Amiral Wakai Tsuki "Sorafuka"
Amiral de la Marine

On lui transféra promptement l'appel, étant donné que Sergueï et les autres responsables de Marineford étaient déjà occupés.

-Vice-amiral Gratz, je vous écoute.

Amiral Wakai Tsuki "Sorafuka"
Amiral de la Marine

Wakai récupéra les documents parlant de cette affaire dont il n’était pas vraiment au courant jusque-là. Ecoutant tout en lisant le rapport, il découvrit l’atrocité de cette bataille qui avait eu lieu pour cette île sans intérêt.

-Mes condoléances pour vos pertes vice-amiral. C’est fâcheux ce qui est arrivé et le piège qui vous a été tendu. Les Calamity Sisters… Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu affaire à elle directement. Je regrette fortement de ne pas avoir pu intervenir, déclara-t-il bien qu’il était conscient qu’on ne l’aurait pas fait se déplacer pour simplement sauver Pocus Island sans que la présence de ces ennemis de haut calibre soit connu.

C’est alors qu’il fut mention de la Purge. Sorafuka haussa un sourcil, ayant du mal à comprendre le rapport.

-Pocus Island n’est même pas à porté de vue de Shabaody. La Purge se concentrait uniquement sur l’archipel et ses zones de non droits qui étaient des zones bien plus dangereuses. De plus, Pocus Island était encore sous protectorat gouvernementale à ce moment-là. Si je m’en fit au rapport, l’île a été capturé quelques jours avant votre arrivé à la base de Shabaody.

C’est alors qu’il devait évoquer un aspect bien triste mais qu’il devait assumer. C’était l’un des amiraux et il était dans ses fonctions d’accepter que ce genre de chose était dans ses responsabilités, lui l’officier supposément parfait.

-Nous n’avons pas assez d’effectif pour placer de grosses défenses sur toutes les îles qui sont sous notre protection. Pocus Island n’étant pas trop loin de Shabaody, elle tombe dans sa juridiction. De plus, il a toujours été considéré que cette île ne possédait pas beaucoup d’intérêt mis à part ses défenses naturelles. Même tenir la position sur de longues périodes est extrêmement complexe puisqu’il faut parvenir à importer du ravitaillement en dépit des défenses naturelles. C’est un bastion presque imprenable mais trop difficilement tenable à moyen terme. L’état-major pense qu’a aucun moment ils n’ont envisager pouvoir tenir l’île indéfiniment et que toutes les restaurations et défenses qu’ils ont installer servaient à protéger leur prise d’otages ainsi que réduire considérablement les troupes de la Marine en cas de tentative de suavetage.

Il marqua une pause.

-Je comprends votre frustration et votre peine vice-amiral Gratz. Il est vrai que c’est révoltant que ce genre d’événement arrive, mais nous ne pouvons pas assurer une protection aussi poussée à des îles trop mineurs, autant par ses ressources, sa population et ses désavantages découlant pourtant de ses quelques intérêts. Si nous nous éparpillons ainsi, les pays les plus peuplés et les points de défense important à tenir tomberaient sous les coups de l’ennemi.

Il espérait avoir été suffisamment clair. Pocus Island n'avait définitivement d'intérêt pour personne, encore plus désormais. Elle deviendrait une île déserte.

Amiral Wakai Tsuki "Sorafuka"
Amiral de la Marine

-La vie est au-dessus de tout. C’est justement pour cela que l’on prend ces décisions vice-amiral Gratz. Est-il mieux de mettre en danger des millions de vie plutôt que de parier que les centaines qui sont en situation dangereuses pourront être sauver par une bonne réactivité de nos services ? Nous avons la charge de toutes les vies du Gouvernement Mondial. C’est malheureux à dire mais pour pouvoir assurer la protection de la majorité d’entre eux il nous faut faire des concessions qui tournent parfois en sacrifice.

Mais néanmoins Sorafuka n’aimait pas un aspect de cette discussion. Y avait-il de la mauvaise fois chez l’ancêtre.

-Je suis désolé de vous le dire vice-amiral Gratz, mais votre gestion de l’opération a causé de nombreuses pertes qui auraient pu être éviter avec une stratégie différente. Le vice-amiral Sakuraba Yu planchait d’ailleurs sur un plan après que Marineford a été mis au courant, mais il est arrivé après vous sur place. De plus, il est fait mention que l’amiral Kurohebi vous a trouver des soldats en s’adressant au général des armées. Nos ressources militaires ne sont pas illimitées compte tenu de la taille du territoire que nous avons à défendre. Tous les soldats que vous recrutez pour vos groupements personnels pourraient justement servir à protéger des lieux aux défenses humaines réduites. Si la vie humaine vous tient autant à cœur qu’à nous, pensez à vous détacher de certains de vos hommes afin de les envoyer sur différents points sensibles et les charger de protéger ces lieux. De plus ils pourront vous demander votre assistance plus facilement en cas de besoin, multipliant les chances de recevoir des renforts rapidement en cas de problème.

Un soupire quitta les lèvres de l’amiral.

-Nous vivons des drames tout les jours. Il ne se passe pas une fois sans que l’on repense à tout les camarades que l’on a perdu sur la route. Vous n’avez pas été présent lors du désastre de Merveille et quand Centes Decima nous a tous transformer en pions à son service. Lorsque nous sommes sorties de cet état, nous avons dû vivre avec le fait d’avoir blesser et tuer certains des nôtres. Ces blessures profondes ne nous ont pas quittés depuis, que ce soit pour moi, l’amiral Aokiji ou même l’ex amiral en chef Kizaru qui a refusé de retrouver son ancien poste à cause de cela et de la responsabilité de l’opération Merveille qui planait sur lui. Soyez bien assuré que nous avons pleinement conscience de la valeur de chaque vie et que nous faisons tout notre possible pour en préserver le plus possible, que ce soit les civils ou même nos hommes.

Amiral Wakai Tsuki "Sorafuka"
Amiral de la Marine

-Je suis heureux d'avoir pu vous aider, même si ce fut sur un sujet si grave. Encore une fois toutes mes condoléances. Je suis de tout cœur avec vous dans ces moments difficiles. Le poids des responsabilités est souvent très lourds à porté.

Il resta silencieux quelques instants afin de voir si Nils avait encore quelque chose à dire.

-Bon courage, conclurait-il avant de raccrocher.