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Café amer ou sucré ? ( Pv Gouv )
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Mar 30 Mar - 16:05
Un simple café ?




Habillé de mon costume noir, je vins à regarder l’heure. Pour peu, on croirait que je suis stressé et … c’est le cas de le dire. Bon sang… J’ai participé à des batailles historiques, j’ai traversé vie et mort à maintes reprises, mais jamais je ne m’étais sentis si stressé… Ma sœur avait accepté de transmettre les informations que la « traitresse » m’avait confiée avant d’être capturée. Désormais, je me devais simplement me focaliser sur ma mission actuelle : profiter de l’instant. Il ne s’agissait en rien de faire une proposition à celle-ci, simplement « prendre un café ». Essayant de me convaincre que rien de plus ne se passerait, une part de moi ne cessait de craindre le pire… Qu’est-ce que serait le pire ? Que la distance ait raison de tout ça, cet espoir auquel je m’accroche. Et nul doute si ce pire scénario devait se produire, je ne sais absolument pas comment je réagirai. L’avenir nous le dira. Et encore… Si cela se produit. Il faisait beau en ce jour, signe d’une belle journée non ?

Respirant un grand coup, je tentais de repenser aux dires de ma sœur. Si cette dernière avait reçu sa mission avec honneur, de son côté elle savait très bien ce que je ressentais. Et en tant que femme, elle n’avait pu que me donner un simple conseil. Celui qu’on connait tous et qu’on a souvent tendance à oublier : être soi-même. Facile à dire me dis-je… Mais au fond, je ravalais souvent ma salive, je faisais les cents pas et c’est limite si la veille je n’ai pas répété comment simplement me présenter devant un miroir. Il n’y a pas à dire, je ne sais comment aborder celle-ci quand il s’agit d’elle. Avec les collègues je me sens super bien, je tente de les mettre à l’aise, mais quand il s’agit de Camille… Je perds mes moyens. Comble de l’ironie, en situation de crise, mon corps et mon esprit n’hésite pas. Devais-je risquer de la perdre pour retrouver ce courage qui me correspond tant ? En tout cas, je me rendais compte de cette « faille » et je m’en voulais d’être faible à ce niveau. Du nerf voyons !

Me claquant les joues, je vins à respirer un grand coup et tenter de me fouetter l’esprit pour regagner mon calme. Je gère un Cipher Pol entier – avec l’aide de compagnons – et cela depuis quelques mois, je participe à des batailles titanesques qui font partit de l’histoire, je sauve des gens au péril de ma vie. Alors prendre un simple café, est-ce insurmontable ? Non ! Voilà qu’au loin, le train arrive. Reprenant du poil de la bête, j’avais dit à l’escargophone que je verrais quant à quand la récupérer. Je voulais lui faire la surprise de venir en personne et non simplement envoyer un sous fifre la guider jusqu’au café. Qui plus est, être la en personne démontre un réel intérêt et non juste… passer ce moment pour passer ce moment. Loin d’imaginer ce qui en découlera, j’avais malgré tout le cœur léger.
Quand enfin le train arriverait à bon port, je me mis donc à chercher du regard une tête verte. L’avantage avec Camille Elkens, outre ses possibles gros calibres en mission, c’est qu’elle se remarque de loin avec sa tignasse verte. Attendant patiemment, si cette dernière était bel et bien seule et présente, je me dirigeais alors vers elle pour l’accueillir, lui faisant face un léger sourire aux lèvres.

« Salut ! Tu as fait bon voyage ? Pas trop fatiguée ? »

Une entrée en matière simple et courtoise sans trop l’être. Avec le temps, j’arrivais enfin à la tutoyer et non la surnommer « midoritaka » ou autre. Parlant d’égal à égal, j’espérais que celle-ci aussi se sentirait de plus en plus à l’aise. Après tout, niveau « romance », j’ai un peu fais les choses à l’envers… Dire mes sentiments et après chercher à la connaître… Il faut dire que la situation avait été assez cocasse. Bref, nous avions du temps devant nous, bien que chaque seconde étaient uniques. Et nul doute que je les savourais.



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Mar 30 Mar - 16:34



Café amer ou sucré ? ( Pv Gouv ) 525035Elkens
Vice-amiral Camille Elkens
Ex Amirale-Suppléante Midoritaka

Elle avait beau essayer de rester concentré sur la conversation qu'elle avait eu avec les prestigieux vice-amiraux de l'ancienne ère Griselda A'Tradus et Chaka Aksoum en présence de l'Amiral Sorafuka et l'une des secrétaires de l'amiral-en-chef, sa concentration vaciller chaque seconde plus intensément alors que la boule au ventre s'intensifier. Derrière les vitres du train des mers se dessinait de plus en plus nettement Enies Lobby, la terre des Cipher Pol où Taito était désormais directeur. Elle avala sa salive et remis quelque peu sa jupe en place. Oui, elle était habillé en civile et, alors qu'elle était assez connue en tant qu'ex amirale, bénéficiait d'une relativité tranquillité dans le wagon, loin de regards indiscrets et inquiets de civils en présence d'une très haute gradé. Ils étaient plutôt concentrés à passer le temps, soit en discutant, soit en lisant, que ce soit le journal ou un livre. Un soupir quitta ses lèvres alors que sa main glissait sur le carreau. Elle repensa aux diverses conversations qu'elle avait eu avec Nelson Chamberlaine, le vice-amiral en charge du G-5 et dont elle s'était rapproché progressivement, au sujet de ce qu'elle allait devoir dire à Taito. Diverse ? En vérité il y en avait surtout eu une mise au point un dialogue majeur. Plus le train s'approchait de la gare, plus la vaillante professionnel qui n'avait aucunement peur d'affronter la mort, ou William Lancaster l'ex Akainu, sur le champ de bataille avait envie de fuir à toute jambe. Mais finalement, les portes s'ouvrirent. Avalant sa salive, elle s'engagea à l'extérieur.

C'est ainsi que Taito la découvrirait. En civile. Elle portait une longue robe noire très sobre qui descendait jusqu'à ses chevilles, révélant des chaussures confortables sans être très classieuse, tandis qu'en haut elle portait un chemisier blanc soyeux. Un chapeau de paille ornait sa chevelure verdoyante. Les regards se croisèrent, puis, après un instant éternel, Midoritaka détourna le regard pour observer la ville d'Enies Lobby avant de revenir sur son camarade de la bataille de Marineford.

-La traversée a été rude lors du passage de la Silver Coast, mais grâce à la stratégie préparé par Nelson nous nous en sommes sortie facilement. En dehors de cela, la réunion a été assez éprouvante. Mais en soit rien de grave à l'horizon. Niveau fatigue, ça va plutôt bien. J'ai connu pire, comme à Time End en 1501 où avec Pacifique l'on a cru pendant trois jours que la Révolution allait nous tombé dessus alors qu'en fin de compte il n'en était rien.

Elle était étrangement loquace, comme si elle ne voulait pas avoir à arrêter de parler, craignant la suite.

-Et toi ? Comment vas-tu ? On devrait peut-être commencé à se diriger vers le café ?

Si cela convenait à notre directeur du Cipher Pol, ils pourraient entamer la marche pendant qu'il répondrait. Ils n'auraient donc qu'à s'installer au Café de la Place d'où ils pouvaient admirer le splendide Hôtel de Servilly, l'établissement où les Cipher Pol logeaient les invités de marque venant sur l'île.

-Parle-moi un peu de ton travail de directeur. Comment ça a évoluer depuis la dernière fois ?



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Mar 30 Mar - 17:02
Un simple café ?




Patientant, je laissais le train s’arrêter et les gens descendre. Des agents, des gradés, des gens moins importants… Il y avait de tout. Absolument de tout. Cependant, quand la verte arriva, ce fut une civile méconnaissable qui se découvrit à mes yeux. Habitué à la tenue militaire de la demoiselle, je vins à cligner des yeux à plusieurs reprises, me demandant si cette demoiselle était bien le faucon vert. Midoritaka ? Si nous étions dans un cartoon, ma mâchoire en tomberait tant je ne m’étais pas attendu à ça. Tandis que mon regard plongeait dans le sien, je laissais lentement mon cerveau griller sur place. On dirait une dame en vacances et clairement, cela était chaleureux de voir qu’elle arrivait à se détacher de ses fonctions à ce point. Pour le coup, moi, avec mon costume noir, je faisais mille fois trop sérieux. C’est donc ensemble qu’on détourna le regard malgré nous, elle car elle doit penser à des choses, et moi car je me sentais idiot de ne pas être plus détendu que ça.

Laissant la voix de artilleur experte se faire entendre, un fin sourire se dessinait sur mes lèvres. Mon imagination divague quelque peu quand elle parle de ses exploits et comment ne pas faire de même en repensant à diverses situations périlleuses quand j’étais encore une jeune recrue ? Une chose est sûre, l’atmosphère n’est pas lourde et ma gêne disparait légèrement. Quand elle me retourne la parole, je ne mets pas long à lui répondre, me frottant la nuque et faisant signe de bouger.

« Allons-y oui. Hmmm… Désolé de l’accoutrement… J’avoue que je n’ai pas encore l’habitude de décrocher si facilement. Ma sœur essaie de me convaincre de savoir profiter de mes pauses ou même de ce genre de situation qui est clairement à mes yeux une parenthèse – importante – mais … les habitudes ont la peau dure. Au passage… Cette robe te va… à merveille ! »

Pour la première fois depuis notre rencontre il me semble, je me permis de rire légèrement. Un rire sincère et nullement forcé qui montre que malgré mon air sauvage, solitaire, il peut se cacher un être sensible. Il faut juste avoir le courage de trouver les bons sujets et gratter cette carapace. Je rougissais suite à mon commentaire et me retenais de parler du contraste vert et noir.

« Outre ce commentaire, et bien je me porte plutôt bien en effet. Ce n’est clairement pas de tout repos ce job, mais … Cela en vaut la chandelle. »

Petit clin d’œil très subtil au fait que nous servons une cause plus grande que nous voulons bien le faire croire. Après tout… Elle et moi étions des agents doubles. Des marines officiellement avec de lourdes responsabilités, mais qui sont des néo-marines officieusement. Un jour ou l’autre nous redeviendra normal, mais en attendant, cela nous fait un point commun parmi une liste restreinte mais existante. Arrivant enfin devant le fameux café, je m’y installe avec elle et mon premier geste – avant de commander une carte et choisir un café serré pour ma part – c’est de desserrer un peu ma cravate. Un moyen de clairement me mettre plus à l’aise et casser cette image de monsieur parfait à son travail. Directeur de Cipher Pol certes… Mais là, je ne suis pas en mission. Pas pour le gouvernement en tout cas.

« Tu prendras quoi ? »

Une fois la réponse obtenue, je prendrais soin de commander avant de reprendre la parole pour parler de moi. Dès lors, je me ferais assez discret et raconterais certaines choses. Les principales missions que j’avais réalisées à savoir la capture d’une traitresse, mais aussi la fameuse enquête qui m’a permise de passer Directeur dernièrement. En revanche, n’étant pas à huit-clos, je restais nébuleux sur certains détails, comme mon arrangement avec certaines étoiles, mon espionnage auprès d’une d’elle et d’autres détails qu’il ne serait pas bon de révéler au grand jour. Mes dires étaient assez équivoques pour lui faire comprendre que le boulot va bien, mais aussi et surtout notre « vraie » mission commune.

« Et bien… Je dois dire qu’au final, je commence à m’y faire. Enfin simple opinion personnelle. Par manque de temps je n’ai pas pu t’appeler, mais crois moi, j’ai repensé plusieurs fois à ce que tu m’as dit la dernière fois, à savoir discuter avec toi concernant ces histoires de responsabilités, ces choses qui nous pèsent. Mais à ce sujet, finalement, je trouve mon rythme. Ce sentiment de cage dorée disparait, aussi présente soit-elle… »

Un sujet qui pourrait peut-être rappeler bien des souvenirs à celle-ci sans que je le sache. En tout cas, j’étais ravi de la voir là, en ma présence et tandis que nos boissons arrivèrent, je vins à « trinquer » en levant ma tasse. A défaut de consommer une bière rafraichissante, nous pouvions très bien célébrer ce moment.

« Si je comprends bien, c’est le Vice-Amiral Chamberlaine qui t’as permise d’obtenir ce créneau ? Je me dois de le remercier en personne un de ces jours en passant par-là. A défaut de le faire moi-même, tu pourras lui passer mes salutations. »

Loin d’imaginer bien des choses, je voyais en cet homme une aubaine. Si mes pensées étaient justes, il est clairement un homme que je peux considérer en ami et pour cause, un dirigeant de base qui permet à une employée importante de quitter temporairement la base…. C’est une bénédiction. Le sourire aux lèvres, je vins à boire un peu de mon café avant d’ajouter un peu de sucre. Regardant parfois la miss, je restais un brin souriant, profitant de chaque bouffée d’air frais, de chaque seconde qui s’écoulent. C’est idiot à dire, mais depuis ce drame où mes parents ont été tués et où je me suis sentis « mort »… Pour la première fois depuis cette date, je me sentais « vivant ». Grâce à elle, grâce à Camille Elkens ! Après un moment, cherchant à meubler un peu plus la conversation, je lui posais quelques questions, montrant un intérêt pour elle. Après tout, c’est bien beau de parler de soi, mais nous sommes deux.

« Et du coup, de ton côté, comment se passe cette transition ? Je veux dire, niveau job cela te plais plus ? Je me doute un peu de la réponse, loin des bureaux et du papier, mais… comment te sens-tu par rapport à tout ça ? Et par curiosité, as-tu … des projets ? »

Je tentais d’en savoir plus sur elle, loin de me douter qu’elle avait certaines choses à me dire, mais j’allais clairement lui lancer une perche.

« En tout cas, si tu as des choses à me demander, n’hésite pas, profite de cette occasion, car ce n’est pas tous les jours qu’on a ce genre d’occasion que de se croiser. Et entre toi et moi… Je dois t’avouer que… ça me fais plaisir. »

Les histoires à distances sont toujours compliquées, mais pour elle, je voulais bien essayer. Enfin… Essayer quoi au juste ? Bien s’entendre ?



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Vice-amiral Camille Elkens
Ex Amirale-Suppléante Midoritaka

-Merci, sourit-elle au compliment sur sa tenue, bien qu'il est vraie qu'étant rarement sans sa tenue militaire elle était guère habituer à être coquette.

Midoritaka écouta les paroles de son camarade, observant les passants et la vie qui régnait dans la grande ville des Cipher Pol. Arrivé au café, elle choisit à son tour.

-Cela fait longtemps que je n'ai pas pris un Mocaccino et il parait que les vôtres sont succulents, nota la vice-amiral.

La gradée écouta par la suite le résumé des missions qu'avait eu à géré le nouveau directeur, hochant régulièrement la tête pour montrer qu'elle comprenait le déroulé des différentes histoires, bien que n'ayant pas connaissances de détails cachés comme ceux qu'elle avait eu à omettre à nombres de personnes à l'époque où elle était amirale suppléantes.

-Tant mieux si cette cage dorée t'oppresse moins...

Elle trinqua avec son camarade et écouta la suite. Elle hocha à nouveau la tête pour lui confirmer qu'elle transmettrait à Nelson ses remerciements, remettant en place un mèche pour essayer d'éviter de penser au sujet qu'elle voulait aborder tout en le repoussant le plus loin possible, celui là même pour lequel Nelson lui avait permis ce créneau après leur discussion. C'était à son tour de parler de son poste.

-C'est bien plus agréable que la bureaucratie de l'amirauté en effet, mais cela reste rude. Nous combattons plus que régulièrement. Il nous arrive parfois d'affronter l'adversité trois fois par semaine. J'ai eu l'occasion de discuter avec l'amirale Aokiji avant et après qu'elle soit aller affronter Shouten Doji et nous avons pu bénéficier de son aide contre un assaut surprises d'un supernova qui s'était un peu trop précipiter sur le Nouveau Monde et a eu une belle désillusion en nous affrontant. Malgré tout, grâce à Nelson... au vice-amiral Chamberlaine, nous pouvons nous reposer et affronter efficacement l'ennemi. C'est un très bon stratège et je dois dire que souvent il me fait penser à Lida... Pragmatique, détaché, intelligent, sûr de lui... De plus, il est totalement concentré à sa tâche de défendre le front. La politique, le constantinisme, la ... trahison de la Néo-Marine... Tout ça ne l'intéresse pas. Il veut juste empêcher les pirates de déferler sur nos territoires du Nouveau Monde. Nous avons de la chance de l'avoir je pense.

Un sacré éloge s'il en était.




-J'ai eu du mal avec lui au début, car il est parfois assez stoïque, mais finalement nous sommes devenus proches... C'est lui qui m'a convaincu de te parler aujourd'hui... Car oui j'ai quelque chose à te dire...

Elle marqua une pause... Une longue pause... Le silence commençait à devenir gênant. Elle l'avait sur la langue, mais n'arrivais pas à le sortir. La peur avait envelopper entièrement ses organes et Midoritaka n'osait même plus bouger. Peut-être qu'un peu d'encouragement lui permettrait de sauter le pas ?



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Mar 30 Mar - 18:17
Un simple café ?




Du chemin avait été fait depuis cette époque où je n’étais qu’une simple marine. Désormais, nous voilà tout deux grandis, moi et ma sœur. Pourtant, il y avait un sujet sur lequel je restais encore peu expert : l’amour. Si ce n’est qu’une simple rencontre autour d’un café, il s’agissait de la compagnie qui avait avec moi qui me mettait dans tout mes états. Pourquoi mon cœur tambourinait dans ma poitrine ? Pourquoi est-ce qu’une boule naissait dans mon ventre ? Instinct ? Je ne savais pas, mais en tout cas, je sirotais ma boisson avec la plus charmante des demoiselles et ne pouvais rêver de mieux. Parlant à tour de rôle, je lui faisais savoir que mon impression d’emprisonnement se retirait petit à petit et de ce fait, s’était une bonne chose. Celle-ci sembla le comprendre mais je ne saurais comment jauger sa réaction. Bonne ? Mauvaise ? Mes doutes se dissipaient quand nous trinquions et de ce fait, ce fut à elle de parler un peu plus d’elle, de ses projets, de son côté à elle, car depuis le début, je suis le centre du sujet. Chacun son tour !

Ainsi donc, elle me fit part de ses craintes, ou plutôt de ses débuts. Visiblement, il est clair qu’exercer sur le nouveau monde n’est pas de tout repos. Ironiquement parlant, on peut dire que c’est : un autre monde ! Blague à part, je notais ses réactions, admirais ses lèvres bouger et quand elle finit par parler de ce Nelson, bien qu’en soit je fus admiratif de l’éloge qu’elle en faisait de lui, une part de moi semblais inquiète. Se pourrait-il … Clignant des yeux, la comparaison même à Lida était clairement un haut-fait selon ma personne. Il doit être un homme brillant et en plus de ça « neutre » ? Il n’y à pas de doute, c’est clairement un homme que je me dois de rencontrer. Les raisons restent à voir, mais une chose est sûre, il est le genre d’homme que je me dois d’avoir à mes côtés car il sert la « vraie » justice ! Pourtant… Une part de moi deviens méfiante aussitôt que Camille semble différente.

Camille semblait porter sur elle un lourd fardeau et la phrase ne fit que confirmer mes dires. Deux hypothèses se faisaient assez claire à mes yeux. D’un côté le fameux Nelson était comme un confident et l’avait convaincu de venir dire ce qu’elle a sur le cœur – peu importe le contenu – ou bien… Nelson l’avait convaincu de dire ce qu’elle a en tête, mais pour une raison plus simple, plus évidente, plus plausible et douloureuse pour moi. La voir ainsi me chagrinait énormément et quand je la sentis clairement hésiter, je me demandais quoi faire. Jamais je n’aurais pensé celle-ci être si… perdue. Elle semble si hésitante, si fragile pendant un instant. Bien loin de ce faucon de fer qu’elle représente en temps normal, à des kilomètres de cette combattante que j’ai vue prête à donner sa vie pour ses hommes, pour le bien commun, pour une cause.
Aussi, malgré mes craintes, c’est le naturel et le cœur qui prends le relais. De moi-même, ma main valide vient chercher une des siennes pour se poser dessus. Une façon de la faire revenir à la réalité. Une façon de nous connecter et clairement montrer que dans cette épreuve – car s’en est une selon moi – nous sommes bel et bien deux.

« … Je suppose que ces pensées, ce que tu veux me dire, te tracassent. Assez pour que cela puisse … nuire à ton travail par exemple ? Ce ne sont que des hypothèses, mais crois moi, je comprends tout à fait ce que tu peux ressentir. Et si le Vice-Amiral t’a convaincu de venir ici, c’est que cela doit être très important. »

Ma main englobe la sienne et tente de nouer mes doigts aux siens. Une façon d’appuyer sur cet aspect que nous sommes deux dans l’histoire. Je désirais lui faire sentir ça, sans savoir si cela était bien ou mal. Car si ce qu’elle avait à dire était positif, alors ce geste serait tout aussi bon. En revanche, s’il s’agissait d’une nouvelle désagréable, cela ne rendrait que plus douloureux la suite, tant pour elle que pour moi. Mon cerveau cogité, mais je n’ai aucun contrôle sur la situation. Je suis la proie, elle la chasseuse et son arme braquée sur mon cœur. Qu’allait-elle faire ? Je ne pouvais que la convaincre d’appuyer sur la détente et choisir la suite.

« Tu sais … C’est maladroit comme comparaison… Mais si je t’ai dit ce que je t’ai dit à la Tour… C’est car je ne savais pas si on s’en sortirait. Malgré ma bonne volonté, il était clair que sans l’intervention de John…. Au moins moi ne serais plus de ce monde. Alors j’ai dit ces mots avec sincérité, aussi tôt cela soit-il car je ne voulais pas une chose : avoir des regrets. C’est idiot j’en conviens, mais je pense que tu vois ce que je veux dire. Je vois que ce que tu veux me dire est important, voire même que ça te pèse, mais sache une chose… C’est à deux que nous traverserons ce moment et le seul ordre que je me permettrais de te donner quel que soit l’issue des secondes à venir c’est … : N’ai pas de regrets. Et souris. »

Car vivre avec des regrets, c’est souffrir inutilement. Et en disant ça, elle pouvait clairement ressentir que je comprends mon sujet. La tour, le navire sur lequel elle m’a sauvé… Tant de moments de ma vie qui m’ont marqué et amené jusqu’à cet instant. Tenant sa main chaleureusement, je cherchais alors son regard pour lui donner tout ce que je pouvais lui donner. Force et courage sont les deux principaux carburants nécessaires dans ce genre de situation. Restais à voir ce qui suivrait. En tout cas, si j’avais peur d’apprendre certaines choses, d’un autre côté, je ne désirais qu’une chose : son bonheur.

" Je suis tout ouïe."



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Mar 30 Mar - 18:40



Café amer ou sucré ? ( Pv Gouv ) 525035Elkens
Vice-amiral Camille Elkens
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Elle écouta, le cœur serré. Oui elle écouta. Silencieuse, muette, sans un geste, observant cet homme venir quérir sa main pour l'englober. Cette main qui saisissait son arme à feu... Celle là même qu'elle brandissait dans le feu de l'action, à Marineford, face aux décimas. Au milieu du sang, des cris, de la mort, une étincelle avait jaillit, une sincérité qui avait défié toute logique pour la surprendre, l'intriguer. Alors même qu'elle allait devoir affronter Akainu. Alors même que John Pacifique la rejoignait pour mener à bien ce qui fut sa toute dernière danse. Les larmes se mirent à couleur alors qu'elle revoyait ce cher Shirokuma, ce professeur pour tant de soldats, ce grand officier ayant assumer beaucoup mieux la charge d'amiral qu'elle n'avait su le faire hors des champs de bataille. La vie était courte. La vie était pleine de souffrance. Oui, plus le temps passait, plus cela tracassait. Elle était de plus en plus distraire par cela et il n'avait pas fallut longtemps pour que Nelson le remarque. Même au milieu du front, face à un lieutenant pirate n'ayant pas la moindre chance de triomphait d'elle ce sentiment l'avait happer sans qu'elle ne puisse le contrôler.

-Je ne suis pas habitué. Je n'ai jamais connu une telle situation...

Elle chercha ses yeux pour trouver le courage de l'affronter, mais cela eu l'effet inverse.

-Il est indéniable que tu me manque.

Le poids sembla commencer à se dissiper.

-Depuis Marineford, nous nous voyons si souvent. Cette distance brutale... Je ne l'aurais jamais envisagé, mais j'ai sentit ton absence jusqu'à je me rendre compte qu'elle me pesait, que j'aurais eu envie de te savoir là pour que nous nous protégions l'un l'autre comme face aux décimas. J'ai peur de te faire espérer. Je ne sais pas ce que je ressens, si c'est ce que tu attends réellement de moi ou si mon affection n'atteint pas ce palier, mais il est indéniable qu'il se passe en moi quelque chose que je ne comprends pas et que je n'ai pas réussi à m'avouer à moi même avant que Nelson ne me mette au pied du mur. Je ne sais plus comment me comporter avec toi. Je ne sais pas si ce n'est pas égoïste de ma part de t'imposer mes doutes et mon incompréhension de moi-même. Je ne sais pas gérer ces sentiments...

Même mettre des mots sur ce qu'elle ressentait, elle n'y arrivait pas. Décidemment. Etait-elle une telle incapable. Comment pouvait-elle dirigeait une armée hier et s'effondrait sur une pensée récurrente qui l'interloquait elle-même. Le regard de Camille dériva sur le visage du beau et fringuant garçon devenu directeur d'un Cipher Pol... Souvent c'était la personne qui déclarait son amour qui était apeurée et celle qui répondait qui embrassait et chérissait cette vérité. Ici, c'était Taito qui s'était manifesté de lui-même, pourquoi sa réponse actuelle à cela semblait si proche de la peur qui animait une personne qui ne savait pas ce que ressentait l'autre. Ne pas savoir ce qu'elle ressentait elle même la terrifiait-elle à ce point ?



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Mar 30 Mar - 20:35
Un simple café ?




Nous y voilà. Ou peut-être pas ? Je ne saurais dire ce qui se passe dans la tête de la Elkens, cependant, cette dernière se montrait bien plus expressive que jamais autrefois. Elle semblait quelque peu troublée, oui, c’est le mot. Elle ne savait pas par où commencer et il est clair que le sujet qu’elle voulait aborder était épineux. Ou plutôt, épineux au moins à son cœur. J’avais beau réfléchir, malgré les paroles ici et là, je n’arrivais pas à construire ce puzzle géant et anticiper. Allait-elle me faire part d’un sentiment réciproque et me demander de la guider ? Ou au contraire m’apprendre qu’un autre se charge déjà de l’affaire ? Les deux cas étaient épineux, tant pour elle que pour moi, car ce serait une première dans tous les cas.

L’amour n’est pas un sujet principal dans la marine. C’est même un simple bonus que peu peuvent se vanter d’avoir. Quand on combat pour la justice, pour faire régner l’ordre, il y a peu de temps pour les sentiments, pour l’amour et ces choses qui laissent rêveuses. Alors quand en plus de ça nous sommes hauts-gradés… Je n’en parle même pas. Pourtant, malgré ma prise de position, j’avais succombé. Cette admiration rationnelle devenue vite amour irrationnel avait pris le temps de mûrir. Au début, j’avais été amoureux de la femme forte, l’artilleur qui ne tremble pas, qui tir et fait mouche chaque fois. Camille s’était montré être un exemple que je désirais suivre et avais volé mon cœur. Mais avec le temps, cet attachement illogique avait pris le temps de réfléchir, mûrir et s’épanouir. Aussi crainte cela soit-il, ce bourgeon avait donné naissance à un sentiment aussi plaisant que douloureux et pour cause, depuis le début je connais la possible récompense, mais aussi le retour de bâton possible. Dans la vie, on n’a rien sans rien. Travaillez comme un fou et vous serez récompensé, c’est ainsi que va la vie. Mais en amour, c’est tout autrement. On peut jouer des pieds et des mains, être beau, charismatique, puissant… Il suffit parfois d’une simple brise, d’un rappel à soi pour se dire qu’il faut changer de cap. S’il y a bien une chose que l’argent et le pouvoir n’achète pas, c’est bel et bien l’amour. Et c’est pour ça que toute ma vie, aussi fier sois-je suite à mes missions, j’avais une seule crainte : voir filer l’oiseau que j’admirais tout ce temps.

Telle était la triste réalité : j’ai beau l’aimer. Et si ce n’est pas réciproque ? Tenant fermement sa main pour l’encourager à parler, lui faire comprendre qu’il faut se lancer et ne pas regretter les conséquences, au fond de moi je savais ce que cela signifie. Actuellement connaissances, voir « amis », le sentiment non partagé possible pouvait tout changer. Ou du moins je crois ? Qui parlerait en premier dans ce genre de situation ? Taito ? Mon cœur ? Mon esprit ? En réalité, la question se pose dans n’importe quelle situation… Négatif, positif… Ce sont les aléas de la vie. Attendant donc, je sentais le sol se craqueler sous mes pieds, un risque de fragilité que j’assumais entièrement. Je pourrais fuir, échapper à cela, me bercer dans des illusions et rester ainsi… Mais nous avions une occasion de sans doute avancer. Du moins je le pensais. Alors quitte à en souffrir, j’acceptais ce jeu. Ravalant ma salive, je notais la moindre mimique de son visage. Je tentais de capter son pouls. Je tentais de la sonder, mais en vain. Elle n’est pas un livre dans lequel on lit aisément, tout comme moi. Quel est ce stress qui semble la ronger ? Est-ce un mal ? Ou juste une appréhension de comment je pourrais percevoir ses mots aussi bénéfiques ou non soient-ils ?

Parle Camille. Moi aussi je souffre de cette attente. Moi aussi je crains ce qui va suivre. Pourtant comme je le dis : c’est ensemble que nous franchirons cette ligne.


Respire. Retiens ta respiration. Retiens là. Expire. Lance toi. Il n’y a pas de raison. Calme-toi. Oublie tenir dans la paume de ta main un cœur qui bat pour toi. Parle en tant que Camille Elkens et non quelqu’un d’autre. Libère toi de cette douleur qui nous fait défaut. Reste droite quoi qu’il arrive.

Si elle n’avait pas retiré sa main de la mienne, je la garderais comme pour continuer de donner sans espérer en retour. Si elle avait besoin de ce genre de soutient, je m’en portais garant ! Plutôt deux fois qu’une même. Alors elle parle, elle laisse la cage s’ouvrir pour parler et tandis qu’elle parle, je sens quelque chose se passer. Le sol se dérobe sous mes pieds, mais pas comme je l’avais imaginé. Se pourrait-il que mes angoisses se dissipent ? Sans doute ! Elle se livre à moi, à cœur ouvert – ou barillet selon le contexte – et je dois dire que je ne m’attendais pas à ça. La voir si… fragile et incertaine. Moi qui voulais connaître Camille et non juste Midoritaka, je suis servi ! Aussitôt, ma seconde main se dirige vers la sienne déjà entrelacée et je la serre en douceur, l’enfermant dans un cocon de douceur. Une façon de lui donner plus de force pour écouter, ressentir et comprendre.

« … Je suis désolé Camille. »

Une excuse. Plutôt original comme parole non ? Un sourire se dessine sur mes lèvres, suivit d’un sourire plus expressif, plus désolé, presque gêné. Pourquoi donc ? Elle allait vite le savoir.

« Je … Je t’avoue que je ne pensais pas que … cela te tracasserai à ce point. Et c’est pour cela que je m’excuse. En aucun cas je ne veux que cette histoire te distraie et pour cause, nous deux le savons, au rôle que nous avons, la moindre perte d’inattention peut nous coûter la vie. Et il va sans dire que si je savais qu’un malheur t’arrive indirectement par ma faute… J… »

Je me mordis la lèvre. Parler de ça… Sérieusement. Envisager le pire ? … Je secouais la tête pour avouer ma plus grande peur, celle où je la perdrais.

« Je ne me le pardonnerais jamais ! »

Je tiens à elle, c’est indéniable. Que ce soit ma prise sur sa main, mes mots, mon attitude envers elle. Je l’aimais de toute mes forces et non plus car je voulais la remercier. Cette époque est révolue. Lui faisant signe si sa boisson est terminée, je l’invite à marcher en ma présence. Histoire d’être dans un coin moins à la vue de tous. Non pas que je n’aime pas m’afficher, mais je ne voudrais pas … que des rumeurs circulent si elle ne le permet pas. C’est presque timidement que je tenterais de saisir une de ses mains pour nous écarter de là et reprendre la parole.

« Avec du recul Camille… C’est réciproque. Je ne sais clairement pas gérer ce sentiment et pour cause… De base, j’aurais dû fuir avec les autres. Tu le sais mieux que quiconque, mais une occasion de rester non loin de là s’est présentée. On m’a laissé le choix. Et si dans un cas s’était peut-être une mauvaise décision… je juge avoir corrigé le tir si tu me permets la comparaison. Je…. Je me suis toujours juré de ne jamais me laisser aller à quoi que ce soit autre que le travail, mais … Avec toi, je n’y arrive pas Camille. On dirait des regrets, mais sache le ... je ne regrette absolument rien. Car ce que je ressens n’a pas changé Camille. »

Lui adressant un sourire léger, je me montrais moins froid que je ne le laisse paraitre à mes heures. Souffle de vie, je me sentais heureux à ses côtés et ses mots ne faisaient qu’aider à me sentir bien. Ou du moins à moins imaginer que je sois mis sur la touche ! Et cela me donnait des ailes, clairement. De ce fait, durant la possible marche, je repris la parole.

« Ce que j’attends ? Franchement Camille… D’ordinaire un homme dans ma situation devrait dire tout ce qu’une femme veut entendre, mais je suis trop honnête pour ça. Une part de moi veut te chérir et te rendre heureuse, mais … cela n’est pas si simple n’est-ce pas ? Ahem… Tout ça pour te dire en toute honnêteté que moi aussi je ne sais pas gérer ça. J’aimerais surtout pouvoir te rendre heureuse et cela, par tous les moyens possibles. Ne serait-ce que pour … voir ton sourire. »

Au passage, je vins passer une main sur son visage pour essuyer ces larmes qu’elle avait faites coulées plus tôt en reparlant de l’ex Ours Blanc de la marine. Je n’aime pas voir quelqu’un pleurer, mais alors quand c’est elle… Mon regard se posa alors sur elle, plongea dans le sien et … ma respiration se coupa. Dois-je ? Dois-je me retenir ? Usant de mon haki pour être sûr qu’il n’y ait personne, voir peu de monde, je vins à m’approcher pour l’embrasser sur le coin des lèvres et me retirer aussitôt. Baiser papillon clairement assumé si elle me laissait l’occasion.

« Tu n'es pas égoïste. Je suis d’avis… A laisser le temps nous laisser le temps. Je veux dire… J’ai compris clairement ton ressentis, tu connais le mien. Je connais tes craintes et toi les miennes. Il n’y a pas de raisons à ce … que les choses tournent mal n’est-ce pas ? »

Une façon de m’assurer qu’elle va bien. Son ressentit, à l’écoute, voilà ce que je suis. Je ne me serais jamais pensé si avenant avec quelqu’un, autre que ma soeurette. Le rouge un peu aux joues, je vins alors à sourire timidement à celle-ci.

« Je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit, mais si toi tu n’arrives pas à mettre le mot sur ce que tu ressens, alors, je me dois d’être là pour t’aider, t’épauler. Et quelle que soit la réponse, peu importe quand elle viendra… On affrontera ça ensemble. Comme… Comme ce jour-là sur la tour. Ok ? »

Prenant sa main, je la redressais pour lui montrer que ces mots agissent comme un pacte. Un pacte entre deux amis. Ou du moins le sommes-nous à cet instant ? Après un moment plutôt sérieux, je vins à essayer de détendre l’atmosphère et pouffer un peu de rire, me moquant clairement de moi.

« Pffff… Quel duo on est n’empêche… Impitoyable derrière une lunette de visée… Aussi doués que des nouvelles recrues quand il s’agit de sentiments. »

Riant de la situation sans me moquer, je ressentais ce poids s’évanouir. Cette peur de la perdre, cette peur d’être rejeté. Maintenant, je désirais avancer, pour elle et avec elle.

« Soyons simplement nous-même, profitons de chaque instant quand il se présentera et l’avenir nous dira bien quoi dire ou faire par la suite ? Quoi qu’il en soit, dans ce genre de cas, n’hésite pas à me dire à penser au fait qu’en cas de coup dur, je serais toujours là pour toi. Au même titre que je sais qu’en cas de pépin, je peux m’adresser à toi. »

La confiance, l’entraide, autant de choses qu’un « couple » partage. Et si je ne lui faisais pas de demande officielle mot pour mot, c’est sans doute car je ne voulais pas la brusquer. Cependant, mes mots parlaient pour moi. Et une main vint se poser proche de sa nuque, l’effleurant comme pour l’encourager à parler, se laisser aller et s’exprimer.



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Mar 30 Mar - 21:57



Café amer ou sucré ? ( Pv Gouv ) 525035Elkens
Vice-amiral Camille Elkens
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Les mots coulaient avec la douceur d’une caresse sur l’épiderme, soufflant sur la peau avec la bienveillance d’un ange. La stupeur n’en fut que d’autant plus grande qu’il s’excusait. De quoi ? Pourquoi ? La réponse ne tarda pas à être apporter. Oui cela c’était vraie que cela la distrayait, mais était-ce réellement sa faute ? N’était-ce pas elle qui s’était battit ce sentiment d’absence comme certain érigeaient des murailles devant leurs sentiments ?

-Aucun malheur ne me frappera… balbutia-t-elle, tentant vainement de faire réapparaitre son caractère habituel de haute gradée.

Elle avait à peine touché à sa boisson et ne comptait de toute manière pas la terminer. Le Nowaki eu bien raison de s’inquiété du regard des autres car, trop affligé par l’errance de sa propre âme et la complexité du fardeau qui la submergeait toujours, elle ne pensait absolument plus à cela, ni à la guerre, ni à la politique, ni même à l’amitié. Elle se laissa entraîner au milieu d’Enies Lobby. Taito se fit plus loquace que jamais, certainement envouté par cette révélation à laquelle il ne s’attendait peut-être pas vraiment. Il progressait, donnait à son tour ses pensées, plus précises que les siennes puis vint finalement par tenter de déposer un baiser au coin de ses lèvres, limitant le contact au minimum. Elle se laissa faire sans se faire plus entreprenante, souriant avec gêne et rougissant en se rendant de ce qui venait de se produire. Pour la suite, il avait raison. Des bêtes de combat plus puérils que des adolescents au sujet de leur relation. Les paroles de cet homme enveloppé son cœur comme un manteau chaud en pleine hiver. Il la rassurait. Elle qui avait besoin de se rassurer ? Enfermé dans son rôle d’officier modèle, d’avenir de la Marine, avait-elle jamais eu besoin d’être elle-même ? Non… Alors savait-elle elle-même qui elle était vraiment ? Camille allait essayait de s’exprimer plus clairement.

-Taito, je n’ai jamais été autre chose qu’une soldate, qu’une gradée, qu’une membre de l’état-major sur laquelle on compte pour remporter la victoire. Je n’ai jamais réellement eu le temps de me préoccuper d’autre chose car comme tant d’autres j’ai grimpé rapidement les échelons au point de ne pas avoir eu le temps d’être autre chose… Je me dis que c’est peut-être l’occasion. Si je ne comprends pas ces sentiments qui m’animent, si je ne me comprends pas… Peut-être est-ce simplement car je n’ai pas eu l’occasion de découvrir qui je suis réellement, bercé au milieu des combats de l’élite de ce monde. Je veux bien que l’on se donne du temps… Que l’on essaye… D’être là pour l’autre… De… construire quelque chose ensemble. Car j’ai l’impression d’avoir une chance de découvrir qui je suis réellement au travers de cela… Peut-être que cela n’est pas de l’amour et que je devrais te faire du mal, mais j’ai vraiment l’impression de pouvoir mieux me connaître si l’on essaye.

Elle porta sa main gauche sur celle du CP qui se tenait à droite sur sa nuque, la couvrant doucement. Hésitante, elle fit un pas en avant, s’arrêta une seconde, puis vint poser son crâne sur l’épaule du Nowaki. Une étreinte limitée et timide, mais un début. Elle se retira au bout de quelques instants, se grattant la tête et regardant ailleurs.

-Tu connais Catalogue analytique et descriptif des modèles standards et spéciaux des armes à feu de moyenne et longue distance de l’an 900 à nos jours de Thomas Plunket ? C’est l’un de mes livres préférés. Les descriptions, aussi bien historique que physique des différentes armes, sont bien maîtrisé et on y apprend plein d’information et d’anecdote. Tu savais que le terme Sniper viendrait de la légende d’un Proto Empereur Pirate qui aurait était réputé pour toujours toucher au but avec ses raids, aussi loin ses troupes pouvaient se rendre ? Les militaires auraient trouvé la capacité de la toute première arme de tireur embusqué si fatale et efficace qu’ils auraient donné ce surnom au tireur.



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Mer 31 Mar - 21:33
Un simple café ?




Camille avait caché des choses depuis un moment maintenant… Plusieurs mois si cela avait débuté depuis la bataille titanesque contre les Décimas. Celle-ci avait gardé pour elle ce sentiment de « manque » et se confiait en ce jour à ma personne. Pour ma part, je tentais de la rassurer, car c’est ce qu’un homme est censé faire dans ce genre de moment. Je ne pouvais pas la diriger comme une marionnette, mais bel et bien la guider, l’aiguiller, comme une boussole. Parlant avec mon cœur et non par devoir, je me découvrais un côté plus protecteur que jamais. De base je suis quelqu’un de sérieux, accroché à ses principes, mais là, c’est différent. Il s’agit de protéger celle-ci comme je protège ma sœur. Non… Mieux encore ! La demoiselle alors me laisse entendre sa voix et elle me dit qu’il ne lui arrivera rien. J’ai envie de la croire et je la crois. Mais mon côté terre à terre – presque rabat-joie – me fait dire que c’est un mensonge. Elle comme moi on le sait, en temps de guerre, ou simplement à cause de notre métier, tout peut arriver. Demain je pourrais être la cible privilégiée de certains bandits, tout comme elle pourrait faire une erreur. On ne sait jamais ce que le destin nous réserve dans ce genre de moments. Alors aussi cruel cela soit-il, il faut se laisser aller à l’utopie. Il faut accepter de croire en un mensonge qui pourtant est la plus belle chose de ce monde : aimer et se convaincre que rien de mauvais n’arrivera. Si ça se trouve nous sommes condamnés à mourir d’une balle ou d’un coup de lame… Tout comme nous pouvons être destinés à mourir de vieillesse…

Revenant à l’instant présent, je continuais de vouloir la rassurer. Donnant mon opinion et ma pensée sur le sujet principal du jour, je regardais la miss et espérais pouvoir y lire ses pensées, en vain. Voilà qu’elle ouvre la bouche de nouveau et s’exprime plus clairement. Alors je me tais et bois ses paroles. Celle-ci me vante ses mérites d’une façon douce, elle m’expose son « souci ». Ainsi donc, elle n’a jamais vécu en tant que femme, mais toujours comme Soldate ? Est-ce une façon de dire que pour elle, il n’y a que « La Pro » et non Elkens Camille ? Le constat peut être triste à entendre, cependant, son envie d’essayer, cette chance qu’elle veut bien me donner est un véritable coup au cœur. Positivement parlant bien entendu. Je me sens comme … renaître. Comme si un poids m’était enlevé des épaules. Et si au fond, elle n’était pas la seule dans ce genre de cas ? Et si au fond, à mon tour, je ne me sentais pas comme un autre civil et non juste une arme de guerre ? Elle émet l’hypothèse qu’il puisse y avoir des risques, mais … c’est le jeu non ?
Devant un tel « dilemme », il n’y a pas de chois à faire. Aussi, quand elle s’approche et réalise une sorte d’accolade intime entre nous, pour ma part, mes bras entourent très légèrement sa taille, sans trop forcer pour ne pas la coller de trop à moi. Je rougis et un silence se fait. Un silence qui parait éternité à mes sens. Une éternité dont je ne me lasserais jamais car à cet instant, même s’il n’y a rien d’officiel entre nous, je me sens… bien. Proche. Une idée alors me titille l’esprit et je me dis qu’à notre départ, je pourrais lui donner certain cadeau. Oui, bon plan. Ceci sera une façon d’avoir une part de moi, où qu’elle soit sur le globe. A voir si elle aussi penserait à ce genre de cadeau ?

« Qu’importe les risques… Je les accepte. Au fond, tant qu’aucun de nous n’a de regrets, c’est tout ce qui compte. Et... Cela ne changera pas le fait que ... je t'aime. »

Quand elle se recule pour rompre cette étreinte, voilà qu’elle me parle d’un livre qu’elle adore. Visiblement, maintenant que les choses sont claires, histoire de ne pas rester dans un certain « malaise » elle cherche à s’accrocher à un sujet qu’elle maîtrise et je me délecte de la chose. Quand la demoiselle parle, elle semble clairement être maîtresse de son sujet et cela me décroche un sourire. Tant de passion… C’est galvanisant ! Aussi, le sujet m’intéressant plus que tout, je vins à répondre aussi rapidement qu’elle, démontrant un intérêt plus que certain.

« J’ai entendu grand bien de ce livre ! Mais je n’ai jamais eu la chance de pouvoir le lire. Aussi… Vu l’éloge que tu fais, je … peux me permettre de te demander si me le prêter serait possible ? »

Plus tranquille que jamais, cette discussion m’avait clairement tranquillisé, détendu. Moins rigide qu’un poteau sans être aussi souple qu’un roseau, seul mon habit faisait tâche désormais.

« Pour ma part, mon livre favori est ‘ Snipers, tireurs d’élite et armes de précision ‘ de Philipo Maillet. Visiblement, c’est un peu le même genre de livre que le tient haha. On y décrit le rôle du sniper, mais il néglige l’origine de ce dernier. Par contre, la description psychologique faite du tireur d’élite, ses méthodes et ses tactiques … Sont fascinantes. Je n’irais pas jusqu’à dire que je m’en inspire, mais c’est vraiment absorbant comme livre. Question bête car on doit le faire ou l’avoir fait autrefois mais … Tu savais qu’un sniper met plus de temps à se camoufler, se fondre dans la masse plutôt qu’éliminer un maximum de cible en peu de temps ? En gros, on privilégie la qualité à la quantité. »

Rigolant légèrement, je vins alors à réfléchir sur quoi rebondir. L’invitant à marcher pour éviter qu’on nous surprenne et qu’on pense qu’on se « cache », je pris doucement sa main dans une des miennes, liant nos doigts au passage. Profitant de l’instant, je vins à respirer l’air frais des lieux.

« Oh… Faudra que je te montre quelques projets sur lesquels je travaille. Même si la section scientifique est d’une grande aide quant aux fournitures pour nous… Je t’avoue que je n’ai pas peur de me salir les mains. Je me doute un peu de la réponse – ou du moins je crois – mais … tu aimes la mécanique ? Tes armes, tu les bidouilles parfois ? Pour être honnête… Je pourrais passer des heures à travailler mes armes ou les améliorer. »

Au final, je me rendais compte qu’en étant autant naturel tout les deux, on a visiblement un très gros point commun : on a du mal à décrocher. Entre professionnels… Je vins à m’en rendre compte et me demander si c’est une bonne chose. Hmmm.. On devra un jour ou l’autre sans doute sauter le pas et chercher à mieux connaître l’humain et non le soldat. En fait… Autant prévoir cela non ?

« C’est peut-être cavalier, mais … Quand un jour j’aurais du temps et si tu en as aussi… Jte propose un repas. Juste nous deux, où tu voudras. Cela … te tente ? »

Mon regard se dirigea vers le sien, espérant que l’initiative lui fera plus que plaisir que peur. Car au fond, faire ce genre de « pause », c’est aussi sortir des sentiers battus. Clairement passer un moment entre Taito et Camille et non entre Le lézard sauvage et le faucon vert ! Comme dit plus tôt, c’est ensemble qu’on affrontera ça. En tout cas, je me sentais plus léger que jamais. Bien que j’appréhendais quelques choses, je savourais l’instant.



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Jeu 1 Avr - 16:34



Café amer ou sucré ? ( Pv Gouv ) 525035Elkens
Vice-amiral Camille Elkens
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Camille Elkens avait traversé de multiples périodes. Sans avoir réussi à établir celle qu’elle était, l’ex amirale avait vagabondé de tentative en tentative, cherchant la manière de se montrer qui lui irait le mieux. La demoiselle ultra-sérieuse et ambitieuse des premières années de service lors de son ascension avait disparu lors de son passage à l’amirauté pour céder sa place à une femme qui en apparence était sans grande gêne et qui était même allé jusqu’à draguer ouvertement Elimane Loyckh. L’objectif avait été de transpirer la confiance en elle et l’assurance. La vérité était cependant tout autre et cette attitude ne lui permit pas de s’autoconvaincre. Après plusieurs mois, la décontracté sur d’elle avait ainsi laissé sa place par une femme bouffé par le stress au point de pu pouvoir afficher cette façade d’assurance et dont elle espérait faire sa propre personnalité. Il lui fallut déléguer divers tâches politiques à Chairoka pour se dégager du temps et se replonger sur le terrain pour que la membre de l’amirauté devenu une personne nerveuse et à fleur de peau puisse se changer les idées. Bien entendu, cette nouvelle tentative de personnalité, même si elle était au fond involontaire et découlait de l’échec de la précédente, n’avait guère était mieux et avait failli pousser la Elkens à la faute. Se maudissant, la demoiselle n’avait plus eu l’occasion de se soucier de cela avec l’intensification du conflit contre les décimas jusqu’à ce que la réalité se rappelle à elle et la déstabilise… Taito à Marineford qui était venu lui couper l’herbe sur le pied et mettre fin à son lâché prise et l’avait amené à se montrer progressivement plus tranquille, plus apaisé. Elle avait au fond arrêter de chercher à se construire sa personnalité, mais c’était peut-être comme ça que celle-ci allait voir le jour. Tenter la relation avec le Nowaki et, en raison des sentiments qui l’arpentaient et la troublé depuis son affectation au G-5 et l’éloignement entre eux, était certainement l’échappatoire. Elle abandonnerait la raison et resterait simplement spectatrice de la découverte de son propre caractère plutôt que tenter vainement d’en être une actrice.

Si l’étreinte semblait timide et qu’au travers de ce comportement la vice-amiral pouvait sembler être réservé, il n’en était rien. C’était la première qu’elle faisait cela, alors la gêne était présente en plus de ce qui était plus ou moins une honte, la honte de ne pas comprendre ses propres sentiments et de demeurer flou alors qu’en tant que grande professionnel il fallait que les choses soient carrés. D’ailleurs, l’assurance avec laquelle relança la conversation le signifiait en vérité. Elle ne fuyait pas le sujet, au contraire en vérité. Pour rompre la gêne et s’habitué progressivement la demoiselle à la chevelure verte avait décider de s’ouvrir sur ses goûts, sur ses passions, pour que Taito puisse en savoir plus sur ce qu’elle aimait ou non et qu’elle puisse le savoir de même à son sujet. Cela lui semblait primordial d’abattre cette barrière qui était encore présente pour le moment.

-Bien entendu je te le passerai. Je te l’enverrai quand je serai de retour au G-5. J’en ai trois exemplaire de toute manière, sourit-elle se mettant à marcher en faisant un signe de la tête pour inviter son… petit-ami à la suivre.

Elle l’écouta à son tour pour plaidoyer sur l’ouvrage qu’il portait lui-même aux nues et fut amusé de remarquer que tout comme elle ses lectures personnels semblaient se tourner malgré tout vers le travail et donc leur métier de tireur. C’était aussi leur passion en quelque sorte en fin de compte. Certains chantaient, jouaient d’un instrument, eux ils parlaient armes à feu et tireurs embusqués. Elle le laissa prendre sa main tout en regardant les alentours.

-Oui je le savais. C’est ce que je rabâchais à Pacifique lorsqu’il prenait la parole pour dire qu’ils « suffisaient de placer des snipers » là durant la réunion sujet des préparatifs pour l’échauffourée de mai 1504 contre les révolutionnaires. Quant à savoir si j’aime la mécanique… Disons que je me débrouille, déclara-t-elle.

Attrapant son chapeau de paille pour le soulever, elle donna un coup sec et fit se décrocher un genre de boitier noir qui se déplia au vol pour atterrir sous la forme d’un revolver dans la main de la gradée. Appuyant sur un bouton, les pièces coulissèrent pour que le tout reprenne la forme de boitier qu’elle replaça dans son chapeau, puis elle tourna le visage vers du Nowaki en se demandant s’il aurait un air perplexe…

-Je ne sors jamais sans une arme… C’est plus sûr, expliqua-t-elle comme si c’était tout à fait normal de se balader constamment armer même en étant en civil.

Ensuite, Taito proposa qu’un jour il aille au restaurant. Continuant de manière posé et naturel, la demoiselle répondit.

-Bien entendu. Il nous faut choisir le resto en fonction de l’île où nous pourrons nous retrouver… Mais pour commencer quel est ton plat préféré tant qu’à faire ? Quels sont les styles de cuisine que tu préfères ? Personnellement, ce que je préfère c’est la salade… Et oui c’est drôle par rapport à mes cheveux, anticipa-t-elle avec un ton neutre, comme si on lui avait fait très souvent la remarque mais qu’elle n’en voudrait pas spécialement à Taito s’il l’avait pensé. Sinon j’apprécie particulièrement la tajine. Et j’ai un faible pour la Forêt Noire en dessert.



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Sam 3 Avr - 5:05
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En compagnie de la charmante ex-Amirale, je me laissais aller à une certaine douceur. Un sentiment que je ne pensais plus présent en moi et pourtant… La Elkens me prouvait que justement, il y avait encore de cette humanité en moi. Loin de le réaliser totalement, je profitais de l’instant présent en oubliant presque toutes les responsabilités qui pèsent sur moi et l’importance capitale de certaines missions. La conquête d’îles, la capture de certains malfrats qui valent vraiment le détour – et non ceux qu’on « pense » être dangereux – et la protection des civils… La voix de Camille me sortait de mes pensées et me faisait revenir à la réalité, plus douce que jamais pour une fois. Ainsi donc, elle comptait me prêter son livre ? Je fus clairement surpris qu’elle ait trois exemplaires de ce dernier. Pourquoi avait-elle trois exemplaires de ce livre ? Pour justement le prêter ? Ou simplement car elle en est vraiment fan ? Pour le coup, je ne saurais quoi penser, mais un simple commentaire m’échappa, comme quoi elle semblait « prévoyante ». Au fond, être prévoyant, là encore c’est dans nos gênes. Étouffant un certain rire, je me reconcentre sur un sujet qui nous réunis à savoir les snipers. Laissant la miss me raconter son anecdote, je me laisse aller à mon imagination, essayant de visualiser la chose, je laissais un sourire rêveur apparaitre. Décidément… Cette femme avait un effet certain sur moi.

Une fois de plus, elle me sortit de mes pensées via un de ses mouvements et j’observais donc la démonstration qu’elle me faisait. Tel un tour de magie, elle fit apparaitre une arme à feu de façon inattendue. Que… Hein… Quoi ?!! Qu’est-ce que c’est que cette arme portable pliable ? Est-ce elle qui est à l’origine de ce dispositif ? Ouvrant grand les yeux alors qu’elle rengainait son arme pour se protéger. Pour le coup, je comprenais tout à fait le fait d’avoir une arme de service sur soi et pour cause, en tant qu’Ex-Amirale, il est certain qu’elle doit avoir pleins d’ennemis… Et il n’y a pas que lors des batailles que nous sommes ciblés. En réalité, en devenant marine, en grimpant les échelons ET en devenant célèbres, on devient une cible à abattre. Et s’il y a bien une chose que l’histoire nous a bien apprise, c’est que l’ennemi ne jouera jamais à la loyale. Empoisonnement, meurtre, kidnapping… Tous les moyens sont bons pour éliminer quelqu’un de puissant. Alors est-ce qu’avoir une arme à feu sur soi est choquant ? Absolument pas ! En revanche, j’étais étonné de ce mécanisme pour le moins ingénieux.
Si jusqu’à maintenant j’étais peu expressif, tentais de rester le plus neutre possible – malgré ma joie apparente – elle venait de trouver LE moyen pour me dérider une bonne fois pour toute. Et sans tarder, je vins à l’interroger sur cette arme. Dans un premier temps, je m’essayais à l’humour, mais j’en revenais vite au sujet de l’arme portable.

« … Tu… Compte me flinguer si je te contrarie ? »

Me raclant la gorge, j’esquissais un certain sourire avant de l’interroger plus sérieusement sur ce dispositif qu’elle avait sur soi et qui attisée ma curiosité.

« C’est toi qui as bricolé ça ? Si oui… C’est vraiment … génial ! Il n’y a aucuns soucis en termes de mécaniques ? Je veux dire, c’est ingénieux que ce côté portable, mais les pièces qui coulissent avec aisance, il n’y a aucun risque que ça s’enraille en pleine utilisation ? Ou ce genre de soucis ? »

Penchant la tête, j’attendais sa réponse avant de doucement soulever une partie de ma veste pour alors dévoiler un manche d’arme à feu et le dégainer. Si de nos jours notre équipement était de qualité et très à la pointe de la technologie quand on a un certain grade, cette arme-là faisait très vintage. Cette arme, je l’avais surnommée « Funny », car je la trouvais « marrante ». Mais pour l’ennemi un peu moins… Un pistolet p38 amélioré par mes soins, pouvant contenir des balles de mon cru. Lui montrant donc l’arme, je vins à quelque peu mettre en valeur mes qualités d’ingénieurs, bien qu’au fond ce n’est qu’un moyen de montrer aussi mes « jouets », comme deux enfants qui exhibent leurs trouvailles.

« P38 amélioré. Capacité de dix balles au lieu de 8 et portée de 150 mètres au lieu de 100. Le seul souci est que malgré mes précautions, il lui arrive de s’enrailler… Je pourrais corriger le souci, mais … Si je corrige ça, j’abaisserais sa cadence de tir, bien qu’en soit, tu me diras qu’il vaut mieux une arme qui tire à coup sûr, plutôt que prendre le risque qu’elle s’enraille au mauvais moment, au mauvais endroit… »

Si elle désirait le prendre en main, je le lui laisserais avant de l’écouter me parler en rapport avec un futur rendez-vous. Et quand elle sembla chercher à connaître mes goûts tout en me donnant les siens, je vins à sembler perplexe. Ce que j’aime ? Voilà une question qui me coupe l’herbe sous le pied… Je ne me suis jamais vraiment posé la question à dire vrai et pour cause je n’ai jamais vraiment pris le temps de vivre depuis la mort de mes parents. Alors quand elle me retourna la question, je vins à réfléchir et me frotter la nuque. Cherchant un truc sur lequel rebondir pour ne pas laisser un blanc. Oh… Elle qui parlait de cheveux, je vins à hausser les épaules.

« Si je devais faire un rapprochement entre tes possibles goûts et ta chevelure… J’aurais parié sur les légumes plutôt… Mais plus important, c’est une teinture non ? Comment t’es venue l’idée de faire cette couleur ? Tu aimes le vert par-dessus tout ? »

Préférant m’intéresser à elle, plutôt que me laisser aller à la moquerie facile, je plongeais dans son regard avant de finalement donner un semblant de réponse.

« Hmmm… Si on est dans les éventuels préjugés, beaucoup doivent se dire qu’avec le fruit du démon que j’ai mangé, je dois adorer la viande. Ce n’est pas faux… Et pourtant, je préfère de loin le poisson ! Grillé si possible. Si je devais dire un plat … Je crois me souvenir d’un plat que j’ai dégusté à Alabasta : Chtitha batata. Mais après je ne suis pas difficile. Concernant les desserts… »

Je repensais à sa réponse et vins à cligner des yeux. Me mettant face à elle, je soulevais un peu son chapeau de paille pour bien avoir en visuel son regard et ainsi pouvoir la fixer tout en lui posant ma question.

« Dois-je déduire que … tu es gourmande Camille ? »

Laissant un certain blanc planer, je me demandais vraiment si celle-ci était du genre à aimer manger sucré, ou si elle aimait juste de temps à autre se permettre un écart. Quoi qu’il en soit, après un instant à soutenir son regard de la sorte, je viendrais me laisser aller à la confidence, donnant une réponse mûrement réfléchit.

« Baba au rhum… Pas trop imbibé et pas trop spongieux. Et … Avec un supplément chantilly. Je suis chiant sur certains détails... Je plaide coupable ! »

Situation presque enfantine, pour le coup je me livrais à elle comme rarement je ne l’ai fait avec qui que ce soit autre que ma sœur. Sans doute que des tricheuses comme Chairoka – et son pouvoir – savaient déjà tout ces termes, mais au fond, quelle utilité ? Reprenant la marche avec elle, je me disais qu’en termes de desserts, cela nous faisait un point commun : la chantilly. Mais bien que je ne l’ait pas dit ouvertement, j’aime aussi le chocolat. Lui avoir demandé si elle était du genre gourmande était clairement une taquinerie, mais que j’assumais entièrement. A voir si elle saurait me rendre les coups que je lui faisais indirectement. En un sens, il y avait ça à découvrir aussi… De possibles manies, des rituels que nous pourrions acquérir en court de route. Au fond, une relation ça se construit et évolue, et là, ce n’était que le début d’une possible longue aventure. En tout cas je l’espérais fortement au fond de moi, bien que le travail nous rattraperait bien vite.

Réfléchissant tout en continuant de marcher avec elle et en tentant de relancer la conversation de temps à autre, je pensais aussi à de possibles projets. Même si tout ceci est encore loin, il me faudrait prouver une envie d’être sérieux. Après tout, il y a les aventures et les choses sérieuses. Et si le temps ne jouait pas contre nous, il fallait tout de même y penser. Et si jusqu’à maintenant je ne me suis pas posé la question, là, j’avais amplement mérité d’y réfléchir. Une fois cette guerre terminée, que faire ?

Entre deux pensées, prenant la main de la miss pour la diriger vers un autre endroit plus tranquille encore à l’abri des regards, je posais alors une autre question pour en apprendre plus sur ses goûts.

« Tu aimes les chats ou chiens ? Ou autres animaux de compagnie ? Pour ma part… Si j’adore les chiens pour le côté compagnie qu’ils apportent, j’affectionne plutôt particulièrement les chats. Sans doute le côté autonome qui me plait plus. T’en penses quoi ? »

Regardant vers elle, je me décidais à me noyer dans son regard, adorant l’émeraude de ses yeux et de ses cheveux. Devenant alors pensif, je me taisais, écoutant celle-ci avec attention.



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Café amer ou sucré ? ( Pv Gouv ) 525035Elkens
Vice-amiral Camille Elkens
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-C'est possible ! répondit la haute gradée en souriant en coin et en ajoutant un clin d'œil tandis qu'elle faisait tourné son arme autour de son doigt. Oui c’est moi qui l’ai bricolé… Même s’il m’a fallut cinq ans et douze prototypes ratés avant d’arriver à ce résultat potable. C’est un véritable art d’horloger alors je t’avouerai que je ne maitrise pas encore les détails les plus précis. Il ne s’agit pas encore d’un modèle final, mais j’attends que ce modèle s’enraye pour voir les défauts et pouvoir améliorer le suivant. Je me débrouille mais je ne suis pas au niveau de la Division Scientifique bien entendu.

L’homme présenta à son tour une arme à feu de son propre cru qui poussa la verte à se gratter le menton en observant l’engin sous divers couture afin d’en évaluer les modifications. Cependant, elle demeurait une amateure et non une professionnelle, comme cette Division Scientifique qui était parvenu à créer les Pacifista ou les fruits B.E.A.S.T. Ne souhaitant pas prendre le P38, le Funny, en main, car c’était son arme à lui après tout, elle leva un sourcil à la réponse de son désormais petit ami.

-Non ce sont mes cheveux naturels. Je t’accorde que les blonds, bruns-châtains, roux voir les chevelures noires sont beaucoup plus répandu de manière naturel, mais tout comme il existe de rares personnes qui dépassent les deux de taille, jusqu’à trois mètres parfois, il y en a qui naissent naturellement avec des couleurs de cheveux excentriques. C’est mon cas. C’est aussi celui de la lieutenante-générale des armées Saori Kamisen ou de l’amirale Aokiji, qui ont respectivement naturellement les cheveux rose et bleu.

Est-ce que Taito pensait que toutes les personnes aux couleurs de cheveux particulières se faisaient des teintures ?  Elle était étonnée de devoir lui apprendre, mais peut-être que c’était malgré tout quelque chose de relativement ignoré par ceux que cela ne concernait pas directement.  Pour la suite, elle nota dans son esprit les informations fournies puis rougit légèrement quand il lui demanda si elle était gourmande. Était-ce … Un sous-entendu ?

-Disons qu’en général je prends un repas copieux avant de partir en mission. C’est tout autant une sorte de rituel qu’un plaisir ou en prévision d’une possible absence temporaire de prendre un repas en raison de ladite mission. Mais tu n’as pas l’air spécialement en reste, lui déclara l’ex amirale qui était très loin de ses responsabilités de jadis, avec une certaine satisfaction, tout en donnant un coup de coude au Nowaki.

Plus la situation s’étendait le temps, plus elle semblait abandonnée la gêne pour prendre ses aises et se montrer plus affirmé dans son caractère, laissant aux oubliettes l’apparente timidité découlant de cette gêne des aveux. De fil en aiguille, pour se rendre dans un endroit propice, le couple nouvellement formé se retrouva à la périphérie d’Enies Lobby sur le pourtour entre la ville et le gouffre qui s’étendait autour et sous l’île faisant office de QG aux Cipher Pol. Quelques bancs étaient posés par-ci par là et on voyait que certaines rambardes servant à empêcher de tomber dans le néant mystérieux étaient dans un certain état de délabrement là où d’autres étaient plus moderne. Visiblement, les travaux de rénovations qu’il y avait eu à une époque avaient été stoppé en plein milieu… Peut-être lors ou à cause du massacre orchestré par la Triade pour se venger de ceux qui les avaient dévoilés ? Lui proposant de s’assoir sur un des bancs, visiblement peu entretenu puisqu’il était en vérité assez rare que des gens se promènent aussi proche du danger de chute vers la mort dans un coin où l’on ne trouvait plus de rues, l’ex Midoritaka plongea son propre regard dans celui de Taito tout en écoutant son discours sur les animaux domestiques.

-Moi je suis justement plutôt plus chien. Je les trouve particulièrement loyaux et le fait de s’en occuper permet de ne pas avoir à penser à d’autres soucis plus complexes. J’aimais bien prendre soin de lui… Cela me permettait vraiment d’oublier mes tracas… Léo est mort en s’interposant pour essayer de me sauver il y a un an et demi alors que les Décimas avait fait poser une bombe chez moi pour tenter de m’assassiner. S’il n’avait pas été là, j’aurais toute la partie droite de mon corps qui serait encore marqué par les brûlures ou même pire vu que c’est son odorat qui a permis de localiser la bombe et de nous éloigner assez pour ne pas prendre tout de plein fouet… Il n’y a que mes pieds qui ont été dévorés par les flammes et qui en garde des traces, avoua-t-elle.

Peu de ses confrères savaient qu’elle avait eu un chien, étant donné qu’elle ne l’emportait pas en mission et qu’elle laissait le soin à sa voisine ou à des pet-sitter de le garder pendant ses longues absences. En soit, c’était une confession de choses personnels dont elle n’avait pas parlé à grand monde. Et ils étaient tout autant à ignoré qu'elle avait de multiples cicatrices de brûlures à ses pieds.



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Blaguant avec celle-ci, cette dernière répondit à ma blague concernant le fait de me flinguer. Pfff… J’imaginais la chose aussi idiote cela soit-elle. Par la suite, Camille répondit à ma question concernant son arme et je découvris qu’elle avait des talents concernant la mécanique. Pas des talents miraculeux comme la Section Scientifique, mais un début plus que prometteur. J’en sifflais d’admiration car mine de rien, l’horlogerie n’est pas une chose facile et pour preuve, je savais ce qu’elle a traversé à ce niveau. Bien que ça soit très rare, pour bidouiller moi aussi mes armes, il m’arrive de devoir réaliser des actions millimétrées au point d’avoir besoin d’une loupe grossissante pour voir ce que je fais. Je vins donc à montrer mon œuvre bien que moins ingénieuse que la sienne. Celle-ci regarda l’arme sans faire de réel commentaire dessus, sans doute analysait-elle la chose sous toutes ses coutures ? Quand elle reprit la parole, ce fut au sujet de ses cheveux et je rangeais mon arme tel un cowboy faisant tournoyer l’arme sur mon doigt.

Ainsi donc, elle faisait partie des rares élus à avoir des cheveux d’une couleur surprenante ? Nous avions deux autres cas au gouvernement, mais si je connaissais de vue les personnes qu’elle cite, je ne fis que prendre note, n’ayant qu’elle qui compte. Un fin sourire se dessinait sur mes lèvres alors que finalement après un certain silence un petit commentaire m’échappa, ayant pour but de la taquiner, mais aussi et surtout dire une certaine vérité que je pensais.

« Belle et rare ? Tu as des défauts en fait ? Ou je ne suis pas assez objectif dans ma façon de penser ? »

Bien entendu, je plaisantais. Si cela était difficile, je pourrais sans doute trouver des choses négatives à dire sur elle. Tout comme elle pourrait en trouver. Et pour le coup, quelque chose me dit qu’on aurait un point commun en termes de négatif : trop sérieux tout les deux. Mais ça, sans doute que ça changera avec le temps et je ne me fais aucun souci à ce niveau. D’humeur plus joyeuse que jamais, quand elle rougit suite à une demande – sans noter le côté ambigu de ma question – j’avançais un index vers une de ses joues et la pressa comme pour la faire revenir sur terre.
C’est alors qu’elle me répondit et me taquina ouvertement. Ma réaction fut immédiate tandis que je pris un faux air boudeur.

« Hey ! … »

Fronçant les sourcils, finalement je souriais pour montrer que je faisais semblant de mal le prendre. Ainsi donc, elle aimait manger avant de partir en mission ? Je mis de côté ma pensée sombre comme quoi s’était peut-être une façon de « profiter » avant une possible dernière mission. On ne sait jamais ce qui peut arriver après tout… Rhaaaa, pourquoi j’ose penser négatif alors qu’en soit, je l’imagine tout autant se cloitrer en cachette pour enfourner une tonne de bonbons ? Comme si elle avait honte de se gaver de friandises ? Avançant avec elle et perdant aussi en gêne pour être moi-même et déstressé de quand j’étais à la gare, le temps faisait donc son affaire.
Approchant de la chute de l’île, je m’assaillais avec la miss et me mis à parler animaux de compagnie. Cela serait intéressant de savoir ses goûts sur ce sujet. Qui sait … Si cela fonctionne ET qu’on arrive à faire quelque chose de sérieux, je pourrais noter comme ça un cadeau du genre à lui faire. Quand chacun de nous sera rangé et disponible. Chaton ou chiot donc ?

C’est alors que la verte me fit des confidences. Si au départ je me dis qu’il fallait bien des différences entre nous – pour alimenter cette attirance – celle-ci se fit plus précise dans ses dires. Elle me dévoila ce qui semble être un secret car de toutes les choses que je pouvais savoir ou deviner sur elle, jamais je n’avais été au courant de ça. Ainsi donc, la belle avait été ciblée et presque éliminée ? Seul un chien était ce qui avait fait la différence entre vivante et morte ? Elle en gardait même des séquelles ? Mon regard s’ouvrit grandement et je fis un aller-retour entre son visage et ses pieds. Une main se serra, démontrant une colère aveugle envers ces chiens de Décimas, puis finalement, mon autre main vint saisir une des siennes pour la soutenir. M’approchant d’elle, je me permis de poser mon front contre le sien pour admirer son regard plus près que jamais. Est-ce qu’elle voit ma détermination ? Est-ce que celle-ci ressent mon envie de la protéger, plus que n’importe qui d’autre ? Cherchant mes mots un instant, finalement, je m’osais à mon premier baiser. Lentement, très lentement je venais chercher ses lèvres pour transmettre toutes ces émotions que je voulais lui transmettre. Elle comme moi avions visiblement traversé bien des choses dans notre vie et sur le coup, je me demandais si je devais parler de sa famille ? Mettant en pause cette entrevue lors de ce baiser – qui s’il avait lieu – se voulant passionner, finalement, je me retirais pour sembler pensif. Une main passa de sa joue à sa chevelure avant de retrouver la parole. Une part de moi aurais voulu savoir si j’avais été « bon », mais bon… Ce n’est pas comme si s’était essentiel, on est nous et basta non ?

« Si tu ne veux pas répondre je te comprends mais… Niveau famille… Tes parents sont ou étaient aussi des Marines ou ils étaient tout autre chose ? Comment … T’es venue l’envie de t’engager ? »

Une façon de connaître un peu mieux son histoire. Souriant tristement, pour lui donner du courage et aussi montrer patte blanche, je vins à me mettre à raconter mon histoire. Cela n’allait pas être joyeux, mais … il faut bien qu’on apprenne à se connaître ? Et si certaines choses peuvent être parfois contrastées, il y a certaines réalités qui ne peuvent être gommées.

« Pour ma part, je pense que tu le sais déjà, mais je viens de Wa no Kuni, dans le nouveau monde. Si nous n’étions pas nobles ou quoi que ce soit, mon père lui était samouraï. Enfant, ma vie a été assez ennuyeuse je dois dire, rien de palpitant, sauf si entendre des récits sur ce pays t’intéresserait ? Auquel cas, je me ferais une joie de te raconter les coutumes ou … décrire le paysage si tu n’y es jamais aller haha. Pour en revenir sinon à mon enfance, mon père voulait que je sois comme lui et j’ai donc suivis un entraînement typique. Le moment spécial dans l’histoire, c’est que … là-bas c’est assez sexiste pour être honnête, alors une femme samouraï… C’est rare pour pas dire une honte, mais ça ne m’a pas empêché d’apprendre à ma sœur ce que mon père m’a appris. »

Mettant un peu en avant ma relation avec ma sœur, je priais que de son côté elle ait aussi des parents en vie ou de la famille toujours présente, car je ne voudrais pas qu’en un sens elle me jalouse. Pas négativement en tout cas…

« Par la suite, le gros changement a été une attaque… Une attaque de pirates qui a changé ma vie pour … toujours. Malgré le savoir faire légendaire des habitants de Wa, nous n’avons pas su nous protéger et … cela a été un massacre. Quelques personnes – dont moi et ma sœur – ont été pris en otage et … Transporté sur les mers. Pour être honnête, je ne sais pas quel aurait été mon destin si je n’avais pas été sauvé et pour être sincère, je ne veux même pas imaginer. Et puis…. Il y a eu toi… »

Une façon de rappeler que c’est elle qui m’a sauvé. Ou du moins, si ce n’était peut-être pas elle LA responsable de l’opération, elle en faisait partie. Un sourire pensif s’afficha alors sur mes lèvres tandis qu’à l’époque, ni elle ni moi ne nous étions croisés. Juste un croisement, sans réel importance apparente. Apparente seulement… Car étant jeune à l’époque, il y avait un coup de foudre comme beaucoup en ont dans ce genre de cas. Et puis… J’ai mûri.

« Moi et ma sœur nous nous sommes engagés pour remercier ce que le gouvernement nous a offert. Ce que tu m’as offerts : la liberté. Du moins, ça c’est une des premières raisons et … avec du recul, chacun de nous a trouver ses raisons d’agir. Servir, protéger et … Surtout éviter que des gens finissent comme nous. »

Orphelin, sans parents. Soupirant, je vins à regarder un instant le ciel, alors que finalement, quand je revins à moi, je serrais une de ses mains comme pour me ramener à la réalité.

« C’est la vie, mais … ce sont des choses qui restent gravées en nous. »

Faisant référence à sa blessure physique avouée, je montrais qu’en soit, chacun a notre façon on a été marqué au fer rouge. Si pour le coup je mettais en avant mon histoire, il y avait aussi d'autres blessures et notamment une de mes mains perdues. Mais je ne voulais pas rappeler cet épisode marquant. Je ne voulais pas qu’on en vienne à pleurer bêtement, alors je lui mis un coup de coude taquin et souriais pour alors essayer d’être plus optimiste.

« Mais … il faut avancer et … Je suis sûr d’une chose : je ne suis pas seul. Je ne suis plus seul. »

Si c’était une façon de dire que le gouvernement était ma nouvelle famille – ce qui est vrai – c’est aussi et surtout une façon de lui dire que j’ai ma sœur et elle ! Mon regard l’exprimait, la couvant d’un désir de la protéger et la garder proche de moi jusqu’à mon dernier souffle. Espérant que cet élan lui donnerait du courage pour faire part de son passé, je vins à attendre tout en laissant un pouce titiller sa main.

« Question conne car on a tout deux le temps, mais … tu as déjà réfléchis à ce que tu aimerais faire une fois à la retraite ? Le jour où on pourra se retirer. En supposant que … cela soit possible ? »

Sous entendant que nous serons toujours au service du gouvernement vu notre dévouement respectif, finalement je lui tirais la langue avant de me rapprocher pour être au plus proche d’elle.

« Attends, attends ! Laisse-moi deviner ! Jt’imagine bien sur une île et faire la fête. Hmmm… Sur un fond de Kraft Punk, si ma mémoire est bonne, tu écoutais ça non ? D'ailleurs, tu aimes quels autres groupes ?»

Je ne citais pas exprès le fait que j’ai entendu ça à la tour de guet lors de l’assaut Décima, mais je m’en rappelais en tout cas. Riant légèrement en l’imaginant se déhancher jour et nuit pour décompresser de ces longues années de bons et loyaux services, je me demandais si elle aussi l’imaginais. En tout cas, une chose est sûre, je me sens plus léger que jamais et cela, grâce à elle.



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Vice-amiral Camille Elkens
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-Oh bien sûr que j'en ai des défauts... Le premier c'est de me positionner en pleine bataille avec quelqu'un qui me fait sa déclaration pendant que ça pète de partout. Ce n'est pas la chose la plus pertinente à faire pour rester concentrer dans le combat je t'avouerai, ricanait-elle.

Le directeur écouta finalement l'histoire du sacrifice de Léo qui avait laissé sa chair marqué des stigmates de brûlures. Il plongea pleinement dedans et la vice-amiral ne manqua pas de remarquer les réactions physiques de ce dernier au fur et à mesure qu'elle narrait ce qu'il s'était passé. Puis il vint poser son front contre le sien. Camille se laissa faire, ferma les yeux, puis avança subitement, empêchant le jeune homme d'avoir l'initiative sur la rencontre de leurs lèvres. Néanmoins, l'étreinte se passerait de manière plus passionné de son côté puisque la verte était encore hésitante à cause de ses doutes sur elle même. Finalement, leurs bouches se séparèrent et dans un certain silence ils reprirent chacun leur position, s'interrogeant sur ce qu'il venait de se passer... Mais bientôt les doigts de la gradée viendrait chercher à chevelure du Nowaki pour jouer avec tandis qu'il reprenait la parole. Une certaine manière de l'embêter. D'ailleurs, s'il cherchait à l'empêcher elle insisterai en ramenant encore et encore sa main vers les cheveux juste derrière son oreille.

Continuant, envers et contre tout, à jouer avec les cheveux de Taito, la verte écouta le récit détailler du passé du directeur, de son éducation traditionnel à son sauvetage et à leur première rencontre tout aussi fugace que lointaine. Elle sentit sa main se resserrer autour de la sienne lorsqu'il quitta finalement ses pensées pour revenir les pieds sur terre. Midoritaka lui rendit en serrant sa main à son tour. Puis se fut à elle de raconter les prémices de sa vie militaire, bien qu'il y avait beaucoup moins de péripéties.

-Mon mère est toujours fermière et mon père, qui était fleuriste, nous a quitter quelques mois avant que j'intègre la Marine... Ce n'est ni des criminels, ni des pirates qui en sont à l'origine, mais l'absence de justice quand au responsable de cet homicide involontaire ma révolté. J'ai intégrer la Marine pour ramener la justice sur les mers et ma volonté n'a fait qu'augmenter quand Gold Roger a donné naissance à l'âge d'or, me poussant à m'impliquer toujours plus dans les combats. J'envoi la moitié de ma paye à ma mère pour subvenir à certains de ses besoins qui viennent la tracasser avec l'âge, expliqua la Elkens en observant le ciel.[/b]

Puis vint la question sur le futur plutôt que le passé.

-La retraite ? En supposant que l'on survivre à notre carrière... nota-t-elle. Mais en effet, vivre sur une île tranquillement, ou "fétardement" si tu préfère et profiter de la paix que nous aurions réussi à instaurer est une bonne idée... Et je ne pensais pas que tu avais retenu un pareil détail, siffla-t-elle en ébouriffant la chevelure du Nowaki. En plus si jamais ça se passe mal je pourrais me servir de ta tête pour m'entrainait au tir sur cette île paradisiaque. J'espère juste que nos anciennes positions hiérarchiques nous amènerons pas à être trop solliciter par des politiciens... Combien des ex-militaires formant les soutiens de Silver Hunter ont rêvé d'une retraite paisible ? ... Et serions nous réellement prêt à tout abandonner alors que, auréolé de notre carrière, nous pourrions avoir une influence sur la politique globale ? J'ai beau ne pas aimé toutes ces histoires politiques, je ne sais pas si à ce moment là nous ne verrions pas la retraite totale comme un abandon envers le Gouvernement Mondial.


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Ven 9 Avr - 17:04
Un simple café ?




La verte m’écoutait et répondait spontanément. Visiblement, plus en confiance, elle se fit taquine en me chambrant sur le fait que c’est moi qui ais déclaré ma flamme en plein combat, qui plus est qui aurait pu nous être fatal. En y repensant, je ressentais presque cette intensité, cette violence émotionnelle que j’avais ressentie ce jour-là. Face à Akainu ce traitre. Y repensant un petit moment, je finis par revenir à la réalité. Me dévoilant à cette dernière, je vins à doucement donc me laisser à elle et … à ma grande surprise nous nous embrassions donc. Bien que ce soit hésitant de son côté, cela restait une preuve entre nous comme quoi on tente quelque chose de sérieux. Rien ne dit que ça sera rose, facile ou quoi que ce soit, mais qui ne tente rien n’a rien. Nous le savons tout deux. Sans doute est-ce pour ça que malgré les difficultés à venir, nous tentons notre chance.

Après mon récit, ce fut à elle de me raconter un peu de son passé et de ce fait, je découvrais que l’ex faucon vert était une fille « banale ». Pas que ce soit un défaut – bien au contraire – mais cela m’étonna sur le coup. Une mère fermière et un père fleuriste ? Voilà un charmant duo. Cependant, quand elle parla de mort je vins à baisser un peu le regard. Même si ce n’est pas une mort par assassinat, elle et moi n’avions plus notre père dans ce monde. Elle en revanche avait sa mère. Une chose pour laquelle je pourrais clairement l’envier, mais je mis de côté ce sentiment maladroit avant de sourire quand j’entendis qu’elle voulait combattre l’injustice et en plus de ça, elle aidait financièrement sa mère. Pour moi, Camille passait de femme impulsive et indépendante à quelqu’un avec un cœur gros comme la main. Clairement, elle pense à sa famille et chérie la justice tout comme moi et cela me réconforte dans tous mes choix.

« Je vois… C’est généreux de ta part. Tu vas la voir souvent ? Quand tu peux ? Ou… Par sécurité tu… évites ? »

Telle est notre malédiction à tous. Plus nous montons en grade, plus nous dérangeons les ennemis et plus ces derniers descendent bas pour nous atteindre. Et il n’est pas rare qu’on tente de s’en prendre à nos familles. Tout comme on pourrais s’en prendre à ma sœur pour m’avoir, qui sait si des gens ne penseraient pas à s’attaquer à la mère de Camille pour essayer de la vaincre elle ? Quoi qu’il en soit, je vins à mettre de côté l’information me disant que je pourrais sans doute faire un geste pour cette dernière.
Je revins à moi quand elle parla du futur et me rendis compte que derrière cette joie de vivre, il y a aussi une personne terre à terre. Mais ce n’est pas un mal avec moi en tout cas. L’écoutant, je vins à regarder celle-ci et me dire que peut-être je pourrais me montrer plus… taquin ? Aussi, quand elle parla de me tirer dessus, je vins à prendre son menton et plonger mon regard dans le sien, me penchant pour approcher tel un faux prédateur.

« Attention à toi Camille … Qui sait si prochainement je ne tirerais pas plus rapidement que toi. »

Est-ce qu’avec le temps un esprit de compétition naîtrait entre nous ? Ce n’est pas une chose que j’apprécie d’ordinaire – n’ayant rien à prouver à qui que ce soit – cependant, amicalement parlant ou amoureusement parlant… Là par contre qui sait si cela ne mettrait pas du piment entre nous ? Une façon de nous divertir et voir qui est le vrai faucon de l’histoire. D’ailleurs, une petite idée me vint en tête et je la mis de côté le temps qu’on termine de parler futur. Elle soulevait une chose clairement pertinente et je vins à réfléchir. Me sentant d’une humeur amusante, je finis par essayer de rire et le fis finalement…

« Hmmm… Dans ce cas, il faudra choisir une île où les appels ne passent pas ? Ou… Y faire un tunnel ? Le coup du tunnel ça marche tout le temps il parait. »

Blague à part, je vins à me dire qu’elle avait raison. S’engager et gravir les échelons, c’est aussi faire le choix de s’enchaîner à jamais jusqu’à ce que nous mourrions ou ne soyons plus utile. Je ne pense pas être fou en imaginant ma personne et/ou Camille jouer les instructeurs plus tard à défaut d’être sur le terrain. C’est souvent ce genre de position qu’on gagne après des années de bons et loyaux services… Et si ce n’est pas ça, c’est un poste politique. Mais à ce sujet, autant dire le fond de ma pensée.

« Tu as raison, on risque d’être sollicité… Toi je ne sais pas, mais moi je te le dis, je refuse d’avance un poste de politicien. Instructeur à la limite. »

Regardant celle-ci, je vins à ébouriffer sa chevelure verte pomme et perdre mes doigts dedans.

« Toi tu as une préférence si tu avais le choix ? »

Curieux de connaître son avis, par la suite je retirerais ma main de sa chevelure pour alors respirer un grand coup et regarder le ciel.

« Un jour on y arrivera… Les mers et les terres seront en paix. Et à défaut d’y arriver totalement, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour rendre plus sûr ces terres… »

Levant une main vers le ciel, je me faisais un poil rêveur avant de revenir à elle et quand ma main retomba, elle se posa sur sa main et revint la chercher en douceur.

« De toi à moi… Si on me propose un poste d’Amiral… J’aurais quel surnom ? »

Loin d’imaginer comment sont donnés ces surnoms, je me demandais ce que la miss pourrait inventer. Façon de voir sa créativité mais aussi si elle était encore et toujours taquine, je vins à l’écouter et une fois seulement les réponses obtenues, je reprendrais un peu plus sérieux, me décidant à dévoiler quelques-uns de mes projets.

« En parlant des Cinqs Etoiles… Je tente de me rapprocher d’elles pour notre bien commun. Et prochainement je devrais avoir un rendez-vous avec Silver et/ou Mikai. »

Le terme « bien commun » pouvait l’affoler – si elle imagine que je parle de ‘nous’ à ces hautes instances – mais je parlais non pas de notre relation, mais notre objectif secret, à savoir la lutte pour faire revenir Chairoka. Cette mission secrète faisant de nous des agents doubles. J’espérais qu’elle ne s’inquiète pas à ce sujet d’ailleurs. Aussi, je vins à lui confier une information peu connue du monde, sauf ma sœur et l’Archer.

« J’y pense… Si un jour tu ne sais pas où aller… Alors retrouve moi à Little Garden. Le coin est un peu sauvage, mais tu peux être sûr que là-bas on a la paix, ça tu peux me croire. Faut juste faire attention aux raptors qui ont tendance à aimer chasser… Mais outre eux, le reste est assez sous contrôle. Oh et hmmm… Concernant l’officier Wotan, il faut lui préciser que tu me connais, sinon il est … trop sérieux. On se demande à cause de qui. »

Levant les yeux au ciel, je me raclais faussement la gorge avant de venir embrasser timidement sa joue puis regarder devant nous.

« En tout cas… J’ai encore du mal à réaliser tout ce qui se passe. J… J’ai beau avoir l’air, mais … Jamais j’aurais imaginé que la journée se passe ainsi. »

La main se resserre sur la sienne et doucement, un simple mot sort de ma bouche. Un mot, un aveu et une chose rare venant de moi, surtout quand on connait ma réputation d’homme intraitable à mes heures.

« Merci. »

Merci d’être là. De tout ce qu’elle fait. D’être elle-même. De tant de choses… On pourra dire ce qu’on veut, elle est un pilier tant dans ma vie que dans ma carrière et si autrefois elle était comme une idole, elle est bien plus à mes yeux désormais et j’espérais passer de l’officier compagnon a … plus. Mais ça, c’est le temps qui nous le dira. Je vins à m’étonner moi-même du fait de ne pas avoir parlé plus que ça de ma soeurette d’ailleurs. Mais quelque chose me dit qu’elles s’entraient à merveille, une fois la glace fondue. Après tout, ma sœur aussi est un peu procédurière… Samouraï oblige. Mais nul doute que j’imagine de loin Camille lui balancer une phrase du genre « détends toi » et elle le ferait aussitôt. Qui sait si… Avec le temps, nous ne formerions pas une belle « famille ». Cette pensée me fit rougir jusqu’aux oreilles. Bon sang !



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-Cela va bientôt faire trois ans que je l'ai vu pour la dernière fois. Je ne suis trop active pour parvenir à trouver assez de temps dans mon calendrier pour effectuer un tel voyage. Et en effet ça l'a protège que l'on ne sache pas réellement que c'est ma mère.

La réponse à sa taquinerie fut une certaine défiance, moqueuse mais qui titillait le caractère impétueux de cette femme autonome et combattive. Alors qu'il avait attrapé son menton, elle abattit son bras sur l'intérieur du coude du Nowaki, pivota pour envoyer son coude dans le cou du directeur avant de frapper l'arrière du genou pour le mettre à terre.

-Je pense avoir encore de la marge et je ne compte pas me laisser dépasser ! siffla-t-elle fièrement en mimant un pistolet avec ses doigts qui se posaient sur le crâne de l'ex vice-amiral.

Clairement, elle n'aimait pas qu'on mette trop en doute ses capacités et ne se laisserait pas intimider, même pour l'humour, sur ce terrain là. Elle aiderait son camarade à se relever en lui souriant et en époussetant de la poussière de ses vêtements s'il y en avait.

-J'espère juste ne pas t'avoir fait trop mal, déclara-t-elle avec l'œil luisant d'amusement.

Puis le sujet vint à la politique. Taito n'était pas très à l'aise en la matière, tout comme la Elkens qui avait cependant plus d'expérience que lui de part son ancien poste d'amirale. Elle allait éclairé sa lanterne.

-Il n'est pas nécessaire d'être politicien pour jouer un rôle politique. Si tu deviens instructeur, tu aura un rôle à jouer sur la scène politique et en réalité, de part notre carrière passé, nous aurons un poids politique. C'est ce que m'a appris Chairoka et ce qui est arrivé dernièrement. John Pacifique n'est pas devenu politicien, mais le fait qu'il prenne officiellement parti pour quelqu'un, Silver, oriente des avis vers la même direction que lui, lui donne plus de poids. Quant à ce que j'aimerais faire moi ? Resté active... Mais je ne sais pas encore de quelle manière.

La promesse d'un avenir meilleur se fit, Camille se contentant de hocher la tête en repensant aux conversations de jadis, bien avant que toutes les catastrophes aient lieu. Elle était nostalgique de l'année qui avait précédé l'apparition de Centes Décima. Ses amis, les batailles menés ensemble... Tout ça avait éclaté lorsque les décimas avaient déclarés la guerre et surtout lorsqu'ils avaient fait disparaître une partie des plus haut gradés en les transformant en pion. Le temps de la franche camaraderie ne craignant que les balles et les lames sur le champ de bataille avait alors été révolu pour laisser sa place à la corruption, la ruse et la tristesse. Certains avaient changé au cour de cette période, que ce soit en bien ou en mal, mentalement plus impliqué ou déviant de ses certitudes d'autrefois pour un nouvel espoir. La guerre est ainsi faite que l'on en revenait affligé de mille maux, transformé par les horreurs. Pourtant Camille ne pouvait se résoudre à laisser la flamme de l'espoir qu'elle avait toujours entretenu s'éteindre, quand bien même ses anciens camarades avaient évolués. Elle fut soudain surprise par la question de Taito.

-Shirotokage pour tes cheveux et ta peau pâle ? Akatokage pour ton regard rouge et perçant et le côté sanglant pour ton aspect... Vampirique ?

Il était vrai que par moment il donnait une impression de vampire de par ses caractéristiques. Aimerait-il ce commentaire ou cela serait-il à ses yeux une insulte ? Après tout, les vampires n'étaient pas l'espèce avec la meilleure réputation.

-Depuis que je suis redevenue vice-amiral, je n'ai pas eu l'occasion de recroiser l'une des étoiles, mise à part Yang et Iralia quand je suis passée de Paradise au Nouveau Monde, mais Silver m'a envoyer une lettre pour me remercier du travail que j'ai accomplie comme amirale suppléante, expliqua la verte.

Au sujet du bien commun, elle comprit qu'il s'agissait de la Néo-Marine, néanmoins à force de vivre au G-5 aux côtés d'hommes et de femmes qui se battaient pour préserver le Gouvernement et non pas en prendre le contrôle, Camille se questionnait sur l'utilité réelle d'une victoire totale contre le Constantinisme. Non pas qu'elle n'était plus fidèle à Chairoka et les valeurs que prônait cette dernière par rapport au constantinisme, mais ces deux camps ne pouvaient-ils pas coexister ? S'ils mettaient de côtés leurs griefs pour s'unir face à l'adversité, le Gouvernement Mondial serait plus puissant que jamais. Mais comme toujours les luttes internes gangréner les sphères du pouvoir pendant qu'au front des soldats et officiers mettaient leur vie en jeu à chaque instant. Ne pouvant évoquer oralement un tel sujet au cas où ils seraient surveillés, après tout elle était amirale du temps de Chairoka alors on devait se méfier d'elle et ce n'était peut-être pas pour rien qu'on l'avait envoyé au G-5 si loin de Marineford, mais il était clair que pour elle l'anéantissement total du constantinisme n'était plus la solution bien que la victoire de la Néo-Marine pour séparer religion et pouvoir militaire soit nécessaire.

-Little Garden ? Très bien, je note... Et oui on se demande à cause de qui, déclara-t-elle naturellement.

Camille sentit les lèvres se poser sur sa joue et elle tourna la tête vers lui avant de sourire en coin. Elle ne s'habituait toujours pas à cette sensation et conservait une boule au ventre.

-De... De rien, souffla-t-elle en ne sachant pas quoi réellement répondre.


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Un simple café ?




La jeune femme n’avait donc pas vu sa mère depuis maintenant trois années. Trois années mouvementées où le combat avec les décimas nous avait prit plus que du temps et des compagnons… Mais maintenant, c’est derrière nous. Il ne nous reste plus qu’à vaincre un nouvel ennemi tout en laissant le prochain planifier son arrivée dans l’ombre… Ainsi va la vie. Mais une chose est sûre, je ne peux qu’imaginer une légère tristesse chez elle. Ou du moins, je pense. En tout cas, à sa place, je ressentirais une certaine tristesse de ne pouvoir voir mes parents. Cependant, il faut voir le bon côté de la chose… Son anonymat la protège et cela est tout ce qui compte.

Quand je vins à défier la miss, celle-ci répondit avec une certaine vivacité. Je n’avais pas officiellement remis en question ses capacités, mais sa réaction fut clairement sans appel. Malgré un haki de l’observation correcte selon moi, je n’arrivais pas à contrer celle-ci comme il se doit et je me fis maîtriser par celle-ci. Sentant son doigt faire guise de pistolet, je vins à me mordre la lèvre un instant. Sans doute mon égo de mâle qui avait été mis à mal… Mais avec du recul, je me dis que cela était amusant. Même si j’avais gravi des échelons, j’avais encore des marches à gravir, des techniques à travailler et aussi… Peut-être que j’aime ce côté femme forte qu’elle impose avec ce genre de démonstration ? Souriant en coin, je me redressais grâce à elle et rendais son sourire. Je pourrais lui en vouloir, mais … Je me dis que j’aurais tout le loisir de me venger un jour, dans une autre situation, un autre jour.

« J’ai connu pire … Mais … Tu n’y es pas allée de main morte haha. Je prends note ! »

Lui lançant un regard qui sous entendait qu’un jour on remettrait ça, je vins à reprendre mon attitude neutre en apparence alors que la discussion reprit. Ainsi donc, le simple fait d’avoir une certaine célébrité suffisait donc à devenir un politicien ou avoir un certain poids ? J’en soupirais et vins simplement à une certaine conclusion, repoussant l’échéancier et mettant en avant une belle vérité.

« On a le temps avant d’y arriver. »

Continuant la discussion, admirant les lieux et la demoiselle à mes côtés, je vins alors à voir de la surprise dans son regard. Oh ? Elle ne s’y attendait pas ? Voilà qui est amusant, j’allais pouvoir voir sa rapidité pour penser à un surnom et je fus heureux de voir qu’elle jouait le jeu. Ses propositions étaient toutes accompagnées d’une logique implacable. Shirotokage ? Le lézard banc ? Akatokage ? Le lézard rouge ? Voilà deux couleurs plutôt étonnantes. Un sourire taquin se dessina, et très vite cela devint plus triste. Pourquoi ? Car le rouge me fait penser à Akainu, l’ex chien rouge William Lancaster. Et le blanc… C’est idiot à dire, mais je ne me pensais pas encore digne de reprendre le flambeau de la couleur blanche. John Pacifique…. L’ex ours blanc. Ne voulant pas faire part de ces pensées à Camille, je me concentrais sur un autre détail, à savoir la comparaison à un vampire. Là, ce fut moi qui fus clairement étonné. J’ai l’air si blanc que ça ?!!! Faisant mine de froncer les sourcils, je vins à approcher d’elle, l’air faussement menaçant, une main allant vers sa chevelure.

« Vampirique hein… »

Mon visage se pencha pour alors aller vers sa nuque et je fis exprès de la titiller. Mon souffle s’écrasa sur la peau de sa nuque, laissant croire à une possible morsure à venir, mais … Si la main titillait sa chevelure, ma bouche s’empêcha de mordre la zone pour rigoler. Je la titillais juste un petit instant avant de me retirer et lui faire un clin d’œil. Ultime mouvement, mon index vint « poke » son nez et me retenais de faire une blague du genre « Shiroasupirin ». L’aspirine blanc… En tout cas, ces idées de noms collent avec ma personne. J’étais heureux de voir que malgré notre « relation » elle sait être objective. Elle aurait très bien pu faire un clin d’œil à elle et dire Midoritokage. Mais non, elle avait pensé à autre chose et cela me faisait plaisir.

« As tu peur des morsures ? Hmmm... quelque chose me dit que non. »

Nous en venons à un sujet plus … complexe. Les Cinqs Etoiles. Laissant celle-ci parler, je me rendis compte qu’elle avait visiblement surtout conversé avec ma « boss » et les Thalassa, avant de mentionner une attention de la part de Silver. Cet homme cité deux fois semblait avoir une bonne influence sur son entourage. J’avais surtout hâte de le rencontrer, loin d’imaginer que l’Archer était déjà en relation avec.
Bref… Nous discutions et je vins à mentionner ma petite île personnelle où il serait bon de se retrouver en cas de besoin. Cela pourrait être notre point de rassemblement secret, ou un truc du genre. Celle-ci notait et je vins donc embrasser sa joue. Visiblement, celle-ci était toujours si timide avec cet état de fait. Si pour ma part je n’arrivais pas à m’y faire, j’agissais, car mon cœur me le dictait et j’espérais du plus profond de mon cœur que celle-ci puisse faire résonance avec moi. Mais ça, ça ne se commande pas, c’est l’avenir qui nous le dira.

Laissant filer le temps, je discutais avec elle de quelques détails supplémentaires. Que ce soit mes goûts vestimentaires, la musique ou d’autres sujet du genre. On faisait connaissance tranquillement, comme il se doit. Me détendant naturellement, quelques rares attentions venaient nous rappeler le fait que … on s’apprécie l’un l’autre. Une caresse au niveau de la main, un rapprochement léger, un regard… Tant de choses qui semblent insignifiantes et pourtant si fortes.
Malheureusement, le temps file et ne s’arrête pas. Même si parfois j’ai l’impression qu’il ralentit, il ne s’arrête pas et encore moins ne régresse. C’est donc la dure réalité qui me rattrape et quand je regarde ma montre, je me dis que la demoiselle va devoir bientôt repartir. Intérieurement je ne veux pas, mais je me suis juré de ne pas laisser ma vie privée influencer mon travail. Il en va de même pour le sien… Qui suis-je pour lui imposer quoi que ce soit ? Et surtout de la sorte ? La simple pensée de vouloir la garder proche de moi est suffisante, mais hors de question de l’enfermer dans une cage dorée. Alors je profite, je savoure chaque heure, chaque minutes et secondes qui passent.

« Je tenterais de passer dans le nouveau monde. On pourra s’organiser un entraînement. Un vrai cette fois-ci, sans soucis de paperasse. N’est-ce pas ? »

Faisant un clin d’œil au fait que la dernière fois elle n’avait pas pu se déplacer et m’avait surtout mis son subordonné dans les pattes, je souriais et continuerai de profiter de l’instant, jusqu’à ce que vienne le moment de devoir l’emmener de nouveau à la gare. Mon cœur battait la chamade depuis un moment et je ne m’en rendais compte que maintenant.



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Le souffle glissa sur son épiderme alors que le visage du maudit s’approchait de sa jugulaire, faisant mine d’être un vampire qui allait la morde. Faisant mine de caresser sa chevelure à l’arrière de sa tête, Midoritaka attrapa la chevelure du Nowaki afin de retenir toute tentative de pousser la blague jusqu’à mordre réellement la chair de la verte. Sa poigne était aussi ferme que quand elle tenait un fusil. Puis il se déroba pour mettre fin à l’incarnation du personnage vampirique avant qu’il ne touche l’extrémité de son nez.

-Il y a des morsures plus terrible que d’autres.

Parlait-elle au sens littéral ou figuré ? Est-ce qu’elle craignait la morsure de créatures gargantuesques et monstrueuses tel celles dont on racontait qu’elles peuplaient la terrible Titanomakhia perdus dans les eaux les plus lointaines du Nouveau Monde ? Ou c’était une morsure métaphorique ? Celle d’un sentiment, d’une oppression ou même d’une entité bien concrète qui prendrait le dessus sur certaines personnes ? Il n’y avait que des doutes à sortir de cette maxime. Les réponses ne seraient pas offertes en même temps que les questions et la patience était la maîtresse du savoir.

Finalement, les deux membres du duo continuèrent à échanger sur des sujets divers pour apprendre à mieux se connaître, développer leur connaissance de l’autre. Le temps défilait au rythme du sable coulant dans le tourbillon du sablier. Leur temps à eux était compté. Au terme de ces discussions attendait l’éloignement, les responsabilités de chacun d’entre eux, d’un côté la direction d’un Cipher Pol, de l’autre la vice-amirauté dans l’un des coins les plus dangereux de la planète.

-Oui si tu arrive à te dégager du temps pour venir au G-5 nous pourrons trouver du temps pour s’entraîner ensemble. Je pourrais aussi te présenter à Nelson et les autres officiers du G-5. En tout cas, restons en contact d’accord ? Disons appelons une fois toutes les semaines ou toutes les deux semaines pour se tenir au courant, se donner des nouvelles… Ou tout simplement dire que tout va bien et rassurer l’autre, proposa la Elkens.

Son regard trottinait vers le ciel où le soleil descendait affreusement rapidement. Il y avait des jours où les heures passaient en un instant et cela semblait être un jour de ce type. L’heure du départ approchait inévitablement. Il allait falloir tirer la révérence et retourner aux soucis militaires et à l’organisation des diverses stratégies discutés avec l’amirauté.

-Il va être l’heure Taito… Allons à la gare, déclara-t-elle avec une triste mine et le cœur qui commençait à se serrer malgré le fait qu’elle ne le désirais guère.

Leurs pas les mèneraient ainsi jusqu’aux quais d’où on ne tarda pas à voir apparaître le train des mers qui remontait ses rails flottantes droit en direction d’Enies Lobby. Il ne lui fallut que quelques minutes pour arriver à destination et s’arrêter. Observant les portes s’ouvrir, Camille se retourna vers le directeur qui était désormais son petit ami… Devait-elle son homme ? C’était des minauderies qui ne lui convenait guère.

-Il est l’heure Taito. Mon cuirassé doit déjà être paré à appareiller… N’oublie pas de m’appeler.

Ne sachant guère quoi dire d’autre, elle approcha son visage de celui du Nowaki et déposa doucement ses lèvres contre les siennes, sans aller jusqu’à enfourner sa langue dans la bouche de son homologue. Elle se détacherait de lui puis le regarderait des pieds à la tête avant de sourire. C’étaient leurs derniers instants ensemble avant une nouvelle longue séparation… Taito avait-il une dernière chose à dire avant que la verte ne disparaisse dans le wagon et soit porter par le cheval de fer jusqu’à l’horizon ?



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Mar 13 Avr - 18:38
Un simple café ?




Camile avait un caractère bien à elle. Tantôt douce, tantôt sauvage en un sens, je me plaisais à la sentir m’arrêter un instant comme si elle me prévenait de pas faire de bêtise. La regardant quand elle tira ma chevelure, j’écoutais sa tirade pour alors plonger dans son regard. Des morsures plus terribles que d’autres ? Que voulait-elle dire ? Faisait-elle référence à celles de son passé et du miens ? Qui nous a marqués au fer rouge ? Ou une autre façon de dire quelque chose en secret ? Quoi qu’il en soit, je maintiens mon regard en même temps que je me retire et soupire quelque peu. Elle n’a que trop raison. Certaines morsures sont bien pires que la mort elle-même, mais il ne faut pas penser à ça. Se le rappeler oui, mais ne pas y penser h24. Ce serais se griser la mine pour rien.

Par la suite, nous venons à discuter de plus belle et quand enfin on aborde le sujet de se revoir, celle-ci propose alors des choses. Rassuré de voir que je ne suis pas le seul à penser à des choses pour l’avenir, cela me réconforte dans l’idée que malgré le fait qu’elle se cherche, il y a une réelle envie de réussir. Après tout, elle pourrait essayer de faire ça pour ne pas me blesser, pour ne pas se sentir coupable. Mais mon instinct me dit que non, elle ne joue aucun rôle et sans doute est-ce pour ça que je suis sur un petit nuage. Pour sûr, Hotaru serait encore là, Violet présente aussi, tout deux ne me reconnaîtraient pas. Bien loin de la figure utra autoritaire et au visage si fermé à ses heures. En ce jour, en cette heure, Camille ne s’en rendait peut-être pas compte, mais elle m’avait donné là un second souffle de vie. D’une certaine manière, le lézard blanc – ou rouge, ou peut-être même vert – avait mué en ce jour pour sans doute être voué à évoluer avec le temps. En quoi ? Nous le verrons avec le temps en tout cas.
Un sourire léger apparu sur mes lèvres alors que je ne cherche pas à contredire la miss.

« Une semaine, maximum deux me parait tout à fait raisonnable. Enfin quand on peut… N’oublions pas nos priorités. »

Une façon de nous rappeler maladroitement que nous sommes soldat. Pourtant, une main vint doucement saisir la sienne et la serrer. Signe que dans les priorités, il y a les batailles contre les ennemis, mais aussi… celles du cœur. Qu’elle n’en doute pas, malgré le fait que je sois très occupé et elle aussi, il est hors de question que je l’oublie et elle peut compter sur moi pour être compréhensif.

« Je te sais en sécurité… Tant via tes camarades que via tes propres capacités Camille. Et de mon côté… Comme tu l’as si bien dit plus tôt … Aucun malheur ne me frappera. »

Une promesse. Mais à laquelle je veux croire. A laquelle je veux qu’elle croie. Je la sais forte, à mon tour de lui prouver que je le suis autrement que via des mots. Ma seule crainte la plus terrible serait qu’un homme ait l’idée de profiter de mon absence pour essayer de profiter d’elle. Pourtant, la crainte n’en est pas une, car je ne l’imagine pas être ainsi, à se laisser tenter par le diable. Tout bonnement car c’est elle le diable ! Blague à part dans ma tête, je laisse planner un silence jusqu’à ce qu’elle annonce la vérité le plus déplaisante de ce jour : il est l’heure bientôt.

Mon cœur se serre tout comme elle et j’avance donc jusqu’à la gare. Essayant de rassembler mes pensées, je marche à ses côtés. Observant les alentours, mais aussi la belle. Quelle journée. Quelles émotions… Pour sûr, avoir une personne qui me sollicite juste après ça, ce sera très difficile à gérer. Bref, les pas semblent lents, le temps ralentit d’une force telle que j’ai l’impression de figer dans le temps. Mais quand le monstre de fer arrive à la gare, je reviens à moi et la dure réalité. Elle et moi, on va devoir laisser des kilomètres nous séparer, des incertitudes nous ronger. Mais au fond, malgré ces maux, je sais une chose : y survivre ne nous en fera sentir que plus grand. Je ne vais pas jusqu’à penser que « l’amour est toujours gagnant », mais voilà, j’ai un certain espoir. Un grand pas avait été franchit aujourd’hui.

« Jamais ! »

Elle peut compter sur moi pour l’appeler si ce n’est pas elle. Et si un jour j’oublie, qu’elle soit rassurée, ce ne sera que pour lui faire une meilleure surprise en venant la rejoindre directement. Ce genre d’idées me traversait l’esprit et me firent sourire intérieurement. La voyant approcher, je l’embrassais donc en retour de façon chaste, car si nous sommes « ensemble », peut-on vraiment parler de passion ? Non… Cela vient avec le temps, avec l’envie. Il ne faut en rien brûler les étapes. Alors quand elle se retire et moi aussi, je vins à réfléchir un court instant et finalement me décider. Tandis qu’elle se retournerait peut-être, je viendrais à saisir doucement un de ses poignets pour l’interpeller.

« … Prends ceci. »

Saisissant ma petite arme faite main, je me dis qu’il serait peut-être symbolique de lui donner. Certes j’y tient, mais c’est là une preuve de grande confiance que lui confier ceci. Au fond, ce n’est pas le fait de vouloir améliorer son arsenal – elle n’en a point besoin et ce serait une blague que lui fournir cette arme là – mais bel et bien un gage de mon attachement envers elle. Lui donner ceci, c’est comme lui donner une part de moi, et j’espérais qu’elle le comprenne.

« Je serais … toujours avec toi comme ça. »

Fleur bleu un peu, j’en rougis sur le coup ne pensant jamais sortir ça à qui que ce soit. Je vins à me frotter doucement la nuque avant de chercher une excuse à la con histoire de me décoller de cette image de mec quasiment timide dans ce genre de situation.

« L… Libre à toi de l’améliorer hein… Comme tu vas pouvoir le voir, il y a de quoi faire alors… Si tu la démontes pour la remonter ensuite, soit indulgente sur ton jugement haha. »

Essayant de faire de l’humour, finalement, je vins à la regarder dans les yeux essayant de ne pas faire trainer l’embarquement. Il serait bête qu’elle soit réprimandée. Aussi, je vins à lui décrocher un énième baiser et fixer ses prunelles.

« … Prends soin de toi Camille. »

Une marque de fabrique, une demande qui devenait un peu ma philosophie. Une sorte de protection verbale envers elle. La laissant partir par la suite, j’assisterai au départ de la machine de fer et soupirerais alors, me faisant pensif. Quelle histoire. Une main se porta sur mon torse, ressentant cet organe vital pulser au rythme de mes pensées. La vie… Je la ressentais. Et si je sais qu’à tout moment les choses peuvent basculer, pour une fois, je me décidais à avancer et ne pas regarder derrière moi, car l’avenir c’est devant nous.



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Elle fut surprise lorsque lorsque le directeur laissa éclater un "Jamais !" qui attira à eux quelques regards interloqués par cette subite élévation de la voix. Sa passion se reflétait dans sa réponse spontanée et pulsatile. Après la dernière étreinte de leurs lèvres, l'Elkens sentit que Taito avait encore envie de lâcher quelque chose. Que pouvait-il encore ajouter à la situation ? C'est alors qu'il lui tendit l'arme à feu qu'il lui avait montré plus tôt. Surprise, elle s'en empara en souriant. C'était une façon de conserver un lien physique malgré la distance, savoir que l'autre possédait quelque chose à soit, un artefact à chérir, une relique concrète d'une relation qui se tisse. S'amusant de la gêne du Nowaki alors que pour sa part la verte se libérait progressivement de cette sensation, Camille en fit pas directement volteface. Plongé dans ses réflexions pendant plusieurs instants, elle hésitait à faire de même... Elle soupira finalement, comme si ses sentiments l'emportaient sur sa raison, à moins que ce ne soit l'inverse ? Plongeant sa main dans son sac, la Midoritaka en sortie un collier, ou plutôt un pendentif plat en bronze aux motifs floraux.

-Tiens... Gardes-le pour moi. Lorsque nous nous retrouverons, tout deux sains et saufs, tu me le redonnera.

Il s'agissait donc d'une incarnation de leur promesse de survivre aux épreuves de leurs carrières respectives pour se retrouver en dépit de la distance et des combats. Lorsque Taito l'aurait en main, il pourrait appuyer sur le petit bouton sur le côté pour laisser le pendentif s'ouvrir, comme une montre à gousset, et révéler un portait peint de la vice-amirale en tenue d'officier sur un siège en cuir qui observait la mer au travers de la fenêtre d'une cabine de capitaine. Avec son regard de tireur, le Nowaki pourrait cependant rapidement noter que les galons de sa cape d'officier indiquait le grade de colonelle et non celui de vice-amirale dont elle disposait aujourd'hui.

-C'est... C'est le sergent-chef Johan Wimles, un fils de peintre originaire de Saint Poplar qui avait dû arrêté sa formation et s'engager dans l'armée à la mort de son père, qui me l'a fait à l'époque... C'était un cadeau de la part de l'équipage pour fêter mon anniversaire du commandement du navire. Malheureusement, le sergent-chef Johan est mort le lendemain, fauché par le canon d'un équipage criminel que nous allions aborder... C'est un souvenir précieux pour me rappeler le lien qui me lie à ceux que je commande mais également que l'on ne peut pas fuir la tristesse qui en découle avec tout les morts que les combats imposent.

Essayant de dissiper l'air nostalgique que ces temps très lointains, avant même le lancement de l'âge d'or de la piraterie, lui imposait, elle finit par sourire et recula de quelques pas jusqu'à atteindre l'intérieur du wagon.

-Toi aussi prends soin de toi.

Les portes se refermèrent, cachant le visage de la haute gradée tandis que le train quitta le quai quelques instants plus tard, laissant derrière lui le silence, l'absence qui survint après les aurevoirs. La présence avait disparu pour laisser sa place aux souvenirs d'une compagnie qui était encore là il y a quelques minutes. Il fallait en retourner à la vie normale, au quotidien. La machine qui s'en allait vers l'horizon emportait le rêve, la réalité retombant telle la pluie qui menaçait de s'abattre dans la prochaine heure...

Dans le wagon, Camille Elkens regardait Enies Lobby s'éloigner tout en étant plongé dans ses pensées, tandis qu'un autre passager l'observait discrètement en souriant, visiblement satisfait...



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Un simple café ?




Le rendez vous touchait à sa fin. L’heure avait sonnée. Nous allions devoir nous séparer pour une durée indéterminée. Au fond, maintenant que les choses sont « officielles » entre nous, il y a ce sentiment que la distance sera vraiment ressentie. Une dépendance… Pourtant, si c’est un mal d’un côté, c’est aussi une preuve d’amour sincère. Regardant Camille, je tentais donc de lui donner un objet qui m’appartient. Une façon de lui donner une part de moi et que cette absence ne soit pas « insurmontable ». Cela peut paraitre enfantin, débile, futile… Mais pour moi, l’attachement était là et si de son côté le sentiment clair n’est pas encore né, j’espère pouvoir lui procurer ce genre de plaisir. Alors je donne mon pistolet rafistolé sans espérer quoi que ce soit en retour. Je ne voudrais pas qu’elle se sente obligé de quoi que ce soit.

Cependant, contre toute attente, elle fouilla visiblement son sac et sortit une sorte de pendentif. Observant celui-ci, je me demandais si s’était par exemple un truc qui contient une photo d’elle et sa famille. Quelque chose du genre ? Observant son design, je trouvais le pendentif très attrayant visuellement parlant et mon pouce passe sur les dessins aux motifs floraux. Voyant alors un bouton sur le côté, j’appuyais pour voir l’objet s’ouvrir et effectivement découvrir une certaine photo. Penchant la tête, j’admirais alors celle-ci, découvrant une Camille plus jeune. Et un détail me sauta aux yeux : son uniforme. Le grade inscrit dessus prouvait qu’il s’agissait d’une photo quand elle était encore jeune. Pourtant, je souris en observant la chose avant qu’elle ne me révèle le secret de sa photo.

Mon sourire se fait moindre alors que je la vois nostalgique. La vie peut être magnifique, mais prise aussi rapidement qu’un clignement d’yeux. Si de son côté elle avait perdu des amis du jour au lendemain, il en est de même pour moi et par cela, j’entends surtout la mort d’Hotaru. Fauché par l’enfoiré envoyé d’Erika lors de la bataille de Marinford. Le pauvre blondinet s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment… Et s’il savait me taper sur les nerfs, il était aussi un ami cher avec qui j’ai eu bien des aventures. Son souvenir me fait soupirer un bref instant alors que Camille e retrouve le sourire. Il faut y aller, telle est la vie. Je la vois reculer donc et les portes se referment quand elle m’a souhaitée de prendre soin de moi. Instinctivement, ma main se pose sur la porte sans pouvoir l’ouvrir. Puis … Le monstre de fer se met en marche. Lentement, mais sûrement. C’est terminé me dis-je. Le moment prend fin, la pause est finie, désormais il faut revenir à la réalité. Soupirant un long moment, je serre dans ma main ce précieux pendentif jurant de m’en charger comme la prunelle de mes yeux. Le mettant autour du cou et le cachant sous mes habits, finalement je vins à faire demi-tour.

« … »

Une pensée volatile s’envole pour aller à Camille. Plus que jamais, mon sentiment pour elle était plus fort. Officiel désormais et peut-être qui sait… Partagé ? Clairement partagé ? Oui il y a des risques, mais je les assume entièrement et au moins, je n’aurais pas de regrets à avoir. Je l’ai aimé et l’aimerai toujours. Au final, le café était sucré !

Essayant de me remettre de mes émotions, je vins à doucement saisir mon escargophone et composer un numéro tout en marchant. Me rendant vers mon bureau où je ne pensais y trouver personne. Maintenant que cette parenthèse est passée, je me dois de reprendre le service non ? Tout comme elle aussi se jettera dans la bataille demain. Composant un certain numéro, je contactais un des hommes d’Iralia à savoir Ecbert pour essayer d’avoir des nouvelles au sujet de certaines choses. Sur un appel protégé bien entendu.

« Bonjour Ecbert ? J’espère ne pas déranger ni vous, ni Iralia. Je venais au sujet de mes demandes, ces dernières sont-elles bien validées suite à la finalité de ma mission ? Je ne m’impatiente nullement, cependant, je voulais m’assurer que les choses étaient bien en ordre. Et au passage, est-ce que Iralia a d’autres affaires à me confier ? »

Suite à cet appel si la conversation ne s’éternisait pas, je contacterais ma sœur afin de bien lui rappeler le plan. A savoir aller trouver Archer pour lui confier mon message. Ou plutôt… M’assurer qu’elle soit déjà en route. Une fois ceci fait, je viendrais à aller à mon bureau pour etre tranquille et préparer l’arrivée prochaine d’Yzis. Après tout, il me faudrait lui préparer un certain « parcours » pour justifier une montée en grade rapide. Ainsi qu’à mes autres coéquipiers.
De plus, il me fallait gérer deux choses en parallèle : la fameuse rêverie. Mais aussi les territoires pour servir de cachette à la néo-marine.



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Mer 14 Avr - 20:12



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Ecbert Wessex "La Prescience d'Iralia"

Ecbert retint un soupir et garda sa contenance.

-Nous avions déjà une réunion prévue pour aborder certains sujets dans les jours à venir, mais si vous voulez l'avancer appelez moi lorsque vous serez à votre bureau, à moins que vous y soyez déjà, je devrais avoir du temps libre pour noter vos demandes et les transmettre à la discussion du Conseil des Cinq Etoiles. Quant aux affaires qu'Iralia vous à confier pour le compte de l'ancien directeur, vous devriez maintenant être en mesure de discuter de l'oubli potentielle d'anciens dossiers avec le secrétariat du CP5 et les archives. Si vous voulez bien m'excuser...

Quel était cette réponse qui n'avait rien à voir avec ce que demandait Taito ? C'était en réalité un rappel à l'ordre. Les murs ont des oreilles et parler de projets confidentiels sans être certains d'être dans un endroit sûr pouvait être suicidaire, surtout en considérant que Lars semblait avoir une certaines emprise sur Enies Lobby. Même si jamais il était déjà dans un endroit sûr, il aurait dû le spécifier d'entré de jeu et Ecbert préférait prendre ces précautions plutôt que de perdre leur infiltré. Si jamais le Nowaki rappelait depuis son bureau et spécifiait bien qu'ils étaient à l'abri des écoutes, la voix d'Ecbert se ferait murmure.

-Si vous êtes certains qu'il n'y a aucun micro ou caméra caché dans votre bureau... Nous avons préparé la réponse à vos exigences, néanmoins je dois vous rappelez que la mission qui vous a été confié doit être mener à bien. Vous ne nous avez pas rapporter de preuves de perfidies de Lars et si jamais il découvre que vous ayez obtenu la moindre aide de la part d'Iralia, ce qui serait flagrant si l'on vous fournissez les trois alliés et les deux navires ou même un seul de chaque, vous seriez fortement soupçonné, bientôt découvert et un homme mort. Dans votre propre intérêt, je vous demande d'être patient à ce sujet et d'en avoir fini avec votre infiltration auprès de Lars avant de récupérer le fruit promis de ce travail. Evitez également de m'appeler trop souvent et surtout vérifier toujours d'être à l'abri d'oreilles indiscrètes.



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