat et donc il vaudrait mieux pour vous qu'on s'y prenne à l'aimiable. Je ne crois pas que des cannons ne navires soient très agréable à subir sur un humble bâtiment comme le vôtre...
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Mer 16 Sep - 16:26
Apu D'Soul
- Anastasia, tu es sûre de vouloir laisser ça ici ?
Le blondinet ne s’inquiétait pas du sort de cet objet, mais il aurait préféré que sa camarade ne soit pas aussi nonchalante. Si elle l’était sur ça, il y avait des risques qu’elle le soit sur autre chose.
La demoiselle ne s’attarda cependant pas sur les paroles d’Erwin. Elle lui sourit mystérieusement, avant de faire d’un air amusé :
- Je suis sûre que ça sera utile à quelqu’un, un jour.
Clepe Tomane, au bout de la treizième clef, entendit un bruit sourd, comme le bruit d’une serrure qui cède. A vrai dire, peu entretenu, il était simplement parvenu à forcer les parois imprenables – ou presque – de Grignotte. Il pourrait donc entrer dans le coffre n°249. Presque vide, il était imprégné d’une odeur de renfermé. A l’intérieur, il y avait deux choses qui pouvaient être intrigantes : une sorte de sabre en titane, rougeoyant, et un Eternal Pose. La destination était sûrement inconnue, mais l’aiguille ne bougeait pas.
Dans le coffre-fort presque adjacent, Erwin avait fini de lécher son arme, ayant eu le désagréable goût du renfermé qui l’avait poussé à chercher autre chose. Il s’approcha donc de l’armure qui jonchait non loin sur le sol et, naturellement, la positionna sur lui-même. Le plastron en résistance titane lui couvrait à présent le haut de la cage thoracique. Le symbole avait perdu de son éclat, mais on pouvait reconnaître une lame, comme s’il s’agissait d’un message spécifique. Il s’arma par la suite de ses jambières, elles plus passe-partout.
Sa main droite tenait fermement le fourreau de son nouveau sabre. La poignée en écailles de dragon et la lame en os forgé : la puissance de ce matériau était rare. Il observa le plafond tandis que Apu D’Soul suintait devant les exigences du tuteur du Grand Parcimonieux… Mais un bruit sourd se fit entendre, comme l’avertissement que quelque chose était en train de changer dans la topographie.
La cloison en pierres qui séparait les deux coffres venait de céder. Derrière se trouvait Clepe Tomane, pris en plein flagrant délit de vol. Erwin n’en avait cependant cure, et il passa à côté du vieillard sans lui porter attention… Cependant les cris bientôt tonitruants d’Apu D’Soul l’arrêtèrent avant qu’il ne détruise un second mur.
- ARRÊTEZ, MAÎTRE !
Il leva le doigt au plafond.
- NOTRE BEL ETABLISSEMENT NE DOIT…
Erwin regarda le plafond humide, duquel dégoulinaient quelques maigres gouttes d’eau. Il n’était pas étanche, et ce lieu peu propice à la conservation était sûrement béni par les foudres d’un désastre à venir. L’épéiste se mit en position, n’écoutant déjà plus son conseiller bancaire. Celui-ci s’arrêta de respirer un instant, quand il comprit ce que la posture du jeune homme signifiait. Il faillit hurler « Tous aux abris ! » mais n’eut que le temps de reculer et de sauter dans la précédente salle, celle où les affaires d’Erwin étaient encore présentes.
Une lame fendit l’air et arracha au plafond une grande partie de sa profondeur, puis une seconde, puis une troisième. En trois coups, le garçon avait ouvert un passage non seulement vers le coffre qui se situait au-dessus, dont les denrées venaient se déverser dans celui d’Anastasia, mais aussi vers l’air libre. Pour Clepe Tomane, c’était une façon bénie de s’échapper. Pour Erwin, qui avait simplement compris qu’on lui demandait de créer une sortie, c’était mission accomplie. Il fit mine de s’essuyer de la sueur sur le front – sueur qu’il n’avait pas – et se dirigea vers Viktor une fois la poussière retombée pour recevoir ses félicitations, le sourire aux lèvres.
Ella Taguay, Jean-Pierre Mont-Ostie.
Ella Taguay avait une notion de l’art tout aussi personnelle que Pizzaro, mais elle était au moins munie de son propre monde. C’était une véritable artiste, contrairement à ce peintre factice dont les œuvres immondes n’attisaient que l’intérêt des plus égocentriques des amateurs d’art. Pourtant, il était connu, et elle non. Bien sûr, elle ne cherchait pas la gloire : son seul intérêt résidait dans la trace qu’elle laissait derrière elle, dans le monde coloré qu’elle peignait sur celui terne qu’elle côtoyait tous les jours.
Lorsqu’elle atteignit le sommet de l’île, une explosion retentit en contrebas. Là où se situait la banque Grignotte, un trou venait d’apparaître dans le sol et alerta les marines. Le Contre-Amiral qui se trouvait là pour arrêter Nils Gratz fut un instant secoué par cette information, et il fronça les sourcils… Avant de dire qu’un ton presque fâché :
- Ne touchez pas à cet arbre, il est sacré ! Si vous le faîtes… Vous rendrez les habitants de l’île très tristes !
« Très tristes. ». Ella Taguay s’arrêta un instant et baissa les bras. Elle n’avait jamais voulu rendre personne triste, au contraire : elle n’avait jamais réellement cherché à influencer quiconque. Si elle vivait dans son monde, les couleurs qu’elle apportait au leur ne devaient pas être là pour insuffler une once de peine. Sa volonté venait d’être détruite d’un simple revers de la main.
- Ô Arbre Sacré ! S’écria Mont-Ostie en se mettant à genoux devant lui et en se mettant à prier. Saint-Constantin t’a…
Il commença à réciter une prière tandis que Pizzaro arrivait, à bout de souffles, n’ayant pas réussi à suivre l’allure imposé par les marines. Il finirait par porter attention aux actions des vieillards, Kangou et Nils, déterminantes pour la survie de l’arbre.
Erwin
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Lun 21 Sep - 10:10
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
C’est pas moi ! C’est… c’est lui ! Le vieillard tentait simplement de se dédouaner de toutes responsabilités alors qu’il venait d’être pris sur le fait. En réalité, il n’avait encore rien réussi : c’était simplement le mur qui s’était effondré, pas lui qui avait volé quoique ce puisse être !
Malheureusement le pauvre homme risquait simplement d’être considéré comme un hors-la-loi s’il venait à prendre quoique ce soit, il lui faudrait simplement montrer pate blanche ou alors tenter d’endormir le loup… et une idée germa dans son esprit.
C’est lui ! Il a tout détruit pour piquer le pognon du gamin ! J’étais là pour le protéger moi ! Le doigt était pointé vers Apu d’Soul : un doigt particulièrement accusateur avec un air qui disait « Objection ! ». Finalement, Clepe n’avait pas totalement tord… si le gnome n’avait pas été cherché Erwin, à aucun moment la grande banque Grignotte n’aurait eu de tels dégâts. Cherchant à retourner la faute sur le nain, le vieux voleur attendrait que Apu prenne la parole pour tenter de s’échapper en escaladant… malheureusement pour lui, il risquait d’avoir vite besoin d’aide.
Nils s’était retourné pour faire face à la marine. Portant son attention vers le grand arbre, il ne pouvait que se demander comment ce dernier avait fini par être sacré : il était sans doute évident qu’il n’était simplement que très vieux et que c’était ça qui avait promu cet être vivant au rang de sacré… une aberration aux yeux du vice-amiral.
Le sang du capitaine du Compost vrilla et monta au cerveau lorsque les paroles simplistes du contre-amiral arrivèrent à ses oreilles. « Très tristes » ? Le grand-père observa une seconde Ella et ce fut clairement la goutte d’eau. Encore à quelques mètres, le Gratz s’approcha et s’agenouilla auprès de la femme poisson pour lui donner une tape paternaliste sur la tête avec un large sourire.
Personne ne sera triste. Le vieil homme était particulièrement sérieux. La voix grave, presque envoutante, il cherchait à rassurer son membre d’équipage, à la protéger. Ce ton dénotait réellement avec le comportement du vieil homme et le contre-amiral pourrait facilement s’en rendre compte. Se relevant, il tournerait le visage en direction du « chevalier ardent », toute trace de sourire ayant disparu. Un pas après l’autre, s’approchant, le visage lourd de vieillesse de l’ancêtre irait à contrecourant de la pensée qu’on pouvait avoir du Gratz et du Compost.
Gamin. Simple, court, Nils approchait encore avant de se lancer dans une explication.
Très triste ? Tu sais ce qui est triste ? C’est de savoir que le sacre d’une personne la rend inutile. T’es-tu déjà demandé comment un être devenait sacré ? En accomplissant de grandes choses. T’es-tu déjà demandé ce que faisait une personne sacrée ? Plus rien… parce qu’elle serait devenue trop précieuse. La pauvre Ella Tagay avait été choquée et abattue par les paroles de Yoann, Nils ne pouvait tout bonnement pas l’accepter.
L’arbre est sacré… non. Ce qui est sacré c’est la vie ! Pas les représentations idiotes que les gens ont d’objets ou de personnes ! Pourquoi pensez-vous que l’on grave le nom de deux personnes dans un arbre si ce n’est pour être un éternel rappel de l’amour qu’ils se portent ? Nils bouillonnait intérieurement, il ne parvenait pas à comprendre autre chose que la science et il éruptait, impossible pour lui de comprendre les raisons qui poussaient une armée à protéger un simple arbre. Les yeux du vieil homme s’emplissaient de poison contre sa volonté.
Ne saccagez pas un arbre sacré, soit. Qu’est ce qui vous pousse à penser que l’on serait capable de ça hormis tes préjugés, gamin ?! Un pas supplémentaire en direction du contre-amiral offrait une grandeur supplémentaire au vieil homme. Nils revoyait Ella, détruite par un bridage de gamin trop vite promu, il revoyait ses petits-enfants, là où l’arbre aurait son utilité : personne ne s’opposerait au vice-amiral Gratz pour retrouver sa famille. Du poison commencerait à suinter au niveau des extrémités du vieil homme tandis qu’il continuerait à s’avancer toujours plus prêt du chevalier… jusqu’à ce que ce dernier ne soit sauvé : Montnostie commençait à psalmodier. Le grand-père tournerait la tête en direction de Montnostie en guise d’argument : il semblait tout bonnement reprendre son calme, rappelant son poison à lui. Après avoir inspiré la terreur, son côté paternaliste prendrait de nouveau le dessus et il continuerait alors sa leçon envers l’inférieur hiérarchique.
Voyez où ça mène les gens… Reportant son attention sur Yoann, Nils terminerait simplement son récit.
Ne sacralisez pas autre chose que la vie. Aidez à sacrer la vie : permettez à cet arbre d’être utile, permettez-lui de vivre. Offrez-lui ce que vous lui déniez depuis bien trop longtemps. Kangou ! Une goutte de sueur risquait de perler dans le cou du contre-amiral lorsque le charpentier saisirait à pleine main son outil de malheur. Heureusement pour la marine en place, la scie se brisa en plusieurs morceaux et seul un petit bout resta en main. Alter haussa les épaules et commença son œuvre sur un autre arbre considéré de toute évidence comme non-sacré. D’un geste expert, le soldat débiterait une planche qu’il accrocherait avec d’autres pour faire une sorte de panneau en quelques secondes à peine. Nils s’approcha pour récupérer l’objet et inscrire un message clair et simple « Nils + Line » dans un cœur.
Le vieil homme n’avait pas l’intention de faire du mal à l’arbre, il comptait simplement lui permettre d’être le grand messager de l’ile, le gardien des secrets les plus fous. Tendant son œuvre, simpliste et pourtant porteuse d’un message fort envers le chevalier, le grand-père terminerait simplement.
Offrez-lui la vie. Permettez-lui de vivre et de transmettre ses messages au monde entier. Nils ne supporterait pas le moindre refus : il offrirait la possibilité à tout habitant de l’ile de s’exprimer, de vivre libre, de vivre tout simplement.
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Lun 21 Sep - 20:19
Si Apu d'Soul alors il y a de l'or
Ce gosse est une véritable catastrophe. Je suis resté là, de marbre, avec une expression effrayée quand je vis le plafond s'ouvrir en deux. Une partie de moi criait à la catastrophe, le risque de mourir, la destruction du coffre-fort et la possibilitée qu'on puisse perdre toute cette richesse qui revenait de droit, aussi douteux que ça puisse paraitre, au gamin.
Mais l'autre part....
L'autre part ne pouvait s'empêcher de sourire avec un air odieux et sadique. Oh quelle puissance! Quelle force de la nature! Est-ce là un simple fruit, un Haki? Non j'en ai pas l'impression. On dirait de la force pure, une force incroyable, surhumaine. Quel entrainement aurait pu donner lieu à ce genre de puissance? Comment le recréer? L'adapter? Le rendre plus puissant? Avec de mes inventions et une armée de ces gamins je pourrais.... Je pourrais....
Mais à quoi je pense, merde!
Est-ce que je vais me laisser descendre aussi bas à utiliser des enfants pour se battre? Descendre plus bas que ces sauvages et primitifs? Non, bien sur que non... Enfin... L'idée me tente...
Si j'avais pas été père, je l'aurais très certainement fait. J'aurais pas hésité à utiliser des enfants si je pouvais faire quelquechose comme la force de cet enfant.
Alors oui, je fus mal à l'aise le moment où il est venu vers moi avec ce sourire. Pas de peur envers lui, non, aucunement... J'avais plus peur de ce que je pourrais lui faire.
Bien entendu il y avait ce Clepe Tomane là bas. Je ne prête nulle attention à ce voleur. Qu'il se fasse attraper, ça ne me changera rien, au mieux je chanterai quand il sera enfermé. En tout cas j'étais plus concerné avec comment agir face à ce gosse. Mon coeur avait envie de voir ce que je pouvais faire de lui. Quelles sont les propriétées musculaires de cet enfant? Est-ce une manipulation de sa croissance? Un régime particulier? Un traitement à chocs thermiques et électriques? Oh comme je voudrais l'enfermer et l'étudier, comme un rat de laboratoire sous une loupe. Je me vois presque avec des pinces entre les mains à décortiquer chaque angle de cette force. Je veux cette force. Je la désire. Je désire extraire la source de cette puissance et permettre une race supérieure d'hommes prendre le dessus dans le nouveau monde que je vois, celui d'éclairs, de fumée, de PAIX!
Hésitant, tremblant, je pose une main sur la tête de l'enfant, caressant doucement ces cheveux avec un sourire doux en apparence. Je sais imiter la douceur et la gentillesse. Je suis un noble après tout. Ma bouche sors des paroles plus serpentines, couvertes de miel.
C'est impressionnant Erwin. Par contre, si tu pouvais éviter de détruire la banque ce serait fort sympathique. Mais sinon je suis fier de ta force. Je te ferais un cadeau si tu veux. Est-ce que tu voudrais un petit cannard en métal? Je t'en ferais un quand on revient au navire.
Je m'adresse ensuite à Apu.
Je pense qu'il vaut mieux pour vous et pour l'enfant que nous coupions court. On met fin au compte en banque d'Erwin. Sa fortune revient entre ses mains et les siennes seulement. J'espère que vous n'y verrais pas d'objection, je serais triste de devoir passer.... plus de temps ici à débattre avec vous. Erwin risque de... s'ennuyer et de trouver une activitée pour mettre fin à son ennui. Il aime beaucoup frapper avec ses épées.
Je finis avec un grand sourire sournois, un de quelqu'un de cruel qui sait ce qu'il sous-entends. Que je laisserai Erwin détruire ce lieu encore plus si il voulait nous retenir. Je ne faisait rien d'illégal, au contraire, c'était juste... une infortune qui pouvait avoir lieu.
Bien, je pense qu'on arrive à un arrangement conviable, non?
Clepe! Allez donc avertir le Vice-Amiral que j'aurais besoin d'hommes de confiance avec des gros sacs. C'est pour le gamin. Si tu lui dis pas, c'est pas grâve, j'aurais une expérience où tu seras mon... volontaire involontaire.
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Lun 21 Sep - 21:13
Apu D'Soul
La main de Viktor fut une véritable bénédiction pour l’humeur d’Erwin. Le garçon avait simplement le plus bon fond du monde, avec la plus grande maladresse. Il était l’intriguant garçon qui possédait une force trop importante pour lui-même. Il était sûrement aussi puissant qu’un… L’idée aurait pu traverser la tête à des connaisseurs, cependant il n’en était rien. Les personnes ici n’avaient jamais vu de personnes puissantes. Lorsqu’il souriait, ils n’y voyaient que du feu. Ils ne voyaient que l’enfant débile qu’il était à cet instant, sans comprendre de qui il s’agissait derrière. Viktor était le premier dans l’équipage à mettre en place certains engrenages.
Lorsqu’il écouta attentivement Viktor jusqu'au bout de ses interventions, le garçon sentit la chaleur qui l’envahissait repartir. Il se tourna et acquiesça après avoir saisi qu’il fallait trouver « Le Vice-Amiral », surnom exclusivement réservé à Nils. Apu D’Soul regardait la scène, dubitatif, mais il semblait s’accrocher à une forme de mythe qui existait autour de son patron, celui qu’il considérait au-delà de son employeur. C’était clairement une occasion de se refaire.
- Je… Pas de soucis pour le compte, je me charge des démarches.
Il ne fit pas transférer le fond de sa pensée, et commença à appeler les personnes chargées de liquider les comptes. Comment allait-il reboucher le trou ? Soudain, alors qu’il pensait, et que Clepe Tomane était devenu l’interlocuteur de Viktor, Erwin s’élança dans les airs et grimpa les parois en se propulsant de gauche à droite, de droite à gauche. Il quitta en un rien de temps le trou, et fut bientôt hors de portée, déjà plus haut dans le ciel.
Il comprenait peu de choses. Il comprenait cependant la chaleur de cette main sur sa tête qui lui rappelait la main ridée et jonchée de calus de Nils Gratz. Celle de Viktor était plus douce, et le sentiment qui en naissait était différent… Cependant, cela avait permis à Erwin de comprendre quelque chose. Il regarda autour de lui, propulsé dans les airs, avant d’apercevoir un attroupement près d’un arbre géant au sommet d’une colline. Ses yeux s’écarquillèrent, tandis qu’il voyait un oiseau s’approcher du vieillard en bas de l’arbre, qu’il distinguait plutôt mal. Il fronça les sourcils : était-ce une attaque ?
Son corps réagit instinctivement : il fallait éliminer la menace, l’annihiler. La coupe fut propre, et réalisée à distance avec sa nouvelle arme. L’oiseau fut scindé en deux, n’échappant malheureusement pas à son sinistre sort… Mais surtout, ce qui retiendrait l’attention de tout le monde, ce serait l’ouverture qui s’était réalisée dans le tronc de l’arbre. Non, en réalité, ce serait l’absence de la partie supérieure qui s’écrasa à côté du tronc.
Les marines regardaient cela, hébétés, sans comprendre ce qu’il se déroulait. Mont-Ostie ouvrit la bouche et commença à psalmodier plus fort pour obtenir le pardon du divin, et s’écria brusquement :
- LA COLERE DE DIEU VIENT DE S’ABATTRE SUR NOUS !
Les hurlements du vieillard furent suivis par des cris de panique. Le Contre-Amiral n’avait pas vu Erwin, lui non plus, et s’était concentré sur la chute de l’arbre sacré. Les yeux écarquillés, les habitants se mirent tous à genoux en direction de leur lieu de prière. Certains pleuraient, tandis que les feuilles, transportées par le choc, venaient se répandre sur l’île. Les bouches grandes ouvertes étaient en train de pleurer l’objet de leur désir, tandis que le Compost continuerait certainement, dans l’indifférence la plus totale, à préparer son message.
Il n’y avait plus d’arbre où le graver.
Il était à présent un jour qu’on marquerait d’une pierre noire sur l’île : le jour où le dieu avait dévoilé à l’île sa nouvelle prophétie. L’humanité était tombée trop basse en déchéance pour être sauvée. Le désespoir habitait à présent le cœur de nombreuses personnes tandis que le Constantinisme verrait sûrement un moyen de s’immiscer un peu plus dans le cœur des habitants. Le sourire satisfait d’Erwin accompagnerait la chute du garçon qui atterrirait sur le sol de l’île, ayant oublié de rejoindre le vieillard. Il rangerait alors son épée dans son fourreau, et s’élancerait vers le vieillard pour qu’il lui tapote le crâne comme Viktor l’avait fait.
Erwin
Nils Gratz
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Mar 22 Sep - 16:52
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
Et voilà, le vieillard venait de terminer sa tirade que son discours fut ponctué par un bruit sourd des plus impressionnant : l’arbre qui se tenait devant lui et pour lequel il venait de vanter la vie comme étant source de tous les aspects les plus sacrés se scindait en deux à la base. Un véritable désastre pour le grand-père qui laissa tomber son effet : il hésitait. Que ce soit sur la façon de reprendre son récit ou bien de comment réagir, le vieil homme ne savait tout simplement pas par où commencer et il fut de toute façon interrompu par Montnostie qui scandait la grandeur de son maitre.
De son côté, Alter Kangou vit son œil de charpentier se réveiller tant il était heureux de la situation : ce bruit magnifique d’un arbre s’écroulant dans toute sa beauté et au paroxysme de sa vie était le plus beau cadeau que pouvait offrir la terre à un constructeur tel qu’Alter. Il était maintenant évident qu’il pourrait mettre en avant ses capacités, restait encore à convaincre les autres d’utiliser ce bois.
- Du coup j’peux l’débiter ?
La question était sans doute la plus maladroite possible, à l’image de cet homme bourru. La question était si maladroite que même le vice-amiral avait baissé la tête dans sa réflexion, signe que c’était bien trop tôt dans le marchandage comme demande… mais il lui faudrait rebondir, saisir en plein vol l’idée de son acolyte et subalterne sans quoi, il lui serait difficile de protéger les siens et il le savait.
Mais oui ! C’est pourtant une évidence… redonnez une seconde vie, un second souffle à cet arbre, sacralisez-le autour d’un message fort ! - J’peux en faire du bois pour le feu si vous voulez… ou bien…
Il aurait difficilement pu faire pire : Kangou était véritablement une épine maladroite dans le pied de l’ancêtre qui ne s’en formaliserait pas pour autant.
Faites-en des toiles ! Faites voyager l’arbre ! Tel le pèlerinage, ce sera l’arbre en lui-même qui voyagera au travers de récits, de message et d’œuvres diverses. Redonnez vie au plus grand objet de votre peuple et… Nils avait dû s’arrêter : Erwin venait tout bonnement de se frotter tel un chat contre le vieil homme et, par automatisme, le grand-père avait félicité le jeune garçon. Il fallait tout de même préciser qu’Erwin aurait pu être l’un de ses petits-fils et il était évident qu’il allait lui passer tous ses caprices… sans aucun doute. D’un geste paternaliste, le Gratz se mettrait à hauteur du garçon pour le regarder dans les yeux : si l’aval était donné par le contre-amiral, alors il demanderait au jeune garçon d’aider le charpentier. L’objectif serait clair : faire de grandes planches pour un grand navire ainsi que de nombreuses toiles où il serait possible de peindre… mais le plus important serait bien évidemment un panneau géant qui remplacerait l’arbre. On y verrait alors le message « ci-git l’ancien arbre sacré » et plus grand encore le message du Gratz pour la publicité de son université et pour ses petits-enfants… sans compter la fameuse flèche. Après tout… il n’y était pour rien Nils !
Bien sûr que j’aime le cid’ ! Un alcool parfait pour les grandes soirées se disait-il. Clepe était déjà sur le départ suite à l’ordre donné par le bureaucrate : bien content d’avoir trouvé une échappatoire, il se contenterait de se diriger vers la sortie en suivant Erwin. Il fallait qu’il prenne des sacs… pour prendre des pommes… pour fabriquer du cidre.
Passant au travers de différentes rues, le vieil homme réquisitionnerait une charrette… ça ferait sans doute l’affaire nan ? Seulement… comment la descendre dans la grotte pour récupérer les pommes… et puis :
Mais y’a pas de pommier ici ! Le Tomane venait de hurler en direction du noble. Peut-être que lui aurait une autre idée ou un autre champ de pommiers… sans quoi il serait difficile de faire ce fameux cidre !
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Mar 22 Sep - 18:54
Si Apu d'Soul alors il y a de l'or
J'étais satisfait que le grémlin difforme s'était plié à ma requète... en lieu du gosse. Ses biens, aussi étranges qu'ils soient, allaient être en meilleure sécuritée entre ses mains que dans celles d'un banquier. Mais l'autre menace qui pesait était bel et bien le Compost en personne, cet équipage d'attardés qui seraient capables de faire perdre à l'enfant sa fortune... ou la voler.
J'ai eu le temps de constater le départ d'Erwin que j'ai commencé à rassembler les documents qui semblent éparpillés. Il est évident que c'était les biens les plus fragiles... et potentiellement ceux qui pouvaient avoir le plus de valeur au fond. La connaissance, voilà là la richesse ultime. L'information quelqu'elle soit peut décider de guerres.
Enfin, le vieil abruti de Clepe revint, une charette en main avec un air d'abruti incapable de faire la disctinction entre la droite et la gauche. Il doit certainement encore avoir des conversation avec sa propre main celui-là, ou croire que la voix dans sa tête est un fantôme et pas ses propres pensées. "Il y a pas de pommier ici"? OUI CLEPE BORDEL LES POMMIERS ÇA POUSSE PAS SOUS TERRE! Oh comme j'ai l'impression d'être entourré d'attardés. Je vais finir par vraiment le jetter dans un bain d'acide voir comment la chair se décolle est brûle face à un produit puissant. Je suis juste SIDERE par la connerie dont cet équipage de ploucs peut faire preuve!
En effet Clepe, on dirait que ton second neurone s'est réveillé, quel miracle. Maintenant tu vas m'aider à sortir la caverne d'Alibaba pour mettre son contenu dans le navire et que si la moindre pièce manque je vais te faire comprendre la définition du mot "torture" et ça ne sera pas gentil.
Je vais te brûler tellement que ta chair va se décoller de tes os et tu ne pourras même plus porter une bouteille de plus à tes lèvres de chacal.
Alors tu bouge ton cul de marin d'eau douce. Non, même ça ce serait une insulte envers les marins d'eau douce... hmmm... bouge ton cul de marin des flaques, voilà, et aide moi à ramener ce trésor au Navire. C'est celui d'Erwin.
Je commence à regarder Clepe remplir la charette, hésitant pas à lui donner un coup de pied au cul si il s'arrêtait. Et moi? Est-ce que moi j'allais travailler? Ha! Quelle rigolade!
Moi! Un Marquis! Travailler? Mais c'est la fin du monde! Bien entendu qu'il aurait du ramener d'autres pour participer mais bon, si il veut souffrir plustôt que demander de l'aide à Nils comme je lui avait dit, c'est pour sa pomme. Tiens, voila une POMME, Clepe, comme tu les AIMES!
Bien, la colère et la frustration sont en train de vraiment prendre le dessus de moi. Je pense que je devrais prendre l'air après tout ça... Peut-être un bon verre de vin agé et cela à une table convenable comme un être civilisé le ferait, pas comme cet équipage de malheur qui confond leurs fourchettes avec leurs repas.
Et j'aimerai du fond du coeur que ça soit une plaisanterie ou une hyperbole. Mais rien ne pourra m'effacer le dégout que j'ai ressenti en voyant ce fossile aux cheveux tellement long qu'on croyait voir un buisson à pates, manger son argenterie en bois... J'en ai fait des cauchemars. Quels sauvages!
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Mar 22 Sep - 23:54
Apu D'Soul
Pour Apu D’Soul, l’île était un dédale qu’il avait parcouru de long en large. Lorsqu’il s’approcha de l’endroit où le Compost résidait, il déposa ce qu’Erwin avait comme possessions, scellé dans des caisses fournies par la banque. L’effondrement du plafond avait été imputé à un malheureux « accident naturel ». Aucune enquête ne serait ouverte, et c’était bien comme ça. Le seul fait curieux était que cela venait au même moment que la lettre de résignation du banquier qui, en bon administrateur, faisait les choses biens. Il comptait bien gérer encore longtemps la fortune du Grand Parcimonieux… Qui n’était absolument pas en mesure de refuser à ce niveau-là.
En effet, profiter du handicap du garçon était certes bien bas… Mais de sa part, pouvait-on s’attendre à autre chose ?! Dès qu’il le pourrait, il reviendrait se coller dans les jupons d’Erwin et tenterait de lui extorquer quelques sous. Il voulait absolument protéger la fortune du pauvre enfant ! Ah, qu’est-ce qu’il était plaisant de se dire que ces deniers ne seraient pas gâchés !
Erwin acceptait les félicitations avec une grande joie, et il débita le bois sur les instructions du charpentier. Pour un garçon aussi candide, être félicité pour son travail était un bien-fait… Et permettait de l’exploiter au maximum de ses capacités ! Il faisait donc office de personne présente et enjouée, ne faisant plus attention à son environnement. Au milieu de son action, sa tête lui tourna. Ah, il se sentait un peu bizarre, comme si l’ivresse qu’il avait ressentie quelques instants plus tôt était… Ah, c’était quoi déjà ? Cette sensation…
Rév…-toi…
Il ne comprenait pas, il ne comprenait rien. Son cerveau s’était habitué à contrôler certaines émotions, mais ce qu’il ressentait là lui était inconnu. Il flancha sur le côté et tomba à la renverse, sur les fesses, lâchant son arme sur le sol. Yoann, qui venait de finir ce qu’il avait à faire, était venu jusqu’à l’arbre et avait observé sa cible vacillée. Il hésita à sortir son appareil photo tout neuf, mais comprit que quelque chose d’anormal se déroulait.
Réveille-toi…
Il entendait une voix dans sa tête, et un visage. C’était un homme ? Il était grand, et blond. Il avait une saveur particulière : celle du sel de mer. Son visage était transpirant de sueur dans son armure de chevalier. Erwin tendit la main vers lui, mais il s’échappa dans un nuage de brume noire qui s’étendit tout autour de lui. « Réveille… ». La voix continuait à frapper. Le garçon concentra son Haki dans sa main qui s’enfonça dans le sol. Une partie du sol vola en éclat autour de lui, le déstabilisant.
Son songe se brisa et il sentit les bras de Yoann le soulever. Son corps, ferme et léger, ne subit aucune contusion. Il rouvrit les yeux, et pendant un instant dans son regard se trouvait un semblant d’intelligence. Il tourna la tête, comme s’il cherchait quelque chose du regard, avant de froncer les sourcils. Un nouveau mal de crâne venait de s’acharner sur lui. Quand il respira mieux, plus simplement, il avait retrouvé sa joie habituelle. Yoann attrapa l’épée du garçon et prétexta qu’il se sentait mal pour l’amener se reposer.
Quand le navire serait prêt il pourrait quitter l’île. Cependant, quelque chose avait changé chez Erwin. Il était à présent capable de répéter des mots… Et on l’entendrait fanfaronner pendant des jours : « GAMIN ! » sur tous les habitants de la base marine de Saint-Poplar.
Erwin
Nils Gratz
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Mer 23 Sep - 19:09
Si Apu D'Soul alors il y a de l'or !
Clepe se gratta la barbe lorsque le noble l’invectiva. En vérité, il ne comprenait pas toute la pensée si complexe de ce jeune petit : sans doute en faisait-il des caisses d’ailleurs. De plus, le vieil homme, ne comprenant vraiment rien à la situation ne pourrait s’empêcher d’ajouter une pensée pourtant sensée :
L’eau douce c’est mieux oui : sinon les pommiers ne pousseront pas… Le jeune inventeur risquait sans doute de perdre un bon nombre de neurones en restant au Compost… pauvre de lui.
Une fois la charrette chargée, ils trouveraient alors un moyen de remonter à la surface et se diriger en direction du grand-père pour rejoindre l’équipage. Après une bonne douche plusieurs heures plus tard, sans doute que tout le monde se trouverait plus détendu et que de nouveaux débouchés apparaitraient. C’était ici que se terminerait l’aventure folle du cleptomane, échappant alors de peu à la prison… bientôt, le Compost serait hors-la-loi.
« C’est vous qui avez fait ça ! », « c’est une honte ! », « vous entendrez parler de nous pour tout ça »…
Bien qu’aucune preuve de l’exaction de Nils et de son équipage ne puisse être pointé du doigt, le contre-amiral et son armée restèrent sur l’idée que c’était la faute du Compost. Nils prendrait alors ça sous sa responsabilité bien entendu mais nierai en continu. Il n’y aurait aucune preuve du désastre perpétré par le gamin et il n’y en aurait jamais.
Néanmoins, il devenait presque urgent et nécessaire de trouver une solution au nœud épineux qu’étaient les relations des gouvernementaux. Ainsi, une longue discussion aurait lieu entre les deux gradés pour trouver le moyen de payer le maximum de respect à cet arbre sacré. Le débitage du bois effraya grandement les marines et civils alors venus pour constater la catastrophe. Il faudrait plusieurs heures pour rassurer l’ensemble de la population et, au travers de nombreuses négociations, permettre d’arriver à un accord qui conviendrait à tous. L’ensemble du bois serait donné à la population et de nombreuses scieries verraient le jour. Sans doute qu’un chantier de construction navale verrait le jour mais le reste de la négociation portait sur un point particulièrement important :
« Tout membre du Compost sera banni de l’ile et ne pourra approcher à moins de dix miles et à moins de vingt miles pour le Vice-amiral Gratz »
Nils s’était insurgé contre cette clause de l’accord mais il dut se résoudre à l’accepter en échange d’un point précis : que son message figurerait suffisamment longtemps pour permettre à ses petits-enfants, s’ils passaient par là, de se diriger vers Toroa. Personne ne pensait qu’il pouvait être promu ou rétrogradé : tous espéraient qu’il crève bien vite pour avoir la paix finalement.
Ainsi, un navire serait donné au Compost pour permettre à l’équipage de se diriger vers Water Seven où une nouvelle mission les attendraient : la récupération du navire promis ainsi que la création d’une flotte hors du commun. Bientôt le Compost serait l’engrais qui permettrait de développer la vie partout sur les mers. Enfin, le grand-père attendrait bien tranquillement que le message soit bien érigé avant de partir : après tout, il n’était pas né de la dernière pluie !
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Mer 23 Sep - 20:19
Si Apu d'Soul alors il y a de l'or
C'est dingue comme j'ai envie de frapper cet ivrogne! Chaque mot qu'il prononce est un nouveau bas dans l'histoire de l'humanitée. Sa simple présence fait plonger l'intelligence moyenne d'une pièce dans les abysses, jusqu'au centre du globe! En fait, même là ça serait pas assez bas!
Tu est vraiment... Et je dis ça avec la plus grande des convictions.... l'un des individus les plus stupides que j'ai jamais rencontré. Je crois que t'est peut-être encore plus idiot que le vieux Gratz en personne, ce qui est un record en soi. Je me demande, avec une inclinaison médicale, comment tu arrives à simplement VIVRE sans que ton corps disfonctionne en permanance par le trou vers le néant dans ton crâne. Même le gamin est plus capable que toi, espèce de mauvais voleur. Maintenant, ramasse!
Je suis plus tard remonté, laissant l'imbécile pousser la charette vu qu'il ne sert qu'à ça avec son manque de cervelle. Si seulement il avait simplement pas une intelligence se comptant dans les négatifs... En fait tout cet équipage est rempli de cons finis. Chaque jour me fait manquer la civilization de plus en plus. Est-ce que je peux pas être foutu de trouver une seule personne SAINE ici?
Visiblement non. Déjà par je ne sais quelle magie le vieux schnoc a réussi à nous bannir de l'Ile. Je ne sais pas comment mais il a réussi à abbatre un arbre sacré. J'ai pas pu me retenir de mettre la paume de ma main contre mes yeux et mon front. C'est infernal... Vraiment infernal...
Et pas derrière, au cas où je n'avais pas assez de problèmes, le goblin se ramène pour voler l'or du gosse! Comme si j'allais laisser ce rejeton des mers faire! Ha! Il servirait plus d'objet d'études qu'à autre chose. Je vais trouver un moyen pour convaincre le reste de ces attardés qui l'ont visiblement accepté sans se poser de questions de bien me le "laisser". Enfin, je suis "gentil" n'est-ce pas? Non, la meilleure façon serait de manipuler Nils. Il est protectif envers l'enfant, il suffit que j'attrape une seule connerie et je pourrais faire que Nils envoie ce lardon bleu par dessus bord et ça avec un supplément empoisoné pour être sur. Je rajouterai des explosifs, juste pour donner un petit feu d'artifice. Ça me calmera certainement après.
En tout cas, nous voilà à partir pour Water Seven, cette ile perdue dans ces mers perdus. Décidément, j'aurais jamais du quitter Mariejoie. Au délà des terres, il n'y a que des sauvages et des primitifs, des gens qui ne pourraient pas survivre sans une guidance ou une main de fer, voir dans certains cas d'acier. Comment espérer qu'ils puissent survivre par eux-même? Même mes domestiques à la maison sont plus intelligent que ces primates... Ah...
Comme la maison me manque...
Et comme tu me manques, Julia....
Vous me manquez tous, toi, les enfants....
Mais je reviendrais, un jour, et avec une telle force que personne n'osera s'opposer à moi ou à me rejetter encore une fois. Le nom de Viktor Rosenbaum résonnera dans le monde comme celui d'un prophète, celui d'un nouveau monde. Ça je le montrerai en faisant la flotte la plus dévastatrice que le monde ait connu.
Une flotte tellement forte que même ces imbéciles pourraient devenir les rois du monde.