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Ven 16 Juil - 5:57
Insomniaques
Dumb & Dumber
Les étoiles brillaient encore dans le ciel étoilé d’East Blue alors que la majorité de Unite s’était sûrement endormi il y avait encore quelques heures, le navire ne bougeait peu ayant reçu pour l’ordre de rester en place et ne pas naviguer de nuit. Admirant chaque chose que le ciel pouvait offrir dans la nuit, le blondican restait plongé dans ses pensées. Des larmes qui coulaient encore chaudement à travers ses yeux et son énergie était déjà au plus bas, il fallait qu’il se prépare à annoncer la nouvelle à tout son équipage. C’était quelque chose qui serait plutôt compliqué maintenant que l’ordre de mission avait changé, il y pensait déjà à la honte qu’il aurait à assumer si cet assaut sur la Triade des Rires du Tao était un échec. Tout cela participait à augmenter son stress de son futur discours aux membres de l’équipage, il le pensait honnêtement il n’était pas encore digne d’être un excellent capitaine pour eux.
Il était appuyé au niveau du bastingage à regarder ce ciel habillé dans une longue robe cérémonielle qu’il avait acheté après avoir atteint ce rang de Paladin au service du Constantinisme. Escaladant alors le bastingage pour se tenir debout sur celui-ci le bretteur regardait les étendues bleutées qui se profilaient à l’horizon devant lui tout en essayant d’essuyer ses larmes. Il y repensait à tout ces moments cauchemardesques qu’il avait passé des jours durant dans la cale de ce navire. Chacun de ses souvenirs étaient revenus, il la voyait encore le visage de cette femme qui plongeait dans sa chair des aiguilles pour le faire perdre la raison et en faire un être docile capable de parler. Il y revoyait encore toute la souffrance de celle qui l’avait fait voir la vérité sur le Gouvernement Mondial, être brisée dans ses convictions. Il n’avait pu tenir qu’à ce moment là uniquement grâce à la prière et à sa foi, il n’avait pas perdu espoir et il avait tout fait pour elle. Comment se préparait-elle pour ce futur assaut ? Il y pensait.
« Je suis désolée de t’avoir emmenée dans tout ça Meredith... », dirait-il alors à haute voix.
Il revoyait les terribles images comme si la mort et l’enterrement de celui qui avait été son ami d’enfance. Omnis et Eva avaient tout sacrifiés pour partir à sa recherche, pour venir le sauver et le sortir de cet enfer, même la vie pour le premier. La tristesse du blond était toute entière, son deuil n’était pas encore correctement fait. Et si il pouvait seulement un jour les rejoindre, arrêter d’avancer et de poursuivre ses rêves pour vivre une mort au moins plus douce que sa vie mouvementée qu’il a vécu. Cette nuit promettait d’être longue de réflexion pour le Keigo avec sa solitude, à moins que quelqu’un ne trouvait pas comme lui le sommeil…
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Sakuga Keigo
Penelope Ainsley
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Mar 20 Juil - 2:33
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Insomniaques
C’est si gratifiant la médecine quand on y pense. On sauve des vies, on offre de la médication, on met des pansements sur les bobos et, parfois, on a même recours aux bisous magiques pour faire sourire les enfants. Je devrais être fière, m’endormir le soir emplie d’un sentiment d’accomplissement qui supplante tout le reste. Et bah non, ça ne m’était pas permis.
« Si j’avais su qu’il ronflerait si fort je l’aurais laissé crever celui-là… »
Maugréais-je à mi-voix dans ma petite cabine incrustée dans un coin de l’infirmerie. D’accord, je ne le pensais pas vraiment, pas tant que ça, mais si je ne trouvais pas un moyen d’en rire je finirais par en pleurer. Sortant la tête de ma cabine, armée d’un oreiller de plumes, j’avais décoché un regard meurtrier à ce mousse qui faisait l’étoile et ronflait comme si tout le navire lui appartenait. Mes tentatives d’intimidation échouèrent évidemment, le bougre n’ayant aucune conscience de ma présence. Poussant un grand soupir, je me résolu à baisser les bras et, plutôt que d’attendre indéfiniment qu’il s’arrête, choisit d’aller me dégourdir les jambes. Avec de la chance cela m’aiderait à faire venir la fatigue et, après cela, il serait plus aisé de trouver le sommeil. C’est donc en faisant le moins de bruit possible que j’étais sortie, étant trop respectueuse pour laisser mon amertume causer un boucan. M’étirant les bras, c’est sans trop y réfléchir que j’empruntai le chemin du pont et que, bientôt, je me retrouvai à l’air libre.
Les étoiles brillaient dans le ciel et un frisson me parcouru les épaules. Peut-être aurais-je dû me prémunir d’une petite couverture pour me garder au chaud ? Faire demi-tour me semblait être trop long et embêtant pour rien à dire vrai. Ce n’était pas la fin du monde de toute façon, j’avais grandi à North Blue et le climat y était un brin plus mordant que celui des environs. J’étais si profondément égarée dans mes pensées que je mis bien quelques secondes à m’immobiliser, remarquer la silhouette fantomatique se tenant sur la balustrade et comprendre de qui il s’agissait. En même temps les possibilités étaient limitées, qui d’autre possédait des ailes sur ce navire ? Bon, mauvaise question, nous avions plusieurs anges à bord, mais celui-là je le connaissais assez pour le reconnaître même de dos.
« Sakuga… ? »
Son nom m’avait échappé en un murmure effrayé alors que je pensais réaliser ce qu’il s’apprêtait à faire. Ni une ni deux, mes jambes se mirent en mouvement et c’est à la course que je m’approchai de lui. En proie à la panique, je ne pris pas le temps de me poser davantage de questions avant de m’accrocher à la longue cape du Paladin pour mieux le tirer en ma direction de toutes mes forces. Je n’en avais rien à faire qu’il soit sans doute beaucoup plus fort que moi et encore moins qu’il me tombe dessus. Je préférais me faire écraser par lui que de le voir s’abîmer dans l’océan. Ma poigne ne s’était toujours pas desserrée lorsque je pris la parole, comme si je craignais qu’il ne se jette à l’eau si je le libérais un seul instant.
« Si tu sautes je… je ! Je vais sauter aussi ! Et tu vas avoir l’air con parce que je peux pas nager alors tu vas devoir me sortir de l’eau !! Et si tu ressautes après je le refais aussi jusqu’à ce que t’abandonnes, tu m’as bien compris Sakuga Keigo ??! »
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Mar 20 Juil - 14:39
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« Penelope ? », disait-il en se retournant pris dans l’étreinte de la jeune femme. Le bretteur ne se laissait pas tirer par celle-ci, elle manquait encore de force pour pouvoir le tirer pour l’empêcher de sauter. Seulement le bretteur n’en avait aucune l’intention de mourir pas comme en se donnant la mort sans avoir combattu, il était encore hésitant sur le fait de ne pas partir seul au combat face à cette Triade. Peut-être que la rose serait de bon conseils pour lui et qu’elle lui servirait de pilier si il arrivait à se confier à elle en lui parlant de son expérience personnel. Le bretteur se laissait alors tomber en se dégageant de l’étreinte de la rose pour atterrir sur le plancher du pont.
Il soupirait alors un bon coup avant de regarder la rose en pleurant, des chaudes larmes coulaient de ses yeux. Il avait beau être le capitaine de cet équipage et un Paladin il n’en était pas moins faillible bien au contraire. Les leviers émotionnels sur lesquels il fallait jouer pour le faire chuter dans cet état était encore assez nombreux et le blondican essayait tant bien que mal de se reprendre. Cela commençait à faire un moment depuis que l’hypnose subie à Constantinople s’estompait peu à peu, sa torture remontait à la surface. Il les voyait encore tremper dans du formol, les yeux de Meredith Helmaroc d’un bleu éclatant dans les ténèbres de cette cale.
« Désolé de t’avoir inquiété Penelope. »,dirait-il en essayant de se relever malgré la fatigue psychologique qu’il éprouvait. Il avançait alors doucement en direction du bastingage et regardait de nouveau l’horizon tout en pensant à comment annoncer la nouvelle, à comment en parler à la rose. Il fallait bien annoncer à ces jeunes pousses qu’il allait certainement partir avec pour grande chance de ne pas pouvoir revenir.
« Je vais bientôt partir Penelope. Je ne reviendrais peut-être pas. », soufflerait-il.
Il avait visiblement la précaution d’un éléphant pour mettre les pieds dans le plat. Sans aucune finesse il annonçait au médecin d’équipage qu’il était sûrement sur le point de mourir. Qu’il était sur le point de quitter cet équipage tout juste fonctionnel dans une nouvelle aventure. Il était véritablement un mauvais leader d’hommes, il se posait la question de pourquoi il avait accepté ce poste de Paladin du Constantinisme. Il voulait être une lumière qui resplendissait et un symbole pour l’avenir mais il n’était pas encore digne de ce rôle même digne de commander des troupes. Tant de personnes étaient mortes par sa faute, il avait lui même perdu des êtres cher à cause de sa précipitation et son manque de discernement. Il était encore bien trop inexpérimenté pour guider des troupes au cœur d’une guerre, c’était un cas avéré par les propos récents de Meredith.
« J’aimerais que tu gardes un œil sur tout le monde et que tu les protèges, tu pourrais faire ça pour moi ? »
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Sakuga Keigo
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Mer 21 Juil - 4:02
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Ma tentative de tirer Sakuga vers la sûreté avait eu un résultat mitigé, mais, au moins, le jeune homme était descendu de sa balustrade et j’osais donc croire que le pire était passé. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque son regard croisa le mien et que j’aperçu les larmes qui coulaient chaudement sur ses joues. Même dans cet état, le paladin choisi de s’excuser pour m’avoir inquiété. Cela me brisait le cœur et je dû me retenir pour ne pas avoir les yeux humides moi aussi.
« Tu n’as rien fait de mal, Sakuga. Tu n’as aucune raison de t’excuser. »
Dis-je avec bienveillance avant de m’approcher de lui au bord du bastingage pour mieux prendre son visage en mes mains. Du pouce, j’essuyais doucement ses pleurs avec toute l’affection dont est capable une maman. Je le libérai peu après, ne voulant pas non plus me montrer intrusive puisque j’estimais qu’il avait besoin d’air pour se calmer et aller mieux. J’attendis donc qu’il soit prêt à reprendre la parole, regardant moi aussi la mer en attendant que le blond soit prêt à parler de lui-même. Le silence n’était pas un problème, loin de là. Tant que je pouvais être présente pour l’ange, même juste physiquement, j’étais contente. Je ne m’attendais à rien et, pourtant, fut malgré tout choquée lorsqu’il me confia finalement ce qui risquait de se passer. Sakuga allait partir ? Il ne reviendrait peut-être pas ? Sous le choc, j’ouvris les lèvres, mais ne trouvai pas les mots. Je me rabattis donc sur la seule option qu’il me restait et agrippai l’une de ses manches comme si mes doigts s’étaient changés en serres. Comme ça, hors de nulle part, voilà qu’il me confiant la sécurité de l’équipage, me demandait si je pouvais veiller sur eux pour lui. Je me mordis la lèvre inférieure, en proie à un dilemme. Certes, je voulais le rassurer, le réconforter et lui donner espoir en l’avenir, mais pas comme ça. Pas de cette manière-là. C’est donc d’une voix douce et mesurée que j’offris ma réponse.
« Je suis désolée, je ne peux pas. Même le meilleur médecin au monde ne peut pas réparer un cœur brisé et, si nous devions te perdre, je sais que tous les gens ici seraient victimes d’une douleur inimaginable. »
Moi y compris, mais je choisis délibérément de garder cela pour moi. Je ne voulais pas rapporter la situation à moi, ce n’était pas la question et je doute que ça l’aide vraiment. À la place, je me forçai à respirer profondément, essayant de faire du sens de la situation pour comprendre ce qui aurait bien pu déclencher une telle tristesse chez cet homme habituellement si solaire. Et, surtout, depuis combien de temps ? Avait-il été aussi abattu juste sous mon nez pendant longtemps ? Avais-je été aveugle à la souffrance de mon camarade le plus proche ?
« Par contre, si tu m’expliques ce qui se passe, peut-être que je vais pouvoir t’aider toi ? À deux on devrait trouver une solution, non ? Qu’est-ce que t’en dis, Sakuga ? »
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Lun 26 Juil - 0:43
Insomniaques
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« Je le sais bien et mon coeur serait trop meurtri de survivre et de vous perdre si vous voulez m’accompagner dans cette guerre future.», répondrait-il tout simplement.
Un flot de sentiments le traversait, il se laissait guider dans cette nuit sombre par ceux-ci. Devait-il prôner son égoïsme avant de partir dans cette mission suicidaire ? Il avait fait un serment devant des personnes qui l’avaient vu à travers le monde comme étant une nouvelle figure de ce mouvement qu’il avait rejoins les croyances il y a seulement six mois. Le chemin parcouru semblait si court, si bref et pourtant il était désormais quelqu’un sur qui les croyants devaient compter. Il devait guider les croyants, son équipage, sa famille dans une guerre qu’il n’était pas persuadé de pouvoir faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Le blond prit son temps pour souffler avant de s’asseoir sur la bastingage en regardant Penny. Peut-être que la femme le comprendrait quelque part ? Peut-être que se confier pourrait l’aider ? Il n’en savait rien, Warrior lui manquait pour cela. Il était le seul à pouvoir partager les souffrances du Keigo quand celui-ci doutait, peut-être que la Ainsley pourrait faire de même. Il prit son courage à deux mains alors avant d’ouvrir la bouche.
« Je pars sur le front. Une opération d’envergure se prépare pour mettre fin au règne de terreur d’une organisation criminelle et je vais y participer. », disait-il de but en blanc. « D’habitude j’aurais été excité ou passionné à l’idée de combattre certainement des grands adversaires pour me prouver à moi-même que j’ai fais des progrès. Cette fois c’est différent. »
Le bretteur regarderait en direction des étoiles semblant vouloir observer ce qu’il y a plus loin que ce que l’œil humain pouvait percevoir. C’était sûrement idiot à penser mais il pensait à son ami, à ces personnes qui avaient déjà perdus la vie de sa faute. Le chemin de la lumière était après tout semé d’ombres qui prenaient à chaque fois quelque chose qui comptait pour lui comme pour l’en éloigner.
« C’est une guerre qui a déjà pris beaucoup trop de vies. J’ai été pris dans ce conflit au départ un peu par hasard en voulant capturer une Supernova. Toujours à la recherche d’un stupide succès ou d’une quelconque réussite pour rendre fier ceux qui ont crus en moi, je m’étais fourvoyé à l’époque. », soufflait-il alors. « J’ai été kidnappé avec la femme que j’aime et je l’ai vu perdre ses yeux devant moi arraché par une sadique, cette même sadique qui a fait souffrir une amie très proche. Si seulement j’avais été plus fort et moins arrogant. »
Il pleurait sur son sort, il avait cherché après tout la capture de cette Supernova. Il se concentrait peu sur le fait qu’il venait d’avouer haut et fort les sentiments qu’il éprouvait pour Meredith tant son état mental était déplorable. Il n’était pas digne pour cette femme qui lui avait montré la voie. Que penserait la Ainsley de lui ? Le bretteur essayait de détourner le regard honteux que son arrogance avait provoqué la perte des siens. Personne n’aimerait suivre un homme comme lui qui avait déjà provoqué la perte des personnes qui lui étaient cher.
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Sakuga Keigo
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Mer 28 Juil - 8:10
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Insomniaques
Le blond c’était assis sur le bord du bastingage et, le suivant instinctivement, j’étais moi-même allée m’accouder à celui-ci, tournant le dos à la mer endormie. Les mots de Sakuga laissaient présager une conversation difficile et lourde de sens, comme si ses larmes ne suffisaient pas à me mettre la puce à l’oreille. Lorsqu’il évoqua une opération d’envergure qui se préparait, mes pensées dérivèrent un peu trop loin. Est-ce qu’il serait des appelés au front aussi ? La façon dont le Paladin appréhendait la bataille me portait à croire qu’il s’agissait d’une possibilité. Contrairement à l’habitude, l’ange ne trépignait pas d’impatience à l’idée de croiser le fer. Si l’on m’avait demandé de parier, j’aurais dit qu’il avait peur et les explications qui suivirent ne vinrent que donner plus de crédibilité à mon hypothèse. Cette guerre avait déjà fauché plus de vies qu’elle ne l’aurait dû et c’est par un concours de circonstances que mon capitaine s’était retrouvé mêlé à tout ça. Pire, la femme qu’il aimait c’était elle aussi—
Attends quoi ?! Je clignai des yeux quelques fois, dévisageant Sakuga dans la pénombre. Lui il aimait une femme ? Mon petit Sakuga était amoureux ?! Ça ne pouvait pas être Mia ou Eva du coup puisqu’à ma connaissance elles n’avaient pas subit ce genre de torture. Aaaargh ! Je voulais les ragots !! Non, Penny, c’est pas le moment bordel. Sois une adulte un peu pour genre cinq minutes. Okay, quinze. Je déglutis pour retrouver mon sérieux et traiter l’information qui venait de m’être offerte. Fermant même mes paupières, je vins saisir mon menton comme si cela allait garantir la qualité de mes réflexions. C’est au final une conclusion bien crue qui m’apparut comme étant évidente. J’aurais préféré ne pas être aussi violente, mais était-ce vraiment le moment de mettre des gants ? Non, il avait besoin qu’on lui dise les vraies choses sinon il n’arriverait pas à s’enlever de la tête cette idée selon laquelle il devait se battre seul et mourir sur ce champ de bataille parce que ça allait, d’une façon ou d’une autre, faire de lui un héros et un martyr.
« Tu as bien raison sur un point : tu es faible et égoïste, encore aujourd’hui. »
Je croisai les bras et me renfrognai, incapable de croiser son regard s’il cherchait à croiser le mien. Rien de ce que je dirais ne me ferait plaisir, bien loin de là. Comme toujours, c’était apparent dans mon visage et sans doute dans toute ma posture.
« Comment peux-tu dire vouloir être un symbole d’espoir et de lumière pour l’avenir alors que tu es prêt à te suicider et à laisser tes proches porter ta douleur à ta place plutôt que de risquer d’ajouter à ton propre fardeau. T’as jamais considéré que peut-être que mourir c’était la solution facile et que, si tu veux vraiment inspirer les gens en tant que petit martyr angélique, c’est en vivant qu’il faut le faire ? »
Allez Penny, tu peux le faire. Tu dois le faire. Après une respiration profonde, je quittai finalement le bastingage pour mieux me planter face au blond. Je n’en avais pas terminé avec lui, malheureusement pour nous deux.
« Imagine ça : la personne que tu admires le plus te dis un beau jour que tu ne peux pas l’aider parce que t’es même pas capable de te défendre toi-même, la base des bases. Et après il se passe quoi tu crois ? Quel effet ça a sur les gens que tu prétends pourtant protéger ? Tu préfères les laisser se sentir faibles, inutiles et incapables jusqu’à ce qu’ils finissent par se résigner et t’abandonner à ton sort ? Tu prétends protéger leur vie, mais dans quel état tu crois que tu vas laisser leur cœur et leur âme ? Au final qu’est-ce que t’auras sauvé à part toi-même ?! »
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Mer 28 Juil - 18:00
Insomniaques
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La rose essayait de donner une claque à l’esprit du Keigo, il était faible il en avait conscient il continuait à s’entraîner. Les qualités du Keigo, il arrivait à les lister cependant dans un état pareil peut-être que la Ainsley ne comprenait pas tout ce que le Keigo souffrait. Elle avait sûrement quitté l’endroit où elle était né et son ancienne vie pour se joindre à la marine et vivre une vie d’aventure, le Keigo n’avait pas fait ce choix on l’y avait forcé. Il s’était adapté et plus le temps avançait plus il n’avait jamais cessé de sacrifier son plaisir personnel pour satisfaire la protection de ceux qu’il aimait pour les protéger. Penelope le pensait égoïste ? Peut-être que c’était de l’égoïsme parce qu’elle se sentait inutile à la situation parce que le Keigo ne voulait pas qu’elle souffre. Le bretteur se leva alors sur le bastingage. Il savait qu’il avait déjà hésité à se laisser mourir pour ne pas continuer à voir ses proches disparaître un par un cependant il était pris dans un sentiment tout autre. C’était la première qu’il ressentait une colère, un sentiment incompréhensible.
« C’est peut-être égoïste mais préférais-tu voir les personnes que tu aimes le plus dans ce monde mourir devant tes yeux. Les voir perdre la vie dans une flaque de sang au milieu d’un champ de bataille alors qu’ils sont venus te sauver. Tu crois que c’est un plaisir de vous laisser derrière ? Tu crois que c’est la lâcheté qui me fait faire cela ? », dirait-il en laissant parler sa colère à sa place. « Je suis conscient des dangers de la guerre, je suis conscient que je vais peut-être perdre la vie. Ce n’est jamais facile de dédier sa vie aux autres. Mais je suis aussi quelqu’un qui tient à ses promesses, je lui ai promis de voir le monde pour lui de réaliser son rêve alors je le ferais. »
Il parlait de son ami Omnis après tout, celui qui était mort devant ses propres yeux durant sa torture de la Triade. La blessure était encore vive et profonde à manière qu’il y repensait, le bretteur ne pouvait pas pleurer dans cet état cependant il y pensait à chaque minute, chaque seconde qui le rapprochait de cette mission.
« Omnis est mort et rien ne le ramènera. Cependant je dois honorer la promesse que j’ai fais devant sa tombe. En mourant ce jour-là, Omnis m’a sauvé, il m’a sauvé d’un cauchemar qui m’aurait rendu aussi détestable que ceux que je chasse. Ce n’est pas pour le venger que je vais me rendre là-bas mais pour m’empêcher de devoir ramener vos cadavres à votre famille en disant que j’avais été inutile pour vous protéger et vous sauver. Ce parcours dans lequel je me suis lancé, je le sais la mort peut m’attendre à tout moment mais un guerrier doit être prêt à mourir avant d’entrer sur un champ de bataille si il veut pouvoir remporter cette guerre.», dirait-il. « C’est la dure réalité de ce monde dans lequel nous vivons, si il faut se préparer à mourir ou à perdre la vie avant chaque bataille importante je suis prêt à le faire. Il n’y a pas de pire sentiment pour un guerrier de voir ses proches mourir devant ses yeux sur un champ de bataille sans que tu ne puisses rien faire. Est-ce que tu veux vivre ce sentiment Penelope ? Réponds-moi !!!! Si tu te crois capable de survivre sur un champ de bataille, tu devras me le prouver. »
Le regard du bretteur avait changé, sa colère son énervement avait laissé son haki de l’armement se manifester sans que celui-ci s’en rendre compte. Le bretteur le savait, cette couleur noire, ce sentiment de rage qui le hantait depuis le plus profond de son être. La Ainsley venait de raviver une blessure bien trop profonde, un traumatisme bien trop grand pour l’homme qui était Sakuga. « Si seulement j’avais été plus fort, si seulement j’avais pu faire quelque chose. », c’était là toute les pensées du bretteur. Annoncer la mort d’Omnis à Ishtar par escargophone avait été le sentiment le plus dur qu’il avait vécu dans sa vie. Il n’aimait pas être l’annonciateur, il ne voulait pas continuer à se terrer dans ce monde où il était plus faible que quiconque sur le champ de bataille.
« Si tu veux tant que ça, m’aider alors sois consciente de ce que tu es actuellement. Autrefois je pensais comme toi, avant que je perde petit à petit tout ce qui me tenait à cœur. Je ne souhaite pas que l’histoire se répète pour quiconque. Serais-tu capable un jour de dormir tranquille si je venais à mourir devant tes yeux et te laissant impuissante sur la situation ? »
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Sakuga Keigo
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Mer 28 Juil - 18:33
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J’avais touché une corde sensible, c’était évident et, bien qu’il me fasse mal de l’avouer, c’était bien mon but. Je ne connaissais pas d’autres moyens de l’atteindre, aussi désagréable que ce fut. Si seulement nous étions plus proches, si seulement je le comprenais mieux. Peut-être aurais-je réussi à véhiculer le même message sans les pots cassés. Pour l’instant ? Bah c’était un peu beaucoup raté. Piqué à vif, le blond s’était remis sur ses pieds, me surplombant de toute sa hauteur en plus de celle du bastingage. Tentait-il de m’intimider ou était-ce un geste inconscient ? Je fronçai les sourcils et me campai sur mes positions, prête à recevoir tout ce qu’il allait envoyer dans ma direction. Si je croyais que la lâcheté le motivait à prendre les choix qu’il prenait ? Je me mordis l’intérieur de la joue, détestant savoir que j’aurais autrement répondu par la positive. Encore une fois, l’ange n’imaginait rien d’autre que notre mort, notre échec à faire quoi que ce soit de significatif ou même à simplement défendre notre propre vie. Cette fois c’est les poings que je refermai, sentant mes ongles pourtant courts se planter dans la paume de ma main. Là il m’énervait, pour de vrai. C’était moi qui devais me rendre compte de ce que j’étais ? Moi qui devais me demander si j’arriverais à vivre avec sa mort ?
« Tu crois vraiment que t’es le seul à savoir ça ou quoi ?! Tu penses que chaque personne sur ce bateau se prépare pas déjà à l’idée de crever dans n’importe quelle mission ? Qu’on a pas des gens à qui l’on tient ici, ou même dans d’autres équipages, qui risquent leur vie chaque jour et qu’on ne peut rien y faire à part espérer qu’ils nous reviennent ? Tu crois vraiment que t’es le seul à savoir ce que c’est de perdre quelqu’un dans une mission et de te dire que c’est lui qui aurait dû survivre et être promu à ta place ?! »
Je me détournai de lui, respirant à pleins poumons tout en passant une main tremblante dans ma courte chevelure rosée. En avais-je trop dit ? Jusque-là j’avais fait attention pour ne pas ramener là conversation vers moi, vers mes propres blessures, mais ça m’avait échappé et, maintenant que j’y étais, j’en venais à me demander pourquoi j’avais voulu me retenir à la base. Arriverais-je à dormir tranquille si, un jour, il devait mourir sans que je puisse y faire quoi que ce soit ? Mais bordel que t’es con, c’est toi qui veux partir te tuer en solo et après tu fais comme si c’était moi qui avait peur de vivre après avoir échoué à te protéger.
« Sakuga, je suis médecin depuis plus de dix ans je te rappelle. Combien de fois tu crois que l’on m’a confié des vies, combien de fois est-ce que j’ai promis à des proches inquiets que je ferais de mon mieux pour sauver la personne qu’ils aimaient le plus en ce monde ? Des parents, des conjoints, des enfants, des cousins, des amis… Depuis le temps que je pratique, combien de fois tu crois que j’ai dû annoncer une mauvaise nouvelle dans ce genre là ? C’est le moment de te sortir la tête du cul et d’arrêter de projeter ta faiblesse sur les gens autour de toi. Je préfère de loin être là et savoir que j’ai fait tout ce qui était humainement possible plutôt que de me torturer pour le reste de ma vie en me disant : et si j’avais été présente est-ce que j’aurais fait une différence ? Surtout… Surtout ! Je préférerais de loin mourir sur un champ de bataille pour protéger mes idéaux et les gens que j’aime plutôt que de me terrer sur une île perdue bien gentiment et mourir de vieillesse sans jamais avoir pu être fière de mes convictions au point de risquer ma vie pour elles ! Et ça, c’est pas un choix que t’as le droit de faire à ma place, Sakuga Keigo! »
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Mer 28 Juil - 19:23
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« Me fais pas rire. », disait-il sobrement en effectuant un mouvement de soru à pleine puissance en se retrouvant dans le dos de la Ainsley sans même que celle-ci s’en rende compte. « T’auras beau gueuler et crier que tu es prête à tout, tu as connu tout ce genre d’expériences. Si tu crois tant être capable de me suivre dans une mission de ce genre pareil pour les autres alors il faudra t’en montrer capable. Cette guerre qui m’attends, qui attends cet équipage si vous acceptez d’y participer sera assurément le premier véritable champ de bataille où nous risquerions de tout perdre. »
La voix du bretteur s’était calmé, il était plutôt en vérité entré dans un état où il pouvait lâcher du terrain à la médecin. Cependant il y avait encore quelque chose dont il était persuadé, c’est que malgré tout ce qu’elle disait, il savait que cette femme n’était pas capable de complètement se relâcher. Elle avait eu besoin d’un stimuli, que quelqu’un lui sauve la vie pour qu’elle soit capable de se rendre compte qu’elle méritait de sortir de l’ennui d’Ironfall. Elle avait eu besoin de prendre conscience qu’elle pouvait voyager et partir à l’aventure. Elle avait choisi le chemin de la marine mais était-elle réellement consciente que c’était de voyager quand le reste du monde était notre ennemi. Effectuant un nouveau mouvement de soru pour créer une image rémanente dans le dos de Penelope le bretteur se retrouvait en face d’elle tout en lui prenant le visage. Il posa son front contre le sien et la regardait dans les yeux avant de prononcer les mots suivants :
« Tu auras beau dire tout ce que tu veux, cela ne changera rien. Je n’ai certes aucun droit sur la façon dont tu as décidé de vivre cependant pourquoi étais-tu bloquée sur Ironfall avant que nous nous rencontrions ? Pourquoi étais-tu enfermé dans cette routine ? », dirait-il alors. « Si tu veux réellement faire la différence, je vais me répéter comme je te l’ai déjà à des maintes reprises. Brise les limites que tu t’imposes toi-même.Tu sembles vouloir prendre ce chemin en me disant tout cela mais j’ai toujours la même question qui revient dans mon esprit serais-tu capable d’user de ce que la nature t’a offert avec à sa pleine puissance. »
Le Keigo se retourna alors en bondissant dans les airs. Sa décision était scellée et personne n’allait le détourner du chemin qu’il avait choisi. Il allait participer à cette guerre avec ou sans eux.
« Si tu penses pouvoir me suivre sur ce champ de bataille. Tu n’auras que le prouver là-bas en survivant. J’irais quand même, je réaliserais cette mission quitte à en mourir et ça tu ne peux pas le changer Penelope. Tu ne pourras pas m’empêcher de faire de mon mieux pour que personne ne meure. C’est ainsi que j’ai décidé de vivre. »
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Sakuga Keigo
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Mer 28 Juil - 20:21
She's beauty, She's Grace She'll punch you in the face
Insomniaques
Me fais pas rire. Huh ? Il avait soudainement disparu et je me retrouvais là, idiote, à cligner des yeux comme si cela allait le faire réapparaître. Et, sans avertissement, c’est dans mon dos que s’éleva cette fois sa voix, me faisant sursauter au passage. Je me retournai violemment et reculai de quelques pas, muée par mon instinct de survie plus que par quoi que ce soit d’autre. Oui, Sakuga venait de me faire peur. Si j’avais déjà assisté à une démonstration de puissance de la part d’un homme bien plus fort que moi, là c’était différent. Très différent. Nous confrontions nos idées les unes aux autres et c’est par ce simple déplacement qu’il me rappelait le fossé qui nous séparait vraiment en terme de puissance et de capacités. Je me mordis cette fois la lèvre inférieure, me retenant bien de lui dire que faire étalage de sa vitesse pour me faire taire n’était qu’une autre façon de refuser de prendre en considération un point de vue différent du sien. Sauf que, cette fois, il laissa la porte entrouverte. Si vous acceptez d’y participer. C’était une possibilité, maintenant ? Le premier véritable champ de bataille où nous risquions de tout perdre…
« Je veux y aller ! Mon choix est déjà fait. »
Mais le blond n’en avait pas fini avec moi. Infiniment plus rapide que je ne le serais sans doute jamais, je ne réalisai qu’il avait bougé que lorsque mon visage fut prisonnier de ses mains et que son front vint se poser contre le mien. Écarquillant les yeux, j’avais voulu reculer, mais n’en avais pas été capable. Les mots ne valaient rien et c’est avec des paroles aussi tranchantes que ses lames qu’il me rappela les circonstances de notre toute première rencontre. Pourquoi, à l’époque, avais-je été incapable de partir sans d’abord frôler la mort ? Pourquoi notre rencontre avait-elle été nécessaire si, maintenant, je me retrouvais à clamer haut et fort que mes résolutions étaient inébranlables ? Je sentis mon regard faillir et mes paupières papillonner quelques fois, peinant à soutenir le regard d’azur du bretteur. Allais-je réussir à m’affranchir des limites dans lesquelles je m’enfermais toute seule ? Allais-je un jour réussir à puiser dans le plein potentiel de ce qui m’avait été donné ? Réussirais-je à déchaîner le pouvoir du paramécia le plus destructeur au monde ou allais-je à jamais gaspiller l’opportunité qui m’avait été donnée ? Je ne remarquai que j’avais cessé de respirer que lorsque l’ange s’éloigna enfin. C’est d’une profonde inspiration que je laissai l’air du soir emplir mes poumons avant de chercher la silhouette ailée du Colonel.
Toujours déterminé, il réitérait la nature de ses propres convictions. Pour la seconde fois, cependant, le blond se montrait plus malléable dans ses mots. Si je ne pouvais entacher sa détermination ou sa volonté de protéger autrui, je pouvais néanmoins lui prouver ma propre force en y allant avec lui et en survivant. J’esquissai un sourire triste malgré moi, mes traits trahissant mes émotions véritables comme d’habitude.
« Je ne veux pas t’empêcher de faire quoi que ce soit, loin de là. Je veux juste que tu me laisses être là avec toi. On a quand même deux fois plus de chances de réussir à deux, tu penses pas ? »
Mais j’avais baissé les yeux et mes mains tremblaient toujours. Je savais qu’il avait raison. Pire encore, il n’était pas le seul à m’avoir dit ça, en d’autres mots toutefois. Ils m’avaient tous deux dit que je me retenais, que je devais laisser brûler ma flamme ou me libérer de mes propres contraintes. Le même doute subsistait pourtant en mon esprit : et s’ils avaient tort ? Si je donnais déjà tout ce que j’avais et qu’il n’y avait pas d’autre potentiel caché en moi ? Allais-je les décevoir ? Échouer à les suivre dans l’accomplissement de leur destinée et, par conséquent, de la mienne ? L’ange avait raison, mes mots ne valaient rien si je n’étais pas capable d’ensuite faire mes preuves sur le champ de bataille. J’avais gagné le droit de demander à l’accompagner, mais y arriverais-je ? Jusqu’où pourrais-je aller avant d’être ce boulet qui, selon tous, s’imposait ses propres chaînes ?
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Mer 28 Juil - 21:18
Insomniaques
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« Oui on a peut-être plus de chances à réussir si on est nombreux. Seulement si on reviens en entier de cette mission. », dirait-il alors qu’il laissait son corps le guider dans le ciel étoilé, s’éloignant progressivement de l’Ainsley à l’aide de son geppou.
Son sentiment se confirmait alors qu’il était dans un moment de faiblesse évident, cet équipage, les personnes qui le peuplaient pouvait faire de grandes choses. Il en était convaincu qu’il pouvait réunir l’élite de la marine sous cette bannière pour assurer un avenir radieux au monde et cette guerre qui les attendait n’était que la première étape de leur évolution à tout en chacun. Peut-être même que Penelope était capable de détruire le monde avec son fruit du démon mais tant qu’elle était guidée par de bonnes intentions, elle arriverait à protéger ce monde.
Toute la définition de ce qu’il avait voulu créer avec Théodore et Samael prenait son sens à partir de maintenant, un groupe capable de réunir les plus grands talents du monde pour oeuvrer pour la paix. Chacun avait ses avantages et ses inconvénients à commencer par lui-même leur capitaine, Sakuga s’en rendait compte. L’avenir lui réservait peut-être des bonnes choses. Le bretteur regarderait alors dans la direction du navire pour observer la rose.
« Bon t’attends quoi pour monter me rejoindre ? Tu veux être avec moi alors rejoins-moi tout de suite. », dirait-il sur un ton plus taquin que celui avec lequel il parlait avec la jeune femme depuis le début de la soirée. Si le médecin de l’équipage le rejoignait dans les airs, le bretteur soupirerait avant de recommencer à parler de ce qu’il avait sur le coeur.
« Lorsqu’elle a perdu ses yeux, j’ai voulu sacrifier les miens pour lui en faire part. Chose qu’elle allait bien évidemment refusé. Je lui dois certainement la vie et j’ai promis de tout faire pour la protéger. Je lui ai fais cette promesse la dernière que nous nous sommes vus. », dirait-il alors. « J’ai à la fois hâte de la revoir mais aussi j’ai une certaine peur de ne pas pouvoir tenir cette promesse que j’ai envers elle. C’est con de me voir dans cet état pour une femme hein hahahahaha ? »
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Sakuga Keigo
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Mer 28 Juil - 22:48
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Insomniaques
J’étais restée sur le pont, momentanément enlisée dans mes pensées pessimistes. Nous avions tous deux fait valoir notre point de vue et, au bout du compte, avions réussi à atteindre un compromis. Il me laisserait la chance de faire mes preuves et, en échange, j’en réexaminai mes convictions et ma confiance en mes capacités. Ceci étant dit, il était une véritable bénédiction que la nature solaire de l’ange repointe rapidement le bout de son nez. Preuve étant que son ton de voix était bien plus léger lorsqu’il me demanda ce que j’attendais pour le rejoindre puisque, manifestement, je voulais être à ses côtés. Revenant au moment présent, je fus étonnée de voir qu’il était déjà si loin ! Espérons qu’il ne me demande pas de faire la course parce que clairement j’allais perdre.
« J’arrive ! »
À mon tour de quitter le navire à l’aide du geppou, ce simple geste me rappelant inéluctablement mon grand brun préféré et la première fois mémorable où Ghetis et moi-même nous étions envoyés en l’air, avec le geppou. Avouez que ça vous a fait rigoler ! Juste moi ? Pas possible voyons ! C’était hilarant comme blague, c’est pas moi qui est immature ou quoi que ce soit du genre… Ahem !
« Heureusement que l’on m’a apprit le geppou sinon j’aurais eu l’air bien maligne sur ce coup-là. »
Concédais-je une fois à la hauteur du paladin. Ce changement de perspective me faisait le plus grand bien et, comme tout ce qui me rappelait l’Amiral Kurohebi, cette petite séance de vol improvisée me faisait déjà le plus grand bien et m’avait aidé à me sortir des méandres de mon esprit parfois défaitiste. Sans doute était-ce bien injuste pour mon capitaine, mais là tout de suite j’aurais donné beaucoup, sinon tout, pour l’échanger contre cet autre homme qui avait élu domicile dans mes pensées au quotidien. Ceci étant dit, je ne semblais pas être la seule à avoir des pensées de ce genre puisque Sakuga évoqua une nouvelle fois la femme qu’il aimait. Oh !! Allais-je enfin avoir des réponses à mes questions ? Je me fis plus attentive, refusant d’en manquer une miette. Le Keigo avait voulu lui donner ses propres yeux pour réparer le mal qui avait été fait à l’élue de son cœur, mais cette dernière avait refusé. Je ne pouvais que comprendre sa réaction, j’aurais été moi-même horrifiée à l’idée de faire subir à un être cher ce qui m’aurait déjà été infligé. Bon par contre… Je lui ai fait cette promesse la dernière fois que nous nous sommes vus. Serait-ce impoli de lui demander si cette promesse avait eu lieu avant qu’on ne lui arrache les yeux ou si c’était une simple façon de parler ? Quoi qu’avec les merveilles de la médecine que l’on trouvait du côté du gouvernement mondial il était fort possible qu’elle ait retrouvé l’usage de ses yeux depuis. J’ai à la fois hâte de la revoir… Il fait exprès. C’est pas possible et il était à ce stade douloureux de ne pas laisser fuiter cette envie de rigolade des plus inadaptée à la situation. Heureusement que le blond m’offrit une porte de sortie à son insu, ajoutant qu’il était sans doute stupide de le voir se mettre dans un tel état pour une femme. Okay j’ai peut-être pouffé de rire un tout petit moment quand il a rigolé aussi, mais je me suis repris rapidement je le jure ! J’étais capable de retrouver mon sérieux et de m’y tenir !
« Pas du tout voyons. Je serais pareille s’il était question de G… AHEM, je veux dire…. Enfin, de l’homme que j’…. Enfin, tu sais bien ce que je veux dire. »
Punaise Penny, plus jamais tu sors de ta cabine sans d’abord te suturer les lèvres. Aller, on détourne le sujet et on le fait de manière smooooooth. C’est ta chance d’avoir tous les ragots maintenant pour la prochaine tea party entre filles, tu ne peux pas la laisser passer !!
« Mais euhm… du coup…. Je crois que j’ai mal entendu son prénom ? Tu peux répéter s’il-te-plait ? »
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Jeu 29 Juil - 2:41
Insomniaques
Dumb & Dumber
Le bretteur soulevait ses bras en s’étirant et regardant l’horizon et la lune briller au coeur de cette mer si bleu. Il revoyait sa chevelure, sa prestance et son regard azurée ce qui le mettait dans un état d’apaisement des plus grands. Il repensait à tout les moments où ils étaient tout les deux des partenaires d’entraînement et de combats, tout ce qu’il avait fait pour rattraper son niveau et pour évoluer d’être digne de la dépasser. Il avait adopté cette foi qui décrivait parfaitement son mode de vie désormais et ne pouvait plus s’en détacher. Quand il y repensait en vérité, peut-être que ce jour-là, ce jour où tout a basculé, il s’était rendu compte à quel point il tenait à elle. C’était quelque chose auquel il évitait de penser depuis qu’il avait quitté Constantinople mais il en rêvait. Il savait qu’il ne la verrait jamais en dehors d’une mission ou d’un voyage pour sauver la belle et l’orphelin, c’était tout ce qui la rendait magnifique et si parfaite selon lui. Elle avait été sa lumière et avait rayonné sur lui le transformant et le transcendant, c’était donc ça le pouvoir d’aimer quelqu’un.
« Bien plus qu’un prénom, je vais te la décrire. », dirait-il avec une voix douce et calme. « Elle a été celle qui m’a montré une voie auquel je n’aurais jamais parcouru, ni même songé à l’explorer. De sa chevelure azurée avec son regard synonyme de voyage, je n’avais jamais admiré quelque chose d’aussi inspirant me poussant à continuer à m’entraîner et combattre. »
Fermant les yeux, il imaginait le sourire qu’elle avait lorsqu’ils s’étaient promis l’un l’autre de se protéger. Il avait voulu rendre tout l’espoir qu’elle avait perdu dans les épreuves qu’il avait traversé ensemble.
« Et si tu la voyais se battre, elle m’impressionnait, elle était si forte et si courageuse n’ayant pas peur de prendre des blessures pour protéger la vie. C’est une guerrière tout ce qu’il y a de plus noble et qu’on pouvait admirer dans ce monde dans lequel nous vivons. Si je veux devenir un symbole de lumière et d’espoir pour toute les générations à venir et entrer dans la légende c’est parce que c’est elle ma lumière. », dirait-il. « Quand tu la rencontreras Penny, tu sauras que c’est elle dont je te parle. C’est la réponse que je peux te donner hahahahaha. »
Se laissant alors guider vers le navire en douceur dans une petite chute la contrôlant petit à petit avec le geppou. Le bretteur souriait à pleine dent rien qu’à y penser, cette mission était aussi l’occasion rêvée de prouver à l’azurée qu’il la méritait et qu’il était devenu bien plus fort qu’avant. Il voulait arrêter de l’inquiéter.
« Mais toi Penny, tu me caches des choses ? C’est qui ce fameux G ? Me dis pas que tu as quelqu’un que t’aime toi dis donc ? », dirait-il en taquinant la rose. « J’espère que tu ne serais pas prête à tout quitter sans avoir prouvé ta valeur pour rejoindre des amours hahahaha. On abandonne pas son travail pour de la romance. »
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Sakuga Keigo
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Jeu 29 Juil - 3:26
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Moi qui espérais repartir de là avec un prénom, c’est tout autre chose qu’il m’offrit. Visiblement sous le charme complet de la demoiselle mystère, l’ange se perdit en une envolée lyrique qui était des plus surprenantes. Bon au moins je savais qu’elle avait les cheveux azurs, ça réduisait déjà de beaucoup la liste des possibilités. Enfin, un peu trop pour le coup puisque cela voulait dire que je ne l’avais jamais rencontrée. Par contre inspirant à s’entraîner et à devenir plus fort ? Ah là là, je reconnaissais bien là Sakuga. Preuve étant qu’il évoqua son style de combat avec tant de vivacité dans le regard que je le croyais en train de se repasser des événements passés en boucle pendant qu’il me les narrait. Une guerrière noble, n’hésitant pas à souffrir pour autrui et lui offrant assez de lumière pour vouloir inspirer d’autres à son tour. J’avais vraiment très très envie de lui rappeler qu’elle devait faire caca comme tout le monde, juste par pur principe. Ouais, c’était méchant sans doute, mais j’étais surprise de le voir idéaliser autant la dame de son cœur et craignais qu’il ne s’en retrouve déçu sur le long terme. Mais la conversation allait bientôt dériver vers ma propre personne et, comme si les circonstances avaient choisi d’illustrer la symbolique dont je parlais, ce n’est qu’après que nous ayons remis les pied sur terre, ou sur le pont plutôt, qu’il fut à mon tour d’être questionnée. Qui était ce mystérieux G ? Étais-je donc amoureuse ? Je détournai le regard, joues écarlates.
« Ce n’est rien de ce genre voyons, ne soit pas ridicule ! »
Moi, amoureuse ? Pff. Et puis quoi encore ? Enfin, encore heureux qu’il n’ait jamais rencontré mon mari et que j’ai arrêté de porter ma bague dès mon entrée dans la Marine. S’il avait été au courant de ce tout petit mini détail de rien du tout, je me doutais bien que j’en aurais entendu parler jusqu’à ce que mes oreilles en tombent. Loin de se laisser décourager cependant, c’est sur le ton de la taquinerie qu’il me demanda si je comptais abandonner le travail au profit de la romance sans avoir prouvé ma valeur au préalable. Alors là, j’étais presque insultée !
« Dis pas n’importe quoi ! On peut s’entendre bien avec quelqu’un sans nécessairement être follement en amour ou refaire tous ses projets de vie pour les inclure dedans. Puis c’est pas moi que tu vas entendre faire de la poésie sur ses longs cheveux noirs à l’odeur enivrante de fruits exotiques alors clairement de nous deux c’est toi qui a le plus de mal à rester connecté à la réalité. »
Penny… Penny. Des fois j’ai envie de te foutre des baffes. Si si, j’ai envie de me foutre des baffes à moi-même. Heureusement que je ne m’entendais pas parce que j’y aurais eu droit en live et je me serais passé la rediffusion tous les jours jusqu’à la fin de ma vie, juré craché.
« Puis de toute façon ça risque pas de me détourner de quoi que ce soit vu qu’il m’a fait lui promettre de devenir Contre-Amirale alors bon, tu peux être tranquille. Mais et toi du coup, c’est quiiiii ?! Tu pourrais au moins me donner la première lettre de son prénom pour qu’on soit à égalité non ? Alleeeeeer, sois sympaaaaa ! Y’a des gens qui sont au courant ? Attends… Elle au moins elle est au courant hein ? Tu lui as dit ?! Elle sait que t’existe ?? »
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Jeu 29 Juil - 12:46
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« Pourtant tu viens de me parler de l’odeur de ses cheveux Penny. », disait-il en rigolant à pleine gorge. « Je suis peut-être poétique mais j’en suis pas encore au point de m’extasier sur l’odeur de ses cheveux. »
Le bretteur était certes poétique mais c’était sa façon de parler quand il parlait de quelque chose qu’il appréciait. Le gouvernement mondial, Meredith, son île natale, sa façon de se battre. Le bretteur souriait à l’idée de penser à toute ces choses et il était obligé d’y mettre la forme en permanence. C’était sa façon de voir le monde, dans une lumière sans limites. Alors que le bretteur écoutait la médecin de son équipage, il tiqua sur un détail important. Il lui avait demandé d’être Contre-Amirale ? Sérieusement ? Des cheveux noirs, une promesse d’atteindre le rang de Contre-Amirale ?
« Attends attends attends, me dis pas qu’il t’a aussi dit qu’il allait t’emmener dans le ciel et faire de toi la reine du ciel ? », dirait-il avec ses yeux qui sortaient de leur orbite. « Je ne connais qu’une seule personne qui a un prénom qui commence par un G et qui serait capable de te faire promettre de monter les grades surtout avec ton fruit du démon et franchement c’est pas agréable comme idée si c’est bien Ghetis Archer. »
Mettant les pieds dans le plat avec la délicatesse d’un éléphant angélique, le blondican se rappelait de cet homme et de son obsession, de sa fourberie. Si il avait rencontré Penny et qu’il lui avait promis monts et merveilles, cela n’annonçait rien de bon pour l’avenir de la rose. Connaissant l’Archer, il aurait pu vouloir s’approprier la rose pour en faire une arme de destruction massive ou qu’est-ce que le bretteur pouvait en deviner encore.
« Une chose est sûre, si mon intuition est la bonne, je risque d’avoir quelques soucis si tu meurs dans la prochaine opération qu’on va faire. Surtout qu’il y sera. », dirait-alors le bretteur. « Tu vas la rencontrer bientôt. T’as déjà oublié sale tête en l’air, elle a été torturée à côté de moi. C’est mon ancienne capitaine, cet équipage Unite elle le considère comme son équipage elle aussi. Nous sommes un peu comme un duo éloigné par le travail mais proche dans nos missions et nos actions. »
Le bretteur souriait alors avant de bailler à pleine gorge. Il était bientôt temps pour lui d’aller se coucher, son coeur avait été apaisé après tout.
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Sakuga Keigo
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Jeu 29 Juil - 21:06
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Ah, ah oui. Je venais de parler de l’odeur des cheveux de Ghetis là. J’allais rouvrir la bouche en levant l’index pour lui dire que lui aussi serait marqué s’il avait joué dans cette crinière hirsute pour découvrir à quel point elle était douce et bien entretenue ! Quelque chose, toutefois, m’incita à me mordre la langue et à garder mes explications pour moi-même. Peut-être était-ce l’hilarité du Keigo, peut-être pas, qui sait. Ouais non, il en rajoutait une seconde couche et, maintenant, c’était clairement sa faute si j’avais préféré ravaler mes mots plutôt que de continuer à creuser ma propre tombe. Enfin, c’était peut-être déjà trop tard pour ça. Le mystérieux homme de mes nuits aurait-il promis de m’emmener dans le ciel et de m’en faire la reine consort ? Je décochai un regard surpris à Sakuga, n’ayant cette fois sincèrement pas de mots à opposer à ses déductions. Et merde, il avait pile mis le doigt dessus… Ghetis Archer. Cette idée aussi de laisser fuiter tant d’informations sur le sujet ! Je déglutis, mes deux neurones tournant au ralenti pour tenter de trouver une façon de minimiser les dégâts. La dernière chose que je voulais c’était d’ébruiter l’affaire et d’attirer des ennuis à mon amiral favori.
« Ah ! Tu parles de l’Amiral Kurohebi ? Ha, haha ! Bien sûr moi j’vais me faire un amiral. J’crois que t’as lu trop de romans à l’eau de rose mon Sakuga ! »
J’ajoutai même la petite tape derrière l’épaule, parce qu’on est doué pour faire semblant ou on ne l’est pas. Pire encore, le voilà qui s’inquiétait des répercussions sur ma vie si je côtoyais effectivement l’Archer et que je décédais dans l’opération à venir. Surtout qu’il y sera. Maintenant c’était inéluctable, je devais y aller aussi et prendre part aux affrontements. Il n’y avait pas d’autre choix possible. Mais minute papillon ! Allais-je vraiment laisser passer ça ?
« Ah ouais ! Ça s’inquiète pour son grade plutôt que pour ma vie, c’est sympa ! Et puis tu peux dormir sur tes deux oreilles, c’est pas lui je te dis. »
Est-ce que mes contre-arguments boiteux avaient rempli leur usage ? Assez pour que le blond parle de la femme de son cœur en me traitant au passage de sale tête en l’air. Si normalement je m’en serais formalisé et que je l’aurais sans doute traité de pingouin manchot ou autre insulte colorée du même acabit, je laissai cette fois couler dans l’espoir de faire le moins de vagues possible. Toujours aussi visiblement ensorcelé, le paladin m’expliquait qu’ils étaient proches, telle une équipe qui était malheureusement vouée à travailler à distance plutôt qu’ensemble. Songeuse, je réitérai l’une de mes questions.
« Bon okay, mais ça ne change pas la fin de ma question. Elle est au courant ? Genre tu lui as fait une déclaration et tout ? Elle a répondu comment ? Genre vous… ? Vous avez… ? Tu sais bien. »
Moi, poser des questions indiscrètes ? Jamais de la vie voyons. Toujours est-il que mon esprit tout à fait pur et innocent en avait fini par revenir au sujet de conversation qui m’intriguait le plus. Et non, contre toutes attentes ce n’était pas le statut matrimonial de l’ange, mais bien ses avertissements à propos du grand brun avec lequel j’avais passé du temps en dehors des heures de travail, disons ça comme ça. Voyons voir si j’arriverais à avoir l’air assez détachée pour obtenir une réponse sans éveiller les soupçons…
« Mais euh… Sinon… Le gars dont tu parlais, Ghetis, c’est pas quelqu’un de bien du coup ? Enfin… Je l’ai vu une fois de loin, très très loin, et il avait l’air sympa du coup je vois pas trop quel serait le soucis… Enfin, de toute façon j’suis pas au courant de ses affaires personnelles ni rien, mais tu sais moi et les ragots… Et puis sur un membre de l’Amirauté en plus, évidemment. »
Pitié faites qu’il ne me regarde pas dans les yeux. Si nos regards se croisent maintenant il va lire partout dans mon visage que je suis une grosse menteuse ! Je ne peux pas laisser ça arriver !!
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Jeu 29 Juil - 21:46
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Le bretteur fut amusé par la situation même presque qu’il avait eu sa réponse, il l’avait senti et le savait maintenant. C’était bien son ancien capitaine et la Ainsley n’était pas vraiment doué pour cacher ses sentiments ni même son admiration pour l’homme vu le ton gêné qu’elle employait. Elle avait directement réagi en répondant par le nom de l’Archer, le bretteur soupira alors plaçant son bras par dessus l’épaule de sa membre d’équipage avant de la regarder dans les yeux.
« Pas la peine de me cacher les choses Penny. Je ne dirais rien à personne. », dirait-il en souriant. « Elle n’est pas au courant, je ne lui ai pas annoncé chaque chose en son temps, j’attends d’atteindre son prestige. L’amour n’est pas une course, c’est un marathon Penelope. »
Le bretteur souriait alors en mettant l’index de sa main gauche sur sa bouche comme il tenait à préserver le secret de Penelope. Il n’était pas du genre à répandre ce genre de nouvelles sur tout les toits et puis il le savait au fond de lui qu’elle se rendrait compte un jour ce que cet homme représentait vraiment. Il était inutile de cacher le « conflit » d’idéaux entre les deux gouvernementaux, chacun avait pris un chemin différent.
« J’ai fais autrefois partie de la Couronne, l’équipage de ce Ghetis Archer pendant une courte période. Disons que j’ai fais les choses à ma manière, j’ai quitté l’équipage et disparu dans la nature comme j’en ai l’habitude pour pouvoir excuser de l’affront que l’amiral avait commis envers mon guide spirituel désormais. Je n’avais pas imaginé que tout cela se terminerait par une haine de sa part envers moi mais bon c’est la vie. », dirait-il alors d’une voix apaisée. « Cet homme est responsable de génocide, manque de sérieux et une source d’insubordination ambulante et se prends toujours pour mon « père » alors qu’aucun lien de sang ne nous lie. Mais si il te rends heureuse, je ne dirais rien et garderait le secret. Fais cependant attention car les apparences sont parfois trompeuses. »
Le blondican s’étira alors en baillant de nouveau. Le sommeil commençait à le gagner, la journée du lendemain serait longue entre le fait d’annoncer à tout l’équipage que la Santa Creencia changeait de cap. Il aurait également besoin de l’aide de Kayn pour la prochaine mission et de ses expertises stratégiques. Il fallait tout préparer mais surtout se reposer.
« Tu ne crois pas qu’il est temps d’aller de se coucher Penelope ? Fini les ragots et les confidences. »,dirait-il alors en rigolant.
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Jeu 29 Juil - 22:35
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J’avais bien merdé sur ce coup-là et, à présent, Sakuga était au courant. Je me mordis violemment la lèvre inférieure, les yeux au bord des larmes alors que je désespérais. Chaque chose en son temps qu’il disait ! Pourquoi avais-je l’impression que ça me visait particulièrement ça ? Au moins ma frustration fut rapidement calmée lorsque l’ange me livra des informations supplémentaires qui vinrent ajouter à ma vision des choses. Comme ça il avait déjà fait partie de la Couronne ? Mais bien sûr ! Il avait déjà mentionné avoir fait partie de la flotte d’un amiral et, à l’époque, j’avais crû qu’il parlait de quelqu’un d’autre. En même temps les chances étaient d’une sur quatre alors bon… Puis ça expliquait aussi autre chose.
« Alors c’est toi le fils qu’il a perdu au Constantinisme… »
J’avais murmuré ma réflexion plus pour moi que pour le paladin. Je reportai ensuite mon attention sur lui et m’assurai de ne rien manquer de son récit. Sakuga était partit sans rien dire pour venger un soi-disant affront qui avait été fait à son guide spirituel. Mon regard s’attrista momentanément alors que les paroles du serpent noir me revenaient, que j’avais l’impression de revivre la douleur que j’avais cru sentir en lui lorsqu’il évoquait la perte de ceux qu’il considérait comme les siens. Du point de vue du bretteur, Ghetis lui porterait à présent une haine certaine qu’il semblait trouver dommage, mais n’avais visiblement pas cherché à corriger non plus. Critique jusqu’au bout, il accusa le grand brun d’avoir mené un génocide et, de manière moins importante, d’être insubordonné et de manquer de sérieux. Mon regard verdoyant failli à nouveau, blessé comme si ces commentaires m’étaient destinés personnellement plutôt que de décrier les méfaits d’un autre individu. Il aurait sans doute été compliqué d’expliquer pourquoi il me peinait tant d’entende le blond se rebeller contre l’étiquette familiale que l’amiral avait voulu apposer sur leur relation comme sur tant d’autres. S’il offrait de garder le silence tant que mon bonheur était fait, la mise en garde qu’il glissa immédiatement derrière était lourde de sens quant à son opinion sur la question. Satisfait d’avoir donné son avis, Sakuga baillait de nouveau et m’incitait à aller me reposer pour mettre fin à la conversation. Il me demandait de lui laisser le dernier mot et d'en finir là.
« Attends, Sakuga… »
Nerveuse, je m’entremêlais les doigts, le regard perdu dans le lointain alors que j’organisais mentalement mes idées dans l’espoir de les communiquer de manière aussi éloquente qu’efficace. Je ne voulais pas causer de malentendu ou, encore pire, risquer d’empirer les choses. Malgré cela, je ne pouvais pas non plus demeurer silencieuse et le laisser se convaincre qu’il détenait toute la vérité sur la psyché de Ghetis.
« Je suis consciente qu’en tant qu’ancien membre de la Couronne tu as sans doute eu la chance de découvrir des facettes de Ghetis qui me sont encore invisibles… mais j’ose croire avoir moi aussi une perspective qui ne t’a pas été offerte. »
Ou que tu n’as tout simplement pas pris en compte, mais cela n’importe pas vraiment au final.
« Il ne considère pas les gens comme étant des membres de sa famille pour l’autorité qui accompagne le rôle de père, mais bien car il considère avoir une responsabilité profonde envers les siens. Je suis certaine qu’il ne te considère pas comme un fils pour te diminuer, mais bien parce qu’il se sent responsable de toi en tant que mentor, parce qu’il est de ceux qui sont fiers de pouvoir s’acquitter des devoirs qu’ils ont choisi d’assumer pleinement. C’est injuste de dire qu’il est irresponsable alors que pourtant il se soucie des siens du plus profond de son être et que ses actes sont tous marqués par cette volonté de prendre soin d’eux. C’est injuste de dire qu’il te déteste alors qu’il est sans doute profondément blessé de t’avoir vu lui tourner le dos, bien que je l’imagine mal le dire lui-même. Je sais que vos histoires ne me concernent sans doute pas et que je ne peux pas te forcer à le voir autrement, mais… Si un jour tu venais à lui offrir une seconde chance de faire partie de ta vie, une chance honnête, vous vous trouveriez plus de similitudes que de différents. »
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Jeu 29 Juil - 23:49
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Peu à peu que ce que l’Ainsley disait, cela remplissait le cœur du Keigo de dégoût, d’amertume. Les beaux discours de Ghetis Archer, les mots qu’elle enchaînait, elle avait l’impression que la jeune femme parlait avec la voix du Kurohebi, une voix si dérangeante rien qu’à l’imaginer. L’ange farfouilla alors dans sa grande toge blanche pour sortir son pendentif au symbole de sa foi, celui qui représentait ce en quoi il croyait. Perdu au Constantinisme ? C’était un discours d’un inconscient et d’une inconsciente que cela n’avait été que le cheminement logique pour atteindre le pardon total du bretteur. On croyait donc qu’on lui avait lavé le cerveau, qu’il n’y croyait pas dur comme fer à la religion qu’il avait embrassé. On croyait qu’il avait été placé en tant que Paladin comme étant un pantin manipulable alors qu’il était animé par une foi. Avait-elle comprise au moins qui était véritablement le Keigo ? Soupirant alors le constantiniste retirait alors son pendentif pour l’approcher devant la rose.
« Crois-tu réellement que j’ai été perdu dans cette foi Penelope ? », dirait-il tout simplement. « J’ai toujours été moi-même durant tout ce temps. Si je suis parti dans une ambition égoïste de tout arranger seul pour réparer leurs erreurs c’est parce que c’est dans ma nature. Si je n’avais jamais fais ça, je n’aurais jamais trouvé ce pourquoi j’ai toujours voulu combattre. J’ai passé ma vie à me sacrifier pour le bien de mes proches et de me battre pour eux lorsque j’ai commencé à embrasser cette croyance qu’est le Constantinisme comme le monde l’appelle si bien, je l’ai fais parce que j’ai voulu y croire. J’ai voulu croire à ce monde idéal où l’esclavage n’existerait plus, ce monde où le Gouvernement Mondial arriverait à protéger la population civile et à réduire le crime à l’état de néant. Et pourtant si on prends au pied de la lettre les préceptes de ma foi, j’étais moi aussi un démon terrestre un criminel qui méritait d’être juste éradiqué. »
La voix du Keigo était sec, il y pensait encore à ce précepte qui témoignait le plus son mode de vie et sa façon de pensée « Tes péchés de ton sang tu expieras ». Tirant alors sa toge pour laisser apparaître son torse nu pleine de cicatrices en tout genre, des stigmates de ses combats passés et de ses tortures qu’on avait laissé sur sa peau. Il avait déjà payé ses péchés de son sang et il continuerait, c’était comme cela qu’il avait choisi de vivre.
« J’ai été accepté, j’ai cru à cet idéal et je me suis battu pour lui pour rendre ce que la seule entité que j’appelle Père m’a offert. Le Gouvernement Mondial est mon seul et unique père, tout ceux qui se prennent pour celui-ci sont des usurpateurs même si je peux leur pardonner de ce qu’ils m’ont fait subir. », dirait-il alors. « Je vais te l’avouer, Penny, j’ai un deuxième nom que je n’utilise parce que je ne suis pas encore prêt à l’accepter ce passé, cette douleur étant encore vive et dur. Une fois que je serais au sommet et que je serais devenu ce symbole que je veux tant être, je l’adopterais. Je m’appelle Titus de Rémus, fils d’Octavius de Rémus, celui qui m’a arraché les ailes et qui a tué le père de mon défunt ami Omnis et le père d’Eva. »
Le silence de la nuit régnerait sûrement alors que le bretteur raconterait doucement son histoire, sa naissance, son enfance. Il raconterait à la rose qu’il a toujours vu son père battre sa mère, se faire battre par ce même homme. Il lui expliquerait son enfance turbulente en compagnie de ses amis, Ishtar, Omnis et Eva. Comment sa première paire d’ailes lui avait été arraché et toute la souffrance qu’il avait eu en ayant du se sacrifier pour protéger sa famille et ses amis de la folie destructrice de son père.
« Tu vois, c’est la principale raison que je n’accepterais jamais un homme qui va détruire des îles sous prétexte qu’elles sont ennemis du gouvernement en y tuant chaque personne sans même faire d’exceptions en tant que père. », dirait-il. « On appelait mon père le démon de Bilca, il se prenait lui-même comme la réincarnation de ce dieu qui vit sur les îles célestes et ayant maudit mon peuple. Celui qui dirige le royaume du ciel est selon les légendes nommés le Dieu des îles célestes. Comprends-tu où je veux en venir ? Ghetis ne fait que répéter un schéma que j’ai déjà vu, je ne l’accepterais jamais en tant que père. Croire en les paroles du Constantinisme m’a persuadé qu’il n’existait qu’un seul être divin dans ce monde, le Gouvernement Mondial qui règne sur notre monde depuis toute les années. Et comme chaque dieu, chaque personne qui atteint un stade de divinité, il est parfois corrompu par le pouvoir. La mission que j’ai choisi de mener en tant que Lame de La Justice, Lame du Gouvernement Mondial est de le changer, de le faire évoluer afin qu’il soit purifié et influencé par les actes des miens dans ce monde pour atteindre ce rêve si idéaliste de la paix. »
Le bretteur marquait une pause avant de remettre son pendentif sur son cou et de l’embrasser chaudement. Il priait encore témoignant tout son respect et tout son amour pour celui qui lui avait montré que la voie du pardon et de la rédemption était possible.
« Il est évident que je dois énormément à Ghetis et que je ne lui en remercierais jamais assez. Crois-tu qu’il a au moins essayer de me comprendre et de me connaître ? Crois-tu que je le blâmerais pour cela ? Je lui offrirais le pardon seulement lorsqu’il montrera qu’il fera le chemin vers celui-ci comme je l’ai fais à l’époque, c’est en cela que je crois. Ce ne sera pas à moi de faire ce pas de quelqu’un n’ayant jamais essayé de comprendre ce que j’ai ressenti. », dirait-il. « Sache Penny que je ne te rejetterais jamais. Ta vie est la tienne, tes choix t’appartiennent, je ne fais que te prévenir. Cependant cette histoire fait partie de ma vie et ma décision a été longuement et mûrement réfléchi. Personne ne me détournera de la voie de la foi que j’ai choisi d’emprunter et personne ne pourra me considérer perdu parce que c’est dans cette voie que je me sens moi-même. Ishtar me l’a même dit elle même ce jour-là où nous nous sommes revus, que j’avais enfin trouvé le chemin qui m’était destiné. J’accepte les croyances de tout en chacun mais je ne tolère pas qu’on blasphème les miennes. »
Lâchant alors son pendentif et passant sa toge sur son épaule, le paladin prit ses deux mains comme une position de prière. Il souriait et était apaisé de pouvoir témoigner sa foi et ses croyances comme cela à l’aube d’une mission où il aurait plus que besoin du soutien du Gouvernement Mondial répondant ainsi à ses prières...
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Sakuga Keigo
Penelope Ainsley
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Ven 30 Juil - 0:48
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Sakuga ne m’a écouté. Il n’a pas compris. Il n’a rien retenu. Telle fut ma pensée alors qu’il me demanda si je le croyais vraiment perdu, égaré sur la voie du Constantinisme. Lui défendait ses propres convictions, ses croyances, ses raisons de faire ce qu’il faisait. Encore et encore les mêmes pronoms lui revenaient : moi, je. Il ne se souciait pas de réévaluer sa perception des réactions de Ghetis, n’avait pas tiqué lorsque je lui avais pourtant dit que ses actes avaient profondément blessé cet individu auquel il reconnaissait néanmoins devoir beaucoup. Ce même homme qui l'avait accueilli et traité comme un fils, un membre de sa propre famille. Je voulais lui offrir le bénéfice du doute, me souvenir que je n’étais pas si différente. Que répondrais-je si l’on me disait que, en quittant Ironfall, j’avais blessé profondément ma mère ? Sauf que Ghetis n’avait jamais forcé Sakuga à se marier et à avoir un enfant avec quelqu’un qu’il n’aimait pas, à ma connaissance en tout cas. À partir de là, la comparaison était-elle valide ? Non, mais elle suffisait sans doute à me rendre incapable de juger des décisions du Keigo sans m’afficher comme une profonde hypocrite. Tout de même, l’ange me rendait mal à l’aise.
Il avait retiré sa tunique pour faire étalage de ses blessures, ajoutant qu’il ne cessait de se sacrifier pour autrui. Il n’avait qu’à la bouche ses propres péchés et les choses en lesquelles lui croyait. Je m’en voulais profondément, mais, en cet instant, c’est du dégoût qui passa brièvement sur mon visage. Le paladin parlait de sacrifices, mais je ne lui en trouvais aucun. Je pensais à mes nombreuses années passées à étouffer mes propres inspirations, mes propres idées. La façon dont j’avais accepté de prêter mon corps à la cause d’autrui, que j’avais permis qu’on m’utilise comme incubateur pour un enfant que je n’aurais jamais eu de mon plein gré. Pire encore, je pensai aux cicatrices de Ghetis, aux lézardes qui striaient ses avant-bras et au feu qui avait léché ses mains jusqu’à les rendre méconnaissables. Usait-il de ces cicatrices pour qu’on lui chante des louanges ? Non, il avait cultivé des pop greens pour subvenir aux besoins de toute une population en temps de crise. Il faisait usage de sa malédiction de façon à offrir nourriture et bains chauds à des soldats fatigués. Il avait détourné une rivière pour rendre la vie à un village qui en aurait été autrement condamné sans recevoir en retour plus qu’une invitation d’honneur à un banquet végétarien de temps en temps. Et Sakuga, pendant ce temps ? Il me parlait de son véritable nom, de celui qu’il attendait d’être digne de prendre à force de sacrifices et d’élever la volonté de son Père, le Gouvernement Mondial, avant d’avouer dans la même expiration que son père biologique n’était qu’un démon. Ce que j’en retirais ? Il projetait les fautes et la folie de son géniteur sur la personne de Ghetis, purement et simplement. Quelle ironie qu’il lui reproche si intensément le Buster Call qu’avait mené l’amiral. Devais-je rappeler au bretteur lequel de ses pères avait le pouvoir, et l’habitude, de commanditer ces opérations ? De les ordonner ?
Lame de la Justice. Et il avait le culot de reprocher à d’autres les titres qu’ils s’appropriaient dans l’espoir de se rapprocher du divin ? Purement convaincu de ses paroles, le blond embrassait le symbole de sa foi avec toute la dévotion d’un fanatique. Pointant à nouveau le doigt en direction du serpent noir, l’ange demanda si Ghetis avait au moins tenté de le comprendre et de lui tendre la main. Et, une fois de plus, c’est dans la phrase suivante que le paladin annoncerait qu’il ne pardonnerait à l’amiral que lorsque celui-ci aurait traversé le même chemin que lui, lorsqu’il l’aurait rejoint dans la foi. Encore et toujours, Sakuga n’avait que son propre ressenti à la bouche, blâmait autrui de ne pas avoir tenté de se mettre à sa place et de porter sa croix. Et il osait parler de sacrifice ? Sache Penny que je ne te rejetterais jamais. Parce qu’il croyait que c’était à lui de déterminer si je méritais d’être rejetée ou non ? Cette condescendance… Et pourtant il disait accepter les croyances de tous ? Je détournai le regard pour tenter de me calmer, respirant profondément tout en m’humidifiant les lèvres.
« Okay, je comprends mieux… T’as raison, ton chemin actuel te convient mieux. J’suis contente que t’ais trouvé un truc en lequel tu crois. »
Je forçai un sourire impersonnel avant de moi-même prendre la direction des cabines. J’en avais assez entendu et, tout à coup, j’en revenais amèrement aux débuts de cette conversation nocturne. Aux choses que j’avais pensées sincèrement et que je lui avais dites avant qu’il ne m’intimide par sa vitesse pour me faire douter de mes capacités et me forcer à arrêter de le critiquer. Au final, je n’avais pas l’impression d’avoir pu l’aider du tout ou même d’avoir réussi à lui partager ma vision des choses. Je n'avais pas réussi à l'atteindre du tout. Tout ce qui avait résulté de cet échange était le côté borné de l’ange et l’aveux que j’avais fait quant à ma relation avec Ghetis. Mon instinct me poussait à vouloir réexaminer tout ça à tête reposée pour offrir le bénéfice du doute à mon capitaine. Peut-être étais-je tout aussi bornée que lui ? Peut-être avais-je moi aussi, comme l’amiral, échoué à vraiment le comprendre et que je m’emmurais dans des jugements hâtifs ? Peut-être devais-je repenser tout ce que je savais pour m’assurer que j’étais sur le bon chemin.
« Tu as raison, il se fait tard et je crois que je vais avoir besoin de temps pour bien intégrer tout ça. Merci pour ces explications et désolé de m’être mêlée de ce qui ne me regardait pas. Essaie d’aller dormir toi aussi, on a une grosse opération en vue à ce qu’il paraît. »
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Ven 30 Juil - 1:31
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« Hé Penny, pas la peine de te fâcher parce que j’apprécie peu ton couple goal. », dirait-il en ricanant et en tirant la langue. « Tout ce que je demande est du respect envers ma religion et mes croyances. Tu ne devrais pas répéter ce qu’on te dit ça risque d’aggraver une situation que tu connais à peine. »
Le bretteur rigolait à pleine gorge, il n’avait juste que témoigner sa foi et ses croyances. La réaction de la rose était emplie d’hypocrisie et d’amertume, preuve en était qu’elle était réellement amoureuse du Kurohebi et croyait en ses paroles dure comme fer, elle l’idéalisait peut-être. Elle se rendrait bien compte un jour de la situation mais cela ne servait à rien de la tourmenter plus que ça surtout qu’au final les hommes pouvaient se parler sans qu’un conflit n’éclate en vérité. Le bretteur n’était pour le coup pas rancunier, il voulait juste en vérité que l’homme comprenne un peu l’histoire et qui Sakuga était au lieu de l’appeler Fils à tout va. Utilisant sa grande toge blanche pour la poser au sol comme un drap, le bretteur se couchait dessus avant de fermer les yeux disant à haute voix ce qui passait à travers sa tête en ne faisant pas attention à si la rose était partie ou resté.
« J’espère juste que tu n’as pas déjà goûté au fameux serpent noir hahahahahahahaha. », dirait-il en pouffant.
Rouvrant de nouveau les yeux, dormir à la bonne étoile était peut-être bon plan pour penser à l’opération qui suivait le lendemain. Le bretteur comptait bien rester là même si il risquerait d’attraper froid un peu plus tard. Le bretteur eut alors une merveilleuse idée en criant à la Ainsley qui serait déjà sur le départ en train de bouder tel une adolescente.
« Hé Penny, ramène-moi une couverture et un oreiller si t’es pas trop fâché ! Comme ça je pourrais au moins appeler ton p’tit love interest en lui disant que je t’ai nommé Contre-Amirale du Sommeil réparateur ! »
Une blague de plus pour taquiner la médecin de son équipage, parce qu’après tout c’était ainsi que le bretteur la voyait comme la petite sœur qu’il n’avait jamais eu. Elle avait le droit d’avoir ses amourettes et puis c’était une habitude de famille que les plus jeunes avaient l’habitude d’entrer en conflit avec leurs aînés après tout.
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Sakuga Keigo
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Ven 30 Juil - 2:01
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Pas la peine de me fâcher ? Je m’arrêtai sur place, écoutant le reste des âneries du blond qui, une fois de plus, avait retrouvé son sourire habituel. Au moins il y en avait un des deux pour s’amuser et prendre la situation légèrement. Tu ne devrais pas répéter ce qu’on te dit ça risque d’aggraver une situation que tu connais à peine. C’est vrai, quelle sotte je faisais en oubliant que je n’étais pas capable de me faire ma propre opinion à partir des éléments que je possédais. Dire que j’étais justement en train de me dire que j’allais devoir me poser, réfléchir à tête reposée et réévaluer ce que je savais de la situation pour ne pas poser de jugements hâtifs, tout ça parce que je voulais offrir le bénéfice du doute au blond. Et lui ? Il se moquait ouvertement de moi, comme si tous les mots que je lui avais dit ce soir n’étaient que du vent et qu’ils méritaient d’être ignorés et ridiculisés. La première fois j’avais accepté la transition, j’avais accepté de le rejoindre avec le geppou et de parler de ragots et de trucs légers en laissant notre conversation initiale derrière nous. Et maintenant il tentait de refaire la même chose une seconde fois, de retrouver le rire et d’envoyer ses petites piques pas si amicales que ça une fois mises en contexte.
Pire encore, c’est toujours en proie à cette même hilarité qu’il me demandait si j’avais déjà goûté au fameux serpent noir. Tellement vulgaire. J’avais bien envie de lui dire que oui, de lui apprendre que le haki de l’observation est une véritable bénédiction dans un contexte intime, chose qu’il ne pouvait pas savoir puisque son rapport le plus intime avec sa dulcinée avait été une séance de torture où elle s’était fait arracher les yeux. C’est ça. C’est exactement ça. C’est exactement là. Le blond n’arrêtait pas. Il me demandait un oreiller et une couverture, menaçait d’appeler Ghetis pour lui dire que j’étais une véritable Contre-Amirale du sommeil réparateur. Petit con, j’ai pas quitté Ironfall pour faire le lit d’un mec. J’ai pas rejoins la Marine pour me faire chier à encaisser les blagues de merde de mon propre supérieur parce qu’il se trouve tellement drôle et qu’il veut juste qu’on respecte sa religion et qu’on le comprenne. Ma réponse est sortie toute seule.
« Au moins mon love interest n’a jamais laissé personne m’arracher les yeux. »
Et, à moins d’être arrêtée physiquement par le bretteur, j’allais me diriger vers la porte menant aux cabines et claquer celle-ci derrière moi. La conversation serait pour moi terminée.
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Ven 30 Juil - 2:20
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« ... »
Le bretteur aurait foncé pour mettre la Rose à l’eau pour l’affront qu’elle avait osé commettre envers Meredith, ce manque de respect ne devait pas rester impuni après tout. En un seul mouvement elle aurait pu perdre la tête, elle était sa subordonnée, il n’aurait qu’à déclarer qu’elle avait fait preuve d’insubordination tout ce qu’il y avait de plus normal. La faute serait épongée et il serait sortie d’affaire aussi vite que cela avait commencé. Cela aurait été le cas si nous n’étions pas dans une heure aussi avancée dans la nuit et que ce n’était pas Sakuga Keigo.
« ...Zzzzzzzzzzzzzz », sortirait seulement de la bouche du bretteur qui bavait déjà presque tant son sommeil était déjà profond.
Le blondican avait les yeux fermés et était plongé dans un rêve des plus beaux, un affrontement au sommet contre l’Empereur du Nouveau Monde Eko Taka. Le vent déferlait, les lames des bretteurs se croisaient et le vainqueur n’était pas encore décidé tant les deux hommes prenaient du plaisir à croiser le fer et à s’affronter sur cette île déserte. Il voyait son corps meurtri de blessures mais son visage souriant et empli d’un plaisir, le plaisir du combattant. Il avait atteint le moment tournant de sa vie dans cette illusion nocturne, un combat au sommet contre l’un des plus grands épéistes du monde.
« Devil… Breathing…. ZZzZzZzZz », parlerait-il alors dans son sommeil tout en agitant les bras dans tout les sens.
Au final le corps du bretteur se battait même à l’extérieur en perpétuel mouvement. Une fois que le combat était terminé, il se voyait en train de déguster une délicieuse brochette de viande en compagnie de tout ses amis et ses proches avant de voir le visage de Meredith qui lui souriait tout en le félicitant de sa victoire contre l’Empereur Pirate. Un jour tout cela sera vrai en dehors des rêves du Keigo… ou pas ?
Bonne nuit, la nuit porte conseil et est réparatrice…