Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Mer 6 Jan - 22:16
Cassidy était le genre à planifier les choses. Elle détestait improviser, même si elle le faisait assez souvent et, de son point de vue, assez efficacement. Une contrainte issue de son travail de médecin dont elle se serait bien passé. Dans l'idéal, elle préférait savoir où elle allait, décidé de comment elle y allait et pourquoi. Jusqu'ici, cette escapade avait été tout l'inverse de ce qu'elle appréciait... En même temps, c'était entièrement de sa faute. C'était elle qui avait choisi de se laisser aller à écouter ses émotions et aller braquer le casino après avoir fait un passage à la froteresse abandonné des marines. Elle n'avait aucune raison de le faire à part pour satisfaire cette envie dévorante de ruiner cet endroit qui avait coûté si cher à tant de monde. Quelques instants plus tôt, alors qu'elle faisait face à une bande de marines qui la pointait de leurs armes, elle avait cru que tout était joué. Elle avait donc tenté un dernier coup, quelques paroles destinées à mettre le doute à ses futurs geôliers pour emporter dans sa chute celle qui s'était joué d'elle pendant toute cette aventure. Un acte désespéré issu de son ego, ni plus, ni moins.
Et à ce moment où tout semblait perdue, à ce moment où tout aurait dû être terminé pour eux, ses paroles furent beaucoup plus efficaces que prévu. Pas avec l'officier, dont le cerveau se trouvait manifestement entre ses jambes. Mais les soldats... Les soldats étaient assez intelligent pour ne pas faire confiance à l'entre-jambe de leur supérieur. Nafir remarqua sans problème que le doute s'était installé parmi ses futurs compagnons d'arme. Elle demanda alors un flingue à son chérie pour tuer Alan elle-même. Pendant un instant, Cassidy fut persuadé que la chiure tournait l'arme dans sa direction et la prendrait pour cible, ce qui la forcerait à se changer en verre pour éviter d'être tuée. Mais ce fut quelque chose de bien plus étonnant qui se passa sous ses yeux. Nafir, plutôt que d'attendre d'être en sécurité avant de trahir ses nouveaux alliés, se montra digne de sa nature fécale en le faisant tout de suite et en prenant l'officier qui l'avait aidée en otage.
La jeune femme resta médusée, comme tous les gens qui se trouvaient dans la pièce. Elle évita de lâcher un mot, de peur d'attirer la haine de Nafir et de se faire tirer dessus... même si ce n'était pas l'envie qui lui en manquait. Elle regarda la preneuse d'otage emmener sa victime dans la pièce suivante, ne laissant que stupeur et confusion dans la pièce. Les marine les tenaient toujours en joug et la situation ne s'était pas beaucoup amélioré... Mais ils avaient perdu leur leader et probablement une grande part de leur motivation. Si quelque chose devait être tenté, c'était maintenant...
… Et Cassidy comptait bien en profiter. La jeune femme, toujours les mains en l'air, fit deux pas en avant, pour mettre un peu de distance entre elle et ses alliés et pousser ses ennemis à la viser. Elle marcha lentement, des pas assez courts, ne la faisant même pas progresser d'un mètre, pour éviter la panique générale. Tout en avançant, elle lâcha quelques mots.
"J'ai un ptit secret à vous avouez..."
Puis elle s'immobilisa et créa un mur de mur de verre sous elle à partir de ses pieds. Un mur relativement large et assez haut pour cacher ses alliés, maintenant derrière elle.
"… C'est pas un paramecia !"
Elle ne prononça pas le mot "logia", mais ça lui semblait évident. Maintenant en hauteur, elle espérait attirer les tirs de ses ennemis tout en offrant un minimum de protection à ses alliés. En gros, faire d'elle-même une menace sérieuse dont il faudrait s'occuper très vite. Le mur de verre ne tiendrait pas très longtemps face à une pluie de tir... En fait, il était même probable qu'il ne tienne pas du tout. Mais elle comptait sur les capacités d'intimidation que pouvaient avoir un logia pour faire un peu durer leur temps de réaction. Elle savait qu'elle rendait les choses un peu plus difficiles pour ses alliés en leur bouchant la vue et en leur balançant cette information au visage sans prévenir. La médecin continua avec quelques mots à l'intention de ses alliés pour les motiver.
"C'est maintenant ou jamais ! Vous laissez pas tuer sans rien faire !"
Tout en hurlant, elle se changea entièrement en verre pour se protéger des tirs. Elle sauta ensuite de son mur en direction de ses adversaires tout en faisant deux gestes des bras dans le vide pour jeter ses ongles de verre sur ses ennemis, visant en priorité les hommes les plus proches d'Alan Mickland, pour lui permettre d'agir. Elle ignorait si il était enragé ou désespéré à cause des actions de sa femme, ou même si la surprise l'empêcherait d'agir, mais elle était certaine d'une chose. À ce moment, elle avait besoin de lui et elle comptait bien le lui faire comprendre.
"Alan ! Bouge-toi l'cul ! C'est maintenant ou jamais !"
Une fois au sol, si les tirs ne la réduisait pas en morceaux d'ici-là, elle foncerait dans le tas, espérant attirer l'attention des marines pour permettre au reste du groupe d'en tirer avantage et éventuellement forcer ses adversaires à se tirer les uns sur les autres en la prenant pour cibel dans leur panique. Elle espérait également s'approcher un peu de la porte, car, connaissant Nafir, l'officier n'allait pas tarder à débarquer sans elle, avec son arme et un peu de sang sur son uniforme.
Techniques utilisées:
Koppu Koppu no Wall : Cassie crée un mur de verre face à elle pour se protéger ou protéger des alliés. Lvl 19
Koppu Koppu no Glass Nail Throw : Cassidy change ses ongles en ongles de verre et les lance d'un mouvement rapide de la main. Lvl 17
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Jeu 7 Jan - 15:13
Alan Mickland
Plus personne n’avait de contrôle sur la situation, que ce soit les rebelles, la Marine ou même Nafir qui agissait dans la précipitation. Lorsque Cassidy s’avança, le stress grimpa chez les hommes de la Marine qui la braquèrent.
-Halte ! Arrêtez-vous ! lança l’un d’entre eux sans réellement trouver le courage de tirer.
C’était des soldats après tout. Ils avaient suivi leur supérieur, suivaient ses ordres et ne s’intéressait pas vraiment à cet endroit ou aux lieux où ils se rendaient. Tirer sur ce qu’on pouvait qualifier de civils n’était pas dans les habitudes de ce groupe rarement confronté aux conditions du terrain. Néanmoins, ils demeuraient suffisamment impliqués pour réussir à braver cette peur d’appuyer sur la détente au moment où il le faudrait pour stopper la demoiselle. Mais c’est surtout la stupeur qui les marqua quand ils virent le mur de verre se former. Pour nombre d’entre eux, jusqu’à il y a peu les fruits du démon n’était qu’une légende, alors paramécia, zoan, logia, ces mots ils ne les comprenaient pas et voyaient juste face à eux une sorte de sorcière du verre. La panique les gagna et des tirs commencèrent à filer au travers de l’espace, venant s’éclater contre la surface transparente tandis que d’autres se dirigeant vers le mur suite à la difficulté de viser la Monroa dans ces conditions. Ces marins qui avaient le grade le plus bas dans la hiérarchie du Gouvernement Mondial, même pas un sergent dans le lot, ne pouvaient rien faire face au véritable fléau que représentait pour eux cette sorcière. C’était devenu dans leur esprit un genre de monstre surnaturelle qu’il fallait abattre à tout prix avant qu’elles ne les tuent tous. Chacune de ses attaques mettait hors-jeu l’un des soldats et Alan lui restait accroupi, la colère et la tristesse s’étant transformé en une sorte lassitude, un « à quoi bon ? ». Un abandon. Néanmoins, les paroles de la médecin s’infiltrèrent dans son esprit. Il devait au moins faire une chose avant de partir. Saisissant le fusil d’un des gouvernementaux à côté de lui que Cassidy avait mis hors-jeu puis se mit à foncer en direction du couloir du coffre tout en tirant en direction d’un des ennemis de la logia.
La porte se referma derrière lui, puis des bruits de tirent s’élevèrent. Peu importe ce qu’il se passait là-bas, il y avait de l’agitation et le lieutenant saurait peut-être en tirer profit pour se libérer et revenir mettre un terme à cette situation catastrophique et déshonorante qui lui vaudrait certainement une rétrogradation s’il ne réagissait pas au plus tôt. Le reste du groupe rebelle profitait en tout cas de ce temps là pour aller prendre les armes des marins qui se tordaient de douleurs sur le sol suite aux blessures que leurs avaient fait les ongles de verre qui les avaient traversés de part en part. Il n’y avait plus aucun doute maintenant, pour eux c’était Cassidy la personne à suivre et ils attendaient de savoir ce qu’elle pensait qu’il fallait faire. La Monroe arrivait en effet à une décision charnière.
Que faire ? Allez braver le lieutenant et les Mickland pour essayer d’atteindre le coffre malgré tout ? Fuir sans attendre ? Essayer en vitesse de fouiller les navires et les caisses empilés dans la pièce ? La sécurité viendrait-elle malgré l’appel de la Marine pour les rassurer ? Mille et une question se posait, dont l’une qui fut mise en évidence par un des rebelles.
-Comment… Comment pouvons-nous quitter cette zone ?
Nafir se l’était posé mais ne l’avait jamais relevé, espérant en effet que personne n’y pense sous le stress. Le Brelan Royal se trouvait dans une cité au sommet d’une montagne dont les versants enneigés étaient connus pour être meurtriers. Le seul accès connu était l’ascenseur reliant à zone à la Forteresse de la Fortune, passage qui était donc totalement contrôlé par le casino et qui ne pouvait pas être prit pour faire sortir l’argent volé. La question se posait donc : même s’ils réussissaient à voler l’argent, comment pouvaient-ils quitter le complexe luxueux du Brelan Royal et redescendre jusqu’au littoral pour quitter l’île ?
Namikawa Otsubo "le Chandelier d'Ombres" Agente du Cipher Pol 0
-Je ne suis pas dans les forces de l’ordre, répondit sèchement la demoiselle.
Plus l’homme parlait, plus la demoiselle devenait sévère. Il l’énervait d’une certaine façon, mais le Chandelier d’Ombres n’était pas dans des réactions grandiloquentes. Elle avait l’habitude après tout. Devoir réaliser les caprices des Dragons Célestes n’était pas de tout repos et certains étaient tout aussi agréable que cet énergumène. Il fallait donc qu’elle se contienne comme d’habitude afin d’éviter de lui trancher le cou sous l’effet de l’agacement. En effet, plus l’homme parlait, plus le titane faisait pression sur la chair. C’était quelque chose d’extrêmement minime puisqu’elle n’avait pas encore tranché l’épiderme avec cette arme affuté, mais il ne manquait plus qu’un rien avant que la peau ne cède. Quand elle eut passé l’appel, la grande gueule se remit à parler pour poser des questions. Il n’y avait aucune raison au monde pour la pousser à lui répondre.
-Tais-toi, déclara-t-elle simplement.
Essayait-il de gagner du temps ? De la distraire pour tenter quelque chose afin de fuir ? La bipolarité ne lui passait pas par l’esprit. Selon elle, il tramait quelque chose et il fallait donc qu’elle lui passe les menottes au plus vite pour éviter que plus de dégâts soient fait au complexe. Lorsqu’il reprit la parole pour demander l’origine des armes, Otsubo donna un coup avec sa seconde lame à la tête du roux. Une lacération précise qui avait ouvert le cuir chevelu pour que perle le sang sans que la plaie ne soit profonde.
-Je t’ai dis de te taire.
C’est alors qu’une voix résonna depuis le troisième étage du Brelan Royal. D’un geste de sabre, l’agente du CP0 récupéra les menottes qui glissèrent le long de la lame jusqu’au tsuba. Elle passerait ensuite cela aux poignets du zoan d’une seule main, gardant en permanence la lame sur la jugulaire de son prisonnier. On ne lui referait pas le coup de Jugurath en 1501. Une fois attaché, le Chandelier d’Ombres maintiendrait encore et toujours ce contact.
-Tu préfère avancer par toi-même où je dois te porter ? Rentre dans le casino, on va faire une balade.
Colonel William Desmond Renommé de 75.000.000B
Le générateur avait été relancé et William venait d'envoyer les menottes depuis la fenêtre. Cependant, il continuait de descendre en vitesse. Il n'avait pas de nouvelles de Dean. Il le sentait mal. Cette "Nafir" les avaient peut-être trahit après tout, alors il se devait de rejoindre le coffre le plus rapidement possible avant que ces voleurs improvisés ne trouvent le moyen de s'échapper...
-Lieutenant Dean Owens lvl 18 -Nafir Mickland lvl 8 -Alan Mickland lvl 5 -Sept autres rebelles lvl 1 à 3
Maître-Jeu
Etowaru Ryori
Messages : 425
Race : Humain.
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (127/220) Berrys: 17.840.000 B
Jeu 7 Jan - 15:59
Double ennuis
A genoux donc en l’attente d’être menotté, je récitais le plus beau des poèmes à ma geôlière. Celle-ci ne semblait pas très sensible à mes paroles, pire encore elle se retenait de s’énerver. Sa lame embrassait ma peau, mais ne semblait pas décidée à découvrir la chaire en dessous. Un bon point, s’ils ont besoin de moi vivant, alors c’est sûr que je peux abuser de la parole tant que l’idée de me couper la langue ne vient pas en tête. C’est donc tout mon savoir en la matière que j’expose, m’amusant à titiller les nerfs. Qui sait, peut-être qu’elle fera une syncope d’ici-là et que je pourrais partir. Faiseur de miracles je vous dis… Un premier « tais-toi » se fait entendre, mais clairement ce n’est pas ça qui va me taire. Après tout, même les grands de ce monde ne s’arrêtent pas quand on demande, alors pourquoi le ferais-je ? Car j’ai moins de « dix par mois » ? Loupé… Je continu et cette fois, je m’attire ses foudres. Brrrr… Femme de caractère.
« Outch !!! »
Râlant quelque peu sur le fait que ce n’est pas bien, je vins même à quelque peu l’ouvrir avant de ressentir le liquide carmin couler entre mes yeux.
« En dernier la tête… Cela rend la victime toute confuse après… »
Suite à ça, j’attends donc le moment opportun. Visiblement, elle attend impatiemment les menottes pour me les mettre et si j’ai bien compris, grâce au « granit marin » me supprimer mes pouvoirs. Ce n’est pas con ce genre de truc… Ainsi donc, la matière en question peut neutraliser le pouvoir des fruits du démon ? Je prends note, me disant qu’il me faudrait de ces choses dans mon arsenal de tous les jours. Une paire de gant bien épais ou de grosses mitaines et ça devrais faire le tour. Qui sait en plus si ce n’est pas cher à la revente ? Ooooh… Pendant un moment, je manque de baver, mais la situation m’en empêche. Essayant de me débarrasser de ce filet de sang qui coule sur mon visage, je soupire quelque peu.
« Punaise… ça tâche les cheveux vous savez… Puis maltraitance de prisonniers… Vous savez que ça peut aller loin ? Je suis sans défense là en plus… Tssss… »
Attendant le moment où je serais donc menotté, j’écoutais ses paroles et vins à doucement soupirer et me redresser lentement. Qu’elle ne croit pas que je tente de fuir avec le handicap d’avoir les mains liées dans le dos… Quoi que, ce serait marrant tient. Une fois droit comme un I, je regarderais brièvement celle-ci et haussais les épaules.
« Me porter ne serait pas judicieux, ça handicaperait un bras entier. Et ne le prenez pas mal, mais je doute que vous puissiez faire tout le chemin en me portant comme un vulgaire sac à patates… Je marcherais donc moi-même. »
Et dès lors, je marcherais là où elle me guiderait. Sentant mes forces s’amoindrir, je comprendrais officiellement le fonctionnement de ce fameux granit marin. Très efficace contre les utilisateurs de fruits, puisqu’annulation des pouvoirs et fatigue des personnes touchées. Intéressant… Très intéressant. Quelques pas et je repris la parole, pour changer…
« Hmmm.. J’ai loyalement payer un repas au restaurant. Vous pensez que je peux vous offrir le dessert à défaut de pouvoir le manger moi-même ? »
Sans doute prendrais-je un autre coup, ou du moins, je l’interromprais en m’excusant en me penchant, montrant que je m’y préparais.
« Stop !!! Je porte plainte sinon… Auprès de monsieur Ryori... Je plaisante… Faut savoir rire des fois… »
Puis reprenant la marche, je la « taquinais » en mimant une fois un départ en trombe. Rigolant de bon cœur, je vins à doucement finalement me retourner et marcher à reculons pour lancer une dernière idée.
« Je suis désolé de la propreté de mes prochains mots, mais … On ne pourrait pas menotter mes mains sur le devant ? Je ne vais pas faire de dessin, mais ça me gratte … enfin… Vous voyez où… Ahem… »
Rougissant faussement, une fois de plus je mimais un geste d’esquive en priant qu’elle n’en arrive pas à la conclusion ultime : devoir l’assommer pour avoir la paix. Qui sait si ma tactique ne fonctionnerait pas : tellement les saouler qu’ils me laisseraient partir. Loin de me douter qu’ailleurs un événement étonnant se passait et que d’une certaine façon, ma technique ultime de cassage de couille faisait le parfait alibi pour jouer une diversion.
Codage par Libella sur Graphiorum
Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Jeu 7 Jan - 20:16
L'attaque de la jeune femme s'était passé à merveille. Ses alliés avaient parfaitement réagis et les marines avaient été vaincus sans réelles difficulté. Cassidy ne pouvait que se réjouir du résultat, même si elle savait pertinemment que c'était trop tôt pour se laisser aller. D'ailleurs, elle n'était pas la seule à l'avoir remarqué. L'un de ses alliés se demanda à voix haute comment ils pouvaient quitter la zone. Le rebelle parlait pour tout le monde et poussa la jeune médecin à la réflexion.
Parmi ses ressources, elle avait des armes à feu laissés par les marines, les uniformes de techniciens que tout le monde portait et les armes en verre qu'elle avait fabriqué... Pas grand chose en somme. Est-ce qu'elle pouvait tourner la situation à son avantage avec ce qu'elle avait sous la main ? Son regard bloqua un instant sur les marines vaincus. Tout aurait été plus simple si elle avait volé des uniformes de marine au lieu de prendre ceux des techniciens. Personne ne questionne des militaires qui parcourent les couloirs de long en large... Et c'est ainsi qu'une idée toute simple s'insinua dans son esprit, une idée risquée, mais pas tellement plus que toutes les autres choses qu'elle avait faites aujourd'hui. Elle allait prendre la parole pour annoncer son plan...
… Et s'arrêta pour réfléchir un peu plus longtemps. Déguiser tout le monde en marine ne fonctionnerait jamais. Passer pour des techniciens, c'était une chose, mais passer pour des militaires... En plus, difficile de permettre à tout le monde de se changer. Trop d'uniforme qui ne passerait pas, surtout trop d'uniforme à la mauvaise taille... Elle parcourut son groupe d'alliés de son regard, consciente que l'horloge tournait. Puis elle prit une décision.
"Au point où on en est, c'est clair qu'on est tombé dans un piège. Prendre le fric sert plus à rien, on va se coltiner toute la sécurité pendant la descente et autant j'peux faire beaucoup de chose, mais j'peux pas faire de miracle. C'est dommage d'faire ça une fois arrivé ici, mais l'plus important, c'est d's'en sortir vivant... tous ensemble ! Et j'ai un plan pour ça..."
Elle désigna quelques personnes parmi les gens de son groupe, sélectionnant ceux qui avait encore l'air d'avoir la tête sur les épaules malgré le massacre qui venait de se produire sous leur yeux. Elle n'en choisit que très peu, six personnes au maximum, pour faciliter les choses à tout le monde pour ce qui allait suivre.
"Ceux qu'j'ai désigné, vous prenez des uniformes aux soldats morts et vous les échangez avec vos vêtements de techniciens. Si les uniformes sont troués..."
Elle sortit des bandages de sa sacoche et les posa au sol.
"… Prenez ces bandages, trempez-les dans le sang des marines et mettez les par-dessus les trous dans vos uniformes pour paraître blessés. Tuez les survivants s'il y en a. Ceux dont vous avez changés les fringues avec leurs flingues, les autres avec mes couteaux, pour maintenir l'illusion..."
Un ordre cruel et très loin des principes que défendait habituellement Cassidy. Mais il fallait se rendre à l'évidence : ils avaient foncé droit dans un piège et se trouvaient maintenant dans une situation désespéré. Ce n'était plus question de réussir le braquage ou non. C'était une question de survie et elle considérait ne plus avoir le choix.
"Les autres, vous allez jouer les prisonniers. Vous inquiétez pas, c'est aussi ce que j'compte faire. C'est notre dernier coup de pute. Ils vont forcément nous emmener quelques part, alors, quand ça sera l'cas, on les bousille et on s'casse. Que ceux qui se changent pas aident les autres à habiller les marines, c'est pas si simple qu'ça en a l'air de mettre des fringues à quelqu'un qui bouge pas... Grouillez-vous, on sait pas ce qui nous attend !..."
Parmi ceux qu'elle avait désigné pour prendre les uniformes se trouvait une femme. Elle la pointa du doigt et lui fit signe de la suivre, elle et d'autres femmes du groupe, afin de la suivre. Cassidy avait cru repérer une femme parmi les soldats et elle avait raison. La médecin se dirigea avec son groupe de femmes vers cette marine et s'assura qu'elle soit bien morte avant de continuer. Si ça n'était pas le cas, elle prendrait l'un des fusils de ses opposants mort et lui tirerait une balle dans le front. Elle ne le ferrait pas de gaîté de cœur, mais elle le ferrait.
"La partie la plus importante..."
Elle posa sa main sur le bras de cette femme de la marine morte et couvrit une partie de sa peau de verre, en ajoutant une couche beaucoup plus épaisse sur le bras, au point de cacher la main d'une masse informe . Elle prit soin de ne pas en mettre sur sa tête.
"Vous raconterez qu'elle avait un fruit du démon et que vous l'avez tuée sur un coup de chance. Vous direz qu'les autres on abandonnés quand elle est morte... Si possible, faut qu'celui qui s'fait le plus confiance s'en occupe."
Elle ne désignait personne en particulier en prononçant cette phrase, dans l'espoir de ne pas avoir à désigner quelqu'un au hasard pour s'occuper de cette tâche. Elle savait qu'elle avait la confiance de ces gens, donc elle partait du principe que quelqu'un se porterait volontaire. Mais la encore, elle le ferrait si elle n'avait pas le choix. La jeune médecin partie ensuite dans la direction de la porte menant au coffre tandis que les rebelles qu'elle avait désigné commençaient à se changer.
"Si vous d'vez jouer les soldats, va falloir faire ça bien. Au garde à vous dés qu'un gars avec un bel uniforme se pointe, avec " Oui chef ! Bien chef !" et tout le bordel. On marche comme si on avait un balais dans le cul jusqu'en haut de la colonne, pas un mot de travers et on respecte les ordres. Vous connaissez la musique, ces connards sont partout sur les mers..."
Une fois devant la porte, elle se tourna une dernière fois.
"J'vais chercher Alan... Si quelqu'un arrive avant moi, vous me traitez comme un ennemi à mon retour. Je jouerai les victimes... Si ça s'passe pas comme prévu, faites-moi confiance, je trouverais quelque chose pour nous sauver... Vous commencez à m'connaître !"
Elle lâcha cette dernière phrase avec un sourire radieux. En vérité, elle avait quelques doutes, mais elle ne pouvait pas se permettre d'en faire part aux autres. Maintenir le moral était, selon elle, le meilleur moyen de maximiser leurs chances de survie. Cassidy passa ensuite la porte pour affronter son destin... Le sien et celui des Mickland.
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Jeu 7 Jan - 21:26
"Sergente" Nafir Mickland, Lieutenant Dean Owens
Lorsque Cassidy s'approcha de la porte du couloir menant au coffre après avoir donner ses ordres qui furent exécuter, ladite porte s’ouvrit et en sortit deux silhouettes portant chacun un sac semblant bien remplis. Le corps d’Alan trônait non loin derrière eux. Le sourire qui trônait sur leur visage s’effaça quand ils découvrirent que ces deux groupes ne s’étaient pas entre tués et que la Monroe était une redoutable ennemie même d’un point de vue martiale.
-Chérie, il semblerait qu’on est sous-estimé cette demoiselle, pesta le lieutenant à son amante qui avait revêtue « sa » tenue de sergente de la Marine.
Le plan du couple était en effet encore plus élaboré que ce qui avait été exposé à William. Leur but véritable était de fuir ensemble avec le pactole. La vision satirique de Cassidy l’avait empêché de considérer que cette nouvelle trahison de Nafir était une ruse de plus et que le lieutenant était donc pas un imbécile pensant avec son entrejambe, simplement le complice d’une manigance encore plus vaste que ce qui avait sauté aux yeux jusqu’alors. Il n’y avait pas un traître, il y en avait deux. Était-ce le dernier rebondissement de cette affaire, ce méli-mélo de retournement de situation pouvait encore cachait d’autres choses après tout. Nous n’étions plus à une surprise prêt. Sans plus attendre le lieutenant jeta son sac à terre et envoya son poing droit dans la direction de la maudite tandis que Nafir récupérait le second sac et se mit à courir droit en direction de la goélette la plus proche en passant derrière les piles de caisses. Si la Monroe tentait de tirer sur elle, peut importe le projectile, Dean intercepterait pour couvrir sa bien aimé. Ils étaient à deux doigts de pouvoir vivre leur amour impossible, à se libérer de tout le reste pour partir sur un autre océan. Il était hors de question que tout rate après tout ces efforts à convaincre William. Si la médecin cherchait réellement à combattre le gradé, elle aurait assurément un problème de temps puisque la sécurité pouvait arrivé à tout moment…
Namikawa Otsubo "le Chandelier d'Ombres" Agente du Cipher Pol 0
Une fois les menottes mises, elle répondit.
-Je n’ai pas besoin que tu reste conscient, déclara Otsubo avant de frapper la tête avec le manche de son katana et en y mettant assez de force pour envoyer valser son prisonnier avant de le rejoindre immédiatement avec un soru et l’attraper au sol pour le relever. Tu n’es pas un prisonnier mais un esclave dorénavant, souviens-t-en, ajouta-t-elle avant de pousser le roux avec un coup de pied dans le bas du dos. Maintenant tu vas la fermer et avance.
Il continuait de blablater. Et patati et patata. Il eut beau se stopper et dire qu’il allait porter plainte, il eut droit à un coup de poing dans l’épaule. Puis finalement, il imita un départ en trombe. En un instant, un katana vint de planter dans l’épaule déjà frapper, la traversant de part en part. D’un soru, elle rattrapa sa proie et vint l’étrangler avec son avant-bras. Comme cela, il devrait arrêter de se plaindre.
-Maintenant écoute-moi. Si tu n’apprends pas à être sage et à cuisiner pour tes nouveaux maîtres, ta vie tu la finira dans les tréfonds d’Impel Down où tu geindras comme une larve pour qu’on te tue tant cela te semblera horrible. Ce que je t’ai fait à la tête, c’est ce que tu vivras à chaque instant du jour et de la nuit.
Sa lame en titane vint se poser entre les jambes du zoan.
-Et si ça te gratte, je peux t’aider il n’y a pas de soucis.
Sur ces mots, elle souleva du sol Etowaru et fonça en soru pour atteindre l’entré du casino en un instant. Ouvrant la porte, l’agente observa les gens se remettre peu à peu aux jeux qui se tournaient vers elle pour observer la scène. Elle continuerait la strangulation pour essayer d'empêcher le cuisinier de s’exprimer pour qu’il attire davantage l’attention.
-Lieutenant Dean Owens lvl 18 -Nafir Mickland lvl 8 -Alan Mickland lvl 5 -Sept autres rebelles lvl 1 à 3
Maître-Jeu
Etowaru Ryori
Messages : 425
Race : Humain.
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (127/220) Berrys: 17.840.000 B
Ven 8 Jan - 11:55
Double ennuis
Jouer avec les nerfs de la miss était clairement une idée de génie !!! Ou pas ? Tandis que je narguais à ma façon celle-ci, elle vint à user d’une certaine rapidité et une étrange puissance à mon goût pour me frapper et le moins qu’on puisse c’est qu’elle sait taper ! Je plains son mari… Volant au loin, je manquais de convulser sur le coup tandis que je crachais une légère gerbe de sang. Mais pas le temps de me reposer que la miss arriva en un éclair sur moi avant de m’attraper et me soulever. Visiblement, elle me récitait mes droits, mais comme dit plus tôt, taper la tête n’est pas une bonne chose et comme je l’avais cité, je me devais de rassembler mes pensées pour sortir de ces vapeurs. Pour peu, je bavais un peu sur le coup tant je voyais des étoiles pour le coup. Une, deux… cinq… Oh ? Un intru ! Ce n’est pas une étoile, c’est un bateau. Revenant à moi grâce à un coup de pied dans le bas du dos, je vins à doucement grogner de mécontentement sans me montrer agressif dans mon attitude. Désormais, seuls mes mots l’étaient et de ce fait, sans doute ne verrait-elle jamais venir mes assauts verbaux.
« Super super… Je peux juste te faire remarquer qu’en tant que cuistot, esclave cuistot ou tout ce que tu veux, tu ne peux rien toucher sur moi ? Non parce que coupe ma tête… problème. Mes mains… La cuisine promet d’être fun… Mes jambes… Même problème… La langue… Ayant besoin de parler pour me faire comprendre, pas touche. Hmmm.. Et les bijoux de famille baaaah… un cuistot ça en a besoin. Tu vois, je viens de démontrer par A plus B que je suis intouchable. »
Mais voilà, mes titillements ne lui firent clairement pas plaisir et quand je fis mine de feinter une fuite, celle-ci réagit au quart de tour en osant planter une de mes épaules. Avant que celle-ci m’étrangle, c’est donc un large cri qui se fit entendre.
Mais elle est conne ou quoi ? D’où elle me prend pour une brochette vivante ? L’épaule… L’épaule en plus !!! Elle n’a rien écouté de ce que j’ai dit ou quoi ? Me saisissant et m’étranglant pour faire taire mes hurlements, je me tortillais comme un asticot et montrais que clairement, sa tentative de bridage était ratée. Enfin… dans un certain sens. Mais punaise, c’est quoi ces gens qui torturent les prisonniers ? La marine fait ça maintenant ? La bouche ouverte et aucun son ne sortant de celle-ci, ma langue semblait remuer doucement dans ma bouche en tentant de sortir un mot, mais finalement… Après maintes tentatives, alors qu’elle m’avait demandé de me tenir calme, ma réponse fut claire, nette et précise… Un mollard mêlé de sang lui arriva sur le visage ! Insolent ? Incontrôlable ? Un peu des deux au fond… Elle voulait me faire mal ? Me briser ? Qu’elle tente donc… La prison je m’en fiche complétement et me menacer d’être un bon chef, techniquement si elle me découpe ce sera difficile en plus d’être de sa faute… Clairement, je suis et reste intouchable. M’éliminer ici et maintenant serait contre-productif et ça, je le sais. Bordel, elle me fait mal la salope !!!
Mais alors que je m’attendais à un trajet simple et sans autres tortures, celle-ci me fit payer mon affront de façon assez … frontale. En effet, à une vitesse dingue, elle me fit manger la porte et une fois de plus, je jurais intérieurement. Si je ne tombais pas inconscient, c’est sans doute car mon insolence était plus forte que tout en cette situation. Puis il fallait voir le bon côté de la chose… Comme des Stars à Zoolywood, j’avais ma trace de mon passage dans le béton…
« C.. C’est tout… »
Crachant un peu de sang, on peut dire que mon costume était foutu, ça c’est certain. Adieu dessert, ou rêves de richesse immédiate, j’allais devoir planifier la suite avec attention. Essayant d’observer les lieux, je vins à regarder celle-ci du coin du regard et oser demander – respectueusement et en douceur cette fois – une petite faveur.
« … La dernière clope du condamné… J’y ai droit ou pas ? … S’il vous plait… ? »
Un peu d’humanité ne fait pas de mal non ? M’arrêtant, j’attendais sa réponse avant de reprendre la marche. Une chose est sûre, même si elle m’en fait baver, pour ma part, je comptais bien lui rendre ce voyage inoubliable.
Codage par Libella sur Graphiorum
Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Sam 9 Jan - 0:38
Quand la porte s'ouvrit, elle ignorait à quoi s'attendre. Allait-elle tomber sur un Alan en sang venu lui demander de l'aide? Une Nafir en panique qui fuirait le duel entre les hommes qu'elle avait trompée ? Un lieutenant ayant laissé deux cadavres derrière lui ? Non, c'était quelque chose de beaucoup plus simple qui se dévoila face à elle. Quelque chose de si simple qu'elle ne l'avait pas vu venir. Il ne lui suffit que de quelques secondes pour comprendre ce qui venait d'arriver
Cassidy fut forcée d'admettre qu'elle avait sous-estimé Nafir... En tout cas, c'est ce qu'elle aurait fait si elle avait été en état de réfléchir. Jusqu'ici, la médecin avait toujours été capable de garder la tête froide, même dans les situations les plus tendues. Elle avait été capable de réfléchir rapidement et d'improviser pour se sortir efficacement des problèmes qui leur avaient fait face. C'était comme ça qu'elle avait gagné la confiance de ces gens qu'elle ne connaissait que depuis assez peu de temps, ces esclaves forcés de travailler dans cet endroit maudit en subissant les méthodes sadiques d'un patron tyrannique qui ne pensait qu'au pognon.
Mais là, c'était trop. Le stress constant, la pression produite par toutes ces épreuves et cette trahison finale... C'était trop. Elle avait été utilisé, facilement, tranquillement, par deux individus qui avaient sacrifié tous ceux qui leurs avaient fait confiance... Pour le fric. Pour. Le. Putain. De. FRIC ! Cassidy ne faisait jamais rien pour l'argent. Si elle braquait le casino, ce n'était pas pour se faire du fric. Si elle s’intéressait à l'argent, elle n'aurait pas passé les six derniers mois à soigner des gens gratuitement en parcourant North Blue de long en large. Non, l'idée avait été de rendre la monnaie de sa pièce au propriétaire du casino en lui faisant comprendre qu'il n'était pas le seul à pouvoir voler les autres... Et quelque part, sans s'en rendre compte, elle était très proche de cet objectif. Elle avait deux sacs de fric face à elle et n'aurait qu'a les cueillir en explosant ses deux adversaires... Si elle en avait le temps...
Sauf que c'était trop ! Et si elle avait réussi à supporter tout ce qui lui était arrivé dans la face jusque-là, cette dernière surprise était celle de trop. En plus de ça, il y avait Alan. C'était elle qui l'avait poussé à se relever, c'était elle qui lui avait donné la motivation de foncer dans ce piège. Peut-être que c'était lui qui avait décidé de foncer ainsi, pousser par la tristesse et la rage, mais ce n'était pas ainsi que Cassidy voyait les choses. Là, c'était de sa faute s'il avait foncé comme un imbécile et pour elle, c'était comme si elle l'avait tué de ses propres mains. Ça, plus tout le reste c'était trop.
"NAFIR !!! J'VAIS T'FAIRE BOUFFER TES MORTS, SALE CONNASSE !!!"
Le ton et les paroles pourraient surprendre, mais c'était ainsi que Cassidy s'exprimait quand elle perdait le contrôle. Ce que les deux tourtereaux verraient face à eux serait un concentré de rage explosive à des années lumières de ce que la jeune femme avait montrée jusque-là. Le lieutenant lâcha son sac plein de fric pour la frapper tandis que Nafir rattrapait l'argent pour l'emmener aux goélettes. Cassidy réagit au quart de tour en créant deux échasses sous ses pieds qui la propulsèrent en l'air pour éviter le coup. Tout en montant, elle s'adressa à ses alliés... Enfin, on pouvait plutôt dire elle leur gueula dessus.
"FONCEZ AUX GOÉLETTES !!! ARRÊTEZ-LÀ!!!"
Lui bloquer le passage pour la piéger. Une stratégie toute simple, basée sur sa seule envie de vouloir s'occuper d'eux elle-même. C'était pour ça qu'elle n'avait pas demandé à ses alliés de tirer sur Nafir avec leur fusil ou de lui balancer leurs armes dessus. Qu'il s'agisse d'une bonne stratégie ou non n'était absolument pas une priorité pour la jeune femme sur le moment.
Mais même dans cet état de rage, elle pouvait encore comprendre que son plus gros problème serait le marine. Surtout, c'était le problème le plus proche d'elle. Tuer Nafir lui ferrait du bien, mais tuer l'imbécile qui lui avait fait confiance serait tout aussi satisfaisant. Car malgré les circonstances, la médecin voyait toujours ce lieutenant comme un imbécile qui pensait avec ses couilles et finirait plumé d'une manière ou d'une autre à la fin. Une fois en hauteur, elle sauta en tirant les ongles de ses deux mains une nouvelle fois, envoyant une dizaine de petits projectiles sur son adversaire. Un attaque quasiment identique à celle qu'elle avait utilisé pour tuer les marines... À une différence près. Plutôt que de sauter pour finir debout et foncer comme elle l'avait fait auparavant, elle partit sur un salto. En tournant sur elle-même, elle changea sa jambe en lame de verre et profita à la fois de sa chute et de sa rotation pour donner plus de force à cette lame, qu'elle fit droit sur son adversaire depuis le haut avec l'intention de la lui planter en plein dans le crâne. Dans sa tête, ses ongles ferraient une assez bonne surprise pour permettre à cette attaque d'abattre son adversaire.
"CRÈVE !!!"
Techniques utilisées:
Koppu Koppu no Stilts : Cassidy crée deux barres de verre hautes de deux mètres sous ses pieds pour gagner de l'altitude rapidement et éviter une attaque. Lvl 16
Koppu Koppu no Glass Nail Throw : Cassidy change ses ongles en ongles de verre et les lance d'un mouvement rapide de la main. Lvl 17
Koppu Koppu no Guillotine : Alors qu'elle se trouve dans les airs et tombe, Cassidy change l'arrière de sa jambe en lame de verre et donne un puissant coup de pied descendant afin de trancher sa cible en deux. Une chute très haute peut rendre cette technique plus puissante. Lvl 17
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Mar 12 Jan - 17:00
"Sergente" Nafir Mickland, Lieutenant Dean Owens
Nafir filer droit vers la goélette la plus proche. Entendant l’ordre que gueuler la médecin, elle pesta et fonça droit dans une pile de caisses à la base assez fine pour déséquilibrer le tout et la faire s’écraser sur la route des employés trahis, ou même sur ces derniers avec un peu de chance. Quand le bois percuta le sol, des fruits et légumes se répandirent, quelques lingots de fer, des habits ou encore carrément un meuble. La femme de couleur sombre monta sprinta comme elle put en dépit du poids des sacs pour finalement atteindre la planche qui permettait de monter sur la goélette. Jetant les sacs sur le sol, elle donna un coup de pied pour faire tomber le moyen de monter et se jeta à son tour sur le plancher pour se mettre hors de portés de tir de fusil et ramper jusqu’au nœud qui retenait le navire à la bitte d’amarrage afin de libérer la nef. Son plan pour la suite était de récupérer un tonneau de poudre pour le balancer sur ses anciens camarades afin de gagner du temps avant l’arrivée de son amant pour qu’ils fuient ensemble. Leur plan pour fuir l’endroit était beaucoup plus simple et efficace que ce que Cassidy avait mis sur pied, des éléments semblant avoir échapper à cette dernière.
-Je ne partirais pas sans toi, hurla Nafir.
De son côté, le lieutenant devait faire face à la fureur destructrice de cette démone. L’art de combat du lieutenant était entièrement basé sur ses réflexes surhumains. Il allait devoir donc déployer son expérience, bien que ses capacités avaient déclinés avec l’âge par rapport à l’époque où il avait été commandant, afin de pouvoir faire face à ce redoutable pouvoir de fruit du démon. Lorsque les projectiles foncèrent sur lui, il sauta vers une des piles de caisse pour les esquiver. Le Owens donna un coup de pied dans l’une des caisses qui était malheureusement trop lourde pour s’envoler droit vers la Monroa, cependant cela déséquilibra la pile plus imposante que celle utilisé par Nafir. Certes il y avait beaucoup plus de caisse à la basse, néanmoins c’était suffisamment haut pour chuter vers Cassidy dont la jambe transformée en lame trancherait l’un de ces contenants et non le corps de sa proie. De son côté, Dean avait grimpé sur la pile en train de chuter et s’élança en sortant son revolver à six balles qui lui avait été offert jadis par un colonel. Il visa le crâne de la demoiselle avec une balle de plomb. Si cela touchait la logia, elle n’en ressortirait avec aucun dommage réel mais le verre composant alors sa tête aurait éclaté et lui faudrait quelques instants pour le reformer convenablement, juste assez de temps normalement pour qu’il envoie dans la zone cassée par le tir un petit sac de poudre permettant de recharger des pistolets à silex. Son but était de tirer dedans afin de faire exploser de l’intérieur le corps de la femme de verre et s’offrir ainsi assez de temps pour rejoindre Nafir et quitter le casino rapidement.
Namikawa Otsubo "le Chandelier d'Ombres" Agente du Cipher Pol 0
-Tu n’as pas encore été offert à celle que je sers sur cette opération. Théoriquement, en attendant que tu y sois, tu m’appartiens. Je te tue si j’en ai envie. Après tout, un esclave qui ne fait rien de ce qu’on lui dit est inutile, rétorqua-t-elle.
Plus cela allait, plus elle était froide et exécrable. S’il continuait, elle allait réellement le tuer. C’était en soit un cadeau de Shing Wu à Li Wei, mais si cet esclave était si rebelle et refusait de se soumettre à court terme, il serait de toute manière tuée ou envoyer à Impel Down, ce qui était pire que la mort, et cela retomberait sur Shing Wu qui au lieu de rester dans les bonnes grâces de sa protectrice se retrouverait avec un blâme de celle-ci. Dans ce cas-là, tout le monde y gagnerait à ce que cet individu meurt au plus tôt. Et pour l’instant, le roux ne donnait aucune raison de rester en vie. Est-ce que si elle l’accrocher à la coque du navire, la tête en bas sous l’eau de manière à ce qu’il puisse respirer uniquement en fonction des mouvements de l’eau, des vagues, à la surface cela le calmerait ? Cela avait marché sur le sbire de Konan, ou plutôt d’Osmose, qu’elle avait capturé en 1502 mais pas sur le révolutionnaire qu’elle avait arrêté en milieu 1504.
-Si tu avais été docile, ça aurait pu se faire, répondit l’agente du CP0 à la demande de son prisonnier, refusant de ce fait.
Il avait beau s’arrêter, elle continuait à l’étrangler et vint à le porter pour foncer droit vers la porte du couloir menant au coffre, l’ouvrant et entrant, elle attrapa l’arrière du crâne du forcené et l’enfonça d’un coup sec dans le mur juste à côté de la porte tandis que de l’autre main elle sortit son escargophone pour appeler le directeur et voir avec lui directement quoi faire du roux au final. De son côté, William Desmond arrivait au premier étage et allait d’ici peu sauter au-dessus d’un balcon pour se diriger vers l’endroit où se trouvais actuellement Otsubo afin de rejoindre la pièce avant le coffre, là où Dean devait normalement retenir en otage les rebelles.
Pour rappel pour le noteur, Cassidy est considéré lvl 19 sur ce RP.
-Lieutenant Dean Owens lvl 18 -Nafir Mickland lvl 8 -Alan Mickland lvl 5 -Sept autres rebelles lvl 1 à 3
Maître-Jeu
Etowaru Ryori
Messages : 425
Race : Humain.
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (127/220) Berrys: 17.840.000 B
Mer 13 Jan - 0:46
Double ennuis
Bla-bla-bla, ta-ta-ta, na-na-na, la-la-la et j’en passe… Les dires de cette femme étaient d’un ennui. Et quand finalement elle donna sa réponse concernant la clope, celle-ci sembla prendre un malin plaisir à dire à sa façon « je refuse ». Tout ça car j’ai été méchant ? Pffff… Après on se plaint que les forces de l’ordres sont stigmatisés, je vous jure… Suivant la demoiselle, celle-ci fit de nouveau démonstration de sa force avant de me porter tel un sac à patate. Oh punaise… la tête qui tourne… Combien de chandelles je vois là ? Tandis que la demoiselle utilisait son escargophone, pour ma part, je papillonnais, balançant des paroles sans queue ni tête. Ou du moins, sans queue ni tête en rapport avec la situation. Coupé de maux de têtes incroyables.
« Toujours de l’huile neutre pour … pour monter une mayonnaise… Ooooh… »
Luttant contre la fatigue physique et celle octroyée par mes merveilleuses chaînes, je vins à soupirer longuement. Laissant croire que j’allais dégueuler sur elle. Au final ce n’était pas si grave, ce fut juste un peu de sang qui alla tâcher son habit. Rien de bien méchant…
« Il faut conserver le poisson entre 0 et 2°… Sinon cela devient .. Dangereux… Bruh… »
La tête me tourne mortellement et pendant quelques secondes je me demande si je me suis déjà retrouvé dans une telle situation autrefois. En cuisine ? Dans ma vie de tous les jours ? Hmmm.. Sans doute que non. En tout cas, me voilà dans une drôle de situation… Que faire de plus hein ? Outre espérer que mes plans deviennent réalité ? Ce n’est pas papa qui allait arranger la situation, même si je doute qu’il me laisse aller à la potence. Hmmm… Maman ? Mouai, non, elle ne viendra jamais. Sur qui ou quoi pouvais-je jouer ? Le vieux marine que j’ai arnaqué il y a longtemps de ça ? Fatz ? Natz ? Gratz ? Non plus… Faire porter le chapeau sur quelqu’un d’autre ? Non plus… Il semblerait bien que cette fois-ci, ce soit fin de partie.
Me remettant tant bien que mal de mes étourdissements, je vins à observer les alentours et chercher une porte de sortie, mais rien n’y fait. Même en gigotant une jambe, il me faudrait toute ma force pour essayer de lui en mettre une dans la face. Peine perdue, je n’avais plus qu’une chose à faire, me laisser porter. Qui sait, peut-être qu’une chose intéressante allait se passer.
Codage par Libella sur Graphiorum
Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Mer 13 Jan - 20:17
Plus rien ne se passait comme prévu. Elle eût tout juste le temps de voir Nafir bloquer le passage de ses anciens compagnons d'infortunes en faisant tomber une partie de la pile de caisse sur eux, mettant un sacré bordel au passage. Dans le même temps, le lieutenant avait évité ses deux attaques sans difficulté en prenant de la hauteur. À la place de lui planter sa jambe dans le crâne, sa lame perça une caisse en bois, y faisant une belle entaille sans faire assez de dégâts pour la casser. Elle réussit à se rétablir dans les air et à atterrir au sol sans s'y éclater. La frustration commençait à s'ajouter à la haine. Il devenait clair que le couple avait prévu le coup. Cassidy devait trouver une solution très vite... Mais avant ça.
"MERDE !!!!"
Voila, maintenant que c'était dit, ça allait mieux. Plus important, elle devait trouver quoi faire. Grâce à la hauteur, elle avait été capable de voir que Nafir avait réussi à échapper à ses poursuivants. Elle pourrait leur demander de s'acharner, mais ça ne mènerait à rien, sans compter sur un éventuel piège. Qui savait ce qu'ils avaient pu cacher dans la goélette ?... Peut-être des armes...
"CACHEZ-VOUS DERRIÈRE LE BORDEL ET SHOOTEZ-LÀ !!! ELLE PEUT PAS VOLER LE FRIC SI ON LA CRÈVE AVANT !!!"
Elle commençait à avoir mal à la gorge à force de gueuler. Elle commençait aussi à avoir mal à sa fierté, vu l'efficacité de ses adversaires et la manière dont ils s'étaient joués d'elle. Genre vraiment, ça allait se finir sur une humiliation si ça continuait ainsi. Et ça, c'était la partie marrante. La partie moins marrante, c'était qu'elle commençait à se sentir fatiguée. Entre le stress de l'opération, le temps qu'elle avait pris et l'utilisation de son pouvoir dans les dernières minutes, elle sentait que ses batteries seraient bientôt à plat. En plus, la sécurité n'allait pas tarder à débarquer et, à ce moment, ça serait elle qu'on viserait, pas le lieutenant et sa chienne déguisée. Ces deux enflures auraient ensuite le temps de s'enfuir. Enfin bon, elle avait déjà un truc de prévu si jamais ça arrivait, mais fallait pas déconner non plus.
Mais là, elle devait s'occuper du présent. Elle avait deux problèmes. Le premier était Nafir, le second était le lieutenant. Avait-elle un moyen de s'occuper des deux en même temps ?... Non. Pouvait-elle s'occuper de l'un ou de l'autre d'un seule coup ?... Peut-être.... Ouais, peut-être, elle avait peut-être ce qu'il fallait pour s'en occuper... Peut-être.... Mais le lieutenant avait commencé à la viser et elle ne pourrait pas faire ce qu'elle voulait si elle ne se dépêchait pas.
La jeune femme créa deux pattes d'araignée en verre dans son dos et prenant un de ses derniers couteaux en main. Ces pattes étaient aussi longues que ses bras et avaient les extrémités pointues, assez solides pour transpercer quelqu'un. Cassidy fonça ensuite vers la caisse la plus proche et sauta, y plantant les pattes pour se donner un appui de plus et se propulser en l'air. Cette propulsion ne l'envoya pas bien haut, un poil plus que la hauteur du lieutenant, ce qui lui suffisait largement. Elle arma son bras, le couteau toujours en main et le regard droit sur la goélette, faisant mine d'ignorer l'officier qui se trouvait entre elle et sa cible. Tout en lançant, elle lâcha quelques mots, un sourire sinistre planté sur le visage.
"TU ES À MOI !!! NAF..."
Puis le coup de feu parti, faisant exploser son crâne en une multitude de petits morceaux de verre qui partirent dans tous les sens tandis que le couteau quittait sa main. Une sensation très étrange, la partie la plus bizarre étant l'absence de douleur causé par le changement de sa tête en verre. le couteau partie droit sur la goélette et ne toucherait pas Nafir, ce que Cassidy savait car elle n'avait pas distingué la femme en prenant de la hauteur... Mais pas le lieutenant. Après tout, l'homme s'était surtout préoccupé de Cassidy et courrait maintenant en la visant, ce qui voulait dire qu'il y avait une chance pour qu'il ne sache pas où se trouvait exactement Nafir. Peut-être qu'il l'avait vu, mais ça n'était probablement pas le cas, du moins, c'était ainsi que la médecin voyait les choses.
C'était un coup de bluff, un de plus pour Cassidy pendant cette journée épuisante. Le but était tout simplement de faire paniquer l'homme et de le forcer à penser que sa dulcinée était en danger. Le forcer à s'interposer ou à rattraper le projectile, s'il en était capable...
Mais s'il faisait ça, il recevrait probablement les ongles qu'envoya Cassidy avec son autre main. Ce lancé d'ongles, le troisième de la journée, avait suivis son lancé de couteau. Un geste rapide, qu'elle n'avait pas préparé afin d'en faire une surprise, même si ça coûterait à la précision et à la distance de l'attaque... sans compter sur le fait qu'elle n'avait plus de tête pour viser. Cela dit, elle faisait confiance à son sens de l'orientation pour viser juste. Si elle pouvait projeter un couteau en le frappant du pied sans même y jeter un regard, elle pouvait bien jeter ses ongles sans sa tête... Enfin, peut-être... Si seulement elle avait encore ses oreilles pour entendre ce qui allait suivre.
Techniques utilisées:
Koppu Koppu no Spider : Cassidy crée des pattes des verres semblables à celles d'une araignée dans son dos. La jeune femme peut moduler la taille de ces pattes, pour leur donner un taille maximum de deux mètres. Elle peut utiliser ces pattes pour augmenter sa mobilité en les utilisant pour se déplacer et sauter. Ces pattes possèdent également des pointes acérée qu'elle peut planter dans certaines surfacse pour les escalader. Les surfaces qu'elle peut percer dépendent de son barème de coupe. Deux pattes : Lvl 18
Knife Throw : Un lancer de couteau classique qui fonctionne aussi avec une dague ou un scalpel. Lvl 12
Koppu Koppu no Glass Nail Throw : Cassidy change ses ongles en ongles de verre et les lance d'un mouvement rapide de la main. Lvl 17
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Dim 17 Jan - 15:44
"Sergente" Nafir Mickland, Lieutenant Dean Owens
-Non ! hurla le lieutenant en voyant le couteau partir.
Il tendit le bras pour essayer de rattraper le projectile. S’il avait les réflexes pour, la taille de son bras ne lui permit pas de récupérer au vol le couteau depuis sa position. Il lâcha alors son sas de poudre avant de tirer dedans tout en se laissant tombé vers le sol afin de pouvoir rouler dessus et partir en courant vers la goélette et rejoindre sa chère et tendre en espérant qu’elle était saine et sauve. Néanmoins les ongles jaillir des doigts de la logia qui en cet instant avait l’air d’une réelle entité monstrueuse et hors de la réalité. Il tira sur le sac de poudre tout en se retournant, mais les projectiles trouvèrent leur chemin jusqu’à lui tandis que le corps de la médecin exploserait en mille morceaux. Tel une balle, les projectiles traversèrent une des épaules du vieillard tandis que le second s’enfonça entre ses côtes, dans son dos, où il resta bloqué. S’écroulant alors, il pesta fortement.
-Sale pute ! cracha-t-il en se redressant plus ou moins comme il pouvait en se dirigeant vers la goélette.
-Dépêche-toi chéri ! hurla Nafir, ce qui rassura le lieutenant sur le fait qu’elle était vivante.
Il courut, ou tout du moins essaya vu que les deux blessures que venait de lui infliger la Monroe l’empêchait de pouvoir aller à pleine vitesse, en direction du navire afin d’essayer de grimper dessus et de filer le plus rapidement possible. Deux des rebelles se dirigèrent vers lui pour le ralentir, mais il se débarrassa d’eux d’un coup de pied, perdant quelques secondes malgré tout dans le processus. Nafir de son côté avait rampé jusqu’aux escaliers menant à l’intérieur du navire. Elle y était descendue pour récupérer l’un des barils de poudre servant pour charger les canons de cette embarcation servant de transport de fonds pour descendre chaque jour l’argent du coffre à la cachette secrète sur le littoral de l’île. Elle remonta sur le pont supérieur et envoyer le petit tonneau en direction des rebelles. La poudre se répandit sur le sol à l’impact, tandis que tout en grimpant le lieutenant tira une balle dedans pour faire exploser la substance et empêcher les rebelles de les rejoindre pendant qu’ils manœuvraient le navire vers les grandes portes situés symétriquement à celle du coffre mais dans le grand bassin d’eau. La goélette semblait avoir la taille pour pouvoir y passer. Néanmoins, une fois arrivé sur l’embarcation, Dean s’écroula au sol.
-Je vais à l’infirmerie pour panser tes blessures, s’affola Nafir.
-Non ! Approche-toi de la sortie. On s’occupera de moi quand ils ne pourront plus monter à bord, déclara le Owens.
La femme à la peau sombre leva le visage vers les deux autres goélettes. Pas le temps de les incendier pour les empêcher de venir les rejoindre. Il fallait se dépêcher avant que la terrible Cassidy ne revienne sur eux. La panique s’emparait de Nafir qui se dirigea, restant baissé pour essayer d’être encore hors de porté de tir, vers le gouvernail afin d’appuyer sur le bouton se trouvant à côté. Une fois qu’elle aurait appuyé dessus, les moteurs seraient en marche, générant un courant dans le bassin en direction de la porte à la taille des navires qui s’ouvrirait pour dévoiler non pas l’extérieur de la cité mais un tunnel. Il y avait même précisément deux couloirs et l’un d’eux était fermé car il allait être question de descendre et non pas de monté.
En effet, depuis le début une question aurait pu titiller l’esprit des rebelles. Comment les navires avaient été monté au sommet alors que très clairement l’ascenseur prit pour monter au Brelan Royal ne pouvait pas porter de bateau et que ces derniers ne seraient pas passés par la salle de la Forteresse de la Fortune donnant sur la plateforme d’ascenseur ? Ils auraient pu être construit sur place, mais quel intérêt vu qu’il y avait déjà des péniches touristiques ? C’est tout simplement que le second moyen de grimper mener directement d’une position secrète sur le littoral au rez-de-chaussée du Brelan Royal, bien qu’il y ait un système précis permettant l’ascension à base d’écluses et de poussés mécaniques.
Namikawa Otsubo "le Chandelier d'Ombres" Agente du Cipher Pol 0
Après avoir attrapé l’arrière du crâne du roux pour d’un coup d’un seul enfoncé la face de cet énergumène dans le mur juste à côté de la porte de ce couloir sécurisé, Otsubo décrocha donc le combiné.
-Vous êtes sûr que vous voulez garder cet indiscipliné pour l’offrir en esclave à Li Wei ?
-Il vous a fait des misères ?
-Il est intenable et je doute qu’il ne tente pas de s’échapper ou tenter des choses inconsidérés.
-Je vous laisse comme juge de la qualité de ce « cadeau ». Transporter le vers Marijoa et vous verrez en chemin si vous n’arrivez pas à le dompter. Si c’est le cas, tant pis et tuez le.
-C’est bien ce à quoi je pensais.
C’est alors que la porte s’ouvrit à nouveau.
Colonel William Desmond Renommé de 75.000.000B
-Alors il vous embête Otsubo ? demanda le colonel en rentrant à son tour dans le couloir. Bon en tout cas, on ouvre le coffre puis vous pourrez redescendre vers votre navire pour partir comme d'habitude. Désolé que vous tombiez comme cela sur le jour d'une nouvelle tentative de révolte.
-Ce n'est pas grave William. Les aléas de la vie.
Reposant Etowaru sur son épaule, ayant arrêté d'écouté ses jacasseries, le binôme désactiva la sécurité, car en vérité le colonel aussi disposait du code bien que cela ne soit pas connu, et se dirigèrent vers l'autre porte, celle qui menait à la salle où le groupe de Cassidy affrontait Nafir et Dean.
Pour rappel pour le noteur, Cassidy est considéré lvl 19 sur ce RP.
-Lieutenant Dean Owens lvl 18 -Nafir Mickland lvl 8 -Alan Mickland lvl 5 -Sept autres rebelles lvl 1 à 3
Maître-Jeu
Etowaru Ryori
Messages : 425
Race : Humain.
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (127/220) Berrys: 17.840.000 B
Lun 18 Jan - 0:49
Double ennuis
Transformé en véritable sac à patate – qu’on ne se retiens plus de frapper – j’étais visiblement vaincu physiquement parlant. Mais qu’en est-il de mentalement parlant ? La marine pouvait faire ce qu’elle voulait de moi, au fond, je me savais intouchable. Un esclave ? Qui de nos jours peut faire ça hein ? Si bêtement ? Par pur plaisir ? Qui a ce pouvoir hein ? Qui peut outrepasser des lois fondamentales qui régissent ce monde ? Nous sommes des humains, pas des animaux, pas de simples jouets qui peuvent être brisés comme ça par pur plaisir. Pourtant, prit comme un criminel – que je suis peut-être un peu… - j’étais malmené. Tel un chiffon, même pas d’ailleurs. Subissant encore et encore les coups, je finissais par tomber dans une sorte de semi-coma. J’étais mis dans les vaps incapable de totalement céder à la fatigue. Pour le moment du moins. Esclave… Cette bonne blague. Quand bien-même des gens voudraient me soumettre, ils n’y arriveront pas. Ils pourraient me frapper, encore et encore et toujours, je ne céderais en rien. Ils pourront rigoler si ça leur chante, mais s’ils pensent pouvoir faire un tour de manège sur mon dos, ils risquent plutôt de faire un rodéo d’enfer… Qui que ce soit, qui qu’ils soient, ils ne me briseront pas ! Telle était le fond de ma pensée, aussi embrumé soit mon esprit à cette heure-ci.
Brrr ça tourne… Essayant d’écouter les paroles qui s’échangent entre ma tortionnaire et un autre que je n’identifie pas – étant trop crevé – sur le coup. Soupirant, je remue à peine telle une larve. Les mots se bousculent et finalement, mon cerveau fonctionne encore un peu avant la rupture et un semblant de phrase me parvient au cerveau. Et cette phrase c’est : Si c’est le cas, tant pis et tuez le ! Tuer… T-U-E-R. Verbe transitif. « Provoquer la mort de ». Synonymes : achever, liquider, abattre, immoler, guillotiner, occire…
Ces gens allaient donc décider de mon sort sans un quelconque procès ? Juste car j’ai titillé leurs égos ? Car j’ai voulu les faire redescendre sur terre pendant quelques secondes ? Juge, juré et bourreaux ? Voilà ce qu’ils sont ? Cela sonne faux, terriblement faux ! Quand bien même j’ai mes torts, je ne mérite en rien de finir ainsi et s’ils essaient de me mettre la pression, ils font là une grave erreur. Non, je ne crèverai pas ! Je refuse ! S’ils croient qu’ils peuvent décider à ma place de mon destin, alors c’est qu’ils se prennent pour des dieux qu’ils ne sont pas. Seul moi ai le pouvoir de décider si oui ou non on me retirera la vie. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent, dire ce qu’ils pensent, je m’en moque totalement. Moi contre tous ? Aucun souci, j’ai déjà vécu ce genre de situation, quand j’ai fait accepter mon job à ma famille. Ce n’est pas la première fois et ne sera pas la dernière, alors ce jugement, ce possible futur…
« Je refuse… »
Cela sonne comme un murmure, mais pourtant, je ressens quelque chose d’étrange. Un sentiment de révolte, une colère sourde mais pas idiote. Une énergie provenant du fin fond de moi qui parcours mes membres. Me mordant la lèvre à sang, je gigote quelque peu et tente de briser mes liens. Des efforts futiles, mais bien réels. Je tentais de forcer mes menottes, bien décidés à ne pas mourir. Et c’est toujours la tête un peu ailleurs que je me mis à lutter. Une dernière résistance, tel un dernier sprint. Les gigotements se faisaient rare, mais plus intense, comme si je tentais de mettre un coup de jambe à celle qui me tenait, bien que ce soit vain. Ils veulent me tuer ? Ok, qu’ils tentent, mais ce ne sera pas sans me débattre avant. Cette énergie parcourant mon corps, je tentais de l’utiliser du mieux que je pouvais pour briser mes chaînes. S’il fallait se faire mal pour y arriver, ce n’est pas un souci. Ils veulent la peau de l’ours ? Entendu, mais pour ça… Ils se devront de connaître le dicton. Quitte à mourir, autant que ce soit avec dignité et sans avoir lâché les armes !
« Je refuse… De mourir !!! »
La messe était dite. Quand bien même ils réciteront sans doute encore mes possibilités – à savoir être calme – je n’abandonnerais pas totalement ma vie. Ma liberté peut-être s’ils sont vraiment motivés, mais en aucun cas ma vie ne m’échappera sans que je n’ai donner mon dernier souffle avant.
Codage par Libella sur Graphiorum
/!\ Tentative d'éveil de l'armement /!\
Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Mar 19 Jan - 23:01
Le plan de Cassidy fonctionna dans l'à peu près. Elle aurait été très fier s'il était resté quelque chose de sa tête pour lui permettre d'admirer le résultat. Une sensation étrange commença à habiter la jeune femme. Plus que l'explosion de sa tête, ce fut l’absence de douleur qui lui sembla vraiment surnaturelle. Même la gamine cornue qu'elle avait affrontée pendant ses voyages et son pouvoir liquide bien casse couille n'avait pas réussit à la mettre dans un tel état. L'obscurité et le silence dominaient ses pensées, leur disparition trop soudaine pour que son sens du toucher puisse en profiter. Ce serait peut-être le cas au bout de quelques minutes, mais elle n'avait pas le luxe de pouvoir le découvrir.
Comment pouvait elle savoir que son sens du toucher n'avait pas changé ? C'est très simple ! Elle fut capable de sentir le petit sac de poudre qui la toucha. Comme elle n'avait pas complètement perdu son sens de l'orientation, elle comprit immédiatement que ça venait de la direction du lieutenant, sans savoir exactement de quoi il s'agissait. Sa réaction immédiate fut un grand coup de panique qui la poussa à se changer entièrement en verre. Une décision qui lui sauva la vie, car autrement, son corps n'aurait probablement pas supporté les dégâts.
L'explosion réduisit le haut de son corps en morceaux, envoyant des éclats de verre dans toutes les directions. Ses jambes gardèrent plus ou moins leur intégrité, mais le choc les projeta vers le sol où elle éclatèrent à leur tour. Si la perte de sa tête avait été étrange pour la jeune femme, l'explosion de son corps tout entier fut une expérience encore plus enrichissante. Elle était des éclats, des dizaines et des dizaines de petits morceaux séparé les uns des autres. Cassidy ne comprenait même pas comment elle pouvait être capable de réfléchir dans cet état. Pourtant, elle se sentait elle-même. Son esprit était entier, ses pensées étaient claires, même si tout le reste était brumeux, comme une sorte de transe dans laquelle elle avait été plongée de force. Elle était toujours là, comme si tous ces morceaux formaient une multitude d'entité dont elle était la seule maîtresse, une extension de son être qui, de manière inexplicable, lui semblait encore entier.
Malheureusement, la jeune femme n'avait pas le luxe d'expérimenté dans cet état. Qui sait ce qui pourrait advenir de cette situation. Allait-elle mourir si elle perdait connaissance ? Elle l'ignorait et ne voulait pas le découvrir. Si Cassidy avait eu sa tête, elle aurait poussé un soupir et fermé les yeux pour se concentrer. Lentement, les morceaux commencèrent à se réunir. Ceux qui étaient encore sur la caisse tombèrent, ceux qui étaient derrière firent le tour pour rejoindre le point de réunion. Cassidy n'avait pas décidé elle-même de l'emplacement de ce point, car elle était complètement incapable de définir l'endroit où elle se trouvait. Ce point se trouvait juste en face du tas de caisse, comme si elle en était tombée, ce qui, techniquement, n'était pas totalement faux. Les morceaux fusionnèrent les uns avec les autres, formant d'abord une croix informe, puis les contours d'une personne avant de continuer sur les formes d'une femme et finir avec une Cassidy étendu au sol, les bras écartés, une furieuse envie de rester couchée sur place et de s'endormir pour récupérer.
"Quelle putain d'journée d'merde..."
La jeune femme n'avait pas envie de se relever et en avait clairement marre. Sa journée avait déjà été beaucoup trop longue. Ce qu'elle voulait, c'était un bon bain, un bon massage des pied et une bonne nuit de sommeil emmitouflée dans une couette chauffante. Puis une autre explosion retentit, suivit par des cris. Alors, ses instincts de médecin prirent le dessus. Elle se releva d'un bont et fonça, sans se soucier de la fatigue qui commençait à la tirailler. Ses hommes, car on pouvait maintenant parler d'eux ainsi, avaient eu le temps de se mettre à couvert... Sauf un. Le pauvre avait la jambe en flamme et se roulait par terre en hurlant. Sans chercher plus loin, elle retira son haut et l'utilisa pour étouffer les flammes. Heureusement pour les mœurs de nos lecteurs et malheureusement pour les yeux de nos personnages, elle portait un débardeur blanc en-dessous. Une fois le feu éteint, elle lança quelques instructions à ses hommes.
"Foncez à la goélette au centre ! Vous deux, quand vous arrivez, vous visez les deux connards et vous tirez si vous voyez leur tête dépasser ! Pas question qu'il nous balance encore des explosifs !Les autres, vous préparez le bateau et vous m'le faite partir dés que tout le monde est à bord ! J'm'occupe de celui-là ! On fonce les gars, on va s'en sortir et on va l'avoir, ce putain de fric !"
Franchement, elle n'y croyait qu'à moitié, mais elle ne pouvait pas se permettre de le montrer. Déjà, le fait que la sécurité ne se soit pas encore montrée tenait du miracle. Elle ignorait comment c'était possible, mais une personne l'avait aidé sans le savoir, probablement le résultat de la coupure de courant. Elle remercia silencieusement cet individu et espérait pouvoir lui payer un verre pour le remercier... S'il était vivant. Concernant les goélettes, Cassidy avait déjà compris que ces embarcations servaient à descendre, mais elle avait choisit de les ignorer pour préparer sa fuite en demandant à ses hommes de se changer. Sur le coup, elle pensait qu'il y aurait une sécurité supplémentaire (ce qui pouvait encore être le cas) et que se déguiser serait important pour la suite. Une erreur qui lui coûtait cher en ce moment et qui continuerait peut-être à la hanter plus tard. Mais malgré cela, elle n'allait pas abandonner pour si peu. La jeune femme était chirurgienne : c'était dans sa nature de continuer à avancer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à faire. Tant qu'elle n'était pas à court d'options, l'abandon n'était pas à l'ordre du jour.
Elle prit son gars par le bras et l'aida à se déplacer tandis que ses hommes la devançaient dans la goélette. Une fois à bord, elle imiterait involontairement Nafir en poussant la planche qui permettait de monter à bord et couperait la corde qui retenait l'embarcation d'un coup net avec son dernier couteau. Ensuite, elle s'occuperait du blessé en lui donnant des antidouleurs, en désinfectant la plaie et en utilisant le vêtement qu'elle avait toujours en main pour lui faire un bandage de fortune.
Mais est-ce que ça suffisait ? La jeune médecin n'avait pas envie de faciliter les choses à Nafir. L'énerver un peu pour la forcer à l'erreur ne semblait pas être une mauvaise idée... En plus, elle avait encore besoin de se défouler.
"Hey ! Hey, Nafir ! Tu comptes le trahir au bout de combien de temps, celui-là !?"
Tout en parlant, elle fit signe à ses gars armés de continuer à viser, un sourire diabolique plantée sur le visage. Il y avait peut-être quelque chose à faire.
"T'as pas été conne avec celui-là ! Un vieux qu'a déjà bien BIEN vécu ! T'ouvres tes cuisses pendant une 'tite décennie et tout le fric est à toi quand il est trop vieux pour se défendre ! Remarque, t'auras pas attendu aussi longtemps avec ton ancien mari !"
Elle hésita à faire un commentaire sur la manière dont Nafir avait fini par travailler dans ce casino de merde, mais elle préféra évité. Après tout, elle ne savait pas comment ses propres hommes allaient le prendre, vu qu'il avait eux-aussi été forcé d'y travailler. En attendant une réaction de Nafir, elle avait besoin de se concentrer sérieusement sur son gars blessé pour éviter le pire.
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Jeu 21 Jan - 15:26
"Sergente" Nafir Mickland, Lieutenant Dean Owens
La panique régnait chez les rebelles. La trahison de Nafir, la mort de Alan et maintenant le corps de verre de la Monroa qui explosait. Aucun d’eux ne savait ce qu’était un logia et ils ne pouvaient que concevoir que leur ultime leader avait passé l’arme à gauche. Les larmes coulaient et le désespoir s’intensifiait tandis que les éclats de verre volaient dans tous les sens. De plus, l’un des membres du septuor avait désormais la jambe en feu des suites de l’explosion qui permettait au lieutenant et à la traitresse de couvrir leur manœuvre pour que la goélette quitte le bord. C’est alors que Cassidy jaillit, reconstitué pour venir en aide au malheureux et regroupés ces hommes et femmes qui en fin de compte avaient juste eu pour souhait de quitter l’île et non de se retrouver prit dans une telle bataille, car à leur échelle s’en était une. La médecin commença ainsi à donner ses instructions pour les manœuvres. Eux aussi pourraient donc essayer de prendre la même voie de sortie et empêcher le binôme de filer en douce. La confusion régnant encore dans l’esprit des malheureux qui n’arrivaient pas à clairement encaisser tout ce qu’il se passait, ils perdirent malgré tout plusieurs précieuses secondes à essayer d’organiser leur esprit pour saisir les ordres et les appliquer. Ainsi, quand la chose fut claire dans la tête des deux concernés, ils se dirigèrent en toute hâte vers la goélette centrale pendant que la première s’était déjà orientée vers la porte et avait entamé le trajet. Se jetant sur le pont supérieur ils braquèrent leurs fusils vers la poupe qui se dessinait devant et commencèrent à faire feu pour voir s’ils avaient une chance de passer au travers du bois. Non, il allait vraiment falloir avoir une ouverture pour attendre les traîtres pour faire ça.
Pendant ce temps, le reste de la troupe, qui n’étaient pas des marins et n’avait pas reçu d’instructions au préalable pour savoir comment faire à l’instar de Nafir grâce à Dean, essayaient de comprendre comment préparer l’embarcation au départ. Cela prendrait tout le temps que Cassidy arrive avec le blessé jusqu’au bateau pour réussir à mettre fin aux préparatifs. Tandis que Nafir ignorait la première provocation de la Monroe, la seconde goélette s’aligna dans l’axe de la première pour la suivre vers la porte qui s’entrouvrait. C’était cependant le Owens qui céda en premier aux provocations et donna de la voix sans bouger, ayant entendu les tirs résonner précédemment.
-Ferme-là ! Tu ne sais rien de notre amour !
-Tu perds ton temps mon cœur. Elle cherche juste à nous gêner.
Pourtant les paroles pouvaient sonner vraie, mais pour le coup un vrai amour existait entre le vieillard et la femme à la peau noire, aussi étonnant une telle relation puisse sembler d’un œil extérieur. En ayant assez de cette vie de misère, ils avaient décider de tout parier pour être ensemble et quitter l’univers oppressif du Brelan Royal pour obtenir une liberté totale. Les sacrifices étaient grands et ils se savaient égoïstes, mais c’était selon eux le prix à payé pour que l’opération puisse marcher en dépit du règne du directeur et sa maîtrise de son monde. Cependant, malgré ses propos, les paroles de Cassidy commencèrent à instiller le doute au Owens. Quand leur vaisseau passa au travers des portes et amorça sa descente dans le tunnel vers le littoral, les portes de la salle s’entrouvrirent, laissant apparaître les silhouettes de l’agente du CP0 et du colonel de la Marine juste avant que le beaupré de la seconde goélette n’atteigne à son tour le passage…
Namikawa Otsubo "le Chandelier d'Ombres", Colonel William Desmond Agente du Cipher Pol 0, Renommé de 75.000.000B
Otsubo ne prit pas la peine de rouspéter ou de demander à son prisonnier de cesser de gigoter quand celui-ci sembla regagner en énergie. Ce n’était pas la peine. C’était un idiot de beau parleur qui n’arrêtait pas de jacasser sans vouloir la boucler. Lorsqu’elle l’enchaînerait, il était certain qu’elle s’occuperait de le bâillonner comme il faut pour qu’il ne lui casse pas les pieds. À chaque fois que l’individu roux remuait, l’agente comptait. 1… 2… 3… Un jour de privation de nourriture en plus à chaque fois. Peut-être serait-il plus réceptif à cela. Si même ça ne marchait pas, il ne servait à rien de le garder en vie. La Namikawa se questionna si un jour tel raisonnement l’aurait elle-même dégouté. Y avait-il une époque ancienne où, jeune et innocente, elle croyait encore dans la justice et toutes ces foutaises qui cachaient juste que c’était les puissants et les riches contrôlaient tout ? Fumant sa pipe tranquillement, le Chandelier des Ombres se contenta de donner en réponse au « Je refuse de mourir » un :
-Calmos le gamin…
C’est à ce moment là que le colonel et elles ouvrirent les portes et découvrirent le spectacle et une grande rage grimpa dans l’esprit de William alors qu’il voyait que contrairement à ce qu’avait dit Dean la situation n’était plus sous contrôle. Les corps des mousses gisaient au sol et deux des goélettes manquaient, l’une encore visible. Pas de trace du Owens. Le fumier… Il s’était échappé avec eux ou avait été assez idiots pour devenir prisonnier des rebelles. Il avait été trop bête de se dire que le lieutenant serait suffisant pour gérer cette nouvelle minable tentative de rébellion. Otsubo aussi constatait la situation et affichait une mine grave. D’un soru, elle gagna la dernière goélette et déposa sur le pont supérieur le corps du rouquin pendant que le Desmond courrait pour la rejoindre. Elle décrocha à nouveau l’escargophone et composa un numéro. Les millions d’une journée ne feraient pas grande différence dans le total de ce qu’elle allait ramener à la banque de Saint Poplar pour le compte de Li Wei, à savoir des milliards, mais il fallait laver immédiatement l’affront, empêcher les gens de savoir et arrêter cette fuite. William coupa d’un geste professionnelle la corde pour bientôt manœuvrer l’embarcation pendant que quelqu’un décrochait à l’autre bout du combiné.
-Cela tombe bien, je devais descendre de toute façon, avait simplement déclaré la femme en composant le numéro. Appareillez. Approchez-vous de la côte et mettez en joug toutes goélettes qui sortiront en mer depuis la position où vous me déposez.
-À vos ordres ! répondit le quartier-maître tandis que les gabiers montaient déjà dans la voilure par les haubans pour que le vaisseau quitte le large et se rapproche de Kasino Island. Armez les canons ! Hardi les gars !
The Daring III Un navire du CP0
Pour rappel pour le noteur, Cassidy est considéré lvl 19 sur ce RP.
-Lieutenant Dean Owens lvl 18 -Nafir Mickland lvl 8 -Alan Mickland lvl 5 -Sept autres rebelles lvl 1 à 3
Maître-Jeu
Etowaru Ryori
Messages : 425
Race : Humain.
Feuille de personnage Niveau: (35/75) Expériences: (127/220) Berrys: 17.840.000 B
Jeu 21 Jan - 15:54
Double ennuis
Dopé d’une énergie inconnue, je tentais de me défaire de mes liens. Ces derniers représentaient la limite entre ma vie rêvée et celle qu’ils voudraient m’imposer. Hors de question que je meurs bêtement. Je refuse et ne laisserait personne dicter ma conduite. Pas même un chef ne pourrait dompter mes instincts de cuisinier… Car JE suis le chef en cuisine. Forçant sur mes menottes, je tentais de les briser. C’est vain, sans doute faudrait-il un miracle pour que ma force physique basique ne fasse céder ces entraves, mais rien n’y fait. Pourtant, je ne baissais pas les bras, pas immédiatement. Utilisant chaque parcelle de force qu’il me restait en moi, j’exprimais là une volonté à toute épreuve. Jusqu’au bout je garderais la tête haute, même si pour cela je dois perdre des dents ou subir je ne sais combien de tortures…
« Hnnnnnn !!! »
Calmos ? On verra plus tard. Forçant comme un âne encore et toujours, cela dura le temps qu’il faut jusqu’à ce que finalement tout retombe à la normale. Une volonté c’est bien, mais l’énergie qu’on puise en soit, c’est toujours temporaire. Entre mes blessures infligées et la fatigue, cela finit par me vaincre physiquement parlant. Si mentalement j’étais encore en forme, le corps lui a ses limites. Si en cuisine je suis invincible en toutes situations, c’est une autre histoire en tant qu’humain… Bien que j’eusse encore l’envie de dire deux trois choses dont mon opinion, mes yeux se fermèrent en douceur. J’avais de plus en plus de mal à rester éveillé et cela me pèse.
Mais en tant que simple mortel, je finis par céder à toutes ces actions et sombre. Je tombe dans un sommeil « mérité » après avoir subit tout ces coups. Cette femme avait clairement fait plus qu’un peu mal et sans doute me faudrait-il quelques heures pour récupérer. La suite était donc entre les mains du destin. Ne ressentant plus le fait d’être jeté comme un bout de viande ou traîné comme un sac à patate, je m’enfonçais dans les ténèbres du coma.
Restait à voir combien de temps durerait la « pause » pour ces marines et agents du gouvernement.
Codage par Libella sur Graphiorum
Etowaru Ryori
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Sam 23 Jan - 21:36
Après avoir fait tout son possible pour s'assurer que son gars n'aurait pas besoin d'être amputé, Cassidy leva la tête pour regarder le reste de son équipage. Les hommes semblaient fatigués et confus, un reste de la dernière altercation avec Nafir et son chien de garde. En plus, il était clair qu'ils n'étaient pas confortable avec leurs tâche. Elle avait espéré qu'un marin se trouve parmi eux, mais malheureusement, elle n'avait pas cette chance. Jusqu'ici, elle ne s'était pas vraiment préoccupé de l'état d'esprit de ses hommes, se contentant de leur donner des ordres, parfois très violemment, et de les pousser toujours plus loin. Il était clair que la médecin n'était pas la seule à être épuisé. Les choses avaient déjà été incroyable pour elle, alors pour ces gens...
Non pas que la jeune femme se prenne pour quelqu'un d'exceptionnel. Après tout, elle n'était qu'une gamine des rues ayant grandi dans un bidonville et devenue médecin/chirurgienne grâce à trois anciens pirates qui furent tués sous ses yeux par un vice-amiral qui rata son coup avec elle à cause du logia qu'elle venait de manger. Clairement rien de vraiment original quand on savait ce que les mers du monde avaient à offrir... Toujours était-il que la jeune femme avait été distante avec ces gens, trop distante à son goût. Elle y avait déjà pensé plus tôt et avait regretté de ne pas avoir eu le temps de communiquer avec eux. Est-ce qu'elle aurait le temps de changer ça ?
Cassidy fit le point. Tenter de rattraper les deux enflures dans le tunnel ne mènerait qu'à une catastrophe qui ferait couler tout le monde. Attendre d'être à l'extérieur pour tenter quelque chose lui semblait plus prudent, si c'était encore possible. En plus, elle s'attendait toujours à d'autres mesures de sécurités telle que des postes de contrôle, peut-être même des bateaux. Si c'était le cas, les deux traîtres seraient les premières cibles, ce qui lui laisserait le temps d'improviser de nouveau pour fuir en laissant l'argent, ce qui ne semblait pas être une mauvaise solution. A priori, aucune menace ne viendrait de l'avant. Toutefois, ça ne voulait pas dire qu'elle devait se relâcher. Les poursuivants devaient être arrivés et préparaient probablement la poursuite avec la dernière goélette. Dans cet environnement marin, les possibilités de la médecin étaient limitées et la moindre erreur pourrait lui être fatale. Mais dans les faits, ses poursuivants rencontreraient les mêmes problèmes qu'elle et auraient probablement la même idée, c'est-à-dire attendre eux-aussi d'être à l'extérieur pour attaquer. S'il y avait bien des défenses à la sortie, ils pourraient même prendre les fuyards en tenaille. Un problème qui l'inquiétait, mais auquel elle ne pouvait strictement rien faire.
Dans les fait, ça voulait dire qu'elle avait un peu de temps devant elle et qu'elle devait l'utiliser au mieux. Déjà, le blessé. Elle aida l'homme à se déplacer pour l'emmener jusqu'à la cabine du capitaine où elle l'installa sur quelque chose de confortable, de préférence un lit ou un canapé.
"Je reviendrai te voir plus tard, quand les choses se seront calmés. Reste bien tranquillement ici et tâche de te reposer, on s'occupe du reste."
S'il protestait, elle se montrerait très insistante et lui dirait elle ne voulait pas qu'il devienne un poids pour le groupe, ce qu'il n'était pas dans cette cabine. Selon elle, ses blessures étaient trop importantes pour lui permettre d'être efficace, sans compter sur le fait qu'elle n'avait prodigué que les premiers soins et aurait besoin de revenir le voir plus tard pour une analyse plus poussée. Une fois cela fait, elle sortit et alla voir chacun des hommes et des femmes qui l'avaient suivi. Il s'agissait de leur demander comment ils allaient, de les encourager en leur disant qu'ils avaient fait du bon travail, que le bout du tunnel était proche et qu'ils allaient tous s'en sortir, voir de leur prodiguer quelques soins si nécessaire, même si personne n'avait l'air blessée. Elle tâcha de se montrer souriante et positive, d'avoir l'air confiante et à l'écoute, afin de les apaiser un peu, car elle sentait qu'ils en avaient besoin. S'ils avaient des questions concernant son pouvoir, elle y répondrait sans hésiter. La jeune femme ignorait ce que ces gens savaient au sujet des fruits du démon et pour être honnête, elle n'était pas non plus spécialiste sur le sujet. Elle savait ce qu'elle pouvait faire avec son logia du verre et l'expliquerait en tentant de faire simple.
Son objectif était clair : motiver ses troupes pour les pousser à donner ce qu'ils avaient de mieux jusqu'à la fin. Le bout du tunnel était proche, mais elle avait le sentiment qu'il restait encore quelques surprises sur le chemin et elle n'avait pas l'attention de foncer dans un piège sans y être préparé. S'ils étaient arrivés jusque-là, ils pouvaient très bien s'en sortir, à condition de bien faire les choses.
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Lun 25 Jan - 15:39
The Daring III Un navire du CP0
Tandis que les encouragements de Cassidy remontaient le moral de ce qui était désormais son équipage, leur offrant des instants de répits avant le tumulte de l’étape finale de leur fuite, la poudre se mit à hurler, un crépitement violent et sauvage se transformant en une détonation lointaine dont l’écho viendrait mourir sur le pont de l’embarcation de la Monroe lorsque celui-ci atteindrait le poste de sécurité dissimulé dans la caverne aux pieds de la falaise et derrière l’une des cascades des Chutes du Pendu. La Forteresse de la Fortune se tenait quelques dizaines de mètres plus haut et de là-haut moultes clients ne perdaient aucune miette du spectacle qui se jouait sous leurs yeux. Un tir de sommation. Depuis le large, on voyait comme une silhouette proche de l’horizon le Daring, troisième du nom au service du Cipher Pol 0 qui succédait à un Daring I utilisé par un vice-directeur lors de la bataille de Stefengard en 1258 et un Daring II ayant scellé le sort des pirates de Port-Chenoux en 1399 après leur tentative d’enlèvement d’un De Bourbon. Il faudrait encore du temps avant qu’il soit suffisamment prêt pour que l’un de ses tirs puisse atteindre sa cible. Les boulets du tripe canon à la proue tombèrent en effet dans les flots agités à une centaine de mètres de la goélette qui voguait déjà droit vers le large de l’autre côté. Le Daring était un navire de guerre, un modèle lourd et lent qui a avait cependant une puissance de feu dévastatrice et une longue portée de tir.
"Sergente" Nafir Mickland, Lieutenant Dean Owens
La forme de la baie aux contours de falaises était un véritable cul de sac. La seule façon pour la goélette de s’en sortir selon les deux personnes travaillant ensemble corps et âmes pour manœuvrer c’était de longer le bord dans l’espoir de dépasser l’axe partant de la quille du vaisseau militaire et croisant perpendiculairement la paroi de pierre. Tant que cela n’était pas fait, ils risquaient d’entrer dans le périmètre de tir du Daring en dépit de leur vitesse qui leur permettraient, une fois cet axe dépasser, de fuir toutes voiles dehors sans que le lourd et lent vaisseau guerroyant ne puisse les rattraper.
Arrivant à pleine vitesse en raison de la pente du tunnel, le Forward, nom de la goélette dont s’étaient emparé Cassidy, ralentirait quelque peu au moment d’arriver au poste de sécurité s’occupant d’ouvrir ou fermer le passage de cette zone caché. Bien que l’Owens était lieutenant, il n’avait jamais été autoriser à descendre ainsi jusqu’ici et le responsable de l’avant-poste avait refusé d’ouvrir le passage. Le Surprising de Nafir et Dean fit ainsi feu avant quand le responsable s’apprêtait à appeler le sommet. La marque des boulets marquait encore les murs de briques de cette petite construction tandis que la chaîne dresser pour empêcher les passages sans autorisation avait été arraché par l’une des explosions des boulets. Un passage en force qui avait cependant couté au Surprising. Bien qu’il demeurait plus rapide que le Daring grâce à sa légèreté, le bastingage de toute le côté tribord et surtout la partie tribord de la proue avaient été arraché par les flammes de ces tirs qui avaient eux lieu quasiment à bout portant sur le poste de sécurité. Des palans et cordages se balançaient dans le vide à l’avant et il n’échappait à aucun observateur que l’une des voiles n’était plus tendu, s’agitant aux bons vouloir des vents au point qu’une bourrasque pourrait tout à fait faire céder d’autres cordes et libérer le tissu de toute attache physique. De plus, les dernières flammes rongeaient encore la base du beaupré qui risquait de tomber dans la mer d’ici quelques minutes si le liquide iodé composé l’océan ne venait pas l’étouffer.
Si le Forward de Cassidy se mettait en chasse du Surprising, cette dernière pourrait certainement le rattraper en quelques minutes, mais la question était de savoir s’ils pourraient échapper à la fonte destructrice des projectiles du Daring qui ne tarderaient pas de faire hurler à nouveau la poudre.
Namikawa Otsubo "le Chandelier d'Ombres", Colonel William Desmond Agente du Cipher Pol 0, Renommé de 75.000.000B
En tout cas, deux minute et trente-sept secondes précisément après la sortie de Cassidy du tunnel, une nouvelle goélette jaillit de la cascade, pavillon de la Marine dressé en flamme de guerre. D’autres plus petits drapeaux se dressaient progressivement, composant un message vertical que les marins du Daring sauraient décoder, tout comme Dean qui grinça des dents. Le colonel Desmond avait déjà placé un canon sur la proue en abattant une partit du pavois en raison de l’absence de sabords. L’explosif rugit à nouveau et un boulet de huit livres quitta le Greatness Sunshine pour venir s’abattre quatre mètres à côté de la poupe du Forward de Cassidy et surtout dans la direction du Surprising, le boulet plongeant dans la mer où il explosa en générant une colonne d’eau de quatre mètres de haut, véritable petit geyser dont les gouttelettes viendraient couvrir l’arrière du pont supérieur. Otsubo réfléchissait. Son geppou seul ne lui permettrait pas forcément de rattraper rapidement la première goélette en fuite, ignorant encore que même la seconde n’était pas composée de marines poursuivant la première. En effet, 32 nœuds était une vitesse très élevée pour des navires et le geppou seul n’atteindrait pas cette rapidité de déplacement, il lui fallait se préparer à déployer le kami sori sur plus d’une centaine de mètres. Certains maîtrisaient le geppou au point où l’utilisation de celui-ci ne fatiguait presque pas leurs membres, ce n’était pas le cas d’Otsubo qui ne pouvait pas maintenir éternellement cette technique qui demandait beaucoup d’efforts à ses membres inférieurs, encore plus si elle le combinait au Soru où il fallait taper dix fois un endroit en un instant pour se propulser à une telle vitesse. Il lui fallait impérativement que le Greatness Sunshine s’approchant encore avant que le Chandelier d’Ombres ne s’élance. Ainsi, pour l'heure il lui fallait manœuvrer l'embarcation avec William alors qu'elle n'était pas marin de formation, contrairement au Desmond et au Owens qui lui avait briffer pendant plusieurs semaines Nafir pour qu'elle connaisse les bases et puisse agir efficacement. L'équipage du Forward lui avait l'avantage du nombre.
Trois navires rapides, dont un affaiblit, se suivant les uns derrière les autres à des dizaines de mètres d'intervalle tandis qu'un navire de guerre les menaçaient de ses canons en arrivant lentement à porté de tir. Le dénouement de cette aventure diablement rocambolesque se jouait dans les secondes qui allaient suivre pour les trois groupes de protagonistes.
-Lieutenant Dean Owens lvl 18 -Nafir Mickland lvl 8 -Alan Mickland lvl 5 -Sept autres rebelles lvl 1 à 3
Maître-Jeu
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Mer 27 Jan - 0:51
En prenant la goélette, Cassidy s'était attendue à devoir affronter un poste de sécurité par lequel ses adversaires seraient passés sans avoir aucun problème. Il s’avérait qu'elle avait eu raison au sujet du poste de sécurité, mais pas à propos de la fuite de ses ennemis. Ce fameux poste de sécurité, qu'elle avait vu comme un futur problème, tenait plus du gruyère que de la défense. En plus, la chaîne qui devait servir à arrêter les navires avait été arraché par une explosion. Ce qui était arrivé n'était pas difficile à comprendre : les deux traîtres étaient passés en force et avait fait beaucoup de dommages sur leur chemin. Vu la distance qu'il y avait entre sa propre goélette et le poste de sécurité en ruine, il y avait de grandes chances qu'ils aient reçus quelques dommages pendant l'opération, ce qui était une très bonne chose pour la suite.
Le bruit d'explosion qu'elle entendit au loin était moins rassurant. Elle paria sur la présence d'un navire et gagna son pari avec elle-même une fois arrivé dehors. Un navire de la marine se trouvait à bâbord, probablement trop loin pour les toucher vu que le navire des traîtres naviguait encore. Elle remarqua une inscription près du symbole du gouvernement sur la voile, mais elle était trop loin pour la distinguer clairement et n'avait pas le temps de trouver une longue-vue pour voir ça de plus près. Mais même si ça avait été le cas, elle n'aurait pas compris ce que l'inscription 'cp' voulait dire. Cette ancienne gamine des rues n'avait jamais été confronté au cipher pol et ne s'était jamais intéressé aux agences gouvernementales. Elle se préoccupait surtout de la marine et de ses officiers, en particulier les vices-amiraux. Donc, elle ignorait ce qu'elle avait sur le dos, ce qui lui permit de ne pas s'inquiéter à outrance. En soit, on pouvait dire qu'elle avait été aidé par son ignorance dans cette situation, car si elle avait su ce qu'était le CP0, elle aurait paniqué, ce qui, ajouté à la fatigue, lui aurait empêché de réfléchir efficacement à la manière de procéder.
Elle remarqua immédiatement à quel point l'embarcation des deux traîtres avait prit cher au poste de sécurité et qu'elle n'avançait pas aussi vite que la sienne. Vu les dégâts, ils seraient incapables d'échapper à leur poursuivants sur le long terme. Maintenant, la question était de savoir si Cassidy en profitait pour foncer tout droit ou si elle tentait quelque chose. Le couple avait encore l'argent. Est-ce qu'elle aurait le temps pour une dernière arnaque ? Elle se retourna juste au bon moment pour voir la dernière goélette émerger du tunnel. Donc, elle n'aurait pas le temps de ralentir...
Un sourire semi-amer se dessina sur le visage de la médecin.
"Journée de merde jusqu'au bout, pas vrai ?"
Elle ne s'adressait à personne en particulier, mais attira quelques regards curieux de la part des membres de son équipage les plus proches avec ce commentaire. Cassidy ne s'était jamais beaucoup préoccupée de l'argent. Comme cela avait été dit plusieurs fois, elle cherchait surtout à faire payer le casino par principe, sans vraiment chercher à s'enrichir. D'ailleurs, sur ce point, on pouvait dire qu'elle avait complètement foiré son coup. Rien n'avait changé de manière concrète dans l'établissement. Le directeur tyrannique et son casino n'avaient subi aucun dommages, du moins aucun qui ait été du fait de la jeune femme ou dont elle ait eu connaissance. Si on résumait la situation, elle avait foiré un braquage et volé un bateau avec quelques âmes en peine. Pas vraiment une réussite quand on réfléchissait, mais c'était mieux que rien. Après tout, elle était pirate, il fallait bien qu'elle est un bateau...
Puis une avalanche de pensées positives assaillirent la jeune femme, qui s'imaginait déjà dans un bon bain chaud. Toutefois, elle se força à ignorer ce fantasme, car elle était loin d'être hors de danger. Il était temps de donner quelques ordres.
"En avant, toutes ! On passe par... Bâbord ? Tribord ? J'en sais rien putain... Par la gauche, on passe à leur gauche. À droite, on risquerait de se prendre la côte. Un rocher mal placé et tout est foutu."
Vu qu'ils étaient abîmés à bâbord, on aurait pu s'attendre à ce qu'elle passe par là. Sauf qu'elle ignorait les capacités de déplacement ou la profondeur de l'eau le long de la côté, sans compter sur le fait qu'elle n'avait jamais dirigé un navire. Ils tentaient clairement de longer la côte et elle ne souhaitait pas ruiner son nouveau navire en tentant une manœuvre qui lui paraissait trop compliqué pour un équipage trop peu expérimenté à son goût. Il y avait toujours une chance qu'elle se fasse tirer dessus par un couple trop amer pour la laisser partir sans rien tenter. C'est pourquoi elle décida de tenter un dernier coup d'éclat.
"En les dépassant, vous allez les longer de près. J'ai un dernier coup à jouer."
Jusqu'ici, la chose qui avait bien aidé Cassidy de manière consistante, c'était sa voix. Elle s'était sortie de beaucoup de situations tendues grâce à ses paroles au cours de cette aventure. Il semblait donc logique que ce soit ce qu'elle utilisa pour finir en beauté. Cassidy laisserait la barre à un de ses hommes pour se placer à l'avant de son navire et, une fois à portée de voix du Surprising, hurlerait une nouvelle et dernière fois quelques mots à ses ennemis.
"Hey ! Le marine ! J'ai un truc à vous proposer ! On sait tous les deux que cette connasse va s'retourner contre vous ! Moi, j'ai rien contre vous ! C'est elle qui nous a trahit, pas vous ! En plus, vous m'avez même pas blessé ! Avec vot' Bateau, vous échapperez jamais à la marine ! Vous êtes pas assez rapide ! Alors j'ai un truc à vous proposer !..."
Ils avaient probablement déjà deviné où elle voulait en venir.
"… Vous avez deux sacs de pognons ! Contre un sac, j'vous laisse monter sur not' navire ! VOUS ET QUE VOUS ! Vous faites c'que vous voulez de cette pute ! Vous allez ptête vous d'mandez pourquoi vous devriez m'faire confiance et j'vais être honnête : vous avez aucune raison d'me faire confiance ! Par contre, on sait tous les deux qu'vous voulez pas finir comme un traître ! Vous avez rien à perdre en m'écoutant ! Par contre, j'vais pas ralentir, j'ai pas envie de m'faire abattre ! J'vous laisse décider de comment vous faites ça, mais va falloir vous grouiller, les ennuis nous suivent !"
Peut-être que son équipage allait moyennement apprécier cette proposition, mais l'objectif de la jeune femme n'était pas aussi clair qu'il en avait l'air. Bien sûr, elle voulait se débarrasser de Nafir et récupérer l'argent si c'était possible. Sauf que son véritable objectif, c'était de provoquer un conflit entre les deux traîtres pour les empêcher de tenter quelque chose contre elle pendant qu'elle passait. Le reste était optionnel.
Le détail important, c'est qu'elle ne mentait pas en disant qu'elle aiderait l'officier s'il acceptait son offre. S'il était dans les temps, elle l'aiderait à monter à bord et lui proposerait même de soigner les blessures qu'elle avait causé avec ses ongles. Toutefois, elle garderait son pouvoir actif, car elle ne ferait pas confiance à un traître comme lui. Par contre, si elle ne voyait personne ou qu'elle voyait deux personnes se battre, elle ne prendrait pas le temps de ralentir et tracerait sa route pour sauver sa peau et celle de ses hommes.
Restait à savoir comment ça allait se passer.
Cassidy Monroe
Maître-Jeu
Messages : 3378
Feuille de personnage Niveau: (0/0) Expériences: (0/0) Berrys: 0 B
Ven 29 Jan - 22:30
"Sergente" Nafir Mickland, Lieutenant Dean Owens
La pression était à son comble tandis que les deux amants tentaient tant bien que mal de s’en sortir. Il avait vu. Dean avait vu. Les trois goélettes étaient de sortie. Le groupe de la médecin ne pouvait en manœuvrer qu’un seul des deux selon lui, sans parler du fait que l’embarcation du Cipher Pol 0 faisaient route vers eux et ne les laissaient pas tout simplement s’en aller. Elle savait. La silhouette de l’agente de l’Aigis 0, cette femme qui agissait au nom des plus hauts nobles de ce monde, répondant à chaque désir sans remord peu importe ce dernier, lui revint en tête et lui glaçait le sang. Ils ne s’en sortiraient pas. Des larmes commençaient à monter à ses yeux tandis que sa chérie s’activait tant bien que mal, ignorant à quels points leur situation était précaire. Ils avaient pris trop de temps à gérer la médecin, sans elle ils auraient eu plus d’avance avant que leur traitrise ne soit remarquer. Il frappa du point sur le bois de la barre de gouvernail, maudissant leur malchance que cette maudite ait tout fait foirer. Un nouveau coup de semonce fut tiré, le boulet ne tardant pas à venir s’écraser dans les flots plusieurs mètres plus loin. Le Daring III se rapprochait, inéluctablement. Ils n’avaient pas assez de vitesse pour ne pas entrer dans le champ de tir à aucun moment. Se dirigeant vers les haubans, il grimpa dans la mâture tout en observant la situation derrière lui tandis qu’il replaçait correctement une des voiles, faute de gabier pour effectuer les tâches concernant la voilure. Le Forward se rapprochait aussi. Les dégâts subissent à cause du problème au poste de sécurité les condamnaient donc. Tandis que le Forward et le Surprising arrivaient presque bord à bord, la voix de la Monroe raisonna pour donner une proposition.
-Ne l’écoute pas mon cœur ! Nous partirons ensemble ! lui lâcha Nafir en l’étraignant.
L’amour de la demoiselle noire était-il sincère ? Il en doutait, mais il l’aimait. Il l’aimait diablement au point de concevoir cette folie avec elle, cette trahison de la Marine et ce départ pour de nouveaux horizons. Mais c’est ici que s’arrêtait le rêve, l’espoir consentit aux prix de ces sacrifices et traitrises. Nafir, de son côté, repensait à Alan. Elle s’en voulait de lui avoir fait vivre ça et d’être contrainte de le tuer pour l’empêcher de la tuer elle… Tous ces malheurs à cause de leur espoir, de leur rêve. Tout ça ne devait pas être en vain. Dean caressa la joue de sa tendre princesse sombre, comme il avait aimé l’appeler.
-Ne t’inquiète pas, je te crois…
Cependant, après quelques instants de réflexion, il savait que Cassidy avait en partie raison et qu’ils ne s’en sortiraient pas. Il avait fait son choix. Serrant le poing, il s’approcha du bastingage.
-Prenez tout l’argent, mais emportez Nafir et non moi avec vous. Débarquez là où vous voudrez, mais je vous en prie, offrez lui cette seconde chance que je ne pourrais pas vivre avec elle !
-Qu’est ce que tu fais ! s’écria la concernée.
Oui, l’Owens avait fait son choix. Il était vieux. Il était un lieutenant de la Marine mis en cause pour traitrise et affiliation à un groupe de malfaiteurs. En soit, il n’avait pas beaucoup d’avenir, surtout dans la situation actuelle. Il allait se sacrifier, se laisser capturer pour retarder le plus de temps possible l’agente du Cipher Pol et permettre à celle qui avait un avenir de s’envoler. Il aurait voulu partager ses dernières années avec elle, s’offrir cette retraite et cette vie paisible qu’ils n’avaient jamais connu l’un comme l’autre. Toutes les confidences passées sur l’oreiller lui revinrent en mémoire, toutes ces nuits passaient à écrire leur futur, à parler des voyages qu’ils pourraient faire et de la vie loin de toutes les fourberies, du luxe et des lois de l’élite corrompus et oisive. Les larmes coulaient, laissant leurs sillons sur ses joues, tandis que Nafir frappait son bras en laissant aussi ses pleurs jaillirent. Elle lâchait des insultes pour cette abandon, bien qu’elle savait qu’il faisait ça par amour. Elle avait beau hurler qu’elle ne partirait pas sans lui, il ne l’entendait pas de cette oreille. Ses lèvres se déposèrent sur le front de la jeune femme, puis sur sa bouche, un ultime et tendre échange au milieu de la mort de leur utopie. En effet, la voix de Cassidy retentirait pour dire dans les termes qui lui convenaient qu’elle acceptait le marché que proposait le vieillard. Le désormais ex gradé balança les deux sacs remplis de plus de trois cents millions de berry. Le couple n’avait pas compté mais il y avait en vérité précisément 372.565.400 berrys là-dedans. Contraint de forcé sa chère et tendre à le quitter, l’Owens la souleva et la fit passer jusqu’au pont du Forward avant de regarder le navire dépasser le sien et avancer progressivement. Son cœur se serra alors qu’il cherchait à retrouver de la dignité dans sa posture pour cette rencontre avec celle qui déterminerait son destin.
Le Forward glissait sur les eaux, filant droit vers l’horizon et échappant de justesse à un tir du Daring qui, s’il n’avait pas fini dans l’océan, aurait bien put arracher tout le château arrière de la goélette. Les regards se tournèrent vers la scène inévitable qui se profilaient, tandis que Nafir était accroché au bastingage, observant l’événement tout en continuant de pleurer toutes les larmes de son corps. Le Greatness Sunshine aborda le Surprising, signant la fin de la fuite du lieutenant Dean Owens de la Marine Gouvernementale. Ils ne sauraient pas ce qu’il était advenu de lui dans l’immédiat, et peut-être jamais. Est-ce qu’on l’avait exécuté ? Finirait-il en prison ? En esclave ? Aucun d’entre eux ne pourrait le savoir alors que progressivement les deux autres goélettes n’étaient plus que des silhouettes de gréements. Etant donné que les embarcations étaient de la même conception et de la même vitesse, il serait maintenant impossible pour le Greatness Sunshine de rattraper le Forward et le Darwin était bien trop lent en comparaison pour faire quoi que ce soit de plus. Ainsi, Cassidy et ce qui était désormais son équipage qu’elle aurait tout le loisir d’apprendre à connaître feraient voiles vers le large ou en suivant encore quelques temps la côte en fonction de ce qu’elle décidait. Néanmoins, au moment juste avant de quitter les bords de la baie, nécessaire que ce soit pour continuer sur sa lancé vers la pleine mer ou continuer un peu le long du littoral, une ombre jaillirait de la falaise pour atterrir au milieu de la goélette.
???
Un den den mushi en plein appel dans la main, la demoiselle prit immédiatement la parole avant qu'on ne la mette en joug.
-Du calme ! Vous avez rencontrez la femme au masque de renard à l'intérieur non ? demanda l'inconnue en s'adressant à Cassidy. Il y a avait un roux avec vous à ce moment là. Ils s'avèrent qu'ils sont tous les deux aux mains des agents du Cipher Pol qui dirige le gros bateau que vous avez réussi à fuir. Vu que vous étiez avec ce rouquin et que notre cheffe semblait prête à collaborer avec vous, j'aimerais savoir si vous seriez prête à essayer de libérer nos amis des griffes des gouvernementaux.
Une réponse positive amènerait la personne à l'escargophone à répondre, sinon la demoiselle filerait aussi rapidement qu'elle était monté sur le navire.
-Bien, ne vous inquiétez pas, ce sera une opération rondement mené !
-Calme-toi un peu Hert, je suis sûr que tu n'as rien retenu du plan.
Hert le Dynamiteur, Stan Kubrique Primé à 115.000.000B, Stratège bien informé
L'Inquisition n'allait pas abandonné l'un de leurs meilleurs nouveaux éléments capturé sur l'océan sur lequel ce mouvement révolutionnaire était le plus étendu. Considérant que tout pouvez mal finir, la demoiselle aux couettes était la dernière membre de l'escouade d'Aloène car il avait toujours été considéré qu'un échec pouvait avoir lieu. Elle avait donc immédiatement contacté ses supérieurs pour lui expliquer les plans de la Aloène et la situation. La suite n'avait été que réussir à glaner des informations sur ce qu'il se passait avant de quitter l'île en quatrième vitesse grâce à ses capacités, découvrant alors les goélettes qui fuyaient vers le large pour fuir l'embarcation qui indiquait à quel point Aloène c'était mise dans une situation difficile en lançant un assaut non validé par ses supérieurs.
-Nous somme en train d'appareiller avec notre navire, nous vous informerons d'où se rejoindre d'ici quelques minutes, ajouta Stan.
La réponse de Cassidy à la proposition a été vu avec elle HRP afin d'éviter un tour de plus inutile sur ce RP déjà long.
Au noteur : 372.565.400B à distribuer sur le compte de Cassidy à la notation
Fin de l'animation ! Affaire à suivre soit pour Etowaru, soit pour vous deux si Cassidy acceptes de s'allier à l'opération de l'Inquisition pour sauver Aloène.
Maître-Jeu
Cassidy Monroe
La Dame de Glass
Messages : 402
Équipage : La Monroe Family
Feuille de personnage Niveau: (16/75) Expériences: (0/60) Berrys: 679.290.400B
Sam 30 Jan - 23:05
La suite fut très surprenante pour la jeune femme. Jusqu'ici, elle n'avait pas cru en l'amour que ces deux traîtres prétendaient ressentir l'un pour l'autre. Pour elle, ils s'étaient fait croire l'un à l'autre qu'ils s'aimaient. Peut-être qu'ils se l'étaient aussi fait croire à eux-mêmes. Alors, quand le marine lui proposa de lui donner tout l'argent pour prendre Nafir à sa place, elle comprit. Elle pensait toujours que Nafir se servait de lui, mais lui l'aimait, c'était certain. L'homme ne proposait ni plus ni moins que de se sacrifier pour sauver celle qu'il aimait. Face à cette décision, Cassidy hésita. Elle hésita car, malgré l'argent, elle allait accepter sur son navire quelqu'un qui l'avait trahi, elle et tous ses hommes. Comment être sûr qu'elle n'allait pas les trahir de nouveau ? Aucune idée. Par contre, elle savait une chose. Nafir n'était pas assez forte pour lui faire face. Le marine était celui qui lui avait posé le plus de problèmes. Tant qu'il n'était pas là, Nafir ne pouvait pas tenter quelque chose par la force. Cassidy avait donc l'avantage.
C'est ce qui motiva sa décision et les conditions qui allèrent avec. Mais avant de répondre, elle se tourna vers la mer et hurla au vent :
"JOURNÉE DE MERDE !!!"
… Avant de se tourner de nouveau vers le bateau dont elle approchait à vive allure.
"C'est bon ! J'accepte ! Les deux sacs d'abord, puis Nafir ! DANS CET ORDRE !"
Ses hommes manœuvrèrent afin de permettre au marine de faire passer les deux sacs et sa compagne après un adieu déchirant. Cassidy observa la scène, un couteau à la main, prête à intervenir à la moindre arnaque. Comme sa tête avait explosé avant qu'elle ne lance ses ongles, elle ignorait les blessures qu'elle avait causée au marine et ne voulait prendre aucun risque. Au finale, elle s'était inquiétée pour rien et poussa un soupir de soulagement quand il souleva Nafir pour la faire passer sur le Forward. Toutefois, elle était incapable de se réjouir face aux larmes de cet homme. Elle ne pouvait rien ressentir d'autre que de la pitié face à tous les sacrifices qu'il avait fait et le résultat qu'il avait obtenu en retour.
Pendant un instant, elle hésita à le faire monter lui aussi. Mais au moment où elle allait changer d'avis et lui tendre la main, le visage d'Alan lui revint en mémoire. C'était l'homme qui avait tout perdu dans cette histoire, l'homme qui avait été manipulé et trahi par celle qui avait été sa femme, celle qu'il avait aimé et qui l'avait aimé. Il n'avait pas été très performant pendant cette aventure et avait très vite été oublié par ses hommes au profit de Cassidy. Toutefois, la jeune médecin ne pouvait s'empêcher de penser qu'elle n'aurait pas été capable de passer le rez-de-chaussée sans lui. Ce n'était pas une décision qu'elle prenait de gaîté de cœur et elle était certaine qu'elle y repenserait avec regret. Tout aurait été plus simple si elle avait eu raison à propos des deux traîtres et qu'ils s'étaient entre-tués. Mais ce n'est pas comme ça que la vie fonctionne, pas vrai ?
Elle choisit donc de laisser le marine affronter son destin et de l(abandonner sur son bateau en ruine. Parfois, elle repenserait à ce moment en se demandant si elle avait fait ce qu'il fallait. Son sens de la morale lui répondrait que non, son sens de la survie lui répondrait que oui. Un conflit qui lui boufferait quelques heures de sommeil de temps en temps et qui, à son grand malheur, lui reviendrait en mémoire avec les pleures de Nafir. Elle détesterait le fait de se sentir comme de la merde à cause des pleures d'une femme qui la dégoûtait. C'était pareil pour le reste de l'équipage. Un certain malaise régnait, mais personne n'avait oublié. L'équipage laissa Nafir pleurer dans son coin, trop occupé pour s'occuper du bateau et échapper aux poursuivants. Quand un projectile s'écrasa dans la mer, provoquant une explosion qui ne manquerait pas de ruiner leur navire s'ils étaient touchés une seule fois, Cassidy comprit qu'elle ne pouvait pas encore aller prendre son bain. Toutefois, elle fut incapable d'ignorer la scène qui se déroulait derrière elle, ni elle, ni ses hommes. L'arrêt des poursuivants près du Surprising signifiait l'arrêt de mort du marine. C'était aussi l'ultime coup de chance qui permettrait à Cassidy et à son équipage de s'enfuir. Elle prit la parole de nouveau pour pousser tout le monde à se concentrer.
"Très bien les enfants, c'est pas terminé. Vous continuez de longer la côte et une fois en dehors de la baie, on trace tout droit dans la mer !" "Oui capitaine !"
Alors c'était fait, elle était capitaine. Elle se demanda ce que Stella aurait dit en la voyant. D'ailleurs, est-ce que cet incident lui rapporterait une prime ? C'était possible. Si la marine protégeait le casino, il devait y avoir un lien avec le gouvernement mondial d'une manière ou d'une autre... D'ailleurs, toute cette histoire était bizarre. Vu la taille du casino et la quantité de pognon qui y était brassé, elle s'était attendu à des gardes bien entraîné, peut-être même des chasseurs de prime véreux. Mais la marine, ça cachait forcément quelque chose de sale...
… Enfin bon, inutile d'y penser. Cassidy détermina que c'était lié à des éléments dont elle n'avait pas connaissance. Probablement le directeur du casino ou un quelconque soutient financier, mais elle n'avait aucune certitude. Elle choisit donc d'ignorer le problème pour se concentrer sur le moment présent. La jeune femme poussa un soupir et alla ramasser les deux sacs d'argent pour les mettre dans la cabine du capitaine, qui était maintenant sa cabine. Elle en profita pour voir l'état de l'homme blessé qui s'y trouvait et l'informer de la situation. Puis elle remonta pour regarder le déroulement des opérations. En voyant qu'elle échappait peu à peu à se poursuivant, elle finit par se détendre et s'occupa de Nafir. Elle fit descendre la traîtresse dans une cabine et lui donna quelques instructions, principalement des informations au sujet de ce qui allait lui arriver si elle tentait quoi que ce soit. Ensuite, elle l'y enferma à clef, lui indiquant tout de même qu'elle n'était pas sadique au point de la laisser crever de faim et qu'elle viendrait périodiquement pour lui apporter de la nourriture et de l'eau, le temps de la déposer sur l'île la plus proche... ou de la balancer à la mer si jamais elle y était forcée.
En remontant, elle remarqua immédiatement que l'ambiance avait changé. L'inquiétude qui avait dominé l'équipage pendant les dernières heures avait laissé place à du soulagement. Maintenant, les sourires se dessinaient sur les visages et les muscles se détendaient. La fatigue aussi commençait à se faire sentir. Ces hommes et ces femmes avaient tenté le tout pour le tout, un acte désespéré pour fuir l'enfer et devenir riche. À présent, ils se rendaient compte, peu à peu, qu'ils avaient réussis. Il était temps de marquer le coup.
"Les gars !"
Tout le monde se tourna vers elle. Si Cassidy avait été une grande meneuse d'homme pleine d'expérience et de ferveur, elle aurait fait un beau discours où elle aurait mis en avant les difficultés que ses hommes avaient affrontés en travaillant dans le casino, la froideur des clients et le sadisme du directeur. Des éléments qui les auraient poussés à tenter un braquage impossible. Elle aurait vanté leur courage et leur sang-froid, leurs actions et leur habilité au combat. Elle leur aurait attribué la victoire, leur victoire, et tout le monde aurait hurlé de joie en riant et en pleurant. Ah, ça aurait fait une sacrée scène...
Sauf que Cassidy n'était qu'une vagabonde, une médecin qui passait d'une île à l'autre pour soigner les gens gratuitement. Elle n'avait rien d'un leader née et préférait s'effacer pour laisser ce rôle à d'autres si quelqu'un devait être désigné comme tel. La jeune femme s'était découverte l'âme d'une capitaine pendant cette aventure, un aspect qu'elle ne se serait jamais imaginée une matinée plus tôt. Elle avait l'impression que des mois étaient passés depuis qu'elle était entrée dans le casino. Maintenant qu'elle était dehors, elle n'était plus une simple médecin : elle était le capitaine d'un navire en fuite. Ce serait quelque chose qu'elle devrait apprendre sur le tas et qui ne serait pas sans difficulté. Pour l'heure, elle ne se sentait pas la capacité de faire un grand discours sans le foirer au milieu et se ridiculiser. Elle resta donc sur sa subtilité et sa délicatesse habituelle.
"On en a chié comme pas deux aujourd'hui. On a affronté des marines, des connards, des traîtres et des plans foireux. Mais c'est terminé ! Maintenant, on est dehors... et on est riche ! J'sais pas encore s'qu'on va faire du fric, mais c'qu'est sûr, c'est qu'on va déposer l'autre connasse sur la première île qu'on trouve, on se paye une semaine d'alcool et on fait la fête comme jamais ! Qu'est-ce que vous en dites ?!"
Tout le monde hurla de joie. Pas un très beau discours, mais ils étaient trop heureux et trop fatigués pour être exigeants. Bon, une bonne chose de faite. Elle pouvait descendre compter l'argent, prendre un bon bain chaud et décider quoi faire exactement après s'être prit une murge avec le reste du groupe.
… Ça, c'était le plan avant qu'une inconnue ne saute de la falaise pour atterrir sur son bateau. Alors que Cassidy sortait un couteau et se préparait à attaquer en hurlant son mécontentement au monde entier face à cette dernière surprise, la femme expliqua ce qu'elle faisait ici. Cette inconnue semblait être une collaboratrice de la femme au masque. Apparemment, celle-ci avait foiré son coup et s'était faite capturer par la marine. Ryo aussi, même si Cassidy ignorait pourquoi... en même temps, le bonhomme avait pas l'air d'être le genre à perdre son argent sans rien faire. En plus, il avait un Zoan. Si quelqu'un avait la capacité de foutre la merde, c'était lui...
Du coup, c'était probablement grâce à eux deux que la sécurité avait prit autant de temps à lui arriver dessus. Et encore, ça, c'était que les événements récents. La femme au masque avait démarrée la réaction en chaîne qui lui avait permis de rencontrer les Mickland. Ryo l'avait désigné pour l'accompagner en haut sans rien demander en retour. Dans les fait, elle aurait été incapable de participer à l'opération sans eux, sans compter sur le fait qu'elle avait eu un bon contact avec ces deux là. C'est pourquoi elle n'hésita qu'un instant avant de répondre.
"J'en suis... Mais j'apprécierais si vous me disiez qui vous êtes et pour qui vous travaillez avant ça... Moi, c'est Cassidy."