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Mer 4 Mar - 0:07
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Une silhouette massive se déplaçait dans le ciel sous un soleil rayonnant. La zoan mythique avait comme à son habitude revêtit sa forme hybride afin de fendre le firmament et se déplacer d’île en île sans avoir besoin d’une quelconque embarcation. Cela lui arrivait bien évidemment de voyager sur un vaisseau pour partager le temps d’une traversée une expérience de vie avec l’équipage, néanmoins la plupart du temps ce n’était pas le cas. Commandant à la météo via ses prunelles dorés divines, la De Lérhane pouvait s’assurer que le climat ne se dégraderait pas en imposant constamment aux environs de laisser l’astre du jour rayonner de ses bras immatériels chauds et réconfortant venant caresser de leurs mains la chair des hommes et les plumes des oiseaux. Battant des ailes à un rythme régulier, la demoiselle ailée se rapprochait d’un archipel qui se dessinait clairement vu du ciel. Pour cette femme qui traversaient les océans depuis une décennie, il n’était pas compliqué de savoir où elle se trouvait en se basant sur la région qu’elle traversait ainsi que les formes des îles : c’était Konomi qui émergeaient de l’eau à plusieurs dizaines de mètres en dessous d’elle. Les lieux avaient jadis étaient envahit par une troupe d’hommes-poissons violent qui avaient mené la vie dure à la population, néanmoins les constantinistes, dans leur projet de conquête et d’expansion de leur religion, avaient débarqués pour prendre l’île et sauver la population, autant physiquement que spirituellement en les convertissant. En tout cas, la bilcane ignorait s’il restait encore certains des forbans mi-humain mi-poisson caché quelque part sur une de ses terres qui composaient l’archipel.
En tout cas, si l’originaire de la mer blanche se trouvait actuellement sur East Blue, c’était pour une raison assez particulière : sa correspondante, Feliora Di Maria, avait cessé le contact. Cela ne ressemblait guerre à la chanteuse au manteau rouge tant et si bien qu’après quelques pérégrinations, et avant de rentrer à Amazon Lily retrouver les amazones, l’ancienne révolutionnaire avaient franchi une nouvelle fois les hauteurs de Redline par la célèbre Reverse Mountain. Retrouvant Karim Ookami, un homme-loup qu’elle avait rencontré pour la première fois il y a une dizaine d’année peu après avoir chuté de Bilca, elle avait mené quelques aventures avec ce dernier pour faire face à la famille de ce dernier qui était un clan dangereux du Nouveau Monde. Ishtar avait même craint que la disparition de son amie ne soit liée à ces derniers pour se venger des problèmes que Finn, Karim et elle avait généré au groupuscule de la plus terrible des mers. Enfin, cette piste ne l’avait mené à rien jusqu’à maintenant et la demoiselle ailée s’en était retourné à la lecture des lettres pour déterminer les derniers endroits où celle dont le logement temporaire avait été saccagé pour connaître ses dernières positions. C’est ainsi que la blonde avait conjecturé qu’un groupe survivant des hommes-poissons aient pu enlever sa vieille connaissance, raison pour laquelle l’Archange du Typhon s’était envolé vers l’Archipel Konomi.
Entamant une descente vers l’une des îles composant l’assortiment se dressant au milieu des vagues déferlant sur les plages, l’incarnation du Serpent à Plumes revêtit finalement sa forme humaine lorsqu’elle arriva au niveau du sol. Ses quatre ailes fièrement dresser dans le dos, son regard doré revenant à l’argent de ses véritables prunelles angéliques, la De Lérhane se redressa. De ses trois mètres hauteur, elle lança son regard à la recherche d’une possible cachette secrète dans la roche. Si elle ne trouvait rien ici, elle pourrait toujours reprendre son envol pour faire le tour de l’île à la recherche d’une crique ou d’une grotte discrète.
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Mer 4 Mar - 21:45
La Poisse Caille
Quel magnifique soleil aujourd'hui ! Je vais m'installer ici pour peindre mon futur chef-d'oeuvre .
Le soleil brillait un peu plus fort de nos jours, nous n'avions pas eu de pluie depuis déjà une semaine. Cela ne m'empêchait pas de vivre ma passion artistique, car les couleurs qui m'entouraient étaient d'une beauté incomparable. J'admirais le beau paysage qui s'offrait à moi, ce bleu océan qui étincelait par les rayons du soleil ardent, brûlant ma peau si fragile à son contacte. Cette plage couleur sable accompagnait le coloris de l'eau, entourée de superbe palmier dont le vert était exquis. Le peu de vent que nous ayons parvenait jusqu'à ma longue chevelure rosée et me donnait une sensation de fraîcheur sur ma chair déjà bien enflammer.
Tu devrais te mettre à l'ombre si tu ne veux pas finir rouge crevette, Neko-sama.
Je sursautais et ne m'attendais pas à une intervention de Color'Art. Je tournais la tête dans sa direction.
Oh ! Eleona, je n'avais pas remarqué ta présence ! Excuse moi.
Toujours la tête dans les nuages ma grande. Dommage qu'il n'y en a pas pour toi aujourd'hui.
Dame Eleona tentait de faire une blague, mais celle-ci n'avait rien de drôle. Mal-grès tout, la pirate se tordait de rire jusqu'à s'écrouler par terre. Persuadée qu'elle était perdue, je finissais par croire qu'elle ne se relèverait plus, telle une baleine échouée sur la rive. Je l'ignorais donc afin de me concentrer sur ma toile. En quelques secondes à peine, je percevais une silhouette ailée dans le ciel, mais je n'étais pas sûre de moi, car le soleil était au zénith au même moment. Ai-je halluciné ? Je me frottais l’œil et me canalisais à nouveau sur mon chevalet tout en prenant mon pinceau chéri. Malheureusement Color'Art revenait à l'attaque, elle me donnait un coup sur la tête d'une telle violence, convaincu que j'allais m’évanouir. Son regard couleur noisette-doré parlait sans qu'elle prononçait un seul mot. Madame était furax et m'en voulait de ne pas avoir rit au éclat de sa bouffonnerie.
Aïe ! Pourquoi m'as-tu frappé aussi fort ? Je ne t'ai rien fait ! Si tu veux savoir pourquoi je n'ai pas rigolé c'est parce que ta blague était nulle !
Mademoiselle Delalande, à ce rythme de croisière de manque de respect vous êtes en cours de signer votre arrêt de mort. Je vous prie de vous excusez au plus vite si vous souhaitez empêcher un tel massacre.
Oups. Si j'avais su je me serais tu au lieu de provoquer la légendaire Color'Art, pirate des mers connu sous le nom de "La mangeuse des hommes". Elle ricanait jaune et attendait avec impatience que je m'excuses. C'est ce que je faisais fissa avec le plus beau sourire que je pouvais lui offrir pour ne pas subir son courroux et ainsi vivre encore quelques années de plus. Elle me caressait la tête pour me pardonner de mon comportement d'enfant puéril de son point de vue. Au même moment, je commençais à peindre baignée par la lumière du soleil tout en conversant avec elle. La chaleur était étouffante, néanmoins je passais au dessus grâce à l'admiration que j'avais pour l'art.
Après quelques instants à peine, j'entendais ricaner des enfants au loin dans mon dos. "La folle qui parle à son pinceau" ou encore "elle est pas nette de se frapper toute seule avec son jouet de bébé". Je venais de comprendre qu'une fois de plus je me ridiculisais en parlant à Dame Eleona et décidais donc de rentrer au village, à la maison où au moins je pouvais être aimer et comprise par ma famille. Mon seul souhait était que l'on me laisse tranquille et profiter d'autre chose que des quatre coins de la maison. Cela me rendait triste, moi qui était si gentille avec tout le monde et qui ne faisais aucun mal; j'étais constamment harceler par la bêtise des autres. Tant pis, encore une fois je ne me laissais pas abattre et je continuais à sourire pour leur prouver que leur stupidité ne m’atteignait pas. Je me dirigeais donc vers le village de Kokoyashi tout en pensant à nouveau à la drôle de silhouette flottant dans l'air plus tôt.
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Mer 4 Mar - 23:24
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La Poisse Caille
Le vent soulevait la chevelure de la blonde qui se dirigeait vers le village de Kokoyashi. Ses recherches n’avaient rien donné et la De Lérhane laissait donc de côté cette hypothèse temporairement afin d’aller chercher directement l’avis des habitants. Si certains hommes-poissons s’étaient réinstallés ici malgré la conquête constantiniste, il y avait de bonnes chances que certains locaux soient au courant après tout. Atterrissant doucement en freinant avec ses ailes, la bilcane reprit sa forme humaine, ou plutôt angélique. Apparaissant avec un genou posé au sol, l’ancienne révolutionnaire se redressa et regarda le paysage qui l’entourait. Venant poser sa main sur l’écorce d’un pour caresser ce dernier, l’Archange du Typhon se demande un instant si les végétaux avaient conscience des présences qui les entouraient, s’ils savaient les changements qu’ils pouvaient y avoir lieu. S’il était possible de communiquer avec les plantes, que ce soit physiquement, par la pensée ou autre, la demoiselle ailée aurait pu essayer de les questionner pour savoir s’ils avaient vu quoi que ce soit au sujet d’une bande de forbans, néanmoins cela relevait de l’impossible… En tout cas pour elle. Reprenant sa route, la fille des cieux prit donc la direction de Kokoyashi. Levant son visage vers le ciel, elle observa les courbes voluptueuses des nuages, ces vaisseaux célestes traversant l’immensité du firmament nuit et jour sans ne pouvoir jamais trouver de port où s’amarrer. Les équipages de ces navires se perdraient ainsi dans les flots pour finir par chuter et s’abattre dans un tout autre monde, sous la forme d’une pluie s’abattant sur les terres ou encore de rosée matinale déposée délicatement par les courants aériens.
C’est de cette façon que l’originaire de la mer blanche, cette étendue continuelle à l’aspect cotonneux mais aussi fourbe que les eaux bleues, fit vagabonder ses pensées pendant la marche qui la menait droit vers la concentration d’habitation de l’île. Porter par des longues jambes, proportionnelles à sa taille assez surprenante renforcé par les deux paires d’ailes ajoutant de l’amplitude à son corps déjà massif, la Kuja avançait rapidement par rapport à humain standard. D’ailleurs, lorsqu’elle accompagnait des gens, elle avait l’habitude de réduire le rythme afin de s’adapter aux autres. C’est alors qu’elle repéra une charmante personne qui semblait elle aussi prendre la direction de Kokoyashi. Habituée à surprendre les gens avec son physique particulier et exotique, l’amazone se dirigerait vers la Delalande d’un pas léger en espérant ne pas trop faire peur à cette demoiselle inconnue mais à la chevelure resplendissant d’une couleur rare.
-Bonjour mademoiselle. Vous rendez-vous au village ? J’y vais moi-même afin de poser quelques questions aux habitants. Cela vous dirait-il que l’on fasse un bout de chemin ensemble ?
Les rencontres forgeaient l’âme. Ainsi, la bilcane se nourrissait des liens qu’elle tissait avec les personnes qu’elle croisait au fil de ses aventures pour affiner sa compréhension du monde et des différentes visions de celui-ci qui le remplissait. Restait à présent à savoir à quel point cette nouvelle rencontre serait enrichissante et voir ce qu’elle pourrait tirer d’aujourd’hui lors de ses prochaines méditations.
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Jeu 5 Mar - 12:53
La Poisse Caille
"-Bonjour mademoiselle. Vous rendez-vous au village ? J’y vais moi-même afin de poser quelques questions aux habitants. Cela vous dirait-il que l’on fasse un bout de chemin ensemble ?"
J'entendais une voix de femme provenant de mes arrières. Un peu surprise que quelqu'un m’abordait, ce qui n'est pas dans mes habitudes, je me retournais pour voir mon interlocutrice et m'apercevait qu'elle était immense ! Stupéfaite à la fois de sa taille hors norme et des jolies couleurs qu'elle portait sur elle, je restais un moment sans voix, pleine d'admiration, car il faut bien avouer que cette femme était d'une beauté à vous en coupler le souffle. Ce bon vieux soleil reflétait sa magnifique toison doré, ses yeux étaient d'un gris argenté, ses hanches bien proportionnées pour sa taille, même ses bras et ses jambes semblaient appartenir d'un autre monde et ses ailes d'anges... elles paraissaient si douce et confortable. Des ailes ? Serait-ce l'ombre que j'avais aperçu plus tôt ? Je remarquais que j'étais très impolie envers cette jolie femme, je ne faisais que la dévisager et je ne répondais pas à sa question depuis déjà quelques minutes. De mon teint pâle je devenais rouge de honte et m'inclinais pour m'excuser auprès d'elle tout en balbutiant.
Je.. Je suis dé..désolée ! Je ne voulais pas vous manquer de respect. Je me pré..présente, je m'appelle Lucina Delalande et je me rends bel et bien au.. au village de Kokoyashi. Je ne veux pas vous faire perdre votre temps inutilement avec votre grandeur vous pouvez y arriver en quelques secondes.
A la fois pétrifiée et souriante par la réponse que je risquais de recevoir de sa part, je m’éternisais en position incliner toujours face à la dame. Et comme à son habitude Color'Art ne pouvait se taire à un moment aussi gênant pour moi.
Ben alors, tu ne sais plus quoi dire à un ange tombée du ciel Lucina ? Tu as donné ta langue au chat, Neko-sama ?
J'affichais une mine boudeuse en direction de mon pinceau et quant à cette chipie elle se délectait de la situation dans laquelle j'étais, car pour moi converser avec des inconnus était une chose pour laquelle je n'étais pas douée. La solitude et le rejet étaient des choses que je connaissais sur le bout des doigts. Je fixais Color'Art afin de lui rétorquer le fond de ma pensée.
Tu peux toujours parler Eleona ! La seule chose que tu sais faire c'est de te moquer en continue de ma personne et de me frapper. Par contre quand quelqu'un m'embête tu es absente ou alors personne ne remarque ta présence ! A cause de toi les gens me prennent pour une folle...
C'est pas ma faute si je ne suis que le fruit de ton imagination...
Je prenais Color'Art dans mes bras pour la réconforter, je venais de la blesser profondément et lui caressais les cheveux pour lui montrer que j'étais là pour elle, puis je déposais un baiser sur sa joue pour m'excuser. Elle me souriait et je lui rendais l'appareil. J'oubliais la femme ailée à côté de moi. Mon visage était toujours couvert d'un rouge vif à la fois emplit de honte et de timidité. Je ne connaissais pas cette personne et la première impression que je lui avais offerte était une infime dispute avec dame Eleona. Je baissais les yeux et regardais le sol du haut de mes un mètre soixante deux, les mains dans le dos tout en creusant la terre avec la pointe de mon pied.
Je.. je peux vous servir de guide si vous le souhaitez, je connais cette île comme mon pinceau.
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Jeu 5 Mar - 13:54
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Lorsque la jeune demoiselle fit volte-face pour découvrir la personne qui venait de l’interpeller, cette dernière se figea sur place en découvrant l’ange aux dimensions assez impressionnante qui faisait pratiquement le double de sa taille. Ne tenant guère rigueur de cette réaction, la bilcane vit fascination qui luisait dans le regard de l’inconnue alors qu’il vadrouillait sur le corps de celle qui semblait sortir tout droit d’un autre monde. Attendant patiemment que cette damoiselle reprenne ses esprits, Ishtar fut récompensée quant cette dernière s’excusa platement tout en étant rouge pivoine. Les mots qui sortirent de la bouche délicate de la jeune humaine, enfin de la jeune vampire même si la Kuja ignorait ce détail, surprirent un peu la grande blonde aux iris argentées qui comprenait là que son interlocutrice était assez timide. Alors que l’Archange du Typhon allait dire à Lucina qu’il ce n’était aucunement la peine de s’incliner de la sorte, l’artiste se tourna vers son pinceau, la mine boudeuse, pour parler à une certaine Eleona. Ce brin de conversation était assez intriguant et indiquait clairement que certaines personnes la prenaient pour une folle. Sa timidité venait-elle de là par hasard ? L’être angélique connaissait bien le sentiment de rejet puisqu’elle avait été discriminée toute son adolescence par les anges de son âge qui voyaient d’un mauvais œil cette double paire d’elle anormale qui trônait dans le dos de la De Lérhane. L’ancienne révolutionnaire c’était alors réfugiée dans l’affrontement avec les oiseaux géants qui tyrannisait la cité céleste, quand bien même elle n’avait aucune chance de l’emporter et perdait toujours, et pouvait compter de temps à autres sur Eva et Omnis Icarus. Il s’agissait de deux de ses amis d’enfance avec qui elle avait vécu le drame de la mort de leur père face à celui de Sakuga Keigo, le quatrième de la bande, avant que ce dernier ne se transforme en monstre et n’enlève son fils pour l’emporter avec lui dieu seul savait où. Une terrible journée qui avait énormément marqué tout ce petit monde.
-Oh c’est sympathique de ta part. Je veux bien de l’aides. En fait, je suis à la recherche d’une amie dont je n’ai plus de nouvelles et je voulais venir voir si une bande d’homme-poissons n’avait pas échappé à la conquête du vice-amiral Cruz pour se cacher quelque part et continuer leurs exactions. Mais avant cela… Tu sais tu n’as pas besoin de t’excuser, ce n’est pas la première fois qu’on me regarde comme si je sortais tout droit d’un autre monde. Cela arrive de temps à autres quand ce n’est pas juste des gens qui me lance des regards insistants tout en étant éberluées de voir une femme ailée se baladé dans leur ville. Enfin, ce que je veux dire c’est que ce n’est pas un manque de respect pour moi si tu as été aussi interloqué et a dû prendre un peu de temps pour réaliser. De plus, tu ne me fais pas perdre mon temps. Chaque personne a son importance, philosopha succinctement l’enfant du ciel qui posait un genou au sol pour rapprocher la hauteur de son visage de celle de son interlocutrice. Et donc ton pinceau s’appelle Eleona c’est ça ? Tu l’entends te parler ? Il est assez jolie il faut le dire. On ne dirait pas qu’il cache un fort caractère au point de taper celle qui le manie.
La maudite mythologique abordait le sujet comme si cela était en quelque sorte normal. L’amazone avait vu tellement d’absurdité, de merveilles et de choses incroyables qu’envisageait qu’un pinceau était vivant n’était en soit rien de particulièrement étonnant. Il restait simplement à trouver la logique qui se cachait derrière : Un fruit du démon ? Une arme unique ? Une âme scellé grâce à un pouvoir spécial ? Diverses hypothèses pouvaient être envisager, et quand bien même la bonne réponse était que cette autre personne sortait tout droit de l’imagination de la Delalande, c’était loin d’être dans les conjectures principales de la femme ailée qui aimait voir une forme de magie fantastique dans l’existence.
-Ah mais je suis impolie. Pardonne-moi. Je m’appelle Ishtar. Ishtar De Lérhane. Et toi ?
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Jeu 5 Mar - 17:18
La Poisse Caille
Je pensais avoir mal entendu ce que la belle femme me disait. Avait-elle vraiment besoin de mon aide ? Ou jouait-elle un rôle avec moi ? Pourtant elle me paraissait plutôt sympathique et me procurait un sentiment de confiance, de ce fait je décidais donc de l'accompagner jusqu'au village tout en répondant à ses questions. Je souriais bêtement en la regardant, mon œil gorgeait d'émerveillement et d'admiration pour la Belle. Je ne savais pas ce que l'avenir me réservait auprès d'elle et cependant j'en attendais beaucoup. J’espérais devenir son amie. Ma première vraie amie. Je finissais par me présenter sans bégayer cette fois-ci.
Enchantée dame De Lérhane. Je m'appelle Lucina Delalande et je vis sur cette île depuis toute petite. Je n'ai pas vraiment l'habitude de discuter avec d'autres personnes que des membres de ma famille donc c'est un peu nouveau pour moi. Vous me dîtes que vous êtes à la recherche d'une amie ? Et qu'il existe potentiellement une bande d'hommes-poisson dans les parage ? Peut-être que ma mère ou ma grand-mère peuvent vous aider plus que moi sur le sujet.
Je lui proposais de passer par la maison pour plus d'informations concernant cette histoire un peu hors du commun. En ce qui concernait Color'Art je répondais avec beaucoup de difficultés, parce que même pour moi dame Eleona était un grand mystère que je découvrais au fur et à mesure.
Par rapport à mon pinceau elle se nomme Color'Art. Selon des légendes l'âme de la grande pirate Eleona Delalande aurait été enfermée à l'intérieur et tout ceux qui la posséderaient, auraient une malédiction à en devenir complètement dément. A cause de ce mythe là, la majorité de la population de l'île me prend pour une aliénée. Même les enfants me manquent grandement de respect.
Si seulement je pourrais prouver mon existence, crois moi que les gens ne feraient pas les malins avec moi !
Je sais bien Eleona que tu serais terrible si tout le monde t'entendraient...
Nous arrivions quasiment à l'entrée du village et je guidais ma nouvelle camarade en direction du manoir. Les villageois nous dévisageaient comme si nous étions deux monstres venus d'ailleurs pourtant nous étions différentes et très similaire à la fois. Naïve, je ne comprenais pas pourquoi leurs regards se dirigeaient plus vers moi, alors que nous avions une invitée "spéciale" et très raffinée. Ils préféraient sans doute se moquer de l'ombre plutôt que de faire des louanges à la lumière. Tel le Yi et le Yang, nous continuons notre avancée jusqu'au moment où un des villageois se dressait sur notre route accompagner des deux petits monstres qui me pourrissaient la vie.
Vous n'avez rien à faire dans le village. Surtout toi Delalande. Toi et toute ta famille vous avez de la chance d'avoir un toit à proximité grâce au maire, si ça ne tenait qu'à nous autres villageois tu ne serais plus de ce monde depuis ton plus jeune âge. Sale vampire que tu es ! Retourne chez toi au lieu d'embêter nos enfants à peindre tes horreurs dans la nature !
Je serrais la mâchoire et m’interdisais toute violence envers eux. Je n'aimais pas recevoir la méchanceté gratuite d'autrui. Faire du mal aux autres étaient tout aussi impensable, sachant que mes crocs pouvaient leur être fatale. Je me recevais une pierre au niveau de la joue de l'un des mômes qui se moquaient en continue pendant que l'adulte prononçaient des mots douloureux. Sur leur visage il n'y avait que haine, désarroi et sourire malicieux. Mamie et Maman m'avaient appris à réponde au silence aux personnes sans intérêts. C'est ce que je faisais tout en prenant la main d'Ishtar pour lui faire signe de continuer d'avancer sans prêter la moindre intention à ses couards.
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Jeu 5 Mar - 18:09
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La Poisse Caille
-Cela peut être difficile de s’ouvrir aux autres. Néanmoins si tu rencontres des bonnes personnes à qui tu peux faire confiance, tu pourras certainement commencer à lutter contre cette timidité pour t’exprimer sans peur, livrer tes pensées, tes joies, tes craintes, à des gens qui ne te jugeront en aucune façon.
Sur ces paroles se voulant encourageantes, la De Lérhane se mit en marcha avec sa nouvelle connaissance afin de rejoindre le village, refrénant sa vitesse pour aller au même rythme que la délicate demoiselle. La suite concernait le fameux pinceau et la légende qui tournait autour. Une âme enfermée depuis longtemps et une malédiction sur leur porteur dû à la présence de cet ancêtre… C’était à priori bien trop long pour qu’un pouvoir de fruit du démon ait été appliqué sur une personne et qu’elle soit restée dedans aussi longtemps, au-delà de la mort de la personne ayant emprisonné l’esprit. En effet, dans un bon nombre de cas, d’après ce qu’elle en savait sur le sujet ce qui n’était pas absolu jusqu’à preuve du contraire, les pouvoirs des maudits cessaient d’opérer à la mort de ces derniers. Alors que pouvait bien être l’origine de cette mystique ?
-Je comprends pourquoi ils pensent cela. Je ne partage pas leur avis ni la manière dont ils pourraient te traitait, mais je comprends les sentiments derrière cette façon d’être.
En effet, dans sa quête de sagacité, la bilcane ne cherchait pas à comprendre uniquement les points de vue avec lesquels elle était en accord. Pour étendre son champ de compréhension, que ce soit du monde ou de l’humain, il faut s’ouvrir aux opinions extérieures, les accepter, les intégrer et être en mesure de revêtir ces points de vue.
-Quand on ne connait pas tout ce qui est possible dans ce monde, bien des choses paraissent absurdes. Après tout, Brag Men est célèbre comme étant une fiction sur les Blues alors que c’est un recueil d’aventures se déroulant sur Grandline que les gens ne croient pas possible, d’où le titre donner pour discréditer un peu plus ces récits.
Finalement, le binôme arriva au fameux village et du bientôt faire face à un adulte accompagné de deux enfants, un trio semblant assez hostile à nouvelle connaissance de l’amazone. Entendant la critique, l’originaire de la mer blanche su tout de suite qu’il ne servirait à rien de tenter de couper la graine de la haine ayant eu le temps de germer et se développer en un arbre gangrénant l’esprit. Néanmoins, l’Archange du Typhon ne comptait pas non plus rien faire et donner rapidement son opinion, quand bien même elle pourrait alors ne pas être apprécié pour avoir pris la défense de la demoiselle. Néanmoins, elle se raidit durant un instant quand elle entendit le mot « vampire ». Il fallait dire que les expériences que la demoiselle ailée avait vécu avec ces derniers n’avait été guère joyeuse. Le souvenir de cette « exploitation d’esclaves », des péripéties et des morts qui s’étaient déroulés sur ces terres lointaines de West Blue il y a quelques années lui revinrent rapidement en tête. Ce clan continuait aujourd’hui encore de s’en prendre à elle lorsqu’elle venait à en croiser des représentants. Un doute s’immisça alors dans son esprit : la jeune Delalande jouait-elle la comédie pour attirer la zoan mythique dans un piège ? Secouant la tête, la blonde chassa cette idée de son esprit. Peu importait si cela était de la comédie ou non, quand bien même elle voyait dans Lucina de la sincérité, la haine n’était pas quelque chose qu’Ishtar tolérait. Attrapant en pleine vol un second projectile que l’un des garnements envoyaient sur la vampire, l’ancienne révolutionnaire prit la parole.
-Monsieur, veuillez m’excuser mais est-ce que tout cela est une raison suffisante pour venir embêter cette jeune dame ? Est-ce que déverser votre mécontentement sur elle et libérer votre frustration va réellement faire avancer la situation ? Ignorer simplement son existence ne suffirait-il pas puisqu’en vérité en vous déchargeant ainsi vous ne faites que devenir dépendant de cette sensation de défoulement ?
Sur ces mots mettant une nouvelle fois en exergue l'un des aspects les plus sombres de la vie et de l'humain, peu importait la réponse du parti d’en face, la demoiselle ailée continuerait de suivre la jeune Delalande qui était malmener par les locaux.
Référence Brag Men : https://onepiece.fandom.com/wiki/Brag_Men
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Ven 6 Mar - 12:52
La Poisse Caille
Après l'intervention d'Ishtar je voyais le vieux grimacer de mécontentement, ainsi qu'aux deux garnements. Quelqu'un qu'ils ne connaissaient pas avait pris ma défense et cela leur déplaisait énormément. Je tentais de dissimuler un petit sourire en coin pour exprimer ma joie jusqu'au moment où l'homme d'âge mûr se mettait à parler pour cracher son venin.
Depuis quand oses-tu rire pour te moquer des autres petite peste ? Tu nous paieras très cher de cet affront Delalande, ainsi que ta grande blondasse ! Nous n'avons pas dit notre dernier moi.
Hey, toi le vieux sac à foutre ! Continue d'harceler ces dames et je te découpe en petits morceaux pour les donner à manger aux requins du coin qui eux même ne voudront pas de ta chair pourrit et ni celle de tes gosses ! Parole de pirate !
Comme à son habitude dame Eleona ne recevait pas de réponse de ses récepteurs qui finissaient par nous laisser passer pour que nous continuons notre chemin. Je tenais la main de Color'Art pour me réconforter, un peu triste de ce qui venait de se produire. Allait-il mettre sa menace à exécution ? Si oui, quand et comment ? Je me secouais la tête pour chasser toutes ses pensées négatives développer à cause de personnes toxiques. Regardant dans la direction de De Lérhane, je la remerciais et m'excusais du désagrément qu'elle subissait à cause de moi. La belle dame à la toison dorée me semblait un peu tendue. Maintenant qu'elle savait que j'étais une vampirette peut-être qu'elle aussi me distancerait comme les autres...
Merci encore dame De Lérhane, je ne voulais pas te mêler à ça. Il risque de s'en prendre à toi aussi... Et excuse moi de ne pas t'avoir prévenu de quel clan auquel j'appartiens plus tôt. Pour une fois que quelqu'un voulait bien passer un peu de temps en ma compagnie j'avais peur que tu ne me fuis. Si tu le souhaites après que tu auras les informations concernant ta quête je te laisserai tranquille.
En attendant la réponse de la Belle. Je lui souriais et continuais à ouvrir la marche avec Color'Art à mes côtés. Le soleil frappait encore ce qui ne prédisait rien de bon pour Lucina, elle qui avait la peau si fragile, la pauvre enfant de la lune devenait de plus en plus rouge. Vivement que notre petit groupe arrivait à destination, afin que je puisses me rafraîchir un peu.
Lucina ! Comment te sens-tu ? Tu es complètement brûler de partout ! Je te pestais sans arrêt de te mettre à l'ombre pauvre andouille que tu es ! Dépêche toi de rentrer à la maison ou tu risques de pas y survivre.
Je ne remarquais pas de suite l’ampleur de la chose et constatais que les brûlures sur mon corps étaient d'un rouge très vif. Décidément pauvre de moi. Je n'avais pas tirer le bon lot aujourd'hui ! La température de mon corps montait depuis un bout de temps et bientôt je me sentais fiévreuse et titubais de droite à gauche et de gauche à droite. Ma tête me faisait atrocement mal, mais malgré tout je gardais le cap vers le manoir.
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Lucina Delalande
Rébéna Té Ra
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Ven 6 Mar - 14:29
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Sans grande surprise, vu comment la colère avait engloutit l’esprit de ces gens, la réponse aux paroles de la blonde fut acerbe. De la vexation, des menaces, un petit cocktail tout à fait charmant que la De Lérhane ignora bien, n’accordant aucune valeur morale à ces sentiments troublants quand bien même après de nombreuses séances de méditation elle était parvenue à se projeter dans pareille psyché. Restait à voir si la fille des cieux aurait l’occasion de briser ce carcan emprisonnant les habitants, ce qui n’était guère gagnée. C’est ainsi que la marche vers la demeure Delalande pu reprendre, mais cette dernière s’exprima et révéla à demi-mot qu’elle avait sentit la réaction de la grande blonde à l’annonce de l’espèce à laquelle appartenait Lucina. Secouant la tête, elle répondit à la jeune femme dans l’ordre.
-Ne t’inquiète pas pour moi. J’ai connu pire. À vraie dire, si je suis là aujourd’hui c’est car quelqu’un qui me détestait de la même façon que ce dernier m’a poussé du haut de l’île céleste où j’ai vu le jour et je suis tombé du ciel jusque dans la mer bleue. Cela fait une dizaine d’année maintenant. De plus, si on m’attaque, disons que je sais parfaitement me défendre. Quant à ton origine, ce n’est pas grave. Je comprends cela. Disons que j’ai été surprise à cause des déboires que j’ai avec une famille vampire, le clan Báthory si jamais cela te dit quelque chose. J’ai failli devenir une esclave ce jour là et nous avons dû abandonner des gens bien pour survivre et libérer les esclaves captifs. Depuis ce jour-là, cette famille nous en veut à moi et au groupe de Massy qui avons mené la fuite et je continue de les avoir sur le dos de temps à autre alors que cela fait déjà plusieurs années que cela a eu lieu. Enfin, je ne vais pas davantage t’embêter avec ces histoires. Tu es né telle que tu es et tu n’as pas choisi ta race, ta famille ou tes appartenances. Je ne vais pas te juger sur le simple fait que tu appartiens à la même espèce que des personnes qui me tourmente quand bien même les vampires doivent faire face à pas mal de préjugés…
Marquant une pause, la demoiselle ailée se retourna et s’agenouilla au sol quelque instant pour réduire sa taille et parler plus proche de son interlocutrice.
-D’ailleurs, pour te remercier de ta gentillesse, si tu veux je te montrerai quelque chose et te ferai faire un petit tour.
Se redressant, la bilcane reprendrait la marche sans expliquer davantage ce qu’elle entendait par là. Malgré ses propos, qui était sincère, une partie de l’ancienne révolutionnaire se tenait sur ses gardes. Ce n’était pas propre à la situation en vérité, mais c’était ce qu’il se passait quand elle faisait de nouvelle rencontre. Les fois où elle avait été magistralement trahie lui avait servi de leçon et la De Lérhane essayait au mieux de se préparer à l’éventualité que la sincérité qu’elle voyait n’était issue que d’un jeu d’acteur expérimenté. Ce petit doute qui continuerait encore de planer ne devrait pas se voir puisqu’elle était habituée à faire avec depuis… Bah depuis la trahison qui l’avait amené à être capturer par les Báthory à priori. Continuant à avancer, la demoiselle ailée finirait par apercevoir l’état de la Delalande, le teint écarlate de sa chair qui commencer à souffrir des rayons solaires. C’est vrai que l’amazone avait oublié que les vampires étaient affectés par la présence de l’astre du jour.
-Oh. Excuse-moi pour le soleil cela m’était sorti de la tête. Je vais régler ça tout de suite.
Les pupilles de la demoiselle ailées s’allongèrent verticalement tandis que ses iris passèrent de l’argent à l’or alors que le reste de son corps restait tel qu’il l’était. Les prunelles reptiliennes divine semblèrent pulser, envoyant une onde dans l’intangible qui transmettait l’instruction de la créature mythologique. En quelques instants, des nuages épais vinrent couvrirent le ciel sur une très large zone, couvrant l’astre qui malmenait Lucina.
-J’instaurerai un climat froid après si tu le désire, mais pour l’instant évitons le choc thermique, déclara-t-elle comme si de rien était.
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Dim 8 Mar - 11:33
La Poisse Caille
La petite histoire anecdotique que me racontait De Lérhane me touchait énormément. Elle qui avait un passé écrasant tentait bien que mal de me réconforter par rapport à mes origines. Le nom que prononçait l'enfant du soleil me glaçait le sang, a-t-elle bien prononcer Bàthory ? Cela m'était familier à cause de mon grand-père que je ne connaissais pas. Lui aurait-il fait du mal ? D'après les dire de maman et de grand-mère, mon grand-père, si je pouvais le nommer ainsi, était un homme en quête de richesse, de gloire et de violence. Il faisait partie de la faction des pirates et faire souffrir les autres était l'un de ses passe-temps favoris, c'était par ailleurs l'une des raisons pour laquelle mamie le quittait. Depuis ce jour, toute forme de violence, de piraterie ou encore de méchanceté quelconque était banni de la famille Delalande ne voulant pas être mis dans la même catégorie que ces monstres assoiffés par la cupidité et l'avidité. Au même moment la jolie femme ailée s'excusait pour la température ardente de la journée qui me faisait terriblement souffrir. Je voyais ses pupilles changer de couleurs et le ciel devenait soudainement plus assombri ! Mais quel était ce pouvoir que possédait le Belle ? Je restais un instant admirative devant ce spectacle à la fois hors du commun et magnifique. Mon œil pétillait devant tant de charisme, de sagesse et d'empathie.
Comment as-tu fait ça ? Et tes yeux ils ont changé de couleur c'était juste.. wow ! Ce mélange d'argenté et de doré, j'en suis presque amoureuse ! J'espères être un jour comme toi ! Etre à la fois super jolie et emplit de sagesse, d'empathie et de charisme. Merci encore De Lérhane pour le changement de temps ça soulage mes douleurs.
Ca y est ! On a perdu Neko-sama, elle ne va pas s'en remettre. Pauvre petite ça me peine presque pour toi.
Color'Art ne soit pas jalouse d'Ishtar ! Tu sais que je t'aime beaucoup et que tu es tout pour moi, te perdre serait pour la fin du monde ! Et tu le sais plus que tout, puisque que tu me connais depuis toute petite, mon amour de pinceau. <3
Je lui faisais un gros bisous pour lui prouver que mes mots n'étaient pas des paroles en l'air. Bientôt nous arrivions à destination. Nous nous tenions face au manoir de mes ancêtres et de leurs successeurs. Il était grand et large. Nous pouvions à peine apercevoir les murs grisâtres tellement que les feuilles de lierre recouvraient toute la surface de la vieille bâtisse. Les grandes fenêtres étaient encadrées d'un teint marron très foncé, la porte paraissait presque noir alors qu'elle était bleue nuit accompagnée de jolies ornement en forme de lune et sur le toit un peu pointu se perchait une girouette en forme de chauve-souris assez petite et noire.
Bienvenue chez les Delalande ! Je te préviens juste en avance, ma mère est un peu bizarre et grand-mère perd un peu sa tête à cause de l'âge.
J'ouvrais la porte du manoir et à peine ai-je fais un pas que je me faisais sauter littéralement de dessus et nous tombions à terre. C'était ma mère encore saoul de la vieille... Une forte odeur d'alcool émanait de sa bouche qui était beaucoup trop près de ma tête pour ma part.
Lucina ! Ma princesse, mon amour de fille, tu m'as manqué ! *Hic* Où étais-tu ? Tu le sais en plus que quand il y a un soleil aussi fort il ne faut pas sortir !
Elle fixait pendant l'espace d'un instant ma poitrine et n'avait aucun scrupule à me faire une réflexion.
C'est moi ou ils ont encore grossi ! *Hic* Tu ne les mets pas assez en valeur, si tu veux rencontrer un jour l'homme de ta vie tu devrais les faire un peu plus ressortir.
Maman ! Ça suffit ! Tu empestes l'alcool et tu te permets de faire des remarques désobligeantes alors que nous avons une invitée au manoir !
Je la poussais pour pouvoir me relever et l'aidais à son tour à se mettre debout. Lorsqu'elle était à nouveau sur pied elle regardait dans la direction d'Ishtar. Je percevais dans ces yeux que ma mère était très jalouse de De Lérhane. Elle n'aimait pas la concurrence féminine et l'allure que dégageait cette dernière était très menaçante pour elle. Victoire Delalande voulait les hommes pour elle et elle toute seule, mais d'un mouvement de la tête elle faisait signe à la Belle de rentrer à l'intérieur pour que nous puissions parler.
Si vous êtes ici ce n'est pas pour rien je suppose madame l'ange ? *Hic* Je suis toute ouïe à votre récit.
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Dim 8 Mar - 14:24
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Une action aussi usuelle pour la De Lérhane soulevait toujours les mêmes questions, mais dès fois la concernée l’oubliait et voilà qu’en effet une nouvelle connaissance voulait en apprendre un peu plus sur ce mystérieux pouvoir auquel elle pouvait faire appel afin de définir l’état météorologique. Mais avant, cela il sembla que le pinceau émit quelques paroles, ce qui conduisit sa porteuse à lui répondre avec beaucoup d’amour. À ce moment-là, la bilcane se mit à rire. Néanmoins, c’était loin d’être un de ces rires moqueurs ou virulents, c’était quelque chose de léger qui provenait principalement de l’idée que l’artefact renfermant une âme soit jalouse d’elle.
-Vous êtes mignonnes toutes les deux, déclara la fille des cieux après quelques instants passer à rigoler. Vous allez bien ensemble même si clairement Color’Art, ou plutôt Eleona, a plus fort tempérament que toi. Tu le lui rends bien avec l’affection et la gentillesse que tu lui porte… Enfin revenons à nos moutons. Ce que tu viens de voir est le pouvoir d’un fruit du démon que je n’ai utilisé que partiellement. Si tu ne le savais pas, vu que pour pas mal d’habitant des Blues qui n’ont jamais rencontré des possesseurs de tels pouvoirs cela n’est juste qu’une légende, les fruits du démon sont des fruits particuliers, ayant généralement des motifs en spirale sur leur enveloppe corporelle, qui, quand ils sont mangés, octroie un pouvoir à la personne qui a pris la première bouchée. D’ailleurs le gout est absolument horrible. Il y a cependant une contrepartie, les maudits ne peuvent plus jamais nager. Quand nous sommes immergés dans l’eau de mer, nous nous vidons de nos forces et coulons inévitablement… En tout cas, moi j’ai mangé un fruit qui m’a octroyé le pouvoir de me transformer en une créature mythologique qui a la capacité unique d’imposer la météo qu’il souhaite et ceux notamment via son regard qui donne ces ordres. Les yeux que tu as vus sont donc ceux du Serpent à Plumes que j’ai fait remplacer les miens, car avec de l’expérience dans la maîtrise de la malédiction je suis parvenu à transformer qu’une seule ou deux parties de mon corps en gardant le reste humain. Enfin, pour donner tout les détails et explications cela prendrait pas mal de temps.
Suite à cela le binôme ne tarda pas à arriver au manoir de la famille Delalande, assez joli au passage, et l’ancienne révolutionnaire observa le spectacle qui se déroula bientôt sous ses yeux où une mère saoul s’inquiétait des activités de sa famille à cause de la dangerosité du soleil pour leur race. L’histoire autour de la poitrine de Lucina gêna un peu Ishtar. En effet, cette dernière était asexuelle et tout ce qui avait rapport au sexe était dégoutant ou gênant pour elle. Ainsi, Victoire l’ignorait mais la grande demoiselle ailée n’était absolument pas une menace pour elle vu que la zoan mythique ne cherchait aucunement à séduire les hommes et ne voudrait de toute manière pas dépassé une relation platonique.
-Ravi de vous rencontrer madame, salua l’originaire de la mer blanche en s’inclinant sobrement. J’ai croisé votre fille en arrivant sur l’île et elle a proposer de m’aider en venant vous demandez si vous ne sauriez pas s’il restait un groupe d’hommes-poissons commettant des exactions dans la région malgré le passage de la Marine. Il s’avère qu’une de mes amies et correspondantes s’est faite enlever pas loin d’ici et je me demandais si un tel groupe de survivants ne pourrait par être à l’origine de cela, expliqua la blonde aux iris argentées.
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Lun 9 Mar - 12:48
La Poisse Caille
Ma mère entendait la demande de la Belle et lui rétorquait de rentrer à l'intérieur de la demeure pour que nous puissions discuter de tout cela plus à l'abri des regards. Elle lui désignait un fauteuil plus adapter pour qu'Ishtar puisse s'asseoir et être moins à l'étroit. Même si le manoir était très grand en hauteur la jolie dame avait une taille si gigantesque qu'elle touchait quasiment le plafond de la cuisine. Au même instant grand-mère faisait irruption se demandant pourquoi il y avait tant d'agitation.
M'enfin, que se passe-t-il ici ? Lucina tu me dois quelque explication jeune demoiselle.
J'étais si contente de voir Mamie qu'avant de lui répondre j'accourais dans ses bras pour lui faire un gros câlin et lui déposer un petit bisous sur la joue. J'entamais ensuite le long récit depuis ma rencontre avec De Lérhane, les moments où les habitants étaient désagréable, la chaleur étouffante et comment mère s'était présentée. Grand-mère fronçait les sourcils en direction de sa fille, elle ne tolérait pas ce genre d'attitude et encore moins quand il s'agissait de ma personne. Puis elle se tournait avec un visage plus adoucie en direction de la Belle pour répondre à sa quête.
Je me présente, je suis Oroboros Delalande. Dans un premier temps je tiens à m'excuser du comportement de Victoire, c'est une enfant intenable et irresponsable. Pour ce qui est de ton amie, j'ai bel et bien entendu quelques rumeurs concernant ces horribles Hommes-poissons. Malheureusement ce ne sont que des "on dit" et je n'ai aucune preuve jusqu'à présent pour certifier tout ça. Par contre tu trouveras peut-être leur cachette à l'aide des dessins de paysages de Lucina, elle peint tous ce qu'elle trouve cette petite. Ma petite fille va donc chercher tous les paysages de l'île que tu as dans ta chambre, s'il te plait.
Cause toujours la vieille...
Oroboros ignorait les propos de Victoire. Je décidais donc d'aller chercher ce que grand-mère me demandait.
Oui mamie ! Je vais aller chercher tout cela de suite.
Je me précipitais de monter les marches des escaliers qui se situaient dans le grand hall d'entrée et atteignais ma chambre fissa. Je ramassais tous mes croquis, tableaux et dessins de l'île de Kokoyashi. Il y en avait tellement que je ne pouvais plus voir où je mettais les pieds et dans un mouvement mal calculé je tombais dans les même escaliers prit un peu plutôt. Je faisais un magnifique rouler-bouler éparpillant tous mes trésors. Je me relevais aussitôt comme si de rien était et me frottais la tête, car pendant la chute, l'atterrissage était brutale pour ma pauvre petite tête. Je rassemblais à nouveau mes dessins et arrivais enfin à la cuisine sans autre incident.
J'ai tout ici De Lérhane, j'espère que tu pourras trouver ce que tu cherches. Je sais que ça peut paraître dingue, mais j'ai quasiment fini de peindre tous les coins de l'île, il ne me manque plus que le plus haut point de l'île !
J'entreposais tous mes chef-d’œuvres sur la table pour que la jolie blonde puisse les voir et faire de potentiels cherches concernant la disparition de son amie. Cela avait d'être d'une grande importance à ses yeux et pour une fois que je pouvais aider quelqu’un dans le besoin je ne lésinais pas sur les moyens. J’osais espérer que ce bel ange tombé du ciel comprenne ma bonne foi et qu'elle ne comparaissait pas la famille Delalande à Bàthory. Un peu plus tard grand-mère nous apportait des cakes et un peu de thé. Le seul soucis était que son attention semblait bonne, mais le goût de l'alimentation humaine était tout aussi infecte pour nous.
Ne vous privez pas sur la nourriture et la boisson. Vous être notre invitée avant tout et j'aimerais que vous ne manquez de rien.
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Lun 9 Mar - 16:50
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Pénétrant au sein de la demeure familiale Delalande, la demoiselle ailée observa la décoration qui avait été choisi par ce clan. C’était assez intéressant. Remerciant vivement son hôte, la bilcane alla s’installait dans le fauteuil qu’on lui désignait. Elles disposaient d’un siège aussi grand alors qu’elle faisait des tailles standards ? Assez étonnant. Voyant une nouvelle dame arrivait, Ishtar s’inclina sobrement.
-Bonjour, madame.
N’ayant guère le temps d’enchaîner quelque chose pour décliner les raisons de sa présence en ces lieux, la De Lérhane regarda la fille de la famille retrouver sa grand-mère et lui faire part de ses aventures du jour qui avaient abouti à la rencontre avec l’ancienne révolutionnaire et leurs courtes aventures sur le trajet vers cette maisonnée. Ainsi la grand-mère de Lucina portait pour prénom Oroboros, étrangement très proche du nom de la famille Ouroboros à la tête d’un des trois cartels dirigeant Maisetsu Island, une des premières îles de Grandline lorsqu’on utilisait le sens de navigation usuelle. L’originaire de la mer blanche avait eu l’occasion de parcourir ce repère de bandits à l’époque où elle faisait partie de l’équipage du Centaurus il y a bien des années. Enfin, cela était certainement une simple coïncidence comme elle en avait déjà vu beaucoup d’autre, comme Shinji Nakata qui n’avait absolument aucun lien avec le célèbre Fenice Nakata, sachant en plus que pour l’un c’était le prénom là où chez l’autre c’était son nom de famille. Dans ce monde, il existait une foultitude de prénom différent tant et si bien qu’on pourrait se demander si chaque personne ne portait pas un prénom différent, mais cela n’était absolument pas le cas et on pouvait s’en rendre compte assez simplement en fréquentant souvent la population sur les îles où l’on voyage. En tout cas, la grand-mère s’excusa pour le comportement de la mère qui, d’après ce qui disait Oroboros, manquait peut-être un peu de maturité.
-Merci pour votre aide, déclara la fille du firmament en s’inclinant une nouvelle fois en gage de gratitude.
L’Archange du Typhon observa la jeune demoiselle grimper jusque dans sa chambre et afficha un sourire attendrit. L’ambiance réconfortante d’une maisonnée, c’était quelque chose qui lui manquait régulièrement lorsqu’elle traversait les mers par le ciel. La fille des cieux se délectait de cet environnement chaleureux en attendant le retour de Lucina. Elle ouvrit la discussion avec la grand-mère histoire de passer le temps et d’en apprendre plus sur leur famille, ainsi que parler en retour d’elle-même si la mamy renvoyer certaines questions à son interlocutrice. C’est alors que finalement la jeune demoiselle Delalande revint avec ses œuvres sous le regard assez surpris de l’amazone qui ne s’attendait pas à autant de toiles. En plus, la fille au pinceau était assez bonne dans le domaine apparemment, même si la demoiselle ailée n’avait pas la prétention d’être une critique d’art et de pouvoir affirmer qu’elle avait le talent pour être une artiste professionnelle.
-Tu as douée je trouve, souleva la bilcane. Merci à toi, ajouta la bilcane avant de poser sa main sur la chevelure de la vampirette et d’y mettre en fouillis sa chevelure affectueusement. Voyons-voir.
Observant les détails des toiles durant de longues minutes, la demoiselle ailée accepta la proposition d’Oroboros avant d’enfourner un bout de cake entre ses lèvres et découvrir le goût de ce dernier. Retenant son sursaut, elle tenta de faire mine de rien tout en continuant de temps en temps à prend de petit bout du gâteau pas du tout au goût de l’angélique afin de ne pas vexer la gentille grand-mère qui c’était donné la peine de lui apporter ceci.
-C’est quoi ça ? Ce ne serait pas une entrée de grotte cachait par un bosquet ? finit par demander la femme aux deux paires d’ailes après de nombreuses minutes d’observation des œuvres. Vous vous souvenez où vous avez peint cela, demanda la De Lérhane tout autant à Lucina qu’à Eleona quand bien même elle ne pouvait pas entendre la seconde.
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Mar 10 Mar - 15:14
La Poisse Caille
Je connais cette île comme ma poche, il sera très facile pour moi de te montrer où ce situe cet endroit. L'entrée se trouve près du village de Gosa et se situe au niveau de la plage, mais le lieu à l'air un peu difficile d'accès par là-bas. La dernière fois que j'y suis allée, j'ai cru que mes pieds s’enfonçaient dans le sable et je n'ai pas osé approcher plus.
J'affichais mon plus beau sourire dans sa direction afin d'exprimer ma grande joie d'avoir pu lui être utile dans sa quête. Comme quoi de peindre ça n'avait pas que des inconvénients, mais aussi de grands avantages. Je sautillais sur place jusqu'à ce que grand-mère continuait la discussion.
S'il vous plait jeune femme, lorsque vous avez trouver l'endroit donnez l'ordre à Lucina de rentrer ici. Je ne veux pas qu'elle soit impliquer face à ces Hommes-poissons, s'ils se cachent bel et bien dans cette grotte.
Je regardais mamie, un peu surprise qu'elle s’interposait et refusait que je reste avec De Lérhane une fois l'endroit découvert. Je ne connaissais ces Hommes-Poissons que par les rumeurs et les histoires racontées par les habitants du village. Étaient-ils aussi dangereux que les récits le racontait ? De vrais barbares à la senteur de poisson pas frais ? Hum... Tout cela titillait tellement ma curiosité. Je ne pouvais pas rester sur ma faim de connaissance. Color'Art m'adressait alors la parole.
Tu ne vas quand même pas écouter la vieille folle ? Rassure moi ! Si tu suis ce qu'elle te dicte, tu vas mourir d'ennui ma pauvre. Crois moi !
Je me tournais vers cette dernière pour lui rétorquer en insistant bien sur le mot "ennuis" afin de lui rappeler que la plupart de ses idées sont bien moins sage que les conseils que grand-mère pouvait transmettre.
Et si je t'écoute tu vas m'attirer des "ennuis" !
Lucina.. Tu sais que je vais encore te frapper si tu continues à faire ta rebelle. Tu t'adresses à Color'Art, alors prend garde à tes fesses !
Mes poils se hérissaient à ses menaces, car je savais très bien qu'elle les mettrait à exécution si je lui tenais tête. Je demandais un petit instant à la jolie blonde pour pouvoir me rafraîchir un peu de mes brûlures précédentes moins douloureuses qu’auparavant. L'eau était si bonne que je me laissais presque tenter par un bon bain. Aussitôt je reprenais mes esprits et arrêtais de rêvasser. Je n'allais pas faire attendre De Lérhane plus longtemps sachant que son amie et peut-être là-bas et pas dans le meilleur état du monde. Je descendais en glissant sur la rampe de l'escalier, ce qui était plutôt drôle, jusqu'à ce que mamie n'appréciait guère mon attitude et me le faisait comprendre en me mettant un grand coup d'éventail sur la tête. Elle frappait très bien pour une femme de son âge et je me frottais le dessus du crâne pour exprimer la douleur qu'elle m'avait infliger. Quant à mère, elle restait dans la cuisine et se souciait peu de notre départ, car le temps de me rafraîchir "madame alcool" buvait ses derniers verres avant de s'endormir. Ce n'était pas bien grave, habituée à ce genre de situation et d'un pas décidé je la couvrais avec un drap. Souvent, lorsqu'elle se réveillait, elle emmitouflait dans une couverture ou autre le temps d'immerger.
Ishtar, si tu as besoin de quoi que ce soit avant que nous atteignons cette grotte, fais moi signe.
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Lucina Delalande
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Mar 10 Mar - 16:57
feat Lucina Delalande
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-Les sables mouvants ne seront pas un problème si on les survolent, déclara la bilcane suite à l’explication de la Delalande.
Si cette idée pourrait paraître saugrenue pour un civil des Blues, pour tout ceux qui avaient connaissances des maudits et de diverses capacités de combattants que l’on pouvait observer sur Grandline, cette option était quelque chose d’assez standard. Comme beaucoup de choses à vraie dire. Les lieux sortant de l’ordinaire étaient plus rares sur les océans cardinaux, même s’il en existait comme la Gorge Polaire et son volcan de neige et de glace, Maniralie et son sol spongieux mauves, Uk-nuuha et ses arbres qui poussaient les uns sur les autres au point que certains devenaient presque des branches d’autres. L’excitation de la jeune Lucina était à son comble, mais la voix de la raison passa au travers des lèvres de sa grand-mère afin de demander à ce que la vampirette ne soit pas mêlés aux histoires avec les hommes-poissons afin de préserver cette dernière qui était encore assez jeune.
-Ne vous inquiétez pas. En cas de problème, je saurai la défendre.
En effet, il était difficile d’imaginer pour la De Lérhane de tomber sur des adversaires réellement dangereux pour elle qui avait surmonté les dangers de la Route de tous les périls et avait même fait fuir Tully, un combattant du clan Ookami venant tout droit du Nouveau Monde et qui possédait une de ces capacités de puristes, à savoir un Tanche-Gravité. Sur les Blues, la quantité d’adversaires d’un calibre comme elle était assez peu nombreux et le pourcentage de chance de tomber sur l’un d’entre eux, quand bien même il existait, était négligeable. De plus, si cela arrivait, ce pourrait être une résultante d’un piège construit par les Báthory. La famille Delalande lui attirait de la sympathie et semblait tout à fait normal, mais c’était le même genre d’impressions et de sentiments qui l’avait piégé aux Landes de Magyarolachia. Une certaine Volga, vivant difficilement dans un hameau où les autres fermes étaient abandonnés suite au massacre perpétré par un raid de bandits dont la demoiselle était la seule survivante, avait demandé de l’aide à la demoiselle ailée afin d’aller s’occuper du seigneur de l’île, un Báthory, qui ne gérait aucunement la nation et laissait la population subir des assauts criminels sans rien faire. Pire même, puisque le voïvode aurait été à l’origine de certaine d’entre elle. Voulant aider Volga, la bilcane c’était fait trahir par cette dernière qui était en vérité une des plus fidèles servante du maître de l’île qui avait en fait offert tout son village au vampire afin d’elle-même rejoindre cette race. Ces événements expliquaient pourquoi l’originaire de la mer blanche avait toujours un doute qui planait même quand en soit elle était persuadée des bonnes attentions de ses interlocuteurs, une mesure de précaution essentielle lui ayant sauvé la vie quelques fois depuis cette époque. Même en se fiant à la gentillesse de la famille, il était même possible après tout que pour des raisons issues du passé les Delalande soient contraints par les Báthory de conduire l’Archange du Typhon jusque dans un piège, que ce soit des dettes, des menaces d’éradiquer la famille ou autre chose, l’amazone ignorant jusqu’où pouvait aller l’imagination tordu de ces horribles personnes aux méthodes de tortures assez effrayantes.
Attendant que Lucina ait finit de se préparer, l’enfant du firmament regardait une nouvelle fois la décoration de la maisonnée. C’était loin d’être aussi extravaguant que les quelques demeures de la noblesse vampirique qu’elle avait pu pénétrer. Bien entendu, tous les vampires n’étaient pas des sangs purs et ne faisaient pas parties de la caste la plus riche de ceux-ci. Cette famille semblait le prouver une nouvelle fois. S’amusant de l’enthousiasme de Lucina et de la relation entre petite-fille et grand-mère, la blonde aux iris argentées se leva une fois la jeune demoiselle prête.
-Pas de problème. Tu peux faire de même. En tout cas, si tu es prête, nous pouvons y aller. Je te suis.
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Dim 15 Mar - 11:47
La Poisse Caille
Je suis prête ! Nous pouvons y aller.
Je prenais la main de Dame Eleona en direction de la sortie de la maison. Le soleil était beaucoup plus agréable et je pouvais sentir une brise légère souffler du nord vers le sud. Je désignais du doigt le chemin le plus court pour pouvoir accéder à cette fameuse grotte, puis nous partions à nouveau toute les trois ensemble. J'étais tellement heureuse de cette instant présent que je sautillais en marchant telle une enfant se promenant avec ses parents. D'une plaine nous traversions la petite forêt qui longeait le village de Kokoyashi, ce beau paysage me donnait une envie folle de peindre toutes ces merveilleuses couleurs. Ce n'était pas le moment, car il y avait plus urgent pour le moment. Je ne connaissais pas l'amie d'Ishtar, mais j’espérai tout de même que celle-ci se portait bien. Je portais mon regard sur la Belle, sa particularité était qu'aucune émotion ne se dessinait sur son visage pour le moment. Était-elle inquiète du sort de son amie ? Je supposais que oui, sinon pourquoi serait-elle venue dans un endroit comme celui-ci ?
Lucina ! Fais attention, j'ai entendu du bruit et ça ne me dit rien qui vaille pour nous !
Mon œil se dirigeait vers ma droite instinctivement. Je voyais ma vie défiler devant moi, lorsque une lance tentait de me transpercer la tête. Action-réaction, je me dégageais le plus rapidement que je puisses et quelle était ma surprise lorsque je démasquais mon agresseur ! C'était le villageois qui nous barrait le chemin plus tôt dans la journée avec ses mômes insupportables. Le fourbe n'était pas seul, accompagné de cinq autres paysans qui eux aussi étaient là pour la même raison que lui. Leurs regards et leurs sourires mesquins en disaient long sur leur mauvaise intention. Pourquoi faut-il qu'ils soient tous aussi stupide ?
Tu aimes notre petite intrusion surprise ? J'espère pour toi que oui, car de toute façon ton heure à sonner Delalande ! Ce n'est pas ta grande blonde qui te sauvera les miches une deuxième fois petite peste, ingrate que tu es !
Cet imbécile m'agaçait très fortement. Je lui lançais le plus mauvais œil que je pouvais. Je lui rétorquais avec le plus grand calme possible pour ne pas empirer la situation, même si c'était perdu d'avance pour tenter de résonner le bougre.
Vous me fatiguez tous autant que vous êtes. Si vous avez décidé de continuer de m'harceler alors que je ne vous ai rien fait, je vais vous punir à ma manière.
Les bougres tentaient une approche de face dans l'unique but de m'embrocher. Cette fois-ci était de trop. Je prenais Color'Art dans mes mains la faisant tournoyer au dessus de ma tête et à l'instant où je stoppais mon action, je mettais mon pinceau pile dans l'axe de mes assaillants et actionnais la mécanique afin de les asperger de peinture pour leur donner une bonne leçon. C'était le Bomb'Art ! Cela me rendait à la fois fière et triste de devoir me battre contre mon plein grès.
Tu vois, quand tu veux jeune pucelle ! Défend toi plus souvent par la violence que d'être la victime de ces truands puants !
Eleona la violence n'est pas une solution ! On a déjà débattu sur le sujet.
Ces messieurs étaient plutôt tenace, aveuglés par la peinture ils tentaient, tant bien que mal, d'ouvrir les yeux afin de poursuivre le combat. Ils ne s'arrêteront jamais ?
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Dim 15 Mar - 15:03
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
La demoiselle ailée sortit donc avec la jeune femme au pinceau qui semblait fortement enjoué de la tournure des événements. Cela lui rappelait certains souvenirs… Ah, la belle époque de son enfance où elle s’amusait avec Sakuga, Eva et Omnis. Oh il était certain que Lucina était bien moins embêtante qu’Eva et ses caprices de « princesse de Bilca » autoproclamée, néanmoins la joie qui apparaissait sur son visage rappelait à l’ange la période où la jeune Icarus resplendissait de bonheur, en dépit de ses embrouilles avec Sakuga qui faisait tout pour embêter son amie. Icarus et Ishtar eux, légèrement plus âgés, tentaient tant bien que mal de maintenir l’équilibre dans la relation des deux plus jeunes et était plus sage et réfléchi que les deux terreurs de l’île céleste. Se refusant à repenser à la terrible journée qui avait brisé l’enfance des quatre gamins, celle où le père de Sakuga avait tué celui des deux Icarus avant d’enlever son propre enfant et partir avec vers une contée inconnu, la De Lérhane observa quelques instants le paysage avant que le destin ne rattrape la vampire à coup de lance, ou plutôt de fourches vu les outils qu’avait en main la plupart des agresseurs étant donné qu’ils n’avaient certainement pas les moyens de s’offrir une vraie arme. En effet, les paysans remplis de haine venaient de débarquer et tentaient d’attenter aux jours de la jeune fille. Un soupir s’échappa des lèvres de la bilcane alors que la Delalande esquivait l’assaut. Tandis que les villageois venaient porter l’expression de leur colère injustifiée, la blonde iris argentées s’exprima à son tour.
-Vous pensez vraiment qu’en tuant une jeune femme tout vos problèmes vont se régler comme par magie car elle n’est pas de la même race que vous ?
N'attendant aucunement une réponse de la bande, l’ancienne révolutionnaire observa le spectacle coloré de Lucina qui recouvrait de peinture ses détracteurs d’un simple mouvement. Cela n’était pas suffisant pour pousser ces derniers à arrêter le combat. Soupirant, l’amazone décida de s’y mettre aussi. Plantant ses doigts dans le sol, l’Archange du Typhon souleva sans aucun effort tout un pan du sol, une bonne dizaine de mètres carrés si ce n’est plus, et leva sa main pour mettre cette plaque de terre et de pierre le plus à la verticale possible faisant tomber à la renverse et glisser les paysans jusqu’aux pieds de celle-ci. Faisant rouler le Bouclier de Roche sur le côté, le laissant tomber sous la gravité quelques secondes plus tard, la De Lérhane profiterait que les villageois doivent retrouver où était le haut par rapport au bas pour s’adresser à eux avant qu’ils ne reviennent à la charge afin de les dissuader une dernière fois d’agir. Posant un genou au sol pour s’approcher d’eux, elle commença à donner le fond de sa penser.
-J’imagine bien que vivre sous la tyrannie d’hommes-poissons n’a pas été simple tous les jours et que les vampires ne sont pas la race que l’on apprécie le plus à cause de leur réputation et du fait qu’ils boivent du sang. Cependant ce n’est pas une raison pour juger les gens. J’ai moi-même été enlevé et séquestré par des vampires. Ils ont failli faire de moi une esclave qui aurait été vendu au plus offrant, devant satisfaire le moindre désir de son « propriétaire ». Depuis lors, dès qu’un représentant de leur clan, que ce soit l’un des membres de cette famille ou un de leur serviteur, me croise, ils essaient de se me recapturer et de se venger du préjudice que moi et d’autres leur avons fait en parvenant à nous enfuir. J’ai toutes les raisons du monde de haïr les vampires. Mais pourtant j’accepte Lucina tel qu’elle est puisqu’elle n’a rien à voir avec ça. On ne choisit pas de naître avec tel ou tel couleur de cheveux, d’être droitier ou gaucher, d’être dans une famille campagnarde ou bourgeoise tout comme on ne décide pas d’être vampire ou homme-poisson. Ce sont les aléas de la naissance et vous pouvez haïr avec cela pour seul fondement si cela vous chante, mais ce ne sont que des gamineries puériles d’adolescents. Je cherche à éclairer le monde de sagesse et de joie en bannissant l’obscurantisme, le désespoir et l’oppression en luttant comme je peux depuis plusieurs années déjà… Alors, je suis désolé pour vous, mais si vous persistez à vous barricader dans des sentiments primitifs en abandonnant la raison pour vous réconforter dans un défouloir commun, qui j’imagine vous fait oublier la dureté de vos conditions de vie, sans compter que vous démontrerez que Lucina est plus mature que vous, je serai dans l’obligation de me battre pour la vérité, la sagesse, la Justice !
Sur ce monologue tentant d’ouvrir les yeux de ces paysans et qui permettrait à la Delalande de connaître plus précisément le passif d'Ishtar avec les Báthory, l’Archange du Typhon se redresserait, le visage imperturbable et sérieux, prête à assommer un à un sans difficulté les villageois qui resteraient sourd à son message.
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Dim 15 Mar - 18:20
La Poisse Caille
La bouche entre ouverte et mon œil écarquillé, je ne pouvais être qu'admirative d'une telle puissance provenant de la De Lérhane. Cette femme devait être la perfection incarnée autant physiquement, qu'intellectuellement. Elle offrait un magnifique spectacle haut en couleur ! Les villageois ne savaient plus quoi faire, totalement paniquer ils prièrent de leur laisser la vie sauve. Au même instant, Ishtar usait de toute sa sagesse, malgrè les lourdes épreuves de son passé tragique. Son discours m'emplissait à la fois de compassion et de tristesse que je ne pouvais m'empêcher de m'approcher d'elle, je lui prenais la main et la fixais longuement. Je finissais par sourire le regard remplit de gratitude. Puis je lui lâchais la main et me tournais face à mes assaillants. Je m'approchais d'eux et me mettaient à leur niveau pour leur faire comprendre que je ne voulais pas leur faire de mal. Je les aidais à se relever les uns après les autres et les questionnais sur le sujet des Hommes-Poissons.
Je me doute bien que vous êtes complètement chambouler après tant de remu-ménage, mais pouvez-vous nous dire si vous avez entendu parler de méfaits d'Hommes-Poissons dans les parages ?
Le vieux qui était à la tête du groupe s'agenouillait et nous révélait son plus grand secret qu'il avait réussi à cacher jusqu'ici. Il dévoilait au grand jour qu'il faisait parti de la bande de ces vilains et que c'est lui qui cachaient les survivants lorsque le gouvernement mondial, plus précisément le Vice-Amiral Cruz, sauvaient l'île de ceux-ci.
Ordure ! Sais-tu combien d'innocent aurait pu encore mourir par ta faute ? Suppo' de Satan, tu devrais crever tel un bon à rien que tu es !
L'homme ne devait pas l'entendre probablement, puisqu'aucune réaction venait au bout de ses lèvres. Je caressais les cheveux marron-doré de Dame Eleona et lui chuchotait de bien vouloir se calmer et que de s’énervait ne servira à rien. La seule réponse que j'obtenais en retour était un grand coup sur le dessus du crâne ! Elle était mon mentor et elle me maltraitait encore plus que les villageois réunis ! Je me frottais très fortement la haut de mon petit crâne. Après ma douleur crânienne moins intense je demandais au vieillard de nous conduire au repaire des ces malfrats.
Pour vous faire pardonner de votre conduite j'aimerai que vous nous emmeniez auprès de vos copains.
Sans broncher, l'homme acceptait toujours dans un état d'esprit de confusion. Ce que je ne comprenais tout de même pas, c'est comment pouvait-il accepter de tel individus et prendre du plaisir à martyriser ma propre famille ? Y avait-il anguille sous roche ? Peut-être était-ce leur plan depuis le début de nous confronter et de nous livrer à leurs compagnons ? Tant de questions se bousculaient les unes après les autres dans ma tête. De toute façon les dès étaient jetés et seul le destin savait ce qui nous attendait.
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Dim 15 Mar - 19:09
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Encore très sérieuse après cette petite leçon de moral, afin de conserver l’impact du court monologue chez les villageois par l’attitude de celle qui l’avait prononcé, Ishtar regarda Lucina faire preuve d’empathie pour ceux qui l’avait pourtant martyrisé. Une preuve de la bonté de la Delalande qui contrebalançait avec les horreurs de la discrimination que les villageois avait fait subir à sa famille. C’est alors qu’un retournement de situation eu lieu. L’un des habitants avait pactisé avec les criminels et leur avait permis de survivre sur l’archipel. Une nouvelle étonnante. Les motivations d’un tel acte ne pouvaient être que flous à l’heure qu’il était pour le trio des non-humains, puisque les anges, les vampires et les pinceaux sont effectivement d’autres espèces. Tandis que l’esprit de Color’Art se manifestait une nouvelle fois en frappant sa propre maîtresse, la De Lérhane se demandait pourquoi le vieillard se livrait ainsi et acceptait-il de conduire la petite troupe jusqu’à la tanière de ces brigands des mers. C’était simplement pour se faire pardonner, pour expier sa faute ? Cela semblait un peu trop léger et la demoiselle ailée restait vigilante au cas où il s’agirait d’un piège du vieillard afin de se débarrasser de Lucina et Ishtar.
-Est-ce que vous pourriez nous expliquer pourquoi vous avez décidé de vous allier avec ces forbans ? interrogea à l’oral la bilcane étant donné que la façon la plus simple d’avoir une réponse était simplement de la poser au concerné même s’il était possible qu’un mensonge soit donné par ce dernier afin de se justifier afin d’attendrir ses interlocutrices ou les manipuler.
Néanmoins, ces malotrus n’avaient pas idée de la guerrière à laquelle ils faisaient face. Même en ayant pu observer la puissante demoiselle ailée soulever le sol, ils ne pouvaient pas deviner le gouffre qui pouvait séparer l’Archange du Typhon de la grande majorité des pirates des Blues en termes de capacités de combat. De plus, même la Delalande n’avait pas encore eu l’occasion de découvrir la métamorphose de l’originaire de la mer blanche qui pouvait avoir lieu grâce à sa malédiction de zoan mythologique. Même en cas de surprise malvenu, l’Archange du Typhon devrait être en mesure d’ouvrir une fenêtre pour fuir avec la vampirette et préparer un plan de contre-offensive face aux hommes-poissons.
Zordrack, Lyrole Primés à 2.500.000B et 1.320.250B
-Bon qu’est ce qu’il fou le vieux ? Il devrait déjà être arrivé normalement, se plaignit l’homme-poisson issue d’un croisement entre un homme-anguille et une femme-poisson lanterne.
-Ferme là Lyrole. On est en pleine négociations là. On verra ça après, se plaignit le chef de la petite bande criminel.
Ysle Valdana
-Si nous pouvions revenir sur notre sujet cela m’arrangerait en effet. Alors vous êtes d’accord ? Vous allez vous occuper de ce navire d’escorte tandis que moi et mes prostitués nous tuerons le capitaine du vaisseau marchand via une mutinerie et nous emparerons de l’équipage pour mener le navire à un port et vendre à notre profit les marchandises ? Je vous propose 30% des gains.
-Je n’accepterai pas pour moins de 50%, répliqua Zordrack.
-35% ?
-45.
-40% ?
-Bon… Vas pour seulement 40%. Les affaires sont difficiles depuis l’arrivée des Constantinistes. Je regrette le temps où c’était Lim Focker qui gérait East Blue… pesta l’homme-poisson.
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Lun 16 Mar - 19:10
La Poisse Caille
Je voulais à tout prix protéger ma famille et leur assurer un avenir fleurissant sans être sous l'influence du Gouvernement mondial. Je ne partage pas leurs idéologies, car chacun est en droit en tant qu'humain de choisir ses convictions et sa religion. Je préférai alors me rallier aux monstres qui nous ont jadis envahi. Ainsi nous ne manquons de rien moi, ma femme et mes petits enfants.
Nous reprenions la marche accompagnées du vieillard qui nous servait de guide. Je m'approchais d'Ishtar et lui faisais signe de ralentir le pas en lui chuchotant.
Est-ce que nous pouvons vraiment lui faire confiance ? Cet homme est réputé d'être un manipulateur et qu'il possède un nombre incalculable de vices. Nous devons être prudente Ishtar, je ne le sens vraiment pas. Est-ce que j'ai fait le bon choix de lui demander de nous guider sachant qu'il peut, probablement, nous emmener dans une autre embuscade ?
Et au fur et à mesure que nous nous approchions de l'endroit vu plus tôt dans mes chefs d’œuvres, je sentais une inquiétude grandir en moi. C'était bel et bien l'entrée de la grotte qui se cachait derrière cet immense bosquet. Ayant l'ouïe fine, je pouvais déceler un faible son provenant de celle-ci. Était-ce réellement ces Hommes-Poissons ? Que trouverions nous une fois à l'intérieur ?
Lucina, attention ! Ton pied s'enfonce dans le sable !
Ce n'était vraiment pas ma journée. Je tentais tant bien que mal de me dégager de là, mais plus je me débattais et plus mon pied s’enfonçait. Ne pas paniquer, ne pas paniquer, NE PAS PANIQUER ! Ma respiration commençait à s'accentuer et bientôt c'était au tour de mon autre pied de s'enfoncer. Mais c'est pas possible d'être aussi maladroite ! Je décidais de ne plus bouger, effrayer de faire un mouvement de plus et de m'enfoncer à un rythme beaucoup plus cadencer. Je lançais mon pinceau pour qu'il puisse être hors d'atteinte de ces sables mouvants. Je chuchotais très fortement à la Belle.
Je sais que tu m'as déjà beaucoup aidé jusque là, mais je ne tiens pas à finir noyer dans du sable. Est-ce que tu peux me donner un petit coup de main ? Comme une imbécile je me suis trop approchée, car j'ai cru entendre du bruit à l'intérieur de la grotte...
Au même moment, je cherchais le vieille homme du regard. Ce fourbe avait filer pendant que je distrayais de la De Lérhane de venir m'aider de mes bêtises. J'affichais une mine à la fois désespérer et désoler envers notre belle archange.
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Lun 16 Mar - 21:03
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
-Vous associer à des tueurs vous semblent être une meilleure option que de suivre le mouvement des constantinistes ? Je suis loin d’être une partisane de ces derniers même s’ils défendent certains principes bénéfiques, néanmoins je ne vois pas en quoi rallier des meurtriers peut vous sembler vous permettre de tirer votre famille du besoin en devenant dépendant de ces derniers au point qu’ils pourraient en vérité vous traiter comme ils le désirent, à moins que vous vous rendiez complice volontairement de crimes moralement répréhensibles.
Oui, la plaidoirie de cet homme manquait cruellement de cohérence tangible et validables du point de vue du bien commun, d’autant plus qu’à l’heure actuelle les actions du Constantinisme à l’échelle de la population tenait plus de la propagande que de la soumissions à une religion obligatoire. Certes, la propagande n’était pas une méthode très loyale, néanmoins vu comme cette secte était parvenu à étendre sa foi sur presque tout South Blue durant les années précédente cela ne faisait qu’accentuer un phénomène qui permettait certaines aux plus faibles de voir une échappatoire à la crise que traversait le monde avec l’âge d’or de la piraterie qui durait déjà depuis six longues années. Ils espéraient de tout cœur que Saint Constantin ainsi que ses fidèles les mèneraient vers le salut et la fin de ces guerres qui n’en finissait pas. Clamer ne pas vouloir se soumettre et conserver sa liberté était un peu fort par conséquent pour arriver à une telle extrémité selon la bilcane, quand bien même pour certaines personnes se serait peut-être réellement suffisant. La jeune Delalande fit alors signe à la grande femme ailée de se baisser pour porter son oreille à la hauteur de la bouche de la vampire.
-Non, nous ne pouvons pas lui faire totalement confiance. Il faut rester sur nos gardes. Et ne t’inquiètes pas, si nous tombons dans un autre piège je m’occuperais de te tirer d’affaires.
La petite troupe continua ainsi sa marche jusqu’à se rapprocher de l’endroit qu’avait montrer sur ses toiles l’artiste. C’est alors que Lucina se fit attraper par les sables mouvants. La De Lérhane ne le remarqua que quelques instants plus tard lorsque les paroles de la Delalande alertèrent l’Archange du Typhon. N’attendant pas un instant supplémentaire, la maudite commença alors à se métamorphoser. L’épiderme sur la partie de face de son corps se transforma en écailles ventrales tandis que des plumes vertes aux reflets d’émeraudes apparaissaient sur sa peau sur le reste de son corps. Ses deux jambes s’unirent en un appendice qui portait la longueur de son corps à huit mètres. Ses dents se rarifièrent et devinrent des crocs tandis que ses yeux reprirent la forme qu’ils avaient revêtu au moment du changement de météo. Sa chevelure elle aussi devint un ensemble de fines plumes jaunes et souples qui dansaient dans le vent. La queue de l’hybride Serpent à Plumes, forme monstrueuse pour certains et majestueuse pour d’autres, vint s’enrouler autour de la taille de la jeune demoiselle qui s’enfonçait dans le sable. D’un coup sec, la blonde extirpa sa jeune amie de l’étau de sable en faisant attention à ne pas briser le corps de la vampire en même temps avec sa force surhumaine qui s’additionnait à la puissance physique supplémentaire de la forme hybride. Battant des ailes, l’ancienne révolutionnaire se rendit vite compte de la disparition du vieillard et se contenta de chercher l’ouverture dans la paroi pour filer en volant à quelques centimètres au-dessus du sol vers la caverne dans l’optique d’éviter d’autres pièges naturels. C’est seulement une fois dans la grotte qu’Ishtar déposerait Lucina au sol.
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Mer 18 Mar - 16:48
La Poisse Caille
D'une jolie femme, Ishtar se métamorphosait en un gigantesque serpent à plumes ! Ses couleurs étaient magnifiques. Elle possédait une variante de vert et d'argent. Quant à sa chevelure, elle devenait plume ! Avec son allure de déesse elle me sauvait encore une fois la vie. Si elle n'était pas là je ne serais plus de ce monde, noyer dans du sable... Je voyais que la Belle se dirigeait vers l'entrée de la grotte et je me rendais compte que Color'Art n'était pas avec moi ! Non, mais quelle cruche étais-je ?! Je la délaissais pour qu'elle ne s’enfonçait pas avec moi et oubliais de l'attraper en plein vol...
COLOR'ART !
Nous frôlions le sol à quelques centimètres jusqu'au moment où nous arrivions devant l'entrée de la grotte. Le vieille homme était en train de courir devant nous. Il tentait d'alerter nos futurs ravisseurs, pourtant je n'entendais plus aucun son provenant du tréfonds de la grotte. Cela ne me rassurait guère !
Elles arrivent ! Elles arrivent ! Le femme ailée et la vampirette ! J'ai fait ma part du marché, tenez votre parole !
Je détestais être prise pour plus bête que je ne suis quand je faisais preuve de clémence envers quelqu'un qui ne le méritait pas. Mon envie d’étriper cet imbécile augmentait même si la violence était interdite au sein de ma famille, mais sans Color'Art je ne pouvais pas faire grand chose... Je m'accrochais fermement à la De Lérhane et serrais les dents, le sentiment d'impuissance était très fort à cet instant. Je me sentais à la fois inutile et si minuscule à côté d'Ishtar, en tout point de vue.
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Mer 18 Mar - 18:10
feat Lucina Delalande
La Poisse Caille
Les mots de la jeune femme résonnèrent et la demoiselle ailée se rendit alors compte qu’elles avaient oublié le pinceau de la vampire, cet artefact qui contenait l’esprit d’une lointaine ancêtre de la Delalande. La maudite fit donc demi-tour en deux mouvements d’ailes pour s’approcher rapidement de l’objet et le récupérer afin de le rendre à sa propriétaire au moment où l’Archange du Typhon atterrit sur le sol stable et solide de la caverne. Une fois cela fait, la De Lérhane fit usage de sa vision thermique pour observer les formes de la grotte en dépit de l’obscurité qui devait y planer. La signature thermique du vieillard se dessinait clairement au milieu des volutes minérales. Alors qu’il partait prévenir les hommes-poissons de l’arrivée des intruses en bon petit serviteur qu’il devait être, la bilcane, toujours sous sa forme hybride, frappa le vide devant elle. L’espace se tordit et se compacta devant les phalanges de la fille des cieux. Un poing d’air virevolta et vint frapper le fidèle des criminels en plein dos, le propulsant vers l’une des parois dans un grand fracas. Son corps glissa le long de la roche pour terminer face contre terre, inconscient. Ishtar n’étant pas parvenu à entièrement régler sa force par rapport à une paysan ne possédant aucune capacité de combat particulière, ce dernier s’était fracassé le visage sur la pierre au point que son nez s’était cassé et qu’il s’était ouvert le front, laissant une fine trainée sanglante sur la paroi. Vu la distance qu’il avait réussi à parcourir, l’ancienne révolutionnaire pensait que les hommes-poissons avaient dû entendre les cris de leur taupe. Toujours transformée, parlant avec un grand sérieux, l’amazone posa une question essentielle à la jeune vampire après s’être accroupi face à elle.
-Serai-tu prête à te battre à mes côtés contre ces criminels qui ont terrorisé ton village pendant des mois ou préfère tu m’attendre ici en attendant que je leur règle leur compte ? La décision t’appartient et peu importe la réponse que tu donne je respecterai ton choix… Si la violence n’est pas la solution aux problèmes du monde, elle est néanmoins un outil primordial pour stopper les inconscients qui refusent d’entendre raison sur la nécessité de vivre dans la paix et non dans la réalisation de leurs désirs irraisonnées. Cela ne veut pas dire qu’il faut les martyriser, mais que se battre peut-être l’unique manière de stopper le mal pour ensuite l’entraver et parfois le ramener sur la voix de la raison comme nous avons pu le faire avec les autres villageois plus tôt. Souvent, on concentre nos attentions sur ceux qui sont aux extrêmes pour mettre en exergue les dérives de l’humanité, mais cela ne veut pas dire que les concepts en eux-mêmes sont mauvais. La violence est un atout primaire dont certains abuse vilement, pourtant avec sagesse elle peut apporter la sérénité dont on a besoin pour vivre. C’est de cette manière que la Marine et bien d’autres peuvent assurer la protection des gens, la peur qu’ils peuvent instiguer par leur puissance étant ainsi la source de la tranquillité.
Sur ces paroles, la demoiselle ailée apposerait son pouce sur le front de Lucina avant de se redresser et se diriger vers le fond de la caverne où s’attelait des forbans prêt à se défendre face à leurs ennemis. Alors, la Delalande suivrait-elle la guerrière céleste dans cette grotte qui s’illuminait par les torches que les hommes-poissons portaient ?
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Rébéna Té Ra
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Jeu 19 Mar - 15:00
La Poisse Caille
Ishtar me posait enfin au sol, mais à peine avais-je le temps de me relever que la scène qui se déroulait, me glaçait le sang, malgré la chaleur de celui qui venait de couler. Même si cet homme était un traite il ne méritait pas de mourir ainsi. De Lérhane m'adressait la parole et dans un discours emplit de justice je la voyais se diriger vers les malfaiteurs. J'hésitais un moment, d'un côté je ne pouvais désobéir au règlement de la maison, blesser ou tuer un autre individu était punissable d'un exil, d'une destitution de porter l'héritage de ma famille et un changement de nom radical, mais d'autre part je voulais aider la Belle et ne souhaitais pas me défiler. La lâcheté était l'une des choses que je connaissais bien plus de ce que l'on pouvait croire. L'odeur du sang me déconcentrait un peu pour réfléchir. Mes crocs commençaient à sortir et mon œil à luire d'une couleur rouge vif. Refusant ce côté vampirique, je me secouais la tête et reprenais mes esprits en me claquant les joues. Ainsi je pouvais à nouveau me concentrer sur le choix qu'Ishtar m'offrait et mes dents semblaient revenir à la normal. Bon, cette fois-ci je devais utiliser les cartes que je possédais. Ma rapidité et ma peinture pouvaient être embêtant pour nos adversaires même si je ne suis pas forte physiquement. Je pouvais servir de distraction à l'ennemi l'espace d'un instant et permettre à Ishtar de frapper fort. Tel était mon objectif pour aider la Belle. Déterminée après quelques secondes de réflexion, je me déplaçais à grande vitesse pour rejoindre l'ange.
Hors de question que je me défile et que je te laisse seule. Je suis plutôt rapide grâce à mes capacités de vampire. Je peux les distraire et les surprendre avec ma peinture. Quand penses-tu ? Si déjà je t'accompagne autant que je te sois utile, mon amie.
Lui chuchotais-je pour éviter de trop ébruiter mes potentielles actions futures à nos adversaires. Au même moment dame Eleona me parlait. En plus de m'avoir sauver plus tôt, Ishtar me l'avait rendu en même temps qu'elle m'avait posé au sol humide de la grotte. Je sentais une vague ironie qui ne tarderais de sortir de la bouche de mon pinceau.
Toi ! Te battre ?! C'est juste impossible. Ah ah ah ah ah ! Tu obéis toujours à Mémé même à la dernière seconde où tu t'apprêtes à faire le pas vers la catastrophe de ta vie. J'en peux plus de tes blagues, Neko-sama !
Elle se tordait tellement de rire qu'elle en tombait par terre.
Ça suffit de te moquer de moi !
Je me rendais compte que je venais d'hurler ma phrase et par la même occasion de dévoiler notre arriver imminente à l'ennemi. Qu'allait-il se passer ? Je ne m'étais jamais vraiment battu contre de vrais vilains !
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Lucina Delalande
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Jeu 19 Mar - 16:17
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La Poisse Caille
Alors que Lucina prenait sa décision et rejoignait la bilcane qui avait avancé, cette dernière retourner le corps du vieillard qu’elle avait propulsé contre la paroi afin de vérifier son état.
-Mince, je n’ai pas réussi à suffisamment me retenir. Au moins, il est toujours en vie. J’imagine qu’il faut juste arrêter le saignement de son nez, murmurait-elle en sortant de ses affaires une compresse et un bandage, qu’elle utilisa en quatrième vitesse pour maintenir le premier objet à l’aide du second et réduire l’écoulement de fluide du civil.
Les ténèbres se dissipaient tandis que la lumière des torches des hommes-poissons se rapprochait. Vint ainsi le moment où la Delalande proposa une façon de procéder afin d’avoir l’aval de la guerrière sur la manière de faire face à leurs ennemis.
-Oui, tu peux user de ta vitesse et de ta peinture… Néanmoins je ne compte pas sur toi simplement pour être une distraction. Je voudrais que tu essaye de faire face à l’un d’entre eux et le battre sans le tuer. Et ne t’inquiète pas si la situation s’empire et que tu es en difficulté je t’aiderais.
C’est finalement quelques instants plus tard que, par énervement et agacement, la vampire se mit à hurler sur le pinceau qui l’accompagnait en permanence. Un soupir sortit des lèvres de la De Lérhane avant qu’un sourire amusé ne s’affiche. Les boulettes faisaient parties du métier. On ne pouvait pas se battre sans jamais faire d’erreurs. Se redressant, l’ancienne révolutionnaire observa les deux énergumènes apparaître au coin du couloir que dessinait la caverne en cet endroit.
Zordrack, Lyrole Primés à 2.500.000B et 1.320.250B
-Voilà donc les deux perturbatrices, lâcha dans un sifflement le monstrueux mix entre une anguille et un poisson lanterne.
-Je n’ai pas souvent vu des hommes-poissons donc le visage tenait autant de leurs origines animales, même s’il est vraie que je ne rencontre que rarement des représentants de votre espèce, s’exclama l’amazone alors qu’elle observait les deux adversaires dont l’un mesurait un mètre de plus qu’elle alors que le second faisait la taille de Lucina.
-C’est une insulte à laquelle nous sommes habitués depuis longtemps, répliqua le colossal primé à 2.500.000 berrys avant d’abattre son bras sur la maudite mythique qui para avec son bras sans souffrir aucunement de la pression qu’exerçait son adversaire sur celui-ci.
-Ce n’était qu’une constatation cher adversaire. Lucina tu veux affronter lequel de ces messieurs, demanda sereinement la Kuja comme si elles n’étaient pas en situation de combat. Je te conseillerais le plus petit personnellement, ajouta la demoiselle ailée en interceptant sans broncher le coup de poing que le mastodonte dirigeait vers elle.
Si la vampire acceptait que ça se déroule de cette manière, la zoan mythique enverrais à son tour un coup de poing vers la brute qui lui faisait face. Ce dernier, découvrant alors le fossé qui le séparait de cette femme ayant un trop haut niveau pour demeurer dans les Blues, ne parvint pas à bloquer avec ses deux bras l’assaut et prit l’attaque en plein torse. Son armure se brisa alors tandis que du sang remonta jusque dans la bouche de Zordrack afin d’en jaillir. Le corps immense fila sur plusieurs mètres avant de s’encastrer violemment dans la paroi, inconscient. L’Archange du Typhon se tourna alors vers l’autre affrontement qui lui serai beaucoup plus équilibré et qui représentait tout l’intérêt martiale de l’opération. En effet, la De Lérhane voulait voir se dont était capable la vampirette et lui permettre d’avoir des bases et un début d’expérience dans le domaine au cas où. Si un jour sa ville se faisait attaquer et que la population devait se défendre elle-même, Lucina serait ainsi un peu plus prête à faire face aux envahisseurs.
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