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Jeu 29 Oct - 13:23
Fausse bonne idée
Feat. Goat D. Daiki & Edward Lawrence
Décidément, tout semblait aller de travers. Je voyais bien que Daiki se sentait totalement impuissant face à la scène qui se dessinait à petit sous ses yeux. Le vil gredin que nous pensions mort, revenait à la charge en prenant notre petit Raiki en otage. Je savais au fond de moi même que le capitaine ne capitulera jamais même en cet instant de grand faiblesse. Ses yeux passaient de Raiki à moi et de moi à Raiki. Je ne doutais plus de sa détresse et nous ne devions pas perdre espoir. Et encore moins quand un camarade était en danger !
LUCINA: Bon, vous me lassez pas le choix.
COLOR'ART: Hé hé hé ! Viens ma fille, on va leur montrer qui c'est qui règne ici !
Sans plus attendre, je m'élançais dans une course pour chercher notre ami, des Bomb'Art à la main j'en lançais deux à l'avant et une troisième à l'arrière réglant les minuteurs à un timing différent. Les deux premières explosaient et de la peinture noir et rouge en sortait ce qui n'était pas un avantage. Je ne pouvais plus savoir ce qu'il se passait derrière cet écran de peinture. Tout de même, il ne fallait pas que je m'arrête dans mon élan et au moment où la troisième bombe explosait, je percevais une silhouette me foncer droit dessus et ne tardait pas à reconnaître le peureux. Pensant que c'était ma petite bombe qui l'expulsait vers moi, je tentais de le rattraper avant de le recevoir d'une manière bien plus puissante que mes simples "jouets pour enfant".
COLOR'ART: ATTENTION !
LUCINA: Kyâ !
Le souffle à moitié coupé, nous nous retrouvions propulser à quelques mètres de l'endroit où j'étais, tentant de protéger notre camarade englober dans mes bras. Au moins Raiki ne se trouvait plus dans les bras de l'ennemi, mais dans les miens. Je ne comprenais toujours pas comment un être humain pouvait posséder une telle force, si c'était bien le blondinet qui était la cause de ce boulet humain-vampire ? Je regardais en direction de notre capitaine et lui souriais avant de baisser les yeux vers Raiki. Ca me faisait atrocement mal au niveau de mon torse, mais je devais faire de mon mieux pour les protéger.
LUCINA: Tout va bien, Raiki ?
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Lucina Delalande
Edward Lawrence
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Jeu 29 Oct - 16:03
Fausse bonne idée ? Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
« Ne brulez pas les étapes, bande de gamins ! Avant d’affronter le Roi… il faudra vous débarrasser de moi !! »
« Oy… Marorn… reste en retrait... »
Mais, déjà, Marorn n’écoutait plus. Il était transcendé par le combat qui se profilait : il était de ces pirates impétueux et impulsifs, qui se sentaient vivre lorsqu’ils faisaient étalage de toute leur puissance lors des combats. Il allait leur faire mordre la poussière à ces impertinents qui osaient défier celui qui régnait sur ce navire : après tout, c’était le rôle qu’il s’était attribué de lui-même. Le second était là pour soutenir son capitaine.
Alors, dès que Lucina tenta de porter secours à son compagnon, le turbulent pirate se mit en mouvement. Des projectiles ? Encore ces espèces de bombes de peinture ? Ridicule. Il envoya avec une force prodigieuse l’otage qu’il détenait jusqu’alors avant de s’en servir comme d’une sorte de missile… mais aussi de bouclier. Il profiterait alors de cette percée pour s’élancer dans les airs, bien au-dessus des échauffourées. L’otage n’était qu’une diversion pour accomplir ce qui le délectait vraiment : le contact entre ses phalanges et le corps de ses adversaires qui ploieraient sous sa puissance. Il arma son poing et se mit à plonger de manière menaçante en direction des deux pirates qu’il espérait prendre de cours avec sa diversion.
Mais le capitaine des envahisseurs ne l’entendit pas de cette oreille et envoya une puissante lame d’air en direction pirate blond. C’était finement opéré : en se tempérant, le jeune épéiste n’avait eu qu’à attendre l’ouverture fatidique afin de placer cette offensive qui, dans les airs, serait impossible à esquiver pour le Pregwich. Il fut heurté de plein fouet.
Pourtant, il poursuivit sa chute en direction de ses cibles. Son assaillant pourrait alors remarquer avec horreur que le fougueux Nébula était parvenu à encaisser sa lame d’air : la partie de son corps exposée était enduite de plaques noires qui semblaient l’avoir protégé de la majorité du choc. Alors, Marorn, toujours lancé, put abattre son coup de poing tonitruant, ne laissant qu’une béance dans le parquet qui tapissait le navire.
Fort heureusement, l’assaut de Daiki l’avait désarçonné et sa trajectoire avait été déviée de quelques mètres. Les rescapés pourraient alors contempler le fossé qui les séparait de ce puissant pirate. S’il était bien plus vif et agile qu’eux, les prenant de vitesse sans trop de difficultés, sa force brute était stupéfiante. Que serait-il advenu d’eux s’il était parvenu à les atteindre ? Les jeunes pirates se pourraient alors arriver à une conclusion simple : affronter seul cet homme représentait déjà un défi colossal pour le jeune équipage qu’ils étaient…
« Marorn ! N’interfère pas… »
La seconde voix viendrait alors leur apporter un désespoir encore plus profond. Car il y avait un autre mur bien plus haut qui se dressait face à eux. Un rempart nommé Edward Lawrence. Il contemplait la scène d’un air sombre, toujours assis sur le toit de la cabine. Sur son front balafré, une veine s’était gorgée de sang. Son regard fusillait la scène. De toute évidence, la frustration le gagnait.
Marorn Pregwich s’enquit d’un nouveau rictus démoniaque alors qu’il ruminait le relatif échec qu’avait constitué sa folle ruée vers l’ennemi. Il se tourna vers les deux rescapés qui n’en seraient bientôt plus et arma une nouvelle fois son poing. À bout portant, ils n’auraient aucun moyen de le parer. Et il était trop proche pour laisser du temps à Daiki pour intervenir. C’en était fini. Deux de moins.
Pour la seconde fois de la journée, un bang retentit. Et une nouvelle fois, l’homme qui valait plus de cent millions de Berrys tituba et s’écroula. Pourtant, cette fois-ci, un détail différait. Il avait reçu le tir en pleine tête.
Les quelques occupants du navire seraient potentiellement tentés de chercher l’origine de ce tir inopiné et salvateur. Leurs regards finiraient inévitablement par se tourner en direction du maitre des lieux. Comment aurait-il pu ? Il n’était pas armé… Pourtant, son index était levé et laissait échapper une fine fumée blanchâtre.
« Je t’ai dit de ne pas interférer ... ! Ne discute pas mes ordres, insecte !! »
Un nouveau constat leur viendrait peut-être à l’esprit. Cet homme était souverain en son navire : son règne semblait inébranlable, absolu. Il pouvait réduire ses opposants au silence en un clin d’œil. Mais pendant combien de temps encore continuerait-il de les épargner ?
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Topologie des lieux (pas à jour):
Vert : Daiki & Co Rose : Zone d'intérêt n°1 Orange et mauve : Dans la cale Marron : les cabines Jaune : ?? Rouge : Zone d'intérêt n°2
Au niveau de la proue : ??? - 25.000.000 B - Semble être assez mal en point. Deux hommes - Semblent être inconscients ou morts.
Sur le pont principal :
Sur le navire de Daiki : ??? - Ombre furtive - lvl ??
Sur le pont supérieur : Edward Lawrence - 219.500.000 B - lvl 38 - Haki observation + armement Marorn Pregwich - 104.000.000 B - lvl 30 → Ed-Shotted !
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Edward Lawrence
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La stratégie de Lucina se retourna contre elle et Raiki, qui lui fut envoyé dessus par le blondinet pour qu'il profite ensuite du nuage de peinture, bondissant dans les airs armé seulement de son poing. La réaction de Daiki fut immédiate. Il ne pouvait pas parcourir la distance en si peu de temps, seule une chose le pouvait : le vent.
- Reza Setsudan ! scanda-t-il alors qu'il fendait l'air, envoyant une épaisse lame bloquer la route de l'assaillant.
Son corps se recouvrit partiellement de noir, juste avant que la lame d'air ne le frappe. Daiki n'avait pas besoin de chercher plus loin. Il l'avait, la confirmation qu'il cherchait. Tout cet abordage, ces combats, ils étaient perdus d'avance. Il lui fallait s'entraîner, encore et très durement. Il était loin du niveau de ces types là, et cela prenait du courage de le reconnaître, plus qu'il ne lui en fallait pour foncer tête baisser dans leurs pièges. Le poing assaillant finit par perforer le pont du navire. La tentative du capitaine épéiste n'avait été totalement vaine donc.
Fauteuil-san -ils n'avaient toujours pas son nom- somma son acolyte de ne pas interférer, toujours perché sur le toit de sa cabine. Daiki pouvait à peine l'apercevoir, depuis sa position. Il n'en voyait qu'une ombre. Mais le sourire machiavélique du blondinet laissa penser qu'il n'écouterait pas son capitaine. Il était si proche de Raiki et Lucina, le jeune capitaine n'aurait jamais le temps d'intervenir. Pas à temps, en tout cas. Son poing menaçant s'approchait de ses victimes désignées lorsqu'une nouvelle détonation retentie. L'on pu voir un filet de fumée s'échapper de la tête du blondinet, et lorsque Daiki fit un pas en avant, il pu observer au-dessus de lui le même trait de fumée, au bout du doigt du capitaine adverse.
Le corps inerte du blond tomba au sol. Tout ça avait un goût de déjà-vu. Pourtant, Daiki ne manqua cette fois-ci pas de jugeotte. S'il s'était protégé de son attaque en utilisant le haki, rien ne l'aurait empêché de faire de même avec celle de son capitaine. À moins que certains aspects du haki lui échappaient encore ? Quoi qu'il en soit, il ne pouvait pas partir du postulat que le blondinet était hors d'état de nuir. De toute façon, cela n'avait plus aucune importance. Il ne gagnerait jamais. Pas aujourd'hui. Il lui fallait s'entraîner, beaucoup plus. Il avait lui-même fait offre de ce duel et en accepterait les conséquences. Sortant de sa tête, il se rua aux devants de Raiki et Lucina, les bras grands ouverts. Cette scène-ci aussi avait un goût de déjà-vu, mais c'était l'artiste qui se tenait à sa place, précédemment. Si le capitaine adverse l'observait, il verrait que le jeune pirate avait rangé sa lame dans son fourreau. Ses membres ne tremblaient plus et son sourire s'était effacé. Pourtant, il affichait un air serein.
- Je ne remporterai jamais ce combat. Tu as gagné. J'ai fait l'erreur d'ordonner l'abordage de ton navire, et j'ai mis la vie de mes compagnons en grand danger. Tu as gagné, alors comme promis, tout ce que je possède t'appartiens. Mon navire, mon équipage, ma propre vie. Tu peux faire ce que tu désires de la mienne, mais je t'en prie, épargne la leur.
Il le lâcha du regard un instant, comme pour trouver le courage dont il avait besoin. Les démonstrations de haki l'avait convaincu. Il y avait un fossé beaucoup trop grand entre lui et eux. Sa détermination n'avait pas flanchée, bien au contraire. Si la capitaine aux yeux rouge avait voulu leurs morts, ils le seraient depuis longtemps. Plus encore, il n'aurait pas continuellement empêché son acolyte de leur porter de coups mortels. Peut-être ses intentions n'étaient-elles pas si mauvaises, derrière ses airs de brute. Peut-être était-il, comme eux, contraint de s'adonner à des actes peu honorifiques pour trouver à manger et à boire. Ou peut-être aimait-il seulement torturer ses victimes, comme l'on pouvait le penser à première vue. Il y avait un coup de poker à jouer. Il fallait qu'il essaye. Pour lui, mais aussi pour ses camarades.
- Mais avant que tu te décides sur ce que tu feras de ma vie, j'aimerai tenter... mon meilleur coup à jouer. Tu maîtrises le haki, je ne me trompe pas ? Toi et ton compagnon, qui prétend sûrement encore être mort pour nous prendre par surprise. Vous le maîtrisez, pas vrai ? Je l'ai vu, cette bouteille noire, et son flanc recouvert aussi. Tant que je ne saurai pas percé une telle défense, toute tentative sera vouée à l'échec. C'est pourquoi j'ai perdu. Alors entraîne-moi, entraîne-nous, et nous saurons t'être utiles. Quoi que tu fasses, épargne mes compagnons.
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Ven 30 Oct - 13:14
Fausse bonne idée
Feat. Goat D. Daiki & Edward Lawrence
Hélas le temps, nous manquait cruellement et je ne pouvais réellement fermer mes yeux. Le casse bonbon de service nous collait un peu trop près à mon goût et dans l'immédiat je n'étais pas en capacité de répliquer et même si je pouvais, je ne faisais pas le poids face au dénommé Marorn. Notre capitaine tentait une attaque qui le faisait dévier de sa trajectoire, mais cela ne suffisait pas. Son poing levé au dessus de nous, je me mettais le plus autour de Raiki pour le protéger du mieux que je puisses affrontant du regard la mort qui nous frappaient bientôt. Les secondes me paraissaient longues, très longues avant d'entendre à nouveau ce bruit de coup de feu et de voir le blondinet s'effondrer devant nous. Encore ? C'était bel et bien lui qui me sauvait de son acolyte la première fois ! Mais pourquoi ? A ma plus grande surprise, je constatais que Daiki prononçait un discours intelligent et digne d'un bon capitaine à mes yeux. Je suggérais que le coup porter plus tôt par le grand ténébreux lui avait remis les idées claires. Au moins une bonne chose de faite pour le moment !
LUCINA: Capitaine, je...
COLOR'ART: TU TE FOUS DE MA GUEULE ?! IL N'Y A QUE LA BAGARRE QUI PROUVE QUE TU ES BON CAPITAINE, ALORS ARRETES DE PLEURNICHER ET FONCE, GUIGNOL !
Si ce n'était pas lui, c'était elle. Il lui manquait vraiment une case à dame Eleona.
LUCINA: N'écoutez pas ce que Color'Art dit capitaine ! Elle aussi a du recevoir un grand coup sur la tête !
COLOR'ART: Répète un peu pour voir morveuse !
Je lui tirais la langue et l'ignorais dans la foulée. De toute façon elle était trop loin de moi pour venir me frapper, car elle aussi semblait mal en point. Lorsque je rattrapais notre camarade plus tôt, Dame Eleona tombait dans l'autre sens. Là n'était pas vraiment le sujet actuel. Je ne bougeais pas d'un poil, mon corps me faisait un mal de chien et le poids de Raiki n'arrangeait rien. Hormis tout ce petit bazard, les même questions me revenaient en tête.
LUCINA: Excusez moi, grand monsieur. Comment vous appelez-vous et pourquoi épargnez-vous nos vies depuis le début ? Au fond vous n'êtes pas aussi méchant que vous voulez le faire paraître.
Je gardais ce tout petit espoir de bonté en chacun des pirates que je rencontrerais lors de nos futurs voyages, enfin, tout dépendra de ce que cet homme décidera de faire de nous. Il tenait tant que son acolyte ne se mêle pas de ce combat, donc rien n'était encore sur...
LUCINA: Vous savez monsieur le pirate géant, je préfères me faire des amis que des ennemis sur mon chemin. Plus on est de fou et mieux on rit, non ?
Je lui faisais un grand sourire par simple réflexe, c'était plus fort que moi.
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Sam 31 Oct - 21:14
Fausse bonne idée ? Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
« Oooy ! Les gars ! Ramenez-vous, y’a du spectacle ! »
« Sérieux ? Vite, allons voir ! »
Alors, très vite, des dizaines de pirates s’extirpèrent des entrailles du navire et vinrent se joindre aux festivités sur le pont, en formant une sorte d’arc de cercle autour des protagonistes de cet affrontement. S’ils étaient pour la plupart armés, ils se contentèrent toutefois de rester spectateurs. Certains semblaient encore endormis, désorientés. Ils étaient nombreux à se tenir la tête, comme si celle-ci avait été rouée de coups. De toute évidence, l’équipage n’était pas au top de sa forme, à l’image des trois qui se trouvaient non loin de la proue.
Pour ma part, je demeurai stoïque face à cet improbable retournement de situation et demeurai sur mon piédestal, fixant de mes yeux brulants les pirates qui m’avaient défié. Leurs palabres et leur changement de comportement étaient parvenus à me désarçonner, à me surprendre. Aussi, je pris le temps d’écouter leurs palabres avec attention : après tout, il pouvait s’agir de leurs toutes dernières.
« Seigneur, je suis de retour. »
« Alors, qu’as-tu récupéré sur leur navire ? »
O-Karaï — Shinobi primée à 45M.
Sans prévenir gare, la kunoichi était soudainement apparue à mes côtés, sur le toit des cabines, usant de son habituelle furtivité. Elle s’inclina respectueusement et s’apprêta à me délivrer le compte-rendu de son excursion sur le navire ennemi. Ces derniers avaient baissé leur garde en considérant que la menace viendrait uniquement de leur côté.
« Ils sont fauchés : je n’ai pas trouvé grand-chose d’intéressant… »
O-Karaï me tendit une bouteille de Saké poussiéreuse, qui semblait provenir d’East Blue. A ses yeux, cela ne représentait sans doute rien, mais je m’étais récemment trouvé une passion pour la consommation d’alcool. Plus le temps passait, plus je me faisais gagner par cet insatiable ennui qui n’avait de cesse de grandir, cette inépuisable lassitude, cette routine incessante de ces missions ennuyeuses à en mourir. L’alcool était devenu mon refuge, il était censé faire oublier ses tourments, disait-on. Mais je ne parvenais pas à atteindre ce fameux état d’ébriété : il me fallait une quantité démesurée d’alcool pour espérer atteindre cette liberté illusoire. L’équipage avait des difficultés à encaisser le régime festif perpétuel que je m’étais mis à leur imposer : ils étaient tiraillés par les effets secondaires : fatigue, maux de ventre, gueule de bois, coma éthylique pour certains. C’était une sacrée déchéance. Mais je continuais à me persuader qu’il s’agirait du remède.
« Par contre, regardez seigneur, j’ai trouvé de fabuleux trésors ! »
« Mh ? »
« Regardez ces fourchettes, c’est incroyable, elles n’ont que trois pics ! »
« ... »
La petite O-Karaï avait des étoiles plein les yeux, visiblement ravie par cette incroyable découverte qu’elle considérait comme un trésor. Un silence gênant s’installa : visiblement, personne n’osait remettre en doute la petite Shinobi qui avait décidément un curieux sens des priorités. Je me désintéressai d’elle, et cogitai un court instant, les yeux rivés sur la bouteille de Saké. Puis, mon regard brulant vint consumer une nouvelle fois celui du jeune balafré. Une seconde veine vint garnir mon front.
« Vous entrainer… ? On est des pirates, pas des enfants de chœur ! »
Ils n’étaient que des gamins qui jouaient aux pirates sans en saisir l’essence et sans être familiers du monde dont ils prétendaient faire partie.
« Vous êtes faibles, trop faibles pour m’être utiles. Et les faibles meurent, écrasés par les plus forts, incapables de protéger leurs idéaux et d’accomplir leurs rêves… »
Ils sentiraient une pointe de regret bercer ma voix. Ils n’étaient pas dignes de m’accompagner, pas assez forts pour espérer survivre à mes côtés.
Alors, je me laissai lourdement tomber sur le pont, ce qui fit trembler le bateau, afin de faire face au faible capitaine qui venait de rengainer sa fierté. Un sinistre rictus vint concurrencer les balafres qui scindaient mon faciès. L’épéiste se fourvoyait. Percer mes défenses n’était pas suffisant pour me vaincre : il l’ignorait encore, mais j’étais affublé d’une des plus terribles malédictions. Rares étaient ceux qui en ce monde pourraient se targuer d’en ressortir indemnes. Mais qu’importe.
« Je suis un pirate. Ce que je veux, je le prends. »
Telle était la vie des pirates. Mes bras se recouvriraient alors de leur armature noire, instiguant une redoutable menace à l’intention des intrus. Le Haki de l’Armement, hein ?
« Alors, montre-moi ta résolution, en tant que pirate. Prouve-moi que tu es capable de l’utiliser, ce Haki, cette puissance que tu désires. La force de protéger ce qui t’est cher ? Le pouvoir de détruire ceux qui veulent réduire en cendres tes rêves ? Lorsque tu auras échoué, je t’arracherais les bras et les jambes, et j’épargnerais ta vie. Alors tu pourras contempler, du haut de ton impuissance, la mort de tes compagnons, que je massacrerais lentement sous tes yeux. »
Dès lors, mes bras s’écarteraient, comme pour inviter le téméraire pirate à tenter de m’abattre dans une ultime attaque, avec toute sa force, sous les yeux médusés de l’assemblée. Serait-il en mesure de le réaliser ? Ou profiterait-il de la situation pour tenter un coup bas létal, en visant l’un de mes points vitaux ? Armé de mon Haki de l’Observation, je n’aurais pas la moindre difficulté à anticiper un éventuel écart de sa part et m’en prémunirais grâce à mon propre Haki de l’Armement. Il me suffirait alors de le punir en conséquence et mettre mes menaces à exécution.
Quelle serait l’issue de cet improbable pari ? Une nouvelle fois, il était temps de jouer avec le Destin.
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Sur le pont supérieur : Edward Lawrence - 219.500.000 B - lvl 38 - Haki Armement + Observation Marorn Pregwich - 104.000.000 B - lvl 30 - Haki de l'armement - Hors combat O-Karaï - 45.000.000 B - lvl 25 + Une bonne dizaine de pirates random, encore touchés par la soirée survenue la veille, dont quelques-uns lvl 20
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Goat D. Daiki
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Une arrivée inopinée vint interrompre l'action. Une fille, petite de taille mais très agile, apparue aux côtés de son capitaine. Agenouillée, elle semblait revenir du Sanglier des Mers et en rapportait la bouteille des grandes occasions. Daiki failli l'enguirlander lorsqu'il se rappela la situation dans laquelle il se trouvait. Peut-être y avait-il plus important pour le moment. Quoi qu'il en soit, son arrivée avait rendue l'attente interminable. Daiki avait joué sa meilleure carte et n'attendait maintenant plus qu'une réponse. Lorsque cette fille annonça être tombée sur un fabuleux trésor, elle piqua l'intérêt de Daiki. Quel genre de trésor avait-il sur son navire ?
- Noooooon ! C'était un trésor de valeur ça ?! s'insurgea-t-il, baissant ses épaules lourdes de regrets. - Si seulement j'avais su qu'on avait un trésor depuis l'début... Nous n'en serions pas là... se renferma-t-il sur lui-même un moment.
Un moment qui ne fut pas long, puisque le bruit sourd d'un poids lourd tombant de tout son corps sur le pont le rappela à la réalité. L'ennemi était en face de lui, de sa stature imposante Daiki reçu son souffle en plein sur le crâne. Il puait l'alcool, l'alcool consommé la veille.
- Je t'arrête tout de suite, coupa-t-il le capitaine adverse en plein milieu de ce qui s'annonçait devenir un monologue. - Je ne crois pas que les idéaux ou les rêves soient faits pour être protégés, il faut les mettre en jeu, qu'importe le prix, ou bien ils n'ont aucune valeur.
De sa petite hauteur, le Goat levait le menton pour regarder son potentiel dernier adversaire droit dans les yeux alors que ce dernier continuait son dialogue. Ses mots semblaient sortir tout droit des enfers. L'épargner pour qu'il voit tous ses amis mourir, lui arracher les membres ? Sur quel genre de fou était-il tombé.
- Lucina, Raiki... C'est mon dernier ordre en tant que capitaine. Sauvez-vous... Prenez le bateau et fuyez par les airs !
À mesure qu'il avançait dans sa réponse, sa main s'était glissée sur le fourreau de Hiryuu. Son pouce toucha finalement la garde froide de sa lame et lorsqu'un *tic* retentit, tous les regards se tournèrent vers la nouvelle arrivée. Un bouquin fermement compressé contre son torse, le regard baissé, une petite fille s'était immiscée entre Daiki et son imposant adversaire. Son apparition fut soudaine, à peine Daiki avait-il eu le temps de donner son dernier ordre en tant que capitaine.
- Grand-frère... Un autre... dit-elle d'un air timide.
Le regard du jeune capitaine s'écarquilla et il en resta bouche bée pour ce qui lui sembla durer une éternité. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Dans un moment pareil ? N'avait-elle pas conscience du danger ? Elle aurait du rester cachée. Elle, au moins, aurait survécue.
L'attrapant par les épaules pour l'amener à se cacher derrière lui, Daiki jeta de nouveau son regard sur l'imposant balafré. Cette fois, il y avait la vie d'une innocente en jeu et Daiki ne pouvait plus agir comme un forcené.
- Elle n'a rien fait... Elle n'a rien à voir avec tout ça...
Un véritable air d'effroi se dessinait enfin sur son visage. D'un geste discret de la main, il invita Lucina a venir chercher la petite Salomeh. Il fallait qu'ils fuient, et vite. Daiki leur offrirait autant de temps que possible.
- Maintenant ! Fuyez !
Sans plus de mots, il dégaina, fonçant sur les pirates qui gêneraient le passage de ses compagnons vers leur navire. Il n'entendait plus rien, sa lame lui semblait aussi devenir aussi légère qu'une plume, son corps de même. Enchaînant coups de lames et coups d'épaules, il se fraya un chemin au milieu d'un bon paquet d'entre eux.
- ENKEI SHOTTO ! hurla-t-il une première fois, puis une seconde alors qu'il répétait la même attaque du désespoir. - KOOOOOORAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! s'égosilla-t-il après avoir repris son souffle.
Espérant avoir créé suffisamment d'espace pour la fuite de ses compagnons de route, il se jeta de tout son désespoir au devant du plus grand des dangers : le capitaine de ces lieux. Il pointa le bout de sa lame directement sur la poitrine de son adversaire. S'il arrivait à percer son armure noire, alors il fallait s'assurer que le coup lui soit fatal.
- VA EN ENFEEEEEER !
Résumé techniques ::
- Enkei shotto : Daiki tient sa lame au plus loin derrière lui en se tenant de biais, immobile,concentrant au maximum sa respiration avant de donner un coup circulaire devant lui sur tout un demi-cercle dont il est le centre. Attaque multicible de par la rapidité d'exécution. (Lvl 13)
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Dim 1 Nov - 14:21
Fausse bonne idée
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Mais quel toupet tout de même ! Ils étaient tellement occupés à jouer au petit pirate que je me faisais snober. Je me rendais compte assez vite que d'autres pirates du navire accouraient. Ce n'était donc pas un navire fantôme et au vu de l'odeur d'alcool qui émanait de certains d'entre eux, je ne mettais pas longtemps à comprendre que le bateau gorgeait de sombres alcooliques. Triste réalité et pourtant tellement réelle ! Mon regard fixait toujours le géant qui ne me donnait toujours pas son nom et à côté de lui un petit bout de femme vêtue en ninja. D'ailleurs, en entendant la conversation entre eux me désespérait au plus haut point.
LUCINA: Il est pas sérieux notre capitaine, hein Raiki ? grommelais-je.
Quant à Color'Art, elle se tordait de rire en pointant du doigt les deux "enfants" qui pensaient qu'une simple fourchette était un trésor...
COLOR'ART: BWAHAHAHAHAHAHA ! J'en peux plus de ces mômes !
Elle pouvait rire autant qu'elle voulait personne ne ferait attention à elle de toute façon. Je finissais par me relever et aidais Raiki. Le blondinet se relevait lui aussi et semblait totalement déboussolé ? J'humais l'air en sa direction tant elle était alléchante, encore cette odeur de sang... Manger ? J'ai faim... Je veux y goûter ! Je me mettais une grosse baffe pour revenir à la raison et m'éloignais le plus possible de ce gugus. Par la même occasion, je relevais dame Eleona aussi. Un instant ? Ne serait-ce pas la voix de la petite Salomeh que j'entendais ?! Mais que faisait-elle là ?!
LUCINA: Salomeh, qu'est-ce que tu fais ici ?!
Je me dirigeais au plus vite boitant d'une jambe et me tenant le bras du côté opposé, après le regard que Daiki me lançait. J'attrapais la chipie suivis de Raiki et les ordres de notre Capitaine en panique ne tardait pas à tomber.
LUCINA: Quoi ?! Hors de question de vous abando...
Il ne me laissait pas finir ma phrase, nous déblayant le chemin. Raiki portait l'enfant et moi je les suivais tant bien que mal. Nous courrions vers le navire pour pouvoir mettre tout le monde à "l'abri" qui n'en n'était pas vraiment, puisque la petite ninja se faufilait dessus plus tôt. Je ne pouvais pas abandonner notre bon Capitaine, même si la forte envie de le tuer de mes propres se présentait pour nous mettre dans une telle situation !
LUCINA: Raiki, transporte Salomeh sur notre Q.G, je sais que tu es plus utile pour la fuite que le combat.
Je lui faisais un clin d'oeil, espérant que ce dernier ne le prenait pas mal.
LUCINA: Je n'abandonnerais pas Daiki, il a tout donner pour nous. Hors de question de partir sans lui !
Nous venions à peine de descendre les escaliers que je décidais de remonter. Capitaine ou pas c'était un membre, l'un des nôtres, notre petite famille et ça, je me refusais de le voir disparaître sous mes yeux. Il était plutôt rare que je mette en colère, mais là, c'était la goutte de trop !
LUCINA: Vous avez fini de jouer au mâle dominant ?!
Les yeux rouges de colère, les dents serrées et le poing fermé, je m'apprêtais à rejoindre la bagarre accompagnée de mon fidèle pinceau comme deux maman s'apprêtant à séparer les deux petits pour les sermonner de leur comportement. Oui, j'étais encore vexée de cette "snob-attitude" de la part des deux phénomènes et j'affichais une mine boudeuse. Dame Eleona préférait en rigoler et à vouloir se battre en tant qu'ancienne pirate des mers.
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Lucina Delalande
Edward Lawrence
Pirate
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Dim 1 Nov - 19:48
Fausse bonne idée ? Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Mais, alors que le destin était sur le point de rendre son verdict, une fillett, sortie de nulle part, se dressa face à nous. Son existence était insignifiante, et c’était probablement pour cela que je ne m’étais pas rendu compte de sa présence. Sa voix m’était inconnue, ce qui signifiait qu’elle provenait de l’autre navire. Il était cependant curieux qu’O-Karaï ne m’ait pas notifié de sa présence. Qu’importe : elle ne serait probablement un obstacle à mon petit pari. Au contraire, elle semblait avoir chamboulé les émotions du dénommé Daiki. Très vite, il se laissa abandonner à l’effroi : c’était un spectacle exquis.
Pourtant, les choses ne tournèrent pas tout à fait comme prévu, et le capitaine sembla tenter de s’extraire du défi qu’il avait lui-même lancé. Je lâchai un soupir, considérant que je ne pourrais me dérober plus longtemps à mes funestes devoirs, surtout s’il se mettait à attaquer mes hommes qui étaient restés neutres jusqu’à maintenant. Marorn était et resterait l’unique exception qui confirmait la règle tacite : ceux qui enfreignaient mes ordres risquaient la peine capitale.
Et, alors que je réfléchissais non sans une grande lassitude à la manière dont j’allais mettre fin à son existence, il se détourna de sa vaine entreprise. En réalité, il avait agi ainsi dans le but d’offrir une porte de sortie à ses compagnons. C’était une action louable, à laquelle l’on pouvait s’attendre de la part d’un bon capitaine. Mais, encore une fois, c’était un effort tellement vain… Je soupirai une nouvelle fois. Mais il semblait que tant qu’il ne comprenait pas à qui il avait affaire, il continuerait à gaspiller son énergie dans ce genre de futilité. Alors, je me décidai à lui faire une petite démonstration.
Pendant que le pirate méconnu s’affairait, j’avais entrepris de ramasser l’une des bouteilles vides que je portai auprès de ma bouche. Mais plutôt que de tenter d’extirper son contenu (et puis de toute façon elle était vide), je me mis à souffler à l’intérieur durant quelques instants, jusqu’à ce que le récipient soit suffisamment rempli de mon souffle.
Le retour de la jeune femme à la chevelure mauve ne fit que me confirmer dans mon choix : elle avait ignoré le sacrifice de son capitaine et était revenue pour interférer. Je continuai alors à l’ignorer, comme le petit accord passé avec son capitaine le stipulait. Et, lorsque je fus certain d’obtenir leur attention, je lançai avec force la bouteille dans les airs, en direction de la mer.
Et lorsque la bouteille toucha la surface de l’eau, ce fut l’apocalypse. Une grosse explosion secoua nos deux navires, dans un grand fracas. Fort heureusement, il n’y eut aucun dommage collatéral : la bouteille ayant été lancée dans un espace vide. Les jeunes compagnons d’infortune comprendraient sans doute un peu l’inextricable situation dans laquelle ils se trouvaient. Il ne servait à rien de fuir sur leur navire, car à tout moment je pouvais entreprendre de le couler sans grand effort. Leur sort reposerait sur les épaules du capitaine qui avait voulu me défier.
Alors, enfin, lorsque tous les obstacles à la confrontation furent enfin écartés, le fougueux Goat D. Daiki s’élança dans ma direction. Et, lorsqu’il fût à porter, il envoya sa lame dans un puissant mouvement circulaire. Je sentis la pointe acérée venir me taillader le ventre, accompagnée par une sensation particulière, presque familière. C’était ça. Comme prévu, il y était parvenu. Un fin sourire vint adoucir mes traits.
« Voilà. On l’utilise comme ça. »
Déclarerais-je simplement, sans être particulièrement inquiété par la plaie qui crachait quelques petites flaques de sang : la blessure n’était pas particulièrement profonde, après tout. Ce ne serait qu’une cicatrice de plus parmi toutes celles qui parsemaient mon corps meurtri. Et puis, ma main gauche imbibée de Haki empoigna la lame qui venait à peine de s’extirper de mon épiderme avant de bloquer net le sabre en fin de course tandis que je soupirai.
« Bon… je suppose que pour sceller ma victoire… je vais devoir t’attaquer aussi. »
Alors, j’élèverais ma main droite au niveau de son visage, et lui présenterai une sorte de cercle formé avec mon pouce et mon majeur. Et puis, je relâchai la pression exercée dans une pichenette vigoureuse qui vint heurter le jeune balafré. Une petite explosion en résulta alors, éjectant ma victime au sol. Il serait sans doute sonné par le choc, mais j’avais dosé la puissance de manière à ne pas menacer sa vie. Il s’agissait juste de le mettre à terre et d’assurer ma victoire pour de bon.
« Comme convenu, suite à ma victoire lors de notre duel, moi, Edward Lawrence, prends possession de tout ce que tu possèdes, à toi, Goat D. Daiki. »
Je m’étais avancé face aux deux vaincus, mais néanmoins courageux pirates afin d’annoncer solennellement ma victoire. Pourtant une contrariété subsistait : une de celles qui n’étaient pas facilement pardonnables et contre laquelle j’avais dû œuvrer depuis que le marmot s’était présenté. Alors, me déployant sur toute ma hauteur face au duo, mes yeux les incendièrent d’un regard aussi brulant que souverain.
« Cependant… gamin… »
Une troisième veine se gorgea de sang et vint s’ajouter aux autres sur mon front. La tension devint palpable, la situation, elle semblait inextricable. Tout mon être se crispa, comme si j’étais sur le point d’imploser. Car il y avait une chose qu’il fallait absolument rectifier. Ma voix, sinistre et menaçante, finirait par exploser dans un hurlement impérieux.
« DE QUI VEUX-TU ÊTRE LE ROI AU JUSTE ?!!! »
L’espace d’un instant, le temps sembla suspendu. Et puis, une aura azurée enveloppa les occupants du navire, et la volonté du Roi en ce bateau s’imposa. Alors, les premières victimes de la manifestation incontrôlée s’effondrèrent et perdirent connaissance, soit quasiment tous les badauds qui avaient assisté à la scène.
Lorsque la tension retomba, mon regard balaya l’ensemble des pirates qui garnissaient mon équipage et un soupire las m’envahit. Des pirates qui ne tenaient pas l’alcool, sérieusement ? Quelle bande de bras cassés. Je m’asseyais en tailleur face aux jeunes pirates et j’invitai alors le petit ninja à venir nous rejoindre, afin de débuter la cérémonie. Elle disposa trois coupes de Saké à nos pieds et entreprit de remplir ces dernières.
« La première chose que je te prends, Goat D. Daiki, ce sera ta loyauté. Une fois que nous aurons échangé ces coupes de Saké, tu me devras allégeance et tu serviras sous ma bannière. »
Suite à ces mots, la furtive Shinobi envoya deux fourchettes sur les cordages qui retenaient jusqu’alors le glorieux étendard sous lequel nous naviguions. Désormais, ce Jolly Roger les accompagnerait et leur octroierait une protection relative, en échange d’un peu de leur liberté. À compte de ce jour, ils feraient partie des Edward’s Pirates.
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Topologie des lieux (pas à jour):
Vert : Daiki & Co Rose : Zone d'intérêt n°1 Orange et mauve : Dans la cale Marron : les cabines Jaune : ?? Rouge : Zone d'intérêt n°2
Sur le pont supérieur : Edward Lawrence - 219.500.000 B - lvl 38 - Haki Armement + Observation Marorn Pregwich - 104.000.000 B - lvl 30 - Haki de l'armement - Hors combat O-Karaï - 45.000.000 B - lvl 25 + Une bonne dizaine de pirates random, encore touchés par la soirée survenue la veille, dont quelques-uns lvl 20 Seuls une poignée sont parvenus à rester conscients.
Utilisation incontrôlée du Haki des Roi
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Membre du club officiel des "Victimes d'Erwin le vicieux" et des "Victimes de Pumori".
Edward Lawrence
Goat D. Daiki
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La lame de l'épéiste pirate sembla ouvrir une toute petite, voire ridicule, plaie. Aussi petite puisse-t-elle paraître, son fer froid fut jonché de gouttes de sang, prouvant bien que le Goat avait gagné le pari que le géant balafré semblait lui avoir lancé. Ce dernier lui-même ne broncha pas le moins du monde, il paru même presque fier de Daiki pendant un instant.
Celui-ci resta bouche bée alors que son adversaire attrapa sa lame de sa main noire avant de l'envoyer voler dans la rambarde du pont supérieur pour qu'il s'écrase finalement contre le mât principal.
Sa tête lui paru atrocement lourde et douloureuse durant un petit moment. Il était sonné, et pas qu'un peu. Désorienté, son menton se tournait de gauche à droite, son regard flou ne sachant quoi chercher.
- C'était une pichenette, ça ? pensa-t-il alors en tendant les mains, essayant d'atteindre quoi que ce soit qui puisse l'aider à se hisser debout à nouveau.
Mais avant qu'il ne puisse trouver appui quelque part, l'ombre du capitaine adverse vint le recouvrir, ses pieds étant dans un premier temps la seule chose que Daiki fut capable de voir.
- Edward... Lawrence... répéta-t-il le nom qu'il avait enfin appris. Quelles étaient d'ailleurs ces manières, de ne se présenter qu'une fois le combat remporté.
Une sueur froide, plus puissante que toutes les autres, hérissa chacun des poils du corps de l'enfant pirate. S'il n'avait pas déjà été assis, le Goat serait sans nul doute tombé. Alors que la voix brute du capitaine démesuré peinait à l'atteindre, l'atmosphère changeante ne manqua pas elle de lui filer de drôles de sensations. Tout autour, des hommes tombaient, comme frappés d'une malédiction. La gravité sembla se renforcer et seuls quelques personnes semblèrent garder le dos droit.
De qui voulait-il être le roi ? Daiki avait finalement compris la question du pirate. Il le remettait à sa place, l'écrasait de toute sa puissance. Le brisait, ou essayait. Il avait joué, avait perdu. Des remords naissaient, que lui avait-il pris de faire un duel pareil. Il n'avait pas seulement sa vie entre les mains, mais trois autres. Il les avait condamnés en même temps qu'il s'était condamné. Alors qu'il retrouvait ses esprits, Daiki remarqua que le fameux Edward Lawrence s'était assis devant lui, le dépassant de bien des têtes. La petite ninja -celle qui s'était infiltrée dans leur navire- les rejoint, trois coupes de saké en mains. Daiki regarda alors autour de lui. Parmi les nombreux subalternes qui s'étaient écroulés, il retrouva Raiki, inconscient et baveux. Cette coupe n'était définitivement pas pour lui et il serait bien surpris à son réveil. Daiki tourna alors encore son regard, trouvant Lucina à ses côtés. La coupe était pour elle. Elle qui, contrairement à Raiki, s'était battue. Edward Lawrence devait respecter ça, fallait-il croire. Ce dernier prit la parole. Comme récompense à ce duel, et comme promis, il prenait au porteur du D sa totale allégeance et loyauté. Il ne demandait pas, il prenait. Il avait rendu ça clair, maintenant. Un tissu flottant tomba non loin d'eux, il s'agissait du pavillon pirate du Lawrence. Il serait maintenant le leur aussi. Bien sûr pas le seul, Daiki comptait bien garder son pavillon. Seulement voulait-il être associé à ce pirate, à l'avenir ? N'était-ce pas là un raccourci ? Avait-il seulement le choix, maintenant. Pourtant, quelque chose le dérangeait. Il ne voulait pas être connu comme le sous-fifre de quelqu'un, il voulait être l'homme le plus libre du monde, le roi des pirates. Celui qui n'a rien laissé l'entraver. Il en était loin, maintenant. La petite ninja poussa la coupe de saké remplie vers lui, une autre vers Lucina et enfin la dernière la donna à son capitaine. Était-ce le moment de dire quelque chose ? Est-ce que ce Edward attendait de lui qu'il lui prête allégeance, là ? Maintenant ? Bien sûr que c'était ce qu'il attendait.
- Moi, Goat D. Daiki... les mots qu'il avait en bouche lui faisaient un mal fou. Il n'aurait jamais pensé avoir à les prononcer un jour. - capitaine du Sanglier des Mers, jure... mon allégeance... ainsi que celle de mon équipage, envers le pirate Edward Lawrence, géant balafré.
Ces derniers adjectifs lui échappèrent, comme un grain de riz s'échapperait d'une bouche. Aussi dure que ce soit, il était l'heure de trinquer,
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Lun 2 Nov - 13:57
Fausse bonne idée
Feat. Goat D. Daiki & Edward Lawrence
Ô grand malheur, le géant saisissait une bouteille qu'il remplissait d'air avant de la jeter à la mer. Je me demandais bien pourquoi il le faisait d'ailleurs, ca n'avait aucun sens ! Que... Quoi ?! Une explosion aussi grosse avec une petite bouteille de verre ?! J'étais plus que certaine qu'il nous faisait passer un message très important, du style "vous ne m'échapperez pas". Les deux navires tanguaient de droite à gauche assez violemment. Au même moment, je percevais notre capitaine continuer la bataille. Enfin il finissait par faire une minuscule entaille à l'homme avant de se retrouver éjecter jusqu'au mât par une pichenette... L'égo de Daiki venait d'en prendre un coup, sans mauvais jeu de mots.
LUCINA: CAPITAINE !
COLOR'ART: LE MIOCHE !
D'un ton paniqué, je voyais la scène et ne pouvais rien faire, car notre camarade se trouvait déjà de l'autre côté. J'accourais d'une allure peu glamour, tendance boiteuse jusqu'à notre capitaine. Je constatais que ce dernier était dans un sale état et l'aidais à se relever après l'avoir vu galérer. Encore une fois, Monsieur Lawrence, puisqu'il annonçait enfin son nom, pouvait le tuer s'il le souhaitait. Ah, je pensais peut-être trop vite, car son regard posé sur Goat ne signifiait rien de bon et la phrase qui suivait non plus. Soudainement, tous ceux qui venaient d'assister à la fin du combat s'évanouissaient les uns après les autres. Oh tiens ! Mon carnet était tombé ici depuis le début ? "Hey ! Neko-sama c'est pas le moment pour être distraite !" Oh ! Pardon Color'art ce n'était pas volontaire. Je fixais à nouveau Monsieur Edward qui d'un air dépité s'asseyait en compagnie de la petite ninja nous offrant un verre de sake. Attendez, quoi ?! Drôle d'homme. Il commençait à dire que la première chose qu'il enlèverait à Daiki était sa loyauté. Pauvre, pauvre capitaine... Les paroles qui disaient lui écorchaient la langue à chaque mot de prononcer. Cela me peinait tellement qe je lui faisais un câlin de courte durée. C'était à mon tour de prêter de trinquer, mais il fallait que je règle un dernier détail. Prenant mon courage à deux mains, je me mettais dans le dos du vainqueur et lui faisais un gros câlin ! Bon, au pire il me donnerait une pichenette comme à Daiki et au mieux il ne broncherait pas.
LUCINA: Sir Edward, merci de l'avoir épargner. A cause de ma condition vampirique, je ne suis pas très nourriture humaine. Je vous demande de prendre mon geste comme si je buvais le contenu du verre.
COLOR'ART: Lucina... Tu me dégoûtes, bisounours sur patte.
Dame Eleona n'aimait pas mon univers de "bisounours", mais j'étais persuadée qu'il pouvait avoir du bon en ce Monsieur Lawrence. Pour le moment, j'humais l'air et sentais la bonne odeur bien plus alléchante que le sake. Du sang. Celui qui perlait à peine à son ventre sentait trop bon. J'y gouterais bien, mais le fait de le prendre dans mes bras était déjà un geste qui pouvait avoir ses conséquences. Je m'attendais à une réaction brutale de sa part. Après tout, je verrais bien et mon acte était déjà fait.
LUCINA: Moi, Lucina Delalande, prête allégeance à mon capitaine dans le meilleur et le pire de nos moments à venir.