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Mer 28 Juil - 22:29
Heureuse nouvelle
La rencontre entre deux sabreurs est souvent un moment très enrichissant. Tant pour les bretteurs que pour de possibles spectateurs. Si du côté du Keigo il désirait analyser, voler et s’approprier le style de combat de l’ennemi pour s’améliorer, moi je voyais les choses autrement bien que ce soit semblable. Je ne cherche nullement à m’approprier le style de l’adversaire, simplement apprendre de mes erreurs et consolider mon style par la suite. Et aujourd’hui, devant le style du jeune homme basé sur la vitesse, je me rendais compte que devant des attaques rapides, je me mettais plus sur la défensive que l’offensive. Il me faudrait travailler ça et faire en sorte que je puisse être plus réactif, plutôt qu’attendre la fin d’un assaut pour contre attaquer. Restait à voir comment ? En améliorer mon observation ? En augmentant mes réflexes ? Ou peut-être en consolidant mon endurance ? Telle était la question.
Bref, lui rendant la politesse, je remarquais que pour contrer mes nombreuses lames d’air fines, il avait dégainé un deuxième katana. Me contrant, j’espérais qu’il renvoie des coups, mais … Il reprit la parole. Et très vite, le message fut clair : il désirait mettre en pause cette passe d’arme. Les raisons étaient louables, mais cela restait malgré tout un « abandon » en tout début. Moi qui imaginais offrir plus à celui-ci et recevoir tout autant, me voilà déçu pour le coup. Mais ne laissant rien transparaitre, je rangeais mon arme tandis qu’il restait sur sa garde. Le voyant ranger aussi ses armes, je me détendais et hochais alors la tête. S’il désire en finir ici, soit, c’est son choix, je me dois de respecter. Après tout, cela m’arrange qu’il soit « rassasié ».
Le laissant alors parler, de nouveau le côté rêveur fit surface et m’arracha un faible sourire. Il tenait visiblement à ce que nous deux, en devenir d’être les plus grands sabreurs, nous nous affrontions. Et si la vie de famille calmait mes ardeurs, je ne pouvais oublier mon rêve d’être le plus grand sabreur et donc de devoir défaire toute personne qui voudrait ce titre. De ce fait, lui et moi étions destiné à nous affronter. Bien que ce ne soit pas uniquement pour cette raison, celle-ci était bien plus alléchante et plaisante que de part le fait que nos factions soient opposées. Alors…
« Un rêve bien utopique que voilà… Mais je ne peux qu’accepter. Retrouvons-nous au sommet. »
Je m’en voulais presque de devoir lui cacher la vérité et donc ne pas pouvoir lui assurer qu’on se retrouverait sans doute prochainement dans d’autres circonstances. Mais c’est ainsi… Parfois, il faut faire des concessions et là, c’était le cas ! Face à face, je vins alors à sourire un peu plus et tendre une main vers celui-ci. Serrant sa paluche s’il me la donnait, c’est sur ces mots que je le laisserais filer. Moi aussi de mon côté, je me devrais de partir pour rejoindre mon amie.
Bien entendu, je me devrais de faire attention et c’est avec le haki de l’observation déployée que je ferais en sorte de sonder si je n’étais pas pisté ou non. Ceci fait, je rentrerais donc auprès des miens pour leur raconter ce qui venait de se passer, une sacré histoire quand on y pense.
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Shiki M. Eiki
Sakuga Keigo
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Jeu 29 Juil - 13:25
La Lame de la Justice et le Bouclier des Opprimés [14]
Le bretteur serrait alors la main de son adversaire du jour en souriant. Une promesse et un lien futur entre cet homme qui serait définitivement primé si il voulait vaincre Mifune. Un combat de légendes attendrait alors ses deux hommes d’ici quelques années. Cette idée poussait le bretteur à l’excitation, à l’impatience pour se dépasser et poursuivre son entraînement. Il était motivé à poursuivre son rêve et à devenir l’épéiste le plus fort de l’histoire.
« Rendez-vous au sommet de ce monde. »
Avec un mouvement de soru, il rejoignait tranquillement l’embarcadère de l’île où l’ancien mercenaire en armure l’attendait. Le bretteur souriait en voyant que son ami l’avait attendu pendant tout ce temps pour partir dans la direction de Graou Island. Dans quelques heures, ils seraient arrivés à l’endroit qui les avait accueilli puis ils se mettraient de nouveau sur le champ de bataille pour défendre les habitants d’Arma de la sauvagerie des nuits de Graou Island.
Qu’est-ce que l’avenir pouvait réserver au bretteur ? Savais-t-il qu’il avait rencontré en vérité Shiki M. Eiki, qu’il l’avait combattu sans le savoir. Changerait-il d’opinion sur la révolution et sur leurs idéaux ? Le constantiniste priait pour eux aussi après tout, qu’il comprenne qu’il ne faut pas affronter le gouvernement mondial pour le changer mais agir avec lui en le changeant de l’intérieur. C’était comme ça que le symbole du divin évoluait, ce serait comme ça que le monde changerait.
Une prière en la gloire de ce gouvernement, il serait sa lame, il serait celui qui rendrait la justice de cet être divin. Il en était convaincu et c’était cela la route qu’il avait choisi, il serait dans quelques mois récompensés pour sa foi...
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Sakuga Keigo
Shiki M. Eiki
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Jeu 29 Juil - 15:04
Heureuse nouvelle
Cet instant avait duré moins longtemps qu’imaginer. Déçu ? Sans doute un peu. Cet homme avait montré un certain potentiel – en plus d’être bon pour discuter – mais en mettant si vite à l’exercice, j’avoue rester un peu sur ma faim. Mais je ne pouvais pas m’amuser à le retenir, surtout si c’est pour briser une couverture qui portait ses fruits jusqu’à maintenant. En jouant la comédie ainsi et sans doute grâce à mon « changement » physique, je serais tranquille jusqu’à ce qu’un potentiel « up de prime » vienne briser cette tranquillité. Mais nous n’en sommes pas là. L’heure est au repos visiblement alors après avoir salué mon adversaire, celui-ci s’en retourne aux siens et je fais de même tout en assurant mes arrières.
Retournant au « temple » qui fait guise de maison et de cachette pour moi depuis quelques mois maintenant. Alibaba fut rassurée de me voir revenir en un seul morceau. Et pour la rassurer d’autant plus, je vins à lui raconter ce qui s’était passé. Ce Keigo ne semblait pas être un mauvais bougre, mais il reste un marine. Restait à voir quel chemin il prendrait. Resterait-il sur le droit chemin ? Ou se laisserait-il influencer par des choses qui nous font flancher ? Si sa base semblait solide, on n’est jamais à l’abri de malheurs ou autres moments difficiles et d’ailleurs, cela me renvoya à ma propre situation. En tant que révolutionnaire et donc ennemi du gouvernement, il peut se passer des choses à chaque instant. Un assaut, une attaque surprise, une tentative d’assassinat… Le gouvernement ne recule devant rien pour écraser autrui, y compris taper sous la ceinture.
Bref… Me faisant pensif, finalement, c’est un doux sourire qui apparu légèrement sur mes lèvres et cela intrigua la demoiselle. Me posant alors des questions pour savoir à quoi je pensais, je vins à me dire que je pouvais le lui annoncer non ? Après diverses paroles pour noyer le poisson et faire une transition, je vins alors à le lui dire.
« Et d’ailleurs en parlant de nouvelles… Komari a appelé ce matin. » « Oh ? Et alors, comment se sent-elle ? Ils ont trouvé ce qui n’allait pas ? Je suis sûr que Pita a fait des merveilles encore, ou un de ses collègues. » « Et bien rien d’affolant en fin de compte. Komari est … enceinte. »
Et là, ce fut le bug chez la demoiselle. Elle prit cela pour une blague, mais en voyant mon sourire affichant clairement un rayonnement solaire – ou plutôt lunaire vu l’heure qu’il était – celle-ci finit par redescendre sur terre et sautiller sur place devant la nouvelle qui ne tombe pas tous les jours ! Les félicitations pleuvaient et le moins qu’on puisse dire, c’est que cet excès de joie était idéal pour décompresser de tant de choses en si peu de temps. Si ça se trouve, si nous avions mal joués, nous serions capturés à l’heure qu’il est ! Mais il n’en était rien. Et comme souvent, Alibaba trouva des mots précis pour me faire plaisir et sans le savoir, elle tua une de mes craintes qui naissait un peu en tête.
« Je suis sûr que tu feras un père formidable Shiki. »
Devant un tel encouragement, je ne pu que la remercier et la câliner. La famille… C’est quelque chose de précieux, c’est notre essence, notre cœur. Et dans des moments comme ceux-ci, cela ne fait que renforcer ma force. Je sais pour quoi et qui je me bat et c’est juste ! Pour eux, je donnerais ma vie ! Voilà la réalité qui se doit d’être retenue ce soir.
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