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Sam 14 Nov - 21:37
La Lame des Dieux
« Cher Seiryuu, ici ton disciple Sakuga. Je t’écris ses mots pour te dire que j’ai enfin réussi à prendre conscience et comprendre ce qu’il me fallait pour m’améliorer encore. J’ai beaucoup réfléchi au test des Quatres Bêtes. J’ai également réfléchi à tout les enseignements que tu m’as donné. Je pense qu’aujourd’hui désormais je suis prêt à aller de l’avant et à dépasser tes espérances. Je suis prêt à passer à un stade supérieur. Il ne me reste plus beaucoup de temps avant de devoir partir poursuivre la mission qui m’incombe. J’espère que l’entraînement de Mia se passe à merveille, je vous envoie toute mes prières. »
Avançant alors petit à petit dans un endroit reculé à l’abri des regards de l’Archipel Shabaody, le bretteur avait trouvé un lieu parfait pour s’entraîner sans donner plus de nouvelles supplémentaires à la marine en place. Il devait progresser et maîtriser un stade supérieur de son haki, c’était le chemin qui lui était réservé. Il s’était concocté une série d’exercices n’étant certainement pas ce qu’il aurait fait de base s’il devait continuer sur la voie de repousser ses limites. Il en avait déjà pris conscience que tout les grands combattants de ce monde possédaient certainement une maîtrise avancée. Il l’avait observé les derniers jours en combattant Ishtar et il y a déjà quelques mois en combattant aux côtés de Meredith Helmaroc. Il avait pris conscience qu’il pouvait aller plus loin que ce stade qu’était la maîtrise standard en regardant ces deux femmes faire exploser tout leur potentiel.
« Bon Kumo no Namida, tu as déjà un nom. Tu seras pour notre famille, la grande sœur même si tu es la dernière arrivée ! Hmmmm tu seras Yamato le petit frère de Kumo no Namida ! Vous mes armes, nous allons passer un moment difficile ensemble mais je vous promets nous en sortirons plus forts hahah parole de Sakuga, votre bretteur ! »
Le sabreur entamait un long monologue où il exposait ses idées en parlant à ses armes. On le traiterait sûrement de fou si quelqu’un le voyait mais il s’en fichait. Il avait pris la décision d’adopter un style de vie similaire à celui de son maître Seiryuu, le spécialiste du Bushido. Les samouraïs qui suivaient la voie du Bushido élevait leurs armes comme des frères ou leurs propres enfants selon le senseï du Keigo. Il voulait donc faire la même chose, il était après tout l’artiste qui les sublimait à travers leurs différents affrontements. Si il avait maîtrisé la force qui se trouvait à l’intérieur de son corps, la couleur de l’armement c’était aussi grâce à ses armes. Son projet n’était que de faire qu’un avec elle et devenir un seul et unique être, c’était la seule façon qu’il avait imaginé pour dépasser le stade qu’il avait atteint aujourd’hui.
« Commençons par un exercice du Gi. »
Il voulait d’abord soumettre son corps et son maniement des armes à un entraînement rude pour les dompter. Si il devait travailler certains aspects des vertus du Bushido que son maître lui avait enseigné celles dont il avait besoin le plus était le Gi et Rei. Ces deux vertus lui importaient plus que tout dans son développement et son entraînement afin de devenir un véritable samouraï. C’est donc pour entraîner son Gi que le bretteur se renforçait en boucle ses deux lames à l’aide de son fluide offensif pour frapper s’entraîner à abattre sa lame par un simple coup de kendo. Il n’oubliait pas l’importance de cette exercice, un seul coup manqué et c’était un échec le plus total. Il essayait en boucle de trancher la même entaille la rendant ainsi toujours plus profonde de la même manière. Cet entraînement devait prouver au Keigo qu’il avait désormais atteint une certaine maîtrise de sa rigueur nécessaire pour faire de son haki de l’armement une nouvelle puissance.
Si l’exercice semblait répétitif au bout d’un moment, celui n’en restait pas moins plus qu’intéressant et subtile. Les règles du jeu étaient simple après tout, si il abandonnait comme ça, il n’aurait plus aucune marge d’évolution et c’était quelque chose qu’il n’acceptait tout simplement pas. Le Keigo n’avait pas arrêté de combattre. Il ne s’était pas arrêté de s’entraîner et ne s’était pas accordé une once de repos, affûtant ainsi toujours plus sa façon de comprendre comment son haki fonctionnait. Son corps répondait et changeait au fur et à mesure de cet entraînement. Si il était d’habitude impatient, il fallait qu’il canalise ce côté de son caractère afin de devenir plus précis plus chirurgical. Persévérance rimait avec patience et c’était ainsi que le bretteur comptait progresser et améliorer sa maîtrise de la couleur de l’armement.
Du sang coulant des mains du bretteur à mesure qu’il serrait de plus en plus fort son arme. Il ne fallait pas qu’il abandonne, il ne fallait pas qu’il lâche. Il transformait les ordres qu’il donnait à son haki de l’armement progressivement passant alors de « Renforce-moi » à « Tranche-le ». La différence était assez notable pour le Keigo, il demandait à son haki d’aiguiser sa lame de la rendre plus tranchante que jamais. Il posait des questions à sa force intérieure à sa puissance afin que celle-ci grandisse. Multipliant les ordres donnés à son haki pour qu’il devienne bien plus dangereux plus tranchants que jamais.
« Tranche. Découpe. Déchire. Mon Haki, repousse toi aussi tes limites que nous puissions continuer à évoluer ensemble. », disait-il. « Je serais le plus grand épéiste de l’histoire. Réponds-moi, réponds à mes attentes Busoshoku no Haki !!! »
Des larmes et un sourire se dessinaient peu à peu sur le visage du bretteur. Il priait son dieu, il hurlait au nom du gouvernement mondial pour que celui-ci lui accorde la force. Il voulait se dépasser, il voulait devenir un modèle pour tout ceux qui prendrait le même chemin que lui. Si le saint-gouvernement mondial avait réussi à lui pardonner ses péchés alors il réussirait à briser son cocon et devenir la lame aux services des dieux.
C’est ainsi en poursuivant son exercice sans relâche, sans se préoccuper de la douleur qui lui martyrisait le corps et les muscles. Il ne lâcherait pas l’abandon était synonyme d’échec et cela ne faisait pas partie du vocabulaire du nouvel homme qu’il était. Il avait réussi dans un premier temps à créer une protubérance de haki sur sa lame, il fallait maintenant lui donner une forme appropriée à la bataille. Il voulait continuer à se concentrer sur l’ordre qu’il donnait de trancher à son haki. Il n’y a que de cette façon là que le Keigo pensait qu’il pourrait découper avec cette masse de haki sans forme particulière qu’il avait réussi à créer. Il voulait créer de véritables lames, des lames noires symbole d’une punition divine que les dieux auraient confié à son exécuteur.
« Gouvernement Mondial, permets-moi un instant à moi ton serviteur de me servir de l’arme que tu nous as béni dans ta sainte grâce. Laisse-moi revêtir un aspect démoniaque afin de devenir l’arme avec laquelle tu punis les hommes du manque de respect qu’ils peuvent montrer à ton égard. Permets-moi de devenir meilleur pour mieux te servir ! », criait-il alors qu’il essayait de matérialiser de nouveau la masse de haki sur la Larme des Nuages.
Après tant d’efforts, il avait enfin réussi à la créer, cette lame même si elle n’était pas réellement tranchante. Est-ce que le bretteur se contentait de cela ? Bien sûr que non ! Il voulait continuer à la faire évoluer et la faire grandir pour lui donner cet aspect tranchant. Il fallait qu’il s’entraîne encore avec elle pour créer une entaille encore plus profonde dans l’arbre qui se trouvait en face de lui. Combien de temps, il n’avait rien consommé ? Combien de temps, il s’était entraîné, même en épuisant ses réserves de haki, il ne prenait pas de repos. Il continuait sans repos, sans relâche à frapper comme si maintenant c’était plus un automatisme qu’un mouvement qu’il s’imposait. Il n’y avait qu’un seul secret dans cet entraînement, dans ce progrès qu’il avait fait c’était la détermination de continuer.
« Meredith, Ishtar, Mia, Samael, Seiryuu, Théodore, Gozen. Donnez-moi votre force, donnez-moi votre puissance. Aidez-moi à exploser, aidez-moi à montrer à tout le monde la puissance d’un homme qui s’est repenti ! », pensait-il. « Raki, Akira, Ghetis, Caligula. Mes anciens frères d’armes, je vous dépasserais tous, je vous montrerais la force que j’ai pu obtenir par moi-même. Contemplez le Busoshoku no Hakujin ! »
A mesure qu’il hurlait ses paroles, le bretteur coupa l’arbre en deux. Son pouvoir c’était enfin transformé pour donner le résultat qu’il espérait tant depuis un moment, celui de pouvoir trancher absolument tout ce qui se trouvait sur son chemin. La lame de fluide offensif qui s’était accroché à la Larme des nuages était d’un noir où ruisselait par-ci par-là un liquide rougeâtre. Était-ce du sang ? Non. Ce n’était que la manifestation physique que le haki de l’armement du bretteur. Il avait réussi à forger par lui-même sa lame de dieu, sa lame venant d’un pouvoir qu’il avait habilement travaillé.
Rengainant alors son épée en ayant désactivé sa maîtrise avancée sur l’arme.
« Je vous rendrais fier de moi tous. Je serais la lame de Dieu, celle qui exécutera les pécheurs et les hérétiques. Je serais la lame qui accordera le pardon, qui offrira la rédemption et à défaut je serais la dernière chose que les traîtres à ma nation verront. »