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[Présent] Un verre après l'autre ! [PV - Marvin D. Ox]
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Dim 15 Aoû - 19:36
Un verre après l'autre !
avec Marvin D. Ox

North Blue s'était imposée comme mon nouveau terrain de jeu, ce serait mentir de dire que je n'ai pas des vues sur cette mer. Pour régner en prédateur tout en haut de la chaîne alimentaire, il faut bien commencer quelque part. West Blue était sous le joug du Roi Fou, dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis un certain temps. Je me contentais donc de manœuvrer pour mes propres intérêts et ceux-ci se trouvaient maintenant sur North Blue. Mais contrairement à tous les autres je ne veux pas conquérir et régner sur des îles entières. Trop de responsabilités, trop de paperasse. Moi je préférais naviguer dans des eaux plus sombres à l'abri des regards. C'est ce qui m'a toujours réussi, c'est bien pour ça que je me contente de second rôle. Et puis honnêtement, si c'est pour jouer les gros bras en conquérant des îles totalement inutiles parce que c'est trop super méchant de tout cramer sur son passage, bof. Parce que si je fais ça où je vais bien pouvoir aller pour m'en jeter un ? Et oui ! On ne pense pas à ça ! Si demain je dois raser un village entier pour atteindre mon objectif, je le ferais, mais si je peux éviter, arriver à mes fins et profiter d'une petite bouteille à l'œil en plus. Je prends !
En attendant je me retrouvais sur Shivering Island pour affaire et je dois admettre que cet endroit avait son charme. Végétation inexistante, soleil aux abonnés absents et en plus de ça les habitants avaient droit à une anarchie. Aucun gouvernement digne de ce nom n'était parvenu à se distinguer, ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. Pour autant cela n'empêchait pas la présence d'une base de la Marine, heureusement je n'étais pas assez connu pour m'attirer des ennuis. Au contraire du type que je recherchais, une raclure de la pire espèce qui fait dans l'esclavage. Moi tout ce que je voulais c'est mettre la main sur son boss et récupérer son trafic. Une entreprise qui peut paraitre osée et risquée, mais si je veux me faire un nom il me faut une bonne base de travail. Et mon plan était audacieux, car si je comptais faire dans l'esclavage, je comptais aussi me distinguer. L'idée de génie ? Laisser penser aux esclaves qu'ils ont le choix, qu'ils sont libres, ainsi ils travaillent non pas par peur, mais par respect. Bon je sais c'est un peu alambiqué comme concept, mais pourquoi pas ? Si je parviens à monter mon petit bisness sur North Blue, à ma façon, je devrais pouvoir avoir la main mise sur cette mer. Tout ça est encore très loin, mais un pas après l'autre je compte bien y arriver.
Les vieilles habitudes ont la vie dure, c'est dans un bar que je devais retrouver mon contact. En solo pour cette opération, j'escomptais ne pas trop trainer par ici. La présence de la Marine complique les choses, mais j'ai entendu dire que le boss de mon contact avec une cache dans les environs. Je pense que pour attirer son attention c'est un bon début. Puis selon ce que je trouve dedans je pourrais me faire un peu de Berrys. Si tout se passe bien je fais d'une pierre deux coups et avant la fin de la journée je me serais rempli les poches.

— Je te sers quelque chose mon mignon ? Lança une serveuse aguicheuse aux formes très généreuses.
— Il faut que je reste concentré… alors une bouteille de rhum et si j'en commande une deuxième, alors… et puis oubliez ça ! Tournée générale !

La clientèle du bar ricana en levant son verre à ma santé. Une soirée qui ne faisait que commencer et voilà que j'offrais déjà une tournée à ces alcooliques notoires. C'est une façon comme une autre de se fondre dans la masse. Moi tout ce que je veux c'est rencontrer mon contact, profiter de quelques bouteilles, peut-être même me trouver de la compagnie pour la nuit et mettre la main sur la cache de l'autre tâche. Ensuite ? J'aviserais sur le moment. Comme pour la picole, un verre après l'autre. Une fois saoul il sera toujours temps de s'inquiéter. En attendant je patiente comme je peux, car il a déjà une demi-heure de retard. Et si je n'étais pas seul sur le coup ? Ou pire encore, si quelqu'un avait décidé de contrecarrer mes plans. Je n'ai pas bu une goutte et voilà que je suis déjà paranoïaque ! Mais j'avais un mauvais pressentiment pour cette affaire et ça n'avait rien à voir avec la crasse de cet endroit malfamé…

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Marvin D. Ox
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Lun 16 Aoû - 17:20


La fin de la journée se faisait ressentir sur la mer sombre, forçant le blond à refermer les pans de son imperméable de manière frénétique pour se protéger du froid. Le vent était bien plus glacé, le soleil déclinait à l’horizon et la vue de Shivering Island confirmait les dire du vieux loup de mer qu’avait décidé d’engager Ox sur la dernière île.

Il regardait les courbes de l’île apparaitre d’un œil inquiet. Serait-il capable de trouver quelque chose d’intéressant là-bas ? Ses doigts pianotaient sur le manche de son arme, démontrant une inquiétude certaine.

Le propriétaire du navire avait vaguement expliqué que c’était le plus loin qu’il pouvait le mener en échange des quelques Berry’s offert et faute de vider complètement sa bourse, c’était la meilleure des options pour l’instant. Acceptant sur le champ, on lui avait alors raconté les histoires et légendes entourant ce lieu où le soleil ne frappe jamais. Chose qui lui avait alors bien plu, étant lui-même d’une île où cet astre puissant n’était pas des plus présent, il voyait l’opportunité comme une chance de se reposer les yeux et de ranger ses verres fumés pour un temps.

Il était accoudé à la rambarde de l’antique navire alors que les hommes de main manœuvraient pour lui permettre d’arriver à bon port. Propulsé par une fournaise à charbon, il trouvait celui-ci assez douillet si ce n’était de la boucane noire et nauséabonde qui s’en suivait le long de leur sillage. Quand le quai fut à portée de bond, il envoya la main aux hommes avec qui il venait de passer les derniers jours et pris automatiquement le chemin du premier établissement en vue.  

Quelques pas plus loin, le blond pénétra dans un établissement dont le nom n’avait même pas attiré son attention, les cries et les rires s’en échappant avaient su lui plaire et ce n’était pas sans oublier les cliquetis des chopes et des verres qui s’entrechoquent au gré d’une soirée bien arrosée. Il n’avait pour l’instant qu’une forte envie de se payer un bon repas, n’ayant rien d’autre qu’une poignée de billet et son sabre comme compagnons de voyage, il devrait également trouver du travail au plus vite.

La direction du bar ne fut pas bien dure à trouver, le grand blond s’installa à côté d’un homme dont les tatouages lui firent arquer un sourcil de surprise, puis il commanda rapidement.

     -Je prendrais un verre de ce que vous avez de plus fort et un bon steak s’il vous en reste !

Tapant le comptoir d’une main ouverte qui attirerait l’attention du travaillant, quelques billets restèrent bien en vue. Lui, il secouait son imperméable doucement pour célébrer son arrivée et se tourna vers l’homme à sa gauche.

     -Dites-moi, c’est bien festif ce soir, j’ai manqué quelque chose ?
Marvin D. Ox
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Lun 16 Aoû - 20:05
Un verre après l'autre !
avec Marvin D. Ox

Un jour un vieux marin m'a dit : la soif c'est l'ennemi du marin, alors arrange toi pour toujours rester hydraté, surtout si c'est du rhum ! Sacré personnage celui-là, mais vu que son foie a lâché avant qu'il voie grandir ses petits-enfants, pas sûr qu'il soit de bon conseil. Heureusement pour moi je tenais plutôt bien l'alcool et surtout, je ne comptais pas me beurrer jusqu'à sombrer dans mon propre vomi. Pas encore tout du moins, il fallait avant ça que je mette la main sur ce type. Mais rien ne m'empêche de prendre un peu de bon temps. Très vite je me retrouvais d'ailleurs au bar à échanger quelques banalités avec le barman, un ancien forban qui l'aurait cru ? Il a quitté son équipage quand celui-ci a décidé de faire voiles vers Grand Line. Choix judicieux étant donné que ledit équipage a mal terminé après sa première escale. La moitié des membres qui le composaient ont terminés dans les flots de Davy Jones, le reste est certainement dans une quelconque prison. Au moins ça ne semblait pas empêcher le barman de dormir, il ne partageait plus les aspirations de ses camarades. Voilà pourquoi je préfère manœuvrer en solo, on évite les déconvenues de ce type. Et pourtant, solitaire je n'allais pas le rester longtemps. Hélas ça ne serait pas avec une jolie femme que je tuerais ma solitude, mais avec un étranger un peu trop curieux.
Commander un steak dans un bar c'est la dernière des choses à faire, le barman regard d'ailleurs cet étranger avec un air "vous êtes sûr ?", ce qui me fait bien rire. Mais non content de devoir manger un steak trop cuit et dégueulasse, voilà qu'il s'adresse à moi comme si on était deux vieux potes. Je suis dans un bon jour, grandement aidé par les verres déjà descendu, je me prête au jeu et je réponds à mon camarade de beuverie.

— Paie une tournée générale à tous ces bougres et ce sera festif, disais-je en levant mon verre que je vidais cul sec. Et toi alors, qu'est-ce qui t'amène ici ? Je ne pense pas que ce soit pour le climat, alors si tu es en affaires, soit tu es perdu.

Ou alors il était là pour moi ? Il manquait encore une bouteille ou deux pour que je sois aussi paranoïaque. On ne peut pas dire que j'ai fait beaucoup de bruits sur North Blue pour le moment, alors je ne pense pas attirer des chasseurs de tête aussi facilement. Bien entendu quand on saura que je fais partie des camarades du Roi Fou, là, oui, je serais certainement une célébrité. Mais tant qu'il ne donne pas de nouvelles, je ne suis qu'un petit mercenaire à la solde du plus offrant. Et pour l'instant le plus offrant, c'est moi.
Je ne faisais pas preuve de générosité par simple ennui, ni même pour nourrir l'illusion que je suis bien entouré et que tout est beau dans le meilleur des mondes. Non, si je faisais cela c'était pour choper ma cible sans que personne ne réagisse trop promptement. Hormis cet inconnu qui venait s'ajouter à l'équation, c'est pour ça que je tentais d'en apprendre plus. D'ailleurs je me présentais, comme pour lui montrer une certaine sympathie et peut-être en apprendre plus sur lui.

— Au fait, moi c'est Caesar, je suis en affaire dans le coin, mais tout comme toi je pense, je viens de débarquer.

Simple. Efficace. Et pas cher ? Tout dépend du point de vue, ça m'a quand même coûté une tournée. Peut-être même plus si les choses tournent au vinaigre que j'aurais mis la main sur l'autre tâche. Il se fait d'ailleurs attendre, un peu trop à mon goût. Je viens à imaginer le pire pour la suite de mon plan. Et si ce crétin s'était fait attraper avant de s'arrêter ici ? C'est loin d'être improbable, la concurrence est rude sur les mers, en particulier pour les petits couillons qui cherchent à étendre leur bisness. Et je ne parle pas de moi, moi je suis un grand couillons sans cervelles, mais j'ai des arguments pour recevoir les raclures en tous genres.

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Marvin D. Ox
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Mar 17 Aoû - 21:34



Marvin écoutait les paroles de son nouvel ami en recevant sa commande qu’il s’empressa d’attaquer. Il commença à manger le tout comme s’il s’agissait là du premier repas depuis des mois et ce n’était pas loin d’une demi-vérité. Encore heureux, il avait eu droit à quelques bouillons de légumes sur le navire qui l’avait mené ici, mais rien d’extravagant ou de bien raffiné. Affamé, c’était donc comme avoir un buffet cinq-étoiles et ce, peu importe la rigidité de la viande. Mâchouillant le tout comme s’il s’agissait d’un filet mignon, l’épéiste semblait être au paradis.

-Je ne peux pas être perdu si je n’ai pas de destination !

S’exclama-t-il en riant. Et s’était vrai, il n’avait que suivi son intuition depuis le début de son aventure et avait abouti ici, il ne restait plus qu’à voir pourquoi, ou qui. Jusqu’ici, il n’avait jamais rechigné sur l’endroit où il terminerait sa course, mais il savait que tôt ou tard, il devrait se décider. Vagabonder d’une île à l’autre n’était pas qu’amusant, c’était aussi couteux pour un mec qui tentait de rester sur le droit chemin tant que possible. Alors que voulait-il vraiment, ou allait-il ainsi ? Il se le demandait et savait très bien qu’il ne trouverait pas la réponse au fond de son verre.

-Après, je viens d’une île aussi sombre qu’ici, alors le climat, ce n’est pas grand-chose. Pour le reste, je verrais avec le prochain boulot que je pourrais trouver !

Marquant une pause, l’homme au tatouage se présenta. Il décida de faire de même.

-Marvin D. Ox, je suis un aventurier, ci tu as besoin d’un coup de main dans cette affaire, mon sabre pourrait très bien être à ton service !

Commandant un verre de plus, il attendait sans vraiment espérer une réponse positive, s’imaginant que cette île devait tout au plus avoir une banque à dérober ou un navire à infiltrer. Il ne resterait ainsi pas pris ici trop longtemps, mais la question lui revint en tête. Où allait-il ?

Humant l’air comme s’il y trouverait sa réponse, le blondinet en vint à une conclusion avant de terminer son verre d’une traite comme pour se donner du courage.

-En fait, oublie l’aventurier Caesar, je serais le meilleur épéiste du monde, voilà !


Marvin D. Ox
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Jeu 19 Aoû - 18:31
Un verre après l'autre !
avec Marvin D. Ox

L'étranger se présenta avec une initiale bien particulière dans son nom. Mais était-ce là un simple effet de style sans importance ? Ou bien était-ce un autre porteur du D. comme moi. Peu importe. Je me fichais bien de ses origines ou de ce qu'il a mangé au petit-déjeuner. Nul besoin de faire dans le social ou le sentimentalisme, je laisse ça aux autres. Moi je suis là pour affaires et il semblerait que ce spécimen puisse m'être utile finalement. Un mauvais pressentiment me mit sur mes gardes depuis que l'autre tocard avait loupé le rendez-vous. Et s'il avait parlé, alors j'étais dans la merde, donc un peu de renfort ne serait pas de refus. Puis après tout c'est lui qui se propose, en plus il veut devenir le meilleur épéiste du monde ? À la bonne heure, c'est le moment pour lui de monter que c'est plus que de belles paroles. C'est bien beau de s'acharner sur un bout de viande trop cuit, encore faut-il être aussi déterminé face à un ennemi. Je jetais finalement quelques Berrys sur le comptoir, puis je quittais ma chaise avant de m'adresser à ce Marvin.

— Le meilleure épéiste hein, c'est ma chance alors, laissais-je échapper dans un soupir à peine convaincant. Écoute, j'ai un truc sur le feu, alors si tu n'as rien de mieux à faire tu peux m'accompagner, mais je te préviens ce sera pas très joli à voir, alors si tu t'en sens capable j'aurais bien besoin de ta lame, tu pourras te servir sur place pour le déplacement et sinon… sinon, à une prochaine fois.

Au moins le bretteur savait maintenant où il mettait les pieds, libre à lui de me suivre ou non, moi je devais mettre la main sur ce tocard de Jimbo.
Sans même me soucier si Marvin me suivait, je sortais du bar. Bien sûr s'il n'était pas avec moi je poursuivrais ma route en direction de la planque de mon contact. En outre si l'épéiste était de la partie je m'adresserais à lui pour tuer le temps, histoire de savoir quel genre de personnage je me traine. Un mec qui propose sa lame au premier venu c'est louche, mais s'il se laisse porter par le courant ça ne me surprend pas tant que ça. Seulement errer sans but sur les mers c'est dangereux, en particulier avec une telle attitude. Au moins il sait ce qu'il veut, enfin plus ou moins j'imagine…

— Alors l'ami, comme ça tu veux devenir le plus grand épéiste ? Tu sais que tu as du monde devant toi ? Je veux dire, ce n'est pas rien de dire ça, faut avoir des tripes, quelque chose en plus, tu saisis ? Et surtout faut avoir du soutien, parce que c'est pas en solo qu'on arrive aussi loin, surtout quand sur les mers certains ne la jouent pas réglo.

Et j'en savais quelque chose, North Blue ou West Blue, c'était du pareil au même, personne ne va la jouer à la loyale en un contre un. Tu as toujours un lascar pour venir foutre sa merde. Bon, je l'admets quand je sors le grand jeu mieux vaut être bien accompagné, mais ce n'est pas une raison. Je sais aussi être raisonnable si on m'en laisse l'occasion. Et là ça semblait être plutôt mal embarqué, car à l'approche de la planque de Jimbo je ne trouvais personne. Habituellement il y a un gamin qui surveille, mais cette fois-ci personne.
La planque est située dans une vieille cave abandonnée, j'ai eu l'info par un docker sur le port. D'après lui elle servait à stocker de la marchandise de contrebande avant que le proprio se fasse serrer. Depuis, elle est vide. Enfin jusqu'à ce que Jimbo établisse ses quartiers en vue de développer le bisness de son patron. Je ne trouverais certainement rien de très intéressant là-dedans, ni même en ville, mais ça valait le coup de regarder au cas où je trouverais une information utile. Finalement je me dis que commencer tout en bas de l'échelle n'est peut-être pas la meilleure idée que j'ai eue, mais si ça se passe mal au moins je saurais où frapper la prochaine fois. Parce que là je suis persuadé que ça va mal fini, c'est pour ça que je reste planté devant l'entrée de la cave comme un gland.

— J'espère que tu en as dans le pantalon le sabreur, parce que ce que je sens là, c'est pas bon, pas bon du tout…

En effet une odeur trop familière se dégageait de la porte restée entrouverte, celle de la mort. Une odeur caractéristique que l'on discerne facilement une fois qu'on l'a dans le nez. Je savais donc ce que j'allais trouver à l'intérieur, mais le tout était de savoir comment était mort Jimbo. Et ça c'était le plus délicat, car une fois à l'intérieur c'est une cave retournée de partout que je trouve. Le cadavre envahit de mouches abandonné là, torturé et laissé dans ses propres déjections. Un spectacle qui devrait me retourner le cœur, mais j'ai déjà vu pire, je me mets donc en quête d'infos sur ceux qui ont fait ça.

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Marvin D. Ox
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Jeu 19 Aoû - 20:36


Bien évidemment que le blond se leva alors que son nouvel ami venait de l’inviter à la chasse à l’homme. Il avait besoin d’argent, beaucoup et d’un équipage s’il en croyait ses paroles. Bien, voilà quelques indications qui sauraient le porter sur la bonne voie. Il acquitta lui aussi son repas et emboita le pas.

     -Joli ou pas, j’en suis. J’ai besoin de me dégourdir les jambes de toute façon.

Sans oublier qu’il avait une sorte d’impression étrange quand il parlait avec Caesar, un sentiment familier qu’il n’avait eu qu’avec son défunt maître. L’impression qu’il ne sortirait pas indemne d’un combat contre celui-ci et c’était assez pour faire bouillir son sang. S’imaginant le pire, c’est avec un rictus de joie qu’il suivit l’ombre de son nouvel allié.

La conversation allait de bon train entre les deux hommes, c’était à se demander s’il ne se connaissait pas depuis toujours, mais ça, le vieux Shimura le lui avait dit. Il se passe tellement de choses dans le monde, il y a tellement d’île, d’endroit et de race différente que beaucoup trop de gens n’en font qu’à leur tête, alors il faut s’unir, trouver ceux qui combattent pour la même cause et devenir plus fort ensemble. Dans son cas, le tatoué n’était qu’une première étape dans l’exploration de cette terre affligée. Il lui fit donc confiance tout en gardant une certaine méfiance, il n’avait rien contre lui, mais il verrait bien ou tout cela le mènerait.

     -Exactement. L’Art de l’épée est parfois bien fourbe, mais c’est ma voie.

Il se revoyait trancher des arbres dans sa forêt natale, ce n’était certes pas la même chose que de couper la chair ou les os, mais l’un comme l’autre n’était qu’un geste et pour un ancien bucheron qui en avait fait son métier, la chasse à l’homme était bien plus excitante. Il n’avait qu’une règle à ce sujet. Il n’attaquerait pas sans raison, mais toute provocation ou le fait d’avoir une arme à la ceinture serait perçu comme une possibilité de duel.

     -Et toi Caesar ? Quel est ton but dans cette vie ?  

Dit-il avec un rire carnassier. Une partie de lui aurait eu l’envie de se moquer, de lui dire que s’il se débrouillait bien, il lui ferait une place dans son équipage, mais faute de vouloir le vexer, il le suivit jusqu’à la tanière morbide dans un silence de plomb.

Quand l’autre lui fit part de l’odeur, Ox en vint à se demander s’il avait un flair de chien, il ne sentait rien, ou du moins la rafale putride le frappa à retardement et lui donna envie de vomir. Ils n’étaient pas encore rendus jusqu’au fond de la grotte quand l’odeur les pris à la gorge.

     -Arf, fait le tour rapidement veut tu ? Je retourne à l’entrée et te tiens au courant. Si c’était mon travail, j’aurais mis des gardes pour surveiller l’entrée.

Et à peine voyait-il la lumière que des bruits étranges émergèrent de la caverne.

     -Merde, ils y sont toujours !

Avec la seule idée d’aider son ami, Ox fit demi-tour et prit ses jambes à son coup pour revenir sur ses pas. Il ne voulait pas manquer l’action et son arme, déjà dégainer non plus.

HRP:

Marvin D. Ox
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Dim 22 Aoû - 18:40
Un verre après l'autre !
avec Marvin D. Ox

L'art de l'épée était fourbe ? Étonnamment ce n'était pas l'avis que je m'en faisais, même si je n'avais pas rencontré beaucoup de bretteur, celui-ci me paraissait bien différent des autres. Un homme trop sûr de lui finit toujours par tomber plus tôt que les autres, ça a du bon la confiance en soi, cependant quand elle mal dosé comme avec Marvin, je crains qu'il ne tombe de haut. Reste à savoir si une fois étaler dans la poussière et le sang, il saura se relever. Là est toute la question et ça arrivera bien vite, trop vite même et cela il le doit à son objectif si commun sur les mers. Tout le monde veut devenir plus fort que tout le monde. Peu importe la raison, bonne ou mauvaise, on en est là à notre époque. Moi-même c'est plus ou moins mon but et même avec des nuances, je suis autant un gland que les autres. Et parfois je me demande si je ne devrais pas investir un bar et boire des cocktails avec ombrelle pour tuer le temps. Puis je suis ramené sur terre par l'odeur nauséabonde de la mort, bien trop familière pour moi. Je me demande comment Marvin fait pour ne pas la sentir tout de suite, porte entrouverte on le sent déjà et c'est pire à l'intérieur. Le bretteur ne la supporte pas, ce qui me fait esquisser un sourire amusé alors que je cherche des indices.
Au milieu de tout ça je n'ai pas pris le temps de répondre à sa question, je n'en vois pas l'utilité, car quoi qu'il arrive ce serait un mensonge. Je ne suis pas du genre à crier sur tous les toits que je travaille pour Fudo, pour le Roi Fou… si tentait qu'il soit encore vivant. Mais ça ne change rien à mes engagements. Et puis aussi sympathique puisse être Marvin, la confiance ça se mérite, alors il attendra notre prochaine rencontre s'il veut en savoir plus, amicale ou non celle-ci lui donnera un bout de réponse. En attendant je trouve ce que je cherche et ça n'annonce rien de bon. Je soupir quant aux paroles de mon camarade de jeux. Laisser des gardes ? Non, ce n'est pas le genre de la maison, on est plutôt face à un piège grossier. Les responsables sont restés en embuscade pour mettre la main sur celui que Jimbo aurait dû rencontrer.

— Range ton sabre l'ami, je sais déjà qui nous attend dehors.

Il ne fallait pas prendre cela pour de la confiance, car à l'extérieur de cette cave on pouvait avoir le menu fretin, comme le gratin. C'est tout ou rien avec cette garce. D'ailleurs je ne pensais pas me retrouver à nouveau en compagnie de tout ce petit monde. Sortant finalement de cette cave nauséabonde, je retrouve un visage familier parmi la dizaine d'hommes présente.
Je ne dirais pas que mon arrivée sur North Blue se soit passée de la plus belle des manières, sans se mal passé, ça a été plutôt houleux. Et faire son trou ici n'a pas été chose aisée. Il y a eu de la casse, du sang et des larmes… et en parlant de ça.

[Présent] Un verre après l'autre ! [PV - Marvin D. Ox] Whqs

— Fernan, le boucher de San Florencia en personne quelle surprise…
— Eh bah les gars, regardez qui voilà, le petit Santana en personne, si on avait su on aurait ramené une bouteille pour fêter ça,
lança Fernan sur un ton en décalage avec ses paroles.

La situation pouvait laisser entendre que c'était là de joyeuses retrouvailles, mais pas du tout, il avait envie de me tuer et moi je voulais lui arracher son cœur encore battant. Mais si je pouvais nous éviter un combat au milieu de cette ruelle étroite, ce serait préférable. J'ignore encore ce que vaut la fine lame, alors on va espérer qu'il en ait une sacrée paire dans le pantalon.

— J'ai reconnu tout de suite tes méthodes, les lames courtes, c'est ton truc ça, disais-je sur un ton moqueur. C'est bien pour les lâches ça, par derrière, bien salement.
— Tu m'en veux encore pour la dernière fois où je rêve ? Aller, c'est le bisness ça, vient, on va boire un verre sur le navire, je t'invite.


Je préférerais encore me coincer les parties dans une porte, je sais d'avance que sur son navire il aura l'avantage du nombre. Là, on a du larbin de bonne facture, mais ça reste du larbin. Le seul vrai combattant c'est Fernan et c'est un client. Rapide, fourbe, il est très doué avec les lames qu'il cache sous son manteau. Capable de casser la distance ou de toucher un adversaire au corps-à-corps, il faut bien le reconnaitre il se débrouille bien. Je pourrais certainement prendre le dessus avec mon Fruit, mais ici ? Maintenant ? La zone ne m'est pas favorable et il ne mérite pas que je me salisse les pattes.

— Eh l'ami, confiais-je finalement au sabreur à voix basse. Tu veux aiguiser ta lame sur celui-là ? Je peux te faire place nette et récupérer tous les glands autour de lui.

C'était à lui de voir, mais ça avait tout d'un bon combat pour lui. Mais la dizaine de bras cassés était aussi pas mal, c'est du bagarreur, ça ne rigole pas. Je laissais le choix à Marvin, après tout c'est lui qui voulait devenir le meilleur au sabre. Et puis même si je mourrais d'envie démolir cet abruti, je voulais bien partager.



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Lun 23 Aoû - 21:46

Suivant l’invitation de Santana, Marvin qui faisait la moue en essayant de compter du doigt leurs adversaires pour se donner un air de con, en vint à sourire. Il était de la partie et pas besoin d’un dessin pour le comprendre, une étincelle s’était allumée dans ses yeux alors qu’il envoyait un clin d’œil au tatoué comme réponse. Excité de voir comment tourneraient les choses, il posa la main droite sur la garde de son arme alors que sa gauche était relevée, il s’avançait tranquillement vers les ennemis de Caesar.

Il agitait sa main en signe d’arrêt, feignant de ne pas comprendre la situation.

-Hé, oh ! Les gars, c’est un malentendu, je ne connais même p…

À peine avait-il entamé sa phrase qu’un des larbins s’était précipité sur lui avec un gourdin bien relever en l’air. Il était prêt à le frapper sans même réfléchir. Ça l’arrangeait au fond, il n’était pas bon menteur. Concentré, il se figea, humant l’air humide.

D’un pas chassé, Marvin qui attendu le bon moment, esquiva tout en dégainant sa lame maudite. De son tranchant, il sectionna l’arme de bois en deux pour finir dans le ventre de l’homme, éveillant la soif de sang du combattant qui déjà, accélérait pour foncer sur l’amateur de couteau. Marvin garda sa lame le long de son avant-bras, une pose qu’il prenait pour combattre de manière plus rapprocher.

Par contre, les choses ne seraient pas si faciles, car pour se rendre au boss, beaucoup de chair à canon était encore sur la route, obnubilée ou sacrément fidèle, ils s’étaient tous mis à crier comme des guerriers en voyant leur ami tomber, voilà que les choses sérieuses commençaient.

Tout en tournant sur lui même pour envoyer un coup horizontal et bloquer les lames de deux autres brigands, une première coupure apparut sur la joue. Une dague venait d’être lancé dans sa direction et bien qu’il l’évitait de justesse, il savait pour sur qu’un lancer si puissant ne lui était pas destiné.

-CAESAR !

Avait-il seulement le temps de crier tout en retenant les deux hommes qui forçait contre sa lame pour se frayer un chemin.

Marvin D. Ox
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Mer 25 Aoû - 19:09
Un verre après l'autre !
avec Marvin D. Ox

Mais… il me fait quoi celui-là ? Je ne comprenais pas bien la manœuvre du bretteur, jusqu'à ce qu'il dégaine enfin son sabre pour détailler quelques ennemis. Un peu à la manière d'un boucher – décidément. Moi je suis plus frontal, je ne me cache pas derrière un jeu de scène pour le moins laborieux, mais c'est un style comme un autre et ça a le mérite de déstabiliser les forces. Fidèles chiens de gardes, certains n'hésitent pas à sauter à la gorge de Marvin. Pendant que le rôle principal est tenu par Fernan qui en faisant mine d'attaquer le bretteur, me vise moi. Je n'avais pas détourné le regard de ce lâche, alors je pus aisément voir la lame venir jusqu'à moi. Mais je relevais l'inquiétude de Marvin comme du bon sentiment, il aura droit à la médaille de l'amitié si on se sort de là vivant. Néanmoins, Fernan était connu pour sa fourberie et une seconde lame suivait déjà la seconde, celle-ci effleura mon bras comme s'il avait anticipé mon mouvement. Sans surprise c'est après moi que le chauve en avait, il laissait ses sbires s'occuper du bretteur, tandis qu'il fondait sur moi avec un sourire carnassier. Depuis le début c'était son plan, il n'avait nullement l'attention de parlementer. Tout ce qu'il veut c'est me faire la peau et je vais la vendre chèrement.
Tant bien que mal je tente de contenir la bête qui gronde en mois, car lorsque je prends le dessus au corps-à-corps, Fernan prend ses distances pour m'attaquer avec ses couteaux de lancer. Agile, rapide, c'est un combattant à ma hauteur à n'en pas douter. Mais je me préserve, comme à mon habitude. Préférant utiliser mes poings qui s'écrasent enfin sur lui quand je parviens à briser la distance. Le coup est lourd, cependant insuffisant pour le terrasser et je le sais.

— Tu peux gigoter tant que tu veux, tu sais bien que tu ne fais pas le poids, disais-je pour le provoquer. Retourne dans les jupons de ta maîtresse et lâche-moi les bottes ou tu vas le regretter.
— Cette fois c'est personnel.


Étonnamment de nous deux c'est lui qui semblait avoir une vraie raison pour me tuer, aurais-je loupé un épisode ? Peut-être, mais je ne dis pas non à un bon combat, l'adrénaline monte déjà. Je m'épuise néanmoins assez vite, plus que lui. Les coups que je porte il les esquive, puis il reprend de la distance pour me lancer ses couteaux. Plusieurs touches et érafle ma peau, mais ce ne sont que des blessures superficielles. Un peu plus précises à chaque fois, mais sans conséquence pour le moment. Usant de toute ma force je fonce sur lui pour asséner un violent coup d'épaule. J'utilise ma taille et mon poids pour l'envoyer directement sur une benne abandonnée là. Mais alors qu'il se relève, je le vois lécher du sang sur une lame courte. L'enflure m'a touché au côtes, cette fois-ci c'est une blessure un peu plus profonde. Plutôt qu'une grimace de douleur, c'est un rictus satisfait qui anime mon visage.

— Pas mal pour un boucher, tu t'es préparé ou je me trompe, hein ? Allez raconte à Tonton Caesar ce qui te mets en rogne comme ça.
— Tout est de ta faute ! Je me retrouve avec cette bande de crève-la-faim parce que monsieur à les faveurs de Catalina,
peste Fernan avec colère. Mais cette fois je ne me contenterais pas de te laisser dans la merde jusqu'au cou, je m'assurer que tu y pourrisses définitivement.
— En voilà de la poésie,
répondais-je avant de soupirer. Sacrée Catalina, je savais bien qu'elle avait un faible pour moi.

Paroles qui piquaient au vif notre as des couteaux, il se jeta sur moi avec sa lame courte. Plus à l'aise cette fois-ci, il me prenait de vitesse et dans un réflexe je saisissais sa lame avec ma main. Le sang coulait le long de la lame, mais alors qu'il tenta de sortir une autre lame de sa main libre, je ne lui laissais pas le temps. Lasse de ce combat ennuyant je lui sortais le grand jeu. Il avait bien mérité ça pour avoir fait couler le sang. Soudain dans un rugissement bestial je révélais ma forme hybride. Haut de plus de trois mètres, je revêtais les atours du Tigre Blanc, le Byakko. Un corps taillé pour tuer, entre l'humain et la bête. Pour régler une situation rapidement c'était ma forme de prédilection. Fernan tenta bien de s'éloigner, mais sous cette forme j'étais plus rapide. Saisissant son bras avec lequel il tenait le première lame, j'y plantais mes griffes acérées.

— Maintenant on va s'amuser…

Quelques mots lâchés au milieu de mes crocs, alors que j'abats ma griffe libre pour lui lacérer le corps. Le vent utiliser le repousse quelque peu, il en profite pour reculer, mais le mal est fait. La blessure est profonde et le sang coule de son torse, mais il garde ce sourire malgré tout. Au fond on n'est pas si différent, le sang, la mort, tout ça, ça nous est égale, car ce n'est que là qu'on est au sommet de notre art. Fernan sert les dents et sort cette fois-ci une lame courbe, son arme de prédilection, mais je ferais bien de ne pas me laisser surprendre, je connais trop bien le poison qui est apposé sur celle-ci.



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Marvin D. Ox
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Jeu 26 Aoû - 0:26


La tournure que prenait le combat semblait au début bien décider.
Le groupe de mécréant semblait s’être aventuré à connaissance de cause et malgré l’épéiste rajouté, ils avaient décidé de passer aux choses sérieuses. Bref, ça sentait mal pour le duo, et ce malgré l’élimination qu’avait effectué le blond au premier tour.

Mal partis, du moins… jusqu’à l’éveil d’un cauchemar vivant. Une bête, une créature de légende, un loup-garou. Voilà ce qui venait d’arriver et malgré le combat pourtant déjà bien intense, la poignée d’homme et Marvin s’était arrêter net pour regarder ébahis la transformation du tatoué. Ensuite, tout n’avait été que massacre pour l’homme chauve, si bien que ses hommes de main s’étaient agenouillés, tête au sol et bras devant, priant pour que leur bourreau ne les épargne.

Droit comme un mat, Marvin ne faisait pourtant pas exception, mais il regardait cet homme se battre avec une sorte de jalousie. Est-ce que c’était là le fameux pouvoir que procuraient ses fameux fruits du démon ? OU s’était il simplement fait mordre par un canidé ? Dans les deux cas, les bourrasques de vent et la poussière lui relevaient la chemise et c’était assez pour faire comprendre à tous que le combat était terminé.

Patiemment, il rangeait donc son arme avec une moue bien imprimée sur le visage, un peu déçue que l’autre ait découragé ses adversaires.

-Bon bah… plus qu’à attendre que Caesar aie fini de faire mumuse avec votre boss les gars… Je savais qu’il était pas normal ce mec.

Marvin D. Ox
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Jeu 26 Aoû - 20:19
Un verre après l'autre !
avec Marvin D. Ox

— Bande de lâches ! Relevez-vous ! Ou je vous jure que je vous tue !

Le combat prend une tournure inattendue, révélant finalement ma Forme Hybride pour clore le combat rapidement, je vois les sbires de Fernan s'agenouiller. Vraiment ? Manquerait plus que je devienne un dieu ou je ne sais pas quoi. Non merci. Très peu pour moi. Les dieux finissent toujours mal de toutes façons. Mais au moins cette petite animation avait le mérite de me redonner l'avantage. Occupé à beugler sur ses hommes, Fernan ne me vit pas arriver. C'est cette fois avec mes crocs que j'attaquais. Usant de toute ma vélocité je me projetais sur lui pour saisir son bras. Encore inconscient de ma force sous cette forme, je lui arrache le bras dans un filet de sang qui jaillit abondamment. Il hurle non pas de douleur, mais de rage, saisissant une lame de sa seule main encore valide et mouline dans tous les sens. Le contre-coup est rude, le cerveau n'a pas le temps de réaliser. Je n'ai aucun mal à me rapprocher de lui et le saisir dans la gorge. Un craquement se fait entendre, puis je lâche le corps sans vie de cette larve. Il m'en faut un peu plus pour me rassasier, maintenant que le prédateur est lâché difficile de la contenir.
Fonçant dans ce qui reste de sbires, je taille dans leur chair toutes griffes dehors. C'est un carnage, deux tombes sous mes coups, deux autres sont blessés et le reste est parvenu à fuir. Marvin n'a pas bougé, il est resté là, sabre dans son fourreau. Il est beau le futur meilleur sabreur. Si je ne les tue pas maintenant, Catalina le fera, moi au moins je leur accorde une mort rapide. Une fois que j'en ai terminé avec les deux blessés, je me tourne vers le bretteur. Et si je l'ajoutais à mon tableau de chasse. Un grognement se fait entendre, j'ai bien envie de planter mes crocs dans la chair de celui-ci. Mais je ne suis pas là pour ça et surtout, je ne devrais pas trainer plus longtemps. En particulier sous cette forme.

— Heureusement que tu devais assurer mes arrières, disais-je alors que je reprenais forme humaine. Laisser un ennemi en vie est une faiblesse, tu aurais dû les tuer tant que tu en avais l'occasion, crois-moi, tu ne veux pas affronter la colère de leur patronne si ceux-là racontent que tu étais avec moi.

La rage du prédateur animait encore mes mots, ils étaient froids comme la mort que je venais de semer. Comme je l'ai dit plus tôt à Marvin, il vaut avoir ce qu'il faut pour prétendre être le meilleur. Et après ce que j'ai vu, je ne crois pas qu'il soit de ceux qui brille par leur caractère. Mais peut-être est-ce simplement un bon samaritain, ceux qui ne tuent que lorsqu'ils n'ont pas le choix. Étonnant compte tenu du fait qu'il avait l'intention de frapper le premier en tranchant son premier ennemi. Décevant. Je n'avais plus rien à faire ici. Si Catalina à mit la main sur le bisness qui m'intéressais, c'est peut-être à elle que je devais m'adresser. Retrouvant peu à peu mon calme, je saisissais le bras arraché de Fernan auquel j'ôtais une bague ornée d'un symbole. C'est la marque de Catalina et de son groupe, avec ça je devrais avoir de quoi négocier… sinon ça finira comme aujourd'hui.

— Je ne sais pas pour toi, mais moi je file, bientôt, ça va grouiller de monde ici, conseillais-je à Marvin alors que je commençais déjà à remonter la ruelle. Un conseil l'ami, endurci toi, parce que ce n'est pas avec ce que j'ai vu là que tu vas devenir le meilleur sabreur, en attendant prie pour ne pas finir sous mes griffes.

Les fines lames aiment souvent rejoindre les Chasseurs de Primes, alors peut-être que celui-ci ne va pas simplement rester un petit sabreur avec des rêves trop grands pour lui. Je ne fais pas dans le sentimentalisme avec mes alliés, encore moins avec mes ennemis, alors un parfait inconnu. Il peut s'estimer heureux que je lui glisse ces quelques mots. C'est pour lui éviter une future déception, les mers sont dangereuses et je ne suis qu'un jeune tigre comparé à certains monstres qui sont sur les mers. Et je le sais mieux que quiconque, je traite tous les jours avec des monstres de puissance. Mais un jour ce sera moi qui donnera les ordres, ce sera moi qui sera craint par tous. En attendant je me contente de déchiqueter quelques larves insignifiantes. Au moins à défaut de voir un combat épique, ça aiguise mes griffes. Même si cet enfoiré de Fernan a placé quelques coups encore douloureux.

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Jeu 26 Aoû - 20:50


La conversation, ou plutôt le monologue se termina rapidement. Caesar repartie comme il était venu, feignant ne pas vouloir affronter ceux qui pourraient arriver alors qu’en réalité, il aurait fait d’eux le même carnage qu’un couteau dans du beurre. Il lui remettait au visage de n’être assez violent, mais réalisait-il ce qui venait de se passer ? Ox réalisait qu’il avait bien fait de lui cacher une partie de la vérité. Dans un coin de sa mémoire, il inscrivait le fauve dans une case bien lugubre, une nuisance. Il ne pouvait le recruter ni l’affronter pour le moment. Encore heureux qu’il ne lui ait pas juste tranché la gorge comme les autres, quoiqu’il aurait bien aimé voir lequel des deux en serait sortie le plus amoché.

Bref, pour Ox, pour tout homme lambda, c’était une sacrée claque au visage que de voir quelqu’un se transformer sous ses yeux, surtout la première fois. Il n’avait vu de petite personne, des géants, mais un loup-garou, jamais… N’avait-il pas le droit de rester sous le choc comme… Apprenant de ses erreurs, il serra le poing en se promettant de ne plus jamais hésiter. Le monde était parsemé de monstre et s’il voulait en devenir un, il devrait effectivement écouter le tatoué. Seulement, il prendrait son temps, il devait trouver lui aussi un pouvoir unique qui le hisserait vers les hautes sphères de ce monde.

Ses hommes qui étaient lacérés au sol… ils n’avaient eu que ce qu’il méritait, probablement.  

Il attendrait peut-être, tout en s’agenouillant, il dégaina doucement son sabre pour abréger les souffrances de l’une des victimes. Il agonisait, s’étouffait dans son propre sang. Oui, il attendrait leurs semblables et essayerait d’en savoir plus sur leur ami à fourrure, car même s’il semblait penser être seul au monde, abandonner sa personne ici alors qu’ils s’étaient mis d’accord pour un travail.

Ox crachat au sol.

Il ne pouvait pas sentir ses mecs, ceux qui ne tienne pas leurs paroles, il avait tué pour CA cause. Il était temps de reposer à lui et même s’ils prenaient de différents chemins, un sourire naquit sur le visage du blond, malgré le gout amer de cette rencontre, il savait qu’ici, c’était chacun pour soi.

Fin


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