Crow Town était une petite ville peu accueillante, pas vraiment attractive, contrairement aux endroits où Kuro avait pris l'habitude de crécher. Il ne connaissait rien du lieu et avait choisi cet arrêt grâce aux cartes qu'il avait achetées quelques jours plutôt. Le jeune homme avait besoin de se ravitailler en vivres et pourquoi pas trouver un petit boulot pour se faire quelque berry's. Alors que le maudit attachait son simple mat a coté d'une barque de la même taille, il vit alors pratiquement que des pavillons rouges. Beaucoup de marchands semblaient siéger ici et la marine ne devrait sûrement pas beaucoup explorer les horizons dus au fait que cette île était éloignés de beaucoup de choses. Le jeune homme avait clairement l'impression que cet endroit allait lui causer des problèmes. Les seuls bâtiments qui présentaient une once d'animation étaient les échoppes pour se restaurer. Bars ou restaurant était plein et accueillaient sans doute pour le plus grand plaisir des camelots qui venaient dépenser leurs maigres salaires. Alors qu'il avançait dans les rues, Kuro remarqua la mendicité du lieu, mais également la pauvreté environnante lorsqu'il vit des gamins, pieds nus, mais furieusement habiles, s'emparer du portefeuille d'un homme complètement torché. Cet endroit ne sentait pas bon, on pouvait renifler l'odeur putride du sang. Il y avait des meurtres, de la misère et sûrement un tyran qui s'enrichissait sur le dos de ses pauvres malheureux. La pauvreté des uns faisait la richesse des autres et les conditions climatiques, seul facteur qui aurait pu faire dévier ce proverbe, semblaient pourtant propices à une quelconque culture. Ce fut finalement dans l'antre du '' Renard éméché " que notre protagoniste prit place. Il commanda un simple déjeuner pour pouvoir se remplir l'estomac et analysa rapidement la salle. On pouvait voir des pirates ainsi quelques commerçants de passage, tous avaient un délit de faciès évident et une place réservée derrière les barreaux. Pourtant, alors qu'on aurait pu penser à un furieux bazar en voyant tous ces personnes réunis dans cette même salle, personne ne brochait et se contentait de regarder leur assiette sans faire attention de ses voisins. La réponse vint finalement de la curiosité d'une personne au comptoir. Le barman conta une histoire juste assez audible pour les oreilles de notre chasseur de primes.