|
|
| |
| | Dim 25 Oct - 10:13 One two three ?
-Palpe bien ouais, profite.
Les yeux du colosse découpaient la silhouette de l'Homme-fouine qui s'activait à le fouiller. C'était la procédure, il devait la respecter, il n'avait rien demandé lui aussi... Une perle de sueur pointa le bout de son nez sur son crâne tant l'homme-bête ne supportait pas d'être dévisagé ainsi. Il zieutait sans vraiment regarder le visage de ce nouveau venu qu'il contrôlait, afin que cette rage discernable dans ses yeux ne l'atteigne guère.
Il percevait clairement l'impatience grandissante du Melrose D., sa machoire était verouillée, ses poings palpitaient. Le contrôleur avait tiré le gros lot ici, un gaillard de deux mètres trente à palper de la tête au pied... et un qui se mettait à gueuler au bout d'une trentaine de secondes qui plus est.
-Vous... vous pouvez passer.
La fin du contrôle, la fouine l'avait bâclée par peur de s'en prendre une. Il reluqua son collègue à ses côtes, pensant à sa situation : quel calvaire c'était ce mêtier, pour autant ils n'avaient ici pas le choix. S'ils ne faisaient pas leur travail, alors ces humains à la charge du Cheb se seraient chargés d'eux.
Le cachot.
-Eh bah ! Enfin. Bon, ça va, t'as une gueule marrante. J'espère que les femmes ne sont pas aussi poilues que toi sur cette île ! Haha !
Le rose tapota le crâne du douanier avant de s'avancer dans les entrailles de la cité qui lui ouvrait désormais ses portes. Il découvrirait alors des batiments faits de roche beige qui lui rappeleraient son village d'origine à Alabasta, c'était que le royaume de Saba possèdait le même climat.
-Plus qu'à trouver un petit bar, et hop.
Sur son chemin vers son lieu de squat, Mingo se mettrait à pester. Tous, du moins les poilus qu'il appelait, le reluquait étrangement.
-Ils veulent ma photo ces tocards ?
Certains esquivaient le contact visuel avec le rose, d'autres essayaient de le confronter, sans pour autant lui sauter à la gorge malgré que l'envie soit belle et bien présente dans leurs yeux.
-C'est des dingos ici. Eh, il n'y a pas des gens normaux ? Bordel.
Les gens normaux. Les humains, plutôt, étaient pour l'heure rassemblés ailleurs. Entre eux. Devant le palais de Cheb Khaloud II qui allait bientôt faire son discours.
C'était que le bonhomme s'apprêtait à faire la seconde édition de son défilé bi-annuel.
La traverse Zooba.
Les chars étaient tous déjà afférées dans la grande avenue reliant le palais à la cité, prêts à y défiler.
Une visite géante de ce zoo à ciel ouvert.
| | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Dim 25 Oct - 15:22 Les plaines ensablées du Royaume de Saba s’étendaient à perte de vue à l’orée de la ville. L’homme-loup était assis sur l’un des remparts qui servait de protection. Protection de qui ? Peut-être des bandits qui pullulaient en dehors de l’influence du Cheb. Les hommes-chacals étaient nombreux à réaliser des tours de garde, et s’ils avaient dans un premier temps décidé de s’interposer contre l’Ookami, force était de constater qu’ils n’étaient pas de taille. A présent, ils se contentaient de le saluer, voyant qu’il ne faisait de toute façon pas de mal à une mouche.
- Salut, le vilain ! S’amusa Jeb, un gars un peu sûr de lui. - T’as pris la confiance pour me parler comme ça, menaça Karim en se craquant les jointures après s’être tourné vers le gars au corps poilu du fait de sa race. - Euh… Attend, je peux… Le coup de poing partit plus vite que prévu et Jeb fit un vol plané des remparts jusqu’en bas de ces derniers. Le sable amortit sa chute mais il avait bel et bien la tête dans les étoiles. Les autres gardes se contentèrent de soupirer, échangeant des regards résignés. Il y avait bien de temps un autre un de leurs supérieurs qui était capable de tenir tête à Karim, mais ils avaient arrêté de se déplacer en raison du manque d’ambitions de ce dernier. Il voulait juste regarder l’horizon.
Sa peau s’était d’ailleurs hâlée avec les heures qu’il avait passé sur l’île. Ses oreilles étaient toujours pointées sur sa tête en direction du désert, et il se tournait de temps à autres pour apercevoir des bruits d’enfants qui jouaient dans la misère, s’échangeant un ballon mal gonflé qu’ils avaient hérité dans leurs fratries.
- T’as que ça à faire ? Ferait Jeb en revenant à la charge une heure plus tard. - Et toi alors ? Je t’emmerde, Jeb. L’homme-chacal rigola et se mit à refaire sa tournée. Il ne se passait jamais rien tant la suprématie du Cheb était appuyée. Kalloub promettait de grandes choses, ce qui lui permettait de ramener vers lui l’opinion public. Le regard de de Karim se porta alors vers le palais, tandis qu’un éclair lui revint : il allait y avoir un discours. Il décida donc de sauter de toits et toits pour rejoindre l’endroit où il devait aller.
Dans les rues, les différentes espèces d’hommes-animales étaient mêlées les unes aux autres dans un environnement qui n’avait rien à envier aux bidonvilles. Les maisons de terre étaient en réalité des prisons et leurs habitants les condamnés à mort qui vivaient sous l’influence du Cheb. Les divertissements étaient rares sur l’île, comme si elle avait oublié de se développer. C’était l’économie locale qui voulait cela : seule la survie primait. Du trafic d’hommes-animaux se faisait aussi dans les bas-fonds, et c’était la raison pour laquelle Karim était encore sur l’île. Il avait commencé à combattre quelques trafiquants, mais s’était vite retrouvé coincé à la dure réalité : c’était cautionné par le maître des lieux.
Lorsqu’il arriva sur la place de la parade, il ne put s’empêcher de noter qu’un certain nombre d’humains étaient présents. Les quelques humains qui habitaient ici étaient en réalité des suivants du Cheb. C’était les familles des trafiquants, ou des figures d’oppression de l’île telle que des esclavagistes. La plupart d’entre eux connaissait le visage de l’Ookami qui avait, avec le temps, du se faire un peu plus discret. Il n’était pourtant pas un expert dans ce domaine, et tandis que son regard se portait en aval sur la scène, il ne put s’empêcher de sourire quand une explosion résonna au niveau des chars, provoquant le début d’un chaos qui allait faire donner un petit souffle de mort à l’île. | | | | |
| | Dim 25 Oct - 16:51 One two three ? - Tiens, t'es pas à la grosse fiesta, toi ? Vergono, Homme-Chat Il avait posé son regard sur l'humain attablé au bar, trois verres à bière vidés devant lui. Vergono avait, comme tout le monde, entendu l'explosion ayant surgi à à peine un kilomètre de sa brasserie. - Hein, qu'est-ce tu me parles ? Baragouina le Mingo en se retournant, un bout de jambon sec dans la gueule. Les sourcils de Vergogno s'arquèrent quand il découvrit le visage de ce drôle de spécimen. Il ne devait pas être d'ici, lui, du moins il ne l'avait jamais vu : avec pareil carrure, le chat s'en serait souvenu. - T'es petits camarades organisent une fête devant le palais, bizarre que tu n'y sois pas. Peut-être n'es-tu pas convié. Enfin... ça m'a l'air compromis, t'as pas entendu l'explo- - Une fête ? Au Palais ? La paluche de Mingo se ferma sur le col du chat avant de dévorer son ombre de son imposante stature. Eeeeeeh, tu pouvais pas me le dire plus tôt au lieu de me servir ta pisse ?Vergogno se retint face à pareil comportement. Les humains, quelle bande de... Une réflexion pointa alors le bout de son nez en son théâtre intérieur, repoussant tout coup de sang. Il pourrait être amusant de faire ça, oui. Intéressant plutôt. - Une grosse fête, oui. Avec de la haute classe, tu sais. Je peux te montrer le chemin si tu le souhaites. Mais lâche moi et paie moi tes pintes et ta planche avant. Les dents du Melrose D. s'affichèrent dans un rictus à son interlocuteur. Quelle chance ! Il allait pouvoir se taper la meilleure incrustation de sa vie. Un palais ! Un putain de palais. Une première pour lui. Il salivait déjà, toutes les bouteilles qu'il devait y avoir là-bas, puis un buffet aussi, un gros buffet ! - Là on parle le même langage ! __ - Mon...monsieur, ils ont...- Je ne suis pas sourd, oui. Le dos de sa main contre sa joue, le Cheb, ancré dans son trône, contemplait la place qui lui faisait face. Khaloud II avait un parfait panorama sur la cité depuis cette salle du trône, qu'il avait déplacée une année de ça au premier étage de son palais. Justement pour avoir cette vue si jouissive. Ses yeux roulèrent sur ce tableau si fringant, avant de se figer sur le serpentin noir perturbant son harmonie. - Big, ça va être à toi.Une silhouette sortit finalement de l'ombre. Un colosse, lui aussi, trois bon mètre d'os et de muscles. Tout compact. Big, le servant le plus fidèle du Cheb, son garde personnel, s'avança au niveau du balcon suspendu. Son regard découpait le paysage, sa mine s'éclaricit quand il y vit les gardes affluer sur l'avenue et les conviés, apeurés, se hâter à contre-sens, rentrant dans le palais. - Carrément.
Cheb Khaloud II, Big | | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Dim 25 Oct - 17:14 L’homme-loup était en train de faire pendre ses jambes dans le vide quand il constata le mouvement de foule qui s’amplifiait. C’était peut-être le bon moment pour lancer une révolution ? Non, il serait sûrement pris entre deux feux : celui des révolutionnaires qui s’attaquaient au Cheb, comme ce fut le cas contre le Roi d’Alabasta en 1503 ou 1504, et celui des forces de défense du palais qui surpassaient pour l’instant ses capacités. Ils étaient nombreux, et la plupart pouvaient lui taper sur la gueule sans trop de problèmes. Ca n’avait rien à voir avec la racaille qui trainait sur les remparts, des petites frappes sans prétention.
- C’est vraiment des cons, se dit Karim. Et il se laissa tomber du toit. Alors, il atterrit devant un duo pour le moins étrange. Un humain, et un vieil homme chat dont le visage lui revenait à peine. Il allait souvent boire dans la taverne qu’il côtoyait, et ce dernier sembla aussi le reconnaître à ce moment-là. L’homme-chat eut alors une sueur froide : pris la main dans le sac en train d’entraîner un humain dans un calvaire infernal ! Son regard essaya d’avertir le pirate de ne pas parler, mais ce dernier ne put s’empêcher de l’ouvrir.
- Vous faîtes quoi ? - On va à une fête, se précipita de dire l’homme-chat pour éviter les détails. Sur ce ! - Attends, c’est pas le palais là-bas ? Tu veux aller y crever ? Il semblait sûr de lui quand il disait cela, mais le chat avait l’air complètement perdu. Enfin, il se ressaisit en un rien de temps. Il avait de l’argent facile à se faire ici.
- C’est une fête privée, mais je peux vous y inviter… Karim. L’homme fit mine de réfléchir, mais le mot « fête » lui plaisait beaucoup. Un sourire carnassier se fit voir sur ses lèvres tandis que ses yeux pétillaient. C’était l’occasion de visiter le palais du Cheb, ce sale pourri qui emmerdait les habitants de l’île. Il avait la profondeur d’une huitre, cet homme des cavernes incompétent qui gouvernait par la terreur. Se craquant les os, l’homme-loup fit signe à la personne en face de lui qu’il allait les accompagner, et se tourna vers la personne qui le suivait :
- Salut, moi c’est Karim. Toi, c’est ? Une fois qu’il aurait répondu à cette question, il pourrait l’identifier par son prénom. Il avait bien sûr en haine les humains, mais cette personne n’était pas vraiment un humain, si ? Il était trop moche pour ça, trop difforme. C’était sûrement un homme-poisson dont les gênes avaient du mal à s’exprimer. Il n’y avait que cette raison qui venait en tête à l’Ookami : ce vilain bonhomme n’était autre qu’un descendant raté d’une race supérieure. Il pouvait lui pardonner sa malchance génétique, surtout s’il lui permettait de se rendre à une fête.
Ils allaient donc pouvoir reprendre leur course. En avant-plan, les humains semblaient rentrer dans le palais où la célébration se tiendrait sûrement finalement en huit clos. Ils allaient pouvoir rentrer dans le palais en se servant de la foule, du moins c’était ce que pensait Karim. | | | | |
| | Mar 27 Oct - 6:34 One two three ? Les deux énergumènes s'étaient faits interpellés par un autre gaillard, plutôt intrusif d'ailleurs, il devait vraiment se faire chier dans sa vie pour se poser ce genre de questions pensa le Melrose D. quand il le zieuta. Vergogno semblait le connaître et l'invita à les rejoindre en route pour cette fête qu'on lui avait promise. Le rose détaillait du haut de son envergure ce Karim de la tête au pied, son faciès s'éclaira finalement. - Habile l'idée du déguisement, t'es un malin toi. Par contre, t'avais pas le budget pour la pièce principale quoi. Lâcha-t-il non sans gêne. Mais quel débile ce Karim ! Si son idée de se déguiser en homme-bête pour passer sous les radars et bénéficier des tarifs préférentiels dans toutes les brasseries, celui-ci ne ressemblait qu'à un vulgaire clown avec ses pauvres accessoires. On aurait dit un enfant en cosplay raté, budget low cost, qui avait tout claqué dans ce petit serre tête à oreille et une queue en poil de balais accroché au cul via une pince. RI-DI-CULE. Et si ce petit tour de passe passe fonctionnait sur cette île, cela ne pouvait dire qu'une chose : ces hommes-bêtes étaient sacrément cons ! Ils avaient 30 de QI ou c'était comment ? - Tu me donneras le nom de ton costumier histoire que je n'y aille pas. ORORORORORORO. Il s'arrêta de pouffer un instant et se rencentra sur le principal quand une nouvelle explosion retentit. - Oh ! La fête ! Allons-y, faudrait pas qu'ils aient tapé tout le buffet à mon arrivée.Le groupe continuerait alors sa route vers le Palais et si cela déplaisait à Karim, Vergogno aurait fait de son mieux pour le contenir : il n'aurait tout de même pas aimé en arriver là. D'après la distance, le trio nouvellement né y serait dans une dizaine de minutes. Tout imprévu exclu. ___ Big resterait là, à contempler le chahut se déroulant en contrebas. Il observait cette masse d'humain se hâter au niveau du palais, gérée par des gardes pour contrôler le flux entrant aux portes du bâtiment. Une fois à l'intérieur, une certaine accalmie serait retrouvée par tout un chacun. Le Cheb Khaloud II avait demandé à ses sbires de tout faire pour alimenter la fête, la prolonger à huit clos dans ce lieu. Hors de question pour ses fidèles de se faire déstabiliser par quelques blaireaux qui avaient décidé, bien naïvement, de ce servir de ce jour si sacré pour faire du bruit. Ils seraient retrouvés puis jugés. Enfin, retrouvés puis punis. Ici, il n'y avait pas de juge. Seul Khaloud II avait son mot à dire : et concernant ces aberrations de la nature, celui-ci était déjà gravé sur le marbre. Une fois l'ensemble rentré, les portes se fermeraient et les conviés seraient invités à ouvrir le buffet. Une femme-chouette se mettrait alors à chanter, les serveurs afflueraient dans cette énorme pièce, des plateaux d'argent sur la paume, sur lesquels seraient disposés amuses-bouche et flûte moitié remplie. [/quote] | | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Mer 28 Oct - 22:41 Le gars en face de lui était déplaisant, mais alors vraiment déplaisant. Il n’avait en plus de son physique disgracieux pas la capacité de comprendre une simple question. Même Karim aurait pu y répondre à celle-là ! Nom, prénom… C’était la base en fait. Quel trou du cul ! D’ailleurs, il n’était apparemment même pas capable de réaliser qu’il avait en face de lui un vrai homme-bête, quoiqu’en réalité plus bête que homme. Il répondit simplement à l’altercation :
- Je t’appellerai Trouduc, alors. Son sourire carnassier cherchait en quelques sortes la bagarre, cependant de manière si puérile que cela risquait de ne pas fonctionner. Karim faisait ici un jeu d’esprit… Karim, un jeu d’esprit, le monde de la répartie était tombé bien bas. Ils ne se comprirent que sur un seul élément : la bouffe. Le buffet risquait d’être dévalisé s’ils mettaient trop de temps à arriver, même si dans ce genre de fêtes on jetait en général plus de bouffe qu’on en mangeait. Le faste d’un tel événement se voyait rarement sur les Blues, ce qui le rendait encore plus spécial aux yeux des habitants et surtout des dirigeants des lieux… Ou du dirigeant. Pour l’instant, un despote était sur le trône. Karim avait pu parler avec quelques personnes qui s’étaient vite enorgueillies de ne pas être à la portée de cet homme, pour finir quelques jours plus tard derrière les barreaux.
- On va pouvoir bouffer tout ce qu’il y a là-bas. Mais ils mettraient encore une dizaine de minutes à arriver près de l’entrée qu’ils allaient pouvoir emprunter, une porte dérobée qui se trouvait au pied du palais dont l’architecture était typique des déserts. De multiples cylindres offraient une vue imprenable sur l’ensemble de la ville, tandis qu’un unique bâtiment central était surmonté d’une tour plus grande que les autres. Le tout était surmonté de diverses meringues lisses dont le but était avant tout de décorer, mais qui comportait sur des systèmes d’écoute perfectionnés pour intercepter les conversations de ceux qui oseraient essayer de conspirer. Comme peu de personnes possédaient un système de protection d’écoute, c’était plutôt efficace pour débusquer quelques révolutionnaires qui ne pouvaient alors pas se défendre.
Karim n’avait pas encore été repéré par ce système, principalement parce qu’il ne l’utilisait pas à des fins d’entreprises sournoises. La couleur sable qui l’entourait lui rappelait Alabasta où il avait fait quelques séjours au cours de ces dix dernières années. Il était sûrement l’un des rares à être remonté du Nouveau Monde pour finir sur les Blues, là où il affrontait des personnes à sa hauteur. Des ploucs dans le genre de celui qui n’avait pas daigné se présenter, rendant difficile sa narration dans l’esprit de Karim.
- Y a beaucoup de chiens à deux têtes ici ? Demanda Karim en fronçant des sourcils, apercevait au loin une silhouette sombre avec deux têtes. En réalité, c’était une multitude de chiens de chasses qui avaient été lâchés dans la ville. Karim pourrait simplement grogner pour obtenir leur soumission, cependant ils étaient à la recherche de quelque chose d’autre… Quelque chose que les tourelles ne pouvaient pas trouver de toute évidence. Ils passèrent donc à côté d’eux en les ignorant royalement.
- Bon, on arrive ? Fit il sans relever sa propre erreur. | | | | |
| | Ven 30 Oct - 20:41 One two three ?
-Tu sais leur parler avec ton super costume ? Ouaf ouaf ! Ouaf ouaf !
Le Melrose D. commençait à perdre patience, à suivre ces deux hommes bêtes qui semblaient lui faire prendre un chemin à rallonge alors que le Palais leur ouvrait grand ses portes, à eux comme à tout un amas de gens. Mingo ne saissisait pas ici l'intérêt de passer par une voie dérobée : comme s'il était simplement en train de se taper l'incruste. N'était-il pas convié à ce buffet ? Lui ? Le grand Melrose D. Mingo ? Ou alors, était-il restreint d'avancer au travers de cette route secondaire pour avoir ses chances de passer avec ces deux tocards qu'il avait désormais sur le dos ?
-ORORORORORO ! Je rigole, paie pas de mine mon con ! On est enfin arrivés. Putain, je commençais à me faire chier moi. S'esclaffa enfin l'alabastien en posant pied devant le lieu tant convoité. Bon, bah c'était bien marrant mes petits potes, mais j'ai la dalle. A vos marques, prêt...
Son buste se contorsionnerait alors, ses jambes se recouvrant d'un drap de particules roses.
-Le premier qui me finit les petits fours, je le goume !
Puis son corps fut propulsé à toute vitesse au sein du Palais, il fonderait ainsi vers la salle où se trouverait l'ensemble des hôtes avant de s'arrêter net, reprendre forme humaine et s'attaquer à son beau repas.
De son côté, Vergogno aurait laissé le pirate faire. De toute façon il ne voulait guère faire du boucan, il avait réussi à se rendre aux portes de ce palais, depuis le temps, et cette fois-ci en bonne compagnie visiblement.
Si le pirate aurait pu l'aider à passer par la grande porte, Karim lui avait apporté une solution alternative. Aussi, avant de continuer son petit chemin de révolutionnaire en herbe en solutaire, l'homme-chat tendit sa patte à son homologue : pourraient-ils ici faire quelque-chose ?
Tomber d'accord pour essayer de faire des dégâts à ce Khaloud ?
| | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Ven 30 Oct - 23:55 « Ouaf, ouaf, ouaf ». Ce fut la dernière chose que Karim entendit avant de virer au rouge. Il n’avait pas prévu de le frapper, à vrai dire il n’avait même pas prévu de faire attention à ce gus. Cependant la colère qui le parcourait était légitime : on se foutait de sa gueule ouvertement, alors il n’allait pas se laisser faire. Les humains dégénérés étaient tous les mêmes, pareil pour ces semi-créatures sans races. Il ne prit pas la peine d’arriver au lieu vers lequel ils se dirigeaient, car soudain il attrapa le blond par le col et lui fit avec un regard à la fois perçant et menaçant :
- J’vais t’goumer, s’pèce d’enfoiré ! Et le coup de poing partit. Ce n’était pas un coup de poing ordinaire : il était parcouru de Haki de l’Armement, simplement déclenché par l’esprit combattif de Karim qui éveillait ce pouvoir de manière assez anodine, sans prendre en compte les réserves d’énergies que cela déployait chez lui. Il ne s’arrêta évidemment pas à un coup, puisqu’il retenait sa pauvre victime, et au bout de quatre il arrêterait tandis que son acolyte aurait le visage bientôt tuméfié.
En arrière-plan, l’homme-chat n’avait rien vu venir et s’élança en direction de Karim pour l’arrêter quand il remarqua le problème. Il lui tint le bras, comme si cela allait l’arrêter, mais fut emporté dans un nouveau coup et tomba par terre. Il eut le droit à un regard meurtrier de la part du blond, qui relevait plus d’un glas prochain que d’un avertissement, et cette idée soudaine lui donna envie de prendre ses jambes à son cou.
- Tu veux bien arrêter, Karim ? Une voix résonna sur le toit le plus proche tandis qu’une jeune femme balançait ses jambes dans le vide. Elle était vêtue d’une robe sous laquelle on voyait sa culotte blanche, qu’elle dévoilait sans pudeur. Ses lèvres étaient habillées de rouge, tandis que son col plongeant offrait une vue imprenable sur sa poitrine. Elle passa ses cheveux derrière son épaule, libérant dans son sillage un arôme de fleurs, comme si elle était elle-même une personne de cette espèce.
Son sourire se tourna vers Mingo, tandis qu’elle-même viendrait à ses côtés.
- Mon pauvre, dirait la médecin. Karim est vraiment une brute. Elle jetterait un coup d’œil à l’homme-bête qui ne quittait pas l’enfoiré des yeux, avec une envie de finir son œuvre. La jeune femme soupira et sortit de sa sacoche un petit onguent qu’elle proposerait d’appliquer sur les commotions pour faire dégonfler un peu le visage déjà laid de son potentiel patient – même si elle omettrait la partie sur sa laideur.
D’un autre côté, s’il n’avait rien à rajouter ils pourraient reprendre leur route vers l’endroit où se dérouleraient les festivités, ou il pourrait goûter quelques fois de plus aux poings de Karim dont l’idée même de massacrer ce fieffé pirate attirait à présent plus que tout le reste. Certes, la jeune femme qui était apparue, Eileen, semblait contre cela, mais qu’est-ce qu’il s’en carrait de l’avis de celle-ci ? Elle jouait ici un rôle car peu importe la laideur de la personne en face, elle envisageait toujours l’homme qui se trouvait dans le pantalon quand elle avait trop bu. Si elle ressemblait pourtant à une humaine, c’était parce que ses cornes avaient été détruites par des humaines, et que leur base était cachée par ses cheveux. Son corps était strié de marques des hommes-démons, mais la robe ne les rendait pas visibles.
Elle déciderait donc d’accompagner la petite troupe, comme elle avait prévu de s’immiscer dans le banquet à l’origine pour y manger de bonnes choses réservées aux nobles, et qu’elle était tombée par hasard sur le petit groupe dans la ville. | | | | |
| | Mar 10 Nov - 12:28 One two three ?
-PUTAIN !
Un énième qu'il lançait plein de rage et d'incompréhension. Il avait été massacré par ce tocard d'homme-chien, d'homme-loup ou peu importait : Mingo en avait rien à faire, il voyait juste rouge. Comment avait-il pu se faire cogner par quelqu'un ? C'était une première pour lui, une toute première que de se faire fracasser sobre, sa malédiction ne le protégeant pas.
-PUTAIN ! PUTAIN ! PUTAIN ! ESPECE DE...
C'était quoi ce merdier ? Etait-ce cette race particulière, ces démons sur pattes, qui avaient un don particulier ? Ces créatures tout droit sortie des enfers ? Hmmm, ça prenait sens dans l'esprit du rose.
Qu'importait, il allait le goumer. Le goumer tellement fort, oh qu'il le goumerait oui, lui ainsi que tous ses proches. Il les raserait, tous ses grands morts, il allait se les faire.
Ses mains toutes deux portées sur son visage, faisant le bilan de la nouvelle topographie de ce faciès d'ange, bloquaient l'ensemble des injures que le Melrose D. crachait. L'Alabastien palpait sa tête cabossée, presque concave désormais, on lui avait refait le portrait.
Son monde s'écroula dans une rage incandescente : comment allait-il continuer d'avoir des conquêtes avec une gueule cassée ? Les plans mougous...
Puis une femme débarqua, une gonzesse bien formée noterait le Mingo, qui prendrait ses grosses mains pour les écarter de son visage. Les yeux du forban dégoulineraient sur la poitrine de cette personne qui était, visiblement, en train de le chouchouter.
Son esprit se fendit d'un rictus, cette situation était à chier : mais il avait une carte à jouer. Celle de la victime.
Il se laisserait gérer par cette médecin puis la suivrait jusqu'au buffet.
Il l'accosterait alors, deux verres à la main. Un pour lui, l'autre pour elle.
-Ma tête va prendre du temps à dégonfler, mais j'imagine que d'ici ce soir ça devrait aller, surtout si vous restez à mes côtés jusqu'ici. C'est quoi, votre petit nom ? Petit sourire en coin malgré la douleur, fallait ici rester droit dans ses bottes.
Et Karim dans tout ça ? Il le gardait dans un coin de sa tête, oui, mais pour l'heure l'envie de mougouter était supérieure à celle de goumer.
| | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Mar 10 Nov - 21:55 Ils étaient finalement arrivés au banquet, et ne passaient de toute évidence pas inaperçue. Leurs apparences n’étaient pas réellement le problème, c’était plutôt leur nonchalance. Heureusement, beaucoup étaient trop occupés à profiter des plaisirs offerts par le Cheb pour s’inquiéter vraiment de ce qui se déroulait à quelques mètres d’eux. Ainsi, Karim s’était dirigé lui aussi vers le buffet, même s’il avait choisi de se tenir à l’écart du trou du cul, de sorte à ne pas sentir son odeur ignoble. Il n’était déjà pas fameux avant, mais là… oh, là, c’était une apparence monstrueuse qu’il arborait. Certaines femmes qui aimaient cependant le danger s’étaient tournées vers lui comme on regarde un soldat qui revient de la guerre avec une cicatrice : en héros.
Eileen s’était posée contre le buffet dans sa robe magnifique : elle comptait bien profiter au maximum de l’alcool présent ici, de bien meilleure qualité que celui qu’elle buvait au bar tous les soirs. La picole, ça la connaissait, et elle ne faisait rien dans la demi-mesure. Lorsque la personne en face de lui viendrait, un verre pour elle, un pour lui, elle le saisirait et lui adresserait un petit sourire complice :
- Merci. Je pense que vous pourriez vous faire plaisir avec n’importe laquelle des femmes en manque d’action, commenta-t-elle en désignant du regard les dames, dont l’âge variait de trop mûr à pas assez, en passant par un juste milieu. Elles aiment les gueules cassées. Moi, c’est Eileen, et vous ? Elle sourirait. Ses dents étaient blanches et parfaitement alignées, mises en valeur par un rouge à lèvre très suggestif, sans faire vulgaire. Elle n’était pas là pour faire la causette toute la soirée, mais d’autres prétendants semblaient intéressés par elle. Parmi eux, un homme dans sa vingtaine prit son courage à demain et s’approcha du duo, une fois que le pirate eut répondu, s’il le voulait, à la médecin.
- Est-ce que ce goujat vous importune, madame ? - J’ai l’air si vieille que ça pour que vous m’appeliez madame, rétorquerait-elle après l’avoir détaillé de haut en bas, et avoir jeté un regard de dédain tout ce qu’il y avait de moins subtile. Plus loin, Karim s’était déjà fait abordé par une demi-douzaine de personnes, hommes et femmes confondus. Certains lui demandaient ce qu’il venait faire ici, un homme-loup aussi séduisant ici. Ils n’avaient pas les yeux en face des trous, et tous étaient de toutes les manières humains. Certains semblaient le regarder comme une marchandise, d’autres fronçaient les sourcils en « jurant l’avoir déjà vu quelque part. ». Peut-être à un commerce d’esclaves ? Le blond grognait en mangeant quelques petits fours dégueulasses avant de les recracher dans sa main et de les reposer dans l’assiette à ses côtés, qu’un humain viendrait prendre pour en dévorer avec gloutonnerie le contenu.
Une dizaine de personnes se réunirent à l’entrée en allant chercher un garde qui viendrait confirmer la présence de l’homme-loup, sans remarquer que l’homme-chat s’était éclipsé quelques secondes plus tôt. Des murmures parcourraient la foule, mais pour l’instant rien ne semblerait se produire… Pour l’instant. | | | | |
| | Sam 14 Nov - 16:01 One two three ? - Moi c'est Mingo. Melrose D. Mingo.Le forban porta alors son verre à ses lèvres, avant de boire tout son contenant d'une gorgée. Il écouterait alors un mot sur deux de ce que lui raconterait la jeune femme, pensant plus à cette douce sensation qui coulait dans sa gorge. L'alcool, c'était qu'il appréciait ça, peut-être même plus que les femmes. Sa main irait chercher une autre coupe avant de réiterer son premier geste : la descente commençait donc. Alors, Mingo zieuterait l'ensemble des personnes présentes en ces lieux. Son regard dégoulinant sur ses potentielles conquêtes, le bas de leur dos bien sûr. C'était là son seul intérêt en l'occurence : la personnalité, il n'en avait que faire pour s'amuser. Il voulait juste un beau arrière train, c'était cru, c'était Mingo. Puis un gars vint le déranger, le traitant d'un mot que le rose ne connaissait guère. Ce qu'il comprenait, par contre, c'était que ce frêle type, à la corpulence bien maigre, venait de poser pied dans son terrain à lui. Et ça, oh qu'il n'aimait pas. Certes, l'on disait que ce n'était pas parce qu'il y avait un gardien que le but ne pouvait être marqué, mais là il ne s'agissait pas d'un gardien. Le joueur Alabastien n'était pas un simple joueur, il cassait des bouches. Il goumait ses adversaires dans la surface de réparation, réduisant à néant leur chance de scorer. - Il a dit quoi le gwer ?Le maudit avait fait un pas vers le bonhomme, plongeant ses yeux dans les siens, l'écrasant de sa taille. Torse bombé, bras gonflés, poings prêts à le dérouiller. Mingo serait alors pris d'une quinte de toux, due à un reflux acide. Trop de cul sec, ça. L'alcool le détruisait petit à petit de l'intérieur. Un torrent de postillons viendraient dans tous les cas repeindre le portrait de ce petit joueur de seconde zone. - Orororo, dégage petite merde.___ Non loin de là, Big semblait avoir fini de contempler le spectacle se déroulant devant le palais. Il avait assisté à toute la scène d'un regard fixe, presque dénué d'intérêt : ce n'était visiblement pas aujourd'hui qu'il allait pouvoir passer ses nerfs sur un déviant. Ses talons se tourneraient ainsi, prêts à le conduire dans le bâtiment. [/quote] | | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Sam 14 Nov - 20:45 Un D… Cela ne lui disait rien du tout, cependant la jeune femme ne put s’empêcher de sourire. Les personnes qui possédaient des particules, c’était des nobles, bien sûr ? Elle avait donc affaire à un noble déchu ? Elle partirait sur cela, l’argent et le pouvoir avaient une odeur très séduisante, et si elle le voulait elle pourrait même finir la nuit en le tuant, s’il n’était pas à son goût… Et si elle ne s’était pas endormie dans son propre vomi d’ici là – ou à voir la tête Mingo, dans celui d’un autre. Il semblait cependant moins intéressé par elle que par son breuvage, un nectar qui lui plaisait apparemment beaucoup.
Et qui lui plaisait même trop puisqu’il postillonna sur le visage de la personne qui dut pencher la tête en arrière pour regarder le grand homme. Il déglutit, avalant au passage un postillon qui lui était tombé dessus et devenant livide comme un linge. Ses fesses rencontrèrent bientôt le sol, tandis qu’il tombait et tentait de reculer avec la paume de ses mains. La frayeur se propagea à d’autres hommes tandis que les femmes, insouciantes, commencèrent à s’agglutiner autour de l’homme de grande taille.
Eileen ne put s’empêcher de soupirer, voyant qu’il allait bientôt finir par être noyé sous une foule de jeunes femmes, et qu’en attendant s’il continuait à boire comme ça, il gagnerait surtout une grosse gueule de bois, et pas un seul instant de sensualité, ou de bestialité… Et elle espérait qu’il s’agissait de bestialité. Devait-elle jouer les cruches ? Maintenant qu’elle commençait à être enivrée, elle avait envie de se le taper. Si elle leur faisait peur à tous en même temps, elle pourrait avoir cet homme pour elle toute seule, et lui arracher ses vêtements. Cette idée était particulièrement plaisante. Les vapeurs d’alcool lui montaient à la tête, et elle s’approcha de Mingo en commençant sur un ton autoritaire :
- Toi, tu… - Dégage, poufiasse, menaça une noble qui donna une claque à la femme-démon, avant de se recentrer sur l’objet de son actuel fantasme, comme si c’était la manière la plus naturelle de communiquer. De son côté, Karim ne put s’empêcher d’assister à la scène avec un air condescendant, se disant qu’il s’agissait d’une bien belle perte de temps. Il saisit une cuisse de poulet qui se trouvait à proximité et croqua dedans avant de la recracher sur le sol, grognant. C’était pas du poulet, c’était une sorte de… D’autruche ? Un animal du désert de Saba, un piaf dégueulasse qu’on donnait à certains nobles. Une sorte de gage pour ceux qui perdaient un pari : une façon burlesque et absurde de s’amuser.
- Que faîtes-vous ici ? C’est une fête pour les hum… Un coup de pied viendrait cueillir le garde qui venait d’aborder Karim. Il reculerait de quelques mètres, le souffle coupé, lâchant sa lance. C’était un homme-chacal, un des gardes du palais. Son regard se ferait agressif, et il retrousserait les babines. Le blond soupirerait en disant :
- La bouffe est vraiment dégueulasse ici. Occupe-moi. Il fit signe au garde d’approcher. Vivement la bagarre. | | | | |
| | Mer 25 Nov - 12:59 One two three ? - Ô mon amour, putain t'es fraîche.La langue du Melrose D. se baladerait dans sa bouche, faisant valser ce doux liquide presque mielleux dans cette cavité buccale. - Ma petite Caïpirinha, olalala t'es bien dosée.L'alcool parasitait l'esprit de Mingo, à force de cul sec il avait atteint un état misérable qui le propulsait au septième ciel à chaque gorgée. Son corps était ouvert à cette déesse irrésistible, le moindre de ses pores la demandait, encore et toujours. Il voulait se gorger d'elle telle une éponge, ne faire qu'un avec, le propulsant dans une ivresse cotonneuse. Un état second où tout était déformé, distordu et doux. Ses sens décuplés au détriment de son esprit. Cette force démoniaque qui avait élu domicile en son coeur, en son âme et la moindre parcelle de son être. La boisson. Puis elle semblait se matérialiser sous forme humaine, une silhouette, puis deux, quatre, huit... Elles étaient une dizaine sur lui, à poser leurs mains sur son corps, sur ses bras. - WESH ! Puis le bras du semi-colosse se leverait violemment, portant son verre en hauteur, comme pour le protéger. Une cagole fut alors repousser d'un coup d'épaule maladroit mais voulu, si le Melrose D. n'était pas ivre cela aurait probablement pu balancer la victime dans un profond coma. - Perso... personne ne tou...touche à ma boiboisson. Bande de michto, allez vous payer vos vee..verres.Le logia bousculerait ces silhouettes distordues par sa vision trouble, des silhouettes presque démoniaques, pour sortir de leur piège. Il tomberait alors nez à nez avec Eileen, encore au sol. L'alcool distordait la perception de son environnement. Les formes étaient exagérées, diluées dans l'atmosphère, les voix altérées en une cacophonie insupportable. Mais la femme démon, au sol, paraissait juste... - Fraîche.Comme si sa déesse avait été invoquée en ce bas monde. - Je... oh toi.Il lui tenderait sa main. - Ce so... non maintenant, viens on va... dans...dans... non. Viens on baise.Ca sortit comme une évidence. ___ Big rentra dans la pièce en ignorant le spectacle autour de l'énergumène partageant sa stature imposante. Si les nobles voulaient jouer, tant mieux, tant que le Cheb ne se plaignait pas Big n'avait aucune raison de se bouger. Mais l'homme démon était frustré, lui aussi, de ne pas pu trouver un déviant pour le fracasser. Passer ses nerfs, se défouler. Ses yeux roulèrent sur le tableau se présentant à lui, bientôt ils se figeraient sur un homme-loup qui, visiblement, comptait s'amuser avec un pauvre garde. Les commissures des lèvres du chef de la garde s'étireraient alors. | | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Mer 2 Déc - 20:06 Elle tourna un regard désintéressé vers Karim, un regard qui ne pouvait pas être interprété par le trop plein d’alcool qu’avait ingéré Mingo. Il avait foutu un coup de poing à un garde, ce qui signifiait sûrement qu’il allait y avoir de l’action. D’un autre côté, c’était une manière très particulière qu’il avait d’exprimer son ennui, de l’autre la vie du garde n’était pas en danger. Karim Ookami ne tuait pas, c’était une règle sacrée, quelque chose de si déterminant dans son caractère violent qu’on se demandait comment il pouvait s’être révélé ainsi. Qui l’eut cru en le croisant seulement quelques minutes ?
Eileen retourna son regard en direction du défiguré et lui sourit. De toute évidence, elle allait pouvoir passer une nuit torride, et elle comptait bien en profiter. Ses lèvres s’étirèrent tandis qu’elle saisit son interlocuteur par le col et l’emmena, les gardes concentrés sur Karim, vers l’aile des chambres réservée aux nobles. Ils ne seraient pas embêtés là-bas, et si certains tentaient de les emmerder elle les effrayerait grâce à son pouvoir.
Ils se retrouveraient ainsi bientôt dans une chambre drapée de soie qu’ils pourraient vandaliser autant qu’ils le voulaient. Eileen était suffisamment alcoolisée pour se laisser aller, mais pas suffisamment pour perdre la sauvagerie qu’elle mettait dans ces choses-là.
Le garde était tombé au sol, et il vit venir le dernier coup qui l’envoya dans les bras de Morphée au moment où une demi-douzaine d’autres hommes armés entourèrent l’Ookami. Certains étaient en train de s’inquiéter, tandis que d’autres partageaient la même soif d’action que le blond. Celui-ci approcha sa main du casque d’un des gardes, fendant la distance qui le séparait de sa cible en un rien de temps. Il tira l’homme pas la tête, et l’envoya valser dans le décor grâce à la sangle qui tenait son armure à son corps.
Trois autres tentèrent de réagir au quart de tour, mais ils n’étaient pas assez rapidement, et bientôt la lance de l’un d’entre eux quitta ses bras pour venir balayer le reste des gardes qui se présentait sur le chemin de l’homme-loup. Un large sourire semblait illuminer son visage, quand il sentit derrière lui une présence qu’il n’avait jusqu’alors pas remarqué, grâce au regard inquiet des gardes au sol.
- C’qui lui ? - C’est le Chef de la Garde ! Hurla l’un d’entre eux. Big ! Sa stature était effectivement impressionnante, même si ça ne rappelait à Karim que de vagues souvenirs du Nouveau Monde. Il allait le défoncer ! Il allait le…
- Qu’est-ce que tu fais encore comme bordel ? La voix dans son dos lui donna des frissons. Il se tourna progressivement, apercevant le visage de la personne qui occupait ses pensées quand il n’était pas là, et l’emmerdait quand il était présent. De toute évidence, il ne l’avait pas laissé sans surveillance en sachant qu’il allait faire des conneries.
- Finn, je voulais juste… - Tu es définitivement un abruti de première, martela une autre voix. C’était Andy, une femme-poisson qui, sous ses airs doux, n’avait pas sa langue dans sa poche depuis qu’ils étaient arrivés ici. Elle détestait le désert.
- Je vais tout vous expliquer ! - T’expliques que dalle, on se barre ! - Eh, je fais ce que je veux ! - Teste donc, grogna Finn en attrapant l’homme-loup par le col et en approchant son front du sien. | | | | |
| | Ven 25 Déc - 15:23 One two three ? - Qu'est-ce tu... ?Le Melrose D. se fit embarquer par la jeune femme, celle-ci le traîna non sans mal dans une piaule où ils pourraient faire des choses destinées aux grandes personnes. Si Mingo comprit là où voulait en venir Eileen, celui-ci était en ce moment sonné : le cocktail était vraiment bon, son gosier y était encore et ne souhaitait passer à autre chose. - Non non non, moi j'veux...Puis, la sauvageonne le balança dans les draps soyeux pour commencer le coït. Le sexe. La baise. Se faire tambouriner. Elle commencerait ainsi à se dévêtir, ce qui réveillera le meilleur ami de l'Alabastien. Si celui-ci se dressa malgré l'état du pirate, ce dernier était bien trop ramolli par la liqueur pour entreprendre quoique ce soit de sauvage, qui aurait ainsi pu plaire à la femme. Il se laisserait guider alors, se relâchant précocement dans un soupir épuisé. Son corps batterait bien assez vite, il aurait plus envie de gerber qu'autre chose : c'était comme s'il avait été propulsé dans un grand huit à jeun et ivre mort. Insupportable, l'une probablement des pires expériences de sa vie. A son réveil, Mingo se serait tiré, sans honte aucune, de la pièce. En catimini. __ Big Big se léchait les babines en voyant cet homme bête faire du remue-ménage dans le palais. Celui-ci s'était visiblement stoppé en découvrant le chef de la garde du Cheb. Les poings crispés, le torse bombé, l'homme cornu s'apprêtait ainsi à recevoir cet homme loup : pour sûr, il pensait bien qu'il se ferait sauter dessus par ce sauvageon. Pour autant, son sourcil s'arqua lorsque l'Ookami se figea un temps avant d'être rattrapé par un homme poisson. Celui-ci sembla le raisonner et bientôt Karim et sa clique seraient partis. D'un autre côté, les nobles se battaient au sol, dans une mare d'alcool. Ces jeunes femmes toutes ivres n'arrivaient guère à se relever sur leurs talons, une piètre scène se déroulait-là. Elles avaient toutes aux lèvres un "c'est à moi", "non, il est pour moi", et se servaient chacune de l'autre comme d'un support pour se redresser. Avant d'inlassablement trébucher dans la pisse du diable tâchant le sol. L'esprit de Big se froissa ainsi, s'il aurait voulu poursuivre le canidé intriguant, qui avait l'arrogance de se pointer ici sans gêne aucune, il se devait de faire du ménage avant que le Cheb ne lui ordonne ceci. C'était que l'homme détestait ça, recevoir des ordres. | | | | |
| Messages : 417
Race : Homme-Loup
| Dim 27 Déc - 20:33 - Pourquoi t’es de mauvaise humeur ? Eileen ne voulut pas répondre à la provocation de Karim. Ce dernier n’avait aucune idée de ce qu’elle avait fait, et il s’en foutait. Au contraire, si elle pouvait juste arrêter de faire la gueule et d’effrayer tous ceux qui passaient, ce serait juste cool. Ils avaient rejoint leur logement de fortune, et elle s’était faufilée dans sa chambre au milieu de la nuit. Malheureusement pour elle, la maison était composée principalement d’hommes-bêtes qui avaient tous des sens surdéveloppés, et ils avaient donc entendu son retour fracassant… A vrai dire, même les voisins et les voisins de leurs voisins les avaient entendus.
Karim s’était tourné vers Finn dont le sourire amusé semblait de toute évidence dire qu’il avait prévu de faire une connerie à son tour. Il s’approcha de l’homme-loup, lui souleva le menton et l’embrassa. Celui-ci écarquilla les yeux, son visage devint rouge et s’il profita un instant de l’échange de salive, son pied vint bientôt s’enfoncer dans le ventre de l’humain qui voltigea jusqu’au mur qu’il finit par traverser.
- Qu… Qu’est-ce que…. Quoi ? Espèce de… Il rougissait, et il se toucha les lèvres. Ce n’était pas normal, il n’avait pas… Ah, certes, ce n’était pas la première fois, mais c’était la première que ça arrivait spontanément. Il ne pouvait décemment pas le regarder dans les yeux, et il se tira de la pièce. Finn croisa les bras en se relevant, avant de soupirer lourdement.
- Il n’admettra jamais. - Laisse-lui le temps, bailla Le Vieux en entrant dans la pièce et en se dirigeant vers le café qui avait été coulé. Il acquiesça silencieusement : Karim avait juste besoin de temps. C’était ce qu’il espérait depuis toujours.
L’homme-loup avait couru de toits en toits, avant de sortir de la ville et de s’éloigner le plus possible dans le désert. L’île était de très grande taille, et le Royaume de Saba, dont la capitale était Saba, n’était pas composé que de la ville principalement. Certains hameaux de chasseurs s’en prenaient aux créatures qui se trouvaient en périphérie. Et parmi elles, les scorpions des sables que domptaient les gardes en guise de monture étaient, à l’état sauvage, les plus dangereuses. L’un d’entre eux sortit du sol et s’élança en direction de Karim. Ce dernier le prit par la queue, et l’envoya au loin avant de commencer à frapper sur les Coqueluches des Sables, des sortes de dodos dont les plumes rugueuses ressemblaient à de la peau de lézards.
Ah, qu’est-ce qu’il détestait aimer ça.
| | | | |
| | | | |
| |
|