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Jeu 12 Nov - 13:29
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
De l’eau avait coulé sous les ponts. Ou plutôt… sur le pont. Une petite tempête avait fini par soudainement se déclarer, chassant l’éclat azuré du ciel et déversant ses larmes sur une mer agitée. C’était comme si, soudainement, le monde était entré dans une petite crise de colère. Les pirates avaient eu toutes les difficultés du monde à réagir face à cette soudaine avarie : la grande majorité s’était évanouie un peu plus tôt pour une mystérieuse raison… Allaient-ils couler ? Il en faudrait plus. Céleste, la talentueuse navigatrice s’était rapidement emparée du commandement des opérations. Elle se remettait difficilement de la cuite reçue la veille, mais cela ne suffirait pas à faire frémir ses habilités face aux affres climatiques. Elle serait soutenue par quelques hommes d’élite : un contingent de pirates expérimentés qui s’étaient déjà aventurés dans le Nouveau Monde. Pour eux, cette tempête était une broutille comparée aux terribles aléas de la plus dangereuse des mers.
Cet imprévu laisserait alors aux jeunes pirates de Daiki l’opportunité de faire un choix dans l’immédiat : resteraient-ils sur le navire de leur nouveau capitaine ? Ils profiteraient ainsi de la protection relative de l’équipage durant l’intempérie. Ou alors, ils pourraient retourner à leur navire et affronter la tempête de leur côté. Dans tous les cas, ils ne seraient pas en mesure d’aller bien loin : leur navire était toujours amarré à celui d’Edward Lawrence, et vu l’état du ciel, il semblait très risqué de songer à s’y élever. Si toutefois ils se décidaient tout de même à prendre la poudre d’escampette, le navire qu’ils avaient abordé plus tôt se mettrait à les suivre : pour l’heure, il y avait encore quelques détails à régler.
« Daiki, Lucina, suivez-moi. On sera plus tranquilles à l’intérieur. »
Déclara le titan, alors qu’un éclair zébrait bruyamment le ciel. S’ils se décidaient à le suivre, les jeunots seraient conduits dans les entrailles de la bicoque navale. Que pouvait-il bien y avoir en son sein ? Était-ce encore un piège ? Pouvaient-ils lui faire confiance ?
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Edward Lawrence
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Jeu 12 Nov - 14:43
feat. Edward Lawrence & Lucina Delalande
Allocations familiales
L'amertume d'une coupe de saké bu sans envie, sans plaisir. Elle restait dans la gorge, en brûlait ses parois plus que d'ordinaire. Un goût d'échec, simplement. Mais il était question d'honneur. Il avait voulu jouer au malin, parier sa vie et celle de ses camarades. Leur liberté, à tous. Il ne le regrettait pas. Alors, inutile de ruminer. S'il devait regretter ne serait-ce qu'une de ses décisions, alors l'aventure perdrait tout son sens. Garder son regard droit devant, c'était l'essentiel. Il pouvait tirer un avantage de cette situation d'infortune. Observer, apprendre, progresser. Il restait d'ailleurs tant de zones d'ombre sur les événements passés. La plus grosse étant celle dont les conséquences étaient encore visibles. Ils étaient tombés, inconscients, sans la moindre raison apparente. Une chose était pourtant certaine, il y était pour quelque chose. Lui, le mur que Daiki n'avait sû franchir.
Un froid perçant vint frapper son front balafré et tremper ses vêtements peu épais. Il leva les yeux vers un ciel qui se déchirait, émerveillé. Il retrouva le sourire. Large et enfantin. Sa main se serra autour d'un épai bout de tissu, attirant son regard dessus. Il s'agissait du pavillon au crâne entouré de flammes. Son nouvel étendard, pour un temps. Il tirerait tous les avantages possibles de cette mésaventure.
Autour de lui, du monde commençait à s'agiter. Son manteau emblématique, marqué de carreaux noir et vert, lui passa sous le nez. La femme qu'il pensait victime de ce pirate scandait maintenant des ordres ci et là. C'était la navigatrice de ce navire. Il pouvait le deviner depuis qu'il l'était lui-même devenu. Il n'aurait pas pu avant, ignorant tout des métiers marins. Toujours souriant, il décida pour le moment de lui laisser son manteau. Elle en avait plus besoin que lui. Il était habitué aux températures extrêmes, les aimait même. Ce souvenir, cette cascade sous laquelle il médita jusqu'à devenir une statue de glace, lui frappa l'esprit. Il resongea à Juunen-san un instant. Qu'il lui semblait loin. Qu'elle lui semblait lointaine, l'époque où il faisait de sa vie un enfer.
- Daiki... Oh ! Daiki !
C'était la voix de Raiki. Elle semblait plus colérique qu'apeurée. Frustrée, même.
- Daiki ! Entre !
Le regard de l'épéiste balafré, qui jusque là avait suivi cette fameuse Céleste, descendit jusqu'à croiser la teinture orangée de la chevelure de Raiki. Son regard, lui, n'était ni amical, ni compréhensif. Il lui en voulait, qu'il l'avoue ou non. Il pouvait le lire sur son visage.
Il était seul à se tenir là, immobile sous temps de pluie, un pavillon pirate dans la main, trainant sur un pont inondé. Il fit un premier pas dans ses chaussettes trempées. C'était désagréable. Raiki lui tenait encore la porte, impatient, le regard pressant. Il entra, enfin. Comment serait l'intérieur ?
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Dim 22 Nov - 14:46
Allocations familliales
Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
Après notre défaite au goût amer, le ciel s'assombrissait laissant place, tout d'abord, à une petite pluie comme si celle-ci pleurait le sort de l'équipage de Goat. Mais très vite la tournure du temps devenait capricieux et la tempête s'installait. Edward nous ordonnait de le suivre maintenant que c'était lui à la tête de l'équipage. Je m'abritais alors dans l'entre en suivant les pas de ce dernier et tournait la tête pour voir si les autres en feraient de même. Notre Capitaine semblait nostalgique tandis que Raiki lui montrait son impatience.
LUCINA: Ne t'énerve pas contre notre capitaine, il est encore jeune et lui comme nous avons beaucoup de choses à apprendre.
Disais-je dans une intonation douce, ma main sur l'épaule du râleur.
COLOR'ART: Ouais, ben la gueule de notre capitaine. Au cas où tu l'oublierais c'est de sa faute si nous sommes dans cette situation !
LUCINA: Ah non ! Tu ne vas pas t'y mettre aussi toi ! Qu'auriez-vous fait à sa place pour gagner votre nom dans ces mers hostiles ? Nous l'avons tous critiquer sur le fait de rester sur le navire d'Edward, il a eu au moins le courage d'affronter plus fort que lui.
Je croisais les bras, affichant une mine boudeuse avant que la bougresse continuait de railler ce pauvre enfant.
COLOR'ART: Le courage ? Bwahahaha ! La stupidité, oui !
LUCINA: C'est étrange que tu me dises cela dame Eleona. Je te rappelle que tu es la plus "courageuse" de toute, en général. Tu as laissé Daiki fait preuve de plus degoût d'aventure que toi. Et ne me rétorque pas que je suis une peureuse, je n'aime pas la baston contrairement à toi !
Et toc ! Je lui clouais le bec en une phrase. Trop fière je tentais de voir dans les alentours, mais il faisait bien trop sombre pour y voir pour le moment.
LUCINA: Excusez moi monsieur Edward, mais il fait bien trop sombre pour voir quoi que ce soit ici. Avez-vous une bougie pour éclairer les lieux, s'il vous pait ?
Elle souriait en demandant un peu de lumière dans ce lieu obscure. N'était-ce pas en étant poli que les demandes étaient le moins refusable possible ?
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Edward Lawrence
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Dim 22 Nov - 15:50
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Le contingent de pirate finit par s’engouffrer au sein du navire et emprunta un couloir garni de plusieurs portes qui pour la plupart demeuraient closes. Ils furent conduits jusqu’à une vaste pièce sombre. S’ils semblaient s’être remis de leurs émotions, il ne faisait aucun doute qu’ils étaient assez bruyants.
Il faisait sombre.
La remarque de Lucina fit légèrement tiquer le titan qui se complaisait pourtant dans la pénombre. Il semblait y trouvait une quelconque accalmie et un terrain fertile pour ses cogitations. Alors, ses doigts claquèrent, et la lumière jaillit. Une gerbe de feu embrasa toute sa main et illumina la pièce. Le maudit s’en servit alors pour allumer une torche et jeta cette dernière dans ce qui ressemblait à l’âtre d’une cheminée.
Une fois le brasier mis en place, ses invités pourraient alors examiner du regard les contours de la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Il s’agissait d’une sorte de salle de réunion au centre de laquelle trônait une grande table ainsi que plusieurs sièges. Diverses cartes ornaient les murs, dont les bannières de deux équipages pirates : celui d’Erika et celui d’Edward Lawrence. Mais ce n’était pas tout : de nombreux Wanted étaient éparpillés, tantôt accrochés sur les murs, tantôt empilés sur une partie de la table, aux côtés de quelques Den-Den Mushi. De toute évidence, ils se trouvaient dans un véritable centre des opérations.
« Mettez-vous à l’aise… vous êtes chez vous, désormais. »
Déclarerait le redoutable pirate dans un sourire narquois. Alors, il irait s’avachir dans son habituel fauteuil et un bâillement viendrait momentanément troubler la dureté de ses traits. Puis, il viendrait planter son ardent regard dans celui de l’effronté qui avait osé le défier plus tôt.
« Alors, gamin, ce Haki… C’était comment ? »
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Dim 22 Nov - 17:54
Requin mange poisson, poisson mange plus petit poisson
Allocations familiales
Daiki éclata de rires. Ils traversaient à l'instant même un long couloir rempli de portes closes. La première question que cela souleva chez le pirate ingénu fut de savoir si chaque membre de l'équipage avait sa propre chambre sur ce bateau, auquel cas c'était assez incroyable. Bref. Ce n'était pas ça qui avait déclenché chez lui un fou rire quelque peu gêné, mais bel et bien Lucina. Comme à son habitude, elle parlait seule et sa conversation était assez virulente.
- Elle est toujours comme ça ! l'expliqua-t-il une fois qu'il eut terminé de rire. - N'y fais pas attention, va ! termina-t-il alors qu'une lumière jaillit de la main d'Edward Lawrence dans un claquement de doigt dont il se servit pour allumer le feu d'une cheminée.
La pièce s'éclaira soudainement et le regard de Daiki se posa très vite sur le mur tandis que Lawrence s'asseyait à sa place en leur rappelant qu'ils étaient maintenant chez eux. Daiki avait entendu, mais le mur l'intriguait. Il y était accroché deux drapeaux pirates. Daiki en reconnaissait un -il venait de le recevoir en cadeau de bienvenue- mais l'autre lui était parfaitement inconnu. Eparpillés autour de ces pavillons, il y avait également quelques affiches, des primes mises sur les têtes des membres de l'équipage, sans doute. Les yeux du jeune pirate balafré parcoururent les différentes têtes, noms et primes. Tout ce beau monde ne lui disait rien, hormis l'affiche de Céleste, Marorn, la ninja et surtout... Edward Lawrence.
Daiki resta scotché un instant. Il n'était pas terrifié. Il n'était pas tétanisé. Il était impressionné, admiratif. La liberté avait un prix et étrangement les plus libres des hommes voyaient souvent leurs têtes mises à prix par le Gouvernement Mondial. Après tout, ce n'était un secret pour personne que ce gouvernement était liberticide. Alors que cet Edward Lawrence ait une telle prime... Il y avait de quoi être impressionné. À côté, Daiki n'était qu'un autre mousse, esclave de sa faiblesse.
Son nouveau maître l'interrompit tandis qu'il se perdait dans sa tête, à nouveau. Son nouveau maître ? Les choses ne resteraient pas ainsi éternellement. Il mériterait sa place sur un tel mur. Il mériterait sa place parmi les hommes et femmes les plus libres de ce monde. Comment pourrait-il devenir le roi des pirates, autrement. Son regard, plus déterminé qu'il ne l'avait jamais été, se détourna finalement du mur pour se poser dans celui d'Edward Lawrence, posé confortablement sur son fauteuil.
- Ce n'était pas assez, à l'évidence, lui lança-t-il en réponse en observant la plaie sur le torse du capitaine.
Son regard se posa finalement sur la table qui trônait au milieu de la pièce chauffée au feu de bois. Quelques escargots dormaient à côté d'une autre pile de primes dégradée.
- Qu'est-ce que c'est qu'ça ? Un élevage d'escargots ?
Tous pourraient bien évidemment lui apprendre l'existence des Den Den Mushi. Il devait être, sans mentir, le seul être humain de la planète à n'en avoir jusqu'à aujourd'hui jamais vu. Une théorie naîtrait de cette nouvelle information. Deux pavillons, des Den Den... Etait-il possible qu'à l'image de Daiki et Lawrence, ce dernier serait aussi à la botte d'un autre pirate ? Il était rare que le jeune pirate soit aussi perspicace, mais les récents événements l'avaient quelque peu bousculé. Il se tourna à nouveau vers le pavillon inconnu.
- Alors la chaîne alimentaire remonte encore plus haut...
Dans quoi avait-il embarqué son équipage, à la fin ?
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Mar 24 Nov - 13:45
Allocations familliales
Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
J'affichais une moue boudeuse lorsque j'entendais notre capitaine se moquer de moi.
LUCINA: COLOR'ART EXISTE VRAIMENT ! ARRÊTE DE TE MOQUER DE MOI !
D'un pas agacé, je devançais le géant entrant la première dans la pièce observant tout autour de nous. Un autre drapeau était suspendu à côté de celui du capitaine de ce navire. Des affiches de recherches et de jolis escargots étaient sur la table. Quant à Edward il prenait place sur son fauteuil nous invitant à faire comme chez nous suivis de Daiki qui s'agitait dans tous les seuls impressionné par le chiffre qui s'affichait sous la photo de notre nouvel allié.
LUCINA: C'est le prix de votre portrait ça ?! Il fallait me le demander si vous souhaitez une "photo", je peux vous le faire gratuitement.
Je prenais l'espèce de poster ne sachant pas qu'il s'agissait d'un avis de recherche.
LUCINA: En plus il n'est même pas ressemblant, c'est une insulte à votre image si je peux me permettre de vous le dire.
Les deux capitaines faisaient un battle du regard. Ah la la, les hommes... Tous les mêmes ! Je continuais à faire ma petite visite en constatant qu'il y avait pas mal de poussières de ci, de là.
LUCINA: Alors ça c'est pas acceptable !
Je pointais du doigt toute la poussière qui gisait là. Je sortais alors mon chiffon et commençais mon mode tornade du ménage.
LUCINA: Ca non ! Ca non et non ! Et ça non plus !
Chaque recoin de la pièce je le frottais frénétiquement pour rendre tout son éclat à cette pauvre cabine. Depuis combien de temps n'avait-il pas fait le ménage ? Je m'arrêtais soudainement lorsque notre capitaine parlait d'élevage d'escargots. Je me précipitais derrière lui complètement hyper active.
LUCINA: Je croyais que c'était des faux ! Ils sont trop chou !!!
De derrière Daiki je me mettais ensuite à côté d'Edward, mon unique œil pétillant à la vue de ces mignonnes petites, riquiqui, bestioles.
LUCINA: Ils sont là pourquoi ces escargots ? C'est triste de les voir comme ça sans un petit coin pour eux avec de la verdure.
Oui, j'étais ignorante de beaucoup, beaucoup trop de choses encore...
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Edward Lawrence
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Jeu 26 Nov - 18:51
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Il ne faisait aucun doute que la dénommée Lucina agissait étrangement, et ce, depuis son irruption sur mon navire. Aussi m’étais-je employé à user de mon Haki de l’Observation dans le but de comprendre à qui elle parlait. Y avait-il une personne supplémentaire qui aurait échappé à ma négligence ? Ce serait surprenant. Mais chacune des voix qui me parvint était clairement identifiée, confirmant ainsi un premier préjugé à l’encontre de la fantasque jeune femme : elle était dérangée. Souffrait-elle d’un dédoublement de personnalité ? Ou une forme de schizophrénie ?
« Color’Art …? C’est qui ? Et cette… Dame Eleona ? »
Mes sourcils se froncèrent lorsque sa prochaine réplique fusa, lorsqu’elle commenta l’horripilante mise à prix qui me consternait chaque jour davantage. Ce n’était pas son premier sarcasme : de toute évidence, elle semblait avoir endossé le rôle de comique de son équipage et animait sans doute leurs traversées. Amusant.
Pourtant, je dus rapidement me résoudre à revoir mon jugement à son propos en me basant sur la suite de ses interventions. Si l’ignorance de Daiki ne m’étonnait pas vraiment, celle de Lucina me fit hausser un sourcil. N’y en avait-il pas un pour rattraper l’autre ? La demoiselle borgne semblait même cumuler : non seulement elle était folle, mais en plus elle était simplette ! Je soupirai.
« Ceci est une affiche émise par le Gouvernement Mondial. Ils offrent une récompense pour la tête de personnes qu’ils estiment être des criminels, des menaces envers leur souveraineté. Le simple fait d’être un pirate et d’arborer un pavillon, comme nous le faisons, constitue un crime. Et plus la prime est élevée, plus ils estiment que la personne recherchée est dangereuse. »
Je marquai une pause, pour leur laisser le temps d’assimiler les informations que je venais de leur fournir non sans une certaine bienveillance : leur manque cruel de connaissances sur le monde qui les entourait finirait inévitablement par les mener à leur perte.
« Ce sont des Den-Den Mushi. Une race d’escargots reliés à des dispositifs spéciaux, qu’on utilise pour communiquer avec n’importe qui se trouvant n’importe où. »
Une petite démonstration serait plus parlante qu’une longue explication théorique.
« Oy, Celeste, comment vous vous en sortez là-haut ? »
Je me saisis alors de l’un des escargots dont j’avais décroché le combiné. Le petit être coiffé d’une curieuse chevelure blonde s’anima et se mit à retranscrire le vacarme de la tempête qui continuait de se déchainer. Puis, une douce voix féminine me répondit.
« La situation est sous contrôle. »
« Bien. »
Raccrochant sans plus de cérémonie le combiné du gastéropode, mes yeux allèrent se fondre dans ceux du jeune balafré. Contre toute attente, il avait fait preuve d’une perspicacité insoupçonnée et avait ainsi pu mettre le doigt sur un détail particulièrement lourd de sens. Sa métaphore m’arracha un petit sourire, et, l’espace d’un instant, je fus tenté d’apporter une précision essentielle à sa remarque. Mais je chassai rapidement cette idée et me concentrai plutôt sur le sujet que j’avais moi-même lancé, un peu plus tôt.
« Le Haki de l’armement, comme tu le sais surement, est une faculté présente chez chaque être vivant qui permet de renforcer les attaques physiques ou le corps de son utilisateur. Une fois maitrisé, il se manifeste sous la forme de ses plaques noires. »
Mon bras se recouvrit d’une substance noire et ma main s’anima sous les yeux du bretteur. Puis, je poursuivis mon explication, qui, si elle était adressée directement à Daiki, était tout autant à destination de Lucina : ils finiraient eux aussi par maitriser cette capacité, ou à défaut y seraient confrontés.
« Les personnes qui ne le maitrisent pas ne peuvent pas concentrer le Haki comme je le fais et ainsi bénéficier de ses avantages. C’est ton cas : tu en es encore au stade de l’éveil, et tu ne peux surement pas l’utiliser volontairement. »
Peut-être seraient-ils suffisamment perspicaces et verraient ou je voulais lentement arriver avec ces explications.
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Ven 27 Nov - 12:58
feat. Edward Lawrence & Lucina Delalande
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Le pacifisme de Lucina commençait doucement à ressembler à du léchage de botte. Elle semblait en tout cas vouloir que cette relation, quelle qu'en soit la nature, se déroule au mieux pour tout le monde. Mais Daiki ne supportait que difficilement de la voir faire la discussion avec ce type comme s'ils ne s'étaient pas fait face quelques minutes auparavant. Daiki, lui, voudrait garder les discussions plus concises que possible.
Lorsque la voix de Céleste sortie de la bouche de l'escargot prenant vie, Daiki poussa un hurlement d'incompréhension.
- Alors c'est ça, la réelle apparence de cette fille ?! Et où est mon manteau alors ?!
Plongé dans des pensées nettement plus importantes, il n'avait de toute évidence, rien compris. L'Edward raccrocha le combiné et la discussion passa doucement au-dessus de ce moment embarrassant pour l'ingénu, lui donnant le temps de faire preuve de cette fameuse perspicacité que le capitaine haut d'au moins trois mètres sembla vouloir ignorer. Un sourire, c'était une réponse aussi. Mais pas pour Daiki, lui qui souriait en permanence n'y voyait rien de spécial. Rien. Bougon face à l'absence de réponse, il observa le pirate aux yeux rouge lui faire une fois de plus démonstration de son haki, accompagnée cette fois-ci d'explications.
- Hm... Hm... acquiesça-t-il à plusieurs reprises aux affirmations du pirate de son air toujours bougon.
Il sorti la lame de son fourreau, pointée l'espace d'un instant face au pirate récemment devenu "allié". Hiryuu -le katana- fut ensuite présenté au capitaine en horizontal, le manche dans la une main du pirate espiègle et le bout de la lame dans l'autre. On pouvait voir qu'il s'agissait d'une lame de bonne facture en titane, mais qu'elle était marquée par le temps et l'usure. Quelqu'un s'y connaissant pourrait même voir qu'elle avait traversée les âges et servie plusieurs générations et que ce petit pirate n'en prenait certainement pas aussi bien soin que ses ancêtres.
- Je n'utilise pas mes poings, j'utilise Hiryuu ! J'ai quitté mon maître avant qu'il n'ait terminé ma formation. Plus tôt, tu as couvert une bouteille de cette matière noire, apprends-moi à en couvrir ma lame et alors nous nous battrons à nouveau !
Daiki était persuadé encore à l'heure actuelle que la maitrise du haki de l'armement était le seul facteur qui creusait le faussé entre lui et cet homme. Il était persuadé qu'en en maitrisant l'essence, il se hisserait à son niveau et pourrait récupérer sa liberté et celle des siens. Il devrait se rendre compte bien assez vite qu'il devrait redoubler d'efforts et travailler plus qu'aucun autre pour rattraper l'écart entre lui et Edward Lawrence.
Son égoïsme ne lui fit pas même penser à demander à ce que Lucina apprenne elle aussi à maîtriser le haki. Elle avait une voix et savait l'utiliser, alors après tout pourquoi serait-ce son rôle d'en faire telle demande ?
Un temps passa, laissant le temps à la conversation d'évoluer vers un sujet que tout l'équipage de Daiki attendait d'explorer.
- Qu'est-ce qu'on va devenir, je veux dire, mon équipage ? Mon navire ?
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Sam 28 Nov - 15:01
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Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
Après toutes les explications qu'Edward nous enseignait, je me sentais un peu bête de ne pas avoir su toutes ces choses plus tôt. Notre capitaine devait avoir une case en moins de penser que cette pauvre navigatrice était l'escargot sous nos yeux. Pour ma part, je comprenais bien que cela servait à communiquer avec d'autres après la démonstration d'Edward. Ingénieux comme système, mon œil pétillait toujours en voyant ces créatures. En revanche, j'avais toujours ce sentiment de gène d'être ignorante et préférais me mettre en retrait lorsque le Capitaine aux yeux rouges faisait une démonstration du haki de l'armement. Était-ce réellement inévitable de devoir posséder de tels "dons" ?
LUCINA: Au vu de l'apparence ça ne donne vraiment pas l'envie de le développer...Marmonnais-je.
Pour le moment, cela ne semblait pas déplaire à Daiki qui demandait d'être entraîner par notre allié. Il jacassait encore sur le fait que c'était à cause du haki que l'écart se creusait entre lui et notre nouvel ami. Pas du tout ! C'était surtout son caractère à foncer tête baisser et son grand manque d'expériences et de connaissances qui jouaient le plus. Enfin, je pouvais penser tout cela, je n'étais pas mieux. Toujours à l'écart mon estomac continuait de crier famine et cette irrésistible envie de sang frais qui tentait de prendre en continue du terrain. Mes crocs ressortaient de plus bel et je les cachais en mettant ma main devant. Durant un long silence notre capitaine reprenait le dialogue en demandant notre devenir à tous.
LUCINA: Fallait réfléchir avant de foncer tête baisser capitaine, non ?
Comprendrait-il ce que je lui disais avec ma main devant la bouche ? Peu d'importance, il paraissait tellement occuper à vouloir surpasser l'homme de trois mètres qu'il ne m'entendrait probablement pas. Mon estomac grondait laissant encore plus le sentiment de gène m'envahir, je me mettais le plus dans mon coin en me faisant la plus petite possible de ce que je n'étais déjà. Cela faisait beaucoup trop longtemps que nous n'avions pas manger et la faim de vampire devenait de moins en moins contrôlable. De plus le combat précédent ne m'aidait après toutes ces odeurs alléchantes que je ne pouvais boire. Une question me venait soudainement dans mon esprit: de quel goût était le sang des deux hommes ?
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Lucina Delalande
Edward Lawrence
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Lun 30 Nov - 21:04
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Si je ne relevai pas la réaction effarante de stupidité du jeune balafré, l’allusion de Lucina attisa en moi un certain intérêt. Évidemment, le fait qu’elle ne soit pas emballée par l’esthétique de la forme sous laquelle se manifestait l’armement était une hérésie. Mais ce n’était pas là le point d’intérêt : si son capitaine s’était déjà éveillé au premier Haki, celle que je considérais comme sa seconde pouvait très bien s’orienter vers le second type de Haki. Après tout, il était souvent question d’affinité lorsque leurs possesseurs se mettaient à affuter ces capacités.
« Ton navire ? C’est cette “fille” que tu prends pour un escargot qui le protège de la tempête, en ce moment. »
Un vrombissement s’extirpa de la bouche de Lucina malgré tous ses efforts pour le contenir à l’aide de sa main. Mes pupilles roulèrent un instant sur elle dans un mélange de suspicion et d’étonnement.
« Encore un peu de patience, ça ne devrait plus tarder… »
Rétorquais-je alors à l’intéressée, ainsi qu’à l’autre petite larve qui s’agitait de plus en plus et venait de dégainer sa lame avant de la pointer sur moi, son nouveau capitaine. À quoi jouait-il encore ?
« Tss… Tu as la mémoire courte, l’ahuri ? À quel moment ai-je eu besoin de me recouvrir du Haki pour t’affronter ? »
L’optimisme de ce jeune hurluberlu ainsi que sa naïveté avaient quelque peu cisaillé ma patience. Aussi lui avais-je rappelé, d’une voix un peu plus sèche, à la dure réalité. Il m’était inférieur. Alors, une fois encore, je choisis d’appuyer mes mots d’un exemple concret afin de calmer une nouvelle fois les ardeurs de cet insecte.
« Alors, vas-y. Essaie de me toucher avec ton sabre. »
Je m’étais saisi d’un bout de tissu qui trainait et l’avais attaché autour de ma tête. Je me mis alors debout et m’écartai quelque peu de mon fauteuil tandis que mes yeux maintenant bandés vinrent se positionner en direction de cette irrespectueuse vermine. Et, en agitant mes doigts, je lui ferais un petit signe de provocation.
Mais, ce qui ressemblerait de prime à une aubaine pour ce jeune effronté se changerait rapidement en une insidieuse frustration. Le bretteur serait confronté à un fait de taille : quels que soient ses assauts dans ce périmètre restreint, ceux-ci finissaient inlassablement par s’échouer dans le vide. Alors, après de brèves tentatives infructueuses, je mettrais rapidement fin au débat dans un mouvement prodigieux. Usant de mon Haki de l’Observation pour trouver une ouverture, je bondirais à une vitesse prodigieuse au niveau du jeune pirate tout en esquivant un coup d’épée hasardeux et apposerait mon index sur sa tempe.
« Et boum, tu es mort. Reviens dans dix ans. »
Déclarerais-je simplement, afin de mettre un terme à cette petite démonstration. Alors, je me délesterais simplement de mon handicap et retournerais en direction de mon trône, celui que le houleux sabreur, malgré toute sa fougue, ne parviendrait jamais à m’arracher.
À cet instant, la porte s’ouvrit dans un immense fracas et une boule de fumée explosa, libérant un étrange nuage d’une fumée marron qui aveugla momentanément les occupants de la pièce. Quelle était cette infamie ? Une attaque ennemie ?! À un tel moment ?!
Après sans doute quelques quintes de toux, l’écran de fumée se dissiperait peu à peu et les trois pirates découvriraient la nature de l’assaut qu’ils venaient de subir. Devant chacun d’eux, apposés sur la table, se trouveraient trois énormes assiettes garnies d’un copieux riz au curry dont les saveurs auraient vite fait de titiller les papilles des trois forbans. S’ils humaient le reste des petits grains qui flottaient toujours dans l’air, ils pourraient se rendre compte qu’il s’agissait d’épices : une manière fort originale d’assaisonner un plat.
« Votre équipage est mien. Et quant à ce vous allez devenir… Je n’en sais rien. Vous êtes trop faibles, et sans Haki vous ne me serez d’aucune utilité. Mais pour l’instant, mangez. Et profitez de ce repas comme si c’était le dernier. »
Lui rappellerai-je alors tandis qu’ils pourraient se remplir la panse à mes frais. Ils étaient mes invités après tout et maintenant qu’ils avaient prêté serment, ils étaient à ma merci. Mais également sous ma protection.
« Daiki, Lucina. Laissez-moi vous poser une question à laquelle vous me répondrez à tour de rôle. »
Alors, un sourire fourbe viendrait desserrer les traits de mon visage tandis que mes yeux se planteraient dans ceux de chacun de mes interlocuteurs.
« Pourquoi avez-vous pris la mer ? Quels sont vos objectifs ? Vos rêves ? Et surtout… qu’est-ce qu’un pirate, à vos yeux ? »
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Edward Lawrence
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Mar 1 Déc - 15:43
feat. Edward Lawrence & Lucina Delalande
Allocations familiales
L'ahuri, comme il l'appelait, était soulagé d'apprendre que la fille qui portait son manteau ne s'était pas subitement transformée en escargot. Tout autant qu'il l'était d'apprendre qu'elle protégerait son navire de la tempête, même si là n'était pas la question.
- Cool ! avait-il simplement répondu, inconscient de l'agacement dans la voix d'Edward Lawrence.
Une odeur vint éveiller les sens et l'estomac du pirate ingénu, mais aussi l'appétit de Lucina, semblait-il. Cette odeur de curry commençait à prendre le dessus sur le reste des sens du jeune Goat et son ventre gargouilla tandis que son nouveau chef se bandait les yeux après s'être levé de son fauteuil. Daiki avait perdu le fil, son esprit étant rempli de bols eux-mêmes remplis d'épices en tout genre et de toutes les couleurs.
- Que je te... revint-il doucement à lui-même, remarquant lentement qu'il avait toujours son katana en main. - Ah ! Euh... Sûr ? Okai !
Il n'avait rien suivi depuis que l'autre capitaine balafré avait mentionné Céleste et pour être honnête son odorat et sa faim l'empêchaient encore à cet instant d'être à cent pour cent sur la même longueur d'onde que le reste du monde présent dans la pièce. Lucina, Edward Lawrence, Raiki. Raiki était là ? Tout le monde l'avait oublié, pourtant il se tenait là, dans un coin de la pièce, plongé dans le noir. Bougon. C'était un mot qui le définissait bien. Revenons-en à nos moutons, vous voulez bien. Le Goat, toujours enclin à accepter un défi, accepta d'attaquer le capitaine qui s'était volontairement coupé la vision.
Sa première tentative fut aussi vite esquivée, ce qui ne manqua pas de rappeler au jeune pirate leur précédent affrontement. N'avait-il pas déjà les yeux clos, alors ? Ce qui était à première vue un défi devint ainsi une première leçon, mais laquelle était-ce. Ses prochains coups furent esquivés à leur tour avec une facilité déconcertante. Quel subterfuge pouvait-il bien utilisé.
C'était alors qu'il se posait cette même question que le Nébula le prit de court et apposa son index sur sa tempe, gagnant le "duel" d'une facilité humiliante. Il ne manqua d'ailleurs pas d'en ajouter en lui disant de revenir une décennie plus tard. Daiki fit un bond en arrière, les deux mains fermement serrés sur le manche de Hiryuu, tremblantes de frustration.
- Dix ans ? Ne me sous-estime pas... grogna-t-il alors que le pirate aux yeux rouge retournait calmement à son fauteuil.
La forte odeur d'épices se fit encore plus forte qu'auparavant et alors qu'elle sembla venir de juste derrière la porte, cette dernière s'ouvrit non sans un sursaut de Raiki qui vint se cacher derrière Lucina alors que la pièce se remplissait soudainement d'une poussière épaisse. Cette odeur, c'était ça. Cette poussière, à en juger par l'effet qu'elle avait sur Daiki, ne pouvait être autre chose que le curry qu'il sentait déjà des minutes auparavant. Lorsque la fumée se dissipa, les autres occupants de la pièce pourraient remarquer un jeune Goat affalé sur le sol, les yeux dans les nuages, les narines dilatées et la langue léchant mécaniquement un sol partiellement recouvert de quelques graines de curry. Raiki fut le premier à se jeter autour de la table, lui que personne n'avait remarqué jusqu'ici. Cette soudaine activité de sa part éveilla l'intérêt de Daiki qui ne manqua pas de remarquer qu'il n'y avait que trois -bien qu'énormes- assiettes. Dégageant Raiki d'un double-kick dans la face, l'envoyant valser quelque part dans l'ombre de la pièce, Daiki prit sa place sans vergogne et entama à son tour l'assiette remplie de riz au curry.
Il ne prenait ni le temps de mâcher, ni celui d'avaler, se retrouvant avec d'énormes joues de hamsters. Peut-être lui et Raiki s'étaient un peu empressés de manger, puisque Lawrence ne prit la parole qu'à l'instant, répondant dans le même temps à la dernière question de Daiki -celle-ci étant sur l'avenir de l'équipage- et les invitant à manger alors que Daiki avait, rappelons-le, les joues déjà bien remplies et que Raiki avait -semblait-il- assez bien payé pour son empressement.
Se remplissant toujours plus la bouche, Daiki ne releva la tête vers son interlocuteur que lorsqu'il prononça à nouveau son nom.
- Vavy... cracha-t-il par-ci et là quelques grains de riz en peinant à répondre. - Von téfoute, reprit-il de plus belle sans remarquer que Lucina ne touchait pas à son assiette.
La question d'Edward Lawrence, néanmoins, fut assez intéressante pour qu'il daigne avaler l'énorme quantité de riz qu'il avait accumulé dans sa bouche. Posant son assiette dans un petit fracas, il répondit de sa voix portante.
- JE VEUX DEVENIR LE ROI DES PIRATES ! C'EST PAS ASSEZ CLAIR COMME CA ?!
Il reprit alors son souffle, c'était épuisant de manger à ce rythme, et aussi d'hurler à tout va...
- Je veux explorer le monde entier et n'en rater aucune miette ! Je veux en connaître tous ses aspects, bons et mauvais ! J'ai passé trop de temps à observer une mer fictive à rêver de l'explorer sans jamais en voir le bout pour que cette aventure aie une fin ! C'est ça pour moi, être le roi des pirates ! Ecumer librement les mers à la recherche de toujours plus d'aventures, sans que personne ne puisse nous mettre de bâtons dans les roues !
Une douleur émotionnelle. Son cœur était devenu soudainement si lourd. Une révélation.
- Mais pour ça je dois regagner notre liberté ! GRRRRRRRRRRRRRAH !
Ses deux poings fermés vinrent frapper la table de toute leur force avant que le pirate au front balafré ne quitte la pièce en furie, claquant encore cette pauvre porte derrière lui. Il traversa le long couloir de pas lourds et finit par retrouver le reste de l'équipage sur les différents ponts du navire.
La tempête n'était pas terminée, mais à en juger par les nuages le pire était derrière eux.
Pourtant, le pire ne pouvait être que devant eux, pour Daiki. Ses vêtements encore humides furent rapidement trempés par la pluie froide qui s'abattait sans relâche sur la mer et les deux navires. L'équipage devint rapidement aussi important qu'une bande de figurants dans le champ de vision de Daiki, qui, le pas devenu incertain, prenait la direction du Sanglier des Mers. De sa main trainait au sol le pavillon des Pirates d'Edward, alourdi par l'eau qui le recouvrait entièrement. Grimpant sur la rambarde du navire qui était il y a peu ennemi, il bondit sur le sien. Ou plutôt devrions-nous dire, précédemment sien. Il grimpa alors tout en haut du mât principal.
Il resta là, immobile un moment. La tempête avait rendue l'ascension plus difficile qu'à l'accoutumée, mais rien d'insurmontable. Non. Daiki restait là, immobile, pour une autre raison. Il n'arrivait pas à faire ce pourquoi il était monté. Se retournant vers le navire de l'Edward, il chercha du regard les protagonistes de cette histoire. Lucina, Raiki, Edward Lawrence. Dégainant pour une énième fois sa lame, il coupa les liens qui accrochaient son pavillon au mât et y installa un nouveau aux couleurs du feu.
Il se tourna à nouveau vers le second navire, espérant y voir quelque part l'autre balafré.
- Nous t'appartenons, mais je jure de te défier tous les jours s'il le faut, mais ta défaite n'attendra pas dix ans !
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Mer 2 Déc - 17:16
Allocations familliales
Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
Il y avait trop de tentations et beaucoup trop de mets à déguster dans la pièce. Je ne savais pas encore lequel je choisirais pour boire le liquide rouge qui coulaient dans leurs veines. Bientôt une odeur immonde se faisait ressentir. Notre allié nous offrait son hospitalité et je me devais, même si je ne mangeais pas, de le remercier.
LUCINA: Merci, sir Edward pour ce dé..licieux repas. Je vous en suis reconnaissante. Reconnaissante surtout pour mes camarades ! Son attention était aimable et j'aurais aimé lui faire plaisir à son amabilité. De la nourriture humaine venait d'être servie dans une fumée à ne plus savoir où étaient les personnes présentes dans la pièce. Seulement trois assiettes étaient posées sur la table. Edward avait-il compris ma réelle nature ou était-ce tout simplement Raiki qui n'était pas invité à dîner avec nous ? Le comportement de Daiki amusait Color'Art, le voyant se goinfrait ainsi elle le raillait.
COLOR'ART: Je comprends mieux pourquoi le nom du Sanglier des mers ! Bwahahaha !
LUCINA: Tais-toi...
La faim me rendait insatisfaite, ce n'était plus le moment de tenter de blaguer, car je devenais un peu plus agressive et ne tardais pas à perdre contrôle de mes actions. La capitaine du pseudo bateau fantôme nous posait la question de ce que nous faisions et ce que nous voulions à voguer ici. Notre capitaine rétorquait sur ton révolté. Il se levait et sortait d'un pas décidé, il avait l'air contrarier. Ce qui était logique après le coup dur de devoir prêter allégeance à notre nouveau pote ! Je tentais tant bien que mal à répondre à la question.
LUCINA: Mon rêve c'est de voyager à travers le monde entier ! *bruit d'estomac*Pour... Pour man... peindre le monde de mes couleurs. Ah ah ah ! *tousse* Et pour répondre à votre autre question, pour moi un pirate c'est... c'est quelqu'un de mal honnête, voleur, pilleur, tueur et parfois profiteur comme les Homme-Poissons que nous avons subis sur l'île où j'ai grandi. *petit temps de pause* Mais je reste persuadée qu'il existe des âmes généreuses comme Ihstar en ce bas monde ! *second bruit d'estomac*
Que de belles anecdotes en compagnie de la Belle et toutes les aventures que nous avions traverser ensemble ! Mais c'est pas possible !Tais-toi estomac, arrêtes ça de suite, c'est hyper gênant... Je ne voulais pas suivre Daiki à l'extérieur et le plat humain posé sous mon œil ne m'inspirait pas du tout ! Je fixais alors ce pauvre Raiki qui s'empiffrait et dame Eleona qui se taisait malgré son envie de faire à nouveau sa blague et dont personne n'écoutait. Le regard sombre, je me levais de ma chaise en direction de l'affamé, prête à le croquer. D'un bond je me jetais sur lui pour boire jusqu'à plus faim, les crocs bien sortis et la bave qui coulait le long de ma bouche. Raiki arriverait-il à m'esquiver ? Edward tenterait-il de m'arrêter ?
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Edward Lawrence
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Mar 22 Déc - 11:26
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Un sourire malicieux fit rayonner le joli minois de la navigatrice, lorsqu’elle observa le capitaine du second navire traverser le pont. Elle devinait à sa démarche pourquoi il était ici et ce qu’il s’apprêtait à faire. Ou plutôt, elle le devinait grâce à la bannière qu’il trainait derrière lui. Détachant de son attention de la tempête qui faisait toujours rage, elle observa alors l’ascension du bretteur sur son mât et entendit sa déclaration.
Lorsque Daiki redescendrait et regagnerait le pont du navire principal, Céleste viendrait alors à sa rencontre et lui tendrait le manteau qu’il lui avait confié un peu plus tôt.
« Je t’avais pourtant prévenu qu’il fallait fuir… Mais c’est trop tard maintenant ! »
Lui avait-elle déclaré de son habituelle voix chaleureuse et enjouée. Elle était néanmoins surprise de constater le sort que son capitaine leur avait réservé : cela ne lui ressemblait décidément pas de faire ce genre de choses. Non, depuis qu’elle œuvrait à ses côtés, elle avait pu à de nombreuses reprises se rendre compte à quel point le Nébula pouvait être dangereux, fou et imprévisible. Ses crises de colère étaient plus terribles que la plus redoutable des tempêtes, et mis à part Lilith et ses lieutenants, il ne semblait pas être possible de le tempérer et de le canaliser. Et c’était bien trop souvent le pauvre Marorn qui en faisait les frais…
« Dès que j’ai fini ici je viens vous rejoindre ! »
Ajouterait-elle dans un sourire aussi rayonnant qu’innocent.
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Lorsque le porteur du D. révéla la raison pour laquelle il avait pris la mer, ainsi que la manière dont il définissait son voyage, un mince sourire viendrait étirer discrètement mes lèvres. Mais le goinfre prit soudainement la fuite et quitta la pièce sans demander son reste, ce qui m’arracha un soupir : il ne tenait décidément pas en place et son manque de politesse frisait la limite de ce que je pouvais tolérer.
Et, alors que les paroles de Lucina parvinrent à mes oreilles, je parvins à désigner la cible idéale pour ma vengeance. La réponse de la jeune femme parvint toutefois à me surprendre quelque peu : elle avait une image négative de la piraterie et considérait ses derniers comme nocifs. Pourtant, paradoxalement, elle semblait être une âme pure et innocente, loin des clichés qu’elle avait décrits. C’était un sacré paradoxe puisqu’elle naviguait elle-même sous une bannière pirate… C’était intéressant pour moi qui me nourrissais des contradictions.
« Oy toi… t’es qui ? Qui t’a permis de t’asseoir à ma table et de manger le repas que j’ai fourni ? »
Mes yeux rouges d’animosité s’embrasèrent et vinrent incendier l’intrus qui venait de me manquer de respect. Il aurait alors tout loisir de contempler la terrible menace que je constituais. Peut-être sentirait-il la soudaine intention de tuer qui venait d’imprégner mon faciès d'un certain courroux. S’abandonnerait-il à la terreur alors qu'il venait de me manquer de respect ? Il comprendrait aisément qu’à tout moment, son insignifiante vie pouvait cesser : je tenais sa destiné au creux de ma main.
« Ah mais si… ça me revient… Tu es ce lâche qui n’a rien fait alors que tes compagnons étaient aux prises avec l’ennemi. Tu es ce pleutre qui était prêt à les regarder mourir en restant les bras croisés. Tu les as trahis par ta faiblesse et ta petitesse d’âme. Tu ne mérites pas d’être ici à festoyer avec eux qui ont eu le courage d’affronter leur destin et de se battre pour leurs idéaux… »
Mes remarques acerbes viendraient agresser et victimiser le pauvre pirate qui ferait face à sa faute. Avait-il réellement le droit de se tenir là comme si de rien n’était ? Si par bienveillance je n’avais pas voulu les épargner, ils seraient morts écrasés, comme les vulgaires mouches qu’ils étaient.
« Que penses-tu de cela… Lucina ? Serais-tu vraiment prête à mourir pour ce lâche qui était prêt à vous abandonner ? Alors que vous vous battiez pour vos vies et la sienne ? Il vous en doit une… alors… laisse la tentation s’insinuer lentement en toi… laisse-toi transporter par cette douce odeur qui chatouille ton odorat… Tu meurs d’envie d’y gouter… n’est-ce pas ? Il parait qu’il n’y a rien de plus délicieux que le sang d’un lâche… »
Susurrais-je à l’intention de la mystérieuse demoiselle. Son discours et body langage trahissait ce qu’elle s’efforçait de masquer jusqu’alors. La manière dont elle dévorait du regard son comparse était criante de vérité. Si j’avais de légers soupçons jusqu’alors, il devenait évident, surtout après avoir sondé ses intentions, qu’elle appartenait à la race des vampires. Alors, je pris un malin plaisir à la pousser à s’abandonner à ses pulsions afin de me délecter de cette scène aussi rare que savoureuse. Les lâches et les faibles méritaient-ils vraiment de vivre ? Non, la nature n’était pas faite comme cela. Les forts bouffaient les plus faibles.
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Edward Lawrence
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Mar 22 Déc - 13:07
Feat. Edward Lawrence & Lucina Delalande
Allocations familiales
Un frisson vint glacer le sang du roux, qui avait profité de la sortie de son capitaine pour s'empiffrer de nouveau. Le menaçant pirate balafré s'adressait à lui. Il n'avait guère besoin de lever la tête pour le comprendre. Le visage pointée vers l'assiette, il jeta un rapide coup d'œil à son interlocuteur, cherchant à éviter son regard à tout prix. Ses paroles l'atteignant, il stoppa tout mouvement, une cuillère de riz tendue devant sa bouche.
- J...
Il voulu prendre la parole mais Edward Lawrence reprit de plus belle, ses paroles furent comme des pieux en plein cœur, chaque mot les enfonçant un peu plus profondément. Il voulu bientôt pouvoir se transformer en un vulgaire cafard pour qu'il puisse disparaître entre deux planches et aller se cacher au fond de la cale. Un rictus d'énervement apparu enfin sur son visage, mêlé à une certaine frustration, celle de se savoir impuissant. Un savoir qu'il avait l'air d'avoir été le seul à posséder depuis le début de cette histoire.
- J...
Encore une fois, Edward Lawrence reprit la parole, s'adressant cette fois à Lucina mais trouvant toujours moyen d'enfoncer un peu plus le clou, jusqu'à ce que la conversation devienne étrange. Edward Lawrence avait beau susurrer à son oreille, leur proximité rendait ses paroles suffisamment audibles.
- Non ! Attends... Lucina !
...
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Comme l'on pouvait s'en douter, Daiki fit une déclaration qui comme prise dans la tempête n'atteindrai jamais l'oreille de celui qu'elle visait. Néanmoins les mots qui jusqu'alors lui restaient en travers de la gorge étaient sortis, lui permettant de ne pas totalement perdre la face. Il jeta un dernier regard par-dessus son épaule, enregistrant bien cette image. L'image d'un pavillon concurrent sur son propre mât. Il faudrait qu'à l'avenir une telle chose ne puisse plus arriver.
Reprenant le même chemin pour descendre, il atteint rapidement le pont principal de son navire. La face contre le bois trempé et les fesses en l'air, il peina à se redresser à cause de la tempête, cette même tempête dont le vent l'avait fait chuter.
- Fait... chier, grommela-t-il avant d'arriver finalement à soulever son poids en s'aidant de la poignée de la porte de la cabine.
Cabine qui s'ouvrit sous la pression, le faisant chuter à nouveau.
- Merde alors !
Le menton contre le bois, le navire tanguant au gré de la tempête, il aperçu au travers de l'ouverture de la porte la petite Salomeh, probablement tombée de fatigue, la tête dans un livre, assise par terre et éclairée par une faible lumière. S'aidant cette fois du contour de la porte, il parvint à se redresser mais surtout à rester debout. Éteignant la lumière dont l'interrupteur était juste de l'autre côté du mur, il jeta un dernier regard à la petite avant de fermer la porte.
Profitant du vent et de la pluie, il glissa jusqu'à la rambarde de son navire et l'utilisa pour sauter sur le bateau voisin. Ses mains atteignirent la rambarde mais son premier pied glissa une fois de plus. Se tenant à la force des bras, il sembla courir sur place un moment avant de réussir à se hisser sur le navire de l'Edward.
- Fuu... C'était moins une.
Céleste, la navigatrice, vint à sa rencontre sans tarder, lui tendant son manteau quadrillé d'une voix et d'un sourire chaleureux qui ne manquèrent pas de faire rougir le Goat. Elle était drôlement bienveillante, l'instinct du porteur du D le lui assurait. Il accepta gracieusement son manteau tandis qu'elle lui assurait qu'elle ne tarderait pas à les rejoindre à l'intérieur. La bonté de la navigatrice lui donna une irrésistible envie de faire bonne figure.
- Fuir c'est l'option de ceux qui n'ont pas ce qu'il faut pour atteindre leurs rêves, lui assura-t-il en passant sa main sur son épaule tandis qu'il passait à côté d'elle pour retourner affronter la situation dans laquelle il s'était mis.
Ainsi, une fois encore, il traversa le long couloir et arriva face à la porte qui le séparait de son bourreau. Il dégluti face à celle-ci avant d'avancer sa main pour faire pression sur la poignée.
De l'autre côté, des bruits vinrent l'arrêter sur place, comme s'il y avait une lutte à l'intérieur de la pièce.
- Arrête, Lucina !
La voix de Raiki, plus aiguë que d'ordinaire, fut plus surprenante encore qu'il s'adressait à Lucina. Il sonnait pris de panique alors Daiki fit irruption dans la pièce pour finalement témoin d'une scène des plus étranges. Lucina était au-dessus de Raiki et ce dernier lui enfonçait une assiette dans la bouche tandis qu'elle semblait forcer pour s'attaquer à lui.
- Lucina ! Qu'est-ce que tu fais ?!
Sa première intervention fut sans doute un parfait échec. Voyant une Lucina qui ne lâcherait pas l'affaire, il s'approcha et l'arracha en la tirant par les épaules.
- Lâche-le ! C'est ton camarade, que tu l'aimes ou pas !
Là il pu observer les crocs de son amie et l'abondance de bave sur son menton.
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Mar 22 Déc - 14:56
Allocations familliales
Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
J'avais faim, beaucoup trop faim pour revenir à la raison ! Malgré le supplice de Raiki je ne pouvais plus me contrôler. Je me jetais à nouveau sur lui en l'emportant dans ma chute me retrouvant au-dessus de lui. Même si mon âme suppliait de ne pas lui faire du mal mon corps n'en avait que faire.
LUCINA: Ca ne fera pas mal...
Je tentais un nouvel assaut la bouche grande ouverte et les canines encore plus apparentes ! En guise de réponse ma victime me coinçait une assiette entre les dents pour que je pouvais plus user de ma morsure. Cela était extrêmement frustrant, moi qui mourrait de faim... Je devenais encore plus hargneuse et déterminée à le croquer avant de me débarrasser enfin de cette assiette. Je ne faisais plus attention à ce qui pouvait se trouver autour de moi, car ce jeu du chat et la souris était entre lui et moi. Alors que je m'apprêtais à le mordre quelqu'un m'enlevait de dessus de lui par les épaules et je ne tardais pas à reconnaître Daiki. Celui-ci ne semblait pas comprendre la situation ce qui me rendait triste, mais toujours affamée ! Je décidais alors de changer de cible puisqu'il se jetait dans la gueule du loup à la place de notre camarade. Je m'avançais à pas lent, car la raison n'était plus et que les discours ne changeraient rien.
LUCINA: J'ai faim... Je veux du sang...
Plus j'y pensais et plus j'en avais l'eau à la bouche. La bave toujours coulant le long de mon menton, j'attrapais les épaules de mon capitaine en y plantant mes ongles pour ne pas le laisser s'échapper. De toute façon, il ne fuirait pas en connaissant le bougre.
COLOR'ART: Mange le ! Dévore le ! Tu en as envie ne te retiens pas, Neko-sama !
LUCINA: Je serais douce... Promis...
Je lançais une nouvelle attaque les dents en avant prête à le mordre dans le cou. Attendez, attendez... C'est pas un peu cliché dans le cou ? Le baiser de la mort façon vampire ? KYYYYYYYAAAAAAAAA ! UN BAISER A DAIKI ? Hors de question ! Ayant eu cette idée en tête, je rougissais avant de reculer de quelques pas et de lancer un autre assaut en direction de sa main. Cette fois-ci sera la bonne !
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Lucina Delalande
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Mar 22 Déc - 18:56
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Céleste était toujours rayonnante et bienveillante. C’était le trait de sa personnalité sur lequel tout le monde s’était toujours accordé. Et c’était ce qui semblait avoir séduit le fougueux épéiste. Pourtant, lorsqu’il déclara innocemment le fond de sa pensée, une chose impensable se produisit. Le pirate, lui, ne se rendrait compte de rien, retournant aussitôt auprès des siens dans les entrailles du navire. Et pourtant, un éclair zébra le ciel, comme mettre en lumière ce bouleversement.
Le soleil n’était plus.
Son éclat ne perçait plus les sombres nuages et sa chaleur ne se réchauffait plus les alentours. Non, la joie qui inondait jusqu’alors le visage de la navigatrice s’était soudainement vue châtiée. Ses traits étaient devenus froids et durs, son sourire enseveli, ses yeux injectés d’éclairs. Une haine insoutenable rythmait les battements de son cœur. Son cœur qui venait d’être meurtri par la lame de ce foutu gosse.
« Fuir c’est l’option de ceux qui n’ont pas ce qu’il faut pour atteindre leurs rêves »
Mais pour qui se prenait-il ? Comment osait-il ? La navigatrice avait du mal à réprimer ses envies de meurtre. Sa plaie béante… il n’avait eu aucun scrupule à y planter sa lame et à raviver cette insoutenable douleur qui la gangrénait.
Une profonde détresse se mêla alors à sa haine et elle fut contrainte de se remémorer les tourments desquels elle avait tant de mal à se délester.
Le doux visage de son précédent capitaine lui revint en mémoire. Celui avec qui elle avait décidé de prendre la mer il y a un an. Elle voulait accomplir ses rêves : là où lui désirait s’accaparer du plus grand des trésors, elle désirait juste profiter du plus beau sourire qui s’afficherait sur son visage, une fois son rêve réalisé.
Mais leur rêve avait été piétiné. Cruellement, fatidiquement, ils avaient échoué, sombré. Et son frère adoré, alors capitaine, était mort.
« […] ceux qui n’ont pas ce qu’il faut pour atteindre leurs rêves »
« Qu’est-ce que tu en sais ?! »
Hurla-t-elle, emplie de haine. C’était une insulte à sa mémoire. Comment ça ils n'avaient pas tout fait pour atteindre leurs rêves ? Ce petit con ne savait rien de la vie ni du monde qui l'entourait. Il n'avait pas idée... Réaliser leurs rêves ? Mais la vie n'était pas aussi simple. Elle était cruelle.
Et injuste. Celui qu’elle aimait plus que tout avait été contraint de renoncer à ses rêves. La mort ne leur avait pas laissé le choix. Et pourtant, il s’était héroïquement interposé face à leurs ennemis, dans cette maudite base marine. Il leur avait créé un avenir en sacrifiant sa vie.
Comment ce moins que rien osait-il cracher sur eux ? Comment osait-il souiller sa mémoire ?
Elle ne lui pardonnerait jamais.
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Mes yeux se plissèrent lorsque l’ex-capitaine de leur équipage à la dérive fit son retour parmi nous et tenta de troubler le petit spectacle qui était en train de se dérouler sous mes yeux. Pourtant, Lucina semblait s’être abandonnée à une douce folie et tentait désormais de s’en prendre à Daiki. Une mutinerie ? Et venant d’elle en plus ? C’était un dénouement délicieusement inattendu.
Alors, bien évidemment, je ne fis rien pour améliorer cette situation des plus divertissantes. Jusqu’où seraient-ils prêts à aller ? Surement pas bien loin si je me fiais à ce que je connaissais d’eux, pourtant il était fort plaisant de tenter de repousser leurs limites et de tenter de corrompre leurs cœurs.
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Sam 26 Déc - 14:19
feat. Edward Lawrence & Lucina Delalande
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Lucina avait une sale mine et paraissait dans un état second. Sa bouche ouverte montrant de grands crocs, la bave au menton, elle changea de cible lorsque le Goat l'arracha à Raiki.
- Du sang ?! Tu veux du sang ? Qu'est-ce que tu ra...
Plantant ses griffes dans la chair des épaules du pirate qui se laissa faire, elle avança doucement ses crocs vers le cou du jeune balafré.
- ...contes ?! termina-t-il finalement alors qu'elle s'apprêtait à planter ses dents dans sa chair.
Pourtant, dans ce qu'il identifia comme un élan de lucidité, elle recula mais ne tarda pas lui donner tort en se jetant à nouveau sur lui. Elle croqua la main gauche du pirate qui ne lui offrit aucune résistance, fit même exprès de mettre sa main devant sa bouche. Ses sourcils se dressèrent, rendant son regard particulièrement sérieux. Un sérieux qui n'était d'ordinaire réservé qu'à ses ennemis, à la différence qu'il affichait tout de même de la compassion.
- T'en as assez, ça y est ? lui dit-il d'un ton monotone avant qu'il n'envoie son large front frapper celui de sa camarade d'un grand coup pour remettre en ordre ce qu'il y avait dans son crâne et qui à l'évidence n'allait plus.
Elle serait repoussée mais Daiki la rattraperait par le centre de son haut, la pointe inférieure du cœur qui y était taillé, avant qu'il ne l'attrape à son tour par les épaules.
- Tu m'expliqueras ce qu'il t'arrive plus tard, d'accord ? lui demanda-t-il en tapotant au même rythme ses deux épaules.
Son regard se tourna vers Edward Lawrence, qu'il avait déjà observé du coin de l'œil, jubilant de la situation. Passant à côté de Lucina, il s'approcha du grand homme balafré et se dressa devant lui tandis que Raiki lui semblait être tombé inconscient de frayeur.
- Il y a encore une heure je t'aurai crié dessus de ne pas t'être interposé, mais nous n'en sommes plus là, pas vrai ? questionna-t-il de façon rhétorique de son regard toujours aussi sérieux. - Je suis calmé et prêt à entendre tout ce que tu auras à dire. Alors dis-moi, où voulais-tu en venir avec cette petite démonstration, plus tôt ?
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Sam 26 Déc - 19:07
Allocations familliales
Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
Je finissais par croquer la main gauche du capitaine et reprenais peu à peu mes esprits avant de me prendre un coup de boule en pleine face ! Dans un état de confusions total j'étais sur le point de chuter en arrière, mais celui-ci me rattrapait par mon vêtement avant de me placer à nouveau face à lui et tapotait sur mes épaules en me demandant de lui donner des explications plus tard... Je reprenais peu à peu conscience. Conscience du tord que je causais ! Je venais d'attaquer un de mes camarades, poussée par ma faim incontrôlable. Impardonnable ! La gorge nouée, les joues rouges, les larmes aux yeux et le regard à nouveau éveillé, je me dirigeais vers la porte de sortie avant de me tourner vers Edward le scrutant le plus froidement possible, la bouche toujours ensanglantée.
LUCINA: Comment as-tu osé m'inciter à attaquer mon camarade... ? Je ne te le pardonnerai pas !
Je lui lançais un regard noir, blessée intérieurement par la personne que je pensais être un nouvel ami, avant de sortir de la pièce comme une furie, honteuse de faire du mal aux miens et de croire en des choses stupides. Je haïssais ma nature, cette nature que je ne choisissais pas ! Cette nature qui me causait du tord par la passé, mais encore aujourd'hui. Je me hâtais à l'extérieur et entrevoyais la navigatrice qui semblait pas dans son assiette non plus. Pour le moment, je n'avais ni l'envie de parler, ni l'envie que l'on m'interpellait dans mes pas pressés et passais à côté d'elle sans prêter plus attention. La pluie ne cessait de pleurer et l'orage de grondé. La tempête montait d'un cran depuis son commencement. Cela me rendait d'autant plus nostalgique et beaucoup trop de sentiments se mélangeaient entre eux dans ma tête. Perdue dans mes pensées, je ne plus où j'en étais... En conclusion, je pensais que l'homme qui nous mettait sous son blason m'empêcherait d'attaquer ce pauvre Raiki, mais au contraire, il n'avait qu'accentué la chose. Heureusement que notre capitaine, blessé à la main par ma faute, s'était interposé. Je ne donnais pas cher de la peau de notre pauvre compagnon sans la bravoure de Daiki.
COLOR'ART: Oye ! LUCINA ! Arrête un peu ton cinéma. Ce qui est fait est fait !
Je me tournais vers Dame Eleona pour lui rétorquais ma manière de penser:
LUCINA: Qu'est-ce que tu en sais Color'Art ?! Je viens de blesser l'un des miens ! Si je n'étais pas une vampire rien de tel ne ce serait produit !
Je me frappais avec mon pinceau comme si c'était elle qui me donnait le coup. Je lui rétorquais alors un coup de pied ce qui la propulsait à deux mètres de moi. Il n'y avait pas que le temps qui était orageux. Les relations entre les membres de l'équipage l'étaient bien plus encore !
LUCINA: Je ne te permets pas de me frapper comme tu le faisais autrefois !
COLOR'ART: TU VEUX VRAIMENT TE BATTRE CONTRE MOI ?!
Folle de rage, je me tenais la tête avant d'hurler haut et fort:
LUCINA: MAIS TU N'EXISTE MÊME PAS !
Oups... La boulette. Le regard de ma sœur de cœur montrait la blessure verbale profonde que je venais de lui infliger.
COLOR'ART: Très bien. Alors ne me demande plus rien.
Je me précipitais vers elle et l'aidais à se relever. J'étais désolée et voulais la prendre dans mes bras pour me faire pardonner, mais celle-ci rejetait mon étreinte. C'était le cœur lourd et la mine triste que je quittais le bateau de notre "nouveau camarade", accompagnée de Dame Eleona même si celle-ci ne m'adressait plus la parole, pour retourner sur le Sanglier des Mers afin de m'y cacher dans un coin et de mourir de honte, de tristesse, de colère, d'incertitude... Et puis mince, de déprimer tout simplement.
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Lucina Delalande
Edward Lawrence
Pirate
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Dim 10 Jan - 15:34
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Je n’eus pas le temps de répondre à Daiki : Lucina semblait avoir repris ses esprits, et, après m’avoir réprimandé pour mes incitations, elle tourna les talons et se rua hors de la pièce.
« Oy, O-Karaï. »
Sa réaction ne se fit pas attendre : dès que mes mots furent prononcés, la petite shinobi qui se tenait discrètement accrochée au plafond s’éclipsa et se lança à la poursuite de la jeune femme aux dents aiguisées et la suivrait alors jusque dans les entrailles du Sanglier des Mers. Et puis, lorsque la Kunoichi serait suffisamment proche de l’artiste, elle lui tendrait un Den-Den, visiblement déjà décroché, à partir duquel elle pourrait suivre le reste de la conversation.
« Je suppose que tu veux des explications ? Bien que rien ne m’y oblige étant donné que je suis en position de disposer de vous comme ça me chante, je vais tout de même faire l’effort de t’expliquer, ne serait-ce que pour te récompenser de te tenir enfin tranquille. »
Ils étaient pénibles et il n’y en avait décidément pas un pour rattraper l’autre. Pourtant, je voulus tenter le coup au moins une dernière fois. Et puisqu’ils ne semblaient pas être des plus perspicaces, des explications plus détaillées seraient sans doute plus efficaces.
« Votre compagnon là, Raiki. Je ne l’avais pas invité à s’attabler avec nous. Sais-tu pourquoi ? Car il s’agit d’un lâche. Il n’a pas bougé le petit doigt pour venir vous aider lorsque vous risquiez vos vies : il était prêt à vous abandonner. C'est le genre de type qui va finir par vous trahir puisqu'il fera passer sa propre vie avant les votres... Alors, j’ai trouvé amusant de le punir pour ça. »
Commençais-je par dire au capitaine inexpérimenté. Et, réagissant immédiatement à une probable réaction colérique de sa part, j’élèverais alors le ton afin de les recadrer et pointer du doigt une problématique qu’ils n’avaient visiblement totalement négligée.
« Vous pensez pouvoir me juger ? Je suis capitaine pirate depuis plus longtemps que toi, gamin ! Tu n’as pas à me juger pour la manière dont je traite ceux qui sont sous ma coupe ! Tu te prétends capitaine ? Alors que tu ignores tout de tes propres compagnons ? Me fais pas rire ! Cette fille aurait pu crever de faim sans que tu t’en aperçoives ! Comment peux-tu prétendre les protéger si tu ne sais pas qui ils sont vraiment ?! »
C’était une situation invraisemblable : comment avait-il pu naviguer ainsi et ne pas s’être rendu compte de la nature vampirique de Lucina ? Le jeune capitaine poussait la naïveté à son paroxysme et semblait faire preuve d’une confiance aveugle et mal venue envers ses compagnons.
« Bien entendu, tu es libre de choisir ceux qui t’accompagnent : tu seras l’unique responsable de tes propres choix, du moment qu’ils ne me portent pas préjudice. »
Il devait prendre conscience de cette faiblesse s’il aspirait à poursuivre son aventure dans les meilleures conditions. C’était ça aussi, le rôle d’un capitaine.
« Tu m’as supplié de vous rendre plus forts, et c’est ce que je fais. Autrement vous m’êtes inutiles et vos vies ne valent rien. La mise en scène et les menaces pour tes compagnons allaient dans ce sens. Lorsque tu es acculé, lorsque ton esprit combatif est mis à rude épreuve, le Haki de l’Armement peut se manifester : que ce soit à travers la volonté de protéger ce qui a de la valeur à tes yeux, ou à travers la volonté de détruire et d’écraser ce qui se dresse sur ton chemin. Protéger ou détruire. Aimer ou haïr. Pour moi, c’est là ou le Haki de l’Armement puise son essence. »
Si Daiki se remémorait le combat qu’il avait mené un peu plus tôt, il serait en mesure de faire le lien entre mes actes passés et mes explications actuelles. Et ainsi pleinement saisir l’enseignement que je venais de lui apporter.
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Edward Lawrence
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Lun 11 Jan - 21:55
feat. Edward Lawrence & Lucina Delalande
Allocations familiales
Tandis que Daiki faisait face au grand brun assis confortablement dans son fauteuil, Lucina s'approcha de la porte de la salle avant d'utiliser des mots qui firent sortir les veines du front du porteur de D.
Il resta pourtant parfaitement immobile, ses yeux rouge dans ceux de l'Edward, la mâchoire contractée. Il aurait bien été consoler son amie, mais il ne saurait pas par où commencer et n'était simplement pas en position de le faire.
Pourtant les mots de Lucina résonnaient encore en lui, comme cherchant à le pousser à agir. Le pousser à frapper Edward Lawrence.
Mais rien. Seulement cette veine qui semblait respirer sur son front.
Lucina était partie, laissant Daiki avec Edward Lawrence et un Raiki qui cherchait à se faire oublier. La kunoishi qui apparemment était là depuis le début reçue elle aussi l'ordre de sortir, apparemment. Daiki n'était pas sans se douter qu'elle se chargeait de suivre Lucina mais en ignorait la raison.
Sa veine frontale gonflait et dégonflait à un rythme monotone. C'était une situation insupportable et inédite pour le jeune pirate. Effacer ce que lui disait son cœur pour n'écouter que le cerveau.
Finalement Edward Lawrence se mit à parler, cherchant soi-disant à le récompenser de se tenir tranquille. Il ne manqua pas de lui rappeler être en position de faire d'eux ce qui lui chantait. Une vérité dure à avaler, mais c'était Daiki qui s'était mis lui et ses compagnons dans cette situation. Cette vérité était avalée désormais, mais elle ne serait pas éternelle.
Lorsque le Nebula mentionna Raiki, faisant une description brute de lui, la mâchoire de Daiki se contracta plus fort encore avant d'entrer en rythme avec sa veine frontale.
Raiki était un lâche. Oui. Mais Daiki l'avait accepté tel quel et c'était selon lui le rôle du capitaine de mourir pour ses compagnons. C'était pour cela d'ailleurs qu'il s'était nommé capitaine au dépend du roux. Il voulu répondre à l'Edward que ce n'était pas à lui de punir Raiki mais s'arrêta avant même de prononcer un mot. Si. C'était bel et bien son rôle. Après tout il pouvait disposer d'eux comme il l'entendait. Une deuxième veine apparue sur son front, à l'opposé de la première.
L'élévation du ton du pirate à la balafre fut inutile, Daiki ravalant sa fierté depuis déjà un bon moment. Pourtant, avec les mots accompagnant ce ton, un mur immense et épais sembla se dresser face au Goat. Un mur gigantesque qu'il n'avait encore jamais vu comme un obstacle. Sa naïveté, et son égoïsme. Une troisième et quatrième veine apparurent au milieu de son front tandis qu'il réalisait que Lucina aurait bien pu mourir de faim avant qu'il ne s'en rende compte, trop peu préoccupé par autre chose que sa propre personne et ses propres rêves.
Ce mur, il devrait le briser s'il voulait continuer à diriger un équipage. Il devait embrasser l'existence de ses compagnons, non pas seulement avec des mots, mais avec des actions. Il devait apprendre à véritablement les connaître. Autrement comment pourrait-il se considérer comme un leader auquel l'on pourrait confier sa vie.
Écoutant les paroles du pirate, il se remémora l'instant où ce dernier le força à utiliser le haki de l'armement. L'amour ou la haine... Il lui était difficile de dire lequel de ces sentiment l'avait mené à utiliser ce fameux haki. C'était probablement à cet instant un subtil mélange des deux. À cet instant, il était prêt à sacrifier sa vie pour sauver celle de ses compagnons, mais il utilisait sa lame avec une véritable envie de tuer, une haine viscérale envers Edward Lawrence. Mais pourquoi le haïssait-il, au juste ? Parce qu'il croyait connaitre quel genre d'homme il était ? La façon dont il traitait ses camarades ? Mais si tout était une mise en scène... Alors pourquoi ? Parce qu'il avait mis la vie des pirates de Daiki en danger ? Non. Cela, Daiki s'en était chargé lui-même. Mais alors pourquoi ? Pour rien, il n'y avait pas de place pour la haine. Ce n'était pas la haine qui l'avait poussé à utiliser le haki de l'armement, mais bien l'amour.
Les veines sur le front du jeune pirate s'étaient évanouies et la contraction de sa mâchoire se réduisant à vue d'œil. Une chose était sûre, il ne comprenait définitivement pas cet Edward Lawrence, mais il le comprenait un peu plus, peut-être. En tout cas, il se connaissait mieux lui-même et connaissait un peu mieux ses amis. Grâce à lui ?
Il réalisa soudainement qu'il venait de lui apprendre une leçon importante. Retirant Hiryuu de sa ceinture, la lame bel et bien gardée dans son fourreau, il la posa aux pieds du pirate en ployant légèrement le genou avant de se tenir droit devant lui, le regard dirigé vers le bas. Puis, brisant ce qui sembla être un éternel silence.
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Sam 16 Jan - 16:34
Allocations familliales
Feat Edward Lawrence & Goat D. Daiki
Totalement perdue, je n'entendais pas la mini shinobi me suivre depuis tout à l'heure. Que me voulait-elle ? Alors que je la fixais d'un œil dubitatif elle me tendais un de ses escargots trop mignon. Je n'étais pas d'humour à le prendre dans mes mains, mais je ne voulais pas non plus que ce soit à la petite femme de le faire à ma place. Je saisissais ce drôle d'animal avant d'entendre la voix d'Edward. Ses premières paroles me blessaient lorsqu'il parlait de punir notre camarade et cela en m'utilisant ! Je serrais les dents où le sang de Daiki s'écoulait encore lavé par la pluie, les yeux clos et la blessure d'une douleur intérieure qui s'agrandissait. Il n'avait pas tord sur beaucoup de choses, mais le capitaine n'était pas le seul coupable. Ayant peur du rejet par ma nature qui effrayait les inconnus incapable de se battre ou de se défendre, je n'osais dire la vérité et me taisait jusqu'à ce que l'irréparable se produisait...
LUCINA: Il n'est pas le seul fautif...
Susurrais-je au petit escargot. Encore une fois, le capitaine Lawrence parlait de ce Haki de l'armement. Seul Daiki s'y intéressait le plus parmi l'équipage du sanglier des mers, du moins c'était ce que je pensais. Si je voulais poursuivre mes aventures à ses côtés je ne pouvais réfuter mon côté combattante... Depuis notre "captivité" Edward nous donnait leçon sur leçon pour nous "aider" même s'il le faisait d'une manière particulièrement désagréable. Après ses haussements de ton et ses explications, l'unique mot qui sortait à la bouche de mon capitaine n'était que "Merci". Cela ne lui ressemblait pas vraiment, comment se sentait-il après cette longue remontrance ? Les larmes commençaient à couler laissant la place à de gros sanglots. Je tendrai l'escargot à la jeune shinobi si cette dernière serait encore là. La gorge nouée, les mots étouffés et les mains collées autour de ma poitrine, je voulais serrer mon capitaine dans mes bras pour m'excuser, car lui me faisait confiance et moi en cachant mes origines vampiriques, c'était comme si je ne lui rendais pas la pareille !
LUCINA: Je... suis... désolée...
Peinais-je à prononcer difficilement. En plein conflit intérieur, je préférais ne pas bouger de là où j'étais, pleurant toutes les larmes que je pouvais pleurer. De plus, dame Eleona ne m'adressait toujours pas la parole. Elle paraissait songeuse. Après ce que je venais de lui dire il était certains que notre confiance l'une envers l'autre devait à nouveau se créer. C'était comme si nous n'étions que deux inconnues et cela me chagrinait encore plus, en plus du discours précédent d'Edward et de l'état dans lequel devait être Daiki actuellement. Pour le moment, il valait mieux me laisser tranquille et me reconstruire petit à petit.
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Lucina Delalande
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Lun 2 Aoû - 18:10
Allocations Familiales Milieu 1507 ~ En mer - Grand Line
Mes yeux se posèrent sur le capitaine pirate qui venait de déposer son arme à mes pieds, acceptant enfin de se soumettre entièrement à mon autorité. Je profitai quelques instants durant de cette posture dans laquelle je toisais mon homologue après l’avoir écrasé tel le cloporte qu’il était. Le sentiment de domination et de toute-puissance qu’il me procurait était agréable et m’apparaissait naturel. Car c’était cela aussi, le pouvoir.
Mais plus encore, mes agissements m’avaient permis de lui arracher quelque chose de presque plus important : du respect à mon égard. C’était souvent quelque chose de précieux chez les épéistes, qui portaient souvent des convictions fondées autour de l’honneur et du respect. Ce serait donc un trophée de plus dont je me satisferais aisément, surtout s’il s’avère être rentable à l’avenir : après tout, il s’agissait de cela, n’est-ce pas ? Un pari sur l’avenir.
« Bien… maintenant que vous êtes calmés, poursuivons notre conversation. Je vais vous en dire plus sur notre monde. »
L’une de leurs lacunes les plus problématiques, si l’on exceptait leur naïveté et leur manque d’expérience, était sans aucun doute le manque de connaissances par rapport au monde dans lequel ils évoluaient : sinon comment y survivre autrement que par la chance ? Pour moi qui me considérais comme un calculateur, l’information était le pouvoir : c’était le facteur qui pouvait permettre d’influer sur le monde et d’amoindrir l’écart entre les rapports de force. Et pour moi, cela constituerait le moyen de survivre suffisamment longtemps pour rentabiliser le temps que j’avais daigné leur octroyer.
Je commençai alors par leur parler de géographie, en citant les différentes mers et zones qui constituaient notre monde, je précisai ma pensée en me concentrant sur la route de tous les périls, de la scission entre Paradise et le Nouveau Monde, invitant Lucina à se rapprocher de Céleste si elle désirait être formée plus précisément sur le métier de navigatrice. Puis. Et inévitablement, des quatre pirates qui se tenaient à son sommet : les Yonkou. J’évoquai ensuite le Gouvernement Mondial, situé à Marijoa et ses différentes forces armées qu’ils employaient pour faire perdurer leur joug, et accessoirement pour restreindre notre liberté. Les 7 capitaines corsaires furent également cités avant que je n’ajoute quelques mots sur les chasseurs de prime et les révolutionnaires. Je dressai alors le portrait des hors-la-loi, nos compères se complaisant dans des objectifs différents des nôtres, pirates.
Ils reçurent également un briefing plus précis et plus concret sur la flotte naissante des Edward’s Pirates, ainsi que de ses liens privilégiés avec l’Impératrice Pirate. S’ils le désiraient, ils pourraient en apprendre plus sur les raisons qui m’avaient poussé à me ranger sous la bannière de celle qui avait la plus mauvaise presse en tant qu’Empereur. Ils obtiendraient ensuite des instructions et autres indications sur le moyen de se rendre au sein de notre quartier général, sur Time End et récupérerait ainsi un Eternal Pose, ainsi d’autres artefacts qui les aideraient surement dans leurs prochains voyages.
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