Santa Cartabella est une terre tropicale excessivement fertile. N'ayant pour seul relief majeur quelques plateaux et falaises bien que les lieux peuvent être très pentu par endroit, elle est couverte par endroit d'une jungle, mais sa forme serpentine permit à de nombreuses cités portuaires de voir le jour, tant et si bien qu'il n'existe que quelques villages à l'intérieur des terres, pour ne pas dire quelques camps. La majorité de l'île est couverte de champs et autres cultures, des plantations qui appartiennent aux plus riches de l'île et dont la majorité des revenus vient directement dans les poches du Gouvernement Mondial. Son style architectural est pleinement caribéen.

C'est l'une des îles du Nouveau Monde pour lesquels les difficultés à s'en approcher sont assez moindre même si l'effet demeure dévastateur lorsque l'on est pas préparé. En effet, une fois par jour, la mer de la zone où se trouve l'île est balayé par des vagues scélérates assez monstrueuses qui balaye tout. Ces vagues viennent de l'ouest et vont mourir vers l'est. C'est pour cela qu'il n'existe pas de ville à la côte tout à l'ouest de l'île. Les lieux taillés par les vagues depuis des siècles forment aujourd'hui des falaises abruptes et pointus, des pics de roches, pouvant perforer de coques des navires, jaillissent même par endroit à la surface. Cet endroit est appelé "le Cap du Requin" et est entourés de certaines légendes, notamment d'un vaisseau fantôme qui essayerait d'attirer les bateaux pour que les vagues scélérates les amènent s'empaler sur cet endroit dangereux.

L'île fut longtemps source de convoitise, mais le Gouvernement Mondial la récupéra des mains d'Akropolis grâce aux manœuvres des De Thermopolis, famille de Dragon Céleste, à la fondation de Marijoa. Il ne fallut pas longtemps pour que la Terre Sainte en face une colonie lucrative, détournant facilement les yeux de l'esclavage intensif qui y est pratiqué et qui fait notamment énormément marché les trafics d'esclaves du Nouveau Monde. Si des voix s'élevèrent régulièrement pour laisser cette île devenir une nation indépendante ou y interdirent totalement l'esclavagisme, ce qui mena a des tentatives de révolutions et des rébellions d'esclaves, les Dragons Célestes s'y opposèrent à chaque fois. Ces derniers considèrent en effet cette île comme étant l'exemple parfait de leur pouvoir ancestral et une source de revenue non négligeable. Néanmoins, en dépit de tout les efforts déployés, la colonie n'arrive pas à rattraper Nhóts-vör’ot, un pays négrier qui dépasse la colonie sur tout les points en matière d'esclavage.

L'influence des Tenryubitos est donc assez considérable sur place et le gouverneur possèdent généralement une correspondance fournie avec plusieurs des familles. D'ailleurs ces dernières ce disputent même le choix de la personne à placer comme gouverneur à la fin du mandat du précédent. Les gouverneurs sont en place pour cinq ans et sont généralement des nobles membres du système administratif de la Terre Sainte. Devenir gouverneur de Santa Cartanbella est d'ailleurs considérés comme étant l'une des plus hautes distinctions pour ce milieu spécifique.

L'île est de grande taille.

Le Gouverneur Laureano Velázquez de Güemes y Horcasitas, ancien colonel de la Marine et membre de l'aristocratie de la Basse Marijoa ainsi qu'ancien secrétaire au cabinet des affaires internes, est le représentant de Marijoa sur l'île et la dirige au nom du Gouvernement Mondial. Il doit s'occuper de faire vivre le commerce et d'aider les propriétaires de plantations grâce aux mesures qu'il peut mettre en oeuvre. Il vit dans une majestueuse demeure de fonction au sommet de Cartabella. Afin de représenter les Dragons Célestes, s'assurer de la réalisation de leurs volontés, les Tenryubito place toujours un agent du Cipher Pol 0 comme Garde du Corps du Gouverneur. Depuis dix ans, il s'agit du "Gardesclave" craint de tout les esclaves de la colonie.  

La défense de l'île est assuré depuis la Base G-9 dirigée par le Contre-amiral Joseph Tryon, secondé du contre-amiral Alejandro Avilés, qui possède les pleins pouvoirs militaires sur l'île, ces derniers n'étant pas comprises dans la charge de Gouverneur bien qu'officieusement ce dernier doit être consulté pour que les ordres reçoivent l'approbation de Marijoa.

L'île fait partie du Gouvernement Mondial étant une colonie de Marijoa.